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Vérification de la conformité de l’unité de radiologie de l’HIA-CHU de Cotonou

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

THEME :

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

*********

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI

*********

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI

*********

DEPARTEMENT DE GENIE BIOMEDICAL Option : Maintenance Biomédicale et Hospitalière RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION

Pour l’obtention du :

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE

Sous la supervision de : Prof Daton MEDENOU Enseignant à l’EPAC/UAC

Tuteurs : Adj. Espoir ZITTI

Chef Service Matériels et Atelier de l’HIA- CHU

Ltn. Abiola OKPEICHA Chef Service soutient logistique DSSA Réalisé par :

KOUNDE Nonvignon Marchel

ANNEE ACADEMIQUE 2016-2017 6ème promotion

Vérification de la conformité de l’unité de

radiologie de l’HIA-CHU de Cotonou

(2)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page ii

Dédicaces

(3)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page iii Je dédie ce mémoire à ma mère KOUGBLENOU Marie Josée, à ma tante KOUGBLENOU Evelyne et à mon père KOUNDE Michel : Pour le soutien moral et vos conseils. Que le Tout Puissant vous bénisse.

(4)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page iv

Remerciements

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Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page v Nous exprimons notre profonde gratitude envers tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce mémoire, en particulier :

Aux autorités de notre école EPAC, en l’occurrence celles de notre département GBM (le Professeur Daton MEDENOU fondateur du département et et superviseur de ce travail, le Professeur Latif FAGBEMI actuel Chef département, et tous nos enseignants)

Au Médecin-Colonel Alain AZONDEKON, médecin-chef de l’Hôpital d’Instruction des Armées- Centre Hospitalier Universitaire de Cotonou qui en sa qualité d'autorité compétente a donné une suite favorable à notre demande de stage dans le Service Matériels et Ateliers de l’HIA-CHU Cotonou dont il a la charge.

A nos tuteurs, le Lieutenant Abiola OKPEICHA, Chef Service soutien logistique à la DSSA et l’adjudant Espoir ZITTI Chef Service Matériels et Ateliers sans qui rien n’aurait été possible.

A M. IDJIWOLE François pour sa disponibilité, ses conseils et ses recommandations

A Mlle Nathalie ADEYEMI, technicienne supérieure en maintenance biomédicale à l’HIA-CHU pour ses multiples conseils.

A M. Eric B. AHONON, technicien supérieur en maintenance biomédicale à l’HIA-CHU pour sa promptitude et son aide sans cesse renouvelé.

A M. Kenneth I. AKPO, technicien supérieur en Maintenance Industrielle à l’HIA-CHU qui n’a ménagé aucun effort pour nous apporter son soutien sur tous les plans et pour le dynamisme dont il a fait preuve.

A l’aviateur de deuxième classe Iskyll LAGNIKA pour son apport indéfectible dans la concrétisation de ce travail et ses encouragements.

A mes frères et sœurs pour leurs soutiens.

A tous nos enseignants qui nous ont transmis non seulement leur savoir- faire mais aussi et surtout beaucoup de notions de savoir –vivre.

A tous nos camarades de la 6ème promotion de Maintenance Biomédicale Hospitalière (MBH) de l’EPAC pour leur collaboration.

Encore une fois merci !

(6)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page vi LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES

AFNOR : Association Française de Normalisation AIEA : Agence Internationale de l’Energie Atomique ALARA : As Low As Reasonably Achievable

ASN : Autorité de Sûreté Nucléaire

CIPR : Commission Internationale de Protection Radiologique CHU : Centre Hospitalier Universitaire

CPU : Collège Polytechnique et Universitaire EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi GBM : Génie Biomédical

GMAO : Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur HIA: Hôpital d’Instruction des Armées

IM : Imagerie Médicale

ISO : Organisation internationale de normalisation MBH : Maintenance Biomédicale et Hospitalière NF : Norme Française

SMA : Service de Maintenance et Ateliers

(7)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page vii LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Vue de l’EPAC………..………….……..……….4

Photo 2 : Vue de l’entréé de l’hia-chu de Cotonou..……….………10

Photo 3 : Vue de la SMA ………..………..15

Photo 4 : Groupe électrogène de 440KVA………...17

Photo 5 : Groupe électrogène de 350KVA………..17

Photo 6: Tentes installées sur le site Ebola à l’HIA-CHU de Cotonou…………19

Photo 7 : Entrée du bloc d’imagerie médicale……….46

Photo 8 : Voyant signalant la mise sous tension de l’appareil de radiologie…….50

Photo 9 : Affiche de mise en garde ………..………51

LISTE DES FIGURES Figure 1: Organigramme de l’EPAC ………....6

Figure 2 : Organigramme de l’HIA ……….………13

Figure 3 : Pyramide sanitaire du Bénin ……….…...32

Figure 4: Alimentation par transformateur de sécu………..44

Figure 5: Disjoncteur C16………....45

Figure 6 : Vue globale de l’HIA-CHU de Cotonou………..47

Figure7 : Parcours de soins-procédures réalisé à l’aide de rayon X…….………48

(8)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page viii LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Travaux de maintenance corrective……….18 Tableau II : Degré de proximité entre la radiologie et les autres services pour une liaison externe ………..27 Tableau III: Surfaces minimales des locaux ………37 Tableau IV: Code des locaux et espaces en radiologie ………..39 Tableau V: Epaisseur minimale de plomb en mm radiodiagnostic médical …..40 Tableau VI: Equivalence en plomb de quelques matériaux pour des appareils de haute tension inférieure à 150kV……….41 Tableau VII: Doses limites de rayonnement ionisant……….55

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Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page ix Résumé

L’Hôpital d’instruction des armées de Cotonou centre hospitalier universitaire (HIA-CHU) a servi de cadre à notre stage de fin de formation déroulé du 22 Mai au 25 Août 2015. Durant ce stage de 03 mois, nous avons effectués plusieurs travaux de maintenance et d’électricité.

Outres ces activités collectives, nous avons porté notre attention sur les moyens de protection radiologique mis en place par cette structure en général et sur le respect de normes de construction radiologique en particulier. Ainsi nos travaux portent sur la « Vérification de la conformité de l’unité de radiologie de l’HIA-CHU Cotonou ». Il s’est agi de procéder à la présentation des normes de construction en radioprotection et de vérifier si les locaux de l’HIA-CHU Cotonou répondent à celles-ci.

Mots clés : radioprotection, maintences, normes, infrastructure, radiologie.

(10)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page x Abstract :

Radiation protection was born a few years after the discovery of x-rays by the german physicist W. Rontgen. Based on several complementary principles, its purpose is to manage the effects related to the use of ionizing radiation. To do this, it advocates the use of collective protection measures including standards in health infrastructure.

This document takes stock of these standards by highlighting the minimum ground surfaces, the thickness of the walls, the types of signs and the electrical safety measures to be taken into account in the construction of a radiology building.

Keywords : radiation protection, x-ray, standards, infrastructures, radiology.

