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Fluctuation de la section efficace de réaction (n, α) sur le silicium naturel entre 13,6 et 15 MeV

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Academic year: 2021

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(1)

HAL Id: jpa-00205617

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00205617

Submitted on 1 Jan 1963

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Fluctuation de la section efficace de réaction (n, α) sur le silicium naturel entre 13,6 et 15 MeV

E. Fort, P. Thouvenin

To cite this version:

E. Fort, P. Thouvenin. Fluctuation de la section efficace de réaction (n, α) sur le silicium naturel entre 13,6 et 15 MeV. Journal de Physique, 1963, 24 (11), pp.819-822. �10.1051/jphys:019630024011081900�.

�jpa-00205617�

(2)

819.

FLUCTUATION DE LA SECTION EFFICACE. DE RÉACTION (n, 03B1)

SUR LE SILICIUM NATUREL ENTRE 13,6 ET 15 MeV Par MM. E. FORT et P. THOUVENIN,

Commissariat à l’Énergie Atomique.

Résumé.

2014

Cette étude

a

pour but de décrire la variation des sections efficaces, relatives

aux

premiers niveaux excités du 25Mg et 26Mg, lorsque l’énergie des neutrons varie de 13,6 MeV à

15 MeV.

Les résultats obtenus concordent avec ceux présentés par d’autres chercheurs [1] et [2].

Notre contribution originale

concerne

le niveau fondamental et le premier niveau excité du 26Mg.

Abstract.

2014

This study aims at describing the fluctuation of cross-sections, relative to the first excited states of 25Mg and 26Mg, when the energy of the neutrons varies from 13.6 MeV to 15 MeV.

The results obtained agree with those given by other research-teams (ref. [1] and [2]).

The original élément in our contribution relates to the ground state and the first state of 26Mg.

PHYSIQUE 24, 1963,

1. Introduction..- PRINCIPE DE L’EXPÉRIENCE.

-

Une diode au silicium à jonction diffusée est

bombardée par des neutrons monocinétiques et les

réactions (n, a) produites à l’intérieur même du détecteur sont mises en évidence à l’aide d’un

analyseur multicanaux. Le spectre obtenu présente

.

une série de raies, chacune correspondant à un ou plusieurs niveaux du 21,Mg ou 26Mg.

La section efficace relative à chaque niveau est proportionnelle à la surface du pic correspondant ;

celle-ci est évaluée par planimétrie ou par tota- lisation des événements.

L’énergie d’accélération des deutérons restant

constante, nous nous plaçons à des angles différents

par rapport à la direction du faisceau incident, de façon à faire varier l’énergie des neutrons de 50 keV

ou 100 keV entre chaque mesure.

Pour interpréter nos résultats, nous avons sup-

posé que la théorie statistique du noyau était

applicable dans le domaine d’énergie considérée et nous avons cherché à vérifier les conclusions de Ericson [4].

II. Conditions expérimentales.

-

Les neutrons

sont ceux de la réaction T(d, n)4He obtenus à partir des deutérons accélérés par un accélérateur

électrostatique SAMES de 600 kV.

La résolution du faisceau de neutrons incidents est de l’ordre de 100 keV à 150 keV.

Les cibles utilisées sont des cibles minces (1 mg de titane environ pour une surface de 3,2 cm2).

Un goniomètre commandé depuis la salle de

mesures nous permettait de fairer varier l’angle

d’observation.

Le détecteur est une diode à jonction obtenue

par diffusion du type R. C. A.

-

F-4-75-0,2, pola-

risée à 75 volts.

La chaîne électronique est une chaîne partiel-

lement transistorisée à faible bruit de fond et haute résolution ( 1 %pour des a de 5,477 MeV).

FIG. 1.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019630024011081900

(3)

820

III. Résultats expérimentaux. -1. REMARQUES.

-

Sur les spectres d’amplitude obtenus, les pre- mières raies caractéristiques correspondant aux premiers niveaux excités du 25Mg ont été désignées

par A, B, C, D, E, F, G. Elles correspondent, soit

à des niveaux uniques du 25Mg, soit à plusieurs

niveaux trop rapprochés pour être résolus. Voir

figure 1.

