Premières observations
surles capacités
de rhizogénèse adventive du chêne vert (Quercus ilex L.)
Michèle
L’HELGOUAL’CH,
H. ESPAGNAC MichèleL’HELGOUAL’CH,
des Sciences,
Laboratoire
de BioH. ESPAGNAC logie
végétale expérime
Faculté des Sciences, Laboratoire de
Biologie végétale expérimentale,
33, rue Louis-Pasteur, F 84000Avignon
Résumé
Les boutures de chêne vert sont de moins en moins
rhizogènes
au fur et à mesure duvieillissement de la
plante
surlaquelle
elles sontprélevées.
De 70 p. 100 chez lesjeunes sujets,
nous passons à 6 p. 100 d’enracinement lors du
bouturage
defragments pris
sur de vieuxindividus. Cette diminution se fait brutalement et
précocement puisque
pour des boutures prove- nant de chênes de 4 mois l’enracinement n’estplus
que de 30 p. 100 et celaquel
que soit le niveau deprélèvement.
Chez lesjeunes plantes
de 1 mois les bouturesapicales
sontplus rhizogènes
que les basales. Les rameaux axillaires, obtenusaprès décapitation
de latige principale
de chêne de 1 mois, bouturés en entier donnent de meilleurs résultats que la
tige principale.
Cettesupériorité
des axillaires se retrouve lors dubouturage
desrejets
de souche, où seuls les rameauxsecondaires sont
capables
deproduire quelques
racines.Mots clés :
Rhizogénèse
adventive,bouturage,
Quercus ilex L.Introduction
La
multiplication végétative
desligneux
arborescentspermet,
dans certains cas aumoins,
la conservation et lamultiplication
desgénotypes
intéressants(K ORMANICK
&B ROWN
, 1974).
La méthode laplus
usitée par les sélectionneurs consiste à provoquer par lebouturage
defragments
detige
la formation de racinesadventives ;
or dans de nombreux cas, lebouturage
des arbres devientplus
difficile à obtenir au fur et àmesure de leur vieillissement
(G ARDNER , 1929 ;
!1’HIMANN &D ELISLE , 1939 ; F RANCLET , 1969).
L’intérêt suscité ces dernières années par la revalorisation des forêts méditerra- néennes nous a conduit à tester dans ce domaine
quelques espèces
du genreQuercus.
La
présente
note rendcompte
despremiers
résultats que nous avons obtenus chez le chêne vert. Lebouturage
est effectué àpartir
defragments
detiges
feuilléesprovenant
d’unepart
dejeunes plants,
issus de semis effectués en serre, d’autrepart,
de poussesprélevées
sur des arbresayant
unevingtaine
d’années( 1 ),
enfin defragments
d’axes derejets
de souche.(1) L’âge des individus adultes utilisés dans nos expériences a été évalué par la technique des carottages.
1. Matériel
Nous considérerons successivement : le matériel
végétal,
les conditions du boutu- rage, les méthodes d’observation et de mesures.1.1. Le matériel
végétal
Des
glands
récoltés en octobre(1982, 1983, 1984)
sur des chênes truffiers sont conservés au froid.Chaque mois,
centglands décortiqués
sont mis à germer en serre dans unmélange
tourbe et terreau. Cettetechnique
nouspermet
au moment dubouturage (7
moisaprès
la date du 1&dquo;semis)
de travailler avec des individusd’âges
différents. Les
plantes
obtenues sont cultivées en serre à unetempérature qui
n’estjamais
inférieure à 10 °C et enjours longs
de 16 heures(lumière d’appoint).
Les individus
âgés
ont tousplus
de 2(1 ans etproviennent
d’unepopulation
localisée à
Venasque (Vaucluse).
Lesfragments
pourbouturage correspondent
à ladernière pousse réalisée par le rameau considéré. Quant aux
rejets
desouche,
ils sontissus de
recépages
effectués dans trois stations différentes : l’une dans le massif du Lubéron(coupe
réalisée enseptembre 1982),
une autre àVenasque (Vaucluse ;
coupeen mars
1983) ; enfin,
une dernière à Blauvac(V.aucluse ;
coupe en mars1984).
