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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2006 : 91ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 91 ans de déni : ça suffit ! ---

VEILLE MEDIA

Jeudi 12 avril 2007 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org

Cérémonies de commémoration du 92ème anniversaire du génocide arménien de 1915

- Paris -

21 & 22 avril 2007

12 h 00 à 19 h 00 : D'un génocide à l'autre : 1915 mains pour le Darfour.

Sur le Parvis de Notre-Dame de Paris, les stèles de la vigilance arménienne contre le négationnisme et la stèle en hommage à Hrant Dink feront face à une immense toile dressée pour témoigner votre solidarité aux Darfouris en y apposant l'empreinte de vos mains.

22 avril 2007

15 h 00 : Messe de Requiem en la Cathédrale Notre Dame de Paris, sous la présidence de son Eminence le Cardinal Jean-Marie Lustiger, Archevêque émérite de Paris.

23 avril 2007

17 h 00 à 23 h 00 : Veillée organisée par les organisations de jeunesse arménienne sur le Parvis de Notre Dame de Paris. Quatre stands (culture, génocide, négationnisme, stand participatif) et animation artistique ; prises de paroles.

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18 h 00 : Ravivage de la Flamme au Soldat Inconnu Arc de Triomphe, Place Charles de Gaulle Etoile - 75008 Paris.

24 avril 2007

11 h 30 : Cérémonie à l'Hôtel de Ville : Monsieur Bertrand Delanoë, Maire de Paris, rendra hommage aux victimes du génocide arménien de 1915, dans les salons de l'Hôtel de Ville (sur invitation uniquement).

15 h 00 : Messe de Requiem en la Cathédrale Apostolique Arménienne, 15 rue Jean Goujon - 75008 Paris.

17 h 00 : Rassemblement devant la Statue de Komitas, Place du Canada - Cours Albert 1er - 75008 Paris.

A l'occasion de ce rassemblement dédié au million et demi de victimes du génocide arménien de 1915, le CCAF rendra hommage à Hrant Dink, journaliste arménien de citoyenneté turque, assassiné par les ultranationalistes à Istanbul le 19 janvier 2007. Seront également dénoncés le racisme dont fait preuve l'Etat turc à l'égard de sa minorité arménienne sur son propre sol, et le négationnisme qui en est le corollaire, qu'il tente de développer sur le sol français et européen. Le CCAF rappellera, en outre, que toute candidature à l'Union européenne doit être examinée à la lumière des valeurs européennes fondamentales et dans la reconnaissance et le respect que les nations se doivent entre elles.

Prises de paroles. Manifestation en direction de l'Ambassade de Turquie, Avenue des Champs Elysées. -75008 Paris.

GENOCIDE ARMENIEN

Quand la vigilance paie : le New York Times corrige le mot ‘Massacre’ par le mot ‘Génocide’

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la traduction de l'éditorial de Harut Sassounian paru en anglais dans The California Courier.

De Harut Sassounian

Publié par The California Courier

Le New York Times a fait paraître un article écrit par Sebnem Arsu d’Istanbul et Brian Knowlton de Washington, le 30 mars, avec le titre suivant :

“Le vote prévu à la Chambre sur le massacre arménien met les Turcs en colère.”

Cependant, dans l’article, le terme génocide était correctement utilisé à la

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place du mot massacre en référence aux tueries de masse planifiées des Arméniens en 1915. La référence au génocide arménien en tant que massacre dans le titre, était une violation manifeste de la ligne éditoriale du journal sur ce sujet. Plusieurs personnes ont immédiatement envoyé des lettres au New York Times pour se plaindre de cet écart de politique.

L’homme d’affaires Dan Magarian, de Cincinnati dans l’Ohio, a adressé plusieurs courriers à la Direction du NY Times le 30 mars, demandant "une correction totale et nette." L’avocat Steven Sarfatti de Washington DC, a également écrit au NYT, faisant état du fait que le mot "massacre" était

"tristement inexact en tant que fait historique démontré…

Votre équipe et vos rédacteurs ont déçu les lecteurs. Une correction rapide serait appropriée." Janice Kamenir-Reznik, la Présidente du Jewish World Watch, a envoyé une lettre le 1er avril au NYT, reprochant au journal d’avoir choisi "d’user d’équivoques sur le fait que le peuple Arménien avait été la cible et la victime d’un génocide…

Tomber dans le piège aussi habilement poser par les Turcs, soit de dénommer le génocide comme un massacre, est amoral et c’est un bas encouragement aux Turcs. Il est temps que la Turquie avoue son passé, tout comme l’Allemagne a avoué le sien.

Et, bien évidemment, le New York Times ne devrait pas tomber de nouveau dans ce piège." Doris V. Cross, au nom de Media Watch Armenia, a envoyé une longue lettre au NYT le 3 avril, remettant en question non seulement le titre, mais également le contenu de l’article qui consacre

"une longueur excessive" à l’opposition des Départements d’État et de la Défense américains, ainsi que celle du gouvernement turc, à la résolution proposée par le Congrès sur le génocide arménien.

Kathy Rose, une assistante du bureau des Affaires étrangères du New York Times, a envoyé la réponse suivante à Dan Magarian, le 30 mars: "Nous ne pensons pas que le récit viole notre politique. Il qualifie clairement les tueries de génocide, et le langage a été vérifié très soigneusement avant publication.

L’utilisation du mot massacre dans le titre ne contredit aucunement notre politique, pas plus qu’il ne suggère que les tueries ne constituaient pas un génocide. Nous comprenons votre inquiétude, mais dans ce cas précis, nous ne voyons aucune contradiction avec la politique du Times à ce sujet." Magarian a répondu à Kathy Rose en lui disant : "Votre revue éditoriale aurait dû être un peu plus attentive au terme utilisé dans le titre.

De fait, les nombreux négationnistes du génocide arménien préfèrent utiliser des termes tels que massacre ou tuerie en masse." Magarian a ensuite envoyé une troisième lettre à Mme Rose contestant l’utilisation par le journal du terme "massacre" dans le titre, tout en maintenant que ceci était une violation de la politique éditoriale du New York Times.

De nouveau, il a demandé que le NYT "s’excuse officiellement et correctement pour cette erreur grossière, et fasse paraître une

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rectification appropriée." Après quelques jours de silence, le NYT a publié la correction suivante dans son édition du 5 avril 2007 : "Un titre de vendredi [30 mars] sur le vote prévu au Congrès sur les vastes tueries des Arméniens perpétrées par le gouvernement Ottoman turc au début du 20e siècle a incorrectement décrit les tueries dans lesquelles 1.5 million d’Arméniens ont trouvé la mort.

C’était un génocide, pas un 'massacre.'" Cette évolution fut la bienvenue, bien qu’inattendue puisque Mme Rose, à peine une semaine auparavant avait insisté sur le fait que l’utilisation du terme de massacre au lieu de celui de génocide, dans le titre de l’article su 30 mars du NYT, ne violait pas la politique du journal.

Cherchant une explication à ce retournement de situation, l’auteur a contacté les éditeurs du NYT. Voici la réponse de Craig R. Whitney, l’un des éditeurs du NYT : "Cher M. Sassounian : je suis en mesure de vous expliquer ce qu’il s’est passé. Kathy Rose est venue me voir, et m’a expliqué comment elle avait répondu aux plaintes reçues en référence au mot ‘Massacre’ dans le titre, et m’a demandé conseil.

J’étais essentiellement contre son avis et elle a accepté ceci avec grâce. Si le titre avait été ‘Massacres’, cela aurait pu concorder avec son explication disant que l’article rendait clair que l’on parlait du génocide arménien sous l’Empire ottoman, mais j’ai senti que le mot ‘Massacre’ entachait les faits et que nous devrions nous mettre en quatre pour corriger cette apparente présentation erroné des faits. Nous nous sommes précipités pour corriger."

Dans un email suivant, l’auteur a fait remarqué à M. Whitney que l’utilisation du mot "massacres" eut été tout aussi fausse que celle de

"massacre". Mr. Whitney a répondu en disant qu’il était d’accord, "le titre aurait dû contenir le mot ‘génocide.’" C’est une conclusion satisfaisante à une malheureuse erreur du NYT.

Nous devrions exprimer combien nous sommes sensibles à l’égard de tous ceux qui ont pris l’initiative de ne pas lâcher ce sujet, jusqu’à ce que la correction soit publiée et que tout fut rentré dans l’ordre. Les éditeurs du NYT devraient également être remerciés pour avoir aimablement reconnu leur erreur. Espérons que cela ne se reproduira plus, mais les lecteurs devraient rester vigilants.

