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Travail-Jeunesse 7 Ombre de la cathédrale 8 Ecole secondaire du

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Dans ce numéro vous lisez:

Travail-Jeunesse 7 Ombre de la cathédrale 8 Ecole secondaire du

Gambach 11

Bonjour Monsieur le Syndic 15 Nouvel hôpital de Payerne 27 Flashes du canton 29

Les défunts 33

REFLETS FRIBOURGEOIS

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Juillet/Août 1972 IMo 294 27e année 36 pages Fr. 1.80

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REFLETS FRIBOURGEOIS 27e année Juillet/Août 1972 No 294 11 000 tirages Fr. 1.80 Edition, impression, administration:

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1700 Fribourg Tél. (037) 24 75 75 Rédaction:

Gérard Bourquenoud

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avec le gracieux concours de l'UFT et de la Société de Développement, la liste des prin¬

cipales manifestations, annoncées suffisam¬

ment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre Fr. 5.— en timbres-poste, pour la

couverture des frais d'administration. Der"

nier délai pour la remise des manuscrits:

le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel FRIBOURG-ILLUSTRE parait. Les envois sont à adresser à la rédaction du jour¬

nal.

FRIBOURG Dès le 22 juin

3 septembre à 14 h.

30 septembre MARLY 9 au 13 août CHARMEY 15 août 2/3 septembre 9 au 24 septembre MORAT

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Cibles chamois et chevreuils Chalet d'alpage de Vounetz Dans les rues de la cité CHATEL-ST-DENIS

20 août Route de Châtel-Les Paccots PREZ-VERS-NOREAZ

30 septembre/1 er octobre HORS-LES-MURS:

LES AVANTS 12 et 13 août CERNIER 25, 26 et 27 août

Amicale fribourgeoise Amicale frib. du Val-de-Ruz TOUTE L'ANNÉE:

FRIBOURG Musée d'histoire naturelle Galerie de la Cathédrale Dancings

Cinémas BULLE

ESTAVAYER GRUYERES PRINGY- GRUYERES

Musée gruérien Musée historique et folklorique

Château Fromagerie

Sculptures médiévales, ivoires gothiques et émaux limousins en provenance de Nantes.

Exposition annuelle des jeunes artistes.

Exposition de Christian Henry et Eugène Devaud de Madelin.

Championnat fribourgeois de natation jeunesse et junior.

Braderie d'automne.

Critérium national Fête de la Mi-Eté Tir des Dents-Vertes

Exposition des artistes fribourgeois

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gruppe Bodenmünzi.

Course de côte.

Concours officiel de cavalerie.

Grande Bénichon et cortège folklorique.

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Ouvert de 9 à 12 h. et de 14 à 17 h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée) Ouvert tous les jours de 14 h. 30 à 18 h. 30, dimanche de 11 à 12 h. Fermée le lundi.

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Fermé le lundi et le dimanche matin.

Ouvert tous les jours de 9 à 12 h. et de 14 à 18 h.

Jusqu'au mois de novembre, ouvert de 8 h. 30 à 19 h.

Démonstration de la fabrication du fromage de 7 à 10 h. chaque jour. Visite et projection et films chaque jour de 11 à 18 h.

rCT

1

-

Que l'eau du mois d'août est bonne!

Par monts et par vaux, durant vos vacances

La saison des vacances et des baignades bat son plein. Tout le monde ou presque profite d'une détente annuelle bienvenue pour le corps et les nerfs. Il y a ceux qui passent une quinzaine à la montagne et les autres qui ont décidé de se rendre à la mer ou chaque jour dans une piscine. Il ne faut toutefois pas se jeter à l'eau n'importe comment, bien que la chaleur du mois d'août nous assomme quelque peu. Il est recommandé d'attendre deux heures après chaque repas, de se rafraîchir le corps par une douche ou par une aspersion, avant d'entrer dans l'eau, ne pas plongé où l'eau n'est pas assez profonde et veiller aux enfants qui ne savent pas nager. Les bains de soleil trop prolongés sont malsains. Il est souhaité de s'exposer que graduellement à l'action directe des rayons solaires. Le bron¬

zage sera de cette façon de toute beauté.

(texte et photo Bd)

(3)

3 Production d'ensemble. 170

accordéonistes dirigés par Madame Jeanneret.

On sait quel intérêt a toujours porté aux concerts d'accordéon le public fribourgeois, tant cita¬

din que campagnard. Il y a quelques années encore, on notait cette sorte d'engouement plutôt dans les milieux popu¬

laires; mais grâce à l'effort sou¬

tenu de bons professeurs et enseignants de cet instrument, de plus larges couches de la population se sentent attirées maintenant. C'est ce qu'a bien compris la Fédération fribour- geoise des accordéonistes en organisant, samedi 3 juin, à l'Aula magna de l'Université de Fribourg, le premier festival de l'accordéon. Si l'on ne s'arracha pas les places à l'enchère, la salle était bien garnie et en¬

thousiaste et elle rendit un juste hommage aux six groupe¬

ments qui se produisirent et à leurs directeurs respectifs, com¬

me à M. le président Pache.

Premier festival de l'accordéon

Club de Vuippens-Marsens.

Direction: Madame Jeanne Delacombaz.

Club «Edelweiss» de Fri¬

bourg. Direction: Madame Marie-Thérèse Bapst.

Le Club de Vuippens-Marsens, direction de Mme Jeanne Dela¬

combaz, eut la bonne idée d'ouvrir le concert par une fan¬

taisie de Ed. Jeanneret, «Les nuages s'éloignent», ce compo¬

siteur méritant qui fit tant pour l'instrument qu'il chérissait.

Nous ne retracerons pas dans le détail tout le programme, car la place nous manquerait, mais valses, polkas, marches, compositions et arrangements se succédèrent agréablement dans la première partie du concert formée par les présen¬

tations du club déjà cité et ceux de «L'Edelweiss», Fribourg, di¬

rection: Mme M.-Th. Bapst; le Club de Bulle, direction: Mme Irène Jeanneret, qui conduisit encore le Club de Fribourg et une présentation Fribourg-Bulle de belle et bonne apparence avec

«Märchen-Sinfonietta», dans ses trois mouvements andante- allegro, andante et allegro- rondo, de Rudolf Wiirthner.

Mme Irène Jeanneret eut encore le plaisir de diriger la produc¬

tion d'ensemble, soit quelque 170 accordéonistes, dans un morceau d'Albert Brunner, «En Romandie».

