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fribourgeoises 13 Priorité à la RN 12 15 Reflets de la terre 17 Pages culturelles 18 L'Ombre de la cathédrale 21 Flashes 30 Hommage aux défunts 32

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REFLETS FRIBOURGEOIS

26e année Décembre 1971 IMo 287 F r. 1.80

Le Cirque Knie dans le canton 6 Manoeuvres des troupes

fribourgeoises 13 Priorité à la RN 12 15 Reflets de la terre 17 Pages culturelles 18 L'Ombre de la cathédrale 21 Flashes 30 Hommage aux défunts 32

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FRIBOURG Pl. Georges Python

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Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

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ILLUSTRI REFLETS FRIBOURGEOIS

26e année Décembre 1971 No 287 11 000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction :

Max Jendly Tél. (037) 24 75 75 Régie des annonces:

Annonces Suisses S.A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 16.80 par an.

Etranger: Fr. 18.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Photo de couverture:

Noël approche, 1972s'annonce; une année supplémentaire touche à sa fin et, partout, on s'apprête à enterrer les 12 mois, plus ou mois heureux, de cette année 1971 si riche en événements.

Fribourg-lllustré a tenté, une fois de plus, de se faire le reflet fidèle de la vie de notre canton; il ne reste plus, à l'éditeur et à la rédaction, qu'à présenter à tous leurs fidèles lecteurs leurs vœux les plus sincères de joie et de réussite pour les fêtes defin d'année et pour 1972.

2 numéros gratuits Abonnez-vous ou FRIBOURG-IILUSTRÉ Je souscris un abonnement gratuite¬

ment à «Fribourg-lllustré» jusqu'à la fin 1971 et le renouvelle pour 1972 au prix de Fr. 18.90

montant qui sera payé

* par remboursement

* par bulletin de versement Biffer ce qui ne convient pas.

Nom:

Prénom:

Profession:

Localité:

Rue et N°:

A découper et à retourner à Imprimerie Fragnière SA,

Route de la Glâne 35, 1700 Fribourg V.

Memento des manifestations

FRIBOURG-ILLUSTRE publie chaque mois avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der¬

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE parait. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

4 janvier 1972 14 et 15 janvier 20 janvier 24 janvier 25 janvier 28 janvier 20.15

Théâtre Livio Théâtre au Stalden 20 h. 15 Aula C de l'Uni.

Aula de l'Université Théâtre Livio

Salle du Conservatoire

Revue Mayol

Récital «Gueules dans le vent», par Gaby Mar¬

chand et Edmée Croset

Dichterlesung, von Peter Handke

(abonnement) Récital de piano, par Martha Argerisch

(abonnement) «Hadrien VII» de Peter Luke, avec Claude Rich

Quintette baroque de Winterthour

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG Musée d'histoire naturelle Dancings

Cinémas

ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) FOUJI-YAMA, Pérolles 1

PLAZA, place Georges-Python

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN

BULLE ESTAVAYER GRUYÈRES

Musée gruérien

Musée historique et folklorique Visite du château

fermé le lundi et le dimanche matin

Memento des manifestations des mois de décembre 1971 et janvier 1972, en ville et dans le canton de Fribourg 2 Concours de photo FI «Fribourg-Insolite»; résultats

et présentation du 3e prix 3

Sicoop Schoenberg; une brillante réalisation architec¬

turale et urbanistique qui devrait faire école dans notre

canton 4

Le cirque Knie en terre de Fribourg; chaque année plus

spectaculaire 6

La Cité universitaire de Fribourg; présentation d'un

foyer d'étudiants 9

Manoeuvres des troupes fribourgeoises en novembre;

rég 7 et rég inf 1 13

Feu vert à la RN 12; grande victoire parlementaire fri- bourgeoise, mais surtout grand pas en avant dans les

communications de notre pays 15

Reflets de la terre. Où la terre est inspiratrice de poésie.

Page paysanne réalisée par G. Bourquenoud 17 Pages culturelles; spectacles, expositions 18 Sommaire

du No 287 - FI

L'Ombre de la cathédrale; rubrique des Fribourgeois du dehors, par G. Bourquenoud La nouvelle école de Sorens; une nouvelle réalisation de la dynamique commune de la Gruyère

21 24 Décembre 1971 Parc automobile de l'armée à Grolley . . . . 27

Flashes de la ville de Fribourg 30

Flashes du canton de Fribourg; la vie de nos districts 31 Fribourg-lllustré

vous propose ce mois:

Hommages aux défunts fribourgeois, en et hors-

les-murs 32

(3)

lecteurs, il y a quelques mois, un concours photographique ouvert à tous les photogra¬

phes amateurs-c'est-à-dire non- établis professionnellement - sans distinction d'origine ou d'âge, dont le thème imposé était «Fribourg insolite».

De nombreux lecteurs y ont participé en nous envoyant leurs meilleures prises de vues de la ville ou du canton. L'aspect

«insolite» n'a peut-être pas tou¬

jours été bien compris et aurait pu être exploité encore plus pro¬

fondément. Mais nous avons reçu des photographies très ori¬

ginales, tant par leur sujet que par leur angle de prise de vue.

Un jury de spécialistes apparte¬

nant, pour la plupart, au do¬

maine de la photographie et des arts graphiques en général, a départagé les meilleurs envois;

nous pouvons ainsi donner ci- dessous la liste des vainqueurs de notre concours. Quelques noms sont répétés dans cette liste; en effet, les lecteurs pou¬

vaient nous faire parvenir plu¬

sieurs photographies.

Les meilleures photographies primées dans notre concours paraîtront - la troisième ci-con- tre - dans nos prochaines édi¬

tions.

A tous les participants de ce concours, et principalement aux heureux gagnants, nous adres¬

sons les vives félicitations du jury, de l'éditeur et de la rédac¬

tion de Fribourg-lllustré.

Les gagnants 1er prix: Fr. 500.- en espèces

«Stationnement interdit»

(voir FI 285)

Mme Doris Grauwiller, Place de la Gare 36, à Fribourg 2e et 3e prix (ex-aequo) Fr. 350.— en espèces

«Porte de Bourgillon»

M. Marcel Lauper, Beauregard 28, à Fribourg et «Erasme»

Mlle Eliane Laubscher, Rue d'Or 1, à Fribourg

4e prix; 1 ouvrage numéroté

«Abrivado» et 1 abonnement gratuit de 2 ans à Fribourg- lllustré.

«Le poseur d'affiches»

Mlle Laurence Fontana, Rue Reichlen 3, à Fribourg 5e prix: 1 ouvrage numéroté

«Abrivado» et 1 abonnement gratuit d'un an à Fribourg- lllustré.

