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Perceptions archéologiques et ethnographiques des productions céramiques du bassin tchadien. Potentiels et difficultés d'une approche ethnoarchéologique

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Outils e t m éthodes d e la recherche : Expérimentation, ethnoarchéologie, modélisation

Perceptions archéologiques e t ethnographiques

des productions céramiques

du

bassin

tchadien

Potentiels e t difficultés d'une approche ethnoarchéologique

Olivier Langlois (UMR ArScAn - Afrique)

Introduction

Le program m e ORSTOM « Histoire du peuplem ent e t évolution d e s p a y sag e s du Diamaré (Cam eroun septentrional)», a c h e v é en 1994, a permis d'établir, pour la p é rio d e postnéolithique, une s é q u e n c e chronoculturelle b a sé e , com m e souvent, sur le matériel céram iq u e (Langlois 1995). C o m p te tenu d e l'ab o n d a n c e e t d e l'extrême fragm entation d e c e matériel, les observations se sont limitées : à l'identification m acroscopique des inclusions présentes dans les pâtes, à des mesures d'épaisseurs, à la caractérisation d e s parties m orphologiques (forme des fonds, des bords e t d e s élém ents additionnels) et à une analyse d e s décors. Ainsi, faute d'une m éth o d e d'identification a d é q u a te , les techniques d e fa ç o n n a g e ne purent être déterm inées. Finalement, bien q u e tous les c a ra c tè re s observés se soient révélés variables e t évolutifs, la s é q u e n c e chronoculturelle fut b a s é e sur les seuls décors céram iques. C e choix était alors justifié par la pertinence culturelle dou teu se des autres ca ra c tè res considérés.

Les données ethnographiques collectées ultérieurement au su d -o u est du Tchad dans le c a d re du program m e «C éram ique et sociétés» d e l'Université libre d e Bruxelles (Langlois e t al. 1998), ajo u tées aux données p réc é d e m m e n t o btenues au Diamaré par différents chercheurs, valident notre choix e t perm ettent d e mieux a p p ré c ie r la signification des différents ca ra c tè res observés sur le matériel arch éo lo g iq u e du Diamaré. Toutefois, ils confirment ég ale m e n t le c a ra c tè re ém inem m ent culturel d e la technique d e fa ç o n n a g e et, en c o n sé q u e n c e , la nécessité d'acquérir des outils perm ettant d e caractériser précisém ent, à partir d e simples tessons, c e tte phase opératoire essentielle.

Signification des caractères considérés

La com position des p â te s céram iques (cf. carte)

Dans le bassin tchadien méridional, la nature des inclusions présentes dans les p â te s céram iques sem ble surtout liée à la disponibilité des argiles et, en co n séq u e n c e , à la géo g rap h ie. On c o n sta te en effet q u e la plupart d e s groupes installés s u les affleurements rocheux (d an s les M andara e t le Guéra), ou à proximité d e ceux-ci, n'ajoutent pas d e dégraissants. La p â te est souvent constituée d'une argile détritique, parfois tam isée et/ou m éla n g ée à une ou deux autres argiles, sans adjonction d e dégraissant. Ainsi la cham otte, utilisée p ar les potières des monts M andara pratiquant la technique d e fa ç o n n a g e dite « par pilonnage sur forme c o n c a v e » (Mafa, Mokong, ...) remplit surtout une fonction anti-adhésive (Delneuf 1992 : 109). En revanche, les groupes installés dans les plaines alluviales qui ne disposent souvent q u e d'argiles hydromorphes, pauvres en inclusions, ajoutent généralem ent un dégraissant : les groupes Sara e t les groupes du Mayo Kebbi utilisent d e la c h a m o tte ; les populations musulmanes (Arabes, Peuls e t Kanouri) utilisent souvent des dégraissants organiques ; les riverains du Logone (Massa, Mousgoum e t Kotoko) associent les deux catégories précitées. Ainsi, dans le bassin tchadien méridional, alors q u e l'utilisation ou non d'un dégraissant sem ble fonction d e la géographie, son choix pourrait éventuellem ent ê tre culturel, voire économ ique : les populations autrefois nom ades (Arabes e t Peuls) ajoutent souvent des déjections équines, asines ou bovines ; les groupes Sara — céréaliculteurs globalem ent sédentaires dont l'élevage se limite aux petits ruminants — n'ont guère c e tte possibilité. Ils peuvent en rev an ch e ram asser les tessons accum ulés dans l'enceinte du village pour obtenir d e la cham otte.

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Outils et méthodes d e la recherche : Expérimentation, ethnoarchéologie, modélisation

Les données m orpho lo g iq u e s

Les c a ra c tè res m orphologiques observés sem blent a u ta n t liés à des facteurs fonctionnels, techniques e t environnementaux q u e culturels.