Après l'entracte, sur des pro¬

pos de Jean-Jacques, le groupe des jeunes accordéonistes de M. J.-P. Blanchet anima toute la seconde partie du program¬

me, avec des airs de valse, paso doble, marches, de Joe Rixner, Renalto Bui, le répertoire de ce dernier compositeur fournis¬

sant en outre un boogie-wougie moins connu du public, un

«Charly Knoll», qui fut un franc succès, surtout auprès des jeunes auditeurs qui se sentirent sans doute des fourmis dans les jambes. On clôtura le tout par...

une ouverture, «Le Barbier de Séville», de Rossini. Bonne am¬

biance et bonnes productions, soirée agréable dont nous n'avons pas noté les chaleurs des applaudissements, ni les bis que d'aucuns auraient sans doute souhaités après chaque exécu¬

tion. Bref, un succès certain pour les organisateurs et à l'actif de la Fédération fribour- geoise, qu'il faut réellement féliciter pour cette heureuse initiative qui mérite une réci¬

dive sûrement chaque année.

Terminons enfin par une men¬

tion spéciale à l'adresse de Mme Jeanneret, qui assuma sa part de direction, malgré une jambe dans le plâtre, avec beaucoup de courage et de bonne humeur.

Reportage PHOTAG

(4)

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(5)

Le 2.5

e

anniversaire d'une

industrie

fribourgeoise

Reportage PHOTAG

Le Président du Conseil d'ad¬

ministration, M. J. Acker¬

mann A

Salle Pavaroc

Salle des machines

Vue extérieure du bâtiment Y

Le 3 juin 1972, l'industrie fribourgeoise Fibres SA a fêté le 25e anniversaire de sa fonda¬

tion. Les autorités, les membres de la presse et du personnel, ainsi que leurs familles, furent associés à cette célébration.

On se donna rendez-vous le matin déjà pour assister à une visite complète de la fabrique.

Puis, après un apéritif et une allocution de M. J. Ackermann, président du conseil d'adminis¬

tration, une excursion fut orga¬

nisée jusqu'à Dürrenast, près de Thoune. Au retour, on s'arrêta à l'Hôtel de Ville de Bulle où, après la partie offi¬

cielle, les participants purent se distraire avant de regagner Fribourg.

L'histoire, même courte, de Fibres SA, est intéressante, puisqu'elle illustre parfaitement le développement industriel du canton. C'est en 1946, à la fin de la guerre que fut prise la déci¬

sion de créer à Fribourg, l'usine de fibres de bois. Cette industrie est relativement jeune, puisque ce n'est qu'en 1920, que les premières fabriques se cons¬

truisirent aux Etats-Unis. Elle fut introduite chez nous par les papeteries de Cham, grâce aux efforts déployés par les auto¬

rités cantonales, qui dans les années d'après-guerre, s'effor- çaien d'industrialiser le canton.

On connut, à ce moment, de nombreuses difficultés puisqu'il fallait trouver et exploiter de nouveaux procédés pour dé¬

composer les fibres de bois et créer ensuite les panneaux de

«Pavatex», utilisés comme iso¬

lants thermiques et absorbants acoustiques. Au cours des an¬

nées, de très gros investisse¬

ments furent nécessaires (envi¬

ron 12 millions de francs). Si primitivement la capacité de

production était modeste, elle a progressé régulièrement et compte, pour l'usine de Fri¬

bourg seulement, environ 10 000 tonnes de matériaux par an. Fibres SA occupe actuelle¬

ment environ 140 personnes et offre un débouché aux bois de râperie des forêts de notre canton.

Mais, les années s'écoulant, les prescriptions de construc¬

tion sont devenues plus sévères, particulièrement en ce qui con¬

cerne la lutte contre le feu, surtout dans les immeubles- tours, les salles de spectacles, (on se souvient de la tragédie de Saint-Laurent-du-Pont), les écoles et tout les locaux d'inté¬

rêt public. Il fallut donc s'orien¬

ter vers la construction de pan¬

neaux incombustibles, en fibres minérales, qui offrent les mêmes qualités que les panneaux de fibres de bois. Ce matériau est vendu sous le nom de «Pava-

roc». Mais pour parvenir à cette réalisation, on s'est adonné à de longues et coûteuses recher¬

ches, et à de nombreux essais et tâtonnements. Il fallut égale¬

ment construire de nouveaux locaux, qui furent présentés aux invités lors de la visite de l'usine.

Les responsables de Fibres SA, soucieux de maintenir un bon climat de travail, ont dé¬

veloppé, dès le début de leur activité, les institutions sociales, telles que les caisses de pré¬

voyance et les assurances.

Actuellement, avec ses trois usines, de Cham, de Fribourg, et celle plus récente de Gossau, le groupe «Pavatex» couvre toute la production et la distri¬

bution de ses panneaux. Nous ne pouvons que souhaiter que son activité future se poursuive avec le même succès au béné¬

fice de l'économie fribourgeoise

tout entière.

(6)

Les spécialités de la borne sont encore très appréciées à la campagne et par le citadin.

Reflets

de la terre

Page réalisée par Gérard Bourquenoud

L'élevage tient une place d'honneur en pays fribourgeois

Le canton de Fribourg compte actuelle¬

ment 7000 exploitations agricoles et 140 000 bovins. Il y a 35 000 sujets de la race tachetée noire et blanche et environ 100 000 sujets de la race tachetée rouge. Cela représente une importante organisation qui groupe 118 syndicats d'élevage de la rouge et 35 syndicats d'élevage de la tachetée noire.

Autrefois, plus de 2000 taureaux étaient présentés au marché-concours de Bulle.

Aujourd'hui, ce chiffre est tombé à 700 sujets. Cette régression est due paraît-il au développement de l'insémination artificielle.

En 1971, le canton de Fribourg a compté 47 400 inséminations premières soit un pourcentage de 63,7 de vaches et génisses aptes à la monte.

Tous ces chiffres démontrent fort bien l'importance de l'élevage bovin en pays fri¬

bourgeois. Parmi les éleveurs passionnés, il y a ceux qui souhaitent respecter l'élevage en race pure et les autres qui désirent avoir le droit de procéder à des essais tout en mettant l'accent sur la productivité laitière.

Ce sont les raisons qui ont poussé les res¬

ponsables de l'élevage d'organiser à Bulle avec le concours du Département cantonal de l'Agriculture, une exposition des plus belles et meilleures vaches laitières. Celle- ci a réuni 120 vaches de race tachetée rouge et 80 de race tachetée noire et blanche, y compris la canadienne. Chaque éleveur a ainsi eu le loisir de se faire une idée sur les croisements de la race tachetée noire avec la Holstein Friesan du Canada, celles du Simmenthal pure race avec la Red-Holstein.

Cette exposition a attiré un très grand nombre d'éleveurs de Suisse et de l'étranger.

Pendant trois jours, Bulle a été le centre de l'élevage de notre pays. Le résultat a été concluant à plus d'un point de vue. C'est pourquoi, cette rencontre des éleveurs sera certainement renouvelée l'année prochaine.