Nousdisposons
ainsi derejets d’âges
différents au moment desprélèvements qui
s’effectuentau même moment.
1.2. Les conditions de
bouturage
Les conditions de
bouturage
sont choisies en fonction des résultats de certains denos
prédécesseurs
pour d’autresespèces (CoRrruz, 1960 ; F RANCLET , 1976 ; K OHSTALL ,
1978)
et d’un certain nombre de nos observationspréliminaires (L’H ELGOUAL ’ CH , 1985).
Tous les
fragments,
avant d’être mis en culture, subissent unprétraitement
de leurbase dans du talc contenant un
produit
commercialrhizogène
dont la concentration enA.LB. est de
0,56
p. 100 et unfongicide (benomyl).
Ils sont ensuiteplacés
dans desbacs
emplis
de tourbe pure. Pour les boutures dejeunes chênes,
latempérature
dusubstrat est maintenue entre 25 et 35 °C à l’aide d’une résistance
électrique.
Tous lesbacs sont ensuite
placés
sous un tunnel à brouillard. L’humidification des boutures est assurée par une nébulisation intermittente se déroulant de 5 h à22 h,
à raison de 1 demi-heure par heure. Latempérature
varie en moyenne de 25 °C lejour
à 10 °C lanuit ; toutefois,
durant lespériodes
lesplus chaudes,
latempérature
en milieu dejournée peut
s’éleverjusqu’à
45&dquo;. Toutes les boutures sont maintenues enjour long
de16 heures.
1.3. Observations et mesures
Les observations sont effectuées
après
2 ou 3 mois de culture sous un tunnel à brouillard. Tous lesfragments
sont alorsprélevés
et ceuxpossédant
au moins uneracine sont
comptabilisés.
Les résultats sont évalués enpourcentage.
Ces derniers sont ensuitecomparés statistiquement (voir
test enannexe).
2. Résultats
Nous
envisagerons
essentiellement les résultats fournis par latige principale
et lesrameaux latéraux de
jeunes
individus issus de semis. Ceux obtenus àpartir
defragments
de poussesprélevés
sur arbresâgés
etrejets
de souches serontsimplement évoqués.
2.1. Le
bouturage
defragments pris
sur latige principale
dejeunes
individusOn sait que la
tige
dejeunes
individus issus de semis et cultivés en serre est leplus
souvent monocaule
jusqu’à l’âge
de 12mois ;
elle est constituée par des poussessuccessives,
résultats de la « croissance par vague ». Le nombre de ces pousses est d’autantplus important
en moyenne que laplante
estplus âgée (FÉ RAUD , 1985).
L’expérience
a consisté à bouturer latige principale
deplantes âgées
de1, 2, 3, 4, 7,
12 et 24 mois. Pourchaque catégorie d’âges,
unevingtaine
d’individus sontprélevés
et à
partir
dechaque tige,
sectionnéejuste
au-dessus descotylédons,
sont constitués 2 lots de boutures. Le lot 1comprend
lesparties
basales sectionnées au-dessus des 2 ou 3premiers
noeuds feuillés. Le lot 2 se compose desparties apicales
débarrassées dubourgeon
terminal etcomportant uniquement
les 3 ou 4 derniers noeuds feuillés. Sur chacune de ces boutures ne sont conservées que les deux dernières feuilles étalées.Cette
expérience
a été réalisée à troisreprises.
Lesprélèvements
etbouturages
ont étéeffectués au mois de mars des années
1982,
1983 et 1984.Dans un
premier temps,
les résultats obtenus pour lesparties
basales etapicales
sont
regroupés. Ceux-ci,
obtenuspendant
les troisannées, pouvant
être considérésaprès
vérification comme similaires(ex. : plantes
de 2 mois : 77 p.100,
61 p. 100, 52 p.100 ; plantes
de 3 mois : 74 p. 100, 81 p.100,
63 p.100 ; plantes
de 4 mois : 38 p.100, 32 p. 100, 22 p. 100 ;
plantes
de 7 mois : 15 p. 100, 18 p. 100, 20 p.100) permettent
d’établir un pourcentage moyen defragments
racinés pourchaque
classed’âges.
