• Aucun résultat trouvé

de la Jogne et Tuffière 6 Ombre de la cathédrale 12 Françoise Rime:

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "de la Jogne et Tuffière 6 Ombre de la cathédrale 12 Françoise Rime: "

Copied!
40
0
0

Texte intégral

(1)

Dans ce numéro vous lisez:

Les ponts

de la Jogne et Tuffière 6 Ombre de la cathédrale 12 Françoise Rime:

vedette de la chanson 20 Bonjour Monsieur le Syndic 22 Sport dans le canton 29

Les défunts 37 ILLUSTRE

REFLETS FRIBOURGEOIS

Novembre 1972 IM° 297 27

e

année 40 pages Fr. 1.80

FRIBOURG Pl. Georges Python

ippi

DANCING

Ouvert de 21 h. à 2 h.

Attractions internationales Grand Restaurant Snack «Express»

Bar

Jeux de quilles Parking

PR&NUPTIA DE PARIS

habille la mariée et ses invitées Plus de 200 modèles exclusifs de robes de mariées dès Fr. 189.—

et tous les accessoires

GENÈVE, rue Paul-Bouchet 2

BALE, Steinenvorstadt 63

ZURICH, Löwenstrasse 29

WINTERTHOUR, Marktgasse 28

BERNE, Aarbergergasse 5

LAUSANNE, rue de Bourg 35

(2)

r

REFLETS FRIBOURGEOIS 27e année Novembre 1972 No 297 11 000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

Imprimerie Fragnière S. A.

Route de la Glâne 35

1700 Fri bou rg Tél. (037) 2« 75 75 Rédaction :

Rédacteur responsable:

Gérard Bourquenoud Régie des annonces:

Annonces Suisses S. A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 23 24 24 Abonnements:

Suisse: Fr. 18.90 par an.

Etranger: Fr. 21.60 par an.

Compte de chèques postaux 17-2851

Françoise Rime, vedette fribour- geoise de la chanson, a quitté la cité comtale. Mariée depuis peu, elle habite Genève. Elle retrouve encore fréquemment le château de Gruyères où elle fut durant de nombreuses années le troubadour apprécié des touristes.

Memento des manifestations FRIBO URG-ILLUSTRE publie chaque mois

avec le gracieux concours de l'UFT et la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour

couvrir les frais d'administration.

Dernier délai pour la remise des manus¬

crits: le 1er jour du mois précédant la pa¬

rution du journal. Les envois sont à adresser à la rédaction de Fribourg-lllustré, rte de la Glâne 35, 1700 Fribourg.

FRIBOURG Jusqu'au 19 novembre

Jusqu'au 19 novembre 4 novembre 18 novembre 19 novembre 12 décembre

Galerie de la cathédrale Salle de l'Etai

Musée d'art et d'histoire de Fribourg

Basketball Basketball Stade St-Léonard Aula de l'Université

Exposition du peintre Jacques Fuchs

Exposition de peintures et dessins d'Anne- Marie Simond.

Exposition: Archéologie et deuxième correc¬

tion des eaux du Jura.

Fribourg-Olympic - Zurich Fribourg-Olympic - Birsfelden Football: Fribourg - Winterthur

Concert public de la Chanson de Fribourg.

TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG

BULLE ESTAVAYER GRUYERES PRINGY- GRUYERES

Musée d'histoire naturelle Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas Musée gruérien Musée historique et folklorique

Château Fromagerie

Ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

FOUJI-YAMA, Pérolles 1.

PLAZA, place Georges-Python.

CAPITOLE, CORSO, LIVIO, REX, STUDIO, EDEN.

Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Jusqu'au mois de novembre, ouvert de 8 h. 30 à 19 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

circus-

festival

1972 Dans le cadre

de sa 54e tournée, le Cirque national suisse des Frères Knie séjournera à Fribourg du 2 au 5 novembre.

Au cours de son escale dans notre ville, il présentera un spectacle constitué par des artistes et des numéros d'animaux de dix pays. Une véritable attraction mon¬

diale à ne pas manquer.

(3)

3

** *1' ' Le peintre Schmid devant

l'une de ses œuvres. Y

A Le pinceau à la main dans la nature.

A commencé à peindre il y a plus de 40 ans, a travaillé de longues années avec son frère établi en Espagne, connu com¬

me un peintre de talent, a toujours désiré redonner vie à tout ce qui l'entoure, a une passion certaine pour l'eau, les arbres, les fleurs, les roseaux, les plantes et tout ce qui fait la beauté de la nature. Les mai¬

sons anciennes au cachet pitto¬

resque retiennent aussi son attention.

Pasteur de la Paroisse réfor¬

mée de Fribourg depuis bientôt un quart de siècle, ce peintre interprète dans ses oeuvres, la grandeur de la Création avec le jeu de la lumière et de l'ombre, procure de la joie à tous ceux qui ont la nature en admiration.

Faire de la peinture n'est pour lui non seulement un «hobby», mais un besoin intérieur et une passion. Le maniement du pin¬

ceau sur son chevalet installé à l'orée d'une forêt, loin du bruit, est pour Théodore Schmid une source de réconfort, d'équi¬

libre, de forces nécessaires à l'accomplissement de son mi¬

nistère.

Le style de ses peintures a un point commun nettement dé¬

terminé avec celui d'un grand artiste: Camille Corot. Il ne laisse d'indécision dans aucune chose. Sa peinture est le pro¬

duit d'une observation atten¬

tive, tendue, voire même quel¬

que peu anxieuse chez un artiste dont la main est ferme sur le pinceau, mais qui attend encore l'inspiration.

Théodore Schmid expose ses oeuvres tous les trois ans. La prochaine exposition aura lieu du 10 au 20 novembre dans la grande salle de la Maison de Paroisse de St-Pierre à Fribourg.

Plus de 60 peintures à l'huile se¬

ront présentées au public. Quant au vernissage, il a été fixé au vendredi 10 novembre, à 17 h.

Flashes du canton de Fribourg

Théodore Schmid : un peintre de la nature

(Texte et photos G. Bd)

(Bd) C'est dans la Broyé fri- bourgeoise, à St-Aubin, qu'a été mis en service, le 21 septembre 1972, le 50 000e raccordement téléphonique. M. et Mme Paul Pochon-Pauchard, jeune couple très sympathique, en sont les heureux bénéficiaires.

Pour marquer cet événement, une petite manifestation a été organisée au domicile de cet abonné par la Direction des téléphones de l'Arrondissement de Fribourg. Le couple ravi de cet honneur était entouré de MM. Georges Felder, directeur, Aebischer et Grangier du Ser¬

vice des abonnements, Paul Rossier, syndic de St-Aubin, et de Gilles Collaud, buraliste postal de la localité. Des fleurs ont été offertes à Mme Pochon et des cadeaux à son mari.

Cette fête se prolongea par un succulent repas servi à l'Hôtel des Carabiniers. Relevons que ce couple ne s'attendait pas à une si gentille attention, qui leur a tout de même fait très plaisir, car un tel événement ne se produit qu'une fois. Souhai¬

tons encore que le 77 21 29 ne lui apporte que de bonnes nou¬

velles...

réseaux de Bulle (029) et de Fribourg (037).

Depuis l'apparition du télé¬

phone dans la circonscription de Fribourg, en 1889, il a fallu attendre 60 ans pour pouvoir fêter le 10 000e abonné. C'était en décembre 1949. Par la suite, les étapes de 10 000 se sont succédées à un rythme toujours plus rapide.

20 000 abonnés en mars 1961 : 12 ans

30 000 abonnés en décembre 1965: 4 ans 9 mois.

40 000 abonnés en août 1969:

3 ans 8 mois.

50 000 abonnés en septembre 1972: 3 ans 1 mois.

D'après les prévisions, le nombre de 100 000 abonnés sera atteint en 1993.

L'automatisation, tant sur le plan administratif que techni¬

que, a permis de faire face aux

obligations toujours plus nom¬

breuses tout en n'augmentant l'effectif du personnel que dans une faible proportion. Alors qu'en 1950, l'on comptait 134 agents, on en dénombre au¬

jourd'hui 390 (ingénieurs- tech¬

niciens, employées et employés administratifs, télégraphistes, téléphonistes, monteurs de li¬

gnes aériennes et souterraines, dans les centraux, dessinatrices et dessinateurs, mécaniciens, chauffeurs, magasiniers, etc.).

