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Yodleurs de Bellegarde/Jaun.

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Academic year: 2021

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Fête romande des

yodleurs en Valais

11 iK

Yodleurs de Bellegarde/Jaun.

I

f

•*'

Toutes les personnes qui se reconnaîtront sur ces photos gagnent un abonnement de trois mois à notre revue.

Il suffit de s'annoncer par fil au 026/425 48 00 (Anne Kolly)

ou par écrit à Fribourg Illustré CP 331,1701 Fribourg

Yodleurs de St-Silvestre.

PHOTOS OTTO VONLANTHEN

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s comme Saïnt-Valav tin...

Des citations sur le domaine ne manquent certes pas, mais en voici quelques-unes, illustres ou moins, qui valent qu'on s'y attarde. «line vie sans amour est comme un slip sans élas¬

tique»; «Doute que les astres soient de flammes, doute que le soleil tourne, doute que la véri¬

té soit vérité, mais ne doute jamais de mon amour (Shakespeare) »; «Aimer, ce n'est pas se re¬

garder l'un l'autre. C'est regarder ensemble dans la même direction» (Antoine de Saint- Exupéry).

Aimer, Amour; ce sont des mots qui devraient être dans (es noms propres, en tout cas pas dans [es noms «communs »... Heu¬

reusement un jour par an est consa¬

cré à l'amour et possède son Saint: il s'appelle Valentin. Aujourd'hui fête très commerciale, eûe n'en reste pas moins tendre, voire magique! Voici rien que pour vous un petit conte d'Amour...

Il était une fois, une île où vi¬

vaient tous (es «sentiments», Bonheur, Tristesse; Savoir... et même Amour. Un jour, on avertit Ces sentiments que ('île allait être engloutie, ils préparèrent donc tous leurs bateaux pour partir. Amour était (e seul qui resta. Amour vou¬

lait rester jusqu'à ce que ('île com¬

mençait à être engloutie. Quand Amour se noyait presche, il décida de demander de ('aide. Richessepas- sa devant Amour dans son 6eau ba¬

teau. Amour eût: «Richesse, peux- tu m'emmener avec toi?». Richesse répondit: «Non, je ne peux pas. Il y a beaucoup d'or et d'argent sur mon

bateau. Il n'y a pas de place pour toi.». Amour décida de demander à Fierté qui passait par là, «Fierté, s'if te pleut, aide-moi! ». Mais Fierté eût:

«Je ne peux pas t'aider Amour».

«Tu es tout mouiüe et tu abîmerais sans doute mon bateau», répondit Fierté. Tristesse était près et Amour fui demanda aussi de l'aider; «Tris¬

tesse, laisse-moi aller avec toi».

Mais Tristesse répondit: «Oh...

Amour, Je suis si triste que je préfé¬

ré partir seul! ». Puis Boniteur passa devant Amour. Il était tellement heureux qu'if n'entendit même pas (es appels cfAmour! Soudain, il y eut une voix, «Viens ici Amour, je t'emmènerai avec moi». C'était un

«ancien des sentiments». Amour était si content qu'il ne se souvint de fui demander son nom qu'une fois arrivé de l'autre côté. Alors Amour demanda à Fierté qui était cet «ancien des sentiments».

«C'était Temps» dit Savoir.

« Temps ? Mais pourquoi Temps m'a-t-il aide?», «Parce que seule¬

ment Temps est capaè(e de com¬

prendre Amour».

Et puis au Cieu de vous creuser la tête pour trouver (a meilleure façon de gâter votre tendre moitié, pensez que ce sont souvent (es tous petits riens qui font Ce pfus plaisir... Un bouquet de fleurs (réelles ou virtuelles), des bonbons, des chocolats, du paijum, un 6ijou, un week-end en amoureux, cham¬

pagne, resto,... Bien sûr, if y a aussi toutes ces attentions qui veu¬

lent tant dire... un sourire, un bi¬

sou, un regard...

Ce qui ne coûte également rien c'est de ne jamais omettre de dire combien ('élu(e) de votre cœur signifie pour vous, que (e monde est tellement pfus 6eau avec (ui/ede à vos côtés!!!

Et puis n'oubliez pas de fêter l'Amour pendant les autres 364jours de l'année!!!

D l'amour!

e tout cœur, bonne fête à tous les partisans de Nadia Maillard Fioravera

3

(4)

s ömmaire 9 février 2000 N° 3

De saison 5 St-Valentin

8 Les Rois mages et les Grenadiers 9 La Landwehr et les Rois

10-11 Carnaval: bas les masques!

Société

13 Chez Claudine du Pont 16 Maître chocolatier

récompensé 21-27 Payerne

"■^K. -I, . 1 '

Arts et musiques

14-15 Vieilles fermes fribourgeoises 17 L'art Inuit

18 Vie au chalet en Gruyère 35 La Brillaz et son bâtiment neuf

Couverture:

Bord du lac de la Gruyère à Botterens

PHOTO B. AEBY

Sports et nature 31 Nourrissage hivernal

des oiseaux

32 City: la LNA en point de mire 33 Le visage des Dragons 43 L'essor du grand corbeau

Fondé en 1945 Rte de la Glâne 31 -1701 Fribourg Revue d'information et d'actualité.

Organe officiel de l'Association Joseph Bovet et des Fribourgeois

«hors les murs».

Rédaction et administration:

Route de la Glâne 31

Case postale 331 - 1701 Fribourg Tél. 026/425 48 25

Fax 026/425 48 20 Rédaction et coordination:

Nadia Maillard Fioravera Correspondantes:

Nathalie Balmat Gérard Bourquenoud Albert Bovigny Albert Jaquet Marinette Jaquier Jacqueline de Saint-Bon Paul W. Tekadiozaya Service des abonnements:

Anne Kolly Tél. 026/425 48 00

Abonnements 2001 (TVA incluse):

Annuel: Fr. 82.50 Semestriel: Fr. 42.50 Etranger: Fr. 95- Par avion: Fr. 120.—

Vente au numéro: Fr. 3.90 CCP 17-2851-7

Tirage: 5700 exemplaires Editeur:

Fribourg Illustré SA Route de la Glâne 31 1701 Fribourg Publicité:

Alexandra Langel Tél. 026/425 48 00 Natel 079/314 90 44 Patricia Roulin Tél. 026/425 48 00 Natel 079/290 57 31 Mise en pages et graphisme:

Michel Brodard

Délai de réception des annonces:

15 jours avant la parution.

La reproduction de textes ou d'illus¬

trations ne peut se faire qu'avec l'autorisation de la rédaction. Celle- ci n'assume aucune responsabilité ■ concernant les manuscrits et photos.

non commandés.

(5)

Bonne fête à tous

les amoure

lMÊx|jyyygj regards sur...

L'Histoire

de la Saint-Valentin

La plupart des rites qui étaient associés à la Saint-Valentin sont maintenant disparus. Au¬

trefois, les amoureux devaient fabriquer eux-mêmes leur car¬

te et composer leur déclaration d'amour. Tout cela se faisait dans l'anonymat... Au Moyen Âge, on appelait «Valentin» le cavalier que chaque fille choi¬

sissait pour l'accompagner lors de sorties. Le cavalier de¬

vait faire un cadeau à la fille.

C'est aussi le 14 février que les jeunes filles essayaient de deviner comment serait leur futur mari. Pour cela, elles re¬

gardaient les oiseaux: si elles voyaient un rouge-gorge, elles se marieraient avec un marin, un moineau signifiait un ma¬

riage heureux, mais avec un homme peu fortuné, tandis qu'un chardonneret indiquait un mariage avec un homme riche. Au fait, il me semble avoir vu des oiseaux... Et vous?