Ces différents pourcentages sontreprésentés
par legraphique
de lafigure
1.Immédiatement,
on observe que lesfragments prélevés
sur desplantes
de 1, 2 et 3mois s’enracinent dans de bonnes
proportions, puisqu’on
obtient environ 70 p. l00 de réussite. Unecomparaison
des valeursrespectives (67,
62, 72 p.100)
montrequ’elles
nesont pas
significativement
différentes. Par contre,parmi
les boutures deplantes
de 4 mois, 33 p. 100 seulement se sont enracinées. Ce résultattémoigne
d’une chuteconsidérable du
pouvoir rhizogène,
leplus
étonnant dans cette baisse étant la brutalitéavec
laquelle
lephénomène
seproduit.
Par lasuite,
la diminution sepoursuit
pour atteindre 18 p. 100 à 7 mois et enfin àpeine
6 p. 100 pour desfragments prélevés
surdes arbres
âgés
deplus
de 20 ans. Dans ce dernier cas, l’enracinement n’estpossible
que si
l’apex
desfragments
bouturés est en activité au moment duprélèvement.
Onretrouve donc chez le chêne vert une action stimulatrice de la
rhizogénèse
adventive enprovenance des
bourgeons
terminaux en activitécomparable
à celle observée chez les boutures devignes
par JuLUARD(1963)
et FAVRE & MÉDARD(1969).
Si maintenant sont
envisagés séparément
les résultats fournis par lesparties
basaleset
apicales
desjeunes plants
de 1 à 4 mois(fig. 2),
on constate despourcentages
voisins pour les 2 lots de boutures concernant lesplantes
de 2 à 4 mois. La chuteobservée à 4 mois s’effectue aussi bien pour les
parties
basales(31
p.100)
que pour lesparties apicales (38
p.100).
Par contre, pour les individusâgés
de 1mois,
lesfragments
basaux s’enracinent à 52 p. 100 et les
fragments
terminaux à 87 p. 100. Cette différencemontre de
façon significative
que lesparties
basales de latige principale
s’enracinent moins bien que lesparties
terminales. Cerésultat,
contraire à cequi
estclassiquement
admis
(M.K. C HAUDHRI , 1966 ;
NOZERAN etal., 1982),
avaitdéjà
été obtenu aulaboratoire lors du
bouturage
desparties
basses de latige
de trèsjeunes
Lauriers roses(B
ACHIR
, 1983) =
Tout se passe commesi,
chez lesespèces
enquestion,
émanait dusystème
racinaire une influence inhibitrice de larhizogénèse adventive, capable
depersister
mêmeaprès
sasuppression ;
cet effetnégatif
se ferait d’autantplus
ressentir que laplante
estplus jeune.
2.2.
Bouturage
des rameaux latéraux dejeunes
individusAprès
avoir testé lescapacités
d’enracinement adventif de latige principale
dejeunes
individus, il nous a semblé intéressant d’évaluer celles des rameaux latéraux, en fonction enparticulier
de leur niveau d’insertion. Dans cetteexpérience,
dejeunes
chênes verts de 1 mois sont
utilisés ;
à cetâge, l’appareil
aérien des individus estmonocaule, le
développement
de rameaux latéraux nécessite unedécapitation
de latige principale qui supprime
l’inhibition corrélative exercée par lebourgeon
terminal. Des ablationsplus
ou moinsimportantes
de l’axeprincipal
sont réalisées afin d’obtenir la croissance de rameaux latéraux insérés à des hauteurs diverses. Dans lepremier lot,
20plantes
subissent l’ablation dubourgeon
terminal(fig. 3a) provoquant
ainsi ledévelop-
pement de 1 à 2 rameaux axillairessubapicaux.
Le second lot est constitué par 20plantes décapitées
au-dessous des deux derniers noeuds feuillés(fig. 3b),
se sont alors leplus
souvent deux axes médiansqui
sedéveloppent.
Dans le troisième lotenfin,
20épicotyles
sont sectionnésjuste
au-dessus de l’insertion descotylédons (fig. 3c),
cequi
entraîne le
démarrage
desbourgeons
situés à leur aisselle. Les rameaux latéraux ainsiproduits
sontprélevés
dans leurintégralité
et bouturés 17jours après
l’arrêt de leurpremière
vague de croissance. Dans le même temps, unquatrième
lot est constituéd’axes
principaux
de 20plantes
de 1 moisn’ayant
subi aucunedécapitation (fig. 3d).