FIG. 2.

-

Variation de la section efficace de la réaction

28Si(n, ce)25Mg pour les raies A, C et F.

FIG. 3.

-

Variation de la section efficace de la réaction

28Si(n, a) 25Mg pour les raies E et G.

FIG. 4.

---

Variation de la section efficace de la réaction

28Si(n, aj 2bMg pour les raies B et D.

FiG. 5a.

-

Variation de la section efficace de la réaction

29Si(n, a)2gMg pour le niveau fondamental.

Nos spectres, du moins dans la gamme d’énergie

relative aux premiers niveaux excités du 25Mg, jusqu’au pic G, sont très voisins de ceux qui sont présentés par J. H. Aitken et W. R. Dixon [5] qui

utilisent une méthode de coïncidences triples.

Nous concluons à une faible participation des impulsions indésirables.

2. VARIATION DES SECTIONS EFFICACES.

-

Les

figures 2, 3 et 4 représentent les variations relatives

(4)

Fie. 5b.

-

Variation de la section efficace de la réaction

29Si(n. a) 20Mg pour le niveau excité à 1,8 MeV.

des sections efficaces pour les raies A, B, C, D, E, F, G, relatives au 25Mg.

Les figures 5a et 5b représentent ces variations

pour le niveau fondamental et le premier niveau

excité du 26Mg.

Les fluctuations observées sont espacées d’envi-

ron 150 keV à 200 keV. Cet écart est peu différent de la dispersion en énergie des neutrons utilisés.

Les fluctuations observées ont toutefois une signi-

fication physique et nous pouvons essayer de les

interpréter en tant que fluctuations décrites par Ericson [4].

La surface des pics a été évaluée par planimétrie

dans le cas du 8,bMg, par totalisation des événe- ments dans le cas du 2gMg.

IV. Discussion.

-

La capture d’un neutron d’énergie voisine de 14 MeV confère au noyau com-

posé 29Si une énergie d’excitation de l’ordre de 23 MeV. Dans ces conditions, les niveaux du noyau composé sont très voisins ; ces niveaux se recou-

vrent et se trouvent dans la région du continuum.

Selon Ericson [4], l’incertitude en énergie r, du

noyau composé, couvre un grand nombre de

niveaux qui peuvent être excités d’une manière aléatoire. L’expression de la section efficace totale PO une réaction allant d’un état IV >

à un état final lv’ > montre alors :

1. Qu’il faudra faire varier l’énergie des neutrons

d’une quantité de l’ordre de F au moins pour

percevoir une variation de cette section efficace.

2. Que syy- peut fluctuer fortement d’un état final à un autre.

Si les états finals sont isolés, on a donc un

moyen de déterminer r et par suite la durée de vie du noyau composé.

Selon le même auteur, l’amplitude des fluctua-

tions de la section efficace totale a,,, de part et

d’autre de la valeur moyenne aw, est telle que le carré de l’écart quadratique moyen soit :

n étant le nombre d’états finals.

A. FLUCTUATIONS DE 6yy’.

-

Dans le tableau 1,

nous avons comparé :

pour un pic considéré isolément et n = 1 [2jm + 1]

m

lorsque nous avons considéré une section efficace sommée sur m niveaux différents ; a est supposée

constante entre 13,6 et 15 MeV.

TABLEAU 1

FIG. 6.

-

Sections efficaces intégrées de 13,5 MeV à

15 MeV, pour les raies ABCDEF et G en fonction du

nombre d états finals.

(5)

822

B. DURÉES DE VIE DES NOYAUX COMPOSÉS.

-

Les valeurs approchées des durées de vie calculées

d’après les fluctuations observées sont en bon accord avec les durées de vie attribuées au noyau

composé. Nous avons trouvé « ci 3,4 x 10-21 s pour 29Si* et « ci 4 X 10-21 s pour 30OSi * .

C. PROPORTIONNALITÉ DE 6 A (2j + 1). - J est

le spin d’un niveau du noyau résiduel. Le tableau 6 donne les valeurs de a et de (2j + 1) pour les pics correspondant à un niveau du noyau résiduel ainsi que les valeurs de lés et de 1.(2j. -t- 1) pour les

pics correspondant à m niveaux.