En ce qui concerne l'identi¬

té de Saint-Valentin, les histo¬

riens ne sont pas en accord. Au total, sept saints chrétiens pré¬

nommés Valentin sont fêtés le 14 février! Lequel est à l'origi¬

ne de cette fête? Mystère!

du printemps, dans l'ancienne Rome. Pour cette occasion, on organisait une sorte de lote¬

rie de l'amour.

Cela consistait à tirer au hasard le nom des filles et des garçons ins¬

crits, de façon à former des couples qui sortiraient en¬

semble tout le reste de l'année! Ouf! Un an, c'est long! J'es¬

père que le hasard faisait bien les choses...

De nos jours, un amoureux se doit d'offrir un petit mot doux, des (leurs ou du chocolat à sa préférée, lors de la Saint-Valen¬

tin...

C NEW AGE TECHNOLOGY

La plupart des historiens croient que la Saint-Valentin est associée aux Lupercales romaines. Les lupercales étaient des fêtes annuelles cé- Brassmc - "Restaurant

;£c Gicoal Blanc

Souper dansant de la Saint-Valentin Menu: Fr. 60.- sur réservation

J.-P. Vorlet - 1530 Payerne Tél. 026/660 85 85 - Fax 026/660 88 85

Soirée animée par l'excellent Frédéric Marcuard La terrine aux morilles et sa garniture

***

Le filet de saint-pierre au beurre blanc et petits légumes

***

Le médaillon de bœuf, la sauce maison, le grattin de cardons et les pommes noisettes Les

***

sorbets exotiques à la liqueur de la passion

lébrées le 15 février en l'honneur de Lupercus, le dieu des troupeaux et des bergers.

Ces fêtes marquaient le jour

Cocktail de la St-Valentin Elle et lui

3 cl de Malibu

2 cl de liqueur de fraise 6 cl de jus d'orange

Passer le tout au shaker et servir dans un grand verre avec les glaçons. En garniture une tranche d'ananas découpée en for¬

me de coeur posée sur le bord du verre. ( Pour réaliser cette découpe, il suffit de découper une tranche d'ananas et ensuite de la redécouper en quatre).

5

(6)

■/¥-0=. gaz naturel

Foire de Fribourg Comptoir de Payerne Les trois premiers prix sur vingt du concours 2000

du 20

e

annniversaire de l'arrivée du gaz naturel 1

er

prix: 1 semaine de rêve dans le grand sud marocain

pour deux personnes

Denis Mettraux, Torny-le-Grand 2

e

prix: 1 Mountain Bike Mondia «Flash»

Hedy Von Gunten, Guin

3

e

prix: 1 week-end à Lucerne (2 jours/ 1 nuit), pour deux personnes

avec une soirée à la prestigieuse Konzertsaal y Anne-Marie Baechler, Domdidier

Les TPF

mettent en service leurs nouveaux bus

Les TPF sont heureux d'annoncer à leur clientèle que, vingt-cinq nouveaux véhicules sont mis à leur disposition. Im livraison de ces vingt-cinq véhicules sera suivie d'ici quelques semaines de dou¬

ze autres véhicules.

Il s'agit de la première tranche d'un imposant programme d'acquisition étalé jusqu'en 2003 et qui verra en tout 62 au¬

tobus venir se substituer aux véhicules existants.

Pour le bien de leur clientèle, les TPF ont voulu, lors de leur choix, attribuer une pondéra¬

tion importante au confort pré¬

senté par les véhicules.

Tous les véhicules comman¬

dés sont à plancher bas, donc faciles d'accès. Cette accessi¬

bilité a été encore renforcée à l'égard des personnes à mobi¬

lité réduite puisque chaque au¬

tomobile est équipée d'une rampe d'accès pour fauteuil roulant ou pour poussette. Un espace leur est aménagé à l'in¬

térieur, y compris dans les bus

interurbains dans lesquels l'espace hors siège est généra¬

lement restreint.

Dorénavant, l'usager devra faire la différence entre les lignes urbaines et les lignes in¬

terurbaines.

La numérotation à un chiffre, lignes 1 à 7, est réservée au ré¬

seau urbain.

La numérotation à deux chiffres indique une ligne ré¬

gionale.

A l'intérieur du véhicule, l'in¬

formation sera donnée aux passagers par l'intermédiaire

d'un écran à diodes lumi¬

neuses, placé dans le couloir central, à l'avant du véhicule.

Dès qu'un bus quittera son ar¬

rêt, l'écran indiquera l'arrêt suivant.

Avec ce nouveau matériel, les TPF utilisent du «Diesel Gree- nergy», un carburant diesel dit propre: son aspect est transpa¬

rent, il est pratiquement libre

de soufre, la production de

suie est réduite de 78%, et il

dégage moins d'odeur.

(7)

La fusion des gfm et des tf donne naissance aux

transports publics fribourgeois

»

tpf

(8)

I;

Us et coutumes Une poignée d'orateurs et quel¬

ques 200 invités étaient présents.

PHOTO G. BD François Raemy, commandant des Grenadiers. photos nmf

...Nadia Maillard Fioravera Le contingent des Grognards, repré¬

senté par ses huitante mem¬

bres et une brassée d'invi¬

tés, a récemment partagé la verrée à Grangeneuve, lors du traditionnel apéritif des Rois. L'occasion a ain¬

si été donnée d'entendre les premiers discours 2001 des hommes à la tête des institutions fribourgeoises et de partager une soirée qui se voulait innocente, née du plaisir de se ren¬

contrer avec un zeste d'en¬

voûtement.

En bref

La garde d'honneur officielle des autorités supérieures du canton de Fribourg fut à l'ori¬

gine un détachement qui vit le jour en 1804, suite au retrait par Napoléon des armées fran¬

çaises de Suisse. Ressuscitée en 1919, elle demeure au¬

jourd'hui très illustre. Les

Grognards savent rester fi¬

dèles à leur poste précise leur commandant François Raemy.

«On peut devenir grenadier par amour du pays ou peut- être par piété. On le devient peut-être par ambition, par goût du passé, pour y retrou¬

ver des amis. On peut le deve¬

nir par sens du devoir, mais aussi pour l'honneur. Certains parleront de vocation. Il y a l'uniforme qui donne une cer¬

taine prestance. A un certain âge, ça a son importance. Si tous ces sentiments ont une mémoire, ils dévoilent une passion qui est vécue année après année par quelques quatre-vingt grognards. C'est l'histoire de huitante engage¬

ments dans une aventure en perpétuel mouvement. C'est cela le Contingent. Issus de tous les milieux, ils représen¬

tent toutes les régions de ce pays de Fribourg. Ils savent parader, défiler, tirer ça et là une salve, par beau temps ou par temps exécrable. C'est ce¬

la le Grenadier!».

Bilan 2000

L'année écoulée a été notam¬

ment marquée par le voyage à Rome avec la Fanfare du Col¬

lège St-Michel et l'Union Ins¬

trumentale de Fribourg, la vi¬

site de la Garde Suisse et la rencontre avec le Président de la Confédération, M. Ogi. A cela s'ajoutent, entre autres l'événement du 200

e

anniver¬

saire de Napoléon à Martigny, la participation à la journée officielle du Tir fédéral à Morges, sans oublier l'inaugu¬

ration des nouveaux unifor¬

mes et la bénédiction du nou¬

veau drapeau.