(11)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page xi Sommaire

Dédicaces ... ii

Remerciements ... iv

LISTE DES SIGLES ET ACRONYMES ... vi

LISTE DES PHOTOS ...vii

LISTE DES FIGURES ...vii

LISTE DES TABLEAUX ... viii

Résumé ... ix

Abstract ... x

Introduction ... 1

Première partie : Présentation du cadre de formation et déroulement du stage ... 2

1. Présentation du cadre de formation ... 3

1.1. Historique et organigramme de l’EPAC ... 3

1.2. Les missions de l’EPAC ... 7

1.3. Le département de Génie Biomédical... 8

2. Déroulement du stage ... 9

2.1. Présentation de l’HIA-CHU de Cotonou ... 9

2.2. Présentation de la section de Maintenance et Atelier (SMA) ... 14

2.3. Travaux effectués ... 17

2.4. Les Remarques et suggestions ... 19

Deuxième partie : normes et standards de construction d’un bâtiment de radiologie ... 21

1. Problématiques et enjeux ... 22

2. Généralité sur la radiologie et la radioprotection ... 23

2.1. Rappel de quelques notions en radiologie ... 23

2.2. La radioprotection ... 24

3. Règlements et normes lies au bâtiment de radiologie ... 26

3.1. Organisation spatiale de l’unité de radiologie ... 26

(12)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page xii

3.2. La normalisation ... 30

3.3. La structure sanitaire du Benin ... 32

3.4. Les normes à respecter ... 33

4. L’unité de radiologie de l’HIA ... 45

4.1. Présentation du service de radiologie ... 45

4.2. Quelques remarques ... 50

4.3. Quelques approches de solution ... 51

Conclusion ... 52

Références bibliographiques ... 53

Annexe I : Doses limites de rayonnement ionisant dans un contexte professionnel ... 54

Annexe II : Le zonage en radioprotection ... 55

(13)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 1

Introduction

L’importance de la radiologie dans le processus de soin n’est plus à démontrer. Elle est basée sur l’utilisation de rayonnements ionisants et constitue un puissant outil pour le diagnostic et pour le traitement des patients.

Malheureusement ces rayonnements se révèlent aussi nuisibles pour l’organisme qu’ils sont utiles pour la médecine. Ainsi l’homme a entrepris de réduire le plus possible les effets nocifs de ces rayonnements sur l’organisme et l’environnement.

Un certain nombre de précautions liées à l’utilisation des appareils radiologiques sont à observer : c’est la radioprotection.

Force est de constater que pour des raisons diverses certaines mesures de radioprotection ne sont pas observées. En effet, nous avons constaté que certains établissements de santé ne disposent pas de locaux adéquats à l’utilisation d’appareil de radiologie afin de permettre que les expositions des patients, du personnel et du public soient maintenues aussi faibles que raisonnablement possible.

Partant de ce constat, nous avons entrepris durant notre stage de produire un document qui traite de la « Vérification de la conformité de l’unité de radiologie de l’HIA-CHU Cotonou ». Ce stage qui a duré trois (03) mois s’est déroulé à l’Hôpital d’Instruction des Armées, Centre Hospitalier Universitaire (HIA-CHU) de Cotonou et a permis l’élaboration du présent rapport structuré en deux grandes parties : la première partie qui est la présentation des cadres de formation et de stage et les travaux effectués au cours de ce stage et la seconde partie aborde notre thème de fin d’étude.

(14)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 2

Première partie : Présentation du cadre

de formation et déroulement du stage

(15)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 3 1. Présentation du cadre de formation

1.1. Historique et organigramme de l’EPAC

Le Collège Polytechnique et Universitaire (CPU) avait ouvert ses portes aux premiers étudiants en Février 1977. Fruit de la coopération Bénino-canadienne, il devient le 25 Février 2005 « École Polytechnique d’Abomey-Calavi », un établissement public de formation scientifique, technique et supérieure orientée vers la professionnalisation. En tant que tel il était un maillon capital de notre système universitaire, mieux du système éducatif béninois. Entre octobre 1982 et juillet 1996, 896 étudiants étrangers avaient été inscrits, soit en moyenne 70 étudiants par an. Grâce à leur soif de toujours savoir et à l’effort permanent fourni par les étudiants, l’ex-CPU pourrait s’en enorgueillir d’un taux moyen de réussite avoisinant les 94%.

La première promotion est sortie en 1979. A l’origine, on pouvait compter parmi les formateurs un grand nombre d’enseignants canadiens, mais grâce à la politique de relève appliquée par le Bénin, le nombre d’enseignants canadiens avait progressivement diminué pour être totalement remplacé par un nombre important d’enseignants nationaux de haut niveau académique pour former les techniciens et des ingénieurs. Comme on peut le remarquer, l’ex-CPU à un moment donné de son évolution était devenu une institution prête à générer des ingénieurs de conception. D’ailleurs ceci urgeait à partir du moment où, d’année en année, les besoins en formation d’ingénieurs devenaient de plus en plus pressants, obligeant ainsi à l’ouverture du second cycle. Le 25 février 2005, le Président de la République d’alors, Chef de l’État, Chef du gouvernement, le Général Mathieu KEREKOU signe un Décret (N°2005-078) portant création, attributions, organisation et fonctionnement de l’École Polytechnique d’Abomey- Calavi (EPAC), « une École Supérieure à caractère de Grande École » dépendant directement de l’Université d’Abomey-Calavi.

(16)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 4 La photo 1 présente une vue de l’EPAC :

Photo 1 : Vue de l’EPAC

Au plan académique, l’EPAC comporte 11 départements répartis dans deux secteurs:

 Secteur biologique :

- département du génie de l’environnement ; - département de l’imagerie médicale ; - département de la biologie humaine ;

- département de production et santé animales ; - département de génie de la technologie alimentaire.

 Secteur industriel

- département de Génie Informatique et Télécommunication ;

(17)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 5 - département de Génie Électrique ;

- département de Génie Mécanique et Énergétique ; - département de Génie Civil.

En 2009, un nouveau département a vu le jour dans le secteur industriel : le Département de Génie Biomédical (GBM). C’est dans ce département que nous avons suivi notre formation. Il forme actuellement des techniciens supérieurs en Maintenance Biomédicale et Hospitalière (MBH).

L’organigramme ci-dessous présente l’organisation structurelle de l’EPAC :

(18)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 6 Figure 1 : Organigramme de l’EPAC

(19)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 7 1.2. Les missions de l’EPAC

L’ex-CPU, appelé maintenant EPAC est un établissement d’enseignement supérieur qui accueille des bacheliers venant de nos lycées et collèges. A la fin de leur cursus universitaire, qui dure trois (3) ans, ils sortent Techniciens Supérieurs munis d’un Diplôme d’Études Techniques Supérieures (DETS), et bien plus tard du Diplôme d’Ingénieur des Travaux (DIT) après 4 ans de formation. Par ailleurs, il faut rappeler que l’EPAC n’a pas pour seule mission la formation des bacheliers pour le grade de Technicien Supérieur. En plus du cycle de la formation initiale, il avait été mis en place un système d’enseignement basé sur un programme de perfectionnement et de formation continue du personnel des entreprises, qui jour après jour a connu un essor prodigieux. Ledit programme intéresse notamment les anciens diplômés de l’EPAC et les professeurs de l’Enseignement Technique Secondaire. Un autre programme consacré à la formation des formateurs a permis d’instaurer par exemple un DEA interafricain de Sciences Pour l’Ingénieur (SPI) et une formation doctorale dont l’importance pour la carrière des enseignants de l’ex-CPU se passe de tout commentaire.

