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Nouvelles approches de financement de la recherche et de l innovation en Afrique

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Academic year: 2022

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(1)

TheScinnoventCentre

SCIENCE, INNOVATION AND ENTERPRISE

African Technology Policy Studies Network (ATPS) Bulletin techno-politique No 51

Nouvelles approches de financement de la recherche et de l’innovation en Afrique

Dr Julius Mugwagwa

Dr Geoffrey Banda

Dr Nicholas Ozor

Dr Maurice Bolo

Mme Ruth Oriama

(2)

Nouvelles Approches de

Financement de la Recherche et de l’Innovation en Afrique

Dr. Julius Mugwagwa

UCL, Department of Science, Technology, Engineering and Public Policy, London

Dr. Geoffrey Banda

The Innogen Institute, and NIHR TIBA Research Centre, University of Ed- inburgh, - Science, Technology, Innovation and Studies, Edinburgh, UK

Dr. Nicholas Ozor

African Technology Policy Studies Network (ATPS) Dr. Maurice Bolo

The Scinnovent Centre Ms. Ruth Oriama

African Technology Policy Studies Network (ATPS)

TheScinnoventCentre

SCIENCE, INNOVATION AND ENTERPRISE

(3)

Le « African Technology Policy Studies Network (ATPS) » est un réseau transdisciplinaire de chercheurs, décideurs politiques, acteurs du secteur privé et la société civile qui encourage la création, diffusion, utilisation et maîtrise de la science, la technologie et innovations (STI) pour le développement en Afrique, la durabilité de l’environnement et la inclusion globale. En collaboration avec des institutions partageant les mêmes idées, l’ATPS fournit des plates-formes pour la recherche régionale et internationale et le partage des connaissances afin de renforcer les capacités de l’Afrique en matière de recherche, d’élaboration et de mise en œuvre de politiques en matière de STI, en vue du développement durable.

Publié par le réseau africain d’études sur les politiques technologiques

P O Box 10081, 00100 GPO Nairobi Kenya

© 2019

ISBN: 978-9966-124-95-1

(4)

Table De Matieres

Table de matières...(i)

Liste de tableaux... (iii)

A propos de l’Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique sub-saharienne (IOSRS)... (iv)

A propos de l’« African Technology Policy Studies Network (ATPS) »...(v)

A propos du « Scinnovent Centre »... (vi)

Remerciements... (vi)

Messages cles...1

1.0 Introduction...2

2.0 Contexte de la question politique...7

3.0 Méthodologie...9

4.0 Principales constatations et recommandations générales...10

4.1 Quelle est l'importance du financement de la recherche et de l'innovation dans les pays africains et quelles sont les preuves permettant de démontrer son importance? ...10

4.2 Quelles sont les approches de financement nouvelles et innovantes (schémas, modelés et mécanismes) qui ont été appliquées dans le monde et quelles leçons pourrait-on tirer pour les pays africains? ...12

4.3 Quels facteurs historiques et actuels facilitent ou entravent la mise en œuvre des approches de financement et comment les gains ont-ils été / peuvent-ils être améliorés ou les défis résolus? ...13

4.4 Quelles réformes institutionnelles ont accompagné les nouvelles approches et comment l’Afrique pourrait-elle repositionner sa propre architecture institutionnelle pour un financement accru de la recherche et de l’innovation?...14

4.5 Comment est-ce que d'autres questions plus générales relatives à la recherche et à l'innovation sont généralement prises en compte pour un financement plus efficace et effectif de la recherche et de l'innovation? .. ...15

5.0 Conclusion ...19

(5)

(ii)

Annexe 1: Anciens et nouveaux modèles de financement pour la

recherche et l'innovation ...20

6.0 Références ...22

ATPS Technopolicy Brief Series...25

(6)

Liste de tableaux

TABLEAU 1: RECOMMANDATIONS POLITIQUES SPECIFIQUES POUR LES ACTEURS CLES...27 TABLEAU 2 : ANCIENS ET NOUVEAUX MODELES DE FINANCEMENT

(VERTS) POUR LA RECHERCHE ET L'INNOVATION...31

(7)

(iv)

L’Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique en Afrique sub-saharienne (IOSRS) vise à renforcer la capacité des organismes subventionnaires de la recherche scientifique (OSRSs) dans Afrique orientale, australe, centrale et occidentale afin de soutenir la recherche et politiques et d'interventions reposant sur des données factuelles qui contribuera au développement économique et social. Il est financé conjointement par le Département britannique Department for International Development (DFID), le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada et de l’Afrique du Sud, National Research Foundation (NRF).