L'or, l'encens et la myrrhe Huitante grognards et un par¬

terre d'invités émanant des pouvoirs religieux, politiques, judiciaires et militaires ont partagé amicalement cette tra¬

ditionnelle soirée des Rois.

Suite à l'accueil et au message du Commandant François Raemy, ont défilé les hommes à la tête des institutions fri¬

bourgeoises. Dominique de Buman, Syndic de Fribourg et Président du Grand Conseil, dans son discours axé sur l'hu¬

mour, a lancé une petite pointe aux opposants de la Jazz Para¬

de en se demandant si à l'ave¬

nir ils devront soumettre les salves à l'enquête publique!

Mgr Bernard Genoud, tout com¬

me chaque nouveau membre d'honneur, a reçu une illustra¬

tion représentant un grenadier.

Claude Grandjean, Directeur des Affaires militaires et Pré¬

sident du Conseil d'Etat a don¬

né au Contingent un coup d'encensoir, à défaut de leur apporter les offrandes des rois mages. Quant à Monseigneur Bernard Genoud, il a souligné qu'en cette année 2001, décla¬

rée par l'ONU année mondiale du dialogue entre les peuples, il se réjouit de l'idéal de paix poursuivi par le contingent, car s'il y a un combat qui mé¬

rite d'être gagné, c'est bien celui de la paix. L'homme d'Eglise, qui ne manque pas d'humour, a dévoilé l'existen¬

ce d'un quatrième Roi: il s'ap¬

pelle Fro, il était mage de Gruyères, appellation d'origi¬

ne contrôlée! ■

Grenadiers fribourgeois:

Gaspar, Melchior, Baltazar et Fro

(9)

Soirée des Rois

Sous le signe du prestige

Regards sur...

• •••«> Paul W. Tekadiozaya Placée sous le signe du prestige de la Suisse, la Soirée des Rois de la Landwehr a vécu sa 123

e

édition comme d'ha¬

bitude dans une ambiance à la fois officielle et festive.

Avec des invités-surprise également prestigieux: le Conseiller fédéral Pascal Couchepin et le célèbre horloger Yves Gérald Pia- get.

«Le prestige de la Suisse». Un thème que certains ont peut être relégué dans les oubliettes mais que la Landwehr, le corps de musique officiel de l'Etat et de la Ville de Fri- bourg, a ressuscité et choisi cette année pour animer sa première soirée du troisième millénaire. Une rencontre pla¬

cée sous le signe de la tradi¬

tion et du prestige et célébrée dans l'allégresse. En fait, à Fribourg, on perpétue les tra¬

ditions en leur donnant des ac¬

cents d'actualité qui les ren¬

ies invités-surprise et d'honneur en compagnie de MM. Grandjean et Ecoffey. photo pwt

dent plus attendues et plus ap¬

préciées. «Les personnalités qui vont se joindre à nous et couronner de leurs bien¬

veillantes présences l'éclat de notre fête contribuent grande¬

ment l'une et l'autre au presti¬

ge de la Suisse», a souligné le président de la Landwehr Pier¬

re Ecoffey.

«Votre corps de musique don¬

ne une grande fierté à un pays.

Pour cela, vous contribuez lar¬

gement au prestige de la Suis¬

se», a commenté le Conseiller fédéral Pascal Couchepin.

Quant à l'autre invité d'hon¬

neur, il a surtout fait allusion aux différentes personnalités qui, tout au long de leur exis¬

tence et des siècles, ont fait l'honneur de la Suisse à tra¬

vers le monde par leur savoir- faire, leurs idées, etc. Ainsi, plus proche de l'événement, il n'a pas manqué l'occasion de rendre hommage à la Jeune garde landwehrienne qui,

après seulement cinq ans d'existence, donne des concerts très remarqués. «Je vous encourage car je crois au capital humain», a dit l'horlo¬

ger Yves Gérald Piaget.

S'agissant des activités de l'année passée, la principale est la participation de la Land¬

wehr aux Jeux olympiques de Sydney. Lors de la magnifique cérémonie d'ouverture, le Corps de musique fut repré¬

senté par six de ses talentueux jeunes. Ils furent les seuls mu¬

siciens de la Suisse qui avaient pris rang dans la fanfare de 2000 membres qui joua lors de

la cérémonie et de la grande parade qui inaugura magistra¬

lement ces jeux. Un vrai hon¬

neur! La Landwehr a aussi obtenu le premier prix en ex¬

cellence au Concours euro¬

péen de la Confédération in¬

ternationale des sociétés musicales. En mai prochain, elle donnera un grand concert de gala de bienfaisance à Monte Carlo sous le patronage de la Famille princière de Mo¬

naco.

Sur le plan national, la Land¬

wehr conduite et inspirée par le génie musical de son chef Hervé Klopfenstein s'est clas¬

sée au premier rang lors de la Fête cantonale des Musiques fribourgeoises qui s'est dérou¬

lée à Estavayer-le-Lac. Stimu¬

lé par cette brillante récom¬

pense, le comité a demandé à son directeur de rester à la tête du corps de musique pour une nouvelle période de cinq ans au moins. Ainsi, Hervé Klop¬

fenstein continuera à diriger la Landwehr. Pour cela, il s'acti¬

ve déjà avec sa coutumière maestria à préparer la fête du bicentenaire qui aura lieu en 2004. On s'attend donc à une belle fête en perspective... ■

Les musiciens fribourgeois à Sydney.

9

(10)

Traditions

Carnaval

• ••Nadia Maillard Fioravera L'étymologie du mot «Carna¬

val» lui donne son sens d'an- tan: «carne levare», «enlève la chair». Dès le Moyen Âge, avant de jeûner pendant qua¬

rante jours selon la tradition religieuse catholique du Carê¬

me, les gens profitaient d'une cuisine grasse, riche et copieu¬

se. Pour mieux fêter cette pé¬

riode enjouée, tous les débor¬

dements furent autorisés. Il était alors de mise de se mo¬

quer de tout et de tout le mon¬

de aux dépens de chacun, ca¬

chés derrière des masques, protégés par des déguise¬

ments, et ce jusqu'au Mardi Gras.

Sous l'influence du Carnaval de Venise, c'est le Carnaval de salon et les «Veglioni», bals masqués privés, qui se déve¬

loppent au cours du XVIII

e

siècle, au détriment des dis¬

tractions de rue.

Une passion

Etre carnavalier c'est une pas¬

sion, une vocation. Chaque Carnaval est une production originale éphémère. Le vaste atelier dans lequel œuvrent ces artistes, se transforme en un lieu fantastique pour quelques mois. Si les procédés et les techniques modernes ont per¬

mis la mécanisation et l'articu¬

lation des chars et de leurs per¬

sonnages, les fondements de la fabrication des chars et des

«grosses têtes» sont les mêmes qu'à l'origine. La création d'un personnage en carton-pâ- te répond à des techniques an- cestrales: dans un moule, les couches de papier sont succes¬

sivement collées les unes sur les autres. Lorsqu'elles sont

sèches, elles gardent la forme du sujet choisi. Ensuite, en¬

trent dans la danse les peintres, afin de donner la signature de cet art des plus nuancé et, en¬

fin, les costumières parent les personnages de vêtures colo¬

rées et chatoyantes. Les chars peuvent alors entrer dans l'arène.

