• Aucun résultat trouvé

"GAPHYOR" : UN SYSTÈME DE DOCUMENTATION AUTOMATIQUE SUR LES PROPRIÉTÉS DES ATOMES, DES MOLÉCULES, DES GAZ ET DES PLASMAS

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager ""GAPHYOR" : UN SYSTÈME DE DOCUMENTATION AUTOMATIQUE SUR LES PROPRIÉTÉS DES ATOMES, DES MOLÉCULES, DES GAZ ET DES PLASMAS"

Copied!
15
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00217102

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00217102

Submitted on 1 Jan 1977

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci-entific research documents, whether they are pub-lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

”GAPHYOR” : UN SYSTÈME DE

DOCUMENTATION AUTOMATIQUE SUR LES

PROPRIÉTÉS DES ATOMES, DES MOLÉCULES,

DES GAZ ET DES PLASMAS

J. Delcroix

To cite this version:

(2)

J O L K h A L DE PHYSIQUE Collorque C3, supplément au no 8, Tome 38, Août 1977, page C3-141

GAPHYOR

»

:

UN SYSTÈME DE DOCUMENTATION AUTOMATIQUE

SUR LES PROPRIÉTÉS DES ATOMES, DES MOLÉCULES, DES GAZ

ET

DES PLASMAS

(*)

J. L. DELCROIX

Laboratoire de Physique des Plasmas (**), Université Paris-Sud, 91405 Orsay, France

Résumé. - GAPHYOR (GAZ Physics Orsay) est un système de documentation automatique relatif aux propriétés simples des atomes et des molécules (niveaux d'énergie, durées de vie, moments dipolaires, polarisabilités, ...), aux propriétés d'interaction entre ces particules (sections efficaces, taux de réaction, . . .) et aux propriétés macroscopiques des gaz correspondants et des plasmas (vis- cosité, mobilités électroniques et ioniques, fonctions thermodynamiques,

.

.

.). Les systèmes chimiques décrits doivent être constitués à partir d'un petit nombre d'éléments (1 à 4 dans la version la plus récente) et formés de molécules ayant au plus huit atomes. Le présent article décrit les principes de bases de GAPHYOR et analyse par quelques statistiques simples, l'état actuel du système après six ans de fonctionnement. Au 1-11-1976 le fichier contient plus de 33 000 fiches et il s'accroît d'en- viron 10 000 par an. L'information provient d'environ 300 périodiques, mais 42 % des résultats proviennent des quatre principales revues. L'analyse géographique du fichier fournit des résultats intéressants sur la production scientifique des divers centres de recherches et sur les politiques d'édi- tion scientifique des divers pays. En conclusion on analyse les qualités, les difficultés et les amélio- rations possibles de GAPHYOR.

Abstract. - GAPHYOR (GAs Physics Orsay) is a computerized retrieval system for simple properties of atoms and molecules (e.g. energy levels, radiative life-times, dipole moments, polari- sabilities, .

.

.), their interaction properties (e.g. cross sections, reaction rates.. .) and the macroscopic properties of gases and plasmas (e.g. viscosities, electron and ion mobilities, thermodynamic func- tions.. .). Chemical systems covered, must be made from a small number of elements (1 to 4 in the most recent version) and include molecules of not more than eight atoms. This paper describes the basic principles of GAPHYOR and describes through some simple statistics, the present state of the system after six years of operation. At the beginning of November 1976 the file contains more than 33 000 lines and it grows by about 10 000 lines every year. This information comes from more than 300 journals, but 42 % of the results is taken from the four main journals. The geographic analyses of the file provides interesting conclusions concerning the scientific production of the research centers and the policy of the countries with respect to scientific edition. Finally, the qualities, short comings and possible improvements of GAPHYOR are discussed.

1. Introduction. - Les données de base de la phy-

sique des gaz sont constituées par les propriétés simples des atomes ou molécules isolées (niveaux d'énergie,

durées de vie des états excités, ...) par les propriétés

d'interaction entre ces particules (sections efficaces

des divers processus de collision, ...) et enfin par

certaines propriétés macroscopiques simples (coeffi-

cients de transport.. .).

Cet ensemble de données est complexe et en évolu- tion permanente. Dans le présent article, nous rendons compte des travaux effectués au laboratoire de Physi- que des Plasmas d'Orsay pour les classer et les analyser et nous proposons une méthode de classement permet- tant un traitement sur ordinateur de la bibliographie.

Le système ainsi mis sur pied a été baptisé

(*) Ce travail a bénéficié d'une aide de la D.R.M.E.

(**) Laboratoire associé au C.N.R.S.

« GAPHYOR » (GAZ-PHYsique ORsay). C'est donc

un système de documentation assisté par ordinateur. Conçu dans ses grandes lignes au début de 1972,

GAPHYOR a été tout d'abord expérimenté à l'inté-

rieur de notre laboratoire. Depuis le début de 1973 il est proposé comme service de documentation spécia- lisée aux utilisateurs français. En 1975 ce service a été étendu aux utilisateurs étrangers.

2. Délimitation du domaine. - Nous nous sommes placés pour sélectionner et classer les données au

point de vue d'une classe d'utilisateurs bien définis :

les physiciens, physico-chimistes et ingénieurs tra- vaillant dans le domaine de la physique atomique et moléculaire et de la physique des gaz neutres ou ionisés, dans des conditions de température et à e

pression réalisables à l'échelle terrestre. Nous ne

cherchons donc pas à couvrir les besoins des physi-

(3)

ciens nucléaires qui s'intéressent à des domaines est déjà peu fourni et que GAPHYOR 5 n'existe d'énergie très élevée pas plus d'ailleurs que ceux des pratiquement pas. La statistique représentée sur la chimistes qui étudient des molécules complexes. figure 1 est basée sur un échantillonnage assez res-

De façon précise nous avons adopté pour délimiter treint. Elle doit être considérée comme tout à fait

le domaine étudié les règles suivantes : provisoire. En particulier les flèches montantes souli-

- Nous n'étudions que les systèmes constitués à

partir d'un petit nombre d'éléments chimiques. Dans sa version de 1972, GAPHYOR n'incluait que les

systèmes constitués à partir d'un élément chimique X

ou de deux éléments X et Y. Il décrivait par exemple les propriétés de N, (1 élément), des mélanges N,-O,, NO-N,-O, (2 éléments), mais non celles de CH,OH, ou du mélange N,-CO, (3 éléments). L'élimination

des systèmes à plus de deux éléments avait paru essen-

tielle pour l'établissement de recueils bibliographiques de dimensions raisonnables. Cependant cette limita-

tion s'est révélée à l'usage trop sévère et l'extension de

GAPHYOR aux systèmes à 3 éléments (GAPHYOR 3)

et à 4 éléments (GAPHYOR 4) a été étudiée plus

récemment. Une analyse statistique a posteriori a

d'ailleurs permis d'orienter la décision : on voit sur la

figure 1 que GAPHYOR 3 contient une fraction

importante de l'information utile, que GAPHYOR 4

FIG. 1. -Analyse statistique des données portant sur des systèmes

a 1,2, 3,4 ou 5 éléments.

gnent le fait que GAPHYOR 3 et GAPHYOR 4 sont probablement sous-évalués sur cette figure. Cette imprécision ne paraît cependant pas de nature

à modifier les conclusions qualitatives sur la faible

importance de GAPHYOR 4 et surtout de

GAPHYOR 5. Dans ces conditions nous avons décidé

de créer GAPHYOR 3 qui est opérationnel depuis

le début de 1976 et GAPHYOR 4 qui entrera en service en 1977.