Le sexe féminin travaille aussi

Au mois de décembre 1970, il a été établi que 1 031 826 femmes exerçaient une acti¬

vité lucrative. Ce chiffre représente 34,5 pour cent du nombre total des personnes actives dans l'économie suisse. Nous avons également constaté que 631 000 femmes travaillaient dans le secteur des services, qu'un vingtième du chiffre total était occupé dans l'artisanat, l'industrie, la sylviculture et l'agriculture. L'importance du travail du sexe féminin est très variée d'un secteur économique à l'autre. Les femmes suisses représentent 47,7 pour cent de la main- d'œuvre totale dans les services, 23,3 pour cent dans le secteur primaire et 23,9 pour

cent dans le secteur secondaire. En terre fribourgeoise, les femmes sont très actives, spécialement à la campagne où elles tra¬

vaillent dur pour gagner leur vie.

Pour une nouvelle saison sur l'alpe...

Alors que dans la plaine, les paysans rem¬

plissent leurs granges de foins secs, en mon¬

tagne, les troupeaux paissent dans le calme à l'ombre de sapins épars. La neige a quitté les plus hauts sommets et l'herbe est abon¬

dante dans les pâturages. La montée à l'alpage s'est faite il y a quelques semaines dans de bonnes conditions. Le fromager accompagné de sa famille, d'un armailli et d'un «bouébo» s'est installé dans «son»

chalet pour une saison. Quoi de plus sym¬

pathique que cette arrivée dans ce logis montagnard où toutes les petites choses reprendront leur place! A part quelques tavillons cassés par la neige ou le vent, tout semble en ordre. La lanterne est encore suspendue à la poutre qui soutient le plafond de la chambre et le feu pétille déjà sous la chaudière où se fabriquera dès le lendemain ce bon fromage de Gruyère.

Le soir venu, après une longue marche avec le troupeau sur un chemin rocailleux, la faim se fait sentir chez tous. La table est préparée par les enfants du fromager, alors que l'armailli apporte déjà le café au lait fumant dans les tasses. La tomme de chèvre aussi est appétissante sur du bon pain noir que la maman s'est empressée d'acheter avant la montée. Il faut également manger à la montagne, car le bol d'air que chacun bénéficie ne suffit pas pour maintenir sa santé.

La nuit est tombée sur l'alpe, le troupeau a quitté le chalet pour les vastes pâturages environnants, le chien aboie pour signaler l'approche d'un renard ou peut-être d'un promeneur solitaire qui demandera à passer la nuit au chalet, les enfants ont rejoint leur petite chambre de bois comme le bouébo d'ailleurs qui se lève très tôt chaque matin, le fromager et l'armailli ont aussi regagné leur lieu de repos, mais seulement après avoir passé une dernière fois au «trintzâ- blyo», où les biquettes se chicanent pour du pain.

La paix de la montagne enveloppera tout de son recueillement pour le plus grand bien de toute cette famille qui vivra dans une amitié sobre et alpestre. C'est aussi ce qui fera la force de ceux qui passeront une nouvelle saison sur l'alpe.

Fribourg-lllustré formule ce vœu à tous les fromagers, les armaillis, les garçons de chalets, les garde-génisses et leurs fa¬

milles qui se sentent parfois un peu seuls là-haut sur la montagne...

G. Bd

(7)

TRAVAIL Petite orientation professionnelle

qU

1 M

S'il est une profession qui est connue et respectée de tous, c'est la profession de boulanger- pâtissier. Elle est sympathique et intéressante

Sympathique parce qu'elle bé¬

néficie d'une belle et vénérable histoire attachée au passé et au PAIN spécialement. Le respect de cette noble nourriture est très grand, de nos jours encore.

Chaque être humain est cons¬

cient de sa valeur, l'aime et apprécie celui qui le produit.

Intéressante parce que l'évo¬

lution technique a fait son che¬

min dans la fabrication du pain et que l'automatisation a gran¬

dement facilité le travail des boulangers.

C'est pourquoi une informa¬

tion s'impose auprès de la jeu¬

nesse d'aujourd'hui, qui s'ima¬

gine encore que cette profession est réservée uniquement aux jeunes gens physiquement forts.

Et pourtant, des jeunes filles font actuellement l'apprentis¬

sage de boulanger-pâtissier, et c'est une jeune fille encore qui a obtenu la première place au concours du meilleur apprenti boulanger-pâtissier de notre pays, en 1970. Ajoutons que c'est une jeune Suissesse qui a été classée au premier rang du Concours international de Ber¬

lin, en 1971. Le jeune homme que Fribourg-lllustré a rencon¬

tré dans le laboratoire de son père aux Tuileries-s/Grandson, accomplit sa troisième année d'apprentissage dans la boulan¬

gerie Vonesch à Flamatt. Jean- Louis Ackermann est âgé de 18 ans et, depuis tout petit, il a formulé le vœu de devenir boulanger. Ses parents sont ravis qu'il ait choisi ce métier, bien que le boulanger soit une victime de la conjoncture ac¬

tuelle.

Une profession indépendante

La profession de boulanger- pâtissier a évolué ces dernières années grâce au dynamisme de ses dirigeants. Une améliora¬

tion est intervenue à tous les niveaux, tant sur le plan de la production que sur ceux de l'horaire de travail, des presta¬

tions sociales et des salaires.

C'est un métier qui permet à chacun de devenir indépendant en créant sa propre entreprise et devenant ainsi son propre patron.

Apprentissage: Trois ans La première année, le futur boulanger-pâtissier se familia¬

rise avec toutes les machines, les appareils et le laboratoire.

Il va de soi qu'il devra connaître le four et les pétrins mécaniques, et sera contraint de mettre la main à la pâte en apprenant à façonner les différentes sortes de pains.

La deuxième année, l'apprenti s'occupera de la fabrication des biscuits, des cakes et de la pâte feuilletée. Sous l'œil attentif de son patron, il apprendra à fourrer et à enrober les têtes de nègre, à glacer les carrelets d'ananas et bien d'autres spé¬

cialités. Durant ce laps de temps, il aura aussi la surveillance de la fermentation des diverses pâtes et de la préparation des levains.

La troisième année, la pro¬

fession accordera une large part à sa fantaisie créatrice. Il devra faire preuve d'initiative dans la confection de la pâtis¬

serie. Il suivra les conseils de son patron en vue de sa prépa¬

ration aux examens de fin d'ap¬

prentissage. Il sera renseigné sur l'organisation d'une bou¬

langerie et du prix de revient des produits.

Un salaire adapté à son travail

Comme l'être humain man¬

gera toujours du pain, la pro¬

fession de boulanger-pâtissier est d'un avenir certain. Il est possible de devenir chef bou¬

langer, chef pâtissier et maître- boulanger. Et pourquoi pas, patron d'une boulangerie! Celui ou celle qui pratique ce métier bénéficie de vacances, de jours de repos réguliers et d'un sa¬

laire adapté à son travail et à ses capacités.