Parallèlement à tout ce qui précède, il convient de mentionner que l’EPAC ne développe pas que des activités qui relèvent du domaine pédagogique. C’est aussi une institution prestataire de services à travers un certain nombre d’unités de production créées dans les différents départements. Citons entre autres :

- le Centre Cunicole de Recherche et d’information (CE.CU.R.I.) ; - le Centre Universitaire de Mécanique Générale (C.U.M.E.G.) ; - l’Unité de Prestation de Service en Génie Électrique (U.P.S.G.E.) ; - le centre Autonome de Radiologie (C.A.R.) ;

- le CPU-Informatique ;

- le Centre Universitaire de Promotion des Petites Entreprises (C.U.P.P.E).

Ces différentes formations permettent à tout étudiant sorti de l’EPAC :

(20)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 8

 d’acquérir des connaissances de base nécessaires à la maîtrise de son domaine de spécialité ;

 de développer son esprit d’initiative et de créativité ;

 de s’adapter aux normes actuelles de la technologie ;

 de promouvoir son équilibre physique, mental et moral et son sens critique ;

 de se doter d’une culture générale conforme aux exigences de la vie moderne.

1.3. Le département de Génie Biomédical

Actuellement dirigé par le Professeur Latif FAGBEMI, le département de Génie Biomédical naquit à l’aube de l’année académique 2009-2010. Il a pour mission de former des techniciens en Maintenance Biomédicale et Hospitalière et des ingénieurs biomédicaux. La formation des techniciens dans le département de GBM est organisée en 6 semestres de 16 semaines chacun et ce, pendant trois (03) années académiques. Les deux (02) premiers semestres se font en tronc commun avec d’autres filières (STE, MA). Les semestres trois à cinq offrent quand à eux une spécialisation en Maintenance Biomédicale et Hospitalière.

Les étudiants suivent deux (02) stages d’un mois, l’un à la fin du 2ème semestre pour prendre contact et observer les travaux de maintenance dans le milieu hospitalier et l’autre à la fin du 4e semestre pour participer aux travaux de maintenance. Le dernier semestre est consacré au rapport de fin de formation. Au cours de ce dernier semestre, l’étudiant développe un thème d’utilité pratique dans la réalisation de la maintenance biomédicale et hospitalière lors d’un stage pratique. En cette fin d’année académique 2017, ce département verra sortir sa sixième promotion de Techniciens Biomédicaux.

(21)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 9 2. Déroulement du stage

2.1. Présentation de l’HIA-CHU de Cotonou 2.1.1. Historique et localisation de l’HIA-CHU

L’Hôpital d’Instruction des Armées-Centre Hospitalier Universitaire de Cotonou est un établissement sanitaire public à caractère social, il a été créé par le décret N°71-44-CP-DN du 10 mars 1971 portant création du corps du service de santé des Armées. Il était connu sous le nom d’Infirmerie de Garnison de Cotonou. Elle devient plus tard le Centre Médico-Social (CMS) de Garnison de Cotonou. Avec le décret N°95-173-du 15 juin 1995, le CMS est devenu Hôpital et est doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière. Ledit décret est mis en application par la décision N°008-EMG-DOP-BOR du 15 juin 1995 d’où il prend l’appellation d’Hôpital d’Instruction des Armées (HIA) de Cotonou.

Localisé au sud du Bénin à Cotonou, la capitale économique du pays, cet hôpital est implanté précisément dans l’enceinte du Camp Guézo dans le douzième arrondissement de la ville de Cotonou. Il est limité :

 au nord par la voie pavée «Caporal ANANI»;

 au sud par le mess des officiers;

 à l’est par l’ex ambassade des Etats-Unis;

 à l’ouest par la Direction du Génie et de la Participation au Développement (DGPD).

La photo 2 présente une vue de l’entrée de l’HIA-CHU de cotonou :

(22)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 10 Photo 2 : Entrée de l’hia-chu de cotonou

2.1.2. Mission de l’HIA-CHU

L’HIA est sous la tutelle de la Direction des Services de Santé des Armées (DSSA) qui est directement rattachée au Ministère de la Défense Nationale. C’est un grand centre Hospitalier de par sa superficie et ses moyens matériels. Il est dirigé actuellement par le Médecin-Colonel AZONDEKON Alain.

Le décret N°95-173 du 15 juin 1995 portant création, organisation de l’HIA-CHU, définit sa mission :

 combler les attentes des populations en accueillant et en traitant les malades à lui référés par les Centres Médicaux-Sociales (CMS) des garnisons ;

 assurer la recherche ;

 assurer sa propre mobilisation ainsi que celle des autres CMS des garnisons.

L’HIA-CHU est un grand Hôpital de référence dans la ville de Cotonou. En effet, il existe plusieurs services à l’HIA de Cotonou, répartis en deux catégories à

(23)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 11 savoir : les Services Administratifs et Financiers et les Services Médicotechniques.

Les Services Administratifs et Financiers :

Conformément à l’instruction N°8877-EMG-DOP-BOP il est créé à l’Hôpital d’Instruction des Armées de Cotonou les services administratifs ci-après :

 le service de l’Administration Générale ;

 le service de la Comptabilité et des Finances ;

 le service des Hospitalisations et Soins Externes ;

 le service du Matériel et Ateliers ;

 le service de la Planification et du contrôle ;

 le service de la Restauration.

Les Services Médicotechniques sont :

 le Laboratoire d’Analyses Biomédicales ;

 le service de Cardiologie ;

 le service de Chirurgie Viscérale ;

 le Service de Dermatologie ;

 le Service de Gynécologie Obstétricale ;

 le Service d’Hépato-Gastro-entérologie ;

 le Servie d’Hygiène et Assainissement ;

 le Service d’Imagerie Médicale ;

 le Servie de Kinésithérapie ;

 le Service de Médecine Général ;

 le Service de Neurochirurgie ;

 le Servie d’Ophtalmologie ;

 le Service d’ORL (Oto-rhino-laryngologie) ;

 la Pharmacie ;

(24)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 12

 le service de Pédiatrie ;

 le Service de Psychiatrie ;

 le Service de Réanimation et de soins intensifs ;

 le Service se Stomatologie ;

 le Service de Stérilisation ;

 le Service Social ;

 le service de Traumato-Orthopédie ;

 le Service de Vétérinaire ;

 le Service des Urgences.

Quant à nous, nous avons effectué notre stage dans le Service Matériels et Ateliers précisément dans la section Maintenance et Ateliers qui assure l’acquisition, l’entretien et la réparation de tous les appareils utilisés dans tous les services médicotechniques.

La figure 2 présente l’organigramme de l’HIA-CHU Cotonou.

