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Problemes liés à l'accroissement de la productivite chez la lapine reproductrice

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02693338

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Gerard Bolet

To cite this version:

Gerard Bolet. Problemes liés à l’accroissement de la productivite chez la lapine reproductrice. Pro- ductions animales, Institut National de la Recherche Agronomique, 1998, 11 (3), pp.235-238. �hal- 02693338�

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1 / Quelques donnŽes zootechniques

La lapine reproductrice est ŽlevŽe aujour- dÕhui principalement en cages individuelles grillagŽes dans des salles ŽclairŽes 16 heures par jour. Le lapin est exploitŽ pour sa chair, mais aussi pour son poil (angora) et sa four- rure ; cÕest aussi un animal de laboratoire et parfois un animal de compagnie. Les lapins producteurs de chair sont de format moyen (4 kg pour les populations Ç femelle È, essen- tiellement croisŽes) ; les populations Ç m‰le È sont parfois plus lourdes (4 ˆ 5,5 kg selon les souches). CÕest une esp•ce polytoque ˆ ovula- tion provoquŽe par le co•t ; une lapine peut entreprendre une gestation d•s la fin de la prŽcŽdente. Elle peut donc •tre ˆ la fois ges- tante et allaitante. La vie reproductive com- mence vers lÕ‰ge de 16 ˆ 18 semaines. La durŽe de gestation est de 31 jours et le sevrage est pratiquŽ couramment ˆ 28 jours, et de plus en plus frŽquemment ˆ 35 jours. En thŽorie, une lapine peut donc faire pr•s de 12 mise bas par an. En pratique, le mode de conduite le plus frŽquent est la saillie 10 ˆ 12 jours apr•s la mise bas, avec donc un inter- valle thŽorique entre mise bas de 42 jours (dont environ la moitiŽ de cette pŽriode simul- tanŽment en gestation et lactation). Ceci per- met des conduites en bandes avec diffŽrents syst•mes (bandes tous les 21 jours avec pas- sage des femelles dÕune bande ˆ lÕautre ou bande unique tous les 42 jours). Un peu moins de 20 % des femelles sont ŽliminŽes sans pro-

duire. Les autres assurent une carri•re qui peut atteindre 16 mise bas en deux ans. La Ç fonte de cheptel È, cÕest-ˆ-dire le taux de dis- parition des femelles, est de lÕordre de 5 ˆ 10

% par mois. Les lapereaux p•sent environ 600 g au sevrage ; ils sont abattus au poids de 2 350 g en moyenne, ˆ lÕ‰ge de 9 ˆ 11 semaines.

La figure 1 prŽsente lÕŽvolution des princi- pales composantes de la productivitŽ dans les troupeaux suivis en gestion technique sur les 14 derni•res annŽes (KÏhl 1997). On constate que tous ces param•tres ont connu une amŽ- lioration sensible, malgrŽ une tendance ˆ la diminution du rythme de reproduction, en rai- son de lÕŽvolution rŽcente du mode de conduite des troupeaux. Est-ce ˆ dire quÕil nÕy a aucun probl•me liŽ ˆ lÕaugmentation de la productivitŽ chez la lapine ?

2 / Poids des lapereaux

ˆ la naissance et au sevrage

2.1 / Effet de la sŽlection pour la prolificitŽ

Une expŽrience de sŽlection pour la taille de la portŽe a ŽtŽ menŽe par lÕINRA sur deux souches de lapins pendant 18 gŽnŽrations.

Dans la souche A1077, un progr•s gŽnŽtique de 0,07 lapereau sevrŽ par portŽe et par gŽnŽ- ration a ŽtŽ rŽalisŽ. Le poids total de la portŽe

G. BOLET INRA Station dÕAmŽlioration gŽnŽtique des Animaux, BP 27,

31326 Castanet- Tolosan

Probl•mes liŽs ˆ lÕaccroissement de la productivitŽ chez la lapine reproductrice

83 84 85 86 87 88 89 90 91 92 93 94 95 96

90 100 110 120 130

140 Fertilité (77,9)

Nés totaux / mise bas (9,9) Mise bas / femelle / an (6,9) Sevrés / femelle / an (55,4) Produits / femelle / an (49,1) Produits / carrière (39)

Année

Figure 1. Evolution de quelques paramètres de productivité de 1983 à 1996 (base 100 en 1983).