Ainsi, le profil des fonds diffère souvent selon le ty p e d e fa ç o n n a g e pratiqué : les techniques du « pilonnage sur forme c o n c a v e » e t du « m oulage sur form e convexe » produisent plutôt des fonds ronds, tandis q u e d e I' enroulem ent d'un colom bin » e t d e l'« étirem ent d'une m otte » résultent souvent des fonds coniques. Toutefois, le lien entre la technique d e fa ç o n n a g e e t le profil des fonds produits est ténu et a u c u n e règle ne p e u t être formulée.

Par ailleurs, la m orphologie des vases d e p o rta g e (présence, nom bre e t position des élém ents d e préhension, diam ètre à l'ouverture) est clairem ent liée au type d e p o rta g e a d o p té . Or, il sem ble q u e la plupart des groupes d e s plaines portent sur la tê te alors que les groupes m ontagnards portent plus couram m ent sur l'é p a u le : groupes « hadjeray » du G uéra; certains groupes des monts M andara (Mouktélé, Mafa, e t p ro bablem ent Podokw o)2- Toutefois, il s'agit, ici encore, d'une simple te n d a n c e puisque d e s populations m o n tag n ard es portent parfois sur la tê te (Mofou Diamaré, ...), alors m êm e q u e quelques groupes d e plaines (Massa, ...) portent sur l'épaule.

L'épaisseur

Le c a ra c tè re épaisseur est évidem m ent lié au volum e d e la poterie, d o n c à sa m orphologie e t à sa fonction. Toutefois, c o m m e l'ont rem arqué différents auteurs, c e c a ra c tè re varie é g a le m e n t selon la technique d e f a ç o n n a g e em ployée. Là encore, les facteurs technologiques, fonctionnels e t m orphologiques sem blent déterminants.

La d é co ra tio n

D nous reste d o n c à vérifier la pertinence culturelle des décors. Pour cela, I nous faut rech erch er les facteurs non culturels p o u v a n t être attach és à la décoration. Le c a ra c tè re fonctionnel d e certains d é c o rs est bien connu — l'enfum age e t le polissage am éliorent l'étanchéité, les b a n d e s appliquées font office d e « pare-chocs, etc. (toutefois c e t a sp e c t sem ble mineur). Nous pouvons en outre nous interroger sur un éventuel déterminisme géographique. Pour cela, il nous faut préciser les disponibilités des matières prem ières e t des outils utilisés.

Parmi les techniques « d éco rativ es » observées en contexte archéologique, seule la coloration suppose une adjonction d e m atière3- Les colorants utilisés sont pléthoriques : ocre, argile ferralitique, latérite broyée... pour obtenir une coloration ro u g e ; cendre d'os, c e n d re végétale, kaolin... pour une coloration b lan c h e ; « enfu m ag e en postcuisson » par combustion d e débris organiques (son d e mil, feuilles fraîches, déjections animales) pour obtenir une teinte noire couvrante. Ansi, si l'accessibilité d e telle ou telle m atière prem ière p e u t déterminer son utilisation, toutes les potières sem blent disposer d e colorants rouge, noir e t blanc. En fait, seule l'obtention d'un a s p e c t m étallescent sem ble limitée par des problèm es d'accessibilité. Bien qu'une p o u d re m ic a cé e d e qualité m édiocre puisse être collectée dans les régions granitiques, le produit le plus valorisé sem ble provenir d'une région spécifique e t faire l'objet d'un c o m m e rc e d e longue distance. C om m e les matières colorantes, les outils utilisés à des fins décoratives sont rarement associés à d e s environnements spécifiques. Les roulettes sont fabriquées à partir d e fibres végétales e t/o u d e tiges ligneuses présentes partout4 .

Ainsi, si la décoration p e u t être fonction d e facteurs géographiques e t fonctionnels, ceux-ci paraissent négligeables c o m p a ré s au facteur proprem ent culturel. Encore faut-il se d e m a n d e r à quelle éch elle fonctionne c e « m arqueur culturel » : infra-ethnique, ethnique ou supra-ethnique ? Là encore, l'ethnographie nous est utile. En effet, m ê m e si certaines traditions décoratives actuelles (toupouri, niellim, kim) sem blent plus ou moins circonscrire d e s « territoires ethniques »5-, la plupart d'entre elles rassemblent différents gro u p es

2 1 est évidem m ent périlleux d e porter une jarre pleine sur ta tête lorsque l'on em prunte un sentier de m o n tagne.

3 L'application d ’un enduit o rg a n iq u e qui a souvent pour effet de colorer ta paroi n'est pas considérée ici c a r un tel p ro c é d é ne fu t jamais ob se rvé en contexte a rch é o lo g iq u e au Diamaré. C ette absence est-elle réelle ou traduit-t-elle des problèm es de c o n se rv a tio n ?