-

Dans les systèmes définis ci-dessus nous n'étu-

dions que les propriétés des petites molécules (ou ions) contenant au plus huit atomes. Nous décrivons donc les propriétés de NH,, CH,, SF, mais non celles du benzène. Cependant pour aider certains utilisateurs nous avons prévu un élément de code permettant de signaler les publications traitant de plus grosses molécules.

- Du point de vue des énergies mises en jeu, nous

nous sommes limités à une valeur maximum de 10 keV

(dans le système du centre de gravité). Plus précisé- ment nous avons éliminé les références qui n'auraient contenu que des informations relatives au domaine

d'énergies supérieures à 10 keV. Cela ne veut donc pas

dire que nos recueils ne contiennent aucune informa- tion dans cette gamme d'énergie puisque de nom- breuses publications chevauchent cette limite (nous les signalons par une lettre de code spéciale).

-

Du côté des basses énergies nous n'avons évidem-

ment fixé aucune limite inférieure. Comme c'est en fait le domaine qui intéresse le plus les physiciens et physico-chimistes des gaz, nous avons prévu une lettre de code spéciale pour les références qui des- cendent en dessous de 10 eV.

3. Dépouiilement des revues et des livres. - Compte

tenu du domaine que nous venons de définir et des facilités dont nous disposons, nous dépouillons la

presse scientifique en deux temps : nous analysons dès

leur parution une trentaine de revues qui nous parais-

sent les plus importantes (') et dont la liste est indiquée

plus loin dans le tableau III.

Nous dépouillons également de façon systématique

les documents suivants :

- comptes rendus de conférences,

-

ouvrages de référence,

et de façon moins systématique les documents sui-

vants :

-

rapports internes de laboratoire,

- thèses françaises.

(4)

BASE DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES GAPHYOR C3-143

Enfin, nous faisons un tour d'horizon plus large en utilisant la section 165 du Bulletin Signalétique du C.N.R.S.

A partir de chaque référence nous établissons une ou plusieurs fiches ordinateur. Chacune de ces fiches est constituée d'un ensemble de descripteurs et enre- gistrée dans la mémoire de l'ordinateur. L'ensemble

de ces « fiches ordinateur » constitue le fichier

« GAPHYOR ».

4. Description d'une fiche ordinateur. - 4.1

DESCRIPTEURS ASSOCIÉS A UNE FICHE ORDINATEUR. -

Chaque fiche ordinateur contient l'ensemble des

descripteurs suivants :

a) Descripteur d'archive. - Numéro d'inscrip-

tion N.

b) Descripteurs de classement Familles A, B, C et D

Catégorie K

Molécule P indices 1, m, n, p ; i, x

Molécule Q indices If, m', n', p' ; i', x'

Molécule R indices l", m", nu, p" ; i", x"

Description simplifiée DS

Molécule S indices r, s, t, u ; j, y

Molécule T indices r', s', t', ut ; j', y'

Molécule U indices r", su, t", ut' ; j", y"

Année de publication ANN

c) Descripteurs d'information et de Jiltrage.

.-

Ordre expérimental V. Ordre expérimental W. Elé- ments concernés X, Y, Z et Z'. Descripteurs margi- naux et qualitatifs.

d) Descripteurs de localisation. - Revue. Tome.

Page. Auteur. Nation. Province. Cité.

On peut schématiser l'ensemble de ces descripteurs

par la formule :

F =

- - - -

A, B, C, DIX, Y, Z, Z1/K/P, Q, R/V/DS/S,

- - - -

--

T, U/W/REV, TOM, PAG, AUT/ANN/NA,

-

-

PR, CI/QUAL/NUM

dans laquelle les descripteurs de classements sont soulignés. Nous allons maintenant analyser plus en détail la signification physique de chacun des des- crip teurs.

4 . 2 FAMILLES DE MENDELEEV (A, B, C, D). - TOUS

les processus concernés sont relatifs à un système

chimique à un seul élément X, à deux éléments X et Y,

à trois éléments X, Y et Z ou à quatre éléments

X, Y, Z, Z'. Un premier classement des données sera fait en considérant non pas les éléments particuliers en jeu mais les familles de Mendeleev auxquelles ils appartiennent. Nous désignons par A, B, C, D ces familles. Une telle conception simplifie le classement parce que très souvent un même auteur étudie dans une même publication les propriétés de tous les éléments X d'une même famille A vis-à-vis d'un

certain processus. En d'autres termes l'ensemble des combinaisons XYZZ' peut se ramener en utilisant

les familles de Mendeleev à un ensemble plus maniable

de combinaisons ABCD bien adapté à la nature des

choses (cf. Appendice A). Après quelques essais nous avons donc choisi de classer les éléments en familles

selon la liste suivante :

R He Ne Ar Kr Xe Rn H H 1 A L i N a K R b C s F r 1 B C u A g A u 2 A B e M g C a S r B a R a 2 B Z n C d H g 3 A B A l G a I n T l 3 B S c Y L a A c 4 A C S i G e S n P b Ti Zr Hf N P A s S b B i V NbTa O S SeTePo Cr Mo W F C l B r I A t Mn Te Re Fe Co Ni Ru Rh Pd Os Ir Pt Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Th Pa U Np Pu articles généraux (voir ci-dessous)

On voit que les éléments sont ainsi classés grosso

modo dans l'ordre de valence électro-positive (de O

à 7) et à l'intérieur d'une même famille dans l'ordre

de leurs masses atomiques. Par commodité on a placé en position 8 et 9 les triades, les terres rares et les actinides.

L'ordre ainsi défini sera considéré comme un ordre de rangement et les notations

veulent dire que la famille A arrive avant la famille B dans cet ordre et de même pour X et Y (par exemple

o n a H < 1 A 7 4 B < 5 A , L i < N a

,...

).