« La danse des fusils d'assaut»

Mlle Eliane Laubscher, Rue d'Or 1, à Fribourg

de photographie FI Fiiboura insolite

3e prix : « Erasme »

de Mlle Eliane Laubscher à Fribourg

(4)

Principales Maisons

ayant collaboré à cette

réalisation

CARRELAGES MODERNES SA, 1700 Fribourg

Route du Platy 14 Tél. (037) 24 24 59 H. SCHMIDT SA, 1700 Fribourg

Entreprise de construction — Génie civil — Routes Rue de Locarno 7

DORSA SA

Menuiserie du bâtiment

1753 Matran (Fribourg)

SULZER Succursale de Fribourg (037) 241133 chauffage

climatisation

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étudie, met au point et réalise des installations de chauffage et de climatisation

de toute nature et toutes grandeurs.

Sicoop-Schœnberg Pour une réalité tridimensionnelle

Conçu par les Architectes associés, de Fribourg, l'ensem¬

ble d'habitation Sicoop-Schoen- berg n'a rien de comparable avec les HLM traditionnels.

Réunissant esthétique et fonc¬

tionnalité, il introduit avant tout la notion tridimensionnelle chère à Le Corbusier. A ces fins, on a mis en pratique 3 éléments simples en soi mais qui donnent à l'habitation un caractère hu¬

main basé sur le contact des per¬

sonnes: la rue intérieure au niveau des appartements, la zone commune centrale des communications verticales, et les semi-duplex.

L'infrastructure du bâtiment

L'immeuble que nous présen¬

tons dans ce reportage repré¬

sente la première étape d'un ensemble de trois bâtiments planifiés pour près de 240 loge¬

ments. Il contient 60 apparte¬

ments semi-duplex, alors que le deuxième en abritera 60, éga¬

lement semi-duplex, et le troi¬

sième 120 en collectif étalé. La première réalisation est habitée

très, les places couvertes, et le local à poubelles. Quant aux buanderies et aux séchoirs, ils ont été placés au 8e étage sur la toiture.

La zone commune centrale des communications verticales, où convergent l'escalier princi¬

pal, l'ascenseur et le monte-char- ges, offre aux locataires 3 salles destinées à des activités de groupes, au gré des initiatives de chacun.

Enfin, chacune des 3 rues inté¬

rieures de l'immeuble déjà exis¬

tant dessert 20 appartements, dont 1 de 2 chambres, 3 de 2 y

2

chambres, 6 de 3 chambres, 8 de 4 chambres et 1 de 5 cham¬

bres.

La rue intérieure La première innovation, à Fribourg, des réalisateurs de Sicoop-Schoenberg consiste en l'introduction, au niveau des appartements locatifs, de rues intérieures. La rue, si elle n'a pas toujours disparu du pied des immeubles, n'est plus ce lieu traditionnel de rencontres et de relations sociales; elle est deve¬

nue encombrée de voitures qui

depuis plus d'une année; la pro¬

chaine sera occupée à la fin avril 1972.

Chacune de ces bâtisses com¬

prendra: 3 appartements de 2 chambres et 9 appartements de 2 Vj chambres, de plain-pied avec l'une des rues intérieures;

18 appartements de 3 chambres, 24 de 4 chambres et 6 de 5 cham¬

bres, tous en semi-duplex. Les logements de 2 et 2 % chambres seront plus spécialement desti¬

nés aux personnes âgées et handicapées.

Le sous-sol abritera 60 caves.

Le rez-de-chaussée comprendra, sous le portique, le hall d'en¬

trée, les locaux de rangements pour vélos et poussettes, les cases à lait et les boîtes aux let-

A La rue intérieure, qui tra¬

verse l'ensemble du bâti¬

ment, crée des liens entre locataires de plusieurs appar¬

tements. En effet, on assiste aux mêmes scènes que dans les rues des villes (avant les voitures): jeux d'enfants, ba¬

layage, rencontres, conver¬

sations, etc.

stationnent et circulent, péta¬

radantes et polluantes. Ni la cage d'escalier étriquée, ni l'ascenseur anonyme ne peuvent recréer les conditions de ce lieu privilégié qu'était la rue desser¬

vant les habitations familiales et les locatifs abritant 4 ou 5 fa¬

milles au plus.

(5)

cation entre les habitants d'un plus grand nombre d'apparte¬

ments, un chemin qui a l'avan¬

tage d'être abrité comme les trottoirs sous les arcades du Vieux-Berne. Non seulement la quantité des logements mis en relation par la rue est plus grand que par le truchement du palier des locatifs traditionnels, mais ces appartements sont de types plus diversifiés. En effet, la mê¬

me rue peut desservir des loge¬

ments de toutes dimensions, de plain-pied pour les personnes âgées et handicapées, et dénive¬

lés de 3, U, 5 chambres pour petites et plus grandes familles.

Il ne s'opère ainsi aucune discri¬

mination de milieux économi¬

ques ou sociaux.

L'histoire

du semi-duplex

Il n'y a guère plus de 20 ans que les architectes Candilis, Josic et Wood travaillèrent à une étude d'application de ce système à l'immeuble locatif;

ils publièrent leurs conclusions dans un ouvrage servant d'hom¬

mage à Le Corbusier, qui venait de réaliser la »Maison du fada».

Cet immeuble de Marseille est conçu en duplex qui, à la diffé¬

rence du semi-duplex, super¬

pose — au lieu de les juxtaposer

— les deux niveaux sur lesquels sont réparties les chambres du même appartement. Ces deux systèmes ne sont cependant que les variantes de la même idée fondamentale cherchant à intro¬

duire la rue au niveau des appar¬

tements de l'immeuble locatif, leur donnant ainsi une réalité tridimensionnelle éprouvée vi¬

suellement et fonctionnellement.

Le principe a été repris dans le monde entier, notamment par les architectes Bakena, en Hol¬

lande etàBerlinau Hansa-Viertel, et Moshe Safdi pour des ensem¬

bles importants à New-York et à Porto-Rico. En Suisse, on peut citer les deux immeubles réali¬

sés pour les ouvriers et les em¬

ployés de la firme Saurer à Arbon, par l'architecte Dubois.

Après les villages de la Grèce ancienne, la Ville de Paris...

Qu'est-ce que, en fait, une habitation en semi-duplex?

Il s'agit de maisons ou d'ap¬

partements dont les pièces sont réparties sur deux planchers

▼ L'appartement en semi-du- plex: au premier plan, le niveau supérieur accessible par l'escalier intérieur; au fond, le plancher inférieur.

Entre les deux niveaux, une vitre permet de saisir le plan supérieur et d'accéder ainsi à la réalité tridimensionnelle

non pas superposés, mais jux¬

taposés en plan, et décalés d'une demie-hauteur d'étage en élé¬

vation.