Les boutures des divers lots sont traitées comme
précédemment
etplacées
sous tunnelà brouillard. Les observations sont réalisées 30, 47 et 61
jours après bouturage.
Lesrésultats sont
consignés
dans le tableau 1.A la fin de
l’expérience,
c’est-à-dire 61jours après
lebouturage,
on constate que les rameauxlatéraux,
obtenusaprès suppression
de la dominanceapicale,
sontplus rhizogènes
que latige principale quel
que soit leur niveaud’insertion ;
même les axescotylédonaires (66
p.100)
sontsignificativement plus performants.
Il fautsignaler
iciqu’un
résultatcomparable
a été obtenu au niveau desrejets
de souches chezlesquels
seuls les rameaux latéraux se sont révélés
capables
deproduire
des racines adventives et encore seulement dans 8 p. 100 des cas(L’H ELGOUAL ’ CH , 1985).
Si l’on s’intéresse maitenant aux résultats obtenus 31jours après
le début del’expérience,
on observe que les rameauxcotylédonaires
s’enracinent à 33 p. 100 etréagissent
semble-t-il moins bien que les deux autrescatégories
de rameaux(70
p. 100 et 77 p.100). Toutefois,
étantdonné que cette différence tend à
s’estomper
avec letemps,
on est en droit de penserqu’elle
traduit seulement uneréponse plus
lente. Cetteinterprétation
est d’ailleursconfirmée par les observations
consignées
dans le tableau 2. Celles-ci mettent enévidence que tous les
fragments, quelle
que soit leurorigine
s’enracinent avec la même intensité(2,07 ; 2,3 ; 2,5 racines)
mais que, au moment desobservations,
les racinesproduites
par les rameauxcotylédonaires
sont courtes(5 mm)
et non ramifiées alorsque celles des autres rameaux sont nettement
plus longues (50
et 60mm)
et ramifiées.Néanmoins,
il ne faut pas oublier que nous travaillons sur unpetit
nombre de rameauxet
qu’il
y a lieu d’êtreprudent quant
aux conclusions.3. Discussion et conclusions
La baisse du
pouvoir rhizogène adventif, qui
est unphénomène classiquement
observé chez les
ligneux arborescents,
seproduit
chez le chêne vert defaçon
trèsprécoce puisqu’elle
s’observe dèsl’âge
de 4 mois. Deplus,
la baisse del’aptitude
aubouturage
semanifeste,
chez cetteespèce,
d’unefaçon particulièrement brutale ;
àl’âge
de 3
mois,
70 p. 100 en moyenne des boutures réalisées s’enracinent alorsqu’à l’âge
de4
mois,
laperformance
n’estplus
que de 30 p. 100. Les facteurs externes ne semblent pasintervenir,
du moins defaçon déterminante, puisque
toutes les boutures ont étécultivées dans les mêmes conditions. La structure
anatomique
nepeut
pas nonplus
êtremise en cause, contrairement à ce
qui
se passe chez le chêne rouvre!KAZANDJIAN, 1977)
car les différences observées entre lesfragments prélevés
sur des individus de 3ou 4 mois sont très
légères
et nepeuvent
en aucun casexpliquer
desperformances
aussi
éloignées. Quoi qu’il
ensoit, l’importance
et la brutalité de la diminution dupouvoir rhizogène
adventif chezQuercus
ilex créent une situationexpérimentale
intéres-sante que nous
comptons
bien continuer àexploiter.
D’autres résultats obtenus chez de
jeunes plantes
de 1 mois nousparaissent
intéressants.
Ainsi,
chez cesdernières,
la réussite dubouturage
de lapartie proximale
de la
tige
esttoujours plus
faible que celle de lapartie distale,
ce résultat contraire auxnotions
classiquement
admises selonlesquelles
lesportions
lesplus proches
del’appareil
racinaire sont
plus
facilementrhizogènes
adéjà
été obtenu avec une autreplante :
Nerium oleander
(B ACHIR , 1983).