4 Seule l'utilisation d ’un é p i d é c o rtiq u é de Blepharis ciliaris — utilisation d'ailleurs jam ais observée sur le m atériel

a rch é o lo g iq u e du Diamaré — pourrait être limitée à l'aire de distribution de c e tte plante.

5 Nous parlons des aires d e p ro d u ctio n non des aires d e distribution. En effet, certaines productions, telles les p ro d u c tio n s niellim et kim sont la rg e m e n t orientées vers l'exportation, et circulent ainsi bien a u-delà des territoires o c c u p é s par les po tiè re s elles-mêmes.

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Outils e t méthodes de la recherche : Expérimentation, ethnoarchéologie, modélisation

ethno-linguistiques, g é n é ra le m e n t voisins. Une relative hom ogénéité d e s déco rs sem ble ainsi regrouper les différentes productions du Guéra, celles d e la zone Sara ou celles du nord des M andara, etc. Or, alors q u e les spécificités des quelq u es traditions décoratives « ethniques » sem blent refléter d es spécificités culturelles plus générales, les groupes, qui partag en t une m êm e tradition déco rativ e, p a rta g e n t é g a le m e n t nom bre d'autres traits culturels, voire économ iques. Finalement, il apparaît q u e les traditions décoratives régionales se calquent grossièrem ent sur c e que l'on pourrait a p p e le r des « aires culturelles ».

Une é tu d e stylistique d e s productions ethnographiques serait d e toute é v id e n c e fort intéressante. Si nous pouvons affirmer le c a ra c tè r e supra-ethnique d e nom bre de traditions décoratives, une é tu d e précise e t systém atique reste à faire. Considérant les données disponibles, une telle é tu d e pourrait m êm e aboutir à la définition d e « styles » en relation a v e c les fonctions cultuelle et profane d e la poterie dans les so ciétés du bassin tchadien. Des styles com parables étant présents localem ent depuis deux millénaires, une é tu d e d e c e type aurait d'évidentes implications sur notre connaissance d e l'histoire des civilisations régionales.

Utilisation d es caractères « géographiques »

Si les décors a p p a ra isse n t essentiels pour repérer des cultures e t définir leurs aires, il ne faut p a s pour autant se désintéresser d e s autres caractères. Nous avons vu que, d a n s la région, la nature d e s inclusions sem blait très m arquée p a r la géographie. Ceci est bien sûr à considérer lorsque l'on s'intéresse à l'histoire du peuplem ent. Ainsi, dans une zone, telle les piémonts d e s Mandara, où l'adjonction d'un dégraissant n’est p a s nécessaire, la p rése n c e d 'u n e céram ique archéologique c h a m o tté e ou dég raissée a v e c d e s m atières organiques év o q u era logiquem ent une influence des plaines inondables. Une telle présen ce fut c o n s ta té e sur différents sites à différentes périodes. Inversement, on peut penser que, selon la localisation g é o g ra p h iq u e du site où elle est observée, une m êm e tradition d é c o ra tiv e peut être rep résen tée sur un matériel d e p â te s différentes ; nous avons ég ale m e n t rencontré d e telles situations. En outre, les élém en ts m orphologiques les plus aisém ent observables su un matériel arch éo lo g iq u e fragm enté — les élém ents d e préhension — pourraient é g a le m e n t être liés à l'environnement : la p ré s e n c e d'anses p lac é e s d e part e t d'autre du vase tém oigne plutôt d ’une origine d e plaine.

Ces élém ents ont permis d e jeter les bases d ’une histoire régionale faite d'interactions entre les plaines e t les piémonts, qui met en é v id e n c e des flux migratoires en provenance des Basses Terres vers les zones refuges. C ette histoire, qui conforte les données ethnohistoriques, pourrait être p récisée à condition d ’en trep ren d re d e nouveaux travaux archéologiques, mais aussi ethnoarchéologiques.