En 1971, avec une augmenta¬

tion nette de 3143 abonnés soit 7,1 pour cent des abonnés existants, la Direction de Fri¬

bourg se classait au 4e rang, après Sion, Bellinzone et Coire.

Citons également qu'il y a actuellement dix-sept directions des téléphones en Suisse.

Photo G. Bd

Le 50000 abonné au téléphone

habite St-Aubin

L'Arrondissement des télé¬

phones de Fribourg compte donc 50 000 abonnés.

L'arrondissement de Fribourg s'étend du Pays-d'Enhaut jus¬

qu'aux rives du lac de Neuchitel et comprend les groupes de

Entourant M. et Mme Po¬

chon au premier plan, MM.

Gilles Collaud, Paul Rossier

et Georges Felder. ^

(4)

L'obéissance d'ensemble ^

De l'élevage

à l'art d'éduquer un chien

Où est-il, mon maître? Photos G. Bd

' Y*«

' rt'N<VV..;ï*

1

• T-» ai-

*: As- ^

Bd) Le certificat que l'on reçoit lors de l'achat d'un chien de race mentionne les ascendants directs: père et mère, les qua¬

tre grands-parents, les huit ar¬

rière-grands-parents, etc. Dans le langage courant, on l'appelle pedigree. En réalité, il s'agit d'un tableau généalogique. Il donne la garantie qu'au moment où on l'achète, le chiot possède les propriétés caractéristiques, les marques distinctives de sa race et qu'il les transmettra.

L'élevage de chiens est pour beaucoup un «hobby». C'est le cas pour M. Raymond Clément du Mouret qui possède son pro¬

pre chenil dénommé «Kaise¬

regg». Le berger allemand est sa race préférée. Lors d'une entrevue à son domicile, nous avons obtenu des renseigne¬

ments qui seront certainement utiles aux personnes qui dési¬

rent devenir propriétaires d'un chien de race. Cet animal atteint sa maturité sexuelle à l'âge de 18 mois. La gestation dure deux mois et les nouveaux-nés, dont le nombre peut varier de deux à douze selon les races et selon l'âge de la mère, sont aveugles, faibles et incapables de marcher.

Au 13e jour, ils ouvrent les yeux, au 20e, ils marchent et présentent des canines et des incisives supérieures. La denture est complète au bout de deux mois de vie. C'est à l'usure des dents que l'on détermine l'âge du chien.

L'éducation est un art...

Pour parvenir à ses fins, l'édu¬

cateur doit faire preuve de pa¬

tience à toute épreuve, quas- divine. Ténacité, esprit d'obser¬

vation, décision énergique mais tempérée de douceur, intelli¬

gence et finesse pour bien péné¬

trer la mentalité de l'animal. Un éducateur a l'obligation d'être une personne équilibrée physi¬

quement et moralement et avoir

les nerfs solides. Le chien ne saurait pas plus que n'importe quel subalterne humain suppor¬

ter la tyrannie, le mépris, la colère ou l'injustice. Celui qui brusque son chien le rend inapte au travail. Il lui faudra par con¬

tre une volonté de fer pour arriver à un résultat. Le chien ne sait pas parler, donc il ne pourra pas vous dire ce qu'il n'a pas compris. C'est pourquoi, il est vivement conseillé à toute personne qui désire éduquer un tel animal, de faire partie d'un club de cynotechnie. Trop fré¬

quemment, le propriétaire d'un chien n'a aucune connaissance de la psychologie canine. Un point important est souhaité:

aimer les bêtes. Le chien berger allemand ou belge le plus com¬

munément, est éduqué dès son plus jeune âge. M. Clément que nous avons eu l'occasion d'ad¬

mirer son travail avec son com¬

pagnon, est membre du Club berger allemand de Fribourg et moniteur en cynotechnie. Ses qualités ont été acquises au cours de nombreuses années d'expérience comme conduc¬

teur et éleveur. Avec son chien

«Harry», il a participé à 43 con¬

cours et a obtenu fréquemment la note «Excellent». Il s'est classé à la 3e place du challenge romand en 1967, à la 2e place du Championnat fribourgeois de la même année en classe III sur 23 concurrents. En 1970, il a obtenu le 4e rang au concours du Club cynologique de Sion et le 1er rang au concours de la société cynologique de Neuchâ- tel. Le même chien a participé à l'exposition canine du Comptoir suisse à Lausanne en 1967 où il est sorti premier.

Sur le plan police...

M. Clément qui est gendarme à Praroman-Le Mouret, a égale¬

ment formé son compagnon comme chien de police. En 1971,

«Harry» est sorti champion suisse des chiens policiers. Après avoir obtenu le maximum de points trois fois consécutives, deux challenges lui ont été attri¬

bués définitivement l'an passé.

Il s'est d'autre part classé plu¬

sieurs fois au premier rang des chiens de police. En 1968, ce cynologue a suivi un cours de cynotechnie à Willisau, ce qui lui a permis de devenir juge fédé¬

ral de travail de chien de police.

Il avait été sollicité à cette fonc¬

tion par la section fribourgeoise qui compte actuellement 23 conducteurs de chiens policiers.

Lorsque l'on est «mordu» de la cynotechnie et que l'on a les qualités requises pour éduquer un chien, le sport canin bien qu'il soit méconnu du public, lui apporte bien des satisfactions.

Quelques exploits par ci, par là...

Le chien «Harry» de M. Clé¬

ment a retrouvé dans la région de la Part-Dieu pour la plus grande joie de son propriétaire, une bourse contenant plus de mille francs qui avait été perdue par un habitant de Bulle.

A une autre occasion, il a permis de découvrir la montre qu'un garçon avait perdue six jours auparavant dans un champ.

Un exploit qui mérite d'être signalé est celui d'une recherche de malfaiteurs. A la suite d'un coup de fil de la Police de Sûreté de Fribourg qui avait instruit une enquête sur deux individus qui ne travaillaient pas et qui sé¬

journaient dans un chalet à proxi¬

mité du village de Treyvaux, M. Clément se rendit sur place

avec son chien Harry. Celui-ci flaira une piste autour du chalet en question et amena son maître dans les falaises de la Sarine, puis emprunta un chemin de forêt et conduisit son proprié¬

taire au restaurant du Barrage de Rossens. Etonnement! Les deux individus recherchés étaient là. Cet auxiliaire de la po¬

lice effectua une piste de trois kilomètres, grâce à son excel¬

lent flair. Ce jour-là, il a béné¬

ficié d'un bon morceau de rôti comme récompense. Harry l'avait bien mérité.

Ajoutons que dans les socié¬

tés cynologiques, le mot «dres¬

sage» a été supprimé il y a quel¬

ques mois, car il est employé pour les fauves. Le chien n'étant pas connu comme fauve, c'est le mot éducation qui a été choisi pour ce brave compagnon de chaque jour.

Une garde d'objet dans le

terrain Y Le propriétaire du chenil

dans la cage... aux chiens A

(5)

5 Souvenirs

d'une époque

(Bd) Il est parfois agréable de rendre visite à des personnes âgées qui ont conservé un certain nombre de souvenirs depuis leur tendre enfance. Le couple que FI a rencontré récemment dans une chambre qui rappelle une belle époque, a eu un plaisir exception¬

nel à nous montrer un album complet de belles cartes postales datant de 1900 à 1940.

Ce respect du passé et cet amour des belles choses anciennes sont une richesse de notre canton. C'est pourquoi, Fribourg-lllustré se fait une joie particulière de publier ces souvenirs d'autrefois mis gracieusement à notre disposition par un sympathique couple de Châtel-St-Denis. Il y a bien des chances que des lecteurs se reconnaissent sur l'une ou l'autre de ces cartes postales éditées pour la plupart à une époque où il faisait bon

vivre. **-s

Vélo-Club Fribourg en 19.

Un souvenir de Praz OPTIQUE — LUNETTERIE

Verres de contact o

La marque du bon opticien

IAJf/iselsAX 'F/15EL S/r

Rue St-Pierre 26 <p (037) 22 98 99 Fribourg

Toutes vos opérations de banque

traitées aux meilleures conditions par

m otre banque

Banque Populaire Suisse Fribourg, avenue de la Gare 4-

Succursales: Bulle, Châtel-St-Denis, Romont, Morat.

Motélon: descente du troupeau en 1919

Fabrique d'articles métalliques SAMVAZ SA

Usines à:

Châtel-St-Denis et Fenil-sur-Vevey

Téléphone (021) 51 78 31

(6)

à la rive droite de la Sarine par le nouveau pont

de la Tuffière

(Bd) — Les ponts suspendus de notre canton ne sont plus qu'un souvenir. Le dernier a disparu il y a peu de temps.