De façon générale un groupe de 4 familles sera

toujours écrit :

avec par hypothèse

Les groupes de moins de quatre familles seront

(5)

Ces conventions d'écritures étant choisies, deux groupes ABCD et A', B', C', D' seront classés dans l'ordre

si l'on a l'une des conditions suivantes

étant entendu que le zéro est la première des familles

de sorte que l'on a par exemple :

A, B, C, O < ABCD

.

Enfin dans la bibliographie, nous rencontrons parfois des publications qui étudient un processus

déterminé, mais sans se limiter à un système chimique

déterminé (articles de synthèses, études théoriques,.

.

.).

Nous les classerons en introduisant la famille 10 qui peut se combiner avec toutes les autres pour former des groupes tels que 10-0-0-0, 10-10-0-0,

10-10, 10-0, R-10-0-0, etc.

..

4.3 CATÉGORIES DE PROCESSUS (K). -De même

que nous avons classé en familles les divers éléments, nous caractérisons de façon rapide le processus consi- déré, par le descripteur K appelé catégorie de processus.

Les catégories considérées sont :

1. Propriétés des atomes et molécules. 2. Collisions photoniques.

3. Collisions électroniques.

4. Collisions atome-atome, atome-molécule et molécule-molécule (y compris les ions correspon- dants).

5. Processus macroscopiques.

4.4 DESCRIPTION DU PROCESSUS. - 4.4.1 Etat ini-

tial (P, Q, R). - Le processus considéré est désigné

de façon générale par la notation symbolique :

Dans le cas des collisions entre particules (caté-

gories de processus 2 à 4) cela est la manière classique

d'écrire en physique des collisions la réaction :

P, Q, R désignent l'état initial, S, T, U l'état final.

Par convention nous étendrons cette notation aux deux autres catégories de processus, selon des règles que nous préciserons plus loin. De façon générale

nous écrirons donc I'état << initial » sous la forme :

P, Q,

R/

pour un problème à 3 corps,

P, Q/ pour un problème à 2 corps,

P pour un problème à 1 corps.

atome ou une molécule du système A-B-C-D éven-

tuellement ionisé et (ou) excité :

Les indices 1, m, n, p définissent donc la formule

brute de la molécule, et les indices i et x précisent les

états d'ionisation et d'excitation dans lesquels peut

se trouver la molécule avec les conventions suivantes :

i = indice d'ionisation

i = O atome ou molécule neutre

i = 1 ion positif à 1 charge

i = 2 ion positif à 2 charges

i = 5 ion positif à plus de 4 charges (')

i = 6 ion négatif à 1 charge

i = 7 ion négatif à 2 charges

i = 9 atome ou molécule ionisé en couche interne

x = indice d'excitation

x = O état fondamental

x = 1 excitation rotationnelle (r)

x = 2 excitation vibrationnelle (v)

x = 3 excitation électronique (*)

x = 4 atome ou molécule orientée (s)

x = 5 excitation (* r)

x = 6 excitation (* v)

x = 7 excitation (* s)

x = 8 excitation (rv)

x = 9 excitation (* rv).

Ceci étant nous adoptons les règles suivantes pour le rangement des divers corps qui définissent l'état

initial :

- Dans le cas général d'une collision à trois parti-

cules lourdes nous écrirons l'état initial P, Q, R sous

la forme :

A, B, C, D; , A,, B,, C,, DPZ'

,

A,,, B,,, C , , Di?''

étant entendu que deux molécules sont écrites dans

l'ordre :

si l'on a l'une des conditions suivantes :

P < P ' (2) p = p r , n

< n'

(3) p = p l , n = nt, m < m' (4) p = pl, n = n', m = m', 1 > 1' (attention !) (5) p = p r , n = n f , m = m1,1 = 1',i > i' (6) p = pl, n = n', m = m', 1 = l', i = i', x > x'

.

(7)

Les symboles P, Q, R peuvent représenter un

(6)

BASE DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES GAPHYOR C3-145

- Dans le cas où une ou deux des particules qui

interviennent sont des particules légères (photon ou

électron) on considère qu'elles correspondent à

et on les écrit en tête en position P, Q en commençant

par le photon :

- Dans les problèmes à deux corps on pose

R = O et on range les particules en position P, Q

selon les mêmes règles que pour les problèmes à trois

corps (formules (2) à (7)) ;

- Dans les problèmes à 1 corps on pose

Q = R = O ;

- Ces règles permettent en général d'écrire l'état

initial P, Q, R d'une façon unique. Il y a cependant

des cas d'ambiguïté : ceux où deux des familles A, B,

C , D considérées sont identiques. Les règles spéciales concernant ces cas-là sont discutées dans la réfé-

rence [4] ;

- Il peut arriver dans certains cas que l'ordre de

rangement P, Q, R défini par les règles précédentes soit mal adapté aux conditions expérimentales. Par exemple dans les collisions d'échange de charge, la plupart des expériences se font avec un faisceau de particules rapides qui jouent un rôle particulier et qu'il est donc logique d'écrire dans la position ini-

tiale même si d'après les règles (2) à (7) ces particules

doivent occuper la position Q ou R. Dans ces condi- tions nous écrirons malgré tous les corps dans l'ordre P,

Q, R défini par les relations (2) à (7), mais nous indi-

querons par le signe de code V l'ordre différent

(p. ex. QPR) qui est mieux adapté à la situation expéri-

mentale avec les conventions suivantes :

4.4.2 Etat $na1 : description détaillée (S, T, U ) . -

Dans les catégories de processus 2 à 4 (collisions)

l'état final, .s'il est complètement connu est défini

avec les mêmes règles que l'état initial, selon le schéma :

Les règles de rangement de STU sont les mêmes que

pour PQR; si un ordre ((expérimental » paraît

meilleur, on l'indique par le descripteur W.

Avec :

w

= O (STU)

,

1 (TSU)

,

2 (SUT)

,

3 (UST) ,

4 (TUS), 5 (UTS)

.

Si l'état final comprend plus de trois particules, on les range en suivant les mêmes règles et on n'écrit que les trois dernières.

Si l'état final n'est que partiellement connu on n'écrira que les corps effectivement connus en com-

mençant par S et en laissant en blanc les corps incon- nus.

4.4.3 Etat $nul : description simpliJiée (DS). -

Pour certains processus de collisions tels que la collision élastique ou le transfert de charge symétrique

il n'est pas nécessaire de décrire l'état final de façon

détaillée. Dans d'autres cas le processus étudié est la superposition de plusieurs processus élémentaires

correspondant à des états finaux différents. Enfin dans

les catégories de processus 1 et 5 la notion même d'état final perd tout sens.

Pour traiter tous ces cas nous introduisons une description simplifiée de l'état final au moyen d'une

abréviation correspondant à deux lettres de code.

