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Synthèse bibliographique [INTRODUCTION]
Les maladies infectieuses, dont les protozooses, sont très répondues dans les pays en voie de développement (RACURT, 2006). Leur forte expansion dans certaines zones de ces pays est due essentiellement aux conditions climatiques favorables, au manque d’hygiène et d’assainissement, et au faible niveau socioéconomique (ADOU-BRYN, 2001 ; RASO, 2005).
En faite, relativement dans ces pays peu d’études sont menées sur les protozoaires intestinaux (HECKENDORN, 2002). Cela est surprenant, car Entamoeba histolytica, est très répandu dans le monde. Environ 480 millions d’individus sont infestés à travers le monde par cette parasitose dont 40 000 à 110 000 en meurent chaque année (WHO, 1997 ; SAMUEL, 2003,) il est désigné comme le deuxième cause de mortalité due à des protozoaires après le paludisme (WHO, 1997).
Blastocystis hominis a été décrit comme l’un des protozoaires les plus communs chez l’homme (CLARK et DIAMOND, 2002) avec une prévalence allant de 1,5 à 10% dans les pays développés et de 30 à 50% dans les pays en développement (BOREHAM et STENZEL, 1996). Ce microorganisme a été trouvé chez les sujets symptomatiques et asymptomatiques (NIMRI et BATCHOUN, 1994 ; SINGH et al., 1995 ; TAAMASRI et al. 2000 ; VDOVENKO 2000). Néanmoins, certains auteurs le considèrent comme un véritable agent pathogène, KNIGHT (2003) l’incrimine dans l’éthologie de la diarrhée ou des douleurs abdominales avec symptômes gastro-intestinaux non spécifiques. En revanche, d’autre auteur le considèrent comme un parasite commensal (CHAN et al., 2003., BORHAM et STENZEL, 1996).
Dans cette étude, nous avons recueilli des données sur les symptômes et l'incidence des parasites intestinaux, en particulier Entamoeba histolytica et Blastocystis hominis, chez les sujet hospitalisés et consultants (en externe), afin d’estimer le rôle potentiel de certains facteurs de risque tels :
- l'âge ; - le sexe ;
- l’hospitalisation (immuno-déficience) ; - association aux autres protozoaires parasites ;
sur l'infection par ces deux protozoaires, d’une part. D’autre part, faire le lien entre ces deux protozoaires parasites et les symptômes exprimés et également d’apporter des données sur leurs fréquences en Algérie.
Notre étude a porté sur 2354 prélèvements de selles adressés au laboratoire de Parasitologie – Mycologie de l’Hôpital ISSAD HASSANI pour une copro – parasitologie, examen demandé systématiquement après un signe d’appel digestif ou bien dans le cadre d’un bilan de contrôle.