©Traduction C. Gardon pour le Collectif VAN 2007 - www.collectifvan.org

Génocide arménien : l'Appel des 53 Prix Nobel

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Voici la traduction en français du texte original de l'Appel des 53 Prix Nobel. Rappelons que cette initiative est lancée par David Phillips, universitaire américain, animateur du fameux CRAT (Commission de Réconciliation Arméno-Turque) qui, téléguidée par Ankara, a sévi de 2001 à 2004.... Le génocide arménien de 1915 n'est pas un différend arméno-turc comme tendrait à le faire croire cet appel

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qui met sur un même pied d'égalité la Turquie, héritière de son passé génocidaire envers l'une des populations de l'Empire ottoman, et la nouvelle République arménienne, fondée 76 ans après ce génocide. C'est un crime qui concerne les valeurs universelles, tout comme sa reconnaissance et ses réparations légitimes. La réconciliation concerne la Turquie qui doit effectivement se réconcilier avec son passé. Et c'est le travail de ses intellectuels de l'amener à faire son devoir de mémoire.

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Sous embargo jusqu’au 9 avril 2007 5 avril 2007

_______________________________

__________________________________

THE ELIE WIESEL FOUNDATION F O R HUMANITY

555 MADISON AVENUE 20TH FLOOR NEW YORK, NY 10022 TEL 212.490.7788 FAX 212.490.6006

April 9, 2007

Des lauréats du prix Nobel appellent à la tolérance, aux contacts et à la coopération entre Turcs et Arméniens.

Chers Amis,

Nous, lauréats du prix Nobel soussignés, adressons cet appel directement aux peuples de la Turquie et de l’Arménie. Conscients du sacrifice de Hrant Dink, le rédacteur en chef d’origine arménienne de Agos, en Turquie, assassiné le 19 janvier 2007, et dont la mort a été pleurée à la fois par des Turcs et des Arméniens, nous croyons que le meilleur moyen de rendre hommage à M. Dink est de servir l’oeuvre de sa vie en préservant la liberté d’expression et en favorisant la réconciliation entre Turcs et Arméniens.

A cet effet, Arméniens et Turcs devraient encourager leurs gouvernements à

- Ouvrir la frontière turco-arménienne. Une frontière ouverte améliorerait grandement la situation économique des deux communautés de part et d’autre de la frontière et rendrait possible des relations entre personnes, essentielles à une compréhension mutuelle. Des traités entre les deux pays reconnaissent les frontières existantes et prévoient que les

déplacements et le commerce s’effectuent sans entraves.

- Faire naître la confiance grâce à la coopération de la société civile. Des Turcs et des Arméniens travaillent depuis 2001 à des projets concrets qui promettent de contribuer à aborder les problèmes communs de manière créative et constructive. Les gouvernements devraient apporter leur soutien à de tels efforts, par exemple en finançant des relations académiques entre des universités turques et arméniennes, ainsi que des programmes d’échanges pour étudiants.

- Améliorer les contacts officiels. Les initiatives de la société civile devraient être encouragées par des décisions des gouvernements en vue

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d’accélérer les contacts bilatéraux, de concevoir de nouveaux cadres de consultations, et de consolider les relations grâce à des accords supplémentaires et des relations diplomatiques complètes.

- Autoriser les libertés fondamentales. La Turquie devrait mettre fin aux discriminations contre les minorités ethniques et religieuses et abolir l’article 301 de son Code pénal, qui fait du dénigrement de l’identité turque un délit. L’Arménie devrait renoncer à l’autoritarisme, permettre la tenue d’élections libres et justes, et respecter les droits humains.

- Il existe un écart énorme entre les perceptions des Turcs et des Arméniens concernant le génocide arménien. Pour traiter ce problème, nous renvoyons au texte de 2003 “Legal Analysis on the Applicability of the United Nations Convention on the Prevention and Punishment of the Crime of Genocide to Events which Occurred During the Early Twentieth Century,” (Analyse juridique de l’applicabilité de la Convention des Nations Unies pour la prévention et la répression du crime de génocide à des événements qui se sont produits au début du XXe siècle) lequel a corroboré les conclusions de l'Association Internationale des spécialistes des génocides.

Il concluait que « au moins certains des criminels [ottomans] savaient que les conséquences de leurs actes seraient la destruction, en totalité ou en partie, des Arméniens d’Anatolie orientale en tant que tels, ou ont agi à dessein dans ce but, et par conséquent, que l’intention génocidaire requise existait bien. Ces événements peuvent donc être considérés comme incluant tous les éléments du crime de génocide tel que défini dans la Convention. » Il concluait également que « La Convention sur les génocides ne contient aucune provision obligeant à son application rétroactive. »

Cette analyse offre une voie vers le progrès, qui aborde les préoccupations essentielles aussi bien des Arméniens que des Turcs. Naturellement, arriver à un accord sera douloureux et difficile. Les progrès ne viendront pas immédiatement. Plutôt que s’en remettre aux gouvernements, les peuples concernés et les leaders de la société civile doivent participer à des activités qui promeuvent la compréhension et la réconciliation, tout en pressant leurs gouvernements de définir un cap menant à un avenir plus radieux.

© Traduction Collectif VAN (2007) Cordialement,

Peter Agre

Prix Nobel de chimie (2003) Sidney Altman

Prix Nobel de chimie (1989) Philip W. Anderson

Prix Nobel de physique (1977) Kenneth J. Arrow

Nobel Prize, Economics (1972) Richard Axel

(7)

Prix Nobel de médecine (2004) Baruj Benacerraf

Prix Nobel de médecine (1980) Gunter Blobel

Prix Nobel de médecine (1999) Georges Charpak

Prix Nobel de physique (1992) Steven Chu

Prix Nobel de physique (1997) J.M. Coetzee

Prix Nobel de littérature (2003) Claude Cohen-Tannoudji

Prix Nobel de physique (1997) Mairead Corrigan Maguire Prix Nobel de la paix (1976) Robert F. Curl Jr.

Prix Nobel de chimie (1996) Paul J. Crutzen

Prix Nobel de chimie (1995) Frederik W. de Klerk

Prix Nobel de la paix (1993) Johann Deisenhofer

Prix Nobel de chimie (1998) John B. Fenn

Prix Nobel de chimie (2002) Val Fitch

Prix Nobel de physique (1980) Jerome I. Friedman

Prix Nobel de physique (1990) Donald A. Glaser

Prix Nobel de physique (1960) Sheldon Glashow

Prix Nobel de physique (1979) Roy J. Glauber

Prix Nobel de physique (2005) Clive W.J. Granger

Prix Nobel d’économie (2003) Paul Greengard

Prix Nobel de médecine (2000) David J. Gross

Prix Nobel de physique (2004) Roger Guillemin

Prix Nobel de médecine (1977) Dudley R. Herschbach

Prix Nobel de chimie (1986) Avram Hershko

Prix Nobel de chimie (2004) Roald Hoffman

Prix Nobel de chimie (1981) Daniel Kahneman

Prix Nobel d’économie (2002) Eric R. Kandel

Prix Nobel de médecine (2000)

(8)

Aaron Klug

Prix Nobel de chimie (1982) Edwin G. Krebs

Prix Nobel de médecine (1992) Sir Harold W. Kroto

Prix Nobel de chimie (1996) Finn E. Kydland

Prix Nobel d’économie (2004) Leon M. Lederman

Prix Nobel de physique (1988) Anthony J. Leggett

Prix Nobel de physique (2003) Rudolph A. Marcus

Prix Nobel de chimie (1992) Daniel L. McFadden

Prix Nobel d’économie (2000) Craig C. Mello

Prix Nobel de médecine (2006) Robert C. Merton

Prix Nobel d’économie (1997) Marshall W. Nirenberg

Prix Nobel de médecine (1968) Sir Paul Nurse

Prix Nobel de médecine (2001) Douglas D. Osheroff

Prix Nobel de physique (1996) Martin L. Perl

Prix Nobel de physique (1995) John C. Polanyi

Prix Nobel de chimie (1986) Stanley Prusiner

Prix Nobel de médecine (1997) José Ramos-Horta

Prix Nobel de la paix (1996) Richard J. Roberts

Prix Nobel de médecine (1993) Wole Soyinka

Prix Nobel de littérature (1986) Elie Wiesel

Prix Nobel de la paix (1986) Betty Williams

Prix Nobel de la paix (1976) Kurt Wüthrich

Prix Nobel de chimie (2002)

TURQUIE

Turquie : Les blessures de Hrant saignent encore

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction de cet article paru en turc sur Koxuz. Trois heures après l'assassinat de Hrant Dink en Turquie, Ayse Günaysu,

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intellectuelle et véritable démocrate turque, Membre de l'Association de Défense des Droits de l'Homme de Turquie

(branche d'Istanbul), Membre de la Commission contre le Racisme et les Discriminations de Turquie, avait écrit un article très fort au sujet du meurtre du journaliste arménien. Il était d'abord paru le 20 janvier dans le quotidien Ulkede Ozgur Gundem. Nous vous l'avions proposé en anglais et il nous a semblé opportun de vous l'offrir aussi en français : à quelques jours des commémorations du 92ème anniversaire du génocide arménien

(http://www.collectifvan.org/article.php?id=9195) et en ces temps d'intense lobbying turc contre les reconnaissances du génocide arménien, ce cri reste toujours douloureusement d'actualité.