(25)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 13 Figure 2 : Organigramme de l’HIA-CHU de Cotonou

(26)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 14 2.2. Présentation de la section de Maintenance et Atelier (SMA)

2.2.1. Présentation de la section Maintenance et Ateliers

Longtemps inconnu de la plupart des pays africains, le génie biomédical n’était que l’apanage des médecins, des pharmaciens et des infirmiers en fin de carrière, reconvertis à cette fonction. Cette fonction n’a connu d’essor que vers les années 2002. Jusqu’avant la période de sa réhabilitation, l’Hôpital d’Instruction des Armées de Cotonou n’avait pas de service technique.

L’établissement se contentait d’une petite équipe, en générale sous l’autorité de l’Econome, en vue de répondre aux petits problèmes de plomberie, d’électricité, et de menuiserie. L’hôpital faisait alors appels à des services de prestation extérieure surtout pour des problèmes de maintenance des équipements biomédicaux.

Ce n’est qu’en 2008 que la section biomédicale a vraiment vu le jour au sein de l’HIA-CHU et s’est installée dans un local de moins de 9 m2 avec un chef section en la personne de Monsieur Abiola OKPEICHA technicien en maintenance industrielle converti en maintenance biomédicale ; qui a été envoyé à l’HIA-CHU par le Ministère de la Défense. Avec l’appui du médecin chef en poste à ce moment le Médecin Colonel Rafiou LAWANI, la section biomédicale a été transférée en Septembre 2011 dans un endroit un peu plus vaste d’environ 50 m2. Cela a induit à l’hôpital la présence de techniciens et d’ouvriers assurant des fonctions spécifiques et en particulier des missions d’ingénierie maintenance.

Œuvrer pour la mise à disposition permanente des utilisateurs et patients des équipements adaptés et fiables et en assurer les meilleures conditions d’exploitations et de sécurité technique dans un contexte économique donné tel est le rôle du service biomédical.

La photo 3 nous présente l’entrée du service de maintenance.

(27)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 15 Photo 3 : vue de la SMA

Actuellement la Section Maintenance de l’hôpital d’Instruction des Armées est composée :

 d’un chef Section en la personne de l’adjudant Espoir ZITTI ;

 de 3 techniciens biomédicaux : Mlle Nathalie ADEYEMI, Mr Éric AHONON et de l’aviateur de deuxième classe Iskyll LAGNIKA ;

 d’un technicien en maintenance industrielle en la personne de Mr Kenneth AKPO.

2.2.2. Missions et fonctionnement de la Section Maintenance

La mission importante de la Section Maintenance est d’assurer la gestion du plateau technique. Mais pour le faire elle suit des procédures bien définies à savoir :

 l’étude technique pour l’achat de nouveaux équipements ;

 la réception et l’installation de nouveaux équipements ;

 la formation des personnels utilisateurs des appareils médicaux ;

 la maintenance préventive et curative ;

 la mise à jour de l’inventaire des matériels médicaux ;

(28)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 16

 le suivi en compagnie parfois de prestataires externes de tous les travaux (électricité, froid, plomberie, menuiserie, mécanique) en cours au sein de l’hôpital ;

 le suivi, la réception des pièces détachées et l’expédition des matériels en panne.

Il existe un carnet de bon de travail dans lequel les différentes pannes sont signalées. Ce carnet fait le cycle : service demandeur-SMA-OAG-médecin chef- SMA pour régulation-Service demandeur. Il est utile pour la comptabilité analytique. Toute réparation qui dépasse la compétence de la section maintenance, fait l’objet d’un recours aux prestataires extérieurs. Les achats des matériels médico- techniques et des travaux de maintenance font l’objet d’un appel d’offre de trois prestataires au moins qui envoient leurs offres sous plis fermé. Après le dépouillement et l’avis favorable du médecin-chef, le bon de commande est fait et un contrat de marché aussi est établi si le montant du marché dépasse un million.

Après la réalisation des travaux un procès-verbal de réception est établi. D’autre part tous les travaux dont le montant est inférieur à 100.000 CFA ne fontt pas l’objet d’appel d’offres.

Par ailleurs, comme dans tout établissement de soins, schématiquement, il existe à l’HIA-CHU de Cotonou trois possibilités pour effectuer les maintenances des dispositifs médicaux :

 la maintenance réalisée en interne : elle est effectuée par les agents de la section maintenance du centre ;

 la maintenance réalisée en externe : celle effectuée soit par le fabricant, soit par une société de la place ;

 la maintenance réalisée en partenariat : Elle est effectuée en collaboration avec le fabricant, par un prestataire extérieur.

(29)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 17 2.3. Travaux effectués

Durant notre stage à l’HIA-CHU de Cotonou, nous avons eu à intervenir sur divers équipements biomédicaux. Ces interventions peuvent être classées en deux catégories que sont les actions de maintenance (maintenance préventive et maintenance corrective) et les actions d’installations.

2.3.1. Les travaux de maintenance

2.3.1.1. Les travaux de maintenance préventive

Selon l’AFNOR la maintenance préventive est : « la maintenance exécutée à des intervalles prédéterminées ou selon des critères prescrits et destinée à réduire la probabilité de défaillance ou de dégradation du fonctionnement d’un bien ».

La plupart de nos actions de maintenances préventives ont consistées au dépoussiérage, au nettoyage, au ravitaillement et au chauffage des groupes électrogènes. En effet l’hôpital dispose de deux groupes électrogènes chargés d’alimenter l’hôpital en énergie électrique en cas de panne électrique. Ces groupes de puissances nominales 440KVA et 350KVA sont respectivement présentés par les photos 4 et 5 suivantes :

Photo 4 : groupe électrogène de 440KVA

Photo 5 : groupe électrogène de 350KVA

(30)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 18 2.3.1.2. Les travaux de maintenance corrective

La maintenance corrective est l’élimination d’une avarie ou d’une altération dans le fonctionnement d’un élément matériel par sa réparation, sa restauration à l’état antérieur ou son remplacement. Elle est effectuée après défaillance des matériels.

Le tableau I résume quelques travaux de maintenance corrective que nous avons eu la chance d’effectuer au cours de notre stage à l’HIA-CHU de Cotonou:

Tableau I : Travaux de maintenance corrective Service Equipements Panne

signalée

Diagnostique

(Cause) Actions effectués

Laboratoire Automate de Biochimie

L’automate ne démarre pas

Absence de courant dans la prise de

l’automate/ le disjoncteur a sauté

Réarmement du disjoncteur de tête de

63A

IM

Développeuse automatique

Le film reste coincé dans la

développeuse

Rupture du cyclique Remplacement du cyclique

Négatoscope

Le négatoscope

ne s’allume pas

Disjoncteur défectueux

Remplacement du disjoncteur

Scanner

Ne démarre pas a l’allumage

Contacteur

défaillant Contacteur à changer

Maternité

Aspirateur

L’aspirateur démarre mais

n’aspire pas

Le tuyau d’aspiration est perforé à plusieurs

endroits sur sa longueur

Remplacement du tuyau d’aspiration

Panne électrique

Pas de courant dans les locaux de la

maternité

Brûlure des dominos au niveau

des boîtiers électriques

Changement des dominos

(31)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 19 Pédiatrie Pèse-personne Les mesures

sont erronées

Ressort de rappel trop tendu

Nettoyage de l’intérieur et réétalonnage du

ressort

Traumatologie poupinel

Le poupinel ne s’allume

pas

Fusion du fusible de 5A de la fiche d’alimentation

Remplacement du fusible.