La technologie d e fa ço n n a g e : un caractère culturel majeur à considérer

Jusqu'ici, seuls les c a ra c tè re s observés sur le matériel archéologique exhum é ont é té mentionnés. Pour c e tte raison, le fa ç o n n a g e — phase opératoire qui en raison du soin a p p o rté à la finition laisse peu d e tra c e s m acroscopiques — n'a p a s é té considéré6. Or, si l'on se réfère à l'ethnographie régionale, c e tte p h a s e technologique présente un c a ra c tè re éminemment culturel, voire historique. Les d o n n ées eth n o graphiques nous assurent en effet q u e la technique d e fa ç o n n a g e est in d é p e n d a n te d e la composition d e la p â te , d o n c du contexte environnemental. Aucun déterminisme fonctionnel ne sem blant non plus prévaloir, le fa ç o n n a g e semble ê tre un marqueur essentiellement culturel. Les techniques d e fa ç o n n a g e circonscrivent ainsi plus ou moins nettem en t les aires culturelles définies par les décors (cf. carte). Plus encore, la p ré s e n c e d e certaines d e ce s techniques semble faire référence à des év é n em e n ts historiques majeurs (Langlois Bonnabel sous presse). Ainsi, l'aire d e répartition du m oulage sur form e convexe, technique utilisée p a r les habitants d e s principales puissances centralisées nord-occidentales (Haoussa, Kanouri, M andara, Kotoko) pourrait illustrer la sphère d'influence du Bomou e t d e ses satellites. La pratique d e l'étirement d'une m otte p ar les riverains du Logone pourrait tém oigner du rôle d e voie d e com m unication joué par c e fleuve, rôle précisé par le m ythe fondateur d e la culture massa. La présence du pilonnage sur form e c o n c a v e dans les M andara soulève un problèm e historique en c o re inexpliqué. En effet, si, c o m m e le suppose Éric Huysecom (1992), c e tte technique e s t véhiculée par les Peuis, on com prend mal pourquoi elle est pratiquée précisém ent par les groupes qui se sont réfugiés sur les m ontagnes pour se mettre à l'abri des raids peuls, ceci d 'a u ta n t plus q u e les Peuls d e la région utilisent une autre technique.

Une détermination d e s techniques d e faç o n n a g e associées aux productions céram iques a rc h é o lo g iq u e s serait d o n c profitable à la connaissance historique régionale. En c o n sé q u e n c e , il faudrait envisager une é tu d e proprem ent eth n o archéologique visant à identifier les traces d e fa ç o n n a g e sur les tessons d e fonds et peu t-être se doter d ’outils « indirects » pouvant aider à l'interprétation technologique du matériel fortem ent fragm enté. Nous avons vu que certains ca ra c tè res (en particulier l'épaisseur e t la forme d e s fonds)

6 C ette difficulté fut c o n s ta té e par tous les chercheurs ayant travaillé au N ord-Cam eroun, tant sur du m atériel ethnographique P elneuf 1991 : 79, 1992:109, 1998:111-112) qu'archéologique (David 1998 : 7-8).

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pouvaient nous renseigner indirectement sur les techniques d e m o ntage utilisées. Ces c a ractères sont e n c o re trop mal connus pour être raisonnablement utilisés. Il serait d o n c souhaitable d 'e n g a g e r une é tu d e consistant à caractériser la forme et l'épaisseur des productions ethnographiques réalisées selon les différentes techniques d e faço n n ag e. Plus généralem ent, nous préconisons une description des différentes productions céram iques ethnographiques en nous plaçant artificiellement du point d e v u e d e l'archéologue qui ne dispose souvent q u e d e tessons. C haque production devrait ainsi être décrit en termes d'épaisseur d e s parois, d e diam ètre à l'ouverture, d e forme des fonds, etc.

Conclusion

Les rares données relatives aux productions céram iques ethno g rap h iq u es du bassin tchadien méridional ont ainsi participé à la recherche archéologique régionale. Les p ro b lèm es historiques se posant à une échelle très large, c e tte participation serait toutefois considérablem ent a c c r u e si des é tu d es proprem ent ethnoarchéologiques étaient e n g a g é e s sur l'ensem ble du bassin tchadien méridional. I est évident q u e la diversité des traditions céram iques e t des sociétés dont elles é m an en t ne p e rm e t p a s d e généraliser à partir d 'é tu d e s locales. Or, si certaines productions sont ab o n d a m m en t d o c u m e n té e s, d'autres, tout aussi intéressantes, sont quasiment inconnues. Pour cela, nous espérons que la reco n n aissan ce des techniques céram iques pratiquées au Tchad méridional sera suivie d ’études plus approfondies.

Éléments bibliographiques

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x S a n s dégraissant (une argile ou plusieurs m élangées) • Argile + sable ajouté

+ Argile + dégraissants organiques O Une argile + cham otte

0 Argiles m élangées + cham otte

© Argile + dégraissants org an iq u es + chamotte + Argile + sable ajouté + d é g ra issa n ts organiques

î;S Zone inondable I B Zone m o ntagneuse

Répartition des types de pâtes céramiques

N I G E R I A

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Outils e t m éthodes d e la recherche : Expérimentation, ethnoarchéologie, m odélisation LAC IjCHAD, :<:':AjB£*^rDjamena CHARI-BAGUIRMI TANOJILE MAYO-KEBBI

LOGONS OCCW. MOYEN CHAR!

LOGONS ORIENT.

^ Étirement d'une motte Q Moulage su r forme convexe

JL Colombin enroulé

Pilonnage sur forme concave ^ Modelage

Zone inondable E n Zone m ontagneuse

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