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Le corrigé de la série 1-2019-2020

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Texte intégral

(1)

les filières SMA et SMI

Hakima Mouanis, Abdelouahab Najid et Hakima Zejli

Département de mathématiques

Faculté des Sciences Dhar El Mahraz

B.P 1796 Atlas Fès, Maroc.

(2)

Exercice 1 Résoudre dans R2

, dans R3 et dans R4 les systèmes suivants : où m est un paramètre réel. 1. Σ1        x + 2y + z = 1 x + y − z = −2 2x + y + z = 3 3x − y − 2z = 12 2. Σ2    (m − 1)x + 3y = 1 − m x + (m + 1)y = m + 2 mx + (m + 4)y = 3 3. Σ3        mx + y + z + t = 1 x + my + z + t = −1 x + y + mz + t = 1 x + y + z + mt = −1 Solution de l’Exercice 1 1. Σ1 ⇐⇒ L2 → L2− L1 L3 → L3− 2L1 L4 → L4− 3L1        x +2y +z = 1 −y −2z = −3 −3y −z = 1 −7y −5z = 9 ⇐⇒ L3 → L3− 3L2 L4 → L4− 7L2        x +2y +z = 1 −y −2z = −3 5z = 10 0 = 4 Donc S1 = ∅ 2. Σ2 ⇐⇒ L1 ↔ L2    x + (m + 1)y = m + 2 (m − 1)x + 3y = 1 − m mx + (m + 4)y = 3 ⇐⇒ L2 → L2− (m − 1)L1 L3 → L3− mL1    x + (m + 1)y = m + 2 (4 − m2)y = (1 − m)(m + 3) (4 − m2)y = (1 − m)(m + 3) 1er cas : Si m /∈ {−2, 2} alors

S = {m + 2 − (1 − m

2)(m3)

4 − m2 ,

(1 − m)(m + 3) 4 − m2 }

2ème cas : Si m ∈ {−2, 2} alors S = ∅.

3. Σ3 ⇐⇒ L1 → L1+ L2+ L3+ L4        (m + 3)(x + y + z + t) = 0 x + my + z + t = −1 x + y + mz + t = 1 x + y + z + mt = −1

(3)

1er cas : Si m 6= −3 alors Σ ⇔        x + y + z + t = 0 x + my + z + t = −1 x + y + mz + t = 1 x + y + z + mt = −1 ⇔ L2 → L2− L1 L3 → L3− L1 L4 → L4− L1        x + y + z + t = 1 (m − 1)y = −1 (m − 1)z = 1 (m − 1)t = −1 Alors,

(a) Si m 6= −1 Σ3 admet une solution unique S3 = {(m−11 ,m−1−1 ,m−11 ,m−1−1 )}.

(b) Si m = 1 alors S3 = ∅

2ème cas : Si m = −3 alors

Σ3 ⇔    x − 3y + z + t = −1 x + y − 3z + t = 1 x + y + z − 3t = −1 ⇔ L3 → L3− L1 L4 → L4− L1    x − 3y + z + t = −1 4y − 4z = 2 4z − 4t = −2 ⇔    x = t + 1 y = t + 12 z = t − 12 Ainsi S3 = {(t + 1, t +12, t − 12, t) | t ∈ R}.

Exercice 2 Dans chacun des cas suivants, examiner si Hiest un sous espace vectoriel

du R-espace vectoriel E : 1. E = R4;H1 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /y + z − t = 0} et H2 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y + z ∈ Q}. 2. E = R3[X] ; H3 = {P ∈ E / P (1) = 1}. 3. E = RR;H 4 = {f ∈ RR/ f croissante} , H5 = {f ∈ RR/ f est paire} et H6 = {f − g / f, g ∈ H4}.