Longue vie aux courageux - et courageuses - démocrates de Turquie qui osent défier les tabous et chercher la vérité au-delà des leurres qu'on leur agite sous le nez.

Ayse Gunaysu

Tous ceux qui disent qu’il s’agit d’une attaque contre la Turquie, tous ceux qui parlent de mauvais tours joués à la Turquie, tous ceux qui parlent du timing de ce crime au moment précis où des parlements étrangers se déterminent sur le « prétendu » génocide, essayant par là de dissimuler le fait que Hrant Dink était poursuivi pour avoir dit le mot de « génocide » et que pour cette raison il recevait des menaces, et tous ceux qui protègent le véritable assassin, autrement

dit ceux qui permettent à l’esprit des criminels, des lyncheurs et des fanatiques d’Union et Progrès de perdurer, tous ceux-là ont une part de responsabilité.

Le ministre de la Justice Hikmet Sami Turk, qui avait hurlé depuis les tribunes du Congrès que les organisateurs d’une conférence sur les Arméniens poignardaient le peuple turc dans le dos, le Président Ahmet Necdet Sezer, qui a opposé son veto à la proposition de loi sur les

fondations des minorités

sous prétexte qu’elle renforcerait lesdites minorités, les procureurs qui, fermant les yeux sur des centaines de cas de torture, de condamnations sans jugement, de coupables inconnus mis en garde à vue et disparus, ont pourtant examiné et jugé les prétendues « preuves de culpabilité » sans qu’il y ait les plus élémentaires notions de justice universelle, le journal Hurriyet qui, au moment où Hrant Dink avait déclaré qu’il irait chercher justice auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme, a mis en Une le président des fondations grecques déclarant que lui, il n’irait pas devant la Cour européenne des Droits de l’homme parce qu’il avait confiance en la justice turque, et qui l’a qualifié de vrai citoyen, de sorte que tout

individu allant demander justice auprès des Cours européennes des Droits de l’homme devenait une cible étiquetée « soi-disant/pseudo » citoyen, et, avant même que le sang de Hrant ne sèche, les chaînes de télévision turques qui se sont, des heures durant, livrées à une litanie de

provocations en faisant le lien entre l’assassinat et la proposition de loi à venir au Congrès américain, tous ont participé à ce meurtre, ils ont tous une responsabilité.

Tous ceux qui affirment que ceci est une attaque contre la Turquie

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mentent. Parce que cette attaque a été rendue possible par la Turquie elle- même, c’est donc la Turquie qui est responsable. Elle a été rendue

possible par le gouvernement qui a appliqué l’article 301, en tant que mesure de protection contre le dénigrement de la seule l’identité turque, et non de toutes les identités, fournissant par là une base légale aux agressions. Et elle a été rendue possible par l’ensemble de la population de la Turquie, qui n'a pas rejeté cet article.

Tous ceux, des autorités aux leaders d’opinion, qui au lieu d’éprouver de la honte face à l’assassinat de Hrant Dink, au lieu de dire « nous sommes tous coupables », s’inquiètent de la dignité de la Turquie, tous mentent, ils essaient de masquer leur culpabilité. Que tous les menteurs la ferment.

Et vous aussi, les journalistes démocrates comme Altan Oymen, fermez-la s’il vous plaît ! Si vous ne refusez pas de répondre à des questions qui établissent un lien entre l’assassinat de Hrant et la proposition de reconnaissance du génocide par le Congrès américain, si cela ne vous pose pas de problème d’y répondre, si vous ne refusez pas de manquer de respect à la douleur du peuple arménien en établissant de tels liens, si vous ne refusez pas de soutenir ainsi ceux qui

essaient de leurrer le peuple avec des théories de complot fomenté par des influences étrangères et visant le peuple turc, à seule fin d’exonérer nos propres assassins, bouclez-la, bouclez-la tous !

QUE TOUS LES MENTEURS LA BOUCLENT ! LES BLESSURES DE HRANT SAIGNENT ENCORE

© Traduction Collectif VAN (2007)

Ayse Gunalsu : "Hrant a été assassiné. Que tous les menteurs se taisent"

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=7143<BR>

http://www.koxuz.biz/index.php?

option=com_content&task=view&id=1374&Itemid=244

Pénalisation du négationnisme en Europe : Ankara s’affole

jeudi 12 avril 2007, Stéphane/armenews

« C’est un très mauvais projet qui exclut une convention de l’ONU et

rejette la liberté d’expression et les études universitaires » a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement turc Cemil Çiçek après une réunion du Cabinet gouvernemental.

Le projet de la présidence allemande de l’Union Européenne qui prévoit de pénaliser la négation des génocides et crimes contre l’humanité d’une sentence de trois ans de prison est inscrit à l’ordre du jour Conseil "Justice et affaires intérieures" des 18 et 19 avril.

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Cemil Çiçek a déclaré aux journalistes que le ministre turc des Affaires Etrangères Abdullah Gül avait transmis « les soucis turcs face au projet en Allemagne pendant une visite la semaine dernière » ajoutant que le

Premier ministre Recep Tayyip Erdogan reposerait la question lorsqu’il aurait des discussions avec des officiels allemands pendant une visite projetée le prochain week-end à Hanovre.

Après la déclaration de Cemil Çiçek, Klemens Semtner, conseiller politique à l’Ambassade d’allemagne à Ankara,a déclaré à la presse "dans le

contexte de la liberté de parole, nous parlons de déclarations qui incitent à la haine et à la violence et je crois qu’aucun pays ne considérerait ces déclarations dans la structure d’une liberté d’expression ». « Le projet du texte ne couvre pas les déclarations gouvernementales et la recherche scientifique » a-t-il ajouté se référant aus propos de Cemil Çiçek.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=31163

L'armée souhaite un prochain président attaché à la laïcité

ANKARA - Le chef d'état-major turc, le général Yasar Büyükanit, a souhaité jeudi que le prochain président de la République, qui doit être élu en mai par le Parlement, soit loyal aux valeurs Républicaines, dont la laïcité, "dans la pratique et non pas seulement en paroles".

"Notre sensibilité aux valeurs fondamentales qui forment notre Etat est connu (...) Nous souhaitons que la personne qui sera le prochain président et qui sera également le commandant en chef de l'armée, soit attaché dans la pratique et non pas seulement en paroles à cet ensemble de valeurs", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.

M. Büyükanit a refusé de répondre à la question de savoir s'il désignait ainsi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, un ancien islamiste qui re- nie son passé, qui part favori dans la course présidentielle.

"Je ne veut pas parler d'une personne ou d'une autre", a précisé le général qui a toutefois insisté que le chef de l'Etat se devait notamment d'être un garant des principes laïques instaurés par le père fondateur de la Turquie, Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938) mais qui ont été plusieurs fois

désavoués dans le passé par M. Erdogan.

M. Erdogan, qui a fait ses classes politiques au sein de la mouvance is- lamiste mais se définit aujourd'hui comme un "démocrate conservateur", a indiqué qu'il ne ferait connaître sa décision sur son éventuelle candidature à la présidence qu'après le 16 avril, date du début des dépôts de candida- tures.

L'hypothèse de sa candidature a cependant déjà causé une levée de bouclier de la part des milieux défendant la laïcité, qui le soupçonnent de

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vouloir islamiser le pays en catimini, ce qui lui serait, selon eux, plus facile s'il devenait président.

Sa femme, à l'instar des épouses de la majorité des cadres de son parti, porte le foulard, qui est interdit dans la fonction publique et les universités et que l'establishment pro-laïque, dont l'armée, considère comme signe de soutien à l'islam politique.

L'armée, qui se considère la garante des principes laïques, a mené trois coups d'Etat depuis 1960 et a "débarqué en douceur" en 1997 le gou- vernement du pionnier de l'islamisme en Turquie, Necmettin Erbakan.