Appliqué aux immeubles loca¬

tifs, ce système est relativement récent. On peut cependant ob¬

server son application pratique¬

ment systématique dans certains villages grecs anciens, bâtis sur forte pente àflanc de montagne;

là, ce ne sont pas les habitations seules qui ont té conçues selon ce système, mais bien toute l'agglomération inscrite dans un espace tridimensionnel, combi¬

nant les rues horizontales qui correspondent aux courbes de niveau et les ruelles et venelles qui franchissent les dénivella¬

tions.

Beaucoup de Fribourgeois se souviendront du magasin «A la Ville de Paris», construit sur le même principe. On peut regret¬

ter, en passant, que cette cons-

Un intérieur fonctionnel truction intéressante, non seule¬

ment quant à la conception fonc¬

tionnelle, mais aussi par l'archi- tectonique (façade Modern-Style

en fonte et en verre), ait été transformée pour faire place à un banal plagiat de l'architecture

«médiévale».

Donner aux appartements une réalité tridimensionnelle Il faut bien admettre que,

malgré les décors les mieux pen¬

sés de l'appartement locatif

habituel, il est rare de s'y sentir

«chez soi» comme c'est le cas dans la bonne maison familiale.

C'est que cette dernière possède des qualités plastiques et spatia¬

les intérieures qu'on ne retrou¬

ve pas dans le locatif conven¬

tionnel, compte tenu des con¬

traintes qu'impose le problème d'assembler en juxtaposition et en superposition des volumes habitables dans des structures constructives simples. Et même si l'on y trouve la surface et le volume, la troisième dimension, génératrice d'espace, en est généralement absente.

Dans les semi-duplex, les planchers décalés reliés entre eux par un escalier intérieur créent les conditions d'une dyna- misation et d'une diversification des volumes. L'habitant éprouve ainsi, visuellement et fonction¬

nellement, une réalité spaciali-

sée qui, toute proportion gar¬

dée, est analogue à celle qu'on éprouve, par exemple, dans cer¬

tains quartiers du Vieux-Fri- bourg.

La réalisation Sicoop-Schoen- berg des architectes associés devrait faire école dans notre canton. Le système de base, les données sont relativement élé¬

mentaires. Certes, leur applica¬

tion demande plus de temps et une expérience en la matière;

en bref, une véritable recherche.

Mais le résultat, aux dires des locataires, est tout simplement étonnant. L'accès à une réalité tridimensionnelle, à une large échelle, est donc à notre portée.

Pourquoi ne pas en faire béné¬

ficier très rapidement nos popu¬

lations?

Photos Max Jendly - FI

(6)

6

rés, les objets qu'il leur a déro¬

bés tantôt.

Mais la tête d'affiche n'impli¬

quait pas la médiocrité des autres artistes de Fascination 1971, bien au contraire. Recherchés trois ans déjà avant la tournée suisse, ils représentaient dans l'ensemble un même niveau d'appartenance à l'élite du mon¬

de de la roulotte. Et tous respec¬

taient la règle du jeu, le cons¬

tant souci de la perfection dans des numéros exécutés jusqu'à la pleine réussite.

Ainsi, les U Dunai, des Hon¬

grois, remportaient un vérita¬

ble triomphe dans leur numéro de jonglerie à dos de cheval.

Kitty Me Laine, une jeune amé¬

ricaine d'Allemagne, se signalait par son rodéo-test au cours duquel elle se dépassait dans la manipulation du lasso. Les Fer- cos réalisaient le grand rêve de l'homme: voler, à l'aide d'un

^ Les éléphants de Rolf Knie défient les lois de la pesan¬

teur

tremplin de leur création, les 6 membres de la famille s'adon¬

nent à des voltiges étourdissan¬

tes. La balançoire projette les U enfants à plus de 7 mètres de haut, alors que leurs parents assurent leur retour au sol. Les 4Tonis nous donnaient un échan¬

tillon typique de jonglerie à combinaisons multiples, alors que les Aguanitos et les Guam Brothers prouvaient au public médusé les extrêmes possibles de l'équilibrisme. Toujours im¬

pressionnant, le dressage des fauves avait sa place de choix, avec le prestigieux dompteur Dieter Farell; autodidacte qui n'a fréquenté qu'une seule école, celle des fauves eux-mêmes, l'ar¬

tiste présentait chez Knie un numéro mixte hardi réunissant tigres, lionnes, pumas, léopards et panthères. Les clowns étaient évidemment fidèles au rendez- vous: le Trio Moreno, tout

▼ Comme ses cousins Rolf jr et Marco, Fredy Knie jr est un passionné du dressage des chevaux

(mj) — Une fois de plus, le Cirque national suisse a monté sa tente et installé ses quelque 160 véhicules sur les places de Fribourg, Bulle et Morat, rem¬

portant un succès rarement vu qui confirme la grande populari¬

té du spectacle Knie auprès de nos populations.

« Fascination », tel était le titre de la revue internationale de cette année. Variée, toujours plus spectaculaire, elle réunis¬

sait une phalange d'artistes de grand renom dont la tête d'affi¬

che était sans conteste l'éternel Borra, le seul pickpocket dont les polices du monde entier se réjouissent de la présence. Por¬

temonnaies, porte-feuilles, lu¬

nettes et bretelles, représentent les principaux appâts que cet artiste subtilise d'une main de maître aux spectateurs amusés.

Détenu d'honneur de la police bernoise et possesseur d'attes¬

tations de valeur décernées par le FBI et Scotland Yard pour les cours qu'il leur a donnés, Borra est un voleur plein de charme dont la particularité est de ren¬

dre à leurs propriétaires, sidé-

^ Les Fercos réalisent le rêve éternel de l'homme:

voler

(7)

d'abord, qui assurait la grande A Dieter Farell et trois de entrée clownesque avec le tra- ses 13 fauves

ditionnel schéma de l'auguste, de l'arlequin et du clown blanc;

puis les Grigorescu, un trio roumain dont l'aîné a obtenu la médaille d'or au Festival du cir¬

que à Moscou. Tour à tour acro- Photos Max Jendly - FI

bates, jongleurs et musiciens,

A Borra, le pickpocket char¬

meur A Le clown Grigo ramène

le cirque à des dimensions humaines

Grigo, Bebe et Consuella Grigo¬

rescu, déclanchaient un rire libérateur et ramenaient, en parodiant les numéros précé¬

dents, les exploits du crique à une dimension humaine.

Mais il ne faut pas oublier l'apport important de la famille Knie elle-même. Pour la pre¬

mière fois, Rolf et Frédy Knie séniors n'apparaissaient pas sur la grande piste; ils cédaient résolument la place à la nouvelle génération, qui se montra digne du prestige acquis par les pa¬

rents. Spécialistes en dressage des chevaux et des éléphants, tout comme leurs prédéces¬

seurs, Frédy jr, Rolf jr, Franco et Louis Knie apportaient aux nu¬

méros typiques une fraîcheur à laquelle leur jeunesse n'est pas étrangère. Tant par les chevaux, dans des présentations de grande classe, que par les éléphants, dont Louis Knie tirait le meilleur parti en défiant les règles de la pesanteur, la 6e génération Knie a démontré sa ferme volon¬

té de perpétuer la tradition Knie dans le monde suisse du spectacle.