L'Appendice B contient une liste des abréviations

utilisées dans chaque catégorie de processus.

Ceci étant dans les catégories 1 et 5 où la notion

d'état final perd tout sens nous conviendrons d'utiliser

notre code de la façon suivante :

DS sera un substantif,

S, T, U des compléments d'objet.

Exemple :

DS = M I ,

S = H,Of + Mobilité des ions H,O+

.

5. Eléments concernés (X, Y, Z, Z'). - Les familles

de Mendeleev (A, B, C, D) relatives à une publication

donnée ayant été indiquées, il convient de préciser quels sont les éléments de ces familles qui sont concer-

nés ; cela se fait au moyen des descripteurs X, Y, Z, Z'.

Ceux-ci peuvent prendre les valeurs 1, 2, 3, 4, 5 où

les chiffres 1, 2, 3, 4, 5 désignent le rang d'un élément

dans la famille considérée.

6 . Descripteurs marginaux et qualitatifs (QUAL). -

Les descripteurs marginaux et qualitatifs sont les

suivants :

- K, S désignent les publications contenant des

valeurs absolues d'un taux de réaction (K) ou d'une

section efficace de collision (S).

- M (molécules) signale les publications qui

traitent de systèmes contenant des molécules de plus de huit atomes.

- H (hautes énergies) signale les publications qui

décrivent des processus de collisions dans la gamme

d'énergie supérieure à 10 keV (dans le système du

centre de gravité).

- L (low energy) signale les publications qui

décrivent des processus de collisions dans la gamme

d'énergie inférieure à 10 eV (dans le système du centre

de gravité).

- N (noyau) signale les publications où inter-

viennent des effets isotopiques.

- E, T désignent les publications contenant des

travaux à dominante expérimentale, théorique, et S

les articles de synthèse.

(7)

ciales se sont révélées utiles au cours de l'expérimen- 7. Référence bibliographique (REV, TOM, PAG,

tation du système. Ces conventions qui sont parfois AUT). - Le titre de la revue, le tome, la page, le

des exceptions au code général sont décrites dans la l e r auteur et l'année de publication sont inscrits en

référence [3]. langage codé selon le schéma suivant :

R E V T O M P A G A U T AN

Pour cela les revues ont été classées selon un code [Il

à 2 chiffres pour les plus usuelles, à 3 ou 4 chiffres

pour les autres (par exemple 70 veut dire Physical Review A).

Le signe CONF placé en position REV désigne les Comptes Rendus de Conférences et BOOK les livres de synthèse. La liste de ces ouvrages constitue un fichier

annexe [Il '; les repères correspondants sont indiqués

quand il y a lieu en position TOM à la place du

numéro de tome.

Les signes REPT et THES placés en position REV désignent de même les rapports de laboratoires et les

thèses ; le laboratoire ou le lieu de soutenance de la

thèse est indiqué à la place du tome selon un code [Il.

8. Géographie des laboratoires. - Les références

bibliographiques ci-dessus ne donnent pas toujours une information exacte sur le lieu où un résultat

t « GAPHYOR » donné a été obtenu. Il arrive fréquem-

ment en effet qu'un chercheur travaillant dans un pays A publie ses résultats dans une revue éditée par un autre pays B.

C'est pourquoi nous avons été amenés à préciser

la situation géographique du laboratoire où ont été effectués les travaux mentionnés dans une publication

au moyen d'un codage à trois étages :

Nation

L 4 - 9

Province l!!!wl

Cité

iC,AI

où l'exemple ci-dessus veut dire Etats-Unis, Massa- chusetts, Cambridge. Un code géographique des nations, provinces et villes [2] a été établi. Ce code est univoque en ce sens que, par exemple, deux villes d 8 é - rentes d'une même province sont désignées par deux abréviations différentes. Lorsque la publication concernée mentionne plusieurs lieux d'exécution,

celui retenu dans GAPHYOR correspond à l'adresse

du premier auteur.

9. Classement du fichier. - Le classement du fichier

se fait en utilisant les descripteurs de classement

selon une hiérarchie qui correspond à l'ordre dans

lequel nous les avons écrits. Autrement dit deux

fiches F et F' caractérisées par des descripteurs

Dl, D,,

...,

Dl, et Di, DL,

...,

Di, seront classées

dans l'ordre

F avant F'

si 1'011 a l'une des conditions suivantes :

D l < Di

D, = D i et D, < D i

Dl = D i , D, = DI, et D, < D3

. . .

En dernier ressort, si leurs 10 descripteurs de classe- ment sont égaux, les fiches F et F' sont rangées dans l'ordre de leur numéro d'inscription. Pour pouvoir appliquer ces règles de classement il faut donc ordon- ner les ensembles de valeurs de chacun des descrip-

teurs Dl à Dl,. Pour les descripteurs D,, D,, D,,

D,, D,, D,, D,, Dl, qui ont été codés sous forme

numérique cela est immédiat : on range leurs valeurs

selon l'ordre naturel des nombres entiers (3) (pour ce

rangement il sera entendu qu'une case blanche passe avant un zéro).

Pour le descripteur D, un ordre de rangement a été déduit de la liste des familles de Mendeleev comme nous l'avons vu au paragraphe 4.2.

Enfin le rangement des valeurs du descripteur D,,

doit être établi pour chaque catégorie de processus :

l'ordre choisi est celui qui figure dans l'Appendice A. De plus nous admettrons que lorsque ce descripteur n'est pas précisé (cases DS laissées blanches) cela

correspond à une valeur infinie de D,. Autrement dit

les fiches où ce descripteur n'est pas indiqué sont classées après toutes celles où il l'est.

10. Interrogation du fichier. - L'interrogation du

fichier se fait en appelant les descripteurs de classement

Dl à Dl,, avec éventuellement une sélection au

moyen des descripteurs de filtrage. Il suffit pour cela de remplir un bon de commande. Sur ce bon le

« client » remplit une partie non codée et nous tran-

scrivons ces informations en langage codé. L'ordina- teur répond en établissant un listing des références relatives aux phénomènes ainsi définis. Si le client veut une information assez large il ne remplit que les

premiers descripteurs (p. ex. D, et D,). L'ordinateur

fournit alors un ensemble de références qu'il range en utilisant les règles de classement que nous avons édictées c'est-à-dire selon les valeurs des descripteurs

laissés libres (dans l'exemple choisi, D,, D,,

. .

.,

Dl,).

Le listing obtenu est envoyé au client avec une explica- tion simple du code utilisé. A titre d'exemple nous

(3) Quand apparaît un photon (P) ou un électron (E) nous avons

(8)

avons représenté ci-joint le résultat d'une interroga- tion portant sur les systèmes azote-zinc, cadmium,

mercure (années de publication 1970- 1975).