Le président, qui a des fonctions honorifiques, est élu pour un mandat unique de sept ans par les 550 membres du Parlement, où le parti de la Justice et du Développement (AKP, issue de la mouvance islamiste) de M.

Erdogan détient près des deux tiers des sièges.

Des associations pro-laïcité ont appelé à une manifestation de masse samedi à Ankara contre le projet supposé de M. Erdogan de succéder au président Ahmet Necdet Sezer, un défenseur acharné du régime laïque qui s'est souvent opposé au gouvernement en bloquant des lois et des nomi- nations qu'il jugeait d'inspiration islamiste.

Interrogé sur cette manifestation critiquée par des dirigeants gouverne- mentaux, le chef de l'armée a estimé "incompréhensible" le fait de crain- dre un rassemblement où les gens useraient de leur droit démocratique, en l'occurence celui de manifester.

(©AFP / 12 avril 2007 15h55)

http://www.romandie.com/infos/news/070412135555.vym97506.asp

La Turquie condamnée par la Cour européenne des droits de l'Homme

12 avril 2007 - 14:54

La Turquie a été condamnée à Strasbourg par la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) dans deux affaires concernant 13 détenus vic- times de sévices à Izmir et dans le Kurdistan. Les plaignants recevront un total de 111'000 euros pour tort moral.

Douze détenus de la prison Buca, à Izmir, s'étaient plaints d'avoir été frap- pés à coups de matraque et de planches de bois par des administrateurs du centre pénitentiaire, des gardiens et des gendarmes, parce qu'ils refu- saient de se laisser fouiller, en juillet 1995. D'après le gouvernement turc, ils se seraient blessés en tombant dans l'escalier.

Les juges européens, ne trouvant pas cette explication plausible, en ont conclu que les prisonniers avaient été "bel et bien frappés et blessés". Ils ont aussi relevé que l'enquête avait été entâchée de "graves lacunes",

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avec notamment la disparition d'un dossier et le refus du procureur de poursuivre les gendarmes.

Dans l'autre affaire, des gendarmes avaient battu, privé d'eau, de nourrit- ure et privé de toilettes un habitant de Sirnak (sud-est) soupçonné d'être sympathisant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). L'homme avait été maintenu au secret pendant trois jours avant d'être placé officielle- ment en garde à vue.

La Cour européenne a jugé que cet homme avait été victime d'une série de six violations de la Convention européenne des droits de l'Homme, no- tamment l'interdiction des traitements inhumains et les droits à un recours effectif et à un procès équitable et lui a alloué 15'000 euros pour dom- mage moral.

© ats. - Tous droits réservés.

http://www.edicom.ch/fr/news/international/5_3632241.html

La police turque arrête une Kurde soupçonnée de vouloir poser une bombe

Le jeudi 12 avril 2007 Agence France-Presse Istanbul

La police turque a annoncé jeudi l'arrestation à Istanbul d'une militante séparatiste kurde soupçonnée de vouloir commettre un attentat à la bombe contre des policiers et la saisie de 5,3 kilos d'explosif.

La suspecte, âgée de 28 ans, a été interpellée dimanche soir sur la place de Taksim, un important point de passage à l'entrée du quartier de

divertissements de Beyoglu, sur la rive européenne d'Istanbul, a indiqué la police dans un communiqué cité par l'agence de presse Anatolie.

Les agents ont découvert l'explosif, de type plastic, dans son sac à dos et l'ont fait exploser sous le contrôle d'artificiers.

La femme, soupçonnée d'appartenance au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), prévoyait de commettre un attentat contre la police, a ajouté le document.

Trois autres personnes soupçonnées d'avoir fourni une assistance à la jeune femme ont été placées en garde-à-vue.

La police a précisé que l'explosif provenait du nord de l'Irak où le PKK dispose de plusieurs camps.

Le PKK, considéré comme une organisation terroriste par la Turquie, les

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États-Unis et l'Union européenne, a annoncé un cessez-le-feu unilatéral le 1er octobre dernier, mais les autorités turques l'ont rejeté.

Plus de 37 000 personnes ont trouvé la mort depuis que le PKK a entamé sa rébellion armée en 1984 contre les forces d'Ankara.

http://www.cyberpresse.ca/article/20070412/CPMONDE/704120954/1014/C PMONDE

GENOCIDE RWANDAIS

L'ONU cède au négationnisme de la Turquie

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN publie le Communiqué de Presse de la FEDERATION EURO-ARMENIENNE pour la Justice et Démocratie. Une protestation contre la décision d’annuler une exposition faisant mention du génocide arménien, a été transmise à M. Kiyotaka Akasaka, Sous-secrétaire général de l’ONU par la FEAJD. Cette exposition, qui devait avoir lieu dans les bâtiments de l'ONU à New York à l’occasion du 13ème

anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda, a choqué les diplomates turcs...

Un haut responsable de l’ONU cède au négationnisme de la Turquie

FEDERATION EURO-ARMENIENNE pour la Justice et Démocratie COMMUNIQUE DE PRESSE pour diffusion immédiate

11 avril 2006

-- La Fédération Euro-Arménienne a appelé l’ONU à revenir sur sa décision d’annuler une exposition sur le génocide des Tutsi. --

Dans un courrier adressé à M. Kiyotaka Akasaka, Sous-secrétaire général de l’ONU, la Fédération Euro-Arménienne a protesté contre la décision de ce dernier d’annuler une exposition qui devait avoir lieu dans les

bâtiments de l’organisation internationale à New York à l’occasion du 13ème anniversaire du génocide des Tutsi au Rwanda.

L’exposition de l’ONG Aegis Trust devait être inaugurée ce lundi 9 avril en présence de M. Ban Ki-Moon, le Secrétaire Général de l’organisation

mondiale. Afin d’illustrer le génocide des Tutsi, l’exposition rappelait la continuité historique des processus génocidaires. A cet effet, un des panneaux présentés indiquait que « après la Première Guerre Mondiale, pendant laquelle un million d'Arméniens ont été tués en Turquie, l'avocat polonais Raphaël Lemkin a exhorté la Société des Nations à reconnaître les crimes barbares comme des crimes internationaux ».

Or, soumis aux pressions de la Turquie en raison de cette mention au

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génocide des Arméniens, M. Akasaka a pris l’initiative inacceptable de reporter sine die, c’est-à-dire en pratique d’annuler, l’exposition en question.

« Votre décision telle que rapportée par la presse constitue une grave régression mettant en question la crédibilité de votre institution » a écrit Hilda Tchoboian , la présidente de la Fédération Euro-Arménienne. « Il serait immoral et politiquement dangereux qu’une exposition précisément destinée à prévenir les génocides et à dénoncer les idéologies de haine qui y conduisent permette, sous votre égide, le triomphe d’un

négationnisme que l’ONU prétend combattre. » a continué la présidente de la Fédération.

Par le passé, L’ONU avait su résister au négationnisme d’Etat de la Turquie : En dépit de dix ans de menaces et de manœuvres de toutes sortes de la part du gouvernement turc, le rapport du Britannique Benjamin Whitaker qui mentionnait le génocide des Arméniens parmi les génocides passés a été adopté en août 1985 par une sous-commission de l’organisation internationale.

« Nous demandons solennellement à M. Akasaka de reconsidérer sa décision et de permettre cette exposition – sans censure ni altération – conformément aux principes sur lesquels l’ONU entend fonder son action » a conclu Hilda Tchoboian.

ONU : génocides arménien et tutsi, même combat

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cette traduction d'un article paru en anglais dans New-York Times du 10 avril 2007. La Turquie, grande donneuse de leçons

concernant la liberté d'expression, vient de montrer une fois de plus son vrai visage : une exposition sur le génocide tutsi au Rwanda, qui devait se tenir dans le cadre des Nations-Unies à New-York, a été ajournée, la mission turque et l'ambassadeur de Turquie ayant exprimé leur "malaise devant le fait que le texte faisait référence à la question arménienne et dressait des

parallèles avec le génocide au Rwanda". On ne peut que saluer le courage des Nations-Unies qui ont dit "que la phrase devrait être éliminée ou l'exposition serait annulée". Le Darfour peut

attendre : avec cette diplomatie au rabais, la vie des hommes ne vaudra jamais plus chère que la RealPolitik.

Des objections conduisent les Nations Unies à ajourner une exposition sur les génocides

New-York Times 10 Avril 2007

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Par Warren Hoge

Nations Unies, 9 avril – Les Nations Unies ont demonté une exposition sur le génocide rwandais et repoussé son inauguration par le Secrétaire

général Ban Ki-Moon programmée pour lundi, après que la mission turque a émis des objections face aux reférences au génocide arménien en

Turquie au cours de la première guerre mondiale.