L’IOSRS vise à renforcer la capacité des participants OSRSs à 1) diriger des recherches ; 2) la conception et surveillance les programmes de recherche afin de formuler et d’appliquer des politiques est basé sur l’utilisation des indicateurs robustes de science, technologie et innovation (STI) ; 3) soutenir le transfert des connaissances vers le secteur privé ; et ; 4) établir des partenariats entre eux et avec d’autres acteurs du système scientifique. La mise en œuvre de ces objectifs est atteint par le biais de cours de formation régionaux, des séances de formation sur place individualisé, formation en ligne, webinaires et, de la recherche collaborative. Le SGCI travaille avec 15 conseils au Kenya, Rwanda, Ouganda, Tanzanie, Ethiopie, côte d’Ivoire, Burkina Faso, Sénégal, Ghana, Zambie, Mozambique, Botswana, Malawi, Namibie et Zimbabwe.

Les résultats principaux de l’lOSRS comprennent 1) des pratiques de gestion recherche plus efficaces entre les organismes, 2) renforcement de

A propos de l’Initiative des or-

ganismes subventionnaires de la

recherche scientifique en Afrique

sub-saharienne (IOSRS)

(8)

A propos de l’« African Technology Policy Studies Network (ATPS) »

capacité des organismes à la conception et surveillance des programmes de recherche, et pour formuler et appliquer des des politiques est basé sur l’utilisation des indicateurs robustes de science, technologie et innovation, 3) amélioration de transfert de connaissances vers le secteur privé et 4) une meilleure coordination et mis en réseau de organismes.

Des organismes plus efficaces devraient renforcer les systèmes nationaux science et déboucher sur la recherche menée à l’échelle nationale par qui contribue au développement dans les pays africains participants dans l’initiative.

Le « African Technology Policy Studies Network (ATPS) » est un réseau transdisciplinaire de chercheurs, décideurs politiques, acteurs du secteur privé et la société civile qui encourage la création, diffusion, utilisation et maîtrise de la science, la technologie et innovations (STI) pour le développement en Afrique, la durabilité de l’environnement et la inclusion globale. ATPS compte plus de 1 300 membres et 3000 intervenants dans plus de 51 pays sur les 5 continents avec des partenariats institutionnels dans le monde. Nous mettons en œuvre nos programmes par l’entremise de membres des sections nationales établies dans 30 pays (27 en Afrique) et 3 chapitres de Diaspora dans l’Australie, États-Unis et Royaume-Uni.

En collaboration avec des institutions partageant les mêmes idées, l’ATPS

fournit des plates-formes pour la recherche régionale et internationale et

le partage des connaissances afin de renforcer les capacités de l’Afrique en

matière de recherche, d’élaboration et de mise en œuvre de politiques en

matière de STI, en vue du développement durable.

(9)

(vi)

Le Scinnovent Centre est un laboratoire d’idées, qui travaille sur la politique pour la science, technologie et innovation (STI), immatriculée au Kenya comme une société à but non lucratif. Leur préoccupation préliminaire est que malgré les progrès en science, technologie et innovation (STI), les niveaux de pauvreté en Afrique se multiplient ; dégradation de l’environnement se détériore ; l’écosystème est devenue plus fragile

; développement durable a été compromise et moyens d’existence menacés.

Alors ils se demandent trois grandes questions : Pourquoi les développements en science, technologie et innovation ne fait aucune différence significative dans le développement de l’Afrique ? Pourquoi les politiques de STI ne traduisent pas de changement concret sur le terrain

? Comment se fait-il que les poches de succès de projets pilotés à travers différents pays n’ont pas escaladé ?

Ce bulletin politique a été produit par l’ « African Technology Policy Studies Network (ATPS0 » en partenariat avec le Scinnovent Centre au titre de l’Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique dans l’Afrique sub-Saharienne (IOSRS). L’ATPS et le Scinnovent Centre reconnaissent le soutien financier reçu du Département britannique Department for International Development (DFID), le Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, de l’Afrique du Sud, National Research Foundation (NRF) et le Swedish International Development Cooperation Agency (Sida).