Les valeurs pour l’année 1996 figurent entre parenthèses dans la légende.

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au sevrage a augmentŽ de 47 g par gŽnŽration

; en revanche, le poids individuel moyen au sevrage a diminuŽ de 3,7 g par gŽnŽration (figure 2) (Rochambeau 1998).

2.2 / Essai dÕinterprŽtation : influence du surpeuplement utŽrin sur le poids

des lapereaux ˆ la naissance et sur leur croissance

Nous avons comparŽ la taille de portŽe et le poids des lapereaux chez des lapines hŽmiova- riectomisŽes (dont la corne correspondant ˆ lÕovaire restant est donc surpeuplŽe) ou Ç enti•res È (avec les deux cornes utŽrines). La rŽduction de lÕespace utŽrin disponible, ˆ nombre dÕimplants identique, a un effet dŽfa- vorable sur la survie fÏtale et sur le poids ˆ la naissance ; cependant, il est beaucoup plus faible que lÕeffet dŽfavorable de lÕaccroisse- ment du nombre total dÕembryons (Bolet et al 1996). Ainsi, par exemple, les lapereaux pro- venant de portŽes de 8 ou 9 fÏtus dans une seule corne sont aussi lourds, de la naissance jusquÕˆ lÕ‰ge de 11 semaines, que ceux prove- nant de portŽes de 10 ou 11 fÏtus dans deux cornes. Par consŽquent, lÕeffet dŽfavorable des grandes portŽes ne semble pratiquement pas dž ˆ un probl•me de compŽtition spatiale entre fÏtus. Il est donc permis de penser que, chez les lapines ˆ forte prolificitŽ, la couver- ture des besoins de gestation est insuffisante pour permettre une croissance maximale des fÏtus. Nous verrons plus loin que la simulta- nŽitŽ de la gestation et de la lactation ne peut quÕamplifier ce probl•me.

A taille de portŽe allaitŽe identique, le nombre de lapereaux nŽs par portŽe a un effet sur leur poids individuel jusquÕau sevrage, et m•me jusquÕˆ lÕ‰ge de 11 semaines. LÕŽcart entre classes extr•mes de taille de portŽe va en augmentant en valeur absolue, mais en diminuant en valeur relative : il est de lÕordre

de 20 % ˆ la naissance (10 ˆ 15 g), 15 % au sevrage (100 ˆ 150 g) et seulement 5 % ˆ 11 semaines (100 ˆ 150 g). Ainsi, les lape- reaux ne compensent que partiellement, lors de leur croissance, leur diffŽrence de poids ˆ la naissance.

2.3 / Essai dÕinterprŽtation : influence du nombre de lapereaux allaitŽs

Plusieurs travaux ont ŽtŽ consacrŽs ˆ lÕin- fluence de la taille de portŽe allaitŽe sur la croissance des jeunes et les performances de reproduction ultŽrieures des femelles. Les conclusions sont assez contradictoires (Tudela et al1998). En fait, il semble que deux effets sÕopposent : un effet nŽgatif du nombre de lapereaux allaitŽs par femelle sur leur crois- sance dÕune part, un effet positif du nombre de lapereaux nŽs sur la production laiti•re de leur m•re, au moins pendant les deux pre- mi•res semaines, indŽpendamment du nombre de lapereaux prŽsents (Bolet et al 1996). Ceci est un argument en faveur de la sŽlection pour la prolificitŽ avec standardisa- tion des portŽes ˆ la naissance, bien que la pratique de lÕadoption ne permette pas de compenser totalement lÕeffet dŽfavorable dÕune augmentation de la prolificitŽ sur le poids des lapereaux ˆ la naissance.