Les panneaux de graphiques, photos et textes avaient été installés jeudi dans le hall des visiteurs par le groupe Aegis Trust basé en Angleterre.

L'association fait campagne pour la prévention des génocides et dirige un centre à Kigali, la capitale rwandaise, en souvenir des 500 000 victimes des massacres qui s'y sont produits il y a 13 ans.

Plusieurs heures après le montage de l'exposition, pourtant, un diplomate turc a repéré des mots offensants dans une section intitulée « Qu'est-ce qu'un génocide? » et a émis des objections.

Le passage disait que « à la suite de la première guerre mondiale, pendant laquelle un million d'Arméniens ont été massacrés en Turquie », Raphaël Lemkin, un juriste polonais à qui on attribue l'invention du terme génocide,

« a poussé la Société des Nations à reconnaître les crimes de barbaries comme crimes internationaux ».

James Smith, le directeur exécutif de Aegis, a dit que les Nations-Unies lui ont dit jeudi que la phrase devrait être éliminée ou l'exposition serait annulée.

Armen Martyrosyan, l'ambassadeur arménien, a dit qu'il avait cherché Kiyotaka Akasaka, le sous-secrétaire général des Nations Unies pour

l'information publique, et pensait qu'il était parvenu à un accord consistant à laisser l'exposition continuer en omettant les mots « en Turquie ».

Mais M. Akasaka a dit « Ce n'était qu'une suggestion et j'ai seulement accepté de la prendre en compte dans la recherche de la formulation définitive ».

Baki Ikin, l'ambassadeur de Turquie a dit « Nous avons seulement exprimé notre malaise devant le fait que le texte faisait référence à la question arménienne et dressait des parallèles avec le génocide au Rwanda ».

Il y a eu pendant plusieurs années des tueries répandues d'Arméniens par les Turcs Ottomans, qui ont commencé en 1915, et dans lesquelles environ 1,5 millions sont morts, mais la Turquie a toujours énergiquement nié les accusations de génocide.

M. Smith a dit qu'il était « très déçu parce que cela était censé parler des leçons tirées du Rwanda et signaler que ce qui se passait au Darfour était le coût de l'inaction ».

© Traduction Collectif VAN (2007)

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Photo : Baki Ikin, Ambassadeur de Turquie aux USA

http://www.nytimes.com/2007/04/10/world/10nations.html?

_r=2&oref=slogin&oref=slogin

Négationnistes de tous les pays...

ONU . Ankara fait reculer les Nations unies sur le génocide rwandais.

En ce début d’avril était annoncée une exposition des Nations unies con- sacrée au treizième anniversaire du génocide rwandais. L’inauguration, prévue pour lundi en présence du secrétaire général Ban Ki-moon, n’a pu avoir lieu. Le blocage provient des autorités turques, furieuses d’une phrase inscrite dans le texte de présentation et relative à la genèse du terme « génocide », la voici : « Après la Première Guerre mondiale, pen- dant laquelle un million d’Arméniens ont été tués en Turquie, l’avocat polonais Raphael Lemkin a exhorté la Société des nations à reconnaître les crimes barbares comme des crimes internationaux. »

Aegis, groupe co-organisateur de l’exposition, tente laborieusement de calmer le jeu en assurant que les diplomates arméniens seraient d’accord pour que soient retirés les mots « en Turquie ». Il ajoutait toutefois que si son organisation l’acceptait, il comprenait que « cela ne soit pas accept- able par les Nations unies ». Cela n’a pas suffi à Ankara, qui persiste à ex- iger le retrait de toute mention à ce crime précis contre l’humanité. À noter que l’exposition fait également référence au génocide des juifs par les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. Que se passera-t-il si

d’autres négationnistes, à la Faurisson et consorts, prennent le relais ? L’ONU avait beaucoup à se faire pardonner pour sa passivité lors des mas- sacres d’avril-juillet 1994 (un million de martyrs dans la population tutsi et parmi les démocrates hutu). Ce genre de magouille sordide n’y contribue pas.

Jean Chatain

http://www.humanite.presse.fr/journal/2007-04-11/2007-04-11-849347

Les Nations Unies contraint à démonter une exposition consacrée au génocide Rwanda

Mise en ligne le 12-4-2007 11:30

L'ONU présente ses excuses à l'ambassadeur du Rwanda pour le report d'une exposition marquant l'anniversaire du génocide de 1994, suite aux objections de la Turquie sur une référence aux massacres d'Arméniens durant la Première guerre mondiale.

L'exposition, qui devait être inaugurée lundi à New York par le secrétaire

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général Ban Ki-moon, doit marquer le 13e anniversaire du génocide rwandais, au cours duquel les extrémistes hutus ont massacré quelque 800.000 personnes, principalement des Tutsis.

La controverse à l'origine du démontage et du report de l'exposition est née des critiques émises par un diplomate turc qui a vu d'un mauvais œil une référence, sur un panneau, au meurtre de plusieurs centaines de milliers d'Arméniens en Turquie lors du premier conflit mondial, a expliqué un porte-parole de l'ONU.

La référence figurait accompagnée d'une citation de Raphael Lemkin, inventeur du mot "génocide" en 1943. Cet avocat juif d'origine polonaise avait montré un intérêt particulier au "génocide" arménien et fait pression auprès de la Société des Nations pour interdire ce qu'il qualifiait de

"barbarie" et de "vandalisme".

L'exposition est organisée en partie par l'Aegis Trust, organisation non gouvernementale basée au Royaume-Uni qui lutte pour la prévention des génocides dans le monde.

http://www.rtl.be/Site/Index.aspx?PageID=209&ArticleID=72111

L`ONU reporte son exposition sur le génocide rwandais

New York, 12/04 - L`Organisation des Nations unies (ONU) a reporté une exposition sur le génocide rwandais après que des diplomates turcs s`op- posent aux références au génocide arménien en Turquie durant la Pre- mière guerre mondiale.

L`exposition devait initialement être inaugurée par le Secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, lundi au siège de l`organisation à New York.

Cependant, un porte-parole de l`ONU, Farhan Haq a déclaré à la presse mardi que l`exposition était reportée parce que le processus normal n`avait pas été respecté.

"L`exposition a été reportée jusqu`à ce que le processus de révision nor- mal soit achevé. Normalement, les Nations unies doivent passer en revue les expositions afin de prendre en compte toutes les positions, comme cela se fait pour toute exposition", a souligné M. Haq.

Interrogé pour savoir si une querelle à propos des Arméniens en Turquie était à l`origine de ce report, il a déclaré que "ce n`était pas le seul prob- lème".

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=523793

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DARFOUR

La tragédie du Darfour, d'un clic

Alexandre Sirois La Presse

Vous estimez que lire sur la crise au Darfour ne suffit plus? Vous aimeriez constater de visu la tragédie en cours? C'est dorénavant chose possible à partir de votre ordinateur.

Le Musée de l'Holocauste de Washington et l'entreprise Google ont décidé de donner une meilleure idée de la situation catastrophique, sur le terrain, dans cette région du Soudan.

Pour y parvenir, ils viennent de lancer une initiative unique en son genre à l'aide du logiciel de cartographie Google Earth et de ses impressionnantes photos satellites.

« Nous cherchions un moyen de rapprocher les gens de cette tragédie pour qu'ils puissent mieux comprendre », a expliqué à La Presse John Heffernan, directeur de l'initiative de prévention des génocides au Musée de l'Holocauste de la capitale américaine.

« Nous pensons que cet outil vous montre ce à quoi ressemble le génocide au Darfour », a-t-il affirmé.

Dès qu'ils jettent un coup d'oeil sur l'Afrique, les quelque 200 millions d'utilisateurs de Google Earth voient que des flammes recouvrent maintenant une partie du continent.

En se rapprochant, ils constatent qu'il s'agit du Darfour, où au moins 200 000 personnes ont été tuées au cours des quatre dernières années.

Sur Google Earth, chacun des icônes en forme de flammes représente un village détruit ou ravagé. On a aussi identifié les camps de réfugiés qui se multiplient dans la région.

La résolution n'est pas toujours excellente, mais les images satellites permettent de voir des camps ou d'imaginer qu'à certains endroits dévastés habitaient jadis des communautés.

« Du ciel, vous avez une idée de l'envergure de ce qui se passe. De la taille de la région et du fait que ces villages ont été détruits de façon systématique », a souligné M. Heffernan.

À partir de la carte du Darfour, on peut aussi accéder à une centaine de photos, des enregistrements vidéo et divers autres témoignages, répartis géographiquement.