4. E = RN;H7 est l’ensemble des suites convergente vers une limitel (l donné).

Solution de l’Exercice 2

1. E = R4, H1 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /y + z − t = 0}

On (0, 0, 0, 0) ∈ H1car 0 + 0 + 0 = 0

Soient X = (x, y, z, t) ∈ H1 c’est à dire y + z + t = 0, Y = (a, b, c, d) ∈ H1c’est

à dire b + c − d = 0 et λ ∈ R. Alors λx + y = (λx + a, λy + b, λz + c, λt + d) et on a (λy + b) + (λz + c) − (λt + d) = λ(y + z − t) + (b + c − d) = λ0 + 0 = 0 ce qui montre que H1 est sous espace vectoriel de E.

deuxième méthode : Pour montrer que H1 est un sous espace vectoriel de E il

(4)

(x, y, z, t) ∈ H1 ⇔ y + z + t = 0

⇔ t = −y − z

⇔ (x, y, z, t) = (x, y, z, −y − z)

⇔ (x, y, z, t) = x(1, 0, 0, 0) + y(0, 1, 0, −1) + z(0, 0, 1, −1) Ainsi H1 = vect((1, 0, 0, 0), (0, 1, 0, −1), (0, 0, 1, −1)) ce qui montre que H1est un

sous espace vectoriel.

2. On a H 2 = {(x, y, z, t) ∈ R4 /x + y + z ∈ Q} alors X = (1, 0, 0, 0) ∈ H2 mais

2X = (√2, 0, 0, 0) /∈ H2 ce qui montre que H2 n’est pas un sous espace vectoriel

de R4.

3. E = R3[X] ; H3 = {P ∈ E / P (1) = 1}.

Le polynôme nul qu’est 0 n’appartient pas à H3 donc ce n’est pas un sous espace

vectoriel de R3[X].

4. E = RR; H

4 = {f ∈ RR/ f croissante} ,

H5 = {f ∈ RR/ f est paire} et H6 = {f − g / f, g ∈ H4}.

(a) H4 = {f ∈ RR/ f croissante} : Soit f une fonction croissante alors −f est

une fonction décroissante donc n’appartient pas à H4 ce qui montre que H4

n’est pas un sous espace vectoriel de E. (b) H5 = {f ∈ RR/ f est paire}.

On a la fonction nulle θ est paire donc appartient à H5.

Soient f et g deux fonctions paires est λ ∈ R. alors pour tout élément x de R, on (λf + g)(−x) = λf (−x) + g(−x) = λf (x) + g(x) = (λf + g)(x) ce qui montre que λf + g ∈ H5. Ainsi H5est un sous espace vectoriel de RR.

(c) H6 = {f − g / f, g ∈ H4}.

Soit f ∈ H4 alors θ0 = f − f ∈ H6.

Soient f − g ∈ H6 et u − v ∈ H6et λ ∈ R alors, il y a deux cas :

1er cas : Si λ positive alors λf et λg sont croissantes et par suite λf + u ∈ H4,

λg + v ∈ H4et λ(f − g) + (u − v) = (λf + u) − (λg + v) ∈ H6.

2ème cas λ négative, alors −λf ∈ H4 et −λg ∈ H4 d’où −λg + u ∈ H4 et

−λf + v ∈ H4 et par suite λ(f − g) + (u − v) = −λ(−f + g) + (u + v) =

(−λg + u) − (−λf + v) ∈ H6 ce qui montre que H6 est un sous espace

vectoriel de RR.

5. E = RN; H7 est l’ensemble des suites convergente vers une limite l (l donné).

1er cas : Si l 6= 0 alors la suite nulle n’appartient pas à H7 donc ce n’est pas un sous

espace vectoriel.

Si l = 0 alors la suite nulle appartient à H7 et si (xi)i∈N et (yi)i∈N deux suites qui

convergent vers 0 alors, pour tout λ ∈ R, la suite (λxi + yi)i∈Nconverge aussi vers

0 ce qui implique que H7est un sous espace vectoriel.

Exercice 3 Soit F l’espace vectoriel des fonctions polynômiales réelles de degré in-férieur ou égal à2.