3 / LongŽvitŽ et rythme de reproduction

LÕŽlevage intensif du lapin est caractŽrisŽ par une fonte importante du cheptel, entra”- nant un taux de renouvellement annuel des reproductrices de lÕordre de 120 %. Malheureu- sement, peu de travaux sont consacrŽs ˆ lÕinci- dence de lÕaugmentation de la productivitŽ sur la longŽvitŽ des lapines. Quelques ŽlŽments Figure 2. Evolution des valeurs génétiques (en unités d’écart type) dans la souche A1077.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

-2 -1 0 1 2

3 Nés vivants

Nombre de sevrés Poids total au sevrage Poids moyen au sevrage

Génération

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permettent cependant de penser que cet effet nÕest pas essentiel : la figure 1 met en Žvidence une augmentation continue de nombre de lape- reaux produits par lapine dans leur carri•re jusquÕen 1994. Une Žtude expŽrimentale (Rinaldo et Bolet 1988) nÕa mis en Žvidence aucune incidence de la valeur gŽnŽtique des femelles pour la prolificitŽ sur leur longŽvitŽ.

4 / CompŽtition

gestation-lactation

4.1 / RŽsultats expŽrimentaux

Bien que les rŽsultats expŽrimentaux concernant les effets de la lactation sur le taux dÕovulation et la mortalitŽ embryonnaire soient parfois contradictoires, la fertilitŽ et la prolifi- citŽ des lapines allaitantes sont globalement plus faibles que celles des lapines non allai- tantes. En effet, la lactation a, dÕune mani•re gŽnŽrale, un effet nŽgatif sur le pourcentage de femelles ovulant (Ð 26 %), le taux de gestation (Ð 33 %), et la viabilitŽ fÏtale (Ð 10 %). De plus, la lactation entra”ne une diminution de la croissance pondŽrale des fÏtus (Ð 20 % ˆ 28 jours de gestation). LÕhyperprolactinŽmie et la faible progestŽronŽmie chez les lapines simultanŽment gravides et allaitantes, ainsi que le dŽficit nutritionnel engendrŽ par la pro- duction laiti•re, semblent •tre les principaux facteurs responsables des effets observŽs (voir revues de Theau-ClŽment et Roustan 1992, Fortun-Lamothe et Bolet 1995).

4.2 / Couverture des besoins nutritionnels de la lapine reproductrice

MalgrŽ les effets nŽgatifs de la lactation sur les performances de reproduction, la producti- vitŽ globale dÕun Žlevage (nombre de pro- duits/femelle /unitŽ de temps) est supŽrieure pour le rythme de reproduction semi-intensif (saillie 11 ˆ 12 jours apr•s la mise bas, envi- ron 47 lapins/femelles/an) comparŽ au rythme extensif (saillie apr•s le sevrage, environ 34 lapins par femelle et par an). En effet, la diminution de lÕintervalle entre mise bas com- pense la diminution de la taille de la portŽe ˆ la naissance. Par consŽquent, les Žtudes des interactions entre la gestation et la lactation chez la lapine doivent •tre poursuivies. Une approche plus prŽcise des besoins nutrition- nels de la lapine simultanŽment gravide et allaitante ˆ chaque stade de sa vie productive sÕav•re plus particuli•rement nŽcessaire pour ma”triser le dŽficit nutritionnel engendrŽ par la lactation et pallier ses inconvŽnients.

5 / Evolution du mode de conduite

Depuis quelques annŽes, la conduite des troupeaux de reproductrices Žvolue, un peu ˆ lÕimage de lÕŽlevage porcin par le passŽ. On

notera surtout que lÕinsŽmination artificielle se dŽveloppe rapidement, ainsi que la conduite en bandes. Face ˆ ces Žvolutions, la nŽcessitŽ de travaux sur la fertilitŽ de la lapine sÕest renforcŽe. En effet, si lÕovulation chez la lapine est provoquŽe par lÕaccouple- ment, ou par une injection dÕhormones (GnRH) en insŽmination artificielle, il nÕen reste pas moins vrai que la fertilitŽ des lapines est loin de 100 %, soit par refus dÕac- couplement en saillie naturelle, soit par dŽfaut dÕovulation, de fŽcondation ou de dŽve- loppement embryonnaire. Des travaux sont actuellement menŽs sur les facteurs de varia- tion et les posssibilitŽs dÕinduire lÕovulation, en agissant sur le milieu au sens large (photo- pŽriode, injection dÕhormones, stress bŽnŽ- fique, etc., voir la revue de Castellini 1996).