Parmi les documents les plus troublants, on retrouve des photos d'enfants victimes de ce que plusieurs qualifient de génocide. Notamment celle

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d'une petite fille d'un an, atteinte par une balle qui a traversé ses poumons lors d'une attaque contre son village.

La carte fourmille de renseignements pertinents et inquiétants. On y apprend notamment que certains camps de réfugiés se vident de leurs travailleurs humanitaires en raison de la violence et des viols. Celui de Gereida, le plus important de la région, compte par exemple 137 000 réfugiés mais seulement 10 travailleurs.

« Pour que l'enjeu du Darfour fasse son entrée dans les maisons des gens du monde entier, c'est une méthode fantastique », a estimé Ben Fine, directeur exécutif de STAND Canada, la plus importante organisation au pays dans ce dossier.

M. Fine, étudiant à l'Université de Toronto, affirme que STAND Canada se servira abondamment de cet outil. « C'est une façon interactive

d'apprendre aux gens ce qui se passe au Darfour », a-t-il souligné.

Tant M. Fine que M. Heffernan pensent que les utilisateurs de Google Earth, une fois sensibilisés, auront le goût de s'impliquer pour faire cesser les violences au Darfour.

« Et c'est ce qui est le plus important, a affirmé M. Fine. L'étape suivante, c'est de faire pression sur nos gouvernements pour qu'ils agissent. »

http://www.cyberpresse.ca/article/20070412/CPMONDE/704120644/5278/C PMONDE

http://earth.google.fr

Un envoyé spécial chinois qualifie la situation au Darfour de " fondamentalement stable"

BEIJING, 12 avril (XINHUA) -- La situation dans la région du Darfour au Soudan est "fondamentalement stable", a affirmé mercredi un envoyé spé- cial chinois qui vient de rentrer d'une tournée au Soudan.

Il a exhorté la communauté internationale à prendre connaissance sur place de la situation au Darfour.

Le ministre assistant des Affaires étrangères Zhai Jun est revenu à Beijing mardi après une visite de quatre jours au Soudan, au cours de laquelle il a rencontré le président soudanais Omar el- Béchir et d'autres officiels, visité la région du Darfour et trois camps de réfugiés, et a discuté avec des réfugiés, des officiels locaux et des représentants de divers milieux.

"Au regard de ce que j'ai vu, mon impression générale était que la situa- tion dans cette région était fondamentalement stable", a indiqué Zhai lors d'une conférence de presse tenue mercredi.

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Zhai a ajouté que les gouvernements locaux fonctionnaient bien, que les conditions des camps de réfugiés étaient en ordre, que les installations sanitaires étaient bonnes et que les organisations d'aides internationales jouaient un rôle efficace.

Les problèmes majeurs à présent étaient le grand nombre de réfugiés et les conflits armés sporadiques, a dit Zhai.

En réponse aux remarques comme quoi la situation au Darfour se détério- rait, Zhai a souligné que la situation était en fait en train de s'améliorer, et il a appelé à faire des enquêtes sur la situation du Darfour sur place.

"Afin de savoir si la situation est en train de s'améliorer ou de se détéri- orer, je suis allé au Darfour, et vous pouvez tous aussi vous y rendre et constater", a dit Zhai.

La partie soudanaise lui a dit que le Soudan était d'accord sur le principe de la proposition en trois phases émise par l'ancien chef des Nations unies Kofi Annan de déployer des forces de maintien de la paix au Darfour, mais qu'il avait encore des réserves sur des détails du plan de Kofi Annan, selon Zhai.

Le Soudan espère que le commandant des forces de maintien de la paix de l'Union africaine et des Nations unies sera un Africain, et que l'ampleur des forces mixtes sera décidée par ce commandant selon la situation actuelle, a poursuivi Zhai.

La partie soudanaise a appelé la communauté internationale à prendre en considération les justes préoccupations du Soudan et de mener le dialogue et des consultations avec le Soudan sur un pied d'égalité pour résoudre le problème du Darfour, a fait noter Zhai.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2007-04/12/content_414116.htm

FRANCE

Inauguration de la place Chavarch Missakian dans le 9ème arrondissement de Paris

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Visionnez dans notre rubrique Photothèque les photos de l'inauguration de la place Chavarch Missakian dans le 9ème arrondissement de Paris.

Inauguration de la place Chavarch Missakian dans le 9ème arrondissement de Paris http://collectifvan.org/article_photo.php?r=6&id=142

Un Prix Nobel à Paris

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CLÉMENCE BOULOUQUE.

Publié le 12 avril 2007

Actualisé le 12 avril 2007 : 12h31

L'écrivain turc Orhan Pamuk est en séjour en France. Invité par la Sor- bonne, il présentera son récit autobiographique, Istanbul, qui paraît en mai.

ISTANBUL-Paris. Dans la géographie d'Orhan Pamuk, les villes ne sont pas si éloignées. Ce printemps, le lauréat du prix Nobel de littérature est invité par la Sorbonne et reste quelques semaines à Paris pour la publication de son récit autobiographique, Istanbul, prévu en librairie début mai. Et ce sont des temps intimes, antérieurs à toute distinction et à toute reconnais- sance, que font surgir ces deux villes.

Sans doute était-il temps de découvrir ce visage-là d'Orhan Pamuk, sa sen- sibilité parfois éclipsée par des romans plongeant dans les entrailles de la Turquie, de ses hier et de ses aujourd'hui, ou par ses combats et sa stature d'homme engagé, dénonçant les dérives islamistes et nationalistes de son pays, où parler du génocide arménien est devenu une insulte à l'identité turque.

Or, précisément, en un nouveau regrettable chapitre, c'est au moment où le Stambouliote retourne ainsi sur ses terres d'enfance et d'inspiration, proclame ses filiations, auxquelles il avait rendu hommage lors des céré- monies du prix Nobel, qu'il a dû quitter Istanbul. Durant sa semaine de décembre à Stockholm, détendu et rayonnant, il avait laissé poindre son bonheur d'enfant, tout en prévenant : « Le prix Nobel ne me protégera de rien. » Parce que le romancier ne le souhaite pas, il ne sera pas fait ici commentaire de sa tournée en Allemagne annulée pour raison de sécurité, des menaces qui l'ont conduit à quitter sa ville, ni de sa décision de gag- ner les États-Unis pour travailler, sereinement, à son nouveau roman.

C'est pourtant d'un amour véritable pour ses terre que le romancier ne cesse de parler - une de ces affections qui, même meurtries, demeurent intactes. Dès son enfance, la cité s'est inscrite en lui, et en noir et blanc : dans Istanbul, la langue d'Orhan Pamuk a, pour grammaire, la mélancolie, ou plutôt cet intraduisible hüzün, « ce sentiment de perte et de souffrance

», terme présent dans le Coran, aux accents parfois mystiques, et dont Orhan Pamuk déchiffre en lui et en la culture stambouliote les échos, au fil de pages pensives où il dialogue avec d'autres mélancoliques de la littéra- ture mondiale.

Dans la valise, des cahiers

Dans son livre en écheveau où se mêlent ses souvenirs et l'histoire de la ville, les rues, les quartiers du Bosphore respirent ce « sentiment (...) dont Istanbul avait hérité » à la chute de l'Empire ottoman. Dans son texte, il in- sère des réflexions sur les toiles représentant l'Istanbul du passé, notam- ment celles de Melling, comme Yourcenar le faisait avec la Rome de Pi- ranèse. Il ajoute des photographies de la ville et des clichés des siens, en noir et blanc, qui battent dans le coeur de son texte. Istanbul, miroir du monde et de soi. Où point la mémoire du premier amour d'Orhan pour -

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cette jeune femme aux cheveux châtains et au nom signifiant « rose noir » en persan. Où l'on entend « les pianos muets » de la maison Pamuk, ces cinq étages dominant le Bosphore, occupés par ses oncles, tantes et

grands-parents, par sa famille élargie et nantie et où résonnaient aussi les rancoeurs tues et les disputes de ses parents qui n'allaient pas tarder à di- vorcer.

Adolescent, le romancier voulait être peintre - ce qu'il n'a pas été, mais ne cesse d'être : il invente des pigments invisibles pour des teintes d'émotion et de pensées stambouliotes qui saisissent les fantômes du passé et les âmes en errance. Istanbul est dédié à l'une d'entre elle : son père qui, soudain, disparaissait et partait à Paris.

Décédé en décembre 2004, cet homme qui aimait trop la vie pour en sac- rifier les attraits à l'âpreté et la solitude d'une vie d'écrivain avait, un temps, rêvé d'un destin de poète, qui aurait commencé dans la capitale.