Grâce au souci permanent de l'originalité et de la perfection, le Cirque national suisse a fas¬

ciné le public fribourgeois, com¬

me partout au long de sa tournée 1971 au cours de 58 représenta¬

tions. Cette fascination est à rechercher dans l'apparente faci¬

lité des numéros exécutés avec le sourire, comme dans l'esprit même du cirque Knie, romanti¬

que, à l'opposé du tumulte des cirques américains et de l'utili¬

tarisme puritain des cirques rus¬

ses, ou encore du clinquant des cirques anglais ou espagnols.

Cette simplicité donne aux mem¬

bres de lafamille Knie un surplus de popularité concrétisée par la fidélité de milliers de spectateurs qui, dès la fin du spectacle, n'at¬

tendent plus qu'une seule chose:

la prochaine fois.

▼ L'un des Aguanitos: les limites de l'équilibrisme

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Le grand jeu des robes du soir

Pérolles 32 Fribourg

(9)

La façade en redent de la ^ cité universitaire

Conçue et réalisée par son propriétaire, M. Pierre Du¬

mas, architecte à Fribourg, la première étape d'un en¬

semble de trois Foyers d'étu¬

diants touche à sa fin. Sise aux abords de l'avenue du Général-Guisan, cette Cité universitaire en puissance abrite — et abritera encore

— des studios destinés avant tout aux étudiants de l'uni¬

versité de Fribourg. L'ini¬

tiative est bienvenue. En effet, la quête des chambres dans notre ville devient pro¬

blématique, autant au niveau quantitatif des pièces dispo¬

nibles qu'au niveau financier.

Avec la Cité universitaire de Fribourg

Les étudiants ont trouvé à se loger

L'immeuble que nous présen¬

tons aujourd'hui à nos lecteurs a posé de grandes difficultés de construction; les deux prochai¬

nes réalisations parallèles plani¬

fiées réduiront considérable¬

ment les frais généraux de l'en¬

semble et en rendront l'exploi¬

tation plus rentable.

D'une architecture audacieu¬

se mettant à profit des techni¬

ques fonctionnelles telles que le redent, le bâtiment est doté du système des rues au niveau des logements, principe que nous développons dans le cadre du reportage Sicoop (voir page U).

La rue offre à l'habitant une pos¬

sibilité de contacts humains net¬

tement supérieure aux cages d'escaliers traditionnelles. Les quelque 150 studios du Foyer universitaire ont une entrée décalée de l'axe de la rue, indi¬

vidualisant ainsi, dans une cer¬

taine mesure, les logements offerts aux étudiants qui ressen¬

tent plus facilement, par ce tru¬

chement, une intimité ou le sentiment du «chez soi» favo¬

rable à leur condition.

Répartis sur 5 niveaux, les studios d'une ou deux pièces sont installés et meublés con¬

fortablement. A l'entrée, un cabinet de toilette abritant WC et douche, et un petit bloc cui¬

sine avec une hotte d'aspiration surmontant une cuisinière à une plaque dont le couvercle peut être rabattu et former ainsi un évier, représentent la partie

«ménagère» du logement. De plus, des placards permettent le

rangement des couverts et des ustensiles de cuisine. Dans l'en¬

trée également, un porte-habits à capacité étonnante économise une place appréciable dans les placards du studio. Coupant la

monotonie des murs blancs, l'une des parois a été réalisée en pierre brute, tout comme les rues intérieures et la cage d'es¬

calier. Dans ce cadre décoratif en soi, on trouve un ameuble¬

ment très fonctionnel: un lit, bien sûr, avec sa literie, un bureau de travail, une petite table ronde et des chaises en métal laqué blanc, et deux armoi¬

res dont l'une est une penderie.

Une large baie vitrée d'où on bénéficie d'une vue originale sur la ville, particulièrement de¬

puis les derniers étages, peut être voilée par un très harmo¬

nieux rideau de jute grise. Enfin, complétant l'équipement de cha¬

que pièce, une bibliothèque, que certains ont déjà agrandie, per¬

met un rangement fonctionnel de la bibliographie estudiantine.

D'aucuns ont reproché aux studios une certaine exiguïté.

Pourtant, l'espace calculé pour chacun est nettement supérieur à celui que l'on offrait souvent

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P. Dumas arch. EPF/SIA, Fribourg.

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Les installations sanitaires et blocs préfabriqués ont été exécutés par

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(11)

Cité universitaire suite

aux étudiants jusqu'alors, et l'éclairage généreux allié à la conception esthétique des cham¬

bres, surmonte cette affirma¬

tion. De plus, dans les studios à deux pièces réservés aux cou¬

ples, le système fondamental reste le même, mais appliqué à des dimensions plus grandes.

Le foyer universitaire de l'ave¬

nue du Général-Guisan présente de nombreux avantages. Tout d'abord, les locations, charges non comprises, varient entre 155 et 205 francs; ce prix est très abordable, compte tenu des prix actuels de la construction et du soin apporté jusque dans les moindres détails à ces studios meublés. De plus, l'immeuble est situé dans un quartier tran¬

quille, loin des bruits de la ville, et seul le train — dont on s'ha¬

bitue très rapidement au bruit

— trouble occasionnellement ce silence. Enfin, le Fover ne se trouve qu'à 10 minutes des bâti¬

ments universitaires de Miséri¬

corde.

Dans une étape ultérieure, il est prévu d'aménager le sous-sol en local commun facilitant enco¬

re la connaissance des étudiants entre eux, et des garages abri¬

tant quelques véhicules.

Le Foyer universitaire, et plus tard la Cité universitaire de M. Dumas était souhaitée depuis longtemps par les hôtes de notre

Photos Max Jendly-FI

ville. Elle résout pour beaucoup le problème de la recherche fastidieuse de locaux qui, jus¬

qu'alors étaient souvent désuets, et permet, par la concentration de locataires du même bord, des rencontres et un condition¬

nement des plus enrichissants.

Un «chez soi» qui favorise les études y

Des studios meublés avec

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bourg» — la marque de chronomètres Omega en qualité de chronométreur officiel de la Course de côte et des Mille mètres de Fribourg. Ces deux manifestations ont béné¬

ficié, en réalité, du concours de la Maison LONGINES, par le truchement de son dis¬

tributeur à Fribourg, M. Willy Billat, hor¬

loger. Nous les prions de nous excuser de

cette erreur.

(13)

Manœuvres

fribourgeoises 71

Visites

de marque pour le

réginf montl

En manœuvres depuis le 26 oc¬

tobre dernier, le rgt inf mont 1, commandé par le colonel Franz Hayoz, débutait son cours 1971 à Brienz, par la traditionnelle prise de drapeaux.