2.3.1.3. Actions d’installations

Durant notre stage nous avons eu l’occasion de procéder à l’installation et à la désinstallation des tentes du site Ebola. Ces tentes ont servi dans le cadre d’une formation du personnel soignant sur la gestion d’une épidémie. Elles sont présentées par la photo suivante :

Photo 6: Tentes installées sur le site Ebola à l’HIA-CHU de Cotonou

2.4. Les Remarques et suggestions 2.4.1. Remarques :

Au cours de ces trois (03) mois à l’HIA-CHU de Cotonou, nous avons fait quelques observations que sont :

 la cour de l’hôpital a été cimentée dans son entièreté : cela facilite grandement le déplacement des personnes et du matériel.

(32)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 20

 le positionnement du service de maintenance au sein de la structure sanitaire n’est pas très adéquate ;

 le service de maintenance ne dispose pas d’outil (GMAO) et d’instruments pouvant lui permettre de mener à bien sa mission ;

 l’absence de maintenance utilisateur ;

 les équipements ne disposent pas de fiche de vie ;

2.4.2. Suggestions :

Afin de permettre à la maintenance de l’hôpital de mener à la perfection la mission qui est la sienne, nous suggérons :

 que le service soit aménagé dans un endroit plus en vue : cela faciliterait grandement l’échange entre personnel utilisateur et le service de la maintenance. De plus en cas d’urgence, le personnel de la maintenance pourra se déployer plus vite.

 de doter le service d’outils (GMAO) et d’instruments (multimètre, tournevis etc.) adéquats afin d’optimiser leur travail ;

 de former le personnel utilisateur sur leur part de responsabilité dans l’entretien et la maintenance des appareils ;

(33)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 21

Deuxième partie : normes et standards de

construction d’un bâtiment de radiologie

(34)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 22 1. Problématiques et enjeux

La radiologie est une technique d'imagerie médicale qui utilise les rayons X et les radiations ionisantes à des fins diagnostiques ou thérapeutiques.

Elle a vu le jour grâce à la découverte des rayons X par le physicien allemand Wilhelm Conrad Röntgen en 1895 qui a d’ailleurs reçu le premier prix Nobel de physique pour ses travaux.

Devenu incontournable dans le domaine de la santé, la radiologie n’est cependant pas sans dangers pour l’organisme. En effet Dans les semaines qui ont suivi ces découvertes, on trouve déjà mention dans la littérature d’effets pathologiques au niveau de la peau (érythèmes et brûlures) et des yeux (cataractes). Depuis lors de nombreux travaux visant à étudier les risques liés à l’utilisation des rayons x et à mettre en place les moyens de protection ont été effectués.

Ainsi, au nombre de ces moyens de protection, figurent les tabliers et paravent plombés mais également les normes et standards qui pilotent la construction d’un bâtiment de radiologie….

Malheureusement force est de constaté que dans la sous-région, bon nombres de bâtiments destinés à abriter des installations radiologiques ne sont pas conformes aux normes.

Ainsi soucieux d’aider à la protection des personnes contre les dangers liés à l’utilisation des rayons x, nous envisageons de contribuer à la réalisation d’un document d’aide à la construction d’un bâtiment de radiologie.

Objectif général :

Contribuer à la réalisation d’un document d’aide à la construction d’un bâtiment de radiologie.

(35)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 23 Objectifs spécifiques :

Le but spécifique de cette étude est de:

 rappeler les effets nocifs des rayonnements ionisants ;

 faire une synthèse des normes et standards de radioprotection ;

 présenter l’unité de radiologie de l’HIA-CHU ;

 proposer quelques solutions.

2. Généralités sur la radiologie et la radioprotection 2.1. Rappel de quelques notions en radiologie

2.1.1. Les spécialités médicales en radiologie

En tant que spécialité médicale, la radiologie concerne les domaines suivants :

Radiologie conventionnelle : il s'agit des examens radiologiques utilisant la technologie radio la plus « basique ». Un tube à rayon X et une plaque radiologique. Le résultat de cet examen est une radiographie (d'un membre, des poumons...) ;

Mammographie : examen radiologique des seins et de la glande mammaire, également appelé mastographie, permettant de dépister de petites tumeurs précancéreuses de 3 à 4 mm de diamètre non décelables à la palpation ;

 Tomodensitométrie : aussi appelée scanographie, tomographie axiale calculée par ordinateur (TACO) est une technique d'imagerie médicale qui consiste à mesurer l'absorption des rayons X par les tissus puis, par traitement informatique, à numériser et enfin reconstruire des images 2D ou 3D des structures anatomiques.

 La radiologie interventionnelle : ensemble des actes médicaux réalisés par des radiologues et sous contrôle radiologique, permettant le traitement ou le diagnostic invasif de nombreuses pathologies.

(36)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 24 2.1.2. Effets néfastes des rayons X sur l’organisme

Si la radiologie s’est imposée dans le domaine sanitaire au point où ce dernier ne puisse plus s’en passer, il n’en demeure pas moins sans conséquences.

En effet les rayons X sont fortement énergiques et peuvent ioniser les matières qu’ils traversent. Ils arrachent ou ajoutent des électrons aux atomes, donc changent leur comportement chimique et électrique entraînant deux types d’effets différents sur l’organisme :

Les effets stochastiques, qui se produisent de manière tout à fait aléatoire. Leur fréquence d’apparition ne dépend pas de la dose à laquelle l’individu est exposé. Ils se manifestent par l’apparition de lésions sur la molécule d’ADN, cependant ces lésions sont plutôt rares et sont le plus souvent réparées par les systèmes enzymatiques de réparation de l’ADN. Les effets stochastiques ne présentent donc pas de risques majeurs pour l’individu.

Les effets non stochastiques (effets déterministes) : qui sont directement liés à la dose à laquelle l’organisme est exposé. En effet, on considère qu’à partir d’un certain seuil d’exposition (voir annexe I) l’apparition de lésions sur la molécule d’ADN devient inévitable. De plus, cette fréquence d’apparition augmente de manière exponentielle : plus nous sommes exposés aux rayons X, plus le risque d’effets secondaires est important. En effet, les rayons X lorsqu’ils traversent l’organisme altèrent la molécule d’ADN provocant des mutations ou la mort de la cellule. Les mutations peuvent ensuite se propager dans l’organisme et être à l’origine de cancers si elles atteignent des cellules somatiques. En revanche, si elles atteignent des cellules germinales, elles pourront être transmises à la descendance.

2.2. La radioprotection

La radioprotection désigne l'ensemble des mesures destinées à prévenir ou à réduire les effets des rayonnements ionisants afin de protéger les populations et les travailleurs qui y sont exposés. Ces mesures ne se limitent pas à la protection

(37)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 25 des personnes, elles tiennent aussi compte de l'environnement dans lequel elles évoluent.