(5)

1. Montrer que la fonction P (x) = (x + 1)2 est une combinaison linéaire des fonctionsf, g et h telles que f = x2− 1, g(x) = x + 1 et h(x) = x − 1.

2. Montrer que les fonctionsf ,g et h engendre F .

Solution de l’Exercice 3

1. On a P = (x + 1)2 = 1 + 2x + x2 = 2 + 2x − 1 + x2 = 2g + f ce qui montre que P est une combinaison linéaire de f et g.

2. Montrons que F = vect(f, g, h). On va utiliser deux méthodes :

1er méthode : Soit q = a + bx + cx2 une fonction polynômiale de F . Posons q = αf + βg + γh (F), alors (F) ⇔    −α + β − γ = a β + γ = b α = c ⇔    β − γ = a + c β + γ = b α = c ⇔    β = a+c+b2 γ = b−a−c2 α = c

Ce qui montre que q ∈ vect(f, g, h) d’où le résultat.

2ème méthode : On s F = vect(1, X, X2), avec X et la fonction identité de R donc vect(f, g, h) ⊆ vect(1, X, X2). D’autre part, 1 = 1

2(g − h), X = 1

2(g + h)

et X2 = f + 12(g − h) ce qui implique que vect(1, X, X2) ⊆ vect(f, g, h) d’où le résultat.

Exercice 4 Déterminer un système générateur pour chacun des sous espaces vecto-riels suivants : 1. F1 = {(x, y, 2x + 3y, x − y) ∈ R4} 2. F2 = {P ∈ R4[X] / P (1) = P (2) = 0}. Solution de l’Exercice 4 1. X ∈ F1 ⇔ X = (x, y, 2x + 3y, x − y) ⇔ X = x(1, 0, 2, 1) + y(0, 1, 3, −1) Donc F1 = vect((1, 0, 2, 1), (0, 1, 3, −1))

(6)

2. 1er méthode : P = a0 + a1X + a2X2 + a3X3 + a4X4 ∈ F2 (F) (F) ⇔  a0+ a1+ a2+ a3+ a4 = 0 a0+ 2a1+ 4a2+ 8a3+ 16a4 = 0 ⇔  a0+ a1+ a2+ a3+ a4 = 0 a1 = −3a2− 7a3 − 15a4 ⇔  a0 = 2a2+ 6a3+ 14a4 a1 = −3a2− 7a3− 15a4 Ainsi

P = 2a2+ 6a3+ 14a4 + (−3a2− 7a3− 15a4)X + a2X2+ a3X3+ a4X4

= a2(2 − 3X + X2) + a3(6 + −7X + X3) + a4(14 − 15X + X4)

Donc

P = a2(2 − 3X + X2) + a3(6 − 7X + X3) + a4(14 − 15X + X4)

Ce qui montre que

F2 = vect(2 − 3X + X2, 6 − 7X + X3, 14 − 15X + X4) Deuxième méthode : P ∈ F2 ⇔ P ∈ R4[X], P (1) = P (2) = 0 ⇔ (X − 1)(X − 2)/P ⇔ ∃a, b, c ∈ R , P = (X − 1)(X − 2)(a + bX + cX2) ⇔ P = a(X − 1)(X − 2) + bX(X − 1)(X − 2) + cX2(X − 1)(X − 2)

Ce qui montre que

F2 = vect((X − 1)(X − 2), X(X − 1)(X − 2), X2(X − 1)(X − 2))

On voit clairement que le système générateur d’un sous espace vectoriel n’est pas unique.

Exercice 5 Soit E un K-espace vectoriel, A et B deux parties de E, F et G deux sous espace vectoriel deE.

1. Montrer quevect(A ∪ B) = vect(A) + vect(B). Déduire que vect(F ∪ G) = F + G.

2. Comparervect(A ∩ B) et vect(A) ∩ vect(B).

(7)

1. On a A ⊆ A ∪ B et B ⊆ A ∪ B donc vect(A) ⊆ vect(A ∪ B) et vect(B) ⊆ vect(A ∪ B) et par suite vect(A) + vect(B) ⊆ vect(A ∪ B) car vect(A ∪ B) est un sous espace vectoriel.