Par un temps radieux, les troupes reçurent la visite des délégations des cantons de Fri- bourg et d'Obwald. Parmi les hôtes de marque, on notait la présence de MM. Arnold Wae- ber, conseiller d'Etat, Alphonse Roggo, ancien conseiller d'Etat, Roch de Diesbach, colonel com¬

mandant de corps, et de deux conseillers d'Etat obwaldiens.

Dans une impressionnante dé¬

monstration des tâches du régi¬

ment— en particulier, un bom¬

bardement simulé — les invités assistèrent à une mise en place impeccable des batteries du régi¬

ment fribourgeois.

Photos Christoph Pulver

Le colonel commandant de corps Roch de Diesbach ins¬

pecte une position forte. A

L'impressionnant bombarde¬

ment simulé.

M. Arnold Waeber, conseil¬

ler d'Etat (à gauche), et le colonel Franz Hayoz, com¬

mandant du régiment fri¬

bourgeois. ▼

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H

Rgt inf mont 7 Introduction de

formes nouvelles

Les soldats du régiment infan¬

terie de montagne 7 entrent en service le matin du 8 novembre 1971, dans le secteur d'Aigle.

Equipés avant midi, heure du repas ils participent ensuite, en bataillon, à la cérémonie de prise du drapeau.

A la tombée de la nuit, le régiment est prêt à participer aux exercices de manœuvres, organisés dans le cadre du 3e corps d'armée.

La situation générale, à ce moment-là se présente comme suit:

Des troupes attaquantes (rgt inf mont 5, bat fus 20, rgt inf mont 29, artillerie, aviation) se sont fixées en différents points de Suisse, notamment sur le Plateau et se préparent pour d'autres actions offensives sou¬

tenues par l'engagement d'ar¬

mes atomiques et chimiques.

La division de montagne 10 doit empêcher l'attaquant de continuer son avance. Le com¬

mandant du régiment inf mont 7, le Colonel Pierre Plancherel, reçoit la mission d'atteindre et de dominer un secteur bien défini du Pays-d'Enhaut. Les troupes «alliées» de landwehr, l'artillerieflxe et mobile, passent alors sous son commandement.

Pendant que le bataillon 16 prête main forte à d'autres troupes de notre division, dans la région d'Interlaken, les batail¬

lons 14 et 15 atteignent le sec¬

teur du Pays-d'Enhaut. La dé¬

fense combinée, habilement me¬

née, et la volonté de vaincre qui

animent la troupe, parviennent à refouler les «ennemis» qui occupaient le Pays-d'Enhaut et le Col du Jaun.

Jeudi matin, 11 novembre, fin d'exercice.

Réflexions

Passé l'ouragan, il est permis de s'interroger quant aux buts recherchés par ces exercices de

«petite guerre».

Les officiers, jusqu'à la fonc¬

tion de commandant de compa¬

gnie, sont astreints à des cours tactiques organisés en dehors des cours de répétition.

A cette occasion, ils n'ont la possibilité d'exercer que théo¬

riquement la technique d'enga¬

gement de la troupe. Les exer¬

cices de manœuvres de cours de répétition permettent d'appré¬

cier les conséquences pratiques des décisions tactiques prises par un état-major.

Pour la troupe, c'est égale¬

ment une occasion de s'adapter à des conditions difficiles de sur¬

vie afin d'être toujours en état d'accomplir sa mission de com¬

bat.

Les exercices combinés Les exercices d'infanterie com¬

binés avec les tirs d'armes lour¬

des, telles les lance-mines et l'artillerie, donnent aux com¬

mandants l'occasion d'élargir leur conception tactique en fonction de l'appui d'armes à longue portée.

'V Mobilisation du régiment Pour le fantassin, ils créent

un cadre d'exercice plus étoffé et proche de celui d'un engage¬

ment réel.

Les conditions météo défavo¬

rables ont parfois diminué la sécurité à un point tel que ces exercices ont dû être modifiés.

Les inspections

Le colonel Pierre Plancherel et le lieutenant-colonel Henri Butty, son officier supérieur adjoint, ont inspecté, dans le détail, la compagnie d'état-major de chaque bataillon de fusiliers.

Cette unité est formée de 7 sections: commandement, au¬

tomobilistes, radio, sanitaire, renseignements et deux du train (chevaux). Sa composition illustre, parfaitement les missions qu'elle sera appelée à remplir dans le cadre du bataillon.

Conclusion

Un cours de répétition riche d'enseignements, où l'introduc¬

tion des nouvelles formes, n'af¬

fecta en rien l'esprit de discipline de la troupe. J.-M. Jenny

Le drapeau rejoint la Cp EM

«Champignon» radio-actif

résultant d'une explosion

atomique au sol (simulée).

(15)

PRIORITÉ

A LA

RN 12

Photos Roland Dougoud et BAR

Simple logique Mettant un terme à une lon¬

gue période d'attente, de doute, la Commission Hürlimann a lâché son verdict: priorité à la RN 12. En l'état actuel des tra¬

vaux et des études, cette accélé¬

ration de la proposition fribour- geoise, à savoir la réalisation dans un bref délai de la liaison Suisse romande - Suisse alleman¬

de par la RN 12, reste en effet la plus logique. Il n'était pas question, jusqu'à ce jour, d'en¬

gager un match entre la RN 1 et la RN 12, mais bien de recher¬

cher une solution d'urgence au niveau fédéral. L'intérêt de la Confédération la donc emporté sur toute prétention cantonale égoïste.

Quelques jours avant que soit connue la décision de la Commis¬

sion Hürlimann — qui doit en¬

core être ratifiée par le Conseil fédéral — la direction des Tra¬

vaux publics conviait la presse à une visite des chantiers, qui permit aux journalistes présents de se rendre compte de l'énor¬

me avance réalisée sur le tron¬

çon Guin-Flamatt. Mais le Bu¬

reau des autoroutes n'oublie pas pour autant la RN 1 sur le terri¬

toire fribourgeois. L'exposé pré¬

cis du BAR laisse ainsi entrevoir les prévisions les plus optimistes quant à la contribution de notre canton au réseau suisse des autoroutes.

Le centre d'entretien de la RN 12, tronçon fribourgeois, en construction à Granges- Paccot. ^

La RN 12 peut-être en 1973 déjà

Les délais et les tâches fixés par la Direction des Travaux publics en 1970 ont tous été tenus, voire dépassés, dans la mesure où les crédits mis à dis¬

position le permettaient.

Ainsi, sur le tronçon Düdin- gen-Flamatt, les terrassements sont pratiquement terminés et depuis octobre 1970, les mouve¬

ments de terre se sont élevés à plus de 1 200 000 m'. Depuis quatre semaines, battent en plein les travaux de terrasse¬

ment du petit lot reliant Fla- matt à la limite bernoise.