Quelques lieux:

Châtel-St-Denis 22-25 février Planfayon 23-25 février Estavayer 23-25 février Romont 23-25 février Marly 23-25 février Fribourg 23-27 février Bulle 24-27 février Broc 24-27 février Les Paccots 26 février Morat 23-25 février Les Brandons, Payerne

2-5 mars

La fin de l'hiver

Actuellement, par l'engoue¬

ment qu'elle suscite, cette ma¬

nifestation dépasse largement le cadre régional, puisqu'elle accueille des visiteurs de tous les coins de Suisse. C'est éga¬

lement le lieu de rencontre des fameuses «Guggenmusik».

Elles animent de leurs décibels et de leurs «fausses notes» sa¬

vamment dosées le cortège, mais aussi la rue en fête, les établissements publics où s'agglutinent allègrement les carnavaliers. La tradition veut que le Carnaval annonce la fin de l'hiver pour laisser sa place au printemps. Il est alors grand temps de mettre à feu le bon¬

homme hiver sous une pluie de confettis!

Carnaval des J^olxes dimanche 2? février 2001

en Vieille-Ville de Fribourg Grand cortège: avec guggen, fifres et tambours, 12 chars et groupes Départ à 14 h 30: à la Neuveville

Dès 15 h: en l'Auge.

Vers 17 h: mise à mort du Grand Rababou à la pl. Petit-Saint-Jean

<V£)Ar4i 27 féwrltr XOOft Carnaval des enfants Dès 14 h: départ du cortège à l'école des

Neigles. Animations, spectacles et goûter offert

cherche de suite

pour quelques heures par semaine personnes

(évent. étudiant(e)s)

pour la prospection par téléphone d'abonnements à la revue.

Renseignements: 079/429 65 22

(11)

> Albert Jaquet

Traditions Au cours du précé¬

dent siècle, le Car¬

naval de la rue - dernier temps fort des Fêtes de l'hiver - passait souvent pour une manifestation sans grand intérêt, consi¬

dérée même comme une simple fête enfantine.

Mais, depuis la fin des an¬

nées 60, il a connu une vé¬

ritable renaissance, sur¬

tout dans les régions germanophones. A côté des formes «originales» du Carnaval de villages qui souvent comportait des as¬

pects pour le moins gro¬

tesques, des manifestations nouvelles ont fait leur ap¬

parition dans les villes.

Parmi celles-ci, on relève¬

ra en Suisse le formidable essor des «Guggenmusi- ken» et leur cacophonie qui se sont propagées à partir de Bâle jusqu'en Suisse romande, en pas¬

sant par Lucerne haut-lieu de cette tradition.

f.' ^ » » ®,

Les «Guggen», mot que l'on ne peut que difficilement tra¬

duire si ce n'est par «clique»

ou par «fanfare carnava¬

lesque», sont des groupes de musiciens plus bruyants qu'harmonieux qui recourent aux costumes les plus fantai¬

sistes, et qui, au temps du Car¬

naval prennent naturellement part aux cortèges, animent les ruelles, les artères et les places. Leur dessein? Amuser, surprendre, et tenter de gagner une boisson en se mettant à souffler à pleins poumons dans leur cuivre; à taper sur leur grosse caisse; à jouer des cym¬

bales; à sonner de la trompe ou

du piston; utilisant indifférem¬

ment, tambours, trompettes, fifres, grelots, trombones ou saxophones...

Tout au long de l'année, et sur¬

tout durant les mois qui précè¬

dent l'événement, ces musi¬

ciens investissent tout leur temps libre pour préparer leur entrée en scène. Ils ne cessent d'inventer de nouveaux sujets, créant même de fantastiques parures. Pas de tête sans couvre-chef affirme l'une des règles des musiciens. Ainsi, sans relâche ils scient, clouent, collent et peignent dans les ga¬

rages, les caves et les arrières-

Guggenmusik «Les 3 Canards»

A Fribourg, la Guggenmusik

«Les 3 Canards» est née en 1994 dans la vallée du Gotté- ron, à la buvette des «Trois Canards» à qui elle a emprun¬

té le nom. Elle a acquis une certaine notoriété en partici¬

pant dès cette date au «Carna¬

val des Bolzes» organisé dans la Vieille-Ville de Fribourg.

Elle se manifeste lors de certains anniversaires et fut in¬

vitée dans diverses manifes¬

tations carnavalesques, no¬

tamment en Allemagne et en Argentine. Présidée par Jean- Claude Rappo, la Guggenmu¬

sik «Les 3 Canards» a son siè¬

ge au Café de la Passerelle, à Fribourg.

Prestation en Argentine à l'occa¬

sion du Carnaval.

sang la passion du carffëyal

(12)

IM

cherche de suite

pour quelques heures par semaine

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11. ■

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GRANGES-PRES-MARNAND Ah! qu'il fait bon

«Chez Claudine du Pont»!

Portrait

> Marinette Jaquier Dommage que le mot

«pintière» n 'existe pas dans le savant diction¬

naire. Pourtant ce superla¬

tif siérait bien à Claudine Cotting.

Pour aller chez Claudine, il suffit de passer le pont!

Georges Brassens l'a chanté et pourtant, il n'est jamais allé à l'Hôtel du Pont. Endormi pour l'éternité, il doit sans doute le regretter. Oui, lorsque l'on a passé un jour la porte du sym¬

pathique estaminet, à coup sûr on y retourne. Pourquoi?

D'abord pour la patronne, rieuse, enjouée, dévouée, puis pour Isabelle, l'irremplaçable et fidèle sommelière. Pour l'ambiance, l'atmosphère des lieux et bien sûr pour les petits plats délectables de la reine des lieux. Jouxtant la Lembaz, la sage petite rivière qui coule à proximité, le café est un en¬

droit séduisant. Tout y est har¬

monieux: les vieilles pierres muettes qui ont pourtant tant de choses à raconter, la minus¬

cule terrasse, toujours joliment fleurie, le vieux platane avec son trou béant qui malgré son grand âge s'accroche à la vie.

L'intérieur est lui aussi d'un charme irrésistible: chaque table exhibe fièrement une nappe assortie aux rideaux, des lampes coquettes diffusent une lumière tamisée et des fleurs fraîches un peu partout.

Mais ce qui fait l'attrait des lieux c'est sans aucun doute la patronne.

Trente et un ans déjà que cette fringante fribourgeoise est ve¬

nue s'établir en terre vaudoise.

«Pas de la tarte au début»

Isabelle et Claudine Cotting:

un tandem de charme et de gentillesse. phot

s'exclame «la pintière»,

«j'étais l'étrangère à voir de loin!». Le charme, la jovialité, et la gentillesse ont fait le mi¬

racle. Claudine a été très vite intégrée; aujourd'hui elle ne quitterait pour rien au monde son canton adoptif. Une clien¬

tèle fidèle, une table gourman¬

de, un service impeccable ain¬

si qu'un accueil chaleureux sont la clef du succès de ce pe¬

tit bistrot de village.

L'Hôtel du Pont dispose de 5 chambres confortables surtout fréquentées par les touristes de passage et certains fidèles et anciens clients. Une ravissante salle à manger pouvant ac¬

cueillir une quinzaine de per¬

sonnes. Une petite carte avec les spécialités comme les pieds de porc au Madère ou les filets de perches garantis du

lac de Neuchâtel et un menu du jour à 15 francs, le soir la restauration se fait unique¬

ment sur réservation.

Claudine Cotting est aussi une femme de cœur. Elle organise chaque année une fête de Noël pour les enfants sur la place du café. Confidente bienveillante elle prête une oreille attentive aux peines et aux joies de sa clientèle. Sensible à la misère animale, elle nourrit les chats

abandonnés du quartier. Géné¬

reuse de nature, son visage est animé d'un sourire permanent.