Il s'agit de celui de la Tuffière qui enjambait la Sarine entre Corpataux et Arconciel. Samedi 2 septembre, le nouveau pont qui est reconnu comme étant un ouvrage d'art, a été inau¬

guré. La manifestation qui a marqué son ouverture à la cir¬

culation avait été fort bien organisée. Alors que bon nom¬

bre d'enfants brandissaient des drapeaux, les fanfares des deux villages précités prêtaient leur concours. La population était très nombreuse à cette fête.

Les autorités des quarante-six communes participant au finan¬

cement du nouveau pont étaient là, ainsi que les représentants de l'Etat et de l'administration et quelques députés de Sarine- Campagne.

Entouré de jeunes filles en dzaquillon, M. Laurent Butt/, préfet de la Sarine et président du comité de construction, s'exprima en termes vigoureux à tous ceux qui ont travaillé à cette réalisation. Il leur adressa un message de reconnaissance et un grand merci de la part des autorités cantonales et com¬

munales. Il se fit un plaisir par¬

ticulier de saluer sur le nouveau pont, MM. Jean Riesen, conseil¬

ler d'Etat: Claude Genoud, ancien dire:teur des Travaux

► Le nouveau pont jambe la Sarine. qui M. Butty, préfet de la Sarine.

Le dzaquillon était présent.

Les deux piliers.

Publics: Gérard Glasson, con¬

seiller national: Louis Barras, conseiller national: André Bise, vice-président du Grand Con¬

seil: Robert Pilloud, député et président de la Commission des routes communales: Jean-Paul Nydegger, ingénieur cantonal et Jacques Gicot, ingénieur et auteur du projet.

Puis, M. Gicot monta à la tribune pour présenter son ouvrage d'art qui mesure 99 m.

de longueur et 6 m. de largeur.

Ce pont qui repose sur deux piliers et qui s'appuie d'un côté sur la molasse, de l'autre sur le tuf, comprend trois travées composées chacune de 21 pou¬

tres préfabriquées. Celles-ci sont liées par une chape de béton. Il remercia également les entreprises et leur per¬

sonnel, pour le beau travail exécuté.

L'abbé Dousse, curé d'Epen- des-Arconciel procéda à la bé¬

nédiction du pont. M. Butty coupa ensuite le ruban aux couleurs fribourgeoises.

Au cours de la collation servie à l'Auberge des Trois- Sapins à Arconciel, M. Paul Baumann, conseiller commu¬

nal dans cette localité, donna successivement la parole à MM.

Paul Roulin, syndic du lieu, Jean Riesen, Chef du départe¬

ment des Travaux Publics, Gil¬

les Henchoz qui s'exprima au nom des entreprises et leurs ouvriers invités à cette mani¬

festation et Laurent Butty, pré¬

fet. Ce dernier monta sur scène pour féliciter le chœur-mixte paroissial d'Arconciel de ses excellentes productions folklo¬

riques. Le point final de cette magnifique journée où la popu¬

lation s'était associée aux auto¬

rités, fut le «Vieux Chalet»

interprété par toute l'assemblée.

Notice historique

(Bd) — L'ancien pont sus¬

pendu de la Tuffière, était une réalisation privée de Jacques Biolley, maître-tuffier à Corpa¬

taux. Cette construction auto¬

risée par le Grand Conseil fri- bourgeois en 1835, était assortie d'un droit de pontonnage. Ce péage aurait du être suprimé en 1848, mais ce n'est seulement en 1909 que le Conseil fédéral donna raison aux habitants de Corpataux qui avaient déposé une pétition et que le droit de péage fut annulé. M. Joseph Comte de Fribourg proprié¬

taire du pont, répliqua immé¬

diatement en y barrant les accès. En 1911, après de lon¬

gues tractations, le droit de péage fut racheté avec l'aide de l'Etat, par les 46 communes qui avaient demandé par pétition au Grand Conseil le maintien du pont. Au cours de la même année, le pont de la Tuffière est classé dans la catégorie des ponts communaux. En 1914, ce pont est consolidé par ad¬

jonction de nouveaux cables et le remplacement de toutes les traverses. Pour éprouver sa solidité, un test fut effectué au moyen de 12 chars de gravier et leurs attelages. Les cables ne s'allongèrent que de 12 centi¬

mètres sous le poids de 60 000 kilos. Une seconde consolida¬

tion fut réalisée en 1967. Celle- ci ne fut pas positive, en raison de la densité des véhicules auto¬

mobiles. Une expertise a dé¬

montré l'état déffectueux du pont qui présentait un véritable danger pour la circulation. Le tonnage est limité à 1500 kilos.

Bien que la commission aimerait maintenir le pont suspendu, vu l'intérêt qu'il présente sur de nombreux plans, historique, esthétique, touristique et archi¬

tectural, il est décidé de cons¬

truire le nouveau pont à l'en¬

droit de l'ancien, car cet em¬

placement a été reconnu com¬

me étant le plus rationnel avec une solution la moins coûteuse.

Cet important ouvrage a été réalisé à la suite d'une décision des 6 communes d'Arconciel, Corpataux, Ependes, Ecuvillens, Posieux et Treyvaux, décision

confirmée par le Conseil d'Etat du canton de Fribourg le 29 oc¬

tobre 1971, ratifié par le Grand Conseil fribourgeois le 3 no¬

vembre 1971. Ces autorités ont reconnu le caractère d'utilité publique de ce pont et ont subsidié sa réalisation. Qua¬

rante-six communes ont par¬

ticipé au financement de cet ouvrage, en vertu d'une déci¬

sion du Conseil d'Etat du 17 janvier 1913. Un devis de 1 240 000 fr. fut établi et le chantier fut ouvert le 23 août 1971. Les communes d'Arcon¬

ciel et de Corpataux se sont mises d'accord pour assumer le 27 % de la dépense. Après de maintes démarches, l'armée dé¬

cida de verser une subvention de 200 000 francs. L'Etat et les communes intéressées ont fait le reste. Au cours de la cons¬

truction, une surprise intervint, celle de consolider la falaise de tuf du côté Corpataux. Ces travaux ont provoqué une fac¬

ture supplémentaire de 150 000 francs.

La commission intercommu¬

nale était composée de MM.

Laurent Butty, président, Henri Clément, syndic, André Barras, Paul Baumann et Hilaire Schou- wey, conseillers communaux.

Photos G. Bd - FI

(7)

7

Abonnés et lecteurs de

Fribourg-illustré

Votre fidélité à l'abonnement que vous avez souscrit permet de rendre encore plus intéressant VOTRE MENSUEL qui a subi une nette évolution ces der¬

niers mois. Il en est de même pour notre liberté d'expression.

Notre journal désire être le reflet le plus vivant et le plus objectif de la vie fribourgeoise, en et hors les murs.

Vous avez donc la possibilité de contri¬

buer à ce développement en renouve¬

lant à l'aide du bulletin de versement encarté dans le présent numéro, votre abonnement de fr. 22.90 pour l'année 1973. Si le montant a été augmenté au

1er janvier prochain, le nombre de pages a aussi doublé.

N'oubliez pas que Fribourg-illustré peut devenir un vrai compagnon dans votre foyer. Avec ses nouvelles rubriques mensuelles «Bonjour Monsieur le Syn¬

dic - Entre l'église et trois décis - Tra¬

vail-Jeunesse - Elle chez elle», il vous fera passer des heures très agréables près du feu qui pétille dans la cheminée du salon. Nous serions très heureux, si vous pouviez emprunter le même che¬

min que nous l'an prochain.

La Rédaction

E

Une entreprise fribourgeoise a livré et monté les poutres préfabriquées du Pont de la Tuffière, la maison

ELEMENT SA - Tavel

Nous sommes une importante entreprise dans la préfabrication d'éléments en béton, avec plus de 400 collaborateurs.

Cherchez-vous un nouveau travail bien rémunéré? Alors,entrez en contact avec nous, nous vous renseignerons volontiers, sans engagement de votre part.

Elément SA, entreprise d'éléments en béton, précontraints, 1712 TAVEL, Tél. 037/44 18 81.

Association pont Tuffière A.P.T.

Gremaud, Marti & Cîe SA, Fribourg H. Marti SA, Lausanne

M. Schouwey SA, Corpataux

Ces entreprises ont exécuté:

Le gros-œuvre, les travaux d'entreprise générale,

les routes d'accès.