Tous les ouvrages d'art sont en voie d'achèvement, y com¬

pris les deux importants ponts sur la Singine commencés au printemps 1971 seulement. Sur le viaduc de Flamatt, les ouvriers s'affairent aux travaux de fini¬

tion alors que déjà les véhicules d'entreprises l'utilisent pour les transports de chantiers.

Cette avance considérable des travaux est due certes aux condi¬

tions météorologiques favora¬

bles de l'année, mais aussi à l'im¬

mense effort que fournit le

Bureau des autoroutes de Fri-

bourg, en collaboration avec les

entreprises de génie-civil, pour

relier la Suisse romande à Berne

dans les plus brefs délais. Ainsi,

partant d'un programme qui

prévoyait en 1975-1976 l'ouver-

(16)

16

ture à la circulation de ce tron¬

çon, on parle aujourd'hui avec grande certitude du 6 mai 1974, et l'on entend même articuler officieusement que tout serait prêt pour l'automne 1973.

Pour l'an prochain, la Direc¬

tion des Travaux publics ne s'est pas réservé un programme repo¬

sant. Tout en poursuivant acti¬

vement la réalisation du tron¬

çon Düdingen - Flamatt, par la pose des revêtements et l'exé-

tion des premières mises en chantier. En 1972, débuteront les défrichements dans la région de Galmiz ainsi que l'édification de quelques ouvrages d'art.

Dans le domaine de l'acquisition des terrains, les opérations ont été rondement menées puisque sur les 7 km séparant Burg à Kerzers, 650 000 m* ont été acquis pour 660 000 m

1

néces¬

saires.

Au sud de Morat, entre Faoug

Les ponts sur la Singine, à la ▲ frontière des cantons de Fri- bourg et de Berne, sont en voie d'achèvement. D'une géométrie assez complexe, ils ont une longueur de 90 mè¬

tres et une largeur totale de 20,30 m. Ces ouvrages ont été réalisés avec une avance de 6 mois sur le programme prévu par le BAR. (Photo Roland Dougoud) ▼

^ . ... ^

cution d'autres travaux de fini¬

tion, elle projette de commencer en juin des ouvrages d'art sur le tronçon Vaulruz - Bulle - Vuip- pens et de terminer les plans définitifs du lot de construction Rossens - Corpataux.

RN 1

Le 27 septembre 1971, le Conseil fédéral approuvait le projet général du tronçon Mo¬

rat - Kerzers. Cette décision a donné le feu vert à l'étude des plans définitifs et à la prépara-

et Burg, le projet général a été mis au point par le Bureau des autoroutes, en collaboration avec un bureau privé, dès que fut connue, en novembre 1970, la décision du Service fédéral des routes et des digues quant à l'opposition présentée par la commune de Morat à l'encontre du tracé officiel.

Au printemps 1972, le projet général pourra être mis à l'en¬

quête et si aucune opposition nouvelle ne se présente, l'étude du projet définitif pourra être entreprise sans tarder.

%

V

(17)

Reflets de la terre Page paysanne réalisée par Gérard Bourquenoud

De la campagne à la forêt

La forêt est-elle simplement un environnement naturel, sans aucune utilité propre pour l'homme? Le paysage est garni de tentures d'arbres, encadrant champs et prés. D'ailleurs, les arbres sont partout, à la mon¬

tagne, dans la campagne, sur le bord des routes, aux alentours des habitations et des hôpitaux.

La forêt a fourni à l'homme de multiples récoltes, qui nous paraissent aujourd'hui quelque peu superflues. Avant l'inven¬

tion des plantes cultivées, toute l'alimentation humaine a reposé sur le ramassage; aujourd'hui encore, beaucoup de peuples, même cultivateurs, recherchent encore les plantes et fruits sau¬

vages de la forêt. Une inclina-

Une typique demeure montagnarde Où la terre est ins¬

piratrice de poésie Que nous réserve l'avenir de nos régions montagnardes?

C'est un problème qui doit être posé en fonction d'une politique économique et structurelle à long terme. Selon certains te¬

neurs de montagne, elle n'existe malheureusement pas encore.

Pour beaucoup d'agriculteurs, tout semble fait au jour le jour, d'une manière décousue. C'est pourquoi il devient urgent de repenser tout d'abord le pro¬

blème dans son ensemble, sans faire de sentiments! Si le bon vieux temps était plus favora¬

ble, la tradition n'est pas authen¬

tique. La majorité de la popula¬

tion montagnarde a toujours été obligée de gagner sa vie à l'ex¬

térieur, définitivement ou pro¬

visoirement. Bon nombre de paysans sont persuadés que le canton a besoin, dans l'intérêt d'une saine et rapide évolution des structures, de régions mon¬

tagnardes viables et peuplées, de générations comprenant jeu¬

nes et vieux. Il s'agit là d'une véritable mutation et non pas d'une activité de bienfaisance.

La vie dans la montagne devra être attirante, non seulement pour la jeunesse du pays mais également pour la jeunesse de la plaine.

La population montagnarde manque fréquemment de con¬

naissances spéciales, d'expérien¬

ce professionnelle et de forces intellectuelles indispensables pour faire face, avec quelque

chance de succès, aux tâches nouvelles d'une époque et d'un monde nouveaux. A maints endroits, on semble considérer les choses d'une manière archaï¬

que. La culture, l'esprit, la pen¬

sée et la morale sont en danger.

Il est grand temps d'engager une lutte farouche, pour main¬

tenir une population montagnar¬

de forte et intellectuellement saine. Le sort de cette popula¬

tion est entre les mains de la collectivité qui dira si elle est disposée à encourager de tels efforts, si elle désire y collabo¬

rer spirituellement et si elle se sent responsable de l'existence de chacune de nos communau¬

tés alpestres.

Ce pays, dans lequel nous reconnaissons nos origines, n'est pas une terre sans avenir. Tous les signes attestent la force et le courage de ceux qui, de tous temps, ont habité la montagne et l'ont cultivée. Puisse la cons¬

cience paysanne être plus vigi¬

lante encore, dès aujourd'hui et pour demain. Il faut absolument que les montagnardssoient prêts à assumer leur propre avenir, en se répétant cette phrase, si belle, d'Andri Peer: «Aidez- nous à rentrer les foins avant la pluie».

tion atavique attire les hommes vers ces récoltes obtenues par simple trouvaille. Ils y satisfont leur vieil instinct de libre posses¬

sion de tous les biens de la nature; les haies ont servi à donner des branchages, utilisés pour le chauffage du four, pour le fourrage du bétail, pour la litière des étables et pour la fumure des champs. Pauvres haies, composées d'arbres sans cesse émondés, que le cultiva¬

teur ou l'agriculteur exploite comme un taillis suspendu. Le bocage est toutefois conservé, car il fait partie intégrante de l'économie agricole. Que cette forêt est belle encore aux jours d'arrière-automne, alors qu'une brume fine couvre au loin les champs jaunis. La nature s'est endormie pour quelques mois, un repos que la neige provo¬

quera avec le froid. Nous n'irons donc plus à la forêt, les feuilles sont tombées...