11. Analyse statistique du fichier « GAPHYOR B.

- 1 1 .1 VOLUME THÉORIQUE DU FICHIER « GA-

PHYOR ». - Il est intéressant d'évaluer le volume

théorique du fichier « GAPHYOR » c'est-à-dire le

nombre de cases qu'il contient, une case étant définie par une série de valeurs prises par les descripteurs Dl

à D,. Un petit calcul d'analyse combinatoire (cf.

Appendice A) conduit à des nombres extraorainaires

de l'ordre de :

4 x 10' cases pour GAPHYOR 1

1,5 x 1020 cases pour GAPHYOR 2

1 024 cases pour GAPHYOR 3

1,5 x

1OZ7

cases pour GAPHYOR 4

.

Or le nombre de fiches effectivement contenues

dans « GAPHYOR » au 1-1 1-1976 est d'environ

33 000 et s'accroît d'environ 10 000 fiches par an.

On voit à quel point les cases du fichier sont peu

remplies.

dans le fichier. Cela semble possible en rendant plus systématique les techniques de dépouillement. Depuis 1975 nous faisons une mise à jour trimestrielle du fichier de telle sorte que bientôt les articles parus dans

les mois n à n

+

3 devraient être inclus dans le fichier

au mois n

+

6 ou n

+

7. En sens inverse il faut cepen-

dant noter que la mise en route de GAPHYOR 3 et 4

que nous entreprenons actuellement tend à ralentir

le dépouillement.

1 1 .3 CATÉGORIES DE PROCESSUS. - L'analyse sta-

tistique par catégorie dè processus est représentée

dans le tableau II. On y voit que « GAPHYOR »

conçu initialement comme système de documentation pour la physique des gaz est en fait de plus en plus un système de documentation en physique atomique et moléculaire.

TABLEAU II

Statistique par catégorie de processus (au 1

-

1

1

-

1976)

K Nombre de fiches %

- - -

Propriétés des atomes et des molécules 14 388 42,7 Collisions photoniques 2 490 7,4

1 1 .2 ANNÉES DE PUBLICATIONS. - L'analyse statis- Collisions électroniques 3 898 11,6

tique par année de publication est représentée dans le Collisions entre a t ~ m e s et/ou mol&-

tableau 1 qui appelle les remarques suivantes : cules 8 917 26,5

Propriétés macroscopiques des gaz 3 944 11,7

TABLEAU 1

Statistique par année de publications (au 1

-

1 1

-

1976)

Année Nombre de fiches

- - -

%

< 1968 3 376 10,O 1968 457 1,4 1969 705 2,1 1970 1 745 5 2 1971 2 443 7 2 1972 3 812 11,3 1973 5 483 16,2 1974 7 428 22,O 1975 8 118 24,O

1 1 .4 FAMILLES DE MENDELEEV. - L'analyse statis- tique par famille de Mendeleev est représentée sur la

figure 2. On y voit que les systèmes les plus étudiés

sont comme on pourrait s'y attendre :

- dans GAPHYOR 1 (système à 1 élément) :

- les gaz rares,

- l'hydrogène,

- l'oxygène,

- l'azote,

- L'augmentation brusque entre 1969 et 1970

correspond à la mise en route de GAPHYOR en 1970 ;

les fiches antérieures à 1970 ne représentaient qu'un

dépouillement partiel de la littérature.

- L'augmentation progressive de 1970 à 1974 tient

surtout à l'affinement de nos méthodes de dépouille-

ment plus qu'à une augmentation de la production scientifique. Une analyse plus poussée devrait être tentée pour essayer de mieux comprendre l'influence de chacun de ces deux facteurs.

FIG. 2. - Statistique Familles (C = 22 000, 1-8-75).

Au 1-1 1-1976 le dépouillement du troisième tri-

> 8 % 2-3 % 4-5 % 1-2 %

=

3-4 %

mestre 1975 est terminé. Un effort doit être fait pour

-

(9)

- dans GAPHYOR 2 (système à 2 éléments)

- carbone-oxygène (CO, CO,, ...) n,

- azote-oxygène (N,

+

O,, NO, N,O,

.

..),

- hydrogène-oxygène (Hz

+

O,, H,O, ...),

- hydrogène-carbone (hydrocarbures,

. .

.),

- gaz rares-hydrogène.

Nous n'avons pas encore de statistique pour GAPHYOR 3 et 4.

11 . 5 REVUES SCIENTIFIQUES.

-

L'analyse statistique

par revue est représentée dans le tableau III. Dans la colonne intitulée mode de dépouillement

les notations utilisées sont les suivantes :

+

Dépouillement direct.

(+) Dépouillement direct mais non systématique.

-

Dépouillement indirect à travers le Bulletin

Signalétique du C.N.R.S.

-

+

Dépouillement indirect jusqu'en 1975, direct

à partir de 1976.

L'analyse de ce tableau montre que :

-

on obtient 50

%

de l'information en dépouillant

seulement les quatre revues les plus importantes et les

comptes rendus de conférences ;

-

pour obtenir 72

%

de l'information, il faut y

ajouter les ouvrages, les thèses, les rapports et douze

autres revues ;

- les 21 revues qui suivent n'amènent que 13 %

de l'information ;

-

la dernière tranche d'information (15

%)

est

dispersée entre toutes les autres revues (environ 300 dans l'état actuel du fichier).

La figure 3 présente ces mêmes résultats sous une

forme graphique ; ces informations statistiques sont

TABLEAU III

Statistique par revue (au 1-1 1-1 976)

Mode de

dépouille- Nombre

Revue ment de fiches

- - -

J . Chem. Phys.

+

6 443

Phys. Rev. A

+

3 322

Conférences

+

2 865

J. Phys. B

+

2 523

Chem. Phys. Lett.

+

1 930

L = 17 083

Ouvrages (+) 1 029

Mol. Phys.

+

597

Opt. and Spectroscopy

+

587 Int. J . Mass Spectrom. Ion

Phys.

+

576

J . Mol. Spectrosc.

+

571

Thèses (françaises) (+) 556

J. Quant. Spectrosc. Radiat.

Transfer.

+

484

Physica

+

450

Theor. Chem. Acta

+

420

Rapports (+) 419

Phys. Lett. A

+

416

Phys. Rev. lett.

+

407

J . Phys. Chem. ref. data

+

400

Can. J . Phys.

+

394

Chem. Phys.

+

394

Z = 24 783

2. Phys. A

+

388

2. Naturforschung A

+

382

At. Nuclear Data

+

341

J . Opt. Soc. Amer.

+

325

J.E. T.P.

+

310

J. Chem. Soc. Faraday II

+

292

Proc. Roy. Soc. A

-

+

217

Comptes Rendus B

+

196

J. Physique

+

192

J. Chem. Soc. Farad. Trans. Z -t 177

Z = 27 603

Phys. Script.