A propos du « Scinnovent Centre »

Remerciements

(10)

Messages Clés

Le message fondamental de ce bulletin politique est que l'Afrique a besoin d'un financement cohérent, suffisant, pertinent et durable pour la recherche et l'innovation.

Des modèles de financement innovants basés sur de nouvelles coalitions entre les secteurs public, privé et à but non lucratif sont nécessaires pour soutenir de manière transparente les différentes étapes de la chaîne de valeur de la recherche, de la traduction et de l'innovation.

Les pays africains ont mis au point de nouveaux modèles de financement novateurs et dynamiques et il est possible de faire plus pour adopter et déployer les modèles de financement innovants de la recherche et de l'innovation d'autres régions afin d'atténuer la diminution des sources traditionnelles de financement de la recherche et de l'innovation.

Les approches de financement nouvelles et innovantes ont développées un effet de levier dans une large mesure les partenariats, le cofinancement et les arrangements multidisciplinaires.

Les nouvelles approches de financement ont entraîné une plus grande normalisation des applications de la recherche, un meilleur suivi des ressources et une plus grande responsabilisation des bénéficiaires et ont renforcé l'interface entre la recherche et les politiques.

Les acteurs de l'écosystème de la recherche et de l'innovation doivent prendre en compte des facteurs historiques, techniques, sociaux, politiques, économiques spécifiques à un contexte et transcendant celui-ci s'ils veulent optimiser le financement de la recherche et de l'innovation.

(11)

2 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Ce Bulletin politique se situe dans le contexte de sources de financement de la recherche nationales et internationales en déclin ou stagnantes et du besoin croissant de nouveaux modèles de financement de la recherche et de l'innovation. Les pays africains sont confrontés à un besoin urgent d'industrialisation et de croissance économique rapide afin d'améliorer les moyens de subsistance des citoyens et d'atteindre d'autres impératifs tels que la mise en place d'infrastructures robustes qui soutiennent la sécurité sanitaire, énergétique, environnementale et alimentaire, ainsi que le plein emploi, en exploitant le dividende démographique mis en évidence dans Agenda 2063. L'appropriation des nouvelles connaissances générées par la recherche et l'innovation contextualisées est un facteur clé du développement socioéconomique durable et inclusif. Cependant, la recherche et l’innovation nécessitent beaucoup de ressources et dépendent en grande partie d’un financement durable et ciblé, étayé par un écosystème d’innovation conçu à dessein pour exploiter les innovations et les transformer en produits et services utiles pour résoudre les problèmes de société. De nombreux pays africains ne disposent pas encore de ces conditions. Compte tenu de ce qui précède, le financement de la recherche et de l’innovation en Afrique requiert de toute urgence de nouveaux modèles adoptant une approche systémique délibérée pour la constitution de coalitions d’agents et d’acteurs dans les systèmes d’innovation (aux niveaux national, sectoriel, régional et technologique), de conception et d’architecture des politiques et de la gouvernance, bailleurs de fonds qui appuient les technologies et innovations émergentes appropriées.

Les rôles clés que la science, la technologie et l'innovation (STI) jouent dans la stimulation de la croissance économique et du développement par le renforcement des activités industrielles et de la compétitivité, soutenus par une efficacité accrue de la production, sont largement reconnus en Afrique (Oyeyinka et al, 2018; Chataway et al., 2009; NACETEM , 2010;

NEPAD, 2006; Juma 2016; Ozor, 2015). Les pays africains se sont engagés

1.0 Introduction

(12)

à augmenter leurs dépenses nationales de recherche à au moins «1%

du produit intérieur brut» (Plan d’action de Lagos, 1980). Cependant, la plupart des pays ne respectent pas cet engagement et les appels à un financement accru se sont multipliés. Pour la santé, les gouvernements ont convenu dans la Déclaration d'Alger d'allouer 5% du budget national de la santé aux systèmes de recherche en santé et peu d'entre eux atteignent cet objectif (Nabyonga et al, 2018). Pourtant, l'engagement à déployer la STI pour renforcer les économies ne manque pas. L'Agenda 2063 de l'UA "L'Afrique que nous voulons" aspire à une Afrique prospère, dotée de moyens et de ressources lui permettant de promouvoir le développement durable et la gestion à long terme des ressources, là où les Africains jouissent d'un niveau de vie élevé, d'une qualité de vie, d'une bonne santé, du bien-être et d’une sécurité sanitaire assurée (AUC, 2015).