Il y a actuellement, en Suisse, 5500 boulangeries-pâtisseries indépendantes qui sont grou¬

pées en 150 sections. 1100 ap¬

prentis sont formés tous les trois ans; 40 sont des jeunes filles. 900 boulangers-pâtissiers possèdent la maîtrise fédérale et une trentaine de nouveaux passent cet examen chaque année.

Le pain restera la plus saine nourriture de l'homme.

(Texte et photos G. Bourque- noud)

A La diviseuse-façonneuse pour petits-pains, croissants et pe¬

tite boulangerie.

A Le jeune Jean-Louis Ackermann sort le bon pain du four.

▼ La machine à pétrir la pâte à pain.

BOULANGER-PATISSIER

(8)

l'ombre

delà

des fribourgeois du dehors

par gérard bourquenoud

Les Fribourgeois de Colombier découvrent l'Emmenthal

(Bd) — C'est dans l'Emmen¬

thal que la course surprise des Fribourgeois de Colombier et environs a été organisée. Seul, le président de la société, M.

Robert Bourqui, connaissait le parcours et le but de la pro¬

menade. Tôt le matin, une soi¬

xantaine de participants prenait le train à Neuchâtel. A Spiez, tout le monde a marché une vingtaine de minutes pour ré¬

chauffer les muscles, puis ce fut la découverte du lac de Thoune en bateau. De cette ville, le train emmena à nouveau nos compatriotes dans la campagne jusqu'à Grosshöchstetten. Dans cette localité essentiellement agricole, chacun dégusta les spécialités de la borne. L'après- midi était réservé à une partie

surprise. Quatre chars à pneus attelés à des chevaux ont em¬

mené nos Dzodzets dans la région pittoresque du Biglen.

Quel charme et quelle ambiance.

M. Bourqui avait tout de même bien fait les choses, c'est pour¬

quoi, il a droit à un coup de chapeau. L'accordéoniste qui n'a pas ménagé ses doigts durant cette journée de détente, a permis à nos compatriotes d'in¬

terpréter de fort jolies chan¬

sons du terroir. Une trentaine de membres se sont déclarés d'accord de fonder une chorals mixte au sein de la Société fri- bourgeoise de Colombier. Cette course annuelle a prouvé une fois de plus, que les racines de ce groupement sont solides et que l'amitié n'est pas un vain mot.

Un drapeau pour les Fribourgeois de Lucerne

(G. Bd) — La Société des Fribourgeois de Lucerne a fêté récemment le onzième anniver¬

saire de sa fondation. En pré¬

sence de très nombreux hôtes, représentants des autorités et de la presse locale, ainsi que de compatriotes établis dans la région lucernoise, M. Aloïs Perroulaz, président du grou¬

pement depuis 1969, a retracé l'histoire et l'activité de la sec¬

tion qui a vu le jour le 26 mai 1961. A la suite d'un appel dans un journal de Lucerne, quelque quarante Fribourgeois s'étaient réunis dans l'amitié. Pendant des années, l'effectif n'était pas réjouissant. Ce n'est qu'à partir de 1969 que le nombre des membres augmenta et que l'acti¬

vité se développa. Pour marquer cet événement, le comité de la société jubilaire avait préparé une belle journée de joie et de retrouvailles. Au cours de celle- ci, un discours inaugural fut prononcé et le Père Christophe Stutz de Fribourg, se fit un plai¬

sir de bénir la nouvelle bannière, dont la signification est grande pour nos compatriotes de Lu- cerne. Notons aussi que la Société des Fribourgeois de cette ville alémanique compte de nombreux amis dans la po¬

pulation indigène.

Les manifestations annoncées CERNIER:

25/26/27 août Amicale fribourgeoise

du Val-de-Ruz Bénichon et cortège folklorique le Di¬

manche avec la fan¬

fare d'Autigny.

LE LOCLE:

2 septembre Cercle fribourgeois Bénichon au Grand- Sommartel . MONTREUX:

2/3 septembre Amis fribourgeois Bénichon et cortège MARTIGNY:

2/3 septembre Cercle fribourgeois Bénichon MONTHEY

3 septembre Cercle frib. Martigny

Sion et Monthey Tournoi-champion¬

nat de pétanque.

Un des nombreux chars à disposition des Fribourgeois de Colombier.

GENEVE:

6/10 septembre Cercle fribourgeois Voyage en Hollande

m LA CHAUX-DE-

23 septembre GENEVE:

24/25 septembre GENEVE:

24/28 septembre YVERDON:

30/31 septembre

FONDS:

Amicale «Moléson»

Freiburg-Verein

Bénichon Bénichon

Cercle fribourgeois Voyage en Hongrie Amicale fribourgeoise Grande Bénichon à

Grandson.

Communiqué

de l'Association Joseph Bovet Sociétés, groupements, colonies de vacances...

Pour agrémenter une de vos soirées, une belle projection cinéma¬

tographique est à votre disposition.

LE CANTON DE FRIBOURG ET LA GRUYERE SONT A L'HONNEUR car les deux magnifiques films sonores et en couleur que vous aurez la joie de voir, s'intitulent:

CORTEGES

ET MANIFESTATIONS DANS LE CANTON DE FRIBOURG

(Cortège du 3e Rassemblement des Fribourgeois du dehors à Sales en 1971)

DESCENTE DE L'ALPAGE EN GRUYERE

Information: Paul Castella, 1661 Neirivue, tél. 029/8 13 89.

(9)

9 M. et Mme André Strago-Piller, Moudon

Folklore fribourgeois à l'honneur:

Le chœur-mixte «La Poya» de Nyon a inauguré son premier costume

Cinq ans après sa fondation, le chœur mixte fribourgeois

«La Poya» de Nyon, a inauguré son premier costume samedi 29 avril dernier à la salle com¬

munale de cette ville. Cet évé¬

nement exceptionnel avait réuni tous les Fribourgeois de Nyon et environs, leurs invités et leurs amis. La salle était comble avant même le lever du rideau.

Il est vrai que le programme choisi par les organisateurs était éclectique, mais le chant avait sa place d'honneur. Placé sous la direction de M. Serge Joly, cet ensemble dzodzet in¬

terpréta « Le secret du ruisseau, L'instant du bonheur. Le cha¬

grin de Madeleine et Nouthra Dona di Maortse» de Joseph Bovet, un « Negro spiritual»

de Charles et Camille Martin,

«Nocturne no 1 » de Mozart et

«Sonnez, clochettes» de Ed.

Moudon. Ces partitions furent très applaudies et même bis¬

sées. Disons que ce concert avait été magnifiquement pré¬

paré par les membres de «La Poya» dont le vœu était de faire plaisir au public. Et ce fut pleinement réussi.