-

+

177

J. Phys. Soc. Japan

+

167

J. Mol. Struct.

-

+

151

J. Electron Spectres. Relat.

Phenom. -

+

140

J . Phys. Chem. -

+

139

Astrophys. J. - 130

Sov. Phys.-Tech. Phys.

+

130 Ber. Bunsenges. Phys. -

+

128

Phil. Mag. - 107

Znt. J. Quant. Chem. - 103

50 Faraday Discuss. Chem. Soc.

-

+

85 0,3

C = 29 060 86,3

Divers 4622 13,7

CC = 33 682

très utiles pour étudier des perfectionnements éventuels du système GAPHYOR.

11 .6 GÉOGRAPHIE DES LABORATOIRES. - 1 1 .6.1

Statistiques par nations. - Les statistiques par revues que nous venons de décrire ne donnent pas d'informa-

FIG. 3. - Statistique Revues Z = 33 682 tion exacte sur les pays où les résultats contenus dans

« GAPHYOR » ont été obtenus. Il arrive fréquem-

(10)

BASE DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES GAPHYOR C3-149

pays A publie ses résultats dans une revue éditée dans un autre pays B. Pour analyser en détail la produc- tion scientifique des diverses nations et leurs politiques d'édition scientifiques, il faut partir des descripteurs

géographiques : Nation, Province, Cité tels qu'ils

sont définis dans la référence [2]. Malheureusement,

nous n'avons introduit que récemment ces descriptions

dans « GAPHYOR » et nous ne disposons que de

statistiques portant sur environ 8 000 fiches (éditions

trimestrielles 1975 : 1, 2, 3). Avec les réserves néces-

saires sur l'imprécision de ces statistiques nous pensons cependant utile d'en indiquer les résultats les plus marquants.

Les figures 4 et 5 montrent l'importance relative FIG. 5. -Publications de résultats « GAPHYOR » (janv. 1975,

des diverses nations en matière de production (Fig. 4) oct. 1975).

ou de publication (Fig. 5) de résultats « GAPHYOR ».

Le tableau IV indique le classement des neuf premières TABLEAU IV

nations selon ces deux points de vue. Classement des nations selon leurs productions ou

leurs publications des résultats « GAPHYOR » (la dernière colonne indique la dzflérence endre ces deux classements). Divers

INIFRIJA

ICD

SU

1

D B

I

N L

1

u.

S Divers J A IN Production Publication N L -

-

1 USA 1 USA (O)

2 UK 2 UK (0) 3 URSS 3 NL (+ 6) 4 RFA 4 URSS (- 1) 5 FRANCE 5 RFA ( - 1 ) 6 CD 6 CD (0) 7 JA 7 JA (0) 8 IN 8 FRANCE(- 3)

FIG. 4. - Production de résultats « GAPHYOR » (janv. 1975, 9 NL 9 SUEDE (+ 3)

oct. 1975).

problème de la langue. Une analyse plus détaillée va

On y remarque notamment que la position de la montrer qu'il s'agit plutôt d'un comportement socio-

France est honorable en terme de production (6,9

%

culturel spécifique de notre pays qui aboutit à un

de la production totale) mais assez catastrophique en certain sabordage de notre édition scientifique. Pour

terme de publications (0,8

%

de l'ensemble des cela nous avons introduit pour chacun des neuf

publications). On pourrait penser que cela tient au grand pays deux indices caractéristiques :

CD

1

FR

I

D E

1

SU

1

G B U. S

- l'indice d'exportation

Xe

de la production scientifique défini par la formule

nombre de résultats « GAPHYOR » publiés à l'étranger

Xe =

nombre total de résultats « GAPHYOR » produits dans le pays

- l'indice d'importation

Xi

des publications scientiques défini par la formule :

nombre de résultats « GAPHYOR » étrangers publiés dans le pays

xi

=

nombre total de résultats « GAPHYOR » publiés dans le pays '

Le diagramme de coordonnées

Xe,

Xi

de la figure 6 - généreux

permet de situer les différents pays. Les quatre côtés

Xe

= 1 (beaucoup d'exportation) ,

de ce diagramme représentent des comportements

extrêmes : - autarciques

Xi

= O (pas d'importation)

,

- nationalistes

- importateurs

(11)

x, IMPORTATEURS

N L

FIG. 6. - Politiques des divers pays en matière d'édition scientfique (voir texte pour définition de Xe et Xi).

On voit alors que les huit premiers pays peuvent être classés du point de vue de leur politique d'édition

scientifique en quatre groupes :

- Groupe 1, nationaliste et importateur :

Royaume-Uni.

- Groupe 2, généreux et autarcique : France,

Canada, Inde.

- Groupe 3, nationaliste et autarcique : USA,

URSS.

- Groupe 4, généreux et importateur : Pays-Bas.

Les pays du groupe 1 publient dans leur propre pays la majorité de leurs résultats scientifiques et

réussissent à attirer chez eux un grand nombre de

publications des autres pays. Ce sont les grands gagnants du tableau IV.

Les pays du groupe 2 ne publient dans leurs propres journaux qu'une faible proportion de leurs résultats

scientifiques. Qui plus est, ils ne réussissent à attirer

chez eux que très peu de publications des autres

pays. Ce sont les grands perdants du tableau IV.

La France en est l'exemple le plus parfait.

Les pays des groupes 3 et 4 ont une attitude condui-

sant à un certain équilibre par compensation de deux

effets contraires. Ils sont en effet ouverts dans les deux sens (exemple l'Allemagne) ou fermés dans les deux sens (exemple l'URSS). Le cas des USA est assez singulier du fait de leur position très dominante en termes de production. Bien qu'il ne soit que modéré-

ment exportateurs en valeur relative (Xe = 0,27)

ils sont en valeur absolue les premiers exportateurs et

leurs exportations représentent 29

%

de l'ensemble

des résultats exportés par tous les pays. Ils sont égale- ment d'importants importateurs en valeur absolue

(20

%

de l'ensemble des résultats exportés le sont

vers les USA).

11 .6.2 Statistique par ville en France. - Une

analyse plus fine du taux de production scientifique des divers centres de recherches peut se faire en utili-

sant le descripteur « CIté ». Les résultats d'une telle

étude statistique sont donnés pour la France sur la

figure 7.

FIG. 7. - Production de résultats « GAPHYOR » en France (janv. 1975, oct. 1975).

D~vers ( Province )

Divers (Reg Par.)