STISA-2024 a été mis au point pour mettre en œuvre l'Agenda 2063, la Stratégie pour la science, la technologie et l'innovation en Afrique, qui identifie la recherche et l'innovation comme des moyens de parvenir à une croissance soutenue, à la compétitivité et à la transformation économique (CUA, 2014). STISA-2024 demande l’intégration continue des ST & I dans six domaines prioritaires: éliminer la faim et assurer la nutrition et la sécurité alimentaire; prévention et contrôle des maladies et garantie du bien-être;

communication (mobilité physique et intellectuelle); protéger notre espace; vivre ensemble; et création de richesse. STISA-2024 reconnaît que le continent doit adopter et adapter les technologies existantes et émergentes afin d'accélérer la transition vers une économie fondée sur la connaissance et axée sur l'innovation.

La science, la technologie et l'innovation à l'agenda des politiques nationales, régionales et continentales en Afrique subsaharienne (ASS) sont devenues plus importantes ces dernières années (UNESCO, 2016).

Diverses enquêtes sur les pays africains dotés de politiques en matière

de science et de technologie ou de STI ont montré une augmentation

progressive de zéro entre 1960 et 1980, à 13 sur 17 en 2010 (Mouton

et al, 2014). Les pays ont adopté des politiques et des développements

(13)

4 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

institutionnels en matière de STI pour soutenir ces initiatives au niveau de sous-région (UNESCO 2016) et au niveau national en Afrique subsaharienne (AOSTI 2013). Ces développements se produisent dans le contexte de l'adoption d'objectifs de développement durable (ODD), qui incluent une référence spécifique à la STI dans l'ODD 17 (AGNU 2015), contrairement à l'absence de référence explicite à la STI dans les objectifs du Millénaire pour le développement. Certains avancent que cela pourrait avoir entravé les efforts de renforcement des capacités en matière de STI dans les années précédentes (HOC-STC 2012). Ces développements politiques ont été accompagnés par une augmentation du nombre de donateurs intéressés ou actifs dans le soutien à la STI dans les pays africains par rapport au soutien apporté à quelques-uns au cours des années 1990 (AOSTI 2013).

Cependant, alors que plus des deux tiers des pays africains ont commencé à concevoir et à adopter des politiques et des stratégies de STI (The African Capacity Building Foundation, 2017), une majorité de pays n’a toujours pas la capacité requise pour tirer parti des investissements dans les STI et en tirer profit (Oyeyinka et al, 2018). Ils n'ont pas résolu le problème du financement durable de la recherche et de l'innovation. Ils ne parviennent donc pas à générer et à déployer efficacement des connaissances et des innovations technologiques pour la croissance socioéconomique (ACBF, 2017), en exploitant l'introduction de produits et services nouveaux et/ou améliorés pour les secteurs économiques tels que l'agriculture, les mines, la fabrication, la santé et les infrastructures, entre autres.

Les pays africains ont la possibilité d’éviter le blocage de la technologie

et du développement et la dépendance vis-à-vis de la voie en dépassant

les infrastructures et les défis industriels des économies pionnières en

intégrant avec soin leur transition vers des économies fondées sur la

connaissance avec la réalisation des ODD et en exploitant leurs ressources

naturelles et un environnement démographique imminent dividende

(feuille de route de l’Union Africaine, 2017). Cela est possible grâce à

la génération de nouvelles connaissances issues de la recherche et de

l'innovation, adaptées au contexte et localement, pour produire des biens

(14)

et des services économiquement utiles. Pour financer ces activités de recherche et d’innovation, il faut concevoir des politiques et des stratégies sectorielles et nationales qui ciblent délibérément les investissements dans les capacités locales et les architectures institutionnelles qui soutiennent la création de connaissances scientifiques et leur appropriation.

C’est dans ce contexte et dans le but d’éclairer les débats actuels, les

analyses et la réorganisation des investissements dans la recherche et

l’innovation en Afrique, que ce document de politique générale identifie «de

nouvelles approches, mécanismes, schémas ou modèles de financement

de la recherche et de l’innovation en Afrique» en accordant une attention

particulière aux enseignements tirés et à l'applicabilité potentielle dans

les contextes africains. La recherche et l’innovation sont une fonction de

la mise en commun des connaissances et des leçons tirées des leçons, de

sorte que les processus politiques et pratiques en matière de recherche

et d’innovation en Afrique peuvent tirer profit des expériences menées

ailleurs.

