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Texte intégral

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Vol. 3 • hiver – printemps 2008

Cartographie

a) En considérant la sphère de rayon 1 centrée en (0, 0, 0), le pôle nord est en (0, 0, 1) et le plan tangent au pôle sud est z = –1. S N P ’ x ’ y ’ Y z X P L’équation paramétrique de la droite joignant le pôle nord N au point P = (x, y, z) est : (x(t), y(t), z(t)) = (0, 0, 1) + t(x, y, z – 1). Le point de cette droite sur le plan z = –1 est : (x(t), y(t), –1) = (0, 0, 1) + t(x, y, z – 1), la troisième composante donne : –1 = 1 + t(z – 1), d’où l’on tire t z = − 2 1 . En substituant dans l’équation paramétrique, on obtient : x t y t z t z x y z ( ), ( ), ( ) ( , , ) , ,

(

)

= + −

(

− 0 0 1 2 1 1

))

= − − −    2  1 2 1 1 x z y z , , . Dans le système x ’y ’, les coordonnées du

point sont donc : x y x z y z ', ' , .

(

)

= − −    2  1 2 1

b) Si la longitude du point P est q et sa

latitude f, les coordonnées de P sont : (x, y, z) = (cos q cos f, sin q cos f, sin f). r N P ’ x ’ y ’ y z x P θ θ φ θ S

Solutions

hiver-printemps

2008

Par conséquent, r x y z x y = + = − + = − + ( ') ( ') sin cos cos

2 2 2 2 2 2 2 1 2 1 f q f ssin cos sin cos (cos sin

2 2 2 2 2 2 1 2 1 q f f f q q ) = − + = −−sin cos = − cos sin . f f f f 2 2 1 De plus, le méridien de longitude q fait un angle q avec le demi-axe positif, la coor-donnée angulaire est donc q. c) On veut montrer que : ln r ln tan 2 1 2 2    =  +                f π . Il suffit de montrer que : r r 2 1 2 2 2 1 2 2 =  +          =  +   tan f π ou tan f π         .

Pour alléger l’écriture, posons ψ f= +π 2 et utilisons les identités

sin cos cos cos sin f f π ψ f f π =−  +    =− =  + 2 2 et    =sin .ψ On a alors r= − = + 2 1 2 1 cos sin sin cos f f ψ ψ. On utilise les identités trigonométriques : cos tan tan sin ψ ψ ψ ψ = −     +     1 2 1 2 2 2 et ==     +     2 2 1 2 2 tan tan ψ ψ . En posant t=tanψ 2, elles deviennent : cosψ t sin t ψ t t = − + = + 1 1 2 1 2 2 et 2.

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On peut alors écrire r en termes de t et on obtient : r= × + + − + = + + + − + = 2 2 1 1 1 1 4 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 t t t t t t t t t t . Puisque t=tanψ 2, on a donc : r= =     =  +          2 2 2 2 1 2 2 t tan ψ tan f π . Ce qui est le résultat cherché.

Empilements

a) La maille fondamentale est un carré dont le côté est a = 2r. a

L’aire de ce carré est A = a2 = 4r2. Le

carré contient l’équivalent d’un cercle qui occupe une surface de πr2. Le rapport des aires est alors : b) La maille fondamentale est un parallélo-gramme dont la base est a = 2r . a h La hauteur du parallélogramme est : h r=2 60 2°= ×r 3=r 2 3 sin . L’aire du parallélogramme est A=2r2 3.

Le carré contient l’équivalent d’un cercle qui occupe une surface de πr2. Le rapport

des aires est alors :

c) En appliquant le théorème de Pythagore

deux fois, la diagonale de la maille cubique centrée est égale à a 3 et on a 4r a= 3. Cela donne r=a 3 4 . a a a Le volume d’une sphère est donc : Vs=4 × a = a 3 3 3 64 3 16 3 3 π π . Le cube contient une sphère complète en son centre et 1/8 de sphère en chacun des huit sommets, soit l’équivalent de deux sphères. Puisque le volume du cube est a3, la densité est : d) En appliquant le théorème de Pythagore, la diagonale de la face d’une maille cubique centrée est égale à a 2 et on a 4r a= 2. Cela donne r=a 2 4 . a a a Le volume d’une sphère est donc : Vs=4 × a = a 3 2 2 64 2 24 3 3 π π .