Réciproquement, Soit X ∈ vect(A ∪ B) alors, il existe n ∈ N et (xi)1≤i≤n ∈ (A ∪ B)net (λi)1≤i≤n ∈ Kntel que x =

n

X

i=1

λixi, alors chaque xiest

soit dans A ou bien dans B, donc

x = n X i=1,xi∈A λixi+ n X i=1,xi∈B λixi ∈ vect(A) + vect(B)

F et G sont deux sous espaces vectoriels donc vect(F ) = F et vect(G) = G. En déduire que, vect(F ∪ G) = vect(F ) + vect(G) = F + G

2. On a A ∩ B ⊆ vect(A) et A ∩ B ⊆ vect(B), donc A ∩ B ⊆ vect(A) ∩ vect(B) et par suite vect(A ∩ B) ⊆ vect(A) ∩ vect(B)

L’autre inclusion est fausse : il suffit de prendre A = {x} et B = {−x} avec x est un élément non nul de E. Alors, A ∩ B = ∅, d’où vect(A ∩ B) = {0E} et

vect(A) = vect(B) = {αx / α ∈ K} 6= {0E} donc

vect(A) ∩ vect(B) = {αx / α ∈ K} 6= vect(A ∩ B) .

Exercice 6 Montrer que les vecteurs u = (0, a, 0), v = (b, −1, c), w = (0, 2c, 3) de l’espace vectoriel R3sont linéairement indépendants si et seulement sia et b sont des scalaires non nuls.

Solution de l’Exercice 6 Posons S = (u, v, w). Montrons que S est libre si, et seulement si, ab 6= 0.

Supposons que S est lié et que b 6= 0 et montrons que a = 0

Puisque S est lié alors il existe α, β, γ non tous nuls tel que αu+βv +γw = (0, 0, 0) (F) F ⇔    βb = 0 αa − β + 2βc = 0 βc + 3γ = 0 ⇔    β = 0 αa = 0 γ = 0

Donc, puisque α, β, γ non tous nuls, alors

nécessaire-ment α 6= 0 et par suite a = 0. Inversenécessaire-ment, montrons que si ab = 0 alors S est lié. Si a = 0 alors u = (0, 0, 0) , donc le système S lié.

Si b = 0. Soient α, β, et γ tels que αu + αv + α = (0, 0, 0) (). () ⇔  αa + 2γc = β = 03γ = −βc ⇔  αa = ( −2 3 c 2+ 1)β γ = −c3 β

(8)

Donc, dans les deux cas a = 0 ou bien a 6= 0, le système S est lié.

Exercice 7 Montrer que les systèmes S1 etS2sont libres dans l’espace vectoriel RR.

1. S1 = {f1, f2, f3} où f1(x) = sinx, f2(x) = cosx et f3(x) = ex.

2. S2 = {f1, f2, f3} où f1(x) = ex,f2(x) = e−xetf3(x) = 1.

3. S3 = {gn / n ∈ N} ou gn(x) = enx

Solution de l’Exercice 7

1. Soient α, β, γ ∈ R, tels que αf1+ βf2 + γf3 = θ0 , avec θ est l’application nulle.

Alors,

αf1+ βf2+ γf3 = θ0 ⇔ ∀x ∈ R, αf1(x) + βf2(x) + γf3(x) = 0, (F)

Donc, pour x = 0, (F) ⇔ β = 0

Pour x = π, (F) ⇔ β + γeπ = 0, donc γ = 0

Pour x = π2, (F) ⇔ α + γeπ2 = 0, donc α = 0. Ce qui montre que la famille S1est

libre.