Les fondements de la réglementation en matière de radioprotection reposent sur les trois principes fondamentaux suivants :

la justification des pratiques : l’utilisation des rayonnements ionisants est justifiée lorsque le bénéfice qu’elle peut apporter est supérieur aux inconvénients qu’elle peut engendrer,

l’optimisation de la protection : les matériels, les procédés et l’organisation du travail doivent être conçus de telle sorte que les expositions individuelles et collectives soient maintenues aussi basses qu’il est raisonnablement possible compte tenu de l’état des techniques et des facteurs économiques et sociétaux (principe ALARA « As Low As Reasonably Achievable ».),

la limitation des doses individuelles : des limites de dose à ne pas dépasser sont fixées afin de garantir l’absence d’apparition d’effets déterministes et que la probabilité d’apparition d’effets stochastiques reste à un niveau tolérable compte tenu du contexte économique et sociétal.

Outre l’application de ces principes fondamentaux de la radioprotection, l’organisation du travail doit également intégrer :

le principe d’équité : à métier équivalent, la répartition des doses individuelles doit être équitable de façon à minimiser les écarts dosimétriques entre les travailleurs,

le principe d’équivalence : les dispositions de protection radiologique et le niveau de surveillance du personnel sont les mêmes pour tous les travailleurs exposés.

L’intégration de ces principes, dès la conception des postes de travail, pour la définition des mesures de prévention des risques radiologiques et des mesures de protection collective et individuelle constitue l’assise du développement de

(38)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 26 comportements individuels responsables pour gérer le risque dû aux rayonnements ionisants.

3. Règlements et normes liés au bâtiment de radiologie

Dans la planification des locaux de radiologie médicale, la priorité principale est de s'assurer que les personnes à proximité des locaux ne sont pas exposées à des niveaux de rayonnement qui dépassent les limites d'exposition légales actuelles. Ainsi les spécifications suivantes doivent être prises en compte : 3.1. Organisation spatiale de l’unité de radiologie

3.1.1. Schéma organisationnel de l’unité de radiologie

En relation étroite avec les urgences, le bloc opératoire et la réanimation, le service de radiologie fait partie intégrante du « secteur diagnostique et thérapeutique » du plateau technique de l’hôpital. Il est également en interaction avec de multiples disciplines et accueille d’importants flux de patients. Il importe donc de décider de l’emplacement d’un bâtiment de radiologie en tenant compte des liaisons fonctionnelles qu’il entretient avec les autres secteurs d’activité. Ces liaisons fonctionnelles indiquent les degrés de proximité requis entre des secteurs d’activité. Le degré de proximité est établi en fonction du niveau de risque (sécurité) et de la fréquence (efficacité) des déplacements, selon la hiérarchie suivante :

Proximité immédiate (contiguïté) : contact direct essentiel entre deux secteurs

Proximité étroite : (ex. : permet un temps de réponse rapide), liaison courte et rapide (privilégier l’utilisation d’un système transporteur réservé si les liens sont verticaux)

Proximité moyenne : lien aisé, horizontal ou vertical, sans système transporteur spécifique

(39)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 27

Proximité proscrite : lien indésirable (ex. : nocif sur le plan de la prévention des infections ou de la sécurité)

Ainsi les liens externes qu’entretien l’unité de radiologie avec les autres secteurs d’activité sont décrits dans le tableau ci-dessous.

Tableau II : Degré de proximité entre la radiologie et les autres services pour une liaison externe

Degré de

proximité Services Commentaire

Proximité immédiate (contiguïté)

Service des

Urgences Surtout avec lien l’air de choc

Proximité étroite - Bloc Opératoire - Chirurgie d’un jour

Certaines procédures de radiologie sont réalisées à l’aide d’appareils mobiles, lesquels peuvent être entreposés dans le

bloc de radiologie.

Endoscopie

Lorsque l’unité d’endoscopie offre des

services de CPRE

(cholangiopancréatographie rétrograde endoscopique) cette intervention peut être faite dans l’unité de radiologie ou directement dans

l’unité d’endoscopie. Au moins 2 chariots et 1 rangement pour

l’équipement de radiologie mobile est alors réservé à cette fin.

- Médecine de jour -Électrophysiologie

- Soins intensifs

Le lien entre ces services et le service de la radiologie est aisé. Aucun système de

transport spécifique n’est requis.

(40)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 28 Proximité

moyenne

Maintenance

Unités de soins

Une partie de la clientèle arrive des unités de soins. Des chambres

de l’unité d’hémato-oncologie sont prévues pour les patients qui

subissent des traitements par radionucléides parmi la clientèle de médecine nucléaire et de radio-oncologie.

Ces chambres feront également l'objet de calculs de blindage et de critères de conception particuliers.

Laboratoire

Certaines interventions en IM (ex. : biopsies) requièrent le transport

d’échantillons, de la salle d’intervention vers le laboratoire à des fins d’analyse. Un moyen de transport rapide peut permettre de répondre à ce besoin.

Proximité proscrite

-Salle d’échographie -scanner -Maternité

Le risque est trop important pour le fœtus et les enfants

3.1.2. Organisation physique de l’unité de radiologie

L’organisation physique de l’unité de radiologie implique une hiérarchisation des espaces pour des fonctions (ou secteurs d’activité) « publiques

», pour des fonctions « privées » et parfois « sécurisées ». À ces espaces se greffent des espaces pour des fonctions de soutien, soit les postes et les services centralisés, les rangements et les dépôts, l’aire clinico-administrative, de soutien au personnel.

Ainsi l’unité de radiologie est composée des secteurs d’activité ou des fonctions décrites ci-dessous :

(41)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 29

Aire d’accueil : située à l’entrée de l’unité du secteur de radiologie, elle est configurée en aire ouverte offrant une vue sur la zone d’attente afin de contrôler l’accès et de diriger la clientèle. On relève parfois les tendances suivantes :

mise en commun des aires d’accueil, d’attente et des vestiaires;

décentralisation des aires d’attente en sous-groupes;

Aire de préparation et de récupération : local ou espace où le patient est préparé en vue d’une procédure ou en récupère. On trouve deux typologies concernant l’organisation physique.

Aire d’examen ou d’intervention (diagnostique ou thérapeutique): On regroupe dans ce secteur les espaces requis pour les examens ou les interventions réalisés à l’aide d’équipement d’IM. En raison des rayonnements dangereux, certaines procédures exigent des mesures visant la protection du patient, de l’accompagnant et du personnel. On doit considérer, selon l’équipement les espaces suivants :

un local technique adjacent pour les appareils électriques, électroniques ou mécaniques;

une aire (poste ou cabine) de contrôle adjacente ou intégrée à la salle de radiologie, située de façon à s’assurer que le personnel soignant puisse voir le patient par une fenêtre blindée ou à l’aide d’une caméra;

une aire de lecture à proximité de l’équipement de radiologie à l’usage du personnel (Radiologistes) où se trouveront les consoles de diagnostic (ordinateurs et écrans de visualisation) et les autres appareils auxiliaires (ex. : photocopieur);

si besoin une aire aménagée et équipée pour le développement du film radiologique;

(42)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 30

Rangements et dépôts : Situés de façon à assurer l’efficacité et le rendement dans la prestation des soins du personnel, les rangements et les dépôts peuvent être rapprochés de certaines spécialités d’IM afin de réduire les déplacements ainsi que pour prévenir et contrôler les infections. Selon le niveau de sécurité, certains appareils et du matériel peuvent être placés en alcôve dans les corridors afin de ne pas nuire à la circulation des occupants.