Lorsque la patronne délaisse un moment son bistrot on peut la voir se promener le long de la Broyé avec César, le chien, le compagnon fidèle à quatre pattes.

Boire un petit coup, cela peut- être agréable, si c'est à l'Hôtel du Pont.

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13

(14)

Les arts

Gérard Bourquenoud

/l est rare qu 'un ou une peintre s'attache à re¬

produire uniquement des fermes de notre pays qui, si un jour, elles devaient être démolies ou transformées, il restera au moins les peintures en guise de sou¬

venir d'un riche patrimoi¬

ne suisse et fribourgeois.

Susanna Kuratli est cette artiste qui, depuis vingt ans, peint les fermes de notre pays. Du tout grand art pour cette femme de 51 ans qui vit avec sa famille de trois enfants, à Ami, un village de 1200 habitants situé aux confins du can¬

ton d'Argovie.

Interview

Vieilles fermes fribourgeoises en peinture

Une richesse inestimable de notre patrimoine

FI - Comment êtes-vous de¬

venue peintre?

Susanna Kuratli - J'ai com¬

mencé par un apprentissage de décoratrice, puis j'ai travaillé comme dessinatrice en bâti¬

ment et ensuite d'intérieur.

C'est mon mari, originaire du Toggenbourg, qui m'a lancée dans la peinture paysanne pour laquelle j'ai eu un coup de foudre, du fait qu'elle met en valeur les coutumes fortement enracinées dans cette région et

qui font partie du quotidien des gens. J'ai également fait un stage chez un peintre pay¬

san et après trois ans de pein¬

ture paysanne d'Appenzell et du Toggenbourg, je me suis in¬

téressée aux maisons et vieilles fermes suisses.

Une très belle ferme de Treyvaux.

- Pourquoi avoir choisi les fermes?

- La Suisse, par la diversité de sa culture et de ses paysages hors du commun, offre un pa¬

trimoine si riche qu'il vaut la peine de se pencher sur un tel joyau de notre passé et d'en préserver l'authenticité. Il existe dans notre pays quatre types principaux de fermes: la construction sur piliers à char¬

pente est typique au Mittel¬

land; celle à colombage est surtout répandue dans la ré¬

gion de Bâle et dans les can¬

tons de Schaffhouse, Thurgo- vie et Zurich; celle en blocs dans les régions alpestres, et enfin celle en pierres au Tes- sin, dans les Grisons et en Suisse romande.

-Que représentent ces fer¬

mes pour une artiste-pein¬

tre?

-L'évolution de notre mode

de vie envahi par la technique

Une petite ferme à Le Pâquier/FR.

(15)

Pijfilkxöjyyygj Les arts

Une belle et grande ferme de Salvenach.

nous laisse craindre une dispa¬

rition prochaine de ces fermes et maisons paysannes qui ne témoignent pas seulement d'une architecture révolue, avec leurs étables, greniers, dépendances, fours et lavoirs, mais qui nous racontent en quelque sorte la vie de nos an¬

cêtres. Et cela est très enrichis¬

sant sur le plan culturel, com¬

me d'ailleurs les sculptures sur bois, les peintures, les orne¬

ments et épigraphes au fronton des maisons, lesquels donnent la preuve que leurs locataires savaient goûter aux plaisirs de la vie. Peut-être plus modeste¬

ment, mais ô combien repré¬

sentatif. Tout cela m'a suscité une telle contemplation et une telle émotion romantique et af¬

fective, que je ne pouvais uni¬

quement les regarder. C'est donc la raison qui m'a poussée à leur redonner un brin de vie par la peinture et attirer l'at¬

tention du peuple suisse, car leur disparition constituerait une perte inestimable pour le patrimoine de notre pays.

- Faites-vous uniquement des peintures à l'huile?

-C'est au cours de longues randonnées et voyages à tra¬

vers toute la Suisse que je dé¬

couvre les sujets de ce qui peut

Une très jolie maison paysanne à Hennens.

devenir une oeuvre ou tout simplement une peinture. Je ne peins par contre jamais en plein air, mais à mon domicile, dans le calme. Les animaux, les gens et autres détails qui fi¬

gurent sur mes peintures sont le reflet de mon inspiration du moment. Mes peintures sont toutes réalisées à l'huile di¬

luée, car celle-ci permet aux différentes nuances de se fondre entre elles. L'inconvé¬

nient c'est qu'elles nécessitent plusieurs couches. Je précise que j'ai eu la chance de parti¬

ciper à plus de trente exposi¬

tions en Suisse alémanique pour la majorité, à Paris, en

Chine et en Belgique, Vevey, St-Sylvestre, Jussy, Crans- Montana, etc. Depuis 1976, je publie chaque année un calen¬

drier de mes peintures, ainsi que des cartes, papier à lettres et enveloppes embellis par mes peintures de maisons, fermes ou villages.

- Pourquoi un chat en guise de logo à votre signature?

-D'abord par malice qu'il m'est arrivé de peindre le petit chat noir qui fait partie de ma famille mais qui n'est malheu¬

reusement plus de ce monde.

Un jour, un amateur intéressé par mes œuvres, a tenu avant

de l'acheter, à ce que je rajou¬

te ce petit chat à ma signature.

Depuis, il y figure toujours.

- Que vous apporte la pein¬

ture?

- Un profond enrichissement sur le patrimoine de notre pays, une grande satisfaction dans mon activité quotidienne, le plaisir de faire plaisir à ceux qui sont en admiration devant mon travail et le bonheur de me rendre utile par les arts.

Susanna Kuratli Artiste-peintre Obermatt 3 8905 Ami 056 634 24 05

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud

15

(16)

Economie MARKETING TROPHY Villars Maître Chocolatier

récompensé

f 4 ■

». M

L

i Paul W. Tekadiozaya édition 2001 du Marketing Tro¬

phy, le Prix suisse du mar¬

keting, a été attribuée der¬

nièrement à l'entreprise Villars Maître Chocolatier.

Im cérémonie de remise de prix a eu lieu à Forum Fri- bourg à l'occasion de la Journée «Swiss Marketing Gala».

Créé par le Club de Marketing Suisse (CMS), le Prix suisse du marketing récompense les entreprises qui, grâce à leur ouverture vers les marchés et leurs clients, auront obtenu un

succès important et confirmé avec des perspectives d'ave¬

nir. Il a donc pour but d'encou¬

rager les entreprises en leur of¬

frant la possibilité de présenter leurs succès sur le plan du marketing et d'aider le grand public ainsi que les milieux politiques et économiques à mieux comprendre les atouts du marketing professionnel.

Villars Maître Chocolatier sé¬

lectionné sur la base de son travail «Relaunch de la mini Tête Choco Petit Perrier» est la première entreprise roman¬

de à obtenir cette distinction.

Bien connue du grand public, la «tête chocolatée» est l'un des piliers historiques de la so¬

ciété Villars Maître Chocola¬

tier. Grâce à leur devise «Tout l'art de Perrier en deux bou¬

chées», les maîtres chocola¬

tiers fribourgeois ont élargi leur public cible. Ainsi, les

«mini têtes choco» devenues plus agréables, ne sont pas seulement appréciées par les enfants mais également par les adultes. Elles sont particuliè¬

rement utilisées comme pro¬

duits de remplacement des

Le directeur de Cartier Horst Edenhofer remettant le prix à Daniel Warnet.

pralinés avec le café ou même comme produits de substitu¬

tion aux desserts. Avec un budget restreint et des idées novatrices, l'entreprise a réus¬

si à gagner des nouveaux mar¬

chés. Ceci malgré une période difficile due à un marché stag¬

nant.