Le degré de popularité de ce chœur mixte a aussi été fort remarqué. Les dames portaient fièrement le dzaquillon grué- rien, alors que les messieurs en pantalons noirs et gilets rouges, évoquaient la partie alémanique du canton de Fribourg. Typi¬

quement fribourgeois, le pre¬

mier costume de nos compa¬

triotes établis dans la jolie cité de Nyon est vraiment seyant et

beau. Ceux et celles qui se sont chargés de les confectionner méritent toutes nos félicitations.

Au cours du concert, M.

Louis Challande, président du Cercle fribourgeois de Nyon auquel appartient le chœur- mixte «La Poya», salua en ter¬

mes éloquents ses compatriotes qui s'étaient déplacés nombreux à cette soirée populaire, les représentants des autorités, les délégués des sociétés-sœurs et tous les amis de l'ensemble vocal. Il félicita M. Léon Jacquat pour ses dix ans de dévouement auprès des malades et M. Marcel Bosson, responsable du chœur- mixte.

Après l'entracte, le public apprécia les belles productions du chœur genevois «Rive gau¬

che» issu du mouvement «A cœur joie» dont les chants plus modernes étaient interprétés sous la direction de M. Marcel Liotta. Précisons que cet en¬

semble est membre du Gotha européen. L'humour n'avait non plus pas été laissé de côté à cette soirée. M. René Bonvin a le don d'égrener des histoires drôles. En un mot, un pro¬

gramme bien équilibré.

Ont pris la parole lors de la partie officielle, MM. Ruffieux, directeur suisse du mouvement

«A cœur joie», Robert Aebi- scheret Louis Rouiller, respecti¬

vement présidents des Cercles fribourgeois de Genève et Yver- don, Mme Ramuz de La Roche, marraine du drapeau, et André Chaney, président d'honneur du Cercle de Nyon.

Le chef-lieu du district de la Broyé vaudoise compte de nom¬

breux compatriotes dans ses murs. Lors d'un passage dans cette jolie cité, j'ai eu l'occasion de faire connaissance d'un couple très sympathique à la rue du Château 24 à Moudon. L'accueil de M. et Mme Aimé Strago- Piller était vraiment chaud.

Aimé Strago qui est né en 1917 à Albeuve, est originaire de la Tour-de-Trême. Les classes primaires terminées, il a effectué un apprentissage de boulanger, puis a travaillé dans cette pro¬

fession à Porrentruy, Leysin et Montreux. En 1960, il s'est installé à Moudon où il exploite actuellement une épicerie. Le travail c'est la santé, m'a-t-il répondu en souriant...

Mon compatriote s'est marié

en 1948 à Montagny-les-Monts en prenant pour épouse Mlle Régina Piller de Planfayon. (Une histoire singinoise raconte que celle qui n'est jamais allée à Planfayon, n'arrivera jamais au Ciel). Quatre enfants ont fait et procurent encore bien du bonheur dans ce foyer très uni.

Ce couple est membre de l'Amicale des Fribourgeois de la Broyé, société qui a été ré¬

cemment fondée. Aimé est aussi membre de la gym-hommes de Moudon, alors que Madame adore la lecture sentimentale.

Cette visite s'est achevée par l'évocation de quelques souve¬

nirs de la terre natale, et des vœux de la rédaction de Fri- bourg-lllustré, journal auquel M. et Mme Aimé Strago-Piller sont abonnés depuis quelques mois.

Mlle Berthe Pasquier, Sion Lors d'une escale à Sion,

Fribourg-lllustré a eu le plaisir de rencontrer Mlle Berthe Pas¬

quier, tenancière de l'hôtel Elite. Le rédacteur s'est arrêté quelques instants, afin de mieux faire connaissance de cette com¬

patriote »Hors les murs», bien que le Valais ne soit pas si loin.

Originaire du Pâquier, née à Botterens en 1921, elle fit sa carrière dans l'hôtellerie. Elle travailla à Soleure, dans le Berner Oberland, les Grisons, à Lausanne, à l'Ile de Jersey et à l'hostellerie du Castel au Pâ¬

quier. En 1968, elle s'est établie à Sion pour exploiter le bar Elite et quelques années plus tard, également l'hôtel du même nom. Cette profession lui plaît, car elle adore le contact avec le monde.

Elle fut membre du comité des Fribourgeois de cette ville pendant deux ans. Elle est aussi très active au sein du Club alpin des dames de Sion et pratique le ski, la natation et la marche. Gruérienne dans l'âme, notre compatriote parle encore fort bien le patois fribourgeois.

Son établissement est d'ailleurs le rendez-vous des Dzodzets du chef-lieu valaisan et de tous les sportifs.

Des vœux de santé et de bonheur lui ont été adressés par le FI, auquel elle est abonnée depuis fort longtemps. Et que la prochaine rencontre soit aussi sympathique et empreinte d'amitié que celle de ce prin¬

temps.

Un Fribourgeois du dehors

vice-président de l'USL de Montreux

Lors de l'assemblée de l'Union des sociétés montreusiennes au mois d'avril dernier, à Glyon, M. Félix Bruhlart, président des Amis Fribourgeois de Mon¬

treux, a été appelé à la vice- présidence de cet organe qui groupe plus de quatre-vingt sociétés. Fribourg-lllustré est heureux de cette nomination et félicite chaleureusement ce com¬

patriote de la Riviera vaudoise.

(10)

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salle de la nouvelle école.

(11)

La nouvelle école

de jeunes filles du Gambach promet d'être

une magnifique réalisation

Photo G. Bd - FI Les façades, (ouest)

(Bd) — En compagnie de M.

Michel Bavaud, directeur, Fri- bourg-lllustré a parcouru le chantier de la nouvelle école secondaire de jeunes filles du Gambach, situé à la rue des Ecoles, à Fribourg. Cette cons¬

truction est attenante au bâti¬

ment actuel. Sur place, nous avons pu nous rendre compte de l'avancement des travaux qui ont débuté au mois d'avril 1971 et seront terminés pour les salles de classes en septembre prochain. Le coût de ce nouveau bâtiment est de l'ordre de 15,5 millions de francs à la charge de la commune de Fri¬

bourg. Celle-ci bénéficie toute¬

fois de subsides de l'Etat. Il est construit selon des plans établis par les architectes Lateltin et Dubey.

Quelle est la conception de cette construction?

Elle abritera vingt-cinq clas¬

ses ordinaires, trois classes pour l'enseignement ménager, deux salles de géographie, deux de dessin, deux pour ouvrages manuels, deux pour le chant, deux pour les sciences. Une grande salle polyvalente de 600 places aménagée au sous-sol, est destinée aux séances du corps enseignant, aux réunions de groupements, à la projection de films et informations géné¬

rales. Les locaux administratifs seront situés entre le bâtiment actuel et la nouvelle construc¬

tion. Les élèves bénéficieront aussi d'une belle bibliothèque et d'une cour de récréation où sera aménagée une sculpture de l'artiste Angeloz de Corbières.