2. Soient α, β, γ ∈ R, tels que αf1+ βf2 + γf3 = θ0 , avec θ est l’application nulle.

Alors,

αf1+ βf2+ γf3 = θ0 ⇔ ∀x ∈ R, αex+ βe−x+ γ1 = 0, (F)

1ér méthode :

Pour x = 0, (F) ⇔ α + β + γ = 0 Pour x = 1, (F) ⇔ αe + βe−1+ γ = 0

Pour x = −1, (F) ⇔ αe−1+ βe + γ = 0. Ainsi,    α + β + γ = 0 αe + βe−1+ γ = 0 αe−1+ βe + γ = 0 ⇒    α + β + γ = 0 α(e − 1) + β(e−1− 1) = 0 α(e−1− 1) + β(e − 1) = 0 ⇒    α + β + γ = 0 α(e − 1) + β(e−1− 1) = 0 β((e−1− 1)2− (e − 1)2) = 0 ⇒    α = 0 β = 0 γ = 0 2ème méthode :

Posons ∀x ∈ R, g(x) = αex+ βe−x+ γ = 0. Alors,

∀x ∈ R g0(x) = αex− βe−x = 0, et g00

(x) = αex+ βe−x = 0 ce qui implique que γ = 0. Alors ∀x ∈ R, αex+ βe−x

= 0 d’où, ∀x ∈ R, α + βe−2x = 0 . Ainsi, pourx = 0 on trouve α + β = 0

pour x = −1 on trouve α + βe−2 = 0 ce qui implique que α = β = 0.

3. S3 = {gn / n ∈ N} ou gn(x) = enx. Pour tout partie fini I de N, posons S3I =

(9)

Soit (αk)k∈I pour tout x ∈ R,

X

k∈I

αkekx = 0

et puique la fonction ex est bijective de R dans R+?, alors pour tout y ∈ R+?, X

k∈I

αkyk = 0, ce qui implique que le polynôme P =

X

k∈I

αkXkadmet une infinité

de solution dans R, ce qui implique que P = 0 et par suite αk= 0 pour tout k ∈ I.

D’où le résultat.

Exercice 8 Soient S = {Pk ∈ R[X]?/ d0Pk < d0Pk+1; k ∈ N},

Sn = {Pk∈ S / 0 ≤ k ≤ n}.

1. Montrer que∀n ∈ N, Snest libre.

2. En déduire queS est libre.

Solution de l’Exercice 8

1. On montre le résultat par récurrence : Pour n = 0, S0 = {P0} est libre car P0 6= 0.

Supposons que Snest libre et montrons que Sn+1 = {Pk∈ S / 0 ≤ k ≤ n + 1} est

libre.

Si Pn+1 = 0 alors Sn+1 = Snest libre.

Sinon Pn+1 6= 0 . Soient (αk)1≤k≤n ∈ Kntels que n X k=0 αkPk= 0 alors αn+1= − n X k=0 αkPk Pn+1 . et puisque d0P k < d0Pk+1 alors lim x→∞ αnPn(x) Pn+1(x) = 0 = αn+1. Ainsi n X k=0 αkPk = 0,

donc, pour tout 1 ≤ k ≤ n, αk = 0 car Sn est libre. ce qui montre que Sn+1 est

libre.

2. Pour montrer que S est libre il faut montrer que pour toute partie fini F ⊆ S, F est libre. Soit n = max{k / Pk ∈ F }, on a F ⊆ Sn. Or, Snest libre d’après 1) donc F

est libre (car un sous système d’un système libre est libre).

Exercice 9 Soit P ∈ R[X] tel que d0P = n + 1 (n ∈ N) ; montrer que :

1. L’ensemble H des polynômes multiples de P est un sous espace vectoriel de R[X].

(10)

Solution de l’Exercice 9

1. On a H = {AP / A ∈ R[X]}. On a 0 = 0P ∈ H. Soient AP, BP ∈ H et α ∈ R alors αAP + BP = (αA + B)P ∈ H ce qui montre que H est un sous espace vectoriel de R[X].

2. Soit A ∈ R[X], alors d’après la division Euclidien, il existe d’une façons unique deux polynômes Q et R tel que d0(R) < d0P et A = QP + R, ce qui montre que

R[X] = H ⊕ Rn[X].

