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HAL Id: jpa-00234792

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Submitted on 1 Jan 1953

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Sur la théorie du spectre de masse

René Reulos

To cite this version:

(2)

549

lique,

si nous la considérons comme un cas extrême de la liaison

chimique.

Si nous

admettons,

en

outre,

qu’à

toute interaction

correspond

la création effective d’une

liaison;

alors la théorie d’Arrhénius redevient

exacte,

l’inhibition

de l’effet

Debye

et Hückel rend ces solutions compa-rables aux solutions

d;électrolytes

faibles en solutions diluées. L’horizontalité de nombreuses courbes

cryo-scopiques indique

une

application rigoureuse

de la loi de Raoult pour des molarités non limites.

Donc,

l’affaissement

indique, lorsqu’il

se

produit,

que

l’acti-vité covalentielle est une

pseudo-activité

traduisant

simplement

un

regroupement

des

particules

étran-gères

au

solvant,

produites,

soit par le corps dissous

seul,

soit par union

avec des particules

du solvant. La solution est idéale en ce sens que les

propriétés

osmotiques

sont pour toutes molarités

proportionnelles

à la concentration en

particules étrangères

au

solvant,

la variation avec la molarité traduisant l’évolution

d’équilibres

par la seule action de masse.

La courbe

cryoscopique

doit donc donner

direc-tement le coefficient de dissociation et les

paramètres

qui

en dérivent.

Cette

théorie peut

seule

expliquer,

non seulement l’horizontalité de certaines courbes

cryoscopiques,

mais encore l’existence de

portions

de courbes

pra-tiquement

horizontales pour des valeurs entières inférieures à la valeur

limite,

révélant ainsi un seul

équilibre

évolutif et un

regroupement quasi

total pour une certaine molarité

(Muller

[2],

Petit

[5]

et

[6]),

paliers

atteints d’autant

plus rapidement

que la

liaison de covalence est

plus

forte entre les

particules

étrangères

au

solvant,

formées dans les conditions

de milieu.

C’est ainsi que les

oxydes

binaires donnent en

géné-ral des courbes d’autant moins inclinées que le métal

est

plus positif

[5], [6], [7],

alors que les fluorures alcalins donnent des horizontales

[3],

[7].

L’absence

de

palier,

pour une molécule

complexe

s’explique

par la

présence

d’équilibres

simultanés contribuant de

façon comparable

au

regroupement

Ainsi

envisagée

cette théorie

permet

de

comprendre

certains résultats

expérimentaux

et de déceler des

actions

chimiques,

ici seules concevables entre le

solvant et le corps

dissous;

c’est ainsi que

Zarzycki [ 3]

trouve une horizontale à o

particules

pour la cryo-lithe :

F.Al,

3FNa dissoute dans le borate de lithium alors que ce même corps dissous dans le chlorure de

sodium nous a donné une courbe

qui

partant

de cette

valeur maximum s’affaisse

régulièrement

(travail

non

publié).

Nous pouvons

expliquer

cela ainsi : En milieu chloruré ne se

produit

avec le solvant aucun dérivé

susceptible

d’entraver le

regoupement

des

tronçons

dissous en

particules fluométalliques,

alors

qu’en

milieu boraté la

présence

des ions

oxygène

détermine au contact des ions

métalliques

la naissance de

particules

oxymétalliques bloquant

le

regroupement.

On

peut’

admettre

qu’en

milieu

borate,

un fluorure

métallique complexe

se

comporte

comme un

mélange

de fluorure alcalin et

d’oxyde métallique

en

présence

d’un excès d’ions

oxygène

et ceci

d’après l’aspect

de deux courbes

cryoscopiques.

L’effet de masse du solvant en

déplaçant quantitativement l’équilibre

vers un

regroupement total, expliquant

l’horizontalité.

Le résultat

général exposé plus

haut montrant

l’inhibition de l’effet

Debye

et

Hückel, peut,

suivant

nous, être

généralisé.