Au sud de l'école actuelle, deux halles de gymnastique sont cons¬

truites selon la conception dictée par les organes compé¬

tents en matière de sport de Macolin. Elles comprendront toutes les installations exigées au bon développement de la culture physique des élèves et des maîtres. Au même emplace¬

ment et à proximité des halles précitées, il y aura une piscine couverte qui sera chauffée et ouverte toute l'année.

Toujours plus d'élèves...

En raison du développement de Fribourg, l'Ecole secondaire de jeunes filles du Gambach accueille toujours plus d'élèves.

Dans la nouvelle construction, celles-ci seront réparties à rai¬

son de 25 par classe. Trente enseignants sont nécessaires à l'instruction des 650 jeunes filles qui entreront le 5 septembre.

Nous tenons à préciser que cette école accepte seulement les élèves de la Ville de Fribourg et de Sarine-Campagne. Si le latin ne figure pas dans les cours donnés par cette institution, les jeunes filles ont la possibilité d'apprendre l'allemand.

Dès l'automne 1972, le bâti¬

ment actuel sera consacré à l'école normale de jeunes filles (section française et allemande) ainsi qu'à la nouvelle école pré¬

paratoire aux professions para¬

médicales.

Que faut-il attendre de la nouvelle école?

Ce sera un instrument de travail efficace pour la formation et l'instruction des jeunes filles.

C'est également dans une pers¬

pective moderne que cette ins¬

titution désire conduire ses élèves à un niveau intellectuel leur permettant de se créer un avenir assuré dans la profession qu'elles choisiront.

M. Michel Bavaud, directeur, a formulé le vœu que les maîtres et les élèves qui occuperont très bientôt les locaux de cette magnifique réalisation, respec¬

tent le travail qui a été fait par les entreprises et leur person¬

nel, lesquels ont réalisé un effort extraordinaire quant à la construction et son aménage¬

ment intérieur. Ce bâtiment que l'on peut baptiser de chef- d'œuvre fera certainement la joie de notre jeunesse fribour- geoise. Que chacun y trouve la satisfaction d'enseigner et de s'instruire. De cette façon, l'Ecole secondaire de jeunes filles du Gambach fera honneur à Fribourg et son canton.

A chaque étape parcourue, il est bien de s'interroger...

L'enseignement, l'éducation n'échappent pas aux conditions nécessaires à toute vie. Il leur faut un climat favorable pour produire des fruits véritables.

Je mettrai à la première place la confiance, celle qui doit exister entre autorités scolaires et autorités politiques, entre direction et corps professoral, entre collègues, entre parents et école, entre élèves et maî¬

tres. Si cette confiance mutuelle n'est pas toujours facile à main¬

tenir sans défaillance, elle est cependant absolument requise pour la vérité du travail accom¬

pli. Autrement, c'est du contre- plaqué, du faux-semblant, du

jour après jour. C'est, en effet la conscience professionnelle que je citerai en deuxième lieu : rem¬

plir exactement tout son man¬

dat; enseigner pour les profes¬

seurs, étudier pour les élèves.

Et il suffit de négligences, d'un côté ou de l'autre, il suffit de manquements pour que la classe perde beaucoup de sa valeur.

Une pédagogie sans don de soi est une contradiction nocive;

des études sans appétit pour la connaissance, sans estime pour les sciences et les arts est un illogisme coupable.

Un examen de notre cons¬

cience professionnelle ne peut se faire que dans le secret de notre responsabilité et de notre liberté. Ne soyons pas trop vite contents.

vernis illusoire. Je crois que pour l'essentiel cette confiance est réelle et qu'elle a permis tout au long de l'année une collaboration sincère dans cette société complexe qu'est une école en pleine expansion: plus de 650 élèves.

Ma gratitude est grande en¬

vers tous ceux qui ont servi l'école avec une conscience professionnelle renouvelée

Une vue du chantier (sud) A Vers la nouvelle année...

En vue d'une meilleure har¬

monisation des études, à cause aussi du nombre toujours plus grand des élèves, pour mieux remplir des tâches nouvelles, il est devenu nécessaire de changer certaines structures.

Ce n'est pas sans émotion que j'ai proposé des changements;

je suis conscient que cette nou¬

velle organisation rompt avec

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(12)

un passé de plus d'un siècle. Et un directeur ne quitte pas une part de son école, c'est-à-dire de son cœur, sans une certaine souffrance. L'école normale des jeunes filles de langue allemande sera dirigée dorénavant par M. Hugo Vonlanthen, déjà res¬

ponsable de la section parallèle des jeunes gens. Elle sera ainsi pleinement d'Etat. Pour que les jeunes filles de langue française aient également le même statut et que l'école émarge entière¬

ment au budget du canton, hormis provisoirement les lo¬

caux, Mlle Françoise Thorim- bert se chargera dorénavant de Emplacements où se cons¬

truisent la piscine et les halles de gymnastique.

l'administration de cette sec¬

tion. J'en garde la direction et je continuerai les travaux de réforme des études en cours avec mes collègues des autres écoles normales.

Michel Bavaud, directeur Le 4 septembre sera consacré aux examens de passage. Tous les cours de l'Ecole secondaire reprendront le 5 septembre 1972.

Le 11 septembre seront orga¬

nisés quelques examens pour l'Ecole normale et l'Ecole pré¬

paratoire para-médicale. Début des cours pour ces écoles:

12 septembre 1972.

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adapté aux bâtiments scolaires... mais aussi par toutes ses autres qualités!

(13)

Les 8 et 9 juillet, le Moto- Club de la Gruyère a organisé pour la dix-septième fois le Moto-Cross international de Broc. Cette manifestation spor¬

tive a comme d'habitude, ob¬

tenu le succès qu'elle méritait.

Plusieurs milliers de spectateurs ont suivi par une chaleur étouf¬

fante, les épreuves des cou¬

reurs. Ceux-ci se trouvaient déjà en lice samedi, mais di¬

manche était la journée specta¬

culaire pour le public. Nous ne voulons pas relater la lutte qui fut extrêmement serrée dans chaque catégorie, mais nous pouvons dire que cette compé¬

tition valait la peine d'être suivie. En un mot, le spectacle était de qualité. Il n'est pas besoin non plus, de préciser que les conducteurs et les pas¬

sagers sont de véritables athlè¬

tes, car l'équilibre joue un grand rôle dans ce sport.

Une manifestation d'une telle ampleur nécessite une organi¬

sation parfaite. Les services de la gendarmerie et des samari¬

tains ne sont pas oubliés. Ceux- ci méritent un coup de chapeau, car la tâche n'est parfois pas facile. Il y a aussi le service d'ordre sur la piste et les chro¬

nométreurs toujours fidèles à leur poste. Le comité d'organi¬

sation accomplit chaque année un immense travail pour que la compétition se déroule dans le meilleur esprit sportif. Il a droit à des félicitations. La mention de reconnaissance va à M. Albert Noll de La Tour-de- Trême qui, pour la quatorzième fois, assumait la charge de pré¬

sident de cette belle manifesta¬

tion sportive. Cet homme ne connaît, certes pas, la limite de son dévouement. Qu'il en soit vivement remercié, comme ses collaborateurs.