Exercice 10 Soient E1 = {(x, y, z) ∈ R3 / x + 2y − z = 0} et E2 = {(x, y, z) ∈

R3/ 3x − y − 2z = 0}

1. Montrer queE1 etE2 sont des s.e.v de R3.

2. (a) Donner un vecteur de R3 qui n’est pas un vecteur deE1.

(b) Montrer que le système{(1, 0, 1), (−2, 1, 0)} de E1est libre.

(c) Déduire la dimension deE1.

3. Déterminer une base deE1∩ E2.

4. Déterminer un supplémentaireF de E1 dans R3.

Solution de l’Exercice 10

1. (x, y, z) ∈ E1 ⇔ z = x + 2y

⇔ (x, y, z) = x(1, 0, 1) + y(0, 1, 2)

ce qui montre que E1 = vect((1, 0, 1), (0, 1, 2)) est un sous espace vectoriel de R3.

de la même façons on montre que E2 = vect((1, 3, 0), (0, −2, 1)) est un s.e. v. de

R3.

2. (a) (1, 1, 1) /∈ E1 ( ce chois n’est pas unique).

(b) Soient α ∈ R tel que α(1, 0, 1) = (−2, 1, 0) alors    α = −2 0 = 1 α = 0 ce qui est impossible et par suite {(1, 0, 1), (−2, 1, 0)} est libre.

(c) D’après la question (a), E1 ( R3, donc dimE1 < dimR3 d’où dimE1 ≤

2. D’autre part, d’après (b), dimE1 ≥ card({(1, 0, 1), (−2, 1, 0)}) (car le

cardinal de toute famille libre de E1 est inférieur ou égale à dimE1), donc

dim(E1) ≥ 2 ce qui montre que dimE1 = 2.

3. (x, y, z) ∈ E1∩ E2 ⇔  x + 2y − z = 0 3x − y − 2z = 0 ⇔  x − 5y = 0 3x − y − 2z = 0 ⇔  x = 5y z = 7y ce qui montre que E1∩ E2 = vect(5, 1, 7)

(11)

4. On a dimE1 = 2 donc un supplémentaire de E1 sera de dimension 1.

On a (1, 1, 1) /∈ E1 donc vect(1, 1, 1) ∩ E1 = {0} et on a dim(vect(1, 1, 1)) +

dinE1 = 3 = dimR3ce qui montre que vect(1, 1, 1) est un supplémentaire de E1

Attention :

1) Cette méthode est valable seulement dans le cas ou le supplémentaire est engendré par un seule vecteur, mais n’est pas juste en général : en effet on peut trouver deux vecteurs u et v qui n’appartient pas à un sous espace H mais vect(u, v) ∩ H 6= {0} .

2) Le supplémentaire n’est pas unique. Par exemple vect(1, 1, 0) est aussi un supplémentaire de E1.

Exercice 11 Soient E un K−e. v. de dimension fini n (n ≥ 2) et H1 etH2deux s. e.

v. distincts de même dimensionn − 1.

1. Montrer qu’il existe un vecteura ∈ H1\H2.

2. Montrer queKaL H1 = E. En déduire l’espace H1+ H2.

3. Montrer quedim(H1∩ H2) = n − 2.

Solution de l’Exercice 11

1. On a H1 * H2 car sinon on aura H1 ⊆ H2 et on a dimH1 = dimH2par hypothèse

ce qui implique H1 = H2 ce qu’est absurde car H1 et H2 sont distincts. Ainsi, il

existe a ∈ H1 et a /∈ H2.

2. On a a /∈ H2donc Ka ∩ H2 = {0E} et on a dim(Ka) + dimH2 = 1 + (n − 1) =

n = dimE, ce qui montre que KaL H2 = E.

D’autre part, On Ka ⊆ H1donc E = KaL H2 ⊆ H1+ H2 ⊆ E

ce qui montre que H1 + H2 = E.

3. On a dimE = dim(H1+ H2) = dimH1+ dimH2− dim(H1∩ H2) donc

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