(8)

BULLE Café

Fribourgeois Le chef de cuisine vous propose:

Filets de perches au beurre Spécialités fribourgeoises

Une restauration qui flattera votre palais.

Ambiance agréable

Famille Pierre Chassot, propriétaire.

Eaux Minérales SA

Moncor, 1752 Villars-sur-Glâne Tél. 037/24 72 53

Arkina, Weissenburg, Schweppes Pepsi-Cola, Jus de pommes, Bière.

Les aciers d'armature

ont été livrés par: J. & A. Glasson S.A.

BULLE

Les glissières de sécurité des ponts de Broc et de la Tuffière ont été réalisées par nos soins

E.GÜRSSON+CIE SR BULLE

FRIBOURG ROMONT PALEZIEUX CHATEAU-D'ŒX

(9)

9

(Bd) — Une semaine après celui de la Tuffière, nous avons vécu l'inauguration du nouveau pont de la Jogne à Broc. Et oui, après Sarine-Campagne, ce fut la Gruyère. Le public était beaucoup moins nombreux dans ce dernier district. Le soleil était pourtant de la fête.

Parmi les personnalités pré¬

sentes, nous avons remarqué les conseillers d'Etat Arnold Waeber, Max Aebischer, Pierre Dreyer, Rémi Brodard, Denis Clerc et Jean Riesen, MM.

Bruno Fasel, président du Grand Conseil et Albert Guinard, premier vice-président, Claude

ouvriers. Il releva également l'excellente compréhension du Service fédéral des Ponts et des digues, car le pont de la Jogne a été subventionné à raison de 50 pour cent par la Confédéra¬

tion. M. Pierre Messerli, vice- président du Conseil synodal de l'Eglise réformée de notre canton prononça une prière, alors que l'abbé Henri Schor- noz, vicaire épiscopal, procéda à la bénédiction de l'ouvrage.

«La Lyre», corps de musique de Broc, placé sous la direction de M. Roger Sauteur, prêta son concours en jouant quelques partitions de son répertoire.

Genoud, ancien conseiller d'Etat, Gérard Glasson, conseil¬

ler national, Henri Noël, prési¬

dent du Tribunal cantonal, le colonel-brigadier André Dessi- bourg, M. Edouard Rochat, député et syndic de Broc, ainsi que de nombreux députés.

Au cours de la simple céré¬

monie qui s'est déroulée sur le nouveau pont, M. Jean-Paul Nydegger, ingénieur cantonal, fut le premier à prendre la parole et à remercier tous ceux qui avaient travaillé à la cons¬

truction de cet ouvrage. Il cita les ingénieurs, techniciens, en¬

trepreneurs, contremaîtres et

La manifestation inaugurale terminée, tous les invités se sont rendus dans une salle de l'Hôtel-de-Ville de Broc. Ont pris la parole au cours de la collation, MM. Jean Riesen, chef du Département des Tra¬

vaux Publics, Jacques Gicot, ingénieur et auteur du projet qui a demandé quatre ans d'études, Jean-Marie Pasquier, au nom des entreprises et leurs ouvriers, Edouard Rochat, syn¬

dic de Broc. Tous ces discours ont été entrecoupés de pro¬

ductions du chœur-mixte cos¬

tumé «Lè Ryondênè», excel¬

lemment dirigé par M. J. Jordan.

Le nouveau pont de la Jogne situé entre les localités de Broc et Botterens, permet une très nette amélioration de la sécu¬

rité routière à cet endroit.

L'écoulement du trafic est aussi largement facilité dans les deux sens. Cette réalisation qui est considérée comme un ouvrage d'art, relie la vallée de l'Intya- mon à la route de la rive droite de la Sarine, au district de la Singine et à la vallée du Javroz.

L'élégance et la beauté de ce nouveau pont font oublier la facture de la construction qui s'élève à plus de 6 millions de francs. Les automobilistes ju¬

geront eux-mêmes de l'effort accompli par l'Etat de Fribourg sur le rajeunissement du ré¬

seau routier de notre canton.

Fiche technique:

Arc de cercle 100 m.

Longueur 180 m.

Hauteur 35 m.

Largeur de la chaussée 7,85 m.

Largeur chaque trottoir 1,50 m.

Bois utilisé pour le coffrage 400 m3 Fer utilisé 350 t.

Béton 2500 m3 Charge pour essai du pont 65 t.

Effectif des ouvriers 40 Heures de travail 90 000 Coût de la construction 6 mio fr.

Véhicules en 1970 1800 Véhicules prévus

en l'an 2000 7500

Sécurité routière améliorée avec

le nouveau pont

de la Jogne

«fir iÉÉl

▲4 De nombreuses personna¬

lités.

M Le petit couple d'honneur.

« L'ancien pont.

(10)

ROUTES

TRAVAUX PUBLICS GENIE CIVIL

REVETEMENTS BATIMENTS

JEAN

PASQUIER

& Fils SA

Maîtrise fédérale

Bulle

rue de Gruyères

Téléphone: (029) 29821-22

(11)

Nouveaux uniformes pour

la Fanfare paroissiale de Villaz- St-Pierre

► La fanfare «L'Union» dans ses nouveaux uniformes.

(Bd) Dimanche 1er octobre, tout le village de Villaz-St- Pierre était en fête pour inau¬

gurer les nouveaux uniformes de la fanfare paroissiale

«L'Union». Cet ensemble mu¬

sical qui compte actuellement 35 membres actifs, dont deux filles, a participé le matin à une messe célébrée par l'abbé Mar¬

tin Roggo, curé de la paroisse.

Cette cérémonie était rehaus¬

sée des productions du chœur- mixte dirigé par M. Georges Butty, instituteur. Ce dernier était également le président d'organisation de cette mani¬

festation. A la sortie de l'église, la fanfare a rendu un hommage aux membres défunts en jouant deux partitions au cimetière.

Elle donna ensuite un concert très remarqué sur la place du village, en présence d'un très nombreux public. Suivie des invités et des délégations de sociétés de musique de la région, elle défila dans les rues de la localité jusqu'à l'Hôtel du Gi- bloux où un apéritif fut offert en plein air.

Au cours du banquet servi dans cet établissement, M. Geor¬

ges Butty, promu major de table, se fit un plaisir de donner la parole à plusieurs person¬

nalités. Nous avons entendu MM. Gaston Jordan, président de la fanfare; le curé Roggo, président d'honneur; Jules Sallin, président de paroisse; Henri Ballif, député et syndic de Villaz- St-Pierre; Léon Oberson, dé¬

puté et syndic de Lussy; Paul Barbey, membre du comité cantonal des Musiques fribour- geoises; Xavier Cornu, prési¬

dent du Giron des Musiques de la Glane; Eugène Jordan, an¬

cien président des Artilleurs de la Glane, lequel rendit un vi¬

brant hommage à la fanfare;

Albert Sottaz, professeur de musique à Romont, des mem¬

bres et amis de la société.

La fanfare paroissiale

«L'Union» a le privilège d'être dirigée par un jeune chef de musique, M. Claudy Blanc, le¬

quel a la ferme volonté de con¬

duire cet ensemble musical sur le chemin du succès. Son désir est aussi de recruter des jeunes gens et jeunes filles qui seraient intéressés à un instrument de cuivre. Il faut assurer la relève

des membres de la fanfare, car une telle société est indispen¬

sable dans chaque village. Sans elle, les manifestations n'ont aucun éclat. Nous félicitons M.

Blanc pour son travail et son dévouement à la cause de la musique.

Notons que les nouveaux uniformes des membres ont été confectionnés avec beaucoup de finesse par M. Roubaty, maître- tailleur à Romont. Mme Anna Blanc, marraine du drapeau, a fait part de sa satisfaction sur le tissu choisi par les jeunes musi¬

ciens de Villaz-St-Pierre.

Ce fut une lumineuse journée non seulement pour la fanfare paroissiale »L'Union», mais éga¬

lement pour toute la population de Villaz-St-Pierre qui sait ap¬

précier le concours bienveillant de cette société à chaque mani¬

festation villageoise.