La piste de la variabilitŽ gŽnŽtique de la ferti- litŽ nÕa pas encore ŽtŽ vraiment explorŽe.

6 / Evolution des recherches en gŽnŽtique

6.1 / VariabilitŽ gŽnŽtique de la compŽtition gestation-lactation

Les premiers rŽsultats montrent lÕimpor- tance de la compŽtition entre lactation et ges- tation sur le plan nutritionnel. Il semblerait quÕune amŽlioration de lÕalimentation aurait une incidence surtout sur la fonction de lacta- tion et sur les rŽserves corporelles de la lapine, et moins sur la croissance fÏtale (For- tun-Lamothe 1998). Nous nous sommes demandŽs sÕil pouvait y avoir une variabilitŽ gŽnŽtique de cette Ç gestion È des besoins simultanŽs de gestation et de lactation, en relation avec le format des femelles. Une com- paraison de lÕŽtat des rŽserves corporelles et des performances de reproduction dans deux souches de femelles diffŽrant par leur format adulte a ŽtŽ rŽalisŽe. Elle nÕa pas permis de mettre en Žvidence de fa•on certaine une rela- tion entre format, bilan ŽnergŽtique et perfor- mances de reproduction (Fortun-Lamothe et Bolet 1998).

6.2 / Prise en compte

du poids dans les crit•res de sŽlection

LÕamŽlioration gŽnŽtique du lapin de chair repose, depuis 1970, sur lÕutilisation dÕune femelle mŽtisse de souches prolifiques accou- plŽe ˆ un m‰le de croisement terminal appor- tant une bonne croissance et des qualitŽs bou- ch•res. La recherche de la seule prolificitŽ dans les populations femelles entra”ne une diminution du format des souches sŽlection- nŽes que ne compense plus le croisement. Le multiplicateur subit un taux dÕŽlimination croissant pour format insuffisant. Le produc- teur constate une fragilitŽ croissante des reproductrices particuli•rement au moment

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de la mise bas, alors que la capacitŽ dÕinges- tion est limitŽe chez les femelles lŽg•res. Ceci entra”ne un dŽficit alimentaire en dŽbut de lactation, dŽficit qui est aggravŽ par une por- tŽe nombreuse et par le dŽbut dÕune nouvelle gestation. Pour faire face ˆ la diminution du poids des reproducteurs, un nouveau crit•re de sŽlection, le poids du lapereau ˆ lÕ‰ge de 63 jours, a ŽtŽ ajoutŽ ˆ lÕobjectif de sŽlection de la souche A1077. Cette souche est diffusŽe ; il est donc malaisŽ dÕanalyser les consŽ- quences de cette modification de lÕobjectif sur la fŽconditŽ et ses composantes, sur les quali- tŽs bouch•res et sur lÕefficacitŽ alimentaire.

Deux expŽriences de sŽlection permettront dÕanalyser cette question et dÕentreprendre une Žtude gŽnŽtique et biologique des caractŽ- ristiques de la croissance ; deux souches de formats initiaux diffŽrents seront soumises ˆ une sŽlection divergente sur le poids ˆ lÕ‰ge de 63 jours. Apr•s cinq gŽnŽrations de sŽlection, les Žvolutions de la fŽconditŽ, de lÕefficacitŽ alimentaire, des qualitŽs bouch•res et des qualitŽs de la viande seront analysŽes.

RŽfŽrences

Bolet G., Esparbie J., Fali•res J., 1996. Relations entre le nombre de fÏtus par corne utŽrine, la taille de portŽe ˆ la naissance et la croissance pondŽrale des lapereaux. Ann. Zootech., 45, 185-200.