12. Conclusion et perspectives d'avenir. - 12.1

AVANTAGES DU SYSTÈME GAPHYOR. -A notre avis

le système GAPHYOR présente de nombreux avan-

tages :

- il n'est pas basé sur une utilisation de mots

clefs plus ou moins coordonnés mais sur un code quantitatif qui possède une logique interne et des

règles de syntaxe ;

- il en résulte que GAPHYOR permet une identi-

fication et un rangement précis des données ;

- on peut de ce fait interroger GAPHYOR de

multiples manières en se basant sur la nature du sys- tème chimique et des molécules impliquées, sur un processus réactionnel ou sur d'autres critères (auteur,

revue,

. .

.) ; voici par exemple une question assez

difficile à laquelle il fournit une réponse immédiate :

- trouver et classer la documentation sur les

réactions qui produisent de l'oxyde de carbone.

12.2 INCONVÉNIENTS DU SYSTÈME GAPHYOR ET

PERFECTIONNEMENTS ULTÉRIEURS. - Les avantages de GAPHYOR tiennent au fait que son domaine a été soigneusement délimité et que l'information afférente

à ce domaine se prête assez bien à une description

logique quantifiée basée essentiellement sur la nota- tion chimique traditionnelle, la classification de Men- deleev et des notions simples de physique atomique et moléculaire. Il faut cependant noter deux inconvé-

nients du système actuel :

(12)

BASE DE DONNÉES BIBLIOGRAPHIQUES GAPHYOR C3-151

a ) Les clients de GPLPHYOR consultent notre fichier en nous adressant chaque fois qu'ils en ont besoin, une demande spéciale. Ce mode d'interroga-

tion à la demande est le plus souple. Son principal

inconvénient est une certaine lenteur du processus

(3 à 5 jours d'attente compte tenu des délais postaux).

Il n'est pas très favorable d'autre part à une diffusion

rapide de notre système. L'interrogation à la demande

conduit à une diffusion du type boule de neige ; c'est

une méthode lente à ses débuts. Dans ces conditions

nous proposons depuis quelque temps trois modes de

consultation :

-

consultation à la demande,

-

abonnement au $chier complet (4 fascicules Par an),

-

abonnement sur profil (4 fascicules par an).

A terme on pourrait penser que le mode de consul-

tation idéal serait un système conversationnel per- mettant aux clients d'interroger directement notre fichier au moyen de consoles de visualisation. Dans l'état actuel de notre expérience cela nous paraîtrait

dangereux ; nous sommes en effet très souvent amenés

à interpréter les questions posées par les clients pour

que l'ordinateur leur fournisse une réponse optimale.

b) Signalons enfin que le fonctionnement de sys-

tèmes d'information assez performants comme GAPHYOR pose un problème d'hommes un peu délicat. Il suppose absolument la participation active

de chercheurs con$rmés spécialistes du domaine consi- déré. C'est seulement depuis quelques mois que nous avons pu constituer une équipe de dépouillement

suffisamment étoffée grâce ' à la participation de

plusieurs laboratoires (4).

Appendice A

DIMENSIONS DU FICHIER GAPHYOR

Al) Enoncé du problème. - Les descripteurs de

classement d'une fiche ordinateur sont :

-

les familles de Mendeleev A, B, C , D,

-

la catégorie de processus K,

- les molécules de l'état initial P, Q, R,

-

le descripteur simplifié DS,

-

les molécules de l'état final S, T, U,

-

l'année et le numéro de fichier.

, En laissant de côté l'année et le numéro de fichier

qui permettent de parfaire le classement, nous consi- dèrerons qu'une case du fichier est définie par un

ensemble de valeur des descripteurs ABCD, K, PQR,

DS, STU. Nous nous proposons d'évaluer dans cette

(4) Au ler novembre 1976 l'équipe « GAPHYOR » est constituée

comme suit :

Dépouillement : J . L. Delcroix (*), A. Ricard (*), F. Lafont (*) (Orsay), A. M. Diamy (*), M. Locqueneux (*) (Paris VI),

J. M. Baronnet (*), J. Rakowitz (*) (Limoges).

Informatique et gestion : C. Leprince, C. Helft, D. Lecroc, R. Briquin (*), E. Claudon (*).

(*) A temps partiel.

Appendice le nombre de cases distinctes des fichiers

GAPHYOR 1, 2, 3 et 4.

A2) Nombre de groupes de f d l e s ABCD. -Le

nombre de groupes de familles se calculent facilement

selon le décompte suivant :

GAPHYOR 1 groupes de type A 24 GAPHYOR 2 groupes de type AB 276

groupes de type AA 24 Total : 300 GAPHYOR 3 groupes de type ABC 2 024

groupes de type AAB 276 groupes de type ABB 276 groupes de type AAA 24

Total : 2 600 GAPHYOR 4 groupes de type ABCD 10 626

groupes de type AABC 2 024 groupes de type ABBC 2 024 groupes de type ABCC 2 024 groupes de type AABB 276 groupes de type AAAB 276 groupes de type ABBB 276 groupes de type AAAA 24

Total : 17 550 On voit que ces nombres sont assez élevés. Pour mesurer la simplification que l'on a eue en choisissant

les familles A, B, C, D comme descripteurs de classe-

ment et non les éléments XYZZ' eux-mêmes il faut les comparer aux nombres de combinaisons que l'on

aurait avec ces dernières soit pour :

GAPHYOR 1 97 (4,04)

GAPHYOR 2 4 656 (15,5)

GAPHYOR3 1,47x 105 (56,5)

GAPHYOR 4 3,46 x 106 (197)

Les facteurs indiqués entre parenthèses sont les rapports de ces nombres de combinaisons avec les nombres correspondants de groupes de familles calculés plus haut.

A3) Nombre de molécules P. - Une molécule

P

est

définie par :

- les indices 1, m, n, p qui définissent la formule

chimique brute ;

- les indices i, x d'excitation et d'ionisation.

Ces deux derniers ne posent pas de problème : ils

peuvent en général prendre 10 valeurs chacun et l'on a 100 combinaisons possibles pour i, x.

Le nombre de formules 1, m, n, p est un peu plus

difficile a calculer car il est limité par la condition :

que nous avons imposée. Chacun des indices 1, m, n, p

peut prendre a priori les M

+

1 valeurs O, 1,2,

.

.

.,

M.

Si l'on tient compte de la condition (1) on peut calculer

(13)

P,, P4 respectivement dans GAPHYOR 1, 2, 3 et 4 et l'on obtient : GAPHYOR 1 = ( M

+

1) ( M

+

2)/2 GAPHYOR 3 P3(M) = Pz@)

+

P2(1)

+

+ P2(M)

GAPHYOR 4 P4(M) = P,(O)

+

P,(l)

+

+

P,(M)

.