Au cours de ses fugues françaises, Gündüz Pamuk avait noirci quelques carnets donnés à son fils dans une valise qu'Orhan, longtemps, a hésité à ouvrir, et dont il a fait le sujet et la métaphore de son discours du Nobel à Stockholm, sur les filiations difficiles et indépassables.

Là où le père n'a pas réussi à faire advenir son destin d'écrivain, le fils est aujourd'hui célébré. « Paris, où il avait, comme beaucoup d'autres, rempli des cahiers dans des chambres d'hôtel. Je savais que dans la valise se trouvait une partie de ces cahiers. Il racontait comment il voyait Sartre sur les trottoirs de Paris, il parlait des livres qu'il avait lus et des films qu'il avait vus avec un enthousiasme naïf, comme quelqu'un qui apporte des nouvelles importantes. »

La blessure de l'un est le legs de l'autre - une de ces blessures par laque- lle, proclame Orhan Pamuk, un écrivain peut bâtir son monde et s'adresser à tous. « Toute littérature véritable repose sur une confiance - d'un opti- misme enfantin - selon laquelle les hommes se ressemblent », disait-il à Stockholm. Dans Istanbul, dans ses pages et sa vie, Orhan Pamuk invite à avoir confiance en la mélancolie.

Istanbul d'Orhan Pamuk traduit du turc par Savas Demirel, Valérie Gay-Ak- soy et Jean-François Pérouse Gallimard, 448 p., 22 eur. (À paraître le 10 mai).

http://www.lefigaro.fr/litteraire/20070412.FIG000000274_un_prix_nobel_a_

paris.html

Séjour d'Orhan Pamuk en France

PARIS, 12 avr 2007 (AFP) - 12/04/2007 11h32

Le romancier turc Orhan Pamuk, prix Nobel de littérature 2006, était at- tendu jeudi à Paris où il doit séjourner pendant quelques semaines à l'invi- tation de la Sorbonne, a-t-on appris auprès de son éditeur Gallimard.

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Ce séjour en résidence à l'université intervient peu avant la parution, le 10 mai, de la version française de son dernier livre, un récit autobiographique intitulé Istanbul, a-t-on précisé chez Gallimard.

Orhan Pamuk, 54 ans, qui est professeur à l'université de Columbia à New York, est l'auteur notamment de "Neige" (2002), "Mon nom est Rouge"

(1998), "Le livre noir" (1990) et "La maison du silence" (1983).

Pamuk avait annulé sans explication une visite en Allemagne prévue en février avant de la reprogrammer pour le mois de mai prochain.

La presse avait alors évoqué des questions de sécurité. Le romancier avait été menacé de mort par l'un des suspects dans le meurtre du journaliste turc d'origine arménienne Hrant Dink le 19 janvier. Les prises de position de l'écrivain sur le conflit kurde et la question arménienne lui valent dans son pays l'hostilité des milieux nationalistes.

© 2007 AFP

http://www.tv5.org/TV5Site/info/article- Sejour_d_Orhan_Pamuk_en_France.htm?

idrub=5&xml=070412113213.tlprv5jz.xml

BELGIQUE

Les Turcs rencontrent le bourgmestre suite aux incidents à Saint-Josse

Le bourgmestre de Saint-Josse, Jean Demannez, a rencontré jeudi à la maison communale une délégation turque dans le cadre des incidents qui ont éclaté le 1er avril dernier, suite à l'incendie volontaire d'un centre culturel kurde à Saint-Josse. Une délégation kurde avait été reçue par le bourgmestre jeudi dernier.

Le bourgmestre a indiqué ce jeudi, à l'issue de la réunion, que les membres de la communauté turque s'étaient montrés prudents mais volontaires. "Ils ont pris conscience de la nécessité de trouver un terrain d'entente avec les Kurdes. On ne peut pas vivre sur un terrain de guerre. Il y a des personnes de bonne volonté dans les deux communautés", a expliqué Jean Demannez.

"Il y a eu un premier dialogue constructif. Ce dialogue entre communautés est nécessaire surtout à Saint-Josse où 152 nationalités sont représentées.

Les communautés ont cette obligation de se comprendre en dialoguant", a réagi pour sa part Ugur Caliskan, secrétaire général de l'association Eyad- Maison de Turquie.

"Nous allons tenter de dégager des valeurs communes. Nous avons trouvé une base solide autour de la responsabilité citoyenne", a ajouté le

secrétaire général. Le bourgmestre de Saint-Josse préconise de susciter des projets de créations de communes. "Et pas des activités

interculturelles qui n'en sont pas en réalité. Nous devons éviter de

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simplement juxtaposer des créations multiculturelles", a-t-il précisé.

La commune est disposée à mettre occasionnellement à disposition des deux communautés un local culturel. Le bourgmestre a promis de jouer un rôle de médiateur le temps nécessaire sans être paternaliste. Ugur

Caliskan a rappelé, suite à la réunion, que les incidents du 1er avril avaient été provoqués par des mineurs âgés en moyenne entre 13 et 15 ans. Ces incidents n'étaient pas politiques selon lui.

Il a expliqué que les Kurdes et Turcs de Saint-Josse dialoguent déjà et partagent des lieux communs, comme des cafés. Pour le bourgmestre de Saint-Josse, les deux communautés ne sont pas des clans opposés mais certains membres se laissent influencer par des activistes politiques.

http://www.7sur7.be/hlns/cache/fr/det/art_432101.html?

wt.bron=homeArt19

PAYS-BAS

Irak/Gaz - Un homme d'affaires néerlandais accusé de génocide

AMSTERDAM (REUTERS) - Des procureurs néerlandais ont requis mercredi la condamnation pour génocide d'un homme d'affaires néerlandais qui a vendu à l'Irak des produits chimiques utilisés dans des attaques au gaz meurtrières.

Frans van Anraat a fait appel de sa condamnation en 2005 à 15 ans de prison pour complicité de crimes de guerre pour avoir fourni des sub- stances ayant servi à fabriquer du gaz toxique par l'Irak de Saddam Hus- sein pendant la guerre de 1980-88 contre l'Iran.

Ce gaz a également été utilisé contre les Kurdes irakiens, notamment dans l'attaque contre le village d'Halabja, en 1988, qui a fait environ 5.000 morts.

Van Anraat, qui a refusé d'être libéré en attendant le résultat de son re- cours, a été acquitté de génocide en première instance, la cour ayant es- timé qu'on ne pouvait prouver qu'il savait exactement comment les pro- duits qu'il a vendus seraient utilisés.

""Nous demandons à nouveau qu'il soit reconnu coupable de génocide et requérons 15 ans d'emprisonnement pour complicité de crimes de guerre et génocide"", a déclaré une porte-parole du parquet de La Haye.

La cour d'appel devrait se prononcer sur ce dossier dans la première quin- zaine de mai, a-t-elle précisé.

Publié le: 11/04/2007 à 20:15:13 GMT Source : Reuters

http://www.avmaroc.com/actualite/irak-gaz-homme-a77851.html

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TURQUIE - FRANCE

Ankara juge les candidats à l'aune de son entrée dans l'Europe

11/04/2007 17:08

Ségolène Royal semble avoir la préférence des observateurs turcs, tandis que Nicolas Sarkozy est jugé pragmatique et François Bayrou trop idéo- logue

Le vent a tourné. Jusqu’à présent, aucun des trois principaux candidats à la présidentielle française n’avait sa place dans le cœur des Turcs. Entre Nicolas Sarkozy et François Bayrou, ouvertement opposés à l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, et Ségolène Royal, déclarant à l’au- tomne dernier que sa « position serait celle du peuple français », Ankara se faisait peu d’illusions sur le soutien du futur président.

« Si j’avais la possibilité de voter, il est évident que je ne choisirais aucun de ces trois candidats », confiait début janvier à La Croix un diplomate turc.

Or, ceci était vrai jusqu’à ce que Ségolène Royal se dise «favorable sur le principe» à l’adhésion d’Ankara. «Je pense que ce serait une erreur de re- jeter la Turquie parce que c’est la Turquie, a-t-elle déclaré le 16 mars dernier, sur le plateau de France 2. Je pense (toutefois) que la Turquie ne remplit pas les conditions aujourd’hui et qu’il faut une pause (dans l’élar- gissement) pour que l’Europe, déjà, fonctionne bien.»

Erdal Safak, chroniqueur au quotidien Sabah, estime même que la candi- date socialiste pourrait assouplir sa position sur la nécessité pour la

Turquie de reconnaître le génocide arménien avant de devenir membre de l’Union.