(Texte et photo G. Bd)

Là-haut sur la montagne

Dans cette ferme isolée de tout, quelque part dans le can¬

ton de Fribourg, vit un agricul¬

teur déjà âgé, au visage ridé, à la démarche lente. Il a passé presque toute sa vie là-haut, sur la montagne où, lorsque l'orage gronde, les vitres de sa seule chambre se cassent. Autour de son chalet, un paysage qui ne manque pourtant pas de gran¬

deur, ni de solennité, une beau¬

té qui ne cache pas la pauvreté.

Sa demeure de pierre, qui abrite aussi son bétail, est dure comme la vie, comme la terre qu'il faut conquérir, jour après jour, parcelle après parcelle.

Au milieu de la cuisine, à un plafond qui n'est plus très solide, est suspendue une lampe à pétrole. A la paroi, le campanile

La baratte à beurre, un pro- duit-type de l'artisanat mon¬

tagnard. ^

mesure le temps. Parmi les objets anciens et de valeur accro¬

chés un peu partout dans cette ferme typique, on trouve des cuillères en bois, un moule à beurre, une lanterne, un baquet à crème, un vieil accordéon, une pipe d'époque, un chaudron, des souvenirs et des photos de famille. Devant la maison, le touriste de passage découvre le sceau à traire, les cercles à fro¬

mage, la baratte à beurre, le tout confectionné en bois par le garde-génisses. Cet artisanat, qui était autrefois fort estimé, requiert de la patience et de l'exactitude, de la volonté, du goût et la main habile.

Le paysan, solitaire, s'expri¬

me d'une voix fatiguée en un langage d'une époque déjà révo¬

lue. Le folklore, qu'il représente avec tout ce qui l'entoure, est un reflet vivant des moeurs d'une population montagnarde au¬

thentique qui se veut libre.

(Texte et photo G. Bd)

(18)

18

EXPOSITIONS

Galerie

de la cathédrale:

J.-CI. Rouiller

La Galerie de la Cathédrale abrite, jusqu'au 19 décembre, une exposition signée Jean- Claude Rouiller. L'artiste valai- san a l'œil et la main, une remar¬

quable capacité de percevoir au delà des choses et un sens inné de la synthèse plastique. Dans ses aquarelles — où il s'approche de la perfection — et ses tapis¬

series, Rouiller affirme sa re¬

cherche des masses, sa princi¬

pale préoccupation. Jeune, il fait preuve déjà d'une grande matu¬

rité; son travail fécond le place aujourd'hui comme l'une des fortes personnalités de sa géné¬

ration dans la peinture romande.

Composition graphique sur le thème des bouteilles A

Expositions Musique Spectacle Photos: Eliane Laubscher

J.-J. Hofstetter Henri Magnin Max Jendly - FI

Derrière une sculpture en

acier inox de A. Raboud, l'une des très belles tapisse¬

ries de J.-CI. Rouiller ^

A Rue: Exposition

d'une animatrice de loisirs Au chemin des Pierres, à Rue,

tout près du «sage» Conus, Mlle Lisette Rossat, animatrice des loisirs, a ouvert son atelier, il y a quelques années, et y a exposé ses travaux en septem¬

bre dernier. Tissage, vannerie et poterie ont trouvé place dans un milieu rustique, et ne man¬

quèrent point d'admirateurs, ni d'acheteurs. Car il faut pourtant bien vivre de ses mains, si habi¬

les qu'elles soient. Et pour l'oc¬

casion, Mlle Sidonie Dumas, la fileuse de Sommentier, est des¬

cendue à Rue, et y a travaillé pour la curiosité des visiteurs.

Quant à Mlle Rossat, elle passe d'une chambre à l'autre, accueil¬

le ses amis, explique son ouvra¬

ge, le but de son action d'ani¬

matrice des loisirs. Une artiste qui, après ses études d'assistante sociale et une douzaine d'années de pratique, s'est donné pour tâche d'implanter en milieu rural, et d'animer en milieu urbain, l'art d'oeuvrer de ses

mains, pendant ses loisirs, pour l'agrément de sa demeure. Son objectif: donner à l'homme de l'âge industriel la possibilité de retrouver une meilleure com¬

munication avec son entourage, de prendre conscience de ses besoins véritables, de s'affirmer plus fort face à l'emprise des communications de masse. Ses moyens d'action: un atelier de base qui est ici, et un travail itinérant, dans des ateliers créés en ville et à la campagne. Elle s'adresse aux gens de tous âges, de tous les milieux, à la recher¬

che de moyens d'expression, de chaleur humaine, aux ensei¬

gnants, parents, responsables de centres de loisirs, travailleurs sociaux, jeunes en rupture avec la société, personnes âgées.

Une activité sociale pleine d'in¬

térêt; un brin de poésie dans la monotonie de notre vie moder¬

ne; un cachet personnel et artis¬

tique à son «chez soi».

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(19)

d'histoire:

Fernand Giauque

La rentrée des galeries de peinture a été riche en expo¬

sants de grande valeur.

Le Musée d'art et d'histoire a accueilli le peintre Fernand Giauque. Hésitant entre le figu- ratisme et l'abstrait, l'œuvre de Giauque consiste en jeux d'om¬

bres et de contrastes. Couleurs violentes mais transparentes, reflets et éclat, contre-jour sub¬

til, telles sont les armes de Giauque dont la principale atti¬

rance, romantique, reste l'eau et les paysages d'eau.

A l'Aula: Soirée Boris Vian

La saison théâtrale 1971-1972 a débuté par une soirée Boris Vian, à l'aula de l'Université.

Magaii Noël, Pierre Brasseur et Jean Landier interprétaient des textes de Vian dans un spec¬

tacle conçu et réalisé par Noël Arnaud.

Malgré le discret accompa¬

gnement musical et le petit sup¬

plément cinématographique, malgré encore l'habile montage des textes, la soirée nous a paru longue. La charmante Magaii Noël interpréta avec conviction quelques chansons de Vian, mais Pierre Brasseur, quant à lui, ne se montra pas digne de sa

renommée. Jean Landier était parfait.

Bien qu'assez décevante, cette rétrospective (une de plus!) de l'œuvre et de la vie de Boris Vian nous a paru intéressante à plus d'un titre.