Aire clinico-administrative : Répond aux besoins administratifs et aux activités des différents professionnels qui travaillent en IM. Cette aire doit être située loin des bruits et des grandes circulations et ne doit pas être accessible à la clientèle, à l’exception du secrétariat de l’IM. Elle peut permettre un lien avec l’extérieur, si possible.

Secteur du soutien général : situé à proximité des axes de circulation (ex. : déchets et recyclage). Les espaces sont prévues de manière à assurer l’entretien ménager de l’unité ainsi que pour éliminer les déchets et entreposer le linge souillé.

3.2. La normalisation

3.2.1. Définition et objectifs

La normalisation ou la standardisation est le fait d’établir respectivement des normes et standards techniques, c'est-à-dire un référentiel commun et documenté destiné à harmoniser l’activité d’un secteur. Cette dernière est réalisée par des organismes spécialisés, qui sont le plus souvent soit des organismes d’Etat, soit des organisations créées par les professionnels d’un secteur d’activité donné.

Elle fournit donc des règles de bons usages devant garantir une sécurité minimum aux consommateurs. Nous distinguons quatre objectifs :

(43)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 31

Harmonisation : Toutes les normes se doivent d’être interchangeables et applicables partout pour un même domaine donné. Ainsi leur harmonisation permet :

D’éliminer les obstacles à la libre circulation des marchandises et la promotion des échanges.

De créer un système de régulation des échanges volontaires D’être conforme à la norme.

Organisation : La norme favorise un bon encadrement de la production et permet d’avoir la souplesse nécessaire. Elle équilibre les rapports entre partenaires et est source d’incitation aux entreprises à respecter les contraintes.

Différentiation : De l’harmonisation naissent des problèmes d’identification, d’origine et de personnalisation des normes. La différentiation permet donc l’élimination des entraves dans les échanges par l’harmonisation des normes régionales et internationales.

Protection du consommateur : La norme est une garantie de qualité minimum dans la mise en œuvre d’un système permettant la régularité et la sécurité des produits et services. Elle se doit donc d’assurer une sécurité et une protection des consommateurs.

3.2.2. Les normes suivant la localisation de l’institution de normalisation

Par hiérarchie descendante, nous distinguons les normes internationales, régionales et nationales.

Les normes internationales : elles regroupent les normes qui couvrent une zone continentale ou intercontinentale. Elles fixent les conditions d’exercice de plusieurs activités de production de biens et services. Ces normes sont élaborées par des organisations internationales qui s’intéressent à des

(44)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 32 domaines précis (CENELEC pour l’électricité par exemple) et/ou globaux (ISO par exemple). L’adoption de normes internationales s’est révélée très difficile en raison de la diversité des circonstances et réalités existant a travers le monde. En réponse à cette diversité, les normes internationales sont souvent des standards normatifs, à savoir des normes ou directives génériques à utiliser comme cadre par organes locaux d’élaboration de normes ou de certification afin de formuler des normes plus spécifiques. Cette phase est une œuvre qui incombe souvent au niveau plus bas (régional et national)

Les normes régionales : elles couvrent plusieurs pays intracontinentaux et d’une région à caractère continental ou non. Ces normes couvrent plusieurs domaines et peuvent aussi servir de cadre ou de normes génériques. Elles réduisent les différences entres les normes nationales.

Les normes nationales : elles sont élaborées par les structures gouvernementales d’un pays donné et ne couvre que l’étendu de ce territoire.

Elles s’appuient sur les normes internationales et régionales. Elles peuvent être spécifiques ou non. De même elles peuvent être d’initiative privée ou volontaire. Par exemple les normes établies par l’ABENOR au niveau du Bénin et l’AFNOR en France entrent dans ce cadre.

3.3. La structure sanitaire du Benin

Le Benin regorge de centres de santé, maternités, hôpitaux de zone, Centres hospitaliers départementaux… qui sont organisés et classés selon une hiérarchie comme le montre la figure suivante :

(45)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 33 Figure 3 : pyramide sanitaire du Bénin

3.4. Les normes à respecter

Selon son statut, chaque centre possède des services qui lui sont propres et attribués. Ainsi une réglementation adéquate est établie en fonction de la mission du centre et tient compte des objectifs de chaque service. Il existe donc des normes pour tous les services de tous les centres. Ces normes sont souvent relatives :

 à l’environnement ;

 à l’infrastructure ;

 à la sécurité électrique;

 aux équipements.

(46)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 34 3.4.1. Normes d’environnement hospitalier

Les normes d’environnement hospitalier tiennent compte des paramètres ci-après:

Implantation: Le site choisi pour l’implantation des ouvrages de santé doit être sain, situé dans une zone d’accalmie, à l’abri de la circulation intense et dans un milieu non pollué. Il doit être éloigné des sources de vibrations. Le terrain doit être assez spacieux pour permettre une extension éventuelle.

L’accessibilité: Le site choisi doit être relié aux voies d’accès au réseau routier existant.

La déclivité (relief): Le site choisi ne doit pas être trop accidenté (le flanc des montagnes, ou une zone soumise à une forte érosion), d’une déclivité dépassant 10 %, et doit faciliter un bon drainage des eaux usées hospitalières et de ruissellement.

3.4.2. Les normes relatives aux infrastructures

3.4.2.1. La norme béninoise d’aménagement des installations de radiologie Le gouvernement du Benin à travers le Ministère de la Santé ne cesse d’œuvrer chaque jour à l’amélioration des indicateurs de santé. Ainsi parmi les nombreuses actions menées par le gouvernement, figure la construction ou la réhabilitation d’infrastructures sanitaires. A cet effet, grâce au soutien du projet

« Appuis Institutionnel du Ministère de la Santé » un document de normes a été élaboré au début des années 2000. Mais face aux nouvelles exigences des soins en tenant compte des récentes modifications apportées à la pyramide sanitaire du Bénin, il s’avère nécessaire de faire la relecture du document norme et standards.

Ainsi d’après la version révisée (2014) du document, les spécifications suivantes sont à prendre en compte dans la construction d’un bâtiment de radiologie:

 la surface minimale requise pour la salle de radiologie passe de 30 m2 (2001) à 40m2 (2014) ;

 l’épaisseur des murs est l’équivalent de 2 mm de plomb de blindage;

(47)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 35

 Si les murs sont en agglomérés de ciment (avec gravillons) l’épaisseur est de 15 cm;

 La chambre noire et la salle de radiologie sont séparées par un mur en aggloméré de ciment de 20 cm d’épaisseur;

 Le mur situé derrière un statif mural (c’est à dire recevant le bombardement direct des rayons x surtout pour l’imagerie de poumons) est blindé d’une feuille de plomb de 3 mm d’épaisseur et d'1 m² de surface.