L'entreprise Villars Maître Chocolatier a surtout misé sur la qualité. Si le produit sem¬

blait être très adapté aux en¬

fants, il n'a pas tardé à plaire à

une clientèle plus diversifiée, et même à essaimer dans d'autres contrées. Car depuis quelques années, la part de marché de la «tête au choco»

est en forte progression et son exportation vers les pays pro¬

ches a augmenté de façon con¬

tinue. Un vrai succès! Donc, après avoir conquis le marché, la société vient de remporter le Marketing Trophy. «C'est un grand honneur pour nous. Ce prix est une reconnaissance de notre savoir-faire fribour¬

geois», s'est réjouit le Direc¬

teur général Daniel Warnet.

Opter pour le gaz naturel, c'est s investir dans l'environnement.

gaz naturel

malin.ch

Daniel Warnet très fier de présenter son trophée.

PHOTOS PWT

(17)

Les arts

Peter et Martha Certiy.

Art et culture Inuit pendant deux mois au kaléidoscope des EEF et à la BCF

• • • Jacqueline de Saint-Bon Si l'on ne peut encore parler de véritable culture inuit s'agis- sant des peintures, sculptures, gravures produites par les mains très habiles dans leur simplicité, de ces populations de l'Extrême-Nord Canadien, il faut se garder d'en réduire l'expression à quelques quali¬

ficatifs plus ou moins frustes.

Depuis les années 1950, les Inuits, nom qu'ils préfèrent à celui d'esquimaux, dévelop¬

pent un art spontané et tout en rondeurs pour lequel le méde¬

cin bernois Peter Cerny et son épouse canadienne Martha ont eu un coup de cœur au début des années nonante. Une col¬

lection d'anciens objets d'art inuit qu'ils ont eu la possibili¬

té d'acheter puis de compléter au fil des ans, les a entraînés dans une aventure où ils se sont donné pour but de faire découvrir un peuple encore trop méconnu en Europe.

Actuellement et jusqu'à la mi- mars, une exposition d'art inuit est visible dans le hall de la Banque Cantonale de Fri- bourg et au Kaléidoscope des

Entreprises Electriques. Les sculptures, peintures, gravures sur des dents de morses y for¬

ment un ensemble dont la pré¬

sentation contribue à aider ce peuple à sortir de l'isolement qui entrave dramatiquement son développement.

Dans le cadre de l'exposition, des animations régulières avec lecture de légendes du Grand- Nord, démonstrations de pein¬

ture faciale, cuisson de plats typiques et confection du pain, permettront de mieux saisir l'âme de ces populations enco¬

re trop ignorées. Renseigne¬

ments sur les jours et heures des manifestations sont don¬

nés sur place.

Exposition jusqu 'au 18 mars:

Hall de la BCF; du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h.

Kaléidoscope, Pérolles 25: du lundi au jeudi de 9 h à 11 h 30 et de 14 h à 17 h, vendredi jus¬

qu'à 16 h., samedi et diman¬

che de 14 h à 17 h.

Femme inuit en costume de son pays.

17

(18)

PGflfefiïiaaa Les arts

Marcel Imsand est fasciné par cette Gruyère qui l'a vu naître. Mais plus que tout, il est attiré, cap¬

tivé par le chalet, cette vie à la mon¬

tagne qui voit des hommes s'isoler pendant près de six mois. Là, les ar- maillis, hors de tout folklore répètent des gestes ancestraux pour le soin du bétail et la fabrication du fromage.

Imsand a traqué mé- ticuleusement tous les moments de la vie à l'alpage: fabri¬

cation du fromage, soin au bétail, les repas, le dimanche avec les enfants montés de la plaine, les garçons de ferme portu¬

gais, la vache qui vêle, la coupe de bois de feu, etc... Dix jours d'un quo¬

tidien où le banal révèle la beauté de l'âme dans cette lumière rougeoyante de l'âtre.

Marcel Imsand a offert cet exceptionnel reportage au Musée du Pays et Val de

Charmey. Et ce sont ces 45 cli¬

chés que propose de découvrir l'exposition «la vie au chalet en Gruyère».

Exposition ouverte jusqu 'au

25 mars 2001.

(19)

Opération Frima - ILFORD

Les arts Il s'agit de la reconstitution de la Ville de Fribourg selon le plan de ville dressé par M. Martin Martini en 1606. Cette reconstitution est réalisée dans le cadre d'un programme à l'intention des demandeurs d'emploi du canton de Fribourg, destinés à des professions spécifiques tels que dessinateurs, ingénieurs, architectes, photographes, historiens, graphistes, physiciens, etc.

Cette réalisation est faite d'une maquette de 52 m

2

comprenant plus de 1000 bâtiments, 14 mètres de remparts, 24 mètres de rivière, env. 2500 points lumineux, des effets spéciaux, de la musique et

une animation globale gérée par ordinateur.

^ Les méthodes utilisées dans la réalisation de ce

—— ■ ■ '' '

1

v<

1

' - mrsxtumatfm p

ro

jet sont véritablement contemporaines, elles s'appuient sur les dernières découvertes en ma¬

tière de création de maquettes, de dessin tech¬

nique, d'animation 3D et de l'imagerie tradi¬

tionnelle et numérique en général.

Exposition complète:

jusqu'au 23 février 2001 à l'Hôtel Golden Tulip, Fribourg.

Exposition:

«images uniquement» jusqu 'au 30 avril 2001 Galerie ILFORD Hôtel Golden Tulip Fribourg

La Galerie de la Cathédrale, présente Rowland Fade

L'œuvre de Rowland Fade doit être péné¬

trée. Ses ta¬

bleaux sont à l'image des hommes:

c'est le coeur qu'il faut at¬

teindre pour les vraiment découvrir,

connaître et aimer. (Bernard-Paul Cruchet) L'exposition est ouverte jusqu 'au 3 mars 2001.

Renseignements: 026 322 46 96

La Bibliothèque cantonale et universitaire et le comité Abbé Bovet 2001, présentent l'Abbé Joseph Bovet les moments d'une légende La commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Joseph Bovet ne pouvait manquer l'étape d'une exposition.

Celle que la BCU ouvre se veut avant tout pédagogique. Elle a également l'ambition d'interroger ce mythe vivant, un demi- siècle après sa disparition.

L'exposition est ouverte jusqu'au 3 mars 2001.

Galerie de la Schürra, présente Les peintures de

Jean-Pierre Grossmann

La démarche philosophique de Jean-Pierre Grossmann donne lieu à une œuvre très personnelle.

Formes colorées en acrylique sur toile ou papier avec des arrangements minutieux et précis à l'encre de chine, ses tableaux expriment tout un mouvement rythmique fort harmonieux.

L'exposition a lieu jusqu'au 4 mars 2001.

Pour tous renseignements: tél. 079 458 86 75.

(20)

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• ••Nadia Maillard Fioravera Si vous parlez de Jean- Claude Descombes, les payernois vous diront tout de suite: ah Titi! Eh oui, à Payerne tout le mon¬

de connaît Titi et plus pré¬

cisément sa passion pour les artistes de l'ombre.

C'est à treize ans que le coup de foudre s'est pro¬

duit. Titi, alors placeur au casino Beaulieu, a rencon¬

tré à la gare de Payerne Marie Dubas. Elle lui a demandé de porter ses car¬

tons à chapeaux. Il l'a ai¬

dée puis a écouté sa chan¬

son «Le doux caboulot». Il s'en souvient comme si c'était hier.