Photos Bd - FI M. Georges Butty, président d'organisation, entouré de MM. Claudy Blanc, directeur (à gauche) et Gaston Jordan, président de l'Union. ▼

Ursy:

Noces d'or C'est entourés de leurs dix enfants, trente-trois petits-en- fants et un arrière-petit-fils, que M. et Mme Louis Butty- Demierre ont fêté dimanche 10 septembre, leurs 50 ans de mariage. Cette belle étape de vie commune a été marquée par une messe célébrée à la chapelle de Notre-Dame des Marches à Broc, puis par un repas de famille au restaurant des Colombettes à Vuadens. Ce fut une merveilleuse journée de joie pour ce couple d'Ursy qui a été gratifié de cadeaux, de reconnaissance et de compli¬

ments. Fribourg-Illustré for¬

mule aussi des vœux de bon¬

heur à M. et Mme Butty- Demierre.

Photo Glasson Bulle

* ■ ■ ■ ■ ■ ■■«

(12)

l'ombre

delà

chronique des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

Une heure avec Mme Françoise Baeriswyl

à Chessenaz (Haute-Savoie)

(Bd) — Née au mois de no¬

vembre 1900 à Semsales où elle a passé son enfance, Mme Fran¬

çoise Baeriswyl née Grivet, a travaillé à la chocolaterie de Broc dès l'âge de 15 ans. Par la suite, sa famille s'est installée à Botterens. C'est dans cette lo¬

calité qu'elle fit la connaissance de son mari, avec lequel elle s'est mariée en 1923. Au prin¬

temps 1926, ce couple quitta la Suisse pour la France, afin d'ex¬

ploiter un domaine agricole à Billiat dans l'Ain. Dans cette région française, son mari fit de cette exploitation, la plus belle du village. A la suite d'une pleurésie mal soignée, il mou¬

rut en 1944. La localité de Billiat avait connu le passage des armées françaises, puis de l'armée allemande, l'occupation, les maquisards, les combats de la libération et enfin les améri¬

cains. Les magnifiques chevaux qu'elle détenait ont été réqui¬

sitionnés et remplacés par des bœufs. Son fils aîné, alors âgé de 19 ans, continua l'exploita¬

tion pour permettre à Mme Baeriswyl d'élever les derniers enfants.

Le 1er mars 1954, notre com¬

patriote s'est établie à Ches¬

senaz en Haute-Savoie où la fille aînée était également de¬

venue veuve en 1959. Elle s'est occupée du ménage, du jardin et de la maison avec un élan rarement vu. A 73 ans, il faut le faire! Avec le temps, cette maison est restée le point de ralliement de toute la famille, grâce au sens de l'hospitalité de la «grande fille». Des quatre enfants de Mme Baeriswyl, trois sont Français et un Suisse. Deux filles sont mariées à Chessenaz, le fils aîné est à Paris et Jean Baeriswyl qui nous a mis en contact avec sa maman, est pro¬

fesseur au Collège St-Michel à Fribourg. Notre compatriote qui est établie en France depuis 50 ans, a vu grandir auprès d'elle sept petits-enfants qui lui procurent joie et réconfort.

Mme Baeriswyl ne regrette qu'une chose, que son fils qui habite le chef-lieu fribourgeois n'est pas songé plus tôt à lui faire parvenir le Fribourg-lllus- tré qu'elle attend avec impa¬

tience chaque mois. Elle adore également retrouver sa belle Gruyère et ses sœurs qui vivent dans notre canton.

Nous sommes heureux que Mme Françoise Baeriswyl bé¬

néficie encore d'une excellente santé et d'un bon moral. Fri- bourg-lllustré lui adresse ses meilleurs vœux de bonheur.

Manifestations annoncées par l'Association Joseph Bovet

«J

Yverdon 11 novembre Genève 11 novembre Le Locle 17 novembre Colombier 17 novembre Renens 18 novembre Berne 24 novembre Onex-Lancy 25 novembre

Amicale des Fribourgeois Cercle fribourgeois Cercle fribourgeois Société fribourgeoise Cercle fribourgeois Société fribourgeoise Chœur-mixte fribourgeois

Souper familial Soirée-cassée et danse

Match au loto Match aux cartes

Soirée annuelle Soirée familière

Soirée et concert au Petit-Lancy

M.

Gustave Bussard Vevey

Né à Gruyères, sa commune d'origine, M. Gustave Bussard a suivi les classes primaires dans la cité comtale. Il travailla de longues années sur les chan¬

tiers et dans les mines. Après avoir effectué un stage dans le Jura vaudois, il est revenu en pays fribourgeois, puis il œuvra comme bûcheron aux Avants.

En 1948, il s'engagea à la fa¬

brique Nestlé à Broc qu'il quitta en 1951 pour devenir garde- génisses en France. Il retourna quelques années plus tard aux Avants, avant de s'installer dé¬

finitivement à Vevey où il exerce la profession de magasinier.

Membre de l'Amicale des Fribourgeois des Avants, et de l'Amicale des patoisants de Ve¬

vey, Gustave Bussard porte à chaque manifestation le bre- dzon. Il participe presque à toutes les rencontres des Dzo- dzets du dehors et son hobby est la montagne.

A ce fidèle abonné à Fribourg- 11lustré, vont tous nos souhaits.

La Société fribour¬

geoise

de Colombier a adopté ses nouveaux statuts

(Bd) — Ce groupement a tenu une assemblée au Cercle catholique de Colombier sous la présidence de M. Robert Bourqui. Une cinquantaine de membres étaient présents.

Après la lecture du PV par Charles Losey, le président fit part de la démission de Mme et M. Favre de Neuchâtel et de Mme et M. André Cosandey de Perreux. Avec une joie parti¬

culière, M. Bourqui annonça l'admission de douze nouveaux membres au sein de la société, ce sont Betty Schœpfer, Jean- Michel Pythoud, Marie-Jeanne Bongard, Ernest Bongard, Ed- mée Renevey, Roger Renevey, Rose Ducry, Louis Ducry, Geor¬

gette Chassot, Max Chassot, Paulette Favre et Georgette Chammartin. Ceux-ci ont été accueillis les bras ouverts par le comité et l'assemblée. Un appel fut lancé pour l'organisa¬

tion du match au loto, puis la parole fut donnée au président de la Commission d'élaboration des nouveaux statuts. Celui-ci a

Deux dames qui animent chaque rencontre.

fourni les explications néces¬

saires à chacun des vingt-deux articles qui furent approuvés avec applaudissements. Dans les divers, le président releva que la société fribourgeoise de Co¬

lombier avait la responsabilité en 1973 d'organiser le pique- nique des sections dzodzettes du canton de Neuchâtel. Cette rencontre aura probablement lieu sur le terrain de Planeyse à une date qui n'a pas encore été fixée.

Cette assemblée s'est pro¬

longée par le verre de l'amitié offert aux membres par MM.

Arthur Chautems qui fêtait ses 80 ans et Aloïs Aeby, membres d'honneur.

De jeunes forces pour la

société ▼

(13)

13

Photos G. Bd

La fête annuelle des Fribourgeois de Montreux

(Bd) — Si dans le canton de Fribourg, la Bénichon marque la fin des récoltes et la rentrée des armaillis, sur la Riviera vaudoise, elle est la fête an¬

nuelle des Amis fribourgeois de Montreux. En pleine saison touristique, c'est aussi un mo¬

yen de divertir tous ceux qui sont de passage sur les rives du Léman.

Cette manifestation est orga¬

nisée chaque année au Marché- Couvert de la ville. Au bar, deux dames en dzaquillon pos¬

sèdent le don de recevoir les hôtes. Leur sourire fait l'admi¬

ration de chacun. Au carnotzet, la brigade de cuisine est affairée à servir les plats de jambon, la soupe aux choux et la fondue fribourgeoise. Un orchestre crée l'ambiance sur le pont de danse monté pour la circons¬

tance. La journée de dimanche débuta par un concert de la

«Fine Goutte», un groupe de musiciens de Montreux qui remporte à chaque fois un grand succès. Cette petite fan¬

fare conduisit également le groupe folklorique »Les Mouet¬

tes» de Morges, du débarcadère à la place de fête. Cet ensemble costumé fut très applaudi. La merveilleuse décoration florale

M. Félix Brulhart, président, en compagnie de quelques costumés de Morges.

avait été assurée par M. Pierre Sallin de Brent. La chaudière du chalet était là aussi, telle une image bien vivante de la Gruyère. De nombreux mem¬

bres de la société portaient le bredzon et le dzaquillon et animaient ce week-end béni- chonesque pour la plus grande joie des touristes et de la po¬

pulation montreusienne.

