HAL Id: jpa-00237125
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Submitted on 1 Jan 1875
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Sur la transformation de l’électricité statique en électricité dynamique
E. Bichat
To cite this version:
E. Bichat. Sur la transformation de l’électricité statique en électricité dynamique. J. Phys. Theor.
Appl., 1875, 4 (1), pp.52-55. �10.1051/jphystap:01875004005201�. �jpa-00237125�
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On détermine la constante par la condition que l’intensité
priinitii-e
du courant soit
nulle,
et l’on obtientformule
identique
à celle de Helmholtz(1).
Des raisonnements
analogues
auxprécédents permettront pro-
bablement de traiter a
priori
des casplus c0111pliqués,
tels queceux des courants
interrompus
avec ou sansétincelle,
soitqu’ils
aimantent ou
qu’ils produisent
des courants induits dans des cir-cuits extérieurs.
SUR LA TRANSFORMATION DE
L’ÉLECTRICITÉ
STATIQUE ENÉLECTRICITÉ
DYNAMIQUE;PAR M. E. BICHAT.
On sait que,
si,
dans le gros fil de la bobine deRuIlmkoriF,
onfait passer le courant d’une
pile
successivementinterrompu
et ré-tabli,
on recueille dans le fil fin deux courants induits de senscontraires. Pour une certaine distance
explosiblc~,
il selnblequ’il n’y
aitqu’un
seul courantproduit.
Ce courant estdirect,
c’est-à-dire de même sens que le courant
inducteur ,
et les étincelles pro- duites par le passage de ce courant a travers l’air ont tout à faitl’apparence
d’étincelles d’électricitéstatique.
Par l’intermédiaire de labobine,
on a effectué une véritable transformation d’électri- citédynamique
en électricitéstatique.
Réciproquement.,
cette même bobinepeut
servir à la transfor- mation df’ l’électricitéstatique
en électricitédynamique.
C’estce que 1 ou
peut
constaterexpérimentalement
de lafaçon
sui-vante.
On met en communication les extrémités du fil fin d’une bobine de Rul1111korLf avec les
pôles
d’une Inacl1ine deHoltz.
Sur letrajet
on
place
un excitateur muni de deuxboules,
dont ladistance, toujours
très-faibled’ailleurs, peut
êtreaugmentée
ou diminuée à(Il Helmholtz, loc. cit.
Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:01875004005201
volonté. De cette
façon,
on fait passer, dans un sensdéterminé,
une série t’ftincelles d électricité
statique
dans le fil fin de la bobine. On recueille alors dans le gros fil des courants tout a tait tanalogues
à ceux fournisl3ar la pile.
Si l’on fait arriver (1(1~, ( ¡ IU- rants à unpetit
voltamètre contenant de l’eau acidulé". (’1) obtient d’un côté del’oxygène
et de l’autre del’hydrogène
pl’l’’’’(PH) purs.Si,
à laplace
de l’eauacidulée,
on met du sulfate de (’uiB l’t’" onreconnait que, a l’une des électrodes
3CLl~t’IlIC’tlt,
il sedépose
ducuivrc
métallique.
En étudiant ainsi le sens du courant; au 1I101-t’ll
t~~ llll ! m~ I s1111C’trC~
oii constate
qu’il n y
aqu’un
seul courant n1i~ en éiideuc(’’1
et quece courant est
inverse,
c’est-à-dire de même sens que celui de la i-nacliiiie de Iloltz. Onpeut aussi,
pour se rendre (miph du s n~du courant, utiliser le
phénomène
de lapolarisation
desélectrodes,
phénomène qui
fut d’un sigrand
secours a Verdet dans scs recher- ches sur 1 inductionproduite
par l’électricitéstaticlue ; seulement,
dans le cas
qui
nous occupe, il est bon deremplacer
la dissolution d’iodure depotassium,
dont se servait~-cl~dct,
par de I’eausimple-
ment acidulée.
En
résumé,
la Inëtllodc que nous venonsd indiquer
i3(’lll(’t de transfurmer l’étincelleproduite
par la machine de lloltz t’ll un cou-rallt tout à fait
identique,
aupoint
de vue de sesenets,
a, 1 >1 ii de lapilc.
En
partant
des lois connues del’induction,
il est facile d’ex-pliquer
cequi
se passe dansl’expérience précédente.
Théoriquement,
on deBait s’attendre Ù tI’uw cI’ «.lan", le gros fil deux courantsinduits,
l’undirect,
l’autreinverse, égaux
>ii quan- tité etinégaux
en tension. liicn que l’un d’eux seulenl(’1) ~~rli. misen c’v idcncc dans
l’expérience
que nous a B 011Sl’al> 1~Í)1’~ {:(’.
Il 1 est tpossible
de constater l’existence du second enemployant
uneméthode
analogue
à cellequi
a été utilisée par ~-ci~det dans ses recherches sur l’inductionstatique.
Si le courant t ~;} B (’1’:--(’ i~~tlwU t seul scproduire.