Castellini C., 1996. Recent advances in rabbit artifi- cial insemination. 6eCongr•s mondial de Cunicul- ture, Toulouse, 9-12 juillet 1996, 2, 13-28.

Fortun-Lamothe L., 1998. Effets de la lactation, du bilan ŽnergŽtique et du rythme de reproduction sur les performances de reproduction chez la lapine pri- mipare. 7eJournŽes de la Recherche Cunicole en France, Lyon, 13-14 mai 1998. INRA-ITAVI, Paris, 257-260.

Fortun-Lamothe L., Bolet G., 1995. Les effets de la lactation sur les performances de reproduction chez la lapine. INRA Prod. Anim., 8, 49-56.

Fortun-Lamothe L., Bolet G., 1998. Relations entre le format, lÕŽvolution des rŽserves corporelles et les performances de reproduction chez la lapine primipare : comparaison de deux types gŽnŽtiques.

7esJournŽes de la Recherche Cunicole en France, Lyon, 13-14 mai 1998. INRA-ITAVI, Paris, 27-30.

KÏhl P.F., 1997. GTE RENALAP 96 : une lapine pro- duit 118 kg de viande par an. Cuniculture, 138, 247- 252.

Rinaldo D., Bolet G., 1988. Effect of selection for lit- ter size at weaning on reproductive life of female rabbits. 4eCongr•s mondial de Cuniculture, Buda- pest, 10-14 octobre 1988, Genetics and Physiology, 269-275.

Rochambeau H. de, 1998. La femelle parentale issue des souches expŽrimentales de lÕINRA : Žvolutions gŽnŽtiques et perspectives. 7esJournŽes de la Recherche Cunicole en France, Lyon, 13-14 mai 1998. INRA-ITAVI, Paris, 3-14.

Theau-ClŽment M., Roustan A., 1992. A study on relationships between receptivity and lactation in the doe and their influence on reproductive perfor- mance. J. Appl. Rabbit Res., 15, 412-421.

Tudela F., Poujardieu B., Gauz•re J.M., 1998. Pro- ductivitŽ de la lapine : prŽparation des reproduc- teurs. 7es JournŽes de la Recherche Cunicole en France, Lyon, 13-14 mai 1998. INRA-ITAVI, Paris, 269-271.

J.-P. BIDANEL INRA Station de GŽnŽtique quantitative et appliquŽe

78352 Jouy-en-Josas Cedex

ConsŽquences gŽnŽtiques de lÕaccroissement de la prolificitŽ des truies

La gŽnŽralisation des programmes de sŽlec- tion Ç hyperprolifiques È a conduit ces der- ni•res annŽes ˆ une amŽlioration substan- tielle de la taille de la portŽe ˆ la naissance dans les Žlevages de sŽlection et de multipli- cation. Les effets de cette sŽlection sont dŽsor- mais perceptibles au niveau des Žlevages de production. Cet accroissement de la prolificitŽ des truies va vraisemblablement sÕamplifier dans les annŽes ˆ venir, lorsque les effets liŽs ˆ la mise en place dÕune Žvaluation gŽnŽtique de type BLUP-mod•le animal et ˆ lÕintroduc- tion des lignŽes synthŽtiques sino-euro- pŽennes ou des races chinoises dans les schŽ- mas de croisement se feront sentir. Ce texte fait le point sur les consŽquences gŽnŽtiques de cette augmentation de la taille de la portŽe

ˆ la naissance ˆ partir des rŽsultats expŽri- mentaux et des estimations de param•tres gŽnŽtiques disponibles dans la littŽrature.

1 / ConsŽquences gŽnŽtiques dÕune sŽlection

sur la prolificitŽ

1.1 / Sur les performances de reproduction

La sŽlection pour la prolificitŽ est le plus souvent basŽe sur le nombre de porcelets nŽs totaux (NT) par portŽe. Ce choix nÕest pas

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