Des délégations des sociétés- sceurs de Monthey, Genève, Moudon, Martigny, Lausanne et Les Avants, avaient tenu à marquer leur amitié à leurs compatriotes de Montreux. On notait la présence de MM. Max Pasquier, président de l'Asso¬

ciation Joseph Bovet, Marcel Chavaillaz, membre du comité de l'AJB et du rédacteur de Fribourg-lllustré. M. Félix Brul¬

hart qui a le sens de l'organisa¬

tion a pu compter sur l'appui d'une équipe dévouée. De cette façon, toutes les spécialités de Bénichon ont été vendues...

Cette fête automnale a été pleinement réussie et chacun se réjouit déjà pour l'année prochaine. En 1975, ce sera le cinquantième de la fondation de la société des Amis fribour¬

geois de Montreux. La fête annuelle aura donc un cachet particulier. Bon vent jusque là.

▼ Le banc des spécialités...

M. et Mme Jean-Pierre

Brulhart, Sion

Il est toujours agréable de se rendre en Valais où l'accueil est spontané. Dans la jolie ville de Sion, les Fribourgeois y sont fort nombreux. Fribourg-lllus- tré a rencontré au cours de l'été dernier, à la rue du Grand- Pont 2, M. et Mme Jean-Pierre Brulhart. Celui-ci est né en 1940 à Lausanne, mais originaire de Tavel. Après avoir effectué un apprentissage de fromager, il a exercé la profession de représentant en produits lai¬

tiers et biscuits. Depuis le 1er janvier 1970, il habite Sion où il exploite un commerce de produits laitiers.

C'est en 1969, qu'il a épousé Mlle Georgette Jordan de Do- rénaz/VS, laquelle est une aide précieuse au magasin fort bien achalandé situé dans une rue très pittoresque. M. Brulhart est membre du comité de l'Amicale des Fribourgeois de Sion et passe une partie de ses loisirs à la recherche de cham- Omàdzo

a on nonantenéro Le 20 dou mi d'où, Moncheu Henri Perroud, vo j'ê fithâ, ou mitin dè vouthra bala familye, vouthrè nonant'an. La vèlye, le komité è kotyè j'êmi dou

»Botyè a Tobi», chochyèta di Patêjan fribordzê dè Vevè è environ kè groupé mé dè 50 mimbro è ke chè baï chi nom in chovini dè nouthron règrètâ Tobi-di- 'Elyudzo, no no rindan in vouthron dom chilo a Ga¬

rens po vo rindre omàdzo è no j'intrètini on bokon avu vo.

Vouthrè trè filyè, fêrmo grahyàjè din lou dzakilyon è vouthrè dou byo-fe iran inke po no rèchuêdre èmâbyamin.

Tyin plyéji no j'an èprovâ dè vo rinkontrâ, in bredzon, in kom- pani dè Mma Romaine Peters dè Montreux, ouna pêrmi nou- thrè mimbro achebin ke l'a fithâ, li, chè nonant'an li a dou j'an. Din on pêlyo ke l'è on vretâbyo musée, grâthe i balè tsoujè ke vo j'ê konfèkchyenâ dè vouthrè man d'artiste ke chan manéï ache bin le »pin-

pignons. Quant à Madame qui a maintenant le sang dzodzet dans les veines, elle adore faire de la couture et vivre des vacances au bord de la mer.

La rédaction de notre journal a adressé à ce couple abonné au F.I., ses meilleurs vœux pour l'avenir.

ceau» tyè chkulptâ, outoua d'ouna granta trâbya, no j'an j'à on rudo plyéji dè vo tsantâ lè plye bi mochi ke no konye- chin, ke chê in franché kemin in patê de la Grevire. Bin d'amâ Moncheu Perroud, vo vo ditè vo-mimo »Le piti Barbi¬

chu», vo chobrâdè plye dzouno ke bin di plye dzouno tyè vo è vo fédè onkora ou dzoua d'ora, bin di mârtsè organijâyè, avu pyéji, chin ithre mafi è chin oubyâ vouthron bredzon.

Fâ bon dèvejâ avu vo, nou- thr'n'êmi alégro, cholido, plyin dè ya, è vo chédè, in re kotyè mo, avu vouthrè i'yè plyin dè bounè rujè, ma dè bontâ ache¬

bin, pètilyin dè vilyo chovini, no rakontâ lè flchè dè vou- thr'n'infanthe, no dèvejâ dè vouthrè j'èkoulè a Bulo, dè vouthron mihi dè menuijyé, dè vouthra bala familye.

No vo kouâjin onko on mache dè j'an ache bènirà lè j'on tyè lè j'ôtro in atindin le plyéji dè vo révère djôra.

A Dju ehe vo!

Po le Botyè a Tobi:

R. Chudan Chekrètéro Les Fribourgeois

du Val-de-Ruz ont bénichonné

(Bd) — Pour la quatrième fois, les Fribourgeois du Val- de-Ruz ont organisé leur Béni¬

chon le dernier week-end du mois d'août. Le soleil était de la fête, ce qui a fait cantine comble à Cernier. Cette manifestation qui s'est déroulée du vendredi au dimanche soir, a obtenu un écla¬

tant succès. La danse était con¬

duite par l'orchestre populaire

«Ceux du Chasserai». Des mil¬

liers de personnes ont eu le plai¬

sir de déguster le jambon à l'os (de la borne fribourgeoise) et la soupe aux choux. Beaucoup de monde aussi pour fraterniser autour d'une bonne bouteille de Neuchâtel, laquelle était accom¬

pagnée de spécialités de Béni¬

chon.

Dimanche matin, un concert- apéritif était donné par l'Union Instrumentale de Cernier et la sympathique fanfare d'Autigny.

Au cours de l'après-midi, ces deux ensembles de musique de

cuivre ont emmené un cortège riche en costumes et couleurs dans les rues du chef-lieu du dis¬

trict du Val-de-Ruz. On y re¬

marquait de beaux visages dzo- dzets, de l'humour, de la joie et même des chopes de bière à la sauvette. Pas besoin de dire que cette fête adoptée par nos amis neuchâtelois s'est prolongée sous la cantine jusqu'à une heure que chacun connaît lorsqu'il fait joyeusement «ripaille et bom¬

bance». Pendant trois jours, une ambiance extraordinaire, les Fribourgeois du Val-de-Ruz ont eu la possibilité de se créer de nouveaux liens d'amitié avec les autorités de ce beau district et de Cernier, leurs compatrio¬

tes établis dans le canton de Neuchâtel et tous leurs amis.

Cette manifestation estivale sera renouvelée l'année prochaine au même endroit qui se prête merveilleusement bien.

Une réussite complète et un grand bravo à M. Ernest Rotzet- ter, président de l'Amicale

«L'Echo des Monts», à son

comité et à tous les artisans

bénévoles.

(14)

A.ANTIGLIO S.A.

Constructions Fribourg

TERRASSEMENT - MAÇONNERIE - BETON ARME

— Immeubles locatifs et commerciaux Exécution des travaux de maçonnerie et béton armé pour — Constructions industrielles l'immeuble de la Banque Suisse de Crédit et de Dépôts. — Transformations

Agencements — Ameublements Tél. 029/6 15 54- 56

Bischof

fi Broc

Bugnard

□□□□□□□□□□□□□□□a

□ □

FLECKNER fribourg VITRAUX

Serrurerie - Ferronnerie d'art - Constructions métalliques

Joseph Spicher SA

Fribourg Tél. 22 50 48

GRUYERIA

Fabrique de meubles et d'agencements; a collaboré à la réalisa¬

tion de la »Channe Valaisanne» à Fribourg.

1630 BULLE

tél. (029) 2 88 55

(15)

15 Généralités

En 1969, dans le but d'améliorer ses services à la clientèle, la Banque Suisse de Crédit et de Dépôts décidait d'entreprendre la création d'un nouvel immeuble. Pour ce faire, il fallut concilier le maintien d'une esthétique propre à sa situation en zone protégée et les impératifs que pose l'instal¬

lation de moyens techniques modernes, inhérents à la diversification des services bancaires. Afin de ne pas obliger sa clientèle à se rendre dans des locaux provisoires en un autre point de la ville, les travaux furent entrepris en 2 étapes. Aujourd'hui, derrière leur aspect extérieur d'époque, les nou¬

veaux bâtiments abritent des installations des plus modernes. Le complexe comprend en fait 4 secteurs différents.