Le tableau A l ci-après donne les valeurs numériques

de ces quatre nombres pour les valeurs de M allant

de 1 à 9. Nombres de formules 1, m, n, p a v e c l + m + n + p < M M 0 1 2 3 4 5 6 7 @ 9 - - - - - - - - GAPHYOR 1 1 2 3 4 5 6 7 8 @ 10 GAPHYOR2 1 3 6 10 15 21 28 36

@

55 GAPHYOR 3 1 4 10 20 35 56 84 120

@

220 GAPHYOR 4 1 5 15 35 70 126 210 330

@

715 Nous avons encadré les résultats de la colonne

M = 8 qui correspondent au choix qui a été fait dans

la version actuelle de GAPHYOR. Ce tableau permet alors d'évaluer la simpl5cation que l'on aurait si

permettent d'évaluer de façon approximative le nom-

bre de cases contenues dans GAPHYOR 1, 2, 3 et 4.

Le principe de ces évaluations est représenté dans le

tableau A2. Le nombre N total de cases indiqué sur la

dernière ligne s'obtient en multipliant les nombres de cas fourinis par chaque descripteur. Il faut toutefois tenir compte du fait que tous les descripteurs ne sont

pas des variables indépendantes :

- le volume du fichier est essentiellement déterminé

par la catégorie K = 4 (collisions entre particules

lourdes) et plus précisément par les collisions ter-

naires. Le poids statistique du descripteur K est donc

seulement égal à 1. Il en est de même pour le descrip-

teur DS parce que celui-ci est toujours associé dans la

catégorie K = 4 à des processus de collisions binaires

dont le poids est négligeable ;

- les facteurs 116 introduits après PQR et STU

tiennent compte du fait que les ordres d'écriture de

PQR et STU sont imposés ;

-

enfin le poids statistique de la molécule U est

réduit. à 10 car seul son indice d'excitation est une

variable indépendante, ses indices 1, m, n, et i étant en général h é s (une fois connus PQRST) par les règles de conservation des éléments chimiques et de l'électricité.

En résumé nous trouvons que les nombres de cases

des fichiers GAPHYOR 1, 2, 3 et 4 sont :

l'on décidait de se limiter à une valeur plus faible de M.

Il s'agit donc de fichiers dont le volume théorique

A4) Dimensions du fichier « GAPHYOR ». - Les est extrêmement grand. En pratique seule une toute

décomptes faits aux deux paragraphes précédents petite fraction de ce volume est « occupée » puisque

Descripteurs - A AB ABC ABCD K P

Q

R X DS S T U X N

Dimensions des Jichiers GAPHYOR 1,2, 3 et 4

(14)
(15)

nous ne disposons à l'heure actuelle que de

33 000 fiches. Une étude très partielle faite sur la

structure du fichier en octobre 1976 (GAPHYOR 3 n'était démarré que depuis 9 mois) a donné les résultats représentés dans le tableau A3 en ce qui concerne le nombre de groupes de familles effectivement occupés. Nous e-aierons dans l'avenir d'analyser plus en détail là structure statistique de l'information connue et d'introduire une notion de volume utile du fichier.

TBLEAU A3

Nombre de groupes de familles occupés (voir texte)

GAPHYOR 1 GAPHYOR 2 GAPHYOR 3

- -

-

24 133 85

Appendice B

DESCRIPTION SIMPLIFIÉE DES PROCESSUS

Catégorie 1

EN Niveaux d'énergie, fonctions d'onde

CP Profils Compton

DP Moments dipolaires

NP Moments multipolaires

PE Polarisation électrique

VR Courbes de potentiel, structure des molécules

TR Probabilités de transition, durées de vie

radiatives Catégorie 2 AN Absorption EL Collision élastique P2 Interaction à 2 photons P3 Interaction à 3 photons P4 Interaction à 4 photons

PN Interaction à plus de 4 photons

ER Emission de raies

EE Production d'électrons

Catégorie 3

SN Sections efficaces totales et de transport

EL Collision élastique

ER Emission de raies

EE Production d'électrons

PP Production de charge positive

Catégorie 4

Sections efficaces totales et de transport Collisions élastiques

Energie ou enthalpie de réaction Transfert d'excitation

Quenching

Transfert de charge 10 (particules rapides)

Transfert de charge 20 (particules rapides)

Transfert de charge LN (particules rapides) Transfert de charge MP (particules cibles) Transfert de charge LM/NP

Emission de raies Production d'électrons

Production de charges positives

Catégorie 5

Bibliographie

Compressibilité, équation d'état, pression de vapeur Fonctions thermodynamiques Fonctions de partition Corrélations Diffusion Viscosité Conductivité thermique Diffusion thermique Constante diélectrique

Largeurs et déplacements de raie (effets collisionnels)

Diffusion de métastables Relaxation dans les gaz neutres Constante d'équilibre chimique Fonctions de distribution électronique Conductivité électrique

Mobilité électronique Diffusion des électrons

Premier coefficient de Townsend Attachement

Détachement

Puissance échangée par collisions électron neutre

Mobilité ionique Diffusion des ions Diffusion ambipolaire Recombinaison Post-décharges

[II CODE GAPHYOR DES REVUES. Laboratoire de Physique des [3] CONVENTIONS SPÉCIALES ASSOCIÉES AU CODE GAPHYOR. Labo- Plasmas, Université de Paris-Sud, Centre d'Orsay. ratoire de Physique des Plasmas, Université de Paris-Sud,

[2] CODE G~OGRAPHIQUE GAPHYOR. Laboratoire de Physique des Centre d'Orsay.

Références

Documents relatifs

jectoires hyperboliques que pourraient Orbites classiques des particules alpha; les surfaces S représentent suivre les électrons, selon la théorie clas- les fronts

On réalise une ouverture ne permettant, parmi les billes proches de cette ouverture, qu’aux billes ayant une vitesse dans le cylindre colinéaire à l’axe OX de sortir.. Une bille

Elle stipule que, à pression constante, le volume occupé par une certaine quantité de gaz est directement proportionnel à sa température absolue (échelle des kelvins)... Loi

Ainsi, en 1869, Mendeleïev (1834- 1907), chimiste russe, a réussi à classer les atomes dans un tableau à huit colonnes dont certaines cases restaient vides.. Pour remplir ces

C’est ce qu’on réalisé Maxwell et Boltzmann en élaborant un modèle mathématique complexe qui donne par exemple la densité de distribution des vitesses sous la forme

En transposant cette analogie au cas d'un gaz contenu dans un récipient clos, où le billes sont les molécules de gaz et la membrane tendue est la paroi du récipient, on

Car si l’on veut que cette utilisation d’énergies fossiles soit privilégiée d’abord dans les domaines où ces énergies sont le plus difficile à rem- placer – c’est

Mais si l’on veut que cette uti- lisation soit privilégiée d’abord dans les domaines où ces énergies sont le plus difficile à remplacer – c’est le cas du transport,