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Détermination de la distance polaire dans les aimants

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237262

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237262

Submitted on 1 Jan 1877

HAL

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Détermination de la distance polaire dans les aimants

M. Benoit

To cite this version:

M. Benoit. Détermination de la distance polaire dans les aimants. J. Phys. Theor. Appl., 1877, 6

(1), pp.144-148. �10.1051/jphystap:018770060014401�. �jpa-00237262�

(2)

larges qui

se trouvent dans cette

région,

et encore est-il nécessaire

d’avoir une

très-grande

intensité lumineuse pour cela. Il est pro- bable que

beaucoup

de bandes et de

lignes plus

étroites

échappent

à ce moyen

d’observation ;

car les bords des

images

ne sont pas bien

arrêtés,

sauf ceux de la

partie A"A"’,

et cet effet doit être

attribué à une illumination latérale par

diffusion, laquelle

peut,

sur les surfaces

phosphorescentes, impressionner

les

parties

voisines

des

points

directement influencés

par les

rayons du spectre.

D’un autre

côté,

les observations ne s’étendent

guère beaucoup

au delà de

A"’,

et ne

comprennent

pas toute l’étendue de

l’espace

où les

phénomènes calorifiques peuvent

être

observés ;

cela peut

dépendre

des limites entre

lesquelles

les effets de

phosphorescence

sont

appréciables

et

qui

peuvent ne pas être les mêmes que celles du spectre

calorifique.

Néanmoins ce nouveau mode d’observation permet de faire

quelques

remarques intéressantes :

ainsi,

par

exemple,

le verre et

plusieurs

corps solides ne font subir que peu de

changement à l’image

que l’on

observe;

mais un écran d’eau

distillée, qui change

à

peine

l’action de la

partie AA’,

diminue

beaucoup

l’intensité de la

régions

très-active

qui

touche à A"’.

J’ai essayé de former un oculaire de

spectroscope qui permît

d’observer’la

partie infra-rouge

de

l’image spectrale,

comme on

peut

le faire pour la

partie

ultra-violette au moyen du sulfate de

quinine;

mais la

grande

intensité nécessaire à l’observation des effets dont il

s’agit

et le peu de netteté des bords des bandes d’ab-

sorption

ne m’ont donné

jusqu’ici

aucun résultat bien satisfaisant:

c’est une

question que j’étudie

actuellement.

DÉTERMINATION DE LA DISTANCE POLAIRE DANS LES AIMANTS PAR M. BENOIT.

Pouillet a eu l’idée de faire servir

Inéquation

de condition

d’équi-

libre d’ nn barreau

aimanté, placé

dans des circonstances déter-

minées, équation

dans

laquelle

entre la distance

polaire,

à la

détermination du

point précis occupé

par chacun des

pôles

dans

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018770060014401

(3)

ce barreau

(1).

La méthode suivante est

plus

directe et

plus géné-

rale que celle

qu’il

a

employée.

Soient

AB,

A’B’ deux barreaux aimantés

placés

horizontalement l’un au-dessus de

l’autre,

de manière que leurs milieux

0,

O’ soient

sur une même verticale. Le

premier

est

fixe,

le second peut tourner librement autour de l’axe 00’. Tant que la distance

qui

les

sépare

est

suffisante,

les résultantes des actions

réciproques

de leurs élé-

ments

magnétiques

passent très-sensiblement par les

pôles A, B, A’,

B’. Or ces actions donnent naissance : 10 à des forces

verticales, symétrique,

détruites par la pesanteur et la résistance du fil de

suspension;

20 à un

couple

horizontal

qui

tend à faire tourner le

barreau mobile autour de

00’,

et dont il est facile de trouver l’ex-

pression.

Projetons AB,

suivant

ab,

sur le

plan

horizontal dans

lequel

tourne

A’B’,

et supposons que ce dernier fasse avec le

plan

vertical

qui

contient AB un

angle

aO’B’ = 1.

Appelons,

en outre,

in, in’ les

quantités

de

magnétisme

libre que l’on peut considérer

comme condensées

respectivement

aux

pôles

des deux

aimants ;

2lla distance

polaire

AB - ah de l’aimant

fixe ;

2l’ la distance

polaire

A’F’ de l’aimant

mobile ;

d la distance 00’ des milieux des deux aimants.