Lors de la soirée Boris Vian, Magaii Noël, Pierre Brasseur et Jean Landier ^

Sud-America Bravo: Los Incas Le célèbre ensemble folklori¬

que sud-américain, Los Incas, donnait récemment un récital en l'aula de l'Université. Devant une salle comble, le groupe Cruz del Sur assurait la première partie dont le moins que l'on puisse dire est qu'elle fut bruyantes et assez pénible; en effet, sans s'en prendre aux tex¬

tes mêmes, les productions ne vivaient pas par la musique mais bien par les thèmes interprétés.

Dès lors, un public francophone ne pouvait guère apprécier à sa juste mesure l'engagement mu¬

sical — lassant — des Cruz del Sur.

Fantaisie, fraîcheur, sponta¬

néité, voilà qui caractérisa par contre la magnifique prestation de Los Incas. Quatre musiciens accompagnés par le harpiste vénézuélien Mario Guaracan, qui ont fait preuve, sans caboti¬

nage, de leur maîtrise dans le domaine de la musique populaire instrumentale. Le public, en¬

voûté par les nombreux petits chefs-d'oeuvres présentés, ap¬

plaudit longuement les beautés harmoniques des pièces, ainsi que l'indénianle virtuosité des interprètes, dont la facilité sur des instruments les plus divers restait à relever.

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INTERVIEW M. J ean-Claude Périsset, pré¬

sident des Fribourgeois de La Béroche

Agé de 35 ans, marié et père de trois enfants, M. Jean-Claude Périsset est originaire de la Broyé fribourgeoise. Il a émigré au canton de Neuchâtel alors qu'il était encore très jeune.

Actuellement, il est chef de chantier et se dévoue sans comp¬

ter à la cause des Fribourgeois de La Béroche, dont il assume la présidence depuis la fondation de l'Amicale. Fribourg-lllustré est allé l'interviewer pour vous.

FI — Comment est née votre société?

M. Périsset — J'avais élaboré un 1er projet en 1968 déjà.

Au mois de novembre 1970, à la «Maison du Village» à Sauges, dix-huit compatriotes établis en bordure du lac de Neuchâtel, se sont réunis pour fonder cette amicale.

Quel est son but?

Faire connaître les coutumes de la terre d'origine, développer la vie culturelle auprès de nos compatriotes du dehors, leur permettre de s'exprimer sur le plan professionnel, artistique, gastronomique et loisirs. Cha¬

que membre aurait une fois la responsabilité d'organiser une conférence, une sortie en pays fribourgeois ou une réunion avec divertissements.

Quelle est son activité et son avenir?

L'activité n'a pas été intense depuis la fondation. Un bon nombre de mes compatriotes hésitent à nouer des liens d'ami-

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tié. Il faut les comprendre, car les Fribourgeois de La Béroche sont dispersés dans les villages de Sauges, Fresens, Montal- chez, Vaumarcus, Bevaix, Cor- taillod, Gorgier et St-Aubin.

Au printemps dernier, le comité a organisé une sortie à Fribourg avec visite des monuments et de la Brasserie du Cardinal, et la participation au 3e rassemble¬

ment à Sales. Une assemblée générale est prévue pour le mois de novembre et une fête de Noël aura lieu en décembre.

Il ne m'est pas possible de dire quel sera l'avenirde l'Amicale.

Quel est votre souhait en qualité de président?

Le nombre actuel des mem¬

bres n'est pas suffisant pour aller de l'avant. C'est pourquoi, je profite de cet interview pour lancer un appel à mes compatrio¬

tes de La Béroche qui, j'en suis certain, pourraient faire un effort pour le bon renom de notre société. C'est mon sou¬

hait et celui du comité.

(Texte et photo G. Bd)

l'ombre

delà

chronique

des fribourgeois du dehors

par

gérard bourquenoud

Mme et M. Roger Mugny, conseiller national et mem¬

bre d'honneur du Cercle. A

Le chœur-mixte L'Alpée de Lausanne, sur la scène de Bellevaux. y

La rencontre automnale des Fribourgeois de Lausanne Sous un chaud soleil d'autom¬

ne, les Fribourgeois de Lausanne ont vécu une merveilleuse ren¬

contre d'amitié dans la grande salle d'Entrebois, à Bellevaux, le troisième week-end d'octobre.

Les spécialités de Bénichon expo¬

sées à l'entrée démontraient fort bien l'ambiance de cette fête automnale qui a fait salle comble durant deux jours. Le chœur-mixte «L'Alpée», placé sous la direction de M. Alphonse Karth, a donné un remarquable concert dimanche en matinée.

La plupart de ses chansons du terroir ont été bissées. Cet en¬

semble folklorique qui a laissé une excellente impression, méri¬

terait d'être sollicité pour d'au¬

tres manifestations.

En présence d'un très nom¬

breux public et des amis de la société, M. Marcel Devaud, pré¬

sident du Cercle fribourgeois de Lausanne, s'est adressé en ter¬

mes chaleureux à ses compatrio-

i

m

Une année

exceptionnelle au Val-de-Travers

La société des Fribourgeois du Val-de-Travers a connu une in¬

tense activité en 1971. En effet, après l'assemblée générale de janvier, il y a eu la soirée à Cou- vet avec le Groupe folklorique

«Mon Pays» de Fribourg, l'as¬

semblée de printemps, le rendez- vous de Sâles, le pique-nique intersociétés, l'assemblée d'au¬

tomne, le match au loto et la fête de Noël. Le comité de ce groupement n'a pas chômé. Il s'est réuni plus de vingt fois au cours de l'année. C'est pour¬

quoi, il mérite des félicitations.

Côte

neuchâteloise: un nouveau président Le Cercle fribourgeois de la Côte neuchâteloise a récem¬

ment changé de président. Pour des raisons professionnelles, M.

Louis Plancherel, a remis cette responsabilité à M. Henri Chol- let de Peseux, membre du co¬

mité depuis quelques années.

Nous remercions chaleureuse¬

ment l'ancien président pour son travail au sein du Cercle et félicitons le nouveau d'avoir accepté cette charge.

G. Bd

tes réunis dans une ambiance qui a réchauffé le cœur de chacun.

Il salua également MM. Roger Mugny et Alfred Bussey, conseil¬

lers nationaux et membres de la société, accompagnés de leurs épouses, les représentants de la Ville de Lausanne, André Over¬

ney, président du «Vieux Cha¬

let» de Genève et les déléga¬

tions des sociétés-sœurs. Il re¬

mercia encore les membres du comité pour leur dévouement aux manifestations du Cercle, ainsi que toutes celles et ceux qui ont collaboré à la réussite de cette fête automnale. Dimanche après-midi, on notait aussi la présence de M. Marcel Chavail- laz, membre du comité de l'As¬

sociation Joseph Bovet. Les Fribourgeois de Lausanne ont bénéficié d'un cadre vraiment sympathique pour l'organisation de cette fête. Le comité n'est pas étranger à ce succès. Un orchestre populaire a fait vire¬

volter dzaquillons et bredzons

dans la joie et la bonne humeur.

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