Cependant les spécifications ci-dessus cité prennent en compte les différentes formations sanitaires depuis les Centres de Santé jusqu’aux Hôpitaux de Zone. Elles ne s’appliquent donc pas aux Hôpitaux d’instruction des armées.

Un second volume prendra en compte les Centres Hospitaliers Départementaux et l’espace CHU.

Nous suggérons donc en attendant des normes régissant les CHD et l’espace CHU, que l’on se réfère aux normes homologuées par l’AFNOR. En effet les normes homologuées par l’AFNOR présentent l’avantage d’être en conformité avec les normes internationales. Aussi nous nous référerons à ces normes dans le cadre de cette étude. Ces normes sont ci-dessous présentées.

3.4.2.2. La norme française d’aménagement des installations de radiologies L’aménagement des installations doit satisfaire aux règles fixées par les normes NFC15-160 qui a fait l’objet d’une révision complète en 2011. La nouvelle norme remplace celle de 1975 et a été homologuée par l’AFNOR le 23 février 2011. Elle a pour but de définir les règles de calcul de la protection radiologique et surtout de définir les exigences générales d’installation des équipements radiogènes.

Elle concerne les installations radiologiques utilisées à poste fixe pour la production et l'utilisation de rayonnements X quel que soit leur usage : médical (y compris dentaire), vétérinaire, industriel ou scientifique et ne s'applique pas aux

(48)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 36 installations utilisant les rayonnements d'appareils fonctionnant sous une haute tension supérieure à 600 kV. La conformité est essentiellement liée à la dimension des salles (surfaces minimales à respecter), à la sécurité radiologique (opacité des parois aux rayons X) et à la signalisation.

 La surface minimale

Les surfaces minimales fixées par les anciennes normes sont regroupées dans le tableau ci-dessous. Elle correspond exclusivement à la salle où est installé l’appareil de radiologie et est fonction du type d'établissement.

Tableau III : Surfaces minimales des locaux Catégorie

Type

Radiologie légère et radioscopie avec

intensification d’image

Radiologie conventionnelle y compris angiographie numérisée

Ostéodensimétrie et

mammographie

Scanographie Radiologie dentaire

Cabinets privés (hors

établissements de santé)

12 m2 12 m2 9 m2 20 m2 9 m2

Autres

établissements 15 m2 20 m2 9 m2 20 m2 9 m2

Il est important d’ajouter que lorsqu'un local de radiodiagnostic médical ou dentaire comporte aussi un autre appareil de radiographie, il y a lieu de prévoir, pour 1 ou plusieurs patients, une surface supplémentaire de 3 m2 pour chacun des appareils de radiographie supplémentaire avec ou sans possibilité d'avoir simultanément deux patients dans une même salle.

Aussi la surface minimale n'est pas imposée si des dispositions matérielles spéciales permettent d'assurer la protection au poste de travail dûment localisé, la

(49)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 37 commande d'exposition ne pouvant s'effectuer que de ce poste. Si ces dispositions ne sont pas permanentes, il doit être prévu un système de sécurité s'opposant à la mise sous tension du générateur lorsque le dispositif assurant la protection contre les rayonnements ionisants n'est pas en place.

Cependant quelques changements se font remarquer au niveau de la nouvelle norme. En effet, on remarque un abandon des valeurs minimales de la surface au sol des locaux au profit de certaines spécifications dans le dimensionnement des surfaces au sol :

 La surface du local doit seulement respecter les exigences d’installation et permettre d’assurer les interventions techniques de maintenance, conformément aux instructions écrites du fabricant.

 De plus, un espace libre de tout objet sans utilité pour les examens ou contrôles effectués doit être assuré autour de l’appareil afin de prendre en compte la nature de l’activité et des modalités d’utilisation ou de maintenance des appareils.

 Les parois du local

Les protections radiologiques à mettre en place doivent être conçues de façon que les expositions des travailleurs et du public soient aussi basses que raisonnablement possible. De ce fait les parois des salles de radiodiagnostic médical et dentaire doivent assurer une protection exprimée principalement en millimètres de plomb.

Pour cela on classe les locaux et espaces voisins par les codes mentionnés par le tableau IV.

(50)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 38 Tableau IV : codes des locaux et espaces radiologiques

Code Locaux et espaces voisins

Locaux ou lieux placés sous la surveillance exclusive de l’utilisateur

responsable

I Déshabilloirs et sas

II

Salle de travail et de séjour du personnel directement affecté à des

travaux rayonnement

III

Zones d'occupation transitoire (dégagements, couloirs,

escaliers, ascenseurs, toilettes, cours, jardins et tous lieux analogues)

IV

Salle de travail et de séjour du personnel non directement affecté à des

travaux sous rayonnement IV Chambres d’hospitalisation, salles

d’attente

Lieux non placés sous la surveillance exclusive de l’utilisateur responsable

V

Tout autre lieu accessible en dehors de l’établissement (voies, publiques, lieux de passage sans stationnement de

personnes, etc.)

VI Autres lieux (situées dans l’établissement)

VII Lieux matériellement inaccessibles

Les parois doivent assurer une protection exprimée en millimètres de plomb, équivalant au minimum à celles des tableaux ci-après.

(51)

Réalisé et soutenu par KOUNDE Marchel Page 39 Tableau V : Epaisseur en minimale de plomb (mm) en radiodiagnostic médicale

Désignation codée des lieux contigus

Ostéodensimétrie ou mammographie (HT nominale ≤ 50 kV) ou

radioscopie exclusives

Radiologie lourde y compris angiographie numérisée

Scanographie

plafond ou

plancher

parois latérales

plafond plancher parois latérales

Plancher, plafond et parois I

II, III, V IV VI

0,2 0,2 0,5 0.5

0,2 0.5 0,5 1

0,2 0,2 0,5 1

0.5 1.5 2 2.5

0.5 1 1.5 1

0,2 1 1 1.5

Remarque :

Pour les installations dont la valeur nominale de la haute tension est supérieure à 50 kV y inclure les portes ainsi que les fenêtres pour les locaux au rez-de-chaussée. Au niveau d'un portique mural l'équivalent Pb supplémentaire doit être au minimum de 2 mm sur une bande verticale de 2 m x 1 m.

La norme de mars 2011 insiste sur la toxicité du plomb (La pureté minimale du plomb doit être de 99,97%), alors que celle de 1975 en encourageait indirectement l’usage inconsidéré, en admettant la possibilité de la pose d’une épaisseur suffisante pour assurer la protection hors du local dans tous les cas.

Références

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Dans le cas d’un caractère continu, on peut utiliser des histogrammes (voir page 27), pour lesquels l’aire des rectangles est proportionnelle aux effectifs (donc aux fréquences)..

Dans le cas d’un caractère continu, on peut utiliser des histogrammes (voir page 27), pour lesquels l’aire des rectangles est proportionnelle aux effectifs (donc aux fréquences).