G. DE METZ. — Ueber die temporäre Doppelbrechung des Lichtes in rotirenden Flüssigkeiten (Sur la double réfraction temporaire de la lumière dans les liquides animés d'un mouvement de rotation); Wied. Ann., t. XXXV, p. 497; 1888

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Submitted on 1 Jan 1889

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G. DE METZ. - Ueber die temporäre Doppelbrechung des Lichtes in rotirenden Flüssigkeiten (Sur la double

réfraction temporaire de la lumière dans les liquides animés d’un mouvement de rotation); Wied. Ann., t.

XXXV, p. 497; 1888

E. Haudié

To cite this version:

E. Haudié. G. DE METZ. - Ueber die temporäre Doppelbrechung des Lichtes in rotirenden Flüs- sigkeiten (Sur la double réfraction temporaire de la lumière dans les liquides animés d’un mouvement de rotation); Wied. Ann., t. XXXV, p. 497; 1888. J. Phys. Theor. Appl., 1889, 8 (1), pp.240-242.

�10.1051/jphystap:018890080024001�. �jpa-00238950�

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cillations d’un barreau aimanté dans un cadre galvanométrique.

Comme ce cadre doit êtr e très rapproché ^{du barreau} pour produire

un amortissement notable, il devient difficile de déterminer direc-

tement sa constante; mais, ^{comme l’avait} déjà ^{fait 1!-Z.} Dorn, ^on peut ^t déterminer cette constante par comparaison ^{avec une} boussole des tangentes ^{dont les} dimensions sont suffisantes _pour pouvoir ^être

déterminées avec préci si on .

On trouvera dans le Mémoire l’indication de toutes les mesures

accessoires et de toutes les corrections _que comporte ^{la méthode.}

]}auteur conclut de ses expériences, poursuivies pendant ^les

années 1886 et 1887, que l’ohm équivaut ^{à une} colonne de mer- cure à 0° de 1 mmq de section et de longueur

lo6cm,32.

La résistance spécifique ^{absolue du mercure à o°, en unités} C.G.~., serait, d’après ^cela,

94060.

Jusqu’à présent, ^{la méthode} d’amortissen~ent, ^d’une application compliquée, ^avait toujours ^{conduit à} des nombres plus faibles,

tandis _que ce résultat (io6)3a) ^se place parmi ^les plus ^forts qtl’cllellt ^{fournis les autres} méthodes. Il n’est pas ^sans intérêt de remarquer, par exemple, que l%I3I. Mascaret, ^{de Nerville et Benoît}

ont trouvé, ^en 18 8 1 o(3, 3 7 par la rotation d’un cadre vertical et

r o6, 3o ^avec la méthode d’induction _par les _courants; et que MM. Rowland et Kiiiiball ont obtenu, ^{à la même} époque ^et par la dernière méthode, le résultat i o6, ^{31. CH. RIVIÈRE.}

G. DE METZ. 2014 Ueber die temporäre Doppelbrechung des Lichtes in rotirenden

Flüssigkeiten (Sur ^la double réfraction temporaire de la lumière dans les li-

quides animés d’un mouvement de rotation); ^Wied. Ann., ^t. XXXV, p. 497;

I888.

L’auteur poursuit ^{avec un} appareil analogue ^l’étude entreprise

par M. Kundt (1 ) ^{de ce cas de double} réfraction. Il étudie les

--- --

(1) Journal de Pltysique, ^ire série, ^t. 7~, p. ~39 ; ^¡S8!.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018890080024001

24I lois de la variation de la différence de marche ~ contractée entre

les rayons ordinaire ^et extraordinaire. Pour une colonne liquide

de 15~~, ^la plus grande ^{valeur de ~ a été} 0,2~8~~.

Un cylindre ^{mobile tourne à} l’intérieur d’un cylindre ^{fixe con-} centrique, ^{et entraîne dans son mouvement le} liquide qui remplit l’espace annulaire. Un faisceau lumineux polarisé par ^un nicol

traverse le liquide parallèlement ^aux génératrices ^{des deux} cylin-

dres. La vibration elliptique ^{due à} la double réfraction est étudiée par la méthode de Jamin, ^{avec un} compensateur ^{de Babinet et}

un nicol analyseur.

Quand ^le liquide ^{est en} repos, la frange ^{est à z~5~} de la verticale.