La loi de proportionnalité étant d’autant mieux

vérifiée que AE est grand, on a sommé la section

efficace sur l’intervalle total de mesure, soit

13,6 MeV à 15 MeB. Cette loi est assez bien vérifiée,

sauf pour le pic correspondant au niveau fonda- mental du 25Mg (pic A) (voir fig. 6).

Cette anomalie est également mise en évidence

par L. Colli et ses collaborateurs [1 et 2] qui sug-

gèrent une interaction directe.

V. Conclusion.

-

Les mêmes mesures sont en

cours, pour lesquelles nous utilisons des neutrons d’énergie mieux définie.

Cette étude a été possible grâce à une électro- nique à faible bruit de fond mise au point par M. Basire [3]. Nous tenons à lui exprimer ici tous

nos remerciements.

BIBLIOGRAPHIE

[1] COLLI (L.), FACCHINI (U.), IORI (I.), MARCAZZAN (G. M.),

MILAZZO (M.) et TONOLINI (F.), Fluctuations in the

cross section of 28Si(n, 03B1) 25Mg reaction with fast neutrons. Physics Letters, 1962, 1, 4, 120, 123.

,

[2] COLLI (L.), FACCHINI (U.), IORI (I.), MARCAZZAN (G. M.),

MILAZZO (M.), SAETTA MENICHELLA (E.) et TONOLINI

(F.), Study of the Si28(n, 03B1) reaction and experi-

mental evidence of the Ericson fluctuations. Energia Nucleare, 1962, 9, 8, 439, 450.

[3] BASIRE (A.), GOURDON (J.) et SOLEILHAC (M.), Détec-

teurs solides. Électronique associée. Spectrométrie alpha, non publié.

[4] ERICSON (T.), Advances in Physics, 1960, 9, 425.

[5] AITKEN (J. H.) et DIXON (W. R.), Physics Letters, 1962, 2,152.

DIFFUSION INÉLASTIQUE DE NEUTRONS DE 14 MeV SUR LE SOUFRE 32

Par G. SOUCHERE, S. HARAR, B. FERNANDEZ,

J. PICARD et M. CONJEAUD,

Centre d’Études Nucléaires de Saclay, Seine-et-Oise.

Résumé. 2014 Les distributions angulaires des neutrons de 14 MeV

diffusés sur les niveaux Q

=

0, Q = - 2,24 MeV,

2014

5 Q 2014 4,3 MeV de 32S ont été obtenues par la méthode du temps-de-vol

et de la particule associée.

Les résultats sont comparés aux courbes théoriques de Glendenning pour des niveaux 0+ 2+,

E ~ 2 MeV, A ~ 30.

Les courbes expérimentales sur les niveaux Q

= 2014

2,24 MeV et

2014

5 Q 2014 4,3 MeV sont

très semblables.

Abstract. 2014 14.5 MeV neutrons have been scattered by 32S. Angular distributions have been measured for inelastic scattering (Q

=

0, Q

= -

2.24 MeV, Q = 2014 (4 to 5) MeV), by the time- of-flight method with the associated particle.

The results are compared with the theoretical predictions of Glendenning for transitions 0+~ 2+, E ~ 2MeV, A ~ 30.

The expérimental curves Q = 2014 2.24 MeV and Q = 2014 (4 to 5) MeV are very similar.

LE

JOURNAL

DE

PHYSIQUE

TOME

24, NOVEMBRE

Dispositif expérimental.

-

La figure 1 donne le

schéma de l’expérience. Le cône d’alpha délimité

par l’impact du faisceau sur la cible (2 mm2) et un diaphragme correspond à un cône de neutrons de ± 40 d’ouverture. Le diffuseur de soufre est un

cylindre de diamètre 5 cm et de hauteur 10 cm et il intercepte totalement le faisceau de n8utrons,

La figure 2 donne le schéma de l’électronique.

C’est un dispositif classique qui a été décrit en grande partie par M. Souchère dans le rapport

C. E. A. no 1844. Certaines améliorations y ont été

apportées en particulier dans l’automatisme de

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