Le cube contient une demi-sphère sur chacune de ses six faces et 1/8 de sphère en chacun des huit sommets, soit l’équivalent de quatre sphères. Puisque le volume du cube est a3, la densité est :

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Récurrence

Les nombres sont représentés par des points disposés en triangle. En doublant le nombre de points, on obtient une disposition rectan- gulaire dont le nombre de points est le produit du nombre de lignes par le nombre de colonnes. La moitié de ce produit donne le nombre de points du triangle correspondant. 1 = 1 1 + 4 = 5 1 + 4 + 7 = 12 1×2 2 2×5 2 = 1 = 5 2 4 4 + 1 = 5 7 3 3×82 = 12 7 + 1 = 8

Dans ces illustrations, la vérification de la propriété est faite pour n = 1, 2, 3.

Supposons que la propriété est vraie pour

un k quelconque et montrons que cette

hypothèse entraîne que la propriété est vraie pour k + 1. L’hypothèse d’induction signifie que : 1 4 7 3 2 3 1 2 + + + +

...

( k− =) k k( − ). Or, on peut disposer les termes du membre de gauche de cette égalité de la façon suivante : k 3k – 2 En reproduisant cette configuration avec une rotation de 180°, on obtient : k 3k – 2 3k – 1

Le nombre de points du rectangle est alors

k(3k –1). Le triangle comporte la moitié de

ces points ce qui donne le membre de droite de l’égalité : 1 4 7 3 2 3 1 2 + + + +

...

( k− =) k k( − ). Pour démontrer que la proposition est vraie pour n = k + 1, il faut additionner le terme correspondant à la partie gauche de l’égalité. Ce terme est obtenu en posant n = k + 1 dans la partie gauche de l’expression de la conjec-ture. Cela donne : 1 + 4 + 7 + 10 + ... + (3k – 2) + (3k + 1) L’addition de ce terme équivaut à ajouter une ligne dans la disposition triangulaire des nombres, soit :

k + 1 k

3k – 2

3k + 1

On a maintenant k + 1 lignes et sur la

dernière, il y a 3k + 1 points. En reproduisant la configuration avec une rotation de 180°, on obtient : k + 1 k 3k – 2 3k + 1 3k + 2

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Le nombre de points du rectangle est le produit

(k + 1)(3k + 2). Le triangle représentant la

somme : 1 + 4 + 7 + 10 + ... + (3k – 2) + (3k + 1) comporte donc (k+1 3)( k+2) 2 points. Par conséquent, la somme des k + 1 premiers termes est : 1 4 7 3 2 3 1 1 3 2 2 + + + +

...

( k− +) ( k+ = +) (k )( k+ ). Puisque c’est l’expression que l’on obtient en posant n = k + 1 dans l’énoncé, on peut conclure que la proposition est vraie pour n = k + 1. Les deux conditions étant satisfaites, on peut conclure que : 1 4 7 10 3 2 3 1 2 + + + + +

...

( n− =) n n( −) est vraie pour tout nombre naturel n.

Preuves sans mot

a) En faisant la somme des parties colorées en jaune, on obtient : 1 2 1 4 1 8 + + + 161 + ... = 1

b) À chaque étape, la partie colorée en

orange est le quart du carré dans lequel elle s’inscrit. À la fin du processus, on aura colorié le tiers du carré initial. 1 4 1 16 1 32 + + + 641 + ... = 13 c) = = 1 = 12 1 + 2 + 3 + 2 + 1 = 32 1 + 2 + 3 + 4 + 3 + 2 + 1 = 42 1 + 2 + ... + (n–1) + n + (n–1) +... + 2 + 1 = n2 1 + 2 + 1= 22 + + + + + + + + + + + + = =

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d) 1 + 3 + 1= 12 + 22 1 + 3 + 5 + 3 + 1 = 22 + 32 1 + 3 + 5 + 7 + 5 + 3 + 1 = 32 + 42 1 + 3 + ... + (2n–1) + (2n+1) + (2n–1) +... + 3 + 1 = n2 + (n+1) 2 = + = + = + = = =

e) On remarque qu’en a et b, les preuves sans

mot font une utilisation intuitive de la limite, ce qui est toujours risqué.

Dans les parties

c et d, on obtient une pro-priété pour tout n. On devrait considérer

ces illustrations comme le fondement d’une généralisation par induction. Cette généralisation donne une conjecture qui devrait être démontrée par récurrence.

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