Des artistes de l'ombre, Titi en connaît une cinquantaine dont Jean Corti, Armand Lassagne, Jo Privat, Roger Paraboschi et Marcel Azzola. Tous ces géants de l'accompagnement qui ont côtoyé Brel, Montand, Brassens, Piaf, Ferré, Greco et les autres sont d'une gentilles¬

se extrême nous confie-t-il.

Ces personnages ont vécu proche des artistes; ils étaient un peu leur deuxième famille et ils les connaissaient bien.

C'est ainsi que Titi a appris que juste avant d'entrer en scène, lors de ses tours de chant, Jacques Brel sortait et faisait entrer ceux qui n'avaient pas les moyens. Mil¬

le refrains en tête, il se sou¬

vient aussi de Fernandel, les Compagnons de la chanson, Maurice Chevalier, Trenet, puis Fugain, Renaud, Patricia Kass et tant d'autres...

De sa passion, Titi en a fait un livre unique intitulé «la chan-

De gauche à droite:

Daniel Colin, Jean Corti, Lina Bassatti et Marcel Azzola, une belle fourchette d'artistes de l'ombre qui ont accompagné, Ni- coletta, Barbara, Mistigri, Tino Rossi, Piaf, Ferré, Brel, Brassens, Montand, Greco... photo titi

Bonjour Monsieur le Syndic de...

Titi et son épouse.

la chanson française

de Payerne à Paris

son française de Payerne à Pa¬

ris». Fort de ses 350 pages, l'ouvrage met en scène 78 ar¬

tistes de 1943 à 1997. Tiré à un exemplaire, droits d'auteurs obligent, il représente un tra¬

vail laborieux relié par sa lille.

Au-delà des rencontres avec les artistes, il a farfouillé dans les brocantes et magasins spé¬

cialisés de Paris. Si vous pas¬

sez chez lui, il se fera un plai¬

sir de vous le commenter!

Quant à moi, je vais me plon¬

ger dans une époque que je n'ai pas connue, mais qui de¬

meure grâce à la musique et ses chansons, tels «Bal petit bal», «A Paris» et «Le petit cordonnier»...

À

21

(22)

Interview

FI - Pouvez-vous nous faire un bref portrait de la ville de Payerne?

Pierre Hurni - Notre com¬

mune compte actuellement une population de 7400 habi¬

tants, auxquels il faut ajouter une centaine de résidents.

Lorsque j'ai commencé ma carrière politique à la Munici¬

palité de Payerne, il y avait 7000 habitants, puis nous en avons perdu près de 500 pen¬

dant la crise économique. Pour de multiples raisons, mais en particulier grâce au social qui a joué un rôle important et atti¬

ré bon nombre de personnes de petites communes environ¬

nantes, la population suisse de notre ville a augmenté d'une manière réjouissante pour at¬

teindre aujourd'hui 7500 habi¬

tants. Etant située à proximité de l'autoroute NI, actuelle¬

ment en construction, notre commune aura certainement des chances de connaître un nouveau développement in¬

dustriel et commercial, voire même touristique et démogra¬

phique.

- Comment se porte-t-elle fi¬

nancièrement?

- Le chômage a nettement di¬

minué depuis une année, c'est

vrai, mais il est encore trop important pour une cité com¬

me la nôtre. Nous espérons que la nouvelle zone indus¬

trielle permettra d'offrir des postes de travail à ceux et celles qui n'ont pas encore trouvé leur bonheur profes¬

sionnel. Le développement de l'aérodrome militaire en aéro¬

port civil va également facili¬

ter la création de nouveaux emplois. Ce qui serait de bon augure aussi, c'est l'arrivée de quelques entreprises qui pour¬

rait procurer des emplois à la jeunesse de la région. Pour ce qui est de la situation financiè¬

re de la commune, celle-ci est considérée comme saine, mal¬

gré une dette de 35 millions.

Elle a cependant réussi à ré¬

duire son déficit, grâce à des personnes qui ont cédé leurs droits de succession à la ville.

Alors que le taux fiscal est ac¬

tuellement de Fr. 1,05, des ci¬

toyens ont souhaité une baisse de l'impôt communal. Mais étant donné que nous devons construire un nouveau gymna¬

se de 18 millions de francs en collaboration avec les com¬

munes de Trey, Corcelles, Chevroux et Grandcour - dont la part importante incombe à la ville de Payerne - il nous est difficile d'envisager une bais¬

se des recettes fiscales.

-Avez-vous d'autres inves¬

tissements en vue?

- Il y a bien entendu les équi¬

pements des zones indus¬

trielles et de l'aéroport en rela¬

tion avec l'aviation qui sont de l'ordre de 30 millions, mon¬

tant qui sera récupéré par la vente de 500 000 m

2

de terrain.

C'est ce que l'on appelle une opération blanche. Nous avons d'autre part l'entretien de quelques 70 km de routes.

Traits caractéristiques de Pierre Hurni

Hobbies : cueillette de champignons et la lecture Plat préféré : salade aux pommes de terre

et saucisson payemois Votre qualité : être à l'écoute des autres Votre défaut : la gourmandise

Vous aimez : la franchise Vous n'aimez pas : l'intolérance 22

Imaginez ce que cela représen¬

te comme frais pour notre ci¬

té, chef-lieu d'une région dont

«Tous les chemins mènent à Payerne». Malgré cela, c'est une commune viable qui a la chance de bénéficier d'un ap¬

port intéressant que lui procu¬

re la nouvelle péréquation can¬

tonale.

- Comment voyez-vous l'ave¬

nir économique de la com¬

mune de Payerne?

- Des signes précurseurs nous font penser que nous avons raison de croire à un futur dé¬

veloppement économique et que notre ville deviendra at¬

tractive tant sur le plan indus¬

triel que commercial, lorsque l'autoroute NI sera ouverte jusqu'à Yverdon. Si le com¬

merce est très florissant à Payerne, ce n'est pas le cas pour les trente-six établisse¬

ments publics dont certains doivent tirer le diable par la queue. Ceux-ci étaient les bienvenus et faisaient leurs af-

Bonjour Monsieur le Syndic de...

Payerne

une cité au riche passé à la recherche de l'avenir

Jrait d'union entre la Bn .e fribourgeoise et le Pays de Fribourg, le chef-lieu de la Broyé vaudoise a toujours connu une grande sympathie partagée entre Fribourgeois et Vaudois. En 962, la reine Berthe, veuve de Rodophe II, a vécu une partie de son existence dans cette cité historique, alors ca¬

pitale de la Bourgogne transjurane. Ensevelie à Payerne, sa mémoire est vénérée encore <k nos jours pour sa piété et sa bienfaisance. Des siècles séparent ce riche passé du présent de cette petite ville en pleine expansion, dans laquelle nous avons flâné une journée durant pouriéaliser ce reportage et nous en¬

tretenir l'espace d'une heure cvec un homme plein de bonté qui va quitter la galère munic mle dans quelques mois pour vivre une retraite ensoleillée.

Nous voulons parler de Pierre Hurni, 65 ans, père de deux en¬

fants, d'origine bernoise mais natif de Vallamand-Dessus, qui a été facteur postal durant quarante ans. Passionné par la poli¬

tique, il est entré au Législatif de Payerne en 1974 et assume la fonction de syndic depuis 1986. Il a également siégé douze ans comme député au Grand Conseil vaudois, au sein duquel il a toujours défendu les intérêts de sa région et du canton.

Le centre de Payerne.