Qui, des deux, pourrait porter le plus de tort à Ankara ?

Plus virulents, les commentaires concernant Nicolas Sarkozy et François Bayrou tournent autour d’une seule question : qui, des deux, pourrait porter le plus de tort à Ankara ? D’après Cengiz Aktar, fin connaisseur de la vie politique française, le candidat de l’UDF donnera certainement da- vantage de fil à retordre.

« François Bayrou est un pro-Européen convaincu mais il est tout aussi convaincu que la Turquie n’a pas sa place en Europe. Il s’oppose, par principe, à son adhésion. Il est le plus idéologue des candidats sur le sujet et, s’il est élu, il gérera personnellement le dossier, contrairement à Nico- las Sarkozy et Ségolène Royal. » Le candidat de l’UDF estime que la Turquie n’est « pas européenne » et que son adhésion entraînera « une dispersion de l’Europe ».

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Nicolas Sarkozy, quant à lui, fait l’objet de plus nombreuses spéculations.

Si le candidat de l’UMP répète à tout va son opposition à l’entrée de la Turquie dans l’UE – « La Turquie dans l’Europe, pour moi c’est non », a-t-il déclaré le 1er mars –, il reste perçu de l’autre côté du Bosphore comme le plus pragmatique.

Seul le départ de Jacques Chirac semble attrister les Turcs

« Une fois au pouvoir, il s’adaptera, juge Erdal Safak. Prenez le cas de la chancelière allemande Angela Merkel. Elle est personnellement opposée à l’adhésion de la Turquie mais s’est engagée à poursuivre la politique de ses prédécesseurs. » Cengiz Aktar souligne de son côté deux points chez Nicolas Sarkozy : son atlantisme, qui pourrait le pousser à suivre les con- seils des États-Unis, favorables à Ankara, et le fait qu’il ait été élevé par son grand-père, juif de Thessalonique, une ville qui faisait partie de l’Em- pire ottoman jusqu’en 1912. « Nicolas Sarkozy est de fait sensible à ces terres. »

Quelle que soit l’issue du scrutin, une amélioration rapide des relations en- tre la France et la Turquie paraît peu envisageable depuis la signature d’un accord de coopération avec Chypre et le vote en première lecture d’une proposition de loi pénalisant la négation du génocide arménien. Et si Nico- las Sarkozy ne soutient pas cette loi, Ségolène Royal a rappelé que son ministre des affaires étrangères, en cas de victoire, maintiendrait le cap sur le dossier.

« Peu importe ! tempête Cengiz Aktar. Le mal est fait de toute manière.

Les Turcs agissent comme si cette loi était déjà passée. » Seul le départ de Jacques Chirac, « ami sincère de la Turquie », d’après Erdal Safak, semble réellement attrister les Turcs. Bien que critiqué pour avoir appelé les Français à se prononcer sur le traité européen et plongé l’Union dans la crise, le président sortant reste perçu comme l’un des artisans de l’official- isation de la candidature turque.

Delphine NERBOLLIER, à Istamboul

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2300046&rubId=786

TURQUIE - INDE

L'Inde et la Turquie modèles de croissance soutenable, selon Natixis

Une étude économique de Natixis révèle que la Turquie et l'Inde sont les deux pays où le modèle de croissance soutenable est le mieux appliqué.

Un modèle qui devraient faire des deux pays des futurs champions économiques face aux leaders actuels, en perte de croissance dans l'avenir.

L'Inde et la Turquie seraient des modèles de croissance soutenable, selon une étude réalisée par la banque française Natixis. Alors que la croissance

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mondiale augmente continuellement ces dernières années, les experts es- timent que la consommation excessive des ressources en énergie et en matières premières, et l'augmentation de l'intensité capitalistique

freineront à terme les économies des pays. L'urgence est donc de

repenser les économies mondiales, en adoptant un modèle de croissance soutenable.

Trois critères pour cela: une consommation en matières premières réduite, un PIB reposant sur le progrès technique et non sur l'accumulation des fac- teurs de production, et une utilisation de l'épargne mondiale efficace, en réduisant la dette extérieure. Or, les différentes pays analysés - Etats-Unis, Brésil, Union européenne à quinze, pays d'Europe centrale et orientale (PECO), Russie, Turquie, Inde, Chine et autres pays émergents d'Asie - pêchent tous sur au moins un des points.

La Chine et les Etats-Unis sont ainsi les plus gros consommateurs de matières premières, suivis des pays émergents d'Asie et à un moindre de- gré des PECO, notamment à cause de leur rythme de croissance et du poids de l'industrie. L'Union européenne à quinze, le Brésil et les Peco souffrent pour leur part d'une insuffisance de progrès technique, avec une croissance reposant essentiellement sur une accumulation des facteurs de production. Enfin, le Brésil, le Chine, la Russie et les Etats-Unis détournent ou utilisent de façon inefficace l'épargne mondiale pour accumuler du cap- ital, creusant de fait leur déficit extérieur.

Reste l'Inde et la Turquie, qui correspondent le mieux aux critères établis par l'étude. Tandis que les pays ayant une croissance non soutenable de- vraient connaître une réduction de leur activité économique dans l'avenir, réduisant du même coup la croissance mondiale, les deux champions désignés de la croissance soutenable devraient à terme devenir des lead- ers économiques mondiaux.

Blandine Hénault

http://www.latribune.fr/info/L-Inde-et-la-Turquie-modeles-de-croissance- soutenable--selon-Natixis-~-ID0E1D720E61E7BF4AC12572BB00393B8E-

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TURQUIE - IRAK

Le chef d'état-major turc veut attaquer les rebelles kurdes en Irak

jeudi 12 avril 2007, 14h32

ANKARA (AP) - Le chef d'état-major de l'armée turque, le général Yasar Büyükanit, a demandé jeudi l'approbation du gouvernement pour lancer une incursion dans le nord de l'Irak afin d'y combattre les rebelles kurdes.

"Une opération en Irak est nécessaire", a-t-il affirmé. "Est-ce que ce serait utile? Oui. La volonté politique doit apparaître", a plaidé le général

Büyükanit.

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L'armée turque a déjà lancé plusieurs offensives "de grande envergure"

contre les séparatistes kurdes dans le sud-est de la Turquie, a-t-il précisé.

Ces opérations interviennent au moment de la fonte des neiges. Chaque année à cette époque, lorsque les cols montagneux deviennent plus faciles à franchir, les rebelles kurdes intensifient leurs attaques contre la Turquie. Certains agissent depuis des bases situées dans le nord de l'Irak.

AP cb/v429

http://fr.news.yahoo.com/12042007/5/le-chef-d-etat-major-turc-veut- attaquer-les-rebelles.html

La Turquie exige de l'Irak de contrer les séparatistes kurdes

18:35 | 12/ 04/ 2007

ANKARA, 12 avril - RIA Novosti. Ankara exige de Bagdad qu'il donne suite à la note que le gouvernement turc lui a envoyée pour réclamer l'adoption de mesures nécessaires afin de contrer les séparatistes kurdes retranchés dans le nord de l'Irak, a déclaré jeudi le premier ministre turc Tayyip Erdo- gan.

"Nous allons suivre de près la mise en application par l'Irak de notre note", a dit M. Erdogan, répondant aux questions des journalistes à Ankara.

On lit notamment dans cette note du gouvernement turc, approuvée cette semaine par le Conseil de sécurité nationale de la Turquie, qu'Ankara peut adopter lui-même des mesures qui s'imposent pour empêcher le passage de commandos séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) du nord de l'Irak sur le territoire turc.

"La patience de la Turquie éprouvée par un nombre sans cesse croissant d'attaques terroristes de la part des commandos du PKK, retranchés dans le Nord de l'Irak, est déjà à sa limite. Si les autorités irakiennes ferment les yeux sur les agissements de cette organisation terroriste et ne prennent pas de mesures énergiques pour contrer la terreur, la Turquie pourra elle- même user de ses droits qui lui sont attribués par le droit international en matière de lutte contre la terreur", indique la note du gouvernement turc.

Selon des sources militaires turques, quelque 3.500 commandos kurdes se sont retranchés dans le nord de l'Irak et passent périodiquement sur le ter- ritoire turc pour y perpétrer des actes de subversion et de terreur.

Le conflit opposant la Turquie au PKK qui mène depuis 1984 une lutte ar- mée pour la création dans le sud-est de la Turquie d'un soi-disant Kurdistan indépendant s'est d'ores et déjà soldé par la mort de plus de 37 000 per- sonnes. Les autorités turques refusent catégoriquement d'engager un dia-

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