Secteur banque

Cette division comprend d'une part les locaux destinés à la clientèle (hall de ré¬

ception, salle de conférence, trésor), d'autre part les locaux réservés aux services de la banque. Le hall de réception est équipé de 5 guichets, dont 2 de discrétion. L'aménage¬

ment intérieur des locaux, qui sont clima¬

tisés, a été traité le plus harmonieusement possible, de manière que chaque client se sente à l'aise. Signalons également que l'installation des safes est commandée élec¬

troniquement. Pour que la sécurité soit absolue, tout ce secteur est équipé de surcroît d'un système d'alarme des plus perfectionnés. A relever enfin que l'instal¬

lation d'un trésor permanent permet à chacun de mettre ses valeurs en lieu sûr à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit.

A Le cachet pittoresque de la «Channe Valaisanne».

Banque suisse de crédit et de dépôt et Channe Valaisanne

Secteur bureaux

Ce secteur comprend 3 étages de locaux commerciaux, conçus de façon rationnelle.

Là aussi, un soin tout particulier a été apporté à l'équipement intérieur et au choix des matériaux. Comme dans le secteur banque cette partie est climatisée.

▼ Vue extérieure de l'immeuble.

Secteur appartements

L'imposition de reconstituer une toiture identique à l'ancien état a permis l'utilisa¬

tion du volume de la toiture. Ainsi, il a été possible d'y aménager 2 appartements rési¬

dentiels, l'un de 8 pièces, l'autre de 5 pièces.

A noter que dans toutes les pièces de séjour, la pente du toit est visible, ce qui n'est pas sans donner à chaque appartement une certaine chaleur ambiante et un cachet particulier.

Un soin tout particulier a été apporté à l'aménagement et à l'équipement du res¬

taurant qui porte l'enseigne «La Channe Valaisanne». L'accent a été donné sur le rappel des matériaux et des couleurs du Valais (murs de vignes en pierres sèches du Valais, fonds en ardoises, tapis rouges, sans oublier le magnifique vitrail où brillent les étoiles valaisannes). L'établissement, prévu pour abriter et restaurer 230 personnes, comprend au rez-de-chaussée le café avec bar, au niveau supérieur les locaux plutôt destinés à la restauration, à savoir: restau¬

rant gastronomique, coin raclette, salle polyvalente pour banquets, réunions, con¬

férences, etc.

Les matériaux et couleurs choisis don¬

nent à la «Channe Valaisanne» un cachet pittoresque et créent une ambiance très agréable.

Photos : Bossy et Bd - FI

(16)

Quelques personnalités Réception par de jolies dames costumées

Inauguration dans un cadre agréable (Bd) — C'est au mois de septembre der¬

nier que la Banque suisse de crédit et de dépôt à Fribourg, a inauguré un complexe immobilier situé à la rue de l'Hôpital. La manifestation débuta par la réception des invités dans le hall de la Banque, puis ce fut la visite du nouvel immeuble. Lors de l'apéritif offert dans les locaux de la Channe valaisanne, M. Meuwly, directeur de l'agence de Fribourg, salua une foule de personnalités, parmi lesquelles nous avons retenu MM.

Arnold Waeber, président du gouverne¬

ment, Max Aebischer et Pierre Dreyer, con¬

seillers d'Etat, Franz Hayoz et Laurent Butty, conseillers nationaux, Paul Torche, conseiller aux Etats, Bruno Fasel, président du Grand Conseil et les autorités commu¬

nales de la ville de Fribourg.

Le banquet qui fut servi au premier étage de la Channe valaisanne fut agrémenté des productions du corps de musique «La Concordia» qui a choisi cet établissement pour son stamm, de la clique de fifres et tambours «Zaehringia» que préside M.

Meuwly et du Jodler-Club «Edelweiss».

Quant à la meule de fromage, elle était portée sur «l'oji» par un barbu de la Gruyère, M. Adolphe Mabboux. Ont pris la parole au cours de cet excellent repas, MM.

René Meuwly, directeur de l'agence de Fribourg, Hugo Gschweid, ancien président de la Direction générale des PTT et prési¬

dent du Conseil d'administration de la Ban¬

que suisse de crédit et de dépôt, Arnold Waeber, président du Conseil d'Etat et Lucien Nussbaumer, syndic de Fribourg.

Tous les participants à cette inauguration ont fait part de leur satisfaction sur la réali¬

sation architecturale de cet immeuble qui abrite la Banque et la Channe Valaisanne.

Cet établissement très pittoresque par les matériaux choisis est excellemment dirigé par M. et Mme Roger Dombret. Nos félici¬

tations vont aussi à M. Charles Passer, architecte et à chacun des maîtres d'état.

Un grand succès et un bel avenir, tels sont les vœux que Fribourg-lllustré adresse à la Banque suisse de crédit et de dépôt et à la Channe Valaisanne.

Toitures — Isolation — Asphaltage Eternit — Chapes

Etanchéîté SA Fribourg

Avenue de Tivoli Tél. 037/22 81 21

Maîtres d'Etat et fournisseurs

Etude des installations électriques à courant fort et faible:

Joseph PILLER,

bureau d'études pour installations électrotechniques Palatinat 310 b — Tél. 037/22 74 25 — 1700 Fribourg

Installation du chauffage central:

FRANZ SALLIN — Chauffages — Ventilations 1712 Tavel — Tél. 037/44 14 50.

LEVRA FRERES

Pierres artificielles — Eléments préfabriqués 1631 Corbières

CLAUDE PILLONEL

Carrière de la Molière et marbrerie 1470 Estavayer-le-Lac

Sâles/Gruyère

Un bel anniversaire Dans un restaurant de Vuis- ternens-devant-Romont, une fa¬

mille heureuse a fêté le 90e anni¬

versaire de Madame Joséphine Gobet, née Seydoux, doyenne d'âge de la paroisse de Sales.

Cette bonne aïeule est la veuve de M. Pierre Gobet, décédé il y a déjà onze ans. Sur les 16 enfants qui sont nés de son ma¬

riage, 14 sont encore vivants.

Ceux-ci ont assisté à l'anniver¬

saire de leur vaillante maman qui compte également 15 petits- enfants et 9 arrière-petits-en¬

fants. Fribourg-lllustré formule à Mme Gobet, des vœux de santé et de bonheur.

Photo J. R. Seydoux

(17)

17 La fierté de porter un beau costume

et une jolie mini-jupe ► Y

Elle

chez elle

Photos Bd - FI

La petite reine

Votre bicyclette, oubliée depuis tant d'années au fond de la cave ou dans le gre¬

nier, peut se relever la tête et ressortir fièrement — car faire du vélo c'est être à la mode. Aujourd'hui, où l'on n'arrête pas de parler de la lutte contre le bruit, de la protection de la nature, du nombre tou¬

jours croissant d'accidents automobiles, des embouteillages toujours plus conséquents, et de la nocivité pour tous les gaz d'échap¬

pement, le vélo reprend ses droits. Lui qui ne fait pas de bruit, qui ne pollue pas l'air, rendra encore service, à nous et à notre santé.

Pour aller faire les commissions — en voiture on ne trouve guère de place — à pied il faut porter à bout de bras des paniers chargés — alors, un petit saut à vélo et tous les problèmes sont résolus. Et l'exercice? Certains d'entre nous ont pres¬

que oublié que les jambes étaient faites pour se déplacer, et non seulement pour appuyer sur le champignon d'un véhicule.

Le vélo fait travailler les muscles des jambes et des épaules. Quel moyen agréable de faire disparaître cette sensation d'empatte¬

ment, de retrouver sa ligne. On respire profondément — et les poumons travaillent à plein rendement. — On se sent rajeuni Alors, profitez des beaux jours pour re¬

mettre en état votre bicyclette d'antan, et en route. Vous ne le regretterez pas...

Pour le thé de ces dames

Gigot d'agneau ou de mouton reconstitué

Le rôtissage à la broche est le mode de cuisson le plus approprié à la viande de mouton.

Le gigot, comme l'épaule (roulée ou non) peut être simplement rôti, sans préparation, juste arrosé d'huile et aillé.

Il peut être mariné, comme le roast-beef, en faisant varier les éléments de la marinade.

Vous y mettez du thym, du romarin, de la sarriette, quelques rondelles de carottes, un ou deux clous de girofle.

Si vous voulez ravir vos amis durant la chasse, la recette suivante vous est recommandée.

Eléments pour 6 personnes:

6 belles tranches de gigot épaisses d'un cm., 3 ou 4 poivrons, 8 tranches de lard fumé, fines mais de la grandeur des tranches de gigot, 6 à 8 gros oignons, sel, poivre, huile.