Catégorie 500 ccm Débutant Classement officiel

1 manche 20 minutes — 2 tours Rang: 1. Bielmann Rudolf, Plasselb; 2. Schmidlin Bruno, Ederswiler; 3. Hostettler Jean- M., Meyrin.

Catégorie 500 ccm National Classement final:

Rang: 1. Simon Jean-Daniel, Mauborget; 2. Dupasquier Ja¬

mes, Genève; 3. von Ah Wer¬

ner, Sachsein; puis 5. Ropraz Olivier, Sorens; 9. Corpa- taux Bruno, Giffers; 16. Bo- vigny Francis, Gumefens; 17.

Oberson Jean-M., Praroman.

Cat. 500 ccm International Classement final:

Rang: 1. Kalberer Walter, Bichelsee; 2. Loetscher Joseph, Roggenburg; 3. Vromans Peter, Belgique; puis 13. BucherWal- ter, Fribourg.

Catégorie 750 ccm Side-cars International Classement final:

Rang: 1. Grogg Robert, Dei- tingen; 2. Ruegg Ernst, Eschen¬

bach; 3. Courajod Albert, Plan- les-Ouates; puis 11. Gauch Willy, Cerniat.

13 M. Albert Noll, président du

comité d'organisation

Dix-septième moto-cross

international de Broc

Lorsque la chute d'un cou¬

reur provoque un embouteil¬

lage sur la piste

Photos P. Bossy

Un coureur en plein effort

physique

(14)

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Bonjour,

Monsieur le syndic

de Châtel-St-Denis

Une vue de Châtel-St-Denis

Composition

du Conseil communal Albert Genoud: syndic, res¬

ponsable de l'administration et des écoles.

Louis Droux: vice-syndic, Po¬

lice.

Maurice Colliard: Edilité et Travaux publics.

Georges Perroud: Domaines et Montagnes.

Léon Pilloud: Forêts.

Raymond Currat: Assistance et Feu.

Henri Liaudat: Finances.

Oscar Genoud: Constructions Gaston Colliard: Eaux.

ADMINISTRATION COMMUNALE:

Joseph Cardianaux: Boursier.

Jean-Marie Genoud: secré¬

taire.

Hélène Genoud: secrétaire.

Albert Genoud, 55 ans, père de deux enfants, secrétaire de préfecture, syndic de Châtel-St- Denis, chef-lieu du district de la Veveyse, a reçu Fribourg-Illustré dans sa villa des Misets. C'est avec beaucoup de gentillesse qu'il a accepté de répondre à nos questions.

FI — Quand avez-vous été nommé syndic de Châtel?

A. G. — Je suis entré au Conseil communal en automne 1959, date à laquelle, j'ai rem¬

placé le préfet André Currat qui avait présenté sa démission. Ce n'est qu'en mars 1966 que j'ai été élu syndic et respondable de l'administration et des écoles.

De quels ordres sont vos problèmes?

Châtel-St-Denis est une com¬

mune qui va de l'avant, bien que sa population ait vécu petite¬

ment un peu trop longtemps.

De plus, le rendement des im¬

pôts était trop peu conséquent.

Ceux-ci ont fait l'objet d'une forte augmentation depuis une dizaine d'années. Il y a toujours des problèmes dans une ville comme la nôtre, que ce soit sur le plan scolaire ou celui de l'in¬

frastructure. Nous arrivons à les résoudre.

Quelle est la situation éco¬

nomique de votre commune?

La situation financière et éco¬

nomique de Châtel est comme un grand nombre de communes du canton et de Suisse. L'indus¬

trie n'a jamais joué un rôle im¬

portant. Quelle chance qu'ily a le tourisme.

Dans quelle voie entendez- vous porter votre effort tou¬

ristique?

Nous avons le privilège d'ha¬

biter une belle région qui est

favorable au tourisme. Notre

coin de terre bénéficie de cet

apport de touristes provenant

principalement de la région

iémanique. Il en vient aussi d'une

bonne partie des cantons suisses,

de Belgique, de Hollande. A

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l'heure actuelle, huit chalets des Paccots appartiennent à des officiers hollandais qui s'intè¬

grent assez facilement à notre mode de vie et à nos moeurs. Le climat de cette station leur con¬

vient et leurs chalets de vacan¬

ces deviennent des résidences définitives pour ceux qui sont déjà à la retraite.

Quel est l'équipement de cette station?

Cette station touristique compte aujourd'hui 350 chalets de vacances ou de résidence se¬

condaire, un caravaning classé parmi les 50 meilleurs campings d'Europe, cinq remontées méca¬

niques pour la saison d'hiver, un dancing, des cafés, cinq hôtels- restaurants, deux magasins d'ali¬

mentation et des kiosques. Par contre, pour la saison d'été, l'équipement est encore insuf¬

fisant.

Dites-nous ce qui a été fait pour le développement des Paccots et ce qu'il reste à faire?

L'accent de la commune a été porté spécialement sur les routes et chemins alpestres qui per¬

mettent aux touristes de s'in¬

filtrer jusqu'à proximité des alpages de cette région, pour autant que la nature soit respec¬

tée. Le chemin du Creux-des- Tables qui conduit au col de Bellechaux a une longueur de 7,250 km et une largeur de 3 m avec revêtement en bitume. Il a été construit de 1964 à 1969 sous la responsabilité d'un syndicat formé à cet effet. Ce chemin dessert douze alpages, soit Le Crau Gindroz, Grand Praz, La Joux verte Dessus et Dessous, de Saletta, du Gros Mology, de Bellechaux, de Vieille Chaux, des Vuipey Dessus et Dessous et du Petit Mology. La construc¬

tion du chemin du Creux des

Tables est revenue à 1,5 million.

Sur son parcours, un pont de 70 m de long et 5 m de large relie les deux rives de la Veveyse.

Cette belle réalisation est sur le point d'être terminée. D'autres chemins alpestres ont été amé¬

nagés aux Chaudereyres, Rath- vel et Radsy.

Une piscine est actuellement en construction à proximité de l'hôtel Ermitage et une piste Vita sera aménagée très prochaine¬

ment. Un terrain de sport est aussi prévu, comme l'augmen¬

tation du nombre des lits. En ce moment, il se construit deux immeubles de 32 appartements chacun qui seront reliés par une garderie d'enfants, ainsi qu'un immeuble de 13 appartements.

Notons que dix autorisations de construire ont déjà été déli¬

vrées cette année.