Nous dirons : Dans un solvant dont l’état

liquide

est déterminé par des liaisons

d’un

type

donné les liaisons de même

type

du corps dissous si elles sont

d’énergie voisine,

deviennent en

milieu assez

dilué,

indiscernables, donc

sont sans action sur l’effet

osmotique,

et seules interviennent les liaisons d’un autre

type.

Nous pourrons dire encore : La

divergence

entre les

propriétés

réelles d’un mixte

quelconque

et ses

pro-priétés

théoriques

calculées en

appliquant

le

principe

d’additivlté,

est fonction des interactions non com-munes aux’ constituants. Ce

qui,

suivant nous, doit

pouvoir

s’appliquer

à de nombreuses

interprétations

de courbes

cryoscopiques

dans les milieux

plus

divers convenablement

choisis,

par

exemple

en chimié

organique

[1]

PETIT G. - Revue

générale

des Sciences,

I95I,

58,

324.

[2]

MULLER. 2014 Thèse Sc. Phys., Paris, I937.

[3]

ZARZYCKI. - Thèse Sc. Phys., Paris,

I952.

[4]

DOUCET, LE Duc J. A. et PKNNETIER G. - C. R. Acad.

Sc., I953, 236, I0I8.

[5]

PETIT G. - C. R. Acad.

Sc., I95I, 233, 6I5.

[6]

PETIT G. 2014 C. R. Acad. Sc., I952, 234, I28I.

[7]

ROBIN. - Thèse Sc. Phys., Paris, I950.

Manuscrit reçu le 12 juin

1953.

SUR LA

THÉORIE

DU SPECTRE DE MASSE Par René

REULOS,

Professeur à la Faculté des Sciences de Grenoble.

Quel

est le sens

profond

du nombre sans dimen-sions

a = hc =-

137,0

... ? Selon

Eddington

[1],

ce

e2

serait un nombre

entier,

il vaudrait donc

137

exac-tement,

et

représenterait

le

nombre

total des

degrés

de Ii berté associés aux 16 fonctions d’onde

qui

corres-pondent

au

problème

de l’interaction de deux

cor-puscules. ,

.

Dans sa théorie de l’univers

sphérique

en

expansion,

Eddington

considère un

corpuscule unique,

comme

étant en interaction avec l’ensemble de l’univers

et admet de ce fait que le

système

de matrices associé à son onde

présente

un élément de

moins,

soit 136,

ce

qui

correspondrait

physiquement à

la

perte

du

degré

de liberté relatif à la distance des deux

cor-puscules.

Ainsi,

dans tous les

problèmes

de

quantifi-cation orbitale

(atome

d’hydrogène

de

Somerfeld,

structure

fine,

etc.),

on devrait utiliser le nombre

137,

tandis que dans les

problèmes

relatifs à la

quantifi-cation par moments

cinétiques

internes

(spin),

c’est le nombre 136

qu’il

faudrait

introduire. Il en résulte pour notre théorie

[2]

une conclusion

qui paraît

intéressante. En

effet,

le

quantum

de moment

ciné-tique

vaut dans le

premier

cas :

(3)

550

et dans le deuxième cas :

Le

rapport

de, la masse du

proton

à celle de l’électron vaut

donc,

d’après

notre théorie :

et serait

entier;

or ce chiffre coïncide avec la valeur

expérimentale de

ce

rapport,

admise actuellement. Notre

première

valeur

théorique

1859,5

était

légè-rement

trop

forte. Il est curieux que le

rapport

de

cette valeur

(théorique)

à

la

valeur

expérimen-tale

1836,13.

[3]

soit

égal

à un millionième

près,

au

rapport

d’Eddington 127/136,

et que la substitution

suggérée

par

Eddington

du nombre I36 au nombre

137

dans le calcul de la masse du

proton

donne de ce fait

et presque exactement la valeur

expérimentale.

Doit-on y voir une confirmation des idées audacieuses

et des raisonnements

quelquefois inquiétants

de l’éminent astronome ou une coïncidence fortuite assez peu

probable

mais

possible ?