Par suite de la rotation, ^{elle cesse d’être} rectiligne, ^{tourne sa}

concavité dans le sens du mouvement et éprouve ^un déplacement

d’ensemble dans le même sens. Le st~~j2e de la double réfraction dépencl ^{donc du sens dit} n2ozcvenze~t du liquide. ^{On observe}

une région, toujours ^{la même, de la} frange, ^et l’on calcule le 1

correspondant, par la formule de Jamin ( ).

Une première ^série d’expériences ^sur l’huile de ricin et l’huile d’olive vieille a pour ^{but de} déterminer l’influence de la tempé-

rature, lorsque la vitesse de rotation reste constante. Elle montre

que S ^décroît j~cc~Ldej~er2t quand ^la telnpératllre ^{S’élèvc :}

Pour Pour

Les variations de ~ pouvant dépendre des variations clu coef-

ficient ~1j ^de frottement intérieur da liquide, ^Fauteur mesure -fi de

~° ^en 5~ entre 15° et 4o, par la méthode de Poiseuille. Par

exemples, ^à 2~°, ^en unité (~.G.S.

Pour l’huile de ricin ( ~ ) ...

Pour l’huile d’olive vieille.

De la comparaison ^des coarbes 1 ce f°( i) ^{et -t,} = c~ ( t ), il ^ressort

(1 ) Ama. ^{de Chim. et cle} Phys., ^3e série, ^t. XXIX, p. z73 ; ^1850.

1’) o, 005230, o,ooo~oo5 ^sont les nombres donnés par Fauteur ^en prenant ^les mêmes unités _que Poiseuille.

J’ai laissé en évidence les coefficients de transformation, afin de permettre ^une comparaison ^{facile avec les nombres} donnés dans la PhJ’sique ^{de 1B1.B1. Jamin}

et Bouty. On voit ainsi que -n pour l’huile de ri,cin ^est un peu supérieure ^{au coefli-}

cient de frottement par la glycérine.

242

nettement que ô _{et r,} varient dans le rnême _sens) et derneurent,

dczns les linlites considérées) sensiblement pj°o~ot°tiojzneZs.

Dans la seconde série d’expériences, ^on maintient la tempé-

rature constante et l’on fait varier la vitesse de rotation. Les observations ne peuvent ^être précises que pour des vi tesses com-

prises ^{entre 1 o et 60 tours} par seconde. Ici ^encore la difléieiice

de n2ccoclze est proportionnelle ^à la vitesse de rotatio11 dit li-

quide, ^{et le} coefficient ^{ri. de} proportionnalité ^{varie avec la na-}

ture du liquide. ^{Si Ù est é~~alué en} longueurs ^{d’onde et la vitesse v}

en nombre de tours par seconde, ^{on trouve} pour l’huile de ricin à 25°, ^{en se servant} des observations relatives à ~=~20 et v-55,55,

que ^{ri. ==} o,oo3966. ^L’auteur indique aussi les valeurs approchées

de oc pour les liquides suivants : huile d’olive fraîche et vieille,

huile d’amandes douces, huile de foie de _moruie, et huile d’olive

avec 5,5 pour ^ioo de paraf’fine.

Les résultats qui précèdent permettent ^{de se rendre} compte ^de la forme de la frange. A première ^vue, il semblerait résulter que la vitesse de ro tati on du liquide ^{est aussi} grande près ^du cylindre

fixe que du cylindre ^{mobile et moindre vers} le milieu. Cela tient à ce que, par suite des frottements, ^la température ^du liquide ^va

en croissant du cylindre ^{fixe au} cylindre mobile, ^{et ces échauf-}

fements diminuent de plus ^en plus ^{la valeur vraie de 6.}

La forme de la frange ^{est bien} représentée par l’équation

établie théoriquement par M. Kundt, ^{en harmonie avec les résul-}

tats précédents, ^{et dans} laquelle ^{cr et b sont} les rayons des deux

cylindres, ^~~ le rayon ^{de la} particule liquide considérée, ^{et A un}

coefficient constant.

L’huile de ricin a présenté ^un phénomène particulier : ^il paraît

se produire ^une rotation du plan ^de polarisation qui ^{croît avec la}

vitesse et avec la température.

Il ^a été observé ^un fait en contradiction avec les lois énoncées

plus haut. L’addition d’un liquide qui ^ne présente pas ^{la double} réfraction à ^un autre qui ^la présente ^affaiblit beaucoup ^{la valeur}

de ~, quoique ^la variation résultante du coefficient de frottement

soit très faible. E. HAUDIÉ.