A Châtel même, une nouvelle place de jeux a été aménagée au Grand-Clos situé au Sud de la gare GFM. Une partie du ter¬

rain est devenue une place de jeux pour les enfants et les ma¬

mans peuvent surveiller leurs bambins en tricotant. L'autre parcelle a été réservée à un parc pour automobiles. Le coût de cette place, à la charge de la commune, est revenu à 100 000 francs. Un nouveau stand de tir a été construit aux Marais avec des installations ultra-modernes.

Cela a provoqué une dépense de 200 000 francs à la commune.

Le prochain travail ardu pour nos autorités est la construction de la route du Moléson qui ne répond plus aux exigences ac¬

tuelles. Elle fut construite par des chômeurs durant les années 1935-36. Disons encore que la Société de Développement envi¬

sage de faire aménager deux courts de tennis et un parc de 70 voitures aux Paccots. La com¬

mune de Châtel-St-Denis a ven¬

du à celle de Chavannes-Renens, un terrain de 6000 m

2

sur la propriété de cette station, en vue de l'installation de classes de sport en montagne.

Les chalets sont nichés dans ce paysage de forêts et l'harmonie de l'ensemble est ainsi conservé.

Les Paccots sont une excellente station familiale, raison pour laquelle, les Vaudois ont le flair de s'y installer. L'entente est cordiale, même amicale avec les Châtelois. Et puis le tourisme qui s'implante dans ce beau site veveysan, influence nettement l'économie s'exerçant dans des domaines différents à Châtel.

Le nouveau stand de tir des Marais

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Bonjour,

Monsieur le syndic

Une image pittoresque de l'entrée du château de Châtel Votre localité est-elle tou¬

chée par une pénurie de main-d'oeuvre?

Non. Pour l'instant, les entre¬

prises de la place trouvent leur main-d'œuvre à Châtel et envi¬

rons.

Existe-t-il un regroupement administratif et scolaire?

Non. La commune construira un bâtiment administratif à la Peralla, lequel abritera des gara¬

ges pour les véhicules du Feu, Travaux publics et Protection civile.

Sur le plan scolaire, nous avons 320 élèves en degré primaire, deux classes enfantines, une classe de ratrapage et une école Al (assurance invalidité). Quant à l'école secondaire qui compte actuellement 165 élèves sera remplacée dès le 1er septembre 1973 par un nouveau bâtiment actuellement en construction en Nervaux. Cela permettra à la commune d'occuper les lo¬

caux de l'ancienne école. L'Ins¬

titut St-François de Sâles qui accueille à ce jour 200 jeunes filles de toute la Suisse, a été agrandi il y a cinq ans. Cette institution

qui a été ouverte à la jeunesse le 6 octobre 1903, est dirigée par sept religieuses Oblates de la Congrégation précitée. Avec le nombre croissant des élèves, il a fallu construire un nouveau complexe avec halles de gym¬

nastique en bordure de la Veveyse.

Votre commune a-t-elle déjà résolu les grands pro¬

blèmes de l'heure, tels que l'épuration des eaux, aména¬

gement du territoire, inciné¬

ration des ordures, etc?

La ville de Châtel-St-Denis est en train de terminer l'adduction d'eau qui revient à plus de 6 mil¬

lions, Pour ce faire, elle a acquis des sources à Villard-Bonny et obtenu la dérivation des eaux par le Conseil d'Etat en 1963.

Les travaux de captage ont été effectués en 1964. La commune possède aujourd'hui cinq réser¬

voirs d'eau qui sont situés à Rosalys, Maudens, Borbuintze, Le Gros Chalet et le Cé. Le débit total est de 2500 litres à la minute. Citons que l'hiver der¬

nier a été le plus mauvais du siècle. Le service de l'eau béné¬

ficie d'une installation moderne.

Les commandes sont automati¬

ques. Un poste de commande est installé dans le bâtiment communal permettant de surveil¬

ler toute l'installation et d'ou¬

vrir les vannes d'incendie dans les différentes zones. Le débit des sources et l'arrivée à tous les réservoirs sont télécomptés par des appareils munis de dis¬

positifs de contact électrique transmis par les câbles de la commande automatique et enre¬

gistré à la centrale du bureau communal. Cette installation est vraiment une réussite de l'électronique.

Concernant l'épuration des eaux, une étude a été fournie au bureau Monnard & Mullner.

Cette réalisation est envisagée sur le plan régional, c'est pour¬

quoi, une nouvelle réunion des responsables de ce projet a eu lieu le 21 juillet dernier.

Le problème de l'aménage¬

ment du territoire est étudié également depuis de nombreux mois. Nous osons espérer qu'il sera résolu d'ici 1974. Une com¬

mission du plan d'aménagement a été constituée. Elle est com¬

posée des membres du Conseil communal et de quelques per¬

sonnes très compétentes en la matière.

Pour ce qui est de l'incinéra¬

tion des ordures, le problème est pour l'instant réglé. Il y aura par contre celui de la Protection civile qui exigera la construction de locaux souter¬

rains fort coûteux.

Qu'en est-il des institutions de votre cité?

L'hôpital Monney de district qui datait de 1882, a été rempla¬

cé par un nouveau bâtiment moderne construit à proximité.

Celui-ci a été inauguré le 27 mai 1972. Propriété des com¬

munes du district de la Veveyse, cet établissement hospitalier a été conçu d'une façon rationnelle et son confort intérieur réjouira plus d'un malade. Son coût s'est

élevé à 7,5 millions. Une magni¬

fique réalisation qui fait plaisir à toute la population. L'ancien hôpital sera rénové et abritera les chambres du personnel.

La Maison St-Joseph compte aujourd'hui 110 pensionnaires et six soeurs de St-Vincent de Paul.

Il a été ouvert le 30 novembre 1873, donc centenaire l'an pro¬

chain. Cette institution est sous la responsabilité de sept mem¬

bres de l'administration et six censeurs. Ceux-ci, réunis' for¬

ment la chambre des pauvres.

Cette Maison de retraite possède une exploitation agricole de plus de 100 poses qui lui fournit le lait, la viande et les légumes.

La Villa Vandel est une maison de retraite des Pères du Sacré- Cœur. Quant à l'Institut St- François de Sâles, il est devenu l'école secondaire de jeunes filles de la Veveyse.

Et sur le plan industriel?

Châtel-St-Denis a dans ses murs, des industries du bois, du bâtiment, laine de bois, marbre¬

rie, articles de fête, textiles et vêtements, matériaux isolants, produits chimiques techniques.

Nous ne voudrions pas oublier celle qui fait de la recherche en vue de l'application de couches métalliques sur des matières non métalliques, celle qui fabri¬

que des articles métalliques pour le coffrage et colliers de fixation pour les tuyaux.

L'essor industriel est encore insuffisant et les raisons en sont la concurrence lémanique toute proche.

Le nouvel hôpital de district

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