[1]

EDDINGTON. 2014 Proc.

Roy.

Soc. A, I, I928, 121, 524;

II, I929, 122, 358; III, I930, 126, 696; IV, I93I, 133,

3II; V, I93I, 133, 605; VI, I93I, 134, 524; VII, I932,

138, I7; J. Lond. Math. Soc., I93I, 7, 58.

[2] REULOS R. - J.

Physique Rad., I953, 14, 346.

[3]

Amer. Sc., juillet I952, 40, n° 3 : I,00II46 ± 0,0000I2.

Manuscrit reçu’ le

23

juin

1953.

LIMITE

SUPÉRIEURE

DE LA VIE MOYENNE

DE

L’ÉTAT EXCITÉ

1,33

MeV DU 60Ni

Par S.

GORODETZKY,

A.

KNIPPER,

R. ARMBRUSTER et A.

GALLMANN,

Institut de Recherches Nucléaires, Strasbourg.

Au cours de l’étude sur la vie moyenne de l’état

excité à 35o keV de l’Ac C"

[1]

par la méthode des

coïncidences,

on a été amené à étudier comme courbe

«

prompte »

la courbe de

coïncidences

différées que

donnent les deux transitions ya = 1, 17

MeV,

Yb =

1,33

MeV du 6°Ni. On

part

du niveau fon-damental ’6°Co et l’on passe par

transition p

au

niveau

(1,17

+

I, 3 3)

MeV du

6°Ni,

qui

par transition ya

va au niveau

1,33

MeV et enfin par transition Yb à l’état fondamental du 6°Ni.

Nous avons utilisé pour la mesure de la vie

moyenne des méthodes

inspirées

de celles de Bell et Petch

[2],

[3].

Dans ces

méthodes,

on compare la courbe de coïncidences relative à la vie

moyenne

à étudier avec une courbe de coïncidences dite

«

prompte »

dans

laquelle

on utilise un niveau dont la vie moyenne est nettement inférieure au

pouvoir

de résolution de

l’appareil

utilisé.

Nous avons utilisé comme courbe «

prômpte »

la courbe de coïncidences du 6°Ni. Nous avons pu

ainsi obtenir incidemment une limite

supérieure

de la

période

(demi-vie)

de l’état excité considéré

du

6°Ni,

limite

plus

restrictive que les limites

supé-rieures

données

jusqu’ici.

En

effet,

la dernière valeur de limite

supérieure indiquée

était de 2. 10-9 s, limite donnée

par

Engelder

[4].

Auparavant

Bell et Petch

[2]

avaient obtenu une valeur du même ordre de

gran-deur. Nous obtenons une limite

supérieure

de 0,7.10-9.

Aussi nous a-t-il paru intéressant de

signaler

ce

résultat.

Bien entendu on

pourrait

s’attendre a

priori

à une vie moyenne inférieure à cette limite. Le niveau excité considéré a le moment

angulaire

propre 2;

l’état fondamental du 6°Ni a le moment

angulaire

propre o. La transition est

probablement

quadru-polaire

électrique,

E

[2].

L’application

brutale de la formule de

Weisskopf

[5]

donnerait 8.10-12 s pour la

période

de l’état excité.

La méthode utilisée consistait essentiellement à tracer la courbe du nombre de coïncidences obtenues en fonction du délai

entre

les deux évènements Ya, Yb-On intercale suivant la méthode

classique

entre ces

deux événements un délai de

temps

variable

(fig.).

Lorsque

la

période

est suffisamment

longue

par

rapport

au

pouvoir

séparateur

du

dispositif,

cette

période

se déduit immédiatement

[6]

de la

pente

de la

courbe,

les ordonnées étant

portées

logarithmi-quement. Lorsque

la

période

à étudier est très courte vis-à-vis du

pouvoir séparateur

du

dispositif

ou encore

du même ordre de

grandeur

que ce

pouvoir

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