Les actions attractives de A sur B’ et de B sur A’ donnent nais-

sance à un

couple

horizontal dont les forces son t

m étant

l’angle

que fait la direction AB’ avec la

verticale,

et dont

le bras de levier est PP’ =

2O’P, longueur

de la

perpendiculaire

commune à la direction de ces forces. Le moment de ce

couple

est

donc

mais

(1) Comptes rendus des séances de lacadéinie des Sciences, t. LXI I, 5 févier I865.

(4)

I46

D’autre

part,

les

triangles Aa B’,

a O’B’ donnent

Si l’on substitue dans la valeur

M1,

et si l’on remarque que

aB’.O’P = ll’ sin03B4, puisque

ces deux

expressions représentent également

le double de l’aire

aO’B’,

il vient

De

même,

les forces

répulsives qui agissent

entre A et

A’,

B et

B’ donnent naissance à un second

couple horizontal, dirigé

dans

le même sens, et dont le moment est

Le moment M du

couple

total

qui

tend à faire tourner A’B’ est

donc

représenté

par

l’expression

Le barreau

mobile,

soumis à la fois à l’action de la terre et à celle du barreau

fixe, prend

en

général

une nouvelle

position d’équilibre,

et fait avec le méridien

magnétique

un

angle

~. Le

moment du

couple

terrestre 2m’l’H

sin?

est alors

égal

et contraire

à M. Cela

posé,

supposons

qu’on

fasse tourner l’aimant AB autour

de

OO’, jusqu’à

ce que sa direction soit devenue

perpendiculaire

(5)

I47

à celle de

A’B’ ; 03B4

est alors

égal à Z:,

2 et la condition

d’équilibre

est

exprimée

par la relation

Le barreau fixe étant

transporté

à une autre distance

d’, Cf

de-

vient

T’,

et l’on a encore

Éliminant H

entre ces deux

équations,

on en tire

Pour obtenir une deuxième

équation

entre L2 et

L’2,

il suffit de

faire intervenir un troisième barreau de distance

polaire

2l". En

opérant

avec les barreaux i et 2, on aura

de

même,

les barreaux i et 3 donneront

enfin,

les barreaux 2 et 3

de ces trois

équations,

on

tirera 1,

l’ et 1".

On réalise aisément les conditions de cette

expérience

par un

disposi tif analogue

à celui de la boussole des

sinus ;

il suffit de

remplacer

le cadre

multiplicateur

mobile de cet instrument par

un support destiné à soutenir l’aimant

AB,

et sur

lequel

celui-ci

peut se fixer à différentes hauteurs.

J’ai

fait,

dans un

simple

but de

vérification, quelques expé-

riences sur des

aiguilles

d’acier

trempé

de

Imm, 5

de

diamètre,

aimantées à saturation. Je faisais varier successivement la dis-

tance d,

et

chaque couple

d’observation

fournissait,

en

appliquant

la

forn1ule (1),

une valeur de 12 -E-- l’2. En prenant les moyennes des valeurs fournies par

chaque série,

et les associant trois à

trois, j’ai

(6)

obtenu,

pour les distances

polaires,

des résultats assez

concordants,

bien que

l’appareil dont je

me suis servi ne

comportât

pas une

très-grande précision

dans les mesures.

Une fois les distances

polaires déterminées,

les mêmes

expé-

riences peuvent fournir la valeur du rapport

2 ml H,

nécessaire pour

mesurer l’intensité du

magnétisme

terrestre par la méthode de Gauss.

VA RIATION ÉLECTRIQUE PRODUITE PAR LA CONTRACTION DU C0152UR CHEZ L’HOMME VIVANT;

PAR M. H. DELAROCHE.

On sait que la contraction musculaire est

toujours accompagnée d’un phénomène électrique :

la différence des

potentiels électriques qui

existent entre deux

points

du muscle subit une

diminution, qui, d’après Bernstein, précède de 1 100

de seconde environ le raccour-

cissement du muscle. Ce

phénomène, appelé

variation

électrique,

a été constaté sur différents

muscles,

et en

particulier

sur le coeur

( du Bois-Reymondy

W.

Kühne);

récemment M.

Marey (1)

a réussi

à le fixer

graphiquement,

en

photographiant

les indications d’un électromètre

capillaire

de M.

Lippmann.

Toutes ces

expériences

ont été faites sur des muscles ou des nerfs mis à nu;

j’ai

tenté de les

répéter

sur le coeur de l’homme vivant.

Deux

points

de

l’épiderme

de la

poitrine

sont mis en communica-

tion avec les

pôles

d’un électromètre

capillaire,

par l’intermédiaire

(’) Comptes rendus du 24 juillet I876.

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