Nous supposons,d’après
ce résultatqu’il
existe uneffet inhibiteur de la
rhizogénèse
adventive émanant dupivot
racinaireprincipal
etcapable
de continuer à se manifesteraprès
lasuppression
de ce dernier. Cette influencenégative
ne se fait sentir que chez de trèsjeunes plantes
et sembledisparaître
au coursdu
développement
ou se transformer en une influencepositive.
De telsexemples
demodifications de l’influence d’un organe au cours de son
développement
sontdéjà
connus chez les
végétaux (N EVILLE , 1970).
Cet effetinhibiteur,
émanant dupivot
racinaire semble se retrouver lors du
bouturage
des rameauxlatéraux,
ceux insérés auxniveaux élevés fournissent des résultats meilleurs que les axes
cotylédonaires.
Quant
aux résultats obtenus àpartir
des poussesprélevées
dans la cime d’arbresâgés,
ilspermettent
de constater une stabilisation de larhizogénèse
adventive à unniveau très bas
(6
p.100) ;
et ils mettent en évidence le rôlejoué
par l’état dubourgeon
terminal au moment de la mise en bouture. Les tentatives derajeunissement
de notre matériel par
recépage
ont étédécevantes,
aussi nous tentons à l’heure actuelle de transférer nosexpériences
dans le domaine de la culture in vitro, cequi
devraitfournir d’utiles
renseignements.
Reçu
le 25juillet
1986.Accepté
le 4février
1987.Remerciements
Nous tenons à remercier les chercheurs du Laboratoire de
Botanique Historique
et dePalynologie (Faculté
des Sciences Saint-Jérôme,Marseille) qui
nous ont aidé à évaluerl’âge
desindividus adultes par la
technique
de carottages.Summary
First observations on adventive
rhizogenesis capacities of
Quercus ilex L.Rooting
of stemfragments
of Quercus ilex L., from youngplants seedling
culture in a green- house and from adult trees, is studied.Experimentation
is made undermist-system
- substratbeing kept
under 25 °C - for the youngplants cuttings.
The rate of successfulpropagation
bycuttings
gets up to 70 p. 1(Hl for 3 months old plants but decreases down to 15 p. 100 for 24 monthsplants
and 6 p. 100 for old trees(fig.
n&dquo;1). Concerning
this last case,rooting
ispossible only
if buds are active when taken off. Two facts can be noted :firstly, rhizogenetic
adventivecapacities
of ourspecies
decrease veryearly (4
months-oldplants), secondly,
it is also very suddenas from 70 p. 100
rooting
for 3 months-oldplants,
we get down to 30 p. 100 for 4 months-oldplants.
The withdrawal level acts upon thecutting
of one month-oldplants (fig. 2) :
thehigher
partgives
better results than the lower part. This enables us to think that there is anegative
influence out of
rooting-system
which remains inspite
of the withdrawal andonly
concerns thevery young
plants.
Rooting
ofsecondary
axis, obtained on one month-oldplants
afterdecapitation
of the main stem(fig. 3),
is better thanrooting
of main stem. Similar results are observed with stump shoots,secondary
axisonly
canproduce
a fewrooting fragments (8
p.100).
Key
words : Adventiverhizogenesis, cuttings,
Quercus ilex L.Annexe
Comparaison
de deux pourcentages1. Pour des échantillons à effectifs faibles
(n ! 100)
/al a2B _ G!. C’n! _ ni ! n2 ! (al + a2) ! (ni + n2 - al - a2) !
tsi P <
0,05, ql - q2 significatif
ni = effectif du
premier échantillon, ql
safréquence
al = nombre d’individus
présentant
le caractèreql
n2 = effectif du deuxième
échantillon, q2
safréquence
a2 = nombre d’individus
présentant
le caractèreq2
2. Pour des échantillons à effectifs élevés
(n ! 100)
Calcul de la variance :
S!d
= Qe(1 - Qe) 1 +
au seuil 95 p.
100,
t =1,96 !
2 si t <2, q1 - q2
n’est passignificative 2,6
> t >2, ql - q2
estsignificative
al - a2
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