>>1,1 tient encore, comme dans le cas où la bobine fonctionne à la1.H"’()ll ordinaire,
~1 la diuérencedc t>i>,1>ii 1> 1-ii;courants. Comme (tans ce cas encore, les E_’l~t’t‘~ ~~°’ >i,ii,1 - ment
augmentés
si i on introduit un barreau de ;.’1’ ,,>1, dans l’intérieur de labobine,
et mieux encore si Foni>.iii j,1
t f L, barreaude fer doux par un faisceau de fil de fer cl(, ti B -
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Si,
dansl’e~périence qui
nous occupe, laproduction apparente
d’un courant induit inverseunique
tientréellement,
comme nousv enons de le
dire,
à la différence de tension des deux courants, on devra voir les effetsproduits
diminuer d’intensitési,
par un moyenquelconque,
onparvient
à diminuer la tension du courant direct.C’est ce que l’on
peut
faire au moyen dediaphragme.
Si l’onentoure en effet le faisceau de fils de fer doux de la bobine d’un tube de cuivre
contiuu,
le courantproduit, étudié,
parexemple,
aumoyen de la
polarisation
des électrodes duvoltamètre,
donne unedév iation
galvanoinétrique
presque nulle. Cette déviation devientau contraire extrêmement
considérable,
si l’onremplace
le tube decuivre continu par un autre tube de cuivre fendu suivant l’une de ses
arétes ,
c’est-à-dire si on laisse subsister la ditiérence de tensionqui
existe naturellement entre les deux courants induits direct et inverse,.Au lieu de
produire
les étincelles d’électricitéstatique
au moyen d’une machine deHoltz,
onpeut
lesproduire
au moyen d’une se- conde bobine de Ruhmkorff. Le gros fil de cette seconde bobine estmis en communication avec les extrémités du fil fin de la
première.
Sur le
trajet
se trouve un excitateur. Au moyen de cetexcitateur,
on
peut
facilement éliminer le courantinverse,
et l’on est alors toutà fait dans les mêmes conditions que
lorsque
l’on se sert de lamachine de Holtz. On
peut
aussi fermercomplétement
l’excitateuret lancer ainsi dans le fil fin de la bobine en
expérience
les deuxcourants induits direct et inverse . Dans ce dernier cas, la décom-
position
de l’eau dans levoltamètre
est aussiénergique,
et elle esttoujours polaire,
cequi
devait arriver sil’explication
donnée duphénomène
est exacte. On a, eneffet,
dans cetteexpérience
lescourants induits
développés
par les filsseuls, plus
ceuxqui
résul-tent de l’aimantation du fer. Les
premiers
sont à peuprès incapables
de
décomposer
l’eau d’unefaçon apparente.
Les seconds seulsproduisent
ledégagement d’hydrogène
etd’oxygène
que l’on ob-serve. Or ces courants induits
produits
par une ~/7z~z~zo/z directequi allgl1zcnte
sonttoujours
inverses : ce sont les seuls misen évidence. Il est donc tout naturel que l’on trouve encore les gaz constituant l’eau bien nettement
séparés. L’expérience
faitesous cette seconde forme est
peut-être plus
intéressante. Elle nousmontre, en
effet,
le courant d’unepile
transformé en étincellesd’électricité
statique,
et,plus loin,
ces mêmes étincelles d’électri- citéstatique
transformées en un courantproduisant
des elléts toutà fait
analogues
à ceuxqui
eussent étéproduits
directement par lapile
servant à exciter lapremière
bobine.A. KUNDT. 2014 Temporärer Dichroïsmus hervorgebracht durch Zug (Dichroïsme temporaire produit par la traction); Annales de Poggendorff, t. CLI, p. 123.
La
pression
ou la traction exercée sur un corpsisotrope
d~B e-loppe temporairement
lesphénomènes
dc la double réfraction.La
grandeur
de cette double réfraction est dinércnte pour les rayons de diverseslongueur d’onde,
et, engénéral aussi,
ladispersion
exercée par la substance sur les deux faisceaux
séparés
par la double réfraction n’est pas la même.Si l’on
admet, d’après
M.Kundt, qu’il
y a une relation néces- saire entrel’absorption
et ladispersion
de lalumière, l’absorption
exercée sur les deux faisceaux lumineux devra être
ditlérente,
d’oùle
phénomène
du dicl1roïslllc.Ce dicliroismc
temporaire
a pu être obtenu avec le caoutclioucet la
gutta-perclia.
Si l’on coupe une bande mince de caoutchouc brunordinaire,
etqu’on
la tende entre lesdoigts,
elle manifesteimmédiatement un
puissant
dicliroïsme. Des deuximages
iouniiebpar la
loupe dichroscopique,
l’une est d’un brunsoii-ibi,e,
l’autrejaune paille. L’absorption
laplus
forte s’exerce sur le faisceau de rayons dont les vibrations coïncident avec la direction de la trac-tion. La
gutta-perclia légèrement
cliauilee fournit le mêmephéno-
mène
quand
on l’étire. Toute trace de dichroïsmedisparait
d’ail-leurs
quand
onsupprime
l’actionmécanique qui
lapait faitnaitre.
E. BOUTY.
J.-C. MAXWELL.2014Ueber Doppelbreechung in einer bewegten Flussigkeit (Double réfraction dans un liquide en mouvement); Annales de Poggendorff. p. 131; 1874.
D’après
la théorie du frottement ultérieur tlt’"liquidas,
~l~~mncit~par
Poisson,
unliquide visqueux
se mm~~~m~t~ t’Ulllllll’ h in ait unsolide