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Submitted on 1 Jan 1880
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Nouvelle forme de platine pour les machines pneumatiques
A. Terquem
To cite this version:
A. Terquem. Nouvelle forme de platine pour les machines pneumatiques. J. Phys. Theor. Appl.,
1880, 9 (1), pp.346-348. �10.1051/jphystap:018800090034601�. �jpa-00237684�
346
Saint-Venant,
(1), qui,
dans le cas de corpsparfaitement élastiques,
a montré que l’effet d’un choc
dépend
essentiellement des massesparcourues par l’ébranlement moléculaire en un même temps.
Soient ni,
7n’, k, k’,
a,a’,
v, o,V,
V’ les masses de l’unité delongueur,
les vitesses du son, leslongueurs,
les vitesses initiale etfinale de deux
cylindres
de mêmediamètre,
l’unchoquant,
l’autrechoqué;
on peut admettreet. poser
Or, d’après
la théorie donnée par M. deSaint-Venant,
il y a deux cas à considérer :1° Si iiik
C m’k’,
on a2° Si mk
> "l k’,
les valeurs de V et de V’ sontDans
l’expérience ci tée,
on ace
qui
donneet par sui te
En modifiant la nature des
billes,
on a d’autres vérifications.NOUVELLE FORME DE PLATINE POUR LES MACHINES PNEUMATIQUES ;
PAR M. A. TERQUEM.
L’emploi
desplatines
surlesquelles
on pose habituellement les cloches danslesquelles
on doit faire le videprésente plusieurs
in-e) Journal de Liouville, 28 séri?, t. XII, p. 237; 1867.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018800090034601
347 convénients : 10 les
platines
ainsi que les cloches doivent être dressées avec leplus grand soin,
cequi
rend les unes et les autresassez coûteuses ; 2° même
quand
lesplatines
sont isolées de la machinepneumatique,
le transport de la cloche avec laplatine
n’est pas très
commode ;
3°quelque précaution
que l’on prenne, il estimpossible d’empêcher
d’une manière absolue la rentrée de l’air. Aussi ne peut-on pas, dans des clochesposées
sur despla- tines,
pousser le vide aussi loinqu’on
peut le faire avec des pompes à mercure, introduire divers gaz purs à ungrand degré
de raréfac- tion. Lesdécharges électriques
dans les gaz très raréfiés ne peuvent donc y êtrefaites,
comme dans les tubes de Crookes et deGeissler,
et
cependant
ce serait surtout dans des cloches assezlarges qu’on
devrait étudier ces
décharges,
parcequ’on
serait ainsi à l’abri de l’action condensante desparois.
Pour parer à ces
inconvénients, j’ai
eu l’idée de me servir d’uneplatine
d’une construction trèssimple, qui présente l’avantage d’empêcher
d’une manière absolue la rentrée de l’air et permet enoutre
d’employer
des cloches nonrodées,
mais d’un diamètre ap-proprié
aux dimensions de laplatine.
Cette
platine
est formée d’ uneplaque
circulaire de laiton de om, oo i environd’épaisseur,
danslaquelle
on apratiqué
au tour à repousserune
rigole
circulaire de Om,02 deprofondeur
et de 0m,0 delargeur,
à
quelques
centimètres du bord extérieur. Le diamètre moyen de larigole
estégal
à celui de la clochequ’on
doit poser sur lapla-
tine.
Pour
opérer
lemastiquage
de lacloche,
on pose laplatine
au-dessus d’un vase contenant de l’eau que l’on porte peu à peu à
l’ébullition ;
onplace
dans larigole
un mastic fondant vers 60°.J’ai
employé
celui dont on se sert pourmastiquer
les diversespièces qui
constituent la machinepneumatique
de M. F.Carré,
etqui
estformé d’un
mélange
derésine,
de cire et de suif. Onpourrait
évi-demment
employer beaucoup
d’autres mastics fusibles au-dessous de 100°, et même des mastics se posant à froid et durcissant peu à peu.Quand
le mastic estfondu,
on introduit le bord de la cloche dans larigole
sur le fond delaquelle
on la laisse reposer; on con- tinue à chaufferquelque
temps,puis
on laisse refroidir le tout enplace. Quand
le mastic estcomplètement durci,
on peut soulever la cloche : laplatine
y resteadhérente,
Posée sur unetable,
cette348
dernière repose par le fond de la
rigole.
Comme le mastic quej’ai employé prend
un retrait assezgrand
par lasolidification,
on peut, pourplus
desûreté, remplir
lapartie
libre extérieure de larigole
avec le même mastic un peu
ramolli,
que l’on y fait fondre ensuite à l’aide de la flamme d’unelampe
Bunsen que l’onpromène
sur laplatine
lelong
de laparoi
extérieure de la cloche.Avec une
platine
de cetteforme,
il fautemployer
évidemmentune cloche tubulée..Au lieu de la
garniture
habituellementplacée
autour de la tubulure de la
cloche, j’ai pris
un bouchon de caout-chouc traversé par un tube recourbé à
angle
droit et portant un robinet. Ce robinet estidentique
à ceuxqui
se trouvent dans lamachine
pneumatique
de M. F. Carré. La boîte du robinet estfermée en
bas ;
elle estplus
haute que laclef,
de telle sorte que, au-dessus decelle-ci,
on met unelégère
couche d’huile. Pour lesexpériences
d’électricité dans levide,
on visse sur lapartie
infé-rieure du tube servant à faire le vide une
tige
terminée par uneboule ;
le tube porte des ouvertures latérales pourl’aspiration
del’air de la cloche. On peut aussi
prendre
un tube en T avec le ro-binet sur le tube
horizontal,
le tube vertical étant fermé par un robinet à vis pour la rentrée de l’air. Pour lesévaporations
dans levide,
il est bon de fermer le tubed’aspiration
à lapartie
inférieureou de le
prolonger
par unajutage jusqu’à
laplatine,
afin que lespoussières
entraînées par l’air lors de sa rentrée ne tombent passur la substance que l’on doit conserver.
On peut évidemment modifier de bien des manières le robinet
supérieur,
son mode defixage
à lacloche,
ainsi que laplatine ;
onpourrait
même se servir decylindres
munis de deuxplatines qui
yseraient fixées par le même
procédé.
Je crois que, cesplatines
à ri-gole
étant très peucoûteuses,
onpourrait,
dans les cabinets dePhysique,
en avoir un certain nombrepréparées
d’avance avecleur cloche pour les diverses
expériences
que l’on fait avec la ma- chinepneumatique,
dont laplatine
devrait êtresupprimée
commedésormais inutile. Pour les laboratoires de Chimie et les
évapo-
rations dans le
vide,
il serait facile de faire confectionner cespla-
times en verre ou en