Embrochez successivement 1 tranche de lard, 1 rondelle d'oignon, 1 lame de poivron, 1 tranche de gigot, 1 rondelle d'oignon, 1 lame de poivron, 1 tranche de lard, etc.

Maintenez bien serré, arrosez avec de l'huile d'olive et faites cuire à feu très chaud. Dès qu'une partie du gigot ainsi «reconstitué»

est dorée, il faut la trancher avec un cou¬

teau bien coupant. Cet ensemble: viande- légumes tombe dans la lèchefrite. On le sale légèrement, on le poivre et il forme la part d'un convive. On continue à couper, tout autour, jusqu'à épuisement du gigot reconstitué.

Le gant de crin

Comment obtenir une peau douce et satinée sur tout le corps? L'utilisation régu¬

lière, chaque jour, du gant de crin qui active la circulation et élimine les cellules mortes de la peau, vous permettra d'y parvenir, avec un peu d'effort — car dans le domaine de la beauté, rien ne s'obtient sans peine.

S'il est vrai que les personnes à la peau très sensible ne supportent que difficilement le contact de cette matière rugueuse, l'on peut très bien s'y habituer en se frictionnant d'abord avec une serviette éponge bien sèche, ou bien avec une brosse en soie naturelle mouillée à l'eau chaude, ce qui a pour effet de la rendre moins dure. Au bout de quelques jours, la peau commence à s'habituer à ce traitement, et vous pouvez progresser au gant de crin.

Il ne s'agit pas là uniquement d'un atout

«beauté», mais également de «santé», car précédée d'un massage avec un produit à base d'algues marines, une friction au gant de crin est un traitement anticellulite très efficace.

Le gant de crin s'emploie avec la plus grande efficacité après le bain ou la douche, en utilisant un mouvement circulaire, léger, pour le ventre, l'estomac, les hanches et les fesses. Pour les bras, les épaules et les jambes, on préférera de longs mouvements légers, toujours en remontant vers le coeur.

Pour le dos, on peut frictionner en dia¬

gonale (toujours légèrement) de la nuque aux reins. Cette opération est bien entendu plus facile si l'on dispose d'une lanière en crin.

Une fois que le corps a pris une belle couleur rosée, c'est le moment de terminer le traitement en s'enduisant d'un bon lait hydratant.

Quelle sensation de fraîcheur et de bien-

être...

(18)

L'intérieur d'un chalet en Gruyère ^

Un éleveur fribourgeois en voyage d'études au Canada

Reflets de la terre

Une ferme du Canada ^ ▼ Une vache de la race

Red-Holstein ▼

Au cours de l'été, dix-huit éleveurs de notre canton ont effectué un voyage d'études au Canada. Ce dernier a duré dix jours. A leur retour de ce pays lointain, Fribourg-lllustré a ren¬

contré l'un des participants, M. Paul Barras, agriculteur, à Sâles/Gruyère. Il nous a fait part de ses impressions sur l'éle¬

vage du bétail au Canada.

FI — Quel était le but de ce voyage?

P. B. — Parmi les participants, il y avait des éleveurs des races pie-noire et pie-rouge. Nous étions tous décidés à connaître les croisements de la race tache¬

tée noire et blanche avec la Holstein Friesan du Canada et celle du Simmenthal pure race avec la Red-Holstein.

Comment s'est effectué ce déplacement?

Tout d'abord, je dois préciser que j'ai bénéficié de ce voyage pour la raison que j'ai remplacé au dernier moment un éleveur de mon village qui ne pouvait y participer. Nous sommes mon¬

tés à bord d'un DC8 à l'aéroport de Kloten. Après huit heures de vol et sans aucune escale, nous avons touché le sol de Montréal.

Dans cette grande ville, nous avons été accueillis par le Minis¬

tre de l'Agriculture du Canada.

Le programme de votre séjour était-il intéressant?

Oui. Après la prise de contact avec les responsables de l'éle¬

vage dans cette région du pays, nous avons été invités à visiter les locaux du contrôle laitier, du testage des taureaux, des services sanitaires sur les races

laitières canadiennes. Le lende¬

main et les jours suivants, nous avons parcouru de nombreuses exploitations, ce qui nous a per¬

mis de voir des étables dont la conception était pour nous encore inconnue. La plupart des vaches que nous avons vues, produisent 7 à 9000 kilos de lait par année. Au Canada, l'élevage n'est pas le même que chez nous.

La vache à lait et à viande n'est pas connue dans ce pays. Il y a uniquement la race laitière ou alors la race à viande. Nous avons également eu le plaisir de visi¬

ter les centres d'insémination artificielle et les exploitations d'engraissement des boeufs.

Comme mes collègues, j'ai prêté beaucoup d'attention à tous ces problèmes.

Pourquoi la race canadien¬

ne produit-elle une telle quantité de lait?

Premièrement, il s'agit d'une race sélectionnée depuis de très nombreuses années et qui a déjà fait ses preuves. Pour ma part, c'est une race d'avenir pour les éleveurs de notre canton. De plus, ce sont des vaches robus¬

tes, qui bénéficient d'un excellent appétit. Le fourrage suisse leur convient très bien.

Et son acclimatation?

Au cours de notre périple dans la campagne canadienne, nous avons pu nous rendre compte que le climat de ce pays est à peu près identique à celui de chez nous. Il n'y a donc pas de raison que ces vaches ne s'adap¬

tent pas à nos régions. Depuis déjà trois ans, je n'ai que cette race et j'en suis très satisfait, tant sur le plan de la production

de lait que celui de la viande.

Les vaches que j'ai actuellement produisent approximativement 6030 kilos de lait par année. Il y a plus de six ans que je pratique l'insémination artificielle et je ne voudrais pas changer.

Cette race est-elle connue en pays fribourgeois?

En ma qualité de secrétaire du syndicat d'élevage de Sales, qui compte aujourd'hui trente- deux membres, je peux affirmer que les éleveurs sont toujours plus nombreux à adopter la race Holstein-Friesan. Je suis pour la stabulation libre du jeune bétail, mais je suis contre ce procédé pour les vaches laitières.

Etes-vous enchanté de ce voyage au Canada?

Bien entendu, malgré les frais de transport qui étaient à la charge de chaque participant.

Nous avons aussi fait plus de 1600 kilomètres en car. Celui-ci nous a conduit de Montréal à Toronto, province del'Ontario où l'agriculture est la plus déve¬

loppée de tout le Canada. La par¬

tie récréative de ce voyage a été la découverte des chutes du Niagara. L'avion nous a ensuite emmenés de Toronto à Kloten après une escale à Montréal.

Je dois avouer ouvertement que ce voyage d'études m'a permis de renforcer mes connaissances sur l'élevage de la race Holstein- Friesan. Je conserverai un excel¬

lent souvenir de mon séjour dans ce pays où l'accueil a été partout chaleureux.

Photos Paul Barras

Propos recueillis par G. Bour- quenoud.

fMI Wi Mi

Références

Documents relatifs

La meilleur digestibilité de la matière grasse du lait de brebis s’explique pour deux raisons, le lait de brebis contient beaucoup de petites globules gras 88

Pour les Limousins et Blonds d’Aquitaine aux rations riches en concentrés ou tout céréales (fiches LIM2, LIM3 ou BA2), les animaux à l’entrée sont plus lourds que ceux des rations

Pour répondre au deuxième objectif, 82 éleveurs laitiers situés dans les trois bassins précédemment cités, pratiquant ou ayant pratiqué le croisement entre races laitières

Enfin, les corrélations les plus importantes sont obtenues entre les index DVP d’une part et les index CCS (comptage de cellules somatiques) et mamelle d’autre part : les béliers

Elle a pour effet de réintroduire la production de matière grasse dans I'INEL (Index économique laitier) et surtout de jus- tifier un poids conséquent dans I'ISU (Index de

L'ttude des relations enue les valeurs gtnt- tiques obtenues par les taureaux des races Charolaise, Limousine et Blonde d'Aquitaine Cvaluts dans les deux systkmes avec des normes

NIVEAU GENETIQUE DES MERES SUPPORTS Même si le modèle d’indexation tient compte du niveau génétique des mères accouplées aux taureaux, on recommande que les femelles supports

Cependant, notre étude concerne le sous-échantillon des filles de testage : dans une optique d’amélioration du protocole de testage sur descendance des taureaux laitiers (Mattalia