PHOTO EDITIONS GILBERT FLEURY

L'abbatiale de Payerne.

PHOTO EDITIONS GILBERT FLEURY faires du temps où notre ville accueillait de la troupe tout au long de l'année. A l'heure ac¬

tuelle, avec la restructuration de l'armée, elle a nettement di¬

minué. Au point de vue touris¬

tique, l'Abbatiale est un mo¬

nument qui attire chaque année des milliers de touristes de Suisse et de l'étranger.

Quant à la piscine, elle est fré¬

quentée par toute la population de la région, mais aussi par une multitude de Fribourgeois.

Sur le plan culturel et sportif, notre cité compte près de soixante sociétés qui animent agréablement la vie quotidien¬

ne de notre population qui, de¬

puis fin janvier 2001, bénéficie également d'une nouvelle sal¬

le de théâtre et d'animation dans une ancienne station-ser- vice reprise et transformée par le garagiste Friedli. Ce que vous ne savez peut-être pas, c'est que Payerne est une ville dont les habitants sont de confession protestante mais à majorité catholique. «Je suis moi-même protestant, mais je ne proteste que rarement».

Dans une récente étude réali¬

sée par un Fribourgeois sur la religion à Payerne, il était mentionné que «le curé comp¬

tait les manquants à l'église et que le pasteur comptait les présents au temple».

- Qu'en est-il de l'agricultu¬

re?

- La commune de Payerne est propriétaire de 450 ha de terres agricoles qui sont louées à trente-sept agriculteurs, sans oublier ceux qui ne sont pas locataires. La plupart des ex¬

ploitations ont fait l'objet d'un remaniement parcellaire qui arrive à son terme et qui a été rendu obligatoire par le passa¬

ge de l'autoroute NI. Nous avons une centaine d'hectares de forêts propriété de la com¬

mune, un domaine de 110 ha de pâturages et de forêts à Pro¬

vence, ainsi que 13 ha de vignes dans le Lavaux.

- Avez-vous des projets pour améliorer la qualité de la vie de la population?

-Nous allons créer de nou¬

veaux quartiers d'habitation, notamment en relation avec le nouveau gymnase, où il y aura possibilité de construire des villas et de petits immeubles locatifs à même d'accueillir quelques centaines d'habi¬

tants.

-Quels sont vos sentiments à quelques mois de quitter votre fonction de syndic de Payerne?

-Pour ma part, le nouveau gymnase est primordial pour la formation de notre jeunesse qui sera la future élite de la Broyé vaudoise, à laquelle se¬

ra confiée la mission de créer l'unité de toute une région.

J'ai d'autre part une grande sa¬

tisfaction à la veille de quitter ma fonction, c'est qu'en tren- te-deux ans de carrière poli¬

tique dont vingt-huit à l'Exé¬

cutif, je n'ai connu qu'un seul référendum. De plus, je suis bourgeois de Payerne depuis 1992 et toute ma famille est

devenue payernoise. Donc je me sens très à l'aise dans cette ville et je souhaite que la jeu¬

nesse, fidèle à l'exemple des anciens, puisse regarder l'ave¬

nir avec confiance et sérénité.

Munii'i|r.!ité de l'avenu

1

Pierre Hurni, syndic Administration générale Vignes et cave

Michel Roulin, municipal Finances - Bâtiments

Jean-Claude Schütz, municipal Domaines et forêts -

Eau - Epuration René Cusin, municipal Travaux

Yolande Perrin, municipale Instruction et cultes

Oeuvres sociales

Olivier Piccard, municipal Police et Feu - Protection civile

Abattoirs

Francis Diserens, municipal Urbanisme - Stade et sports Yvan Knobel, secrétaire municipi

Interview réalisée par Gérard Bourquenoud 23

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S 026/660 54 62 • Natel 079 212 61 80 Fax 026 660 52 50 • Internet www.madpay.ch

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Grand-Rue 19 1530 Payerne

026 660 20 71

Restaurant Café Euro Club

Rue de la Tour 7 (derrière le cinéma Apollo)

Tous les jours Menu à Fr. 14.- et menu pâtes à Fr. 12.- PIZZA MAISON

Tél. 026 660 17 98 PAYERNE Fermé le lundi Se recommandent Nayza et Vito

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Sociétés locales de Payerne

ACRAPE - Ass. suisse des invalides - Auto-moto club Payeme - Badminton-club Payerne - Brandons de Payerne - Broyé basket - Centre athlétique broyard - Centre de sports sous-marins - Centre espagnol - Cercle catholique des hommes - Circolo italiano - Club des aînés - Club sportif les cheminots - Corps de musique l'Avenir - Ensemble chorège - FC Stade Payerne - Groupe modèles réduits Payer¬

ne - Guggenmusik Les Ménéguèzes - Guggenmusik Les Pedz'ouilles - Guggenmusik Les Tétanoces - Guggenmusik Rebbiboe'ls - Hockey-club - In-line hockey-club Payerne - Judo-club Payerne - Ka- raté-club - L'Harmonie - La Boule payernoise - La Caecilia - La Campagnarde - La Chanson des ha¬

meaux - La Coccinelle (accordéonistes) - Les amis du chien - Les Anciens collégiens - Les gais pin¬

sons (accordéonistes) - Payerne natation - Pro-Ticino - Ski-club Yeti - Société d'artillerie - Société d'Aviculture - Société de cavalerie - Handball - Société de développement - Société de jeunesse - So¬

ciété du comptoir de Payerne - Société fédérale de gymnastique - Société de mycologie - Société de pêche Payerne 78 - Société des tireurs à la cible - Société française de la Broyé - Soc. vaudoise des pê¬

cheurs de rivière - Swiss Capri-club - Tennis-club - Théâtre La réplique de champtaure - Théâtre La rumeur - Union des tireurs payernois - Union instrumentale - Vélo-club Payerne - Volley Basse Broyé - Yoseikan budo-club Payerne.

HameauZarts,

le rendez-vous

de la culture

HameauZarts, c'est le hameau des arts:

• hameau, parce que les bâti¬

ments se situent dans les ha¬

meaux de Payerne

• arts, parce que c'est un lieu pour l'art choral, théâtral, co¬

mique, musical, etc.

Et tous ces arts différents trou¬

vent domicile dans un ancien garage et ses dépendances (Ex

station-service de Boulex), immeuble transformé par des bénévoles avec l'aide de la Commune de Payerne.

Le complexe comprend

• 1 salle polyvalente de répéti¬

tion au 1

er

;

• 1 cyber-café (en face) avec une déco futuriste où se dérou¬

lent concerts de groupes lo¬

caux, dj et soirées musicales à thèmes, ainsi qu'un théâtre, géré par l'Association Ha¬

meauZarts

Cette nouvelle scène a entamé sa première saison et continue avec Elliot, Les Indécis, Le Théâtre Escarboucle et Berga¬

mote. D'une capacité de 100 places, ce théâtre a été décoré par Francine Coquoz (Bilbo¬

quet, Moncor,...) et a été réali¬

sé à 80% avec des matériaux de récupération et le travail de bénévoles.

Facile d'accès, ce complexe se trouve sur la route cantonale Lausanne-Berne, sur les hauts de Payerne.

Renseignements:

Christian et Marielle Friedli 026 660 13 12. U

25

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Boulangeries Pâtisseries 1530 Payerne

Grand-Rue 36 Tél. 026 660 22 24 Fax 026 660 89 29

Rue d'Yverdon 17 Tél. 026 660 22 22 Natel 079 230 75 47 Ouvert tous les dimanches

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Références

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