(15)

6 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

L’étude sur laquelle est basé ce bulletin a été guidée par cinq questions de recherche clés:

1. Quelle est l'importance du financement de la recherche et de l'innovation dans les pays africains et quelles sont les preuves permettant de démontrer son importance?

2. Quelles sont les approches de financement nouvelles et innovantes (schémas, modèles et mécanismes) qui ont été appliquées à travers le monde et quelles leçons pourrait-on tirer pour les pays africains?

3. Quels facteurs historiques et actuels facilitent ou entravent la mise en œuvre des approches de financement et comment les gains ont-ils été / peuvent-ils être améliorés ou les défis résolus?

4. Quelles réformes institutionnelles ont accompagné les nouvelles approches et comment l’Afrique pourrait-elle repositionner sa propre architecture institutionnelle pour un financement accru de la recherche et de l’innovation?

5. Comment est-ce que d'autres questions plus générales relatives à

la recherche et à l'innovation sont généralement prises en compte

pour un financement plus efficace et efficient de la recherche et de

l'innovation? 

(16)

La présente politique aborde le problème du financement de la recherche et de l'innovation. Nous plaçons cette question dans un contexte plus large du principe d'innovation qui fait valoir que l'innovation est «le facteur le plus important de la prospérité sociétale et est indispensable au développement durable et à la croissance économique» (ERF, 2015). Ce principe souligne le rôle important que jouent la génération, la traduction et la commercialisation du savoir et de l'innovation, notamment lors de la transition des pays vers l'économie du savoir (KBE). Ceci est important pour les pays africains, qui doivent s'industrialiser rapidement et réaliser un développement économique inclusif et durable. De nombreux pays africains sont confrontés à d’immenses problèmes posés par une forte proportion de jeunes sans emploi. Les jeunes (15 à 24 ans) représentent environ 37% de la population en âge de travailler, mais représentent plus de 60% de tous les chômeurs en Afrique (BAD, 2013). Des approches efficaces de financement de la recherche et de l'innovation devraient donc se traduire par des investissements complémentaires dans la R &

D et l'innovation qui se renforceront mutuellement, ce qui entraînera de multiples impacts des initiatives de petites entreprises sur la croissance des industries de haute technologie avec l'emploi concomitant de millions de travailleurs (Tassey, 2011). Cependant, la génération et la traduction de la recherche et de l'innovation en une croissance économique utile dépendent d'investissements soutenus et ciblés. En fonction du stade d'activité sur le spectre recherche-innovation-commercialisation, les approches d'inves- tissement vont de l'investissement du gouvernement à la recherche et à l'innovation en tant que bien public; ce que Mazzucato (2011) appelle l'état entrepreneurial; la philanthropie et d'autres investisseurs sociaux ainsi que l'État dans la «vallée de la mort»; aux institutions financières à vocation commerciale finançant l’esprit d’entreprise. Ce Bulletin politique est basée sur une étude visant à identifier et à analyser des études de

2.0 Contexte de la Question

Politique

(17)

8 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

cas exemplaires de nouvelles approches en matière de financement de la recherche et de l'innovation dans les pays africains et dans le monde.

L’intention était de démontrer les mécanismes et les modèles de financement, l’architecture institutionnelle ainsi que les environnements politique et stratégique cristallisés par les études de cas, qui peuvent être pris en compte par les pays africains après contextualisation aux réalités locales. Le présent mémoire soutient que les modèles ont des complexités économiques, géographiques et autres en économie politique et qu'une juxtaposition directe conduirait à un échec. L'objectif de ce document est de dévoiler la logique qui sous-tend les mécanismes et les modèles de financement afin que les gouvernements africains, les conseils sub- ventionnaires pour la science, le secteur privé, les organisations philan- thropiques et les fondations, entre autres, puissent tirer parti des efforts collectifs et distincts déployés pour financer durablement la recherche et l'innovation sur le continent.

Nous considérons la recherche comme la solide activité de production

de connaissances entreprise par un large éventail d’acteurs utilisant la

méthode scientifique. Les universités, les instituts de recherche ainsi que

les acteurs des secteurs privés, public et informel font partie des acteurs

de la recherche. Reconnaître ce large éventail d'acteurs sur le terrain de

la recherche est important pour élaborer des politiques, des stratégies et

des mécanismes de financement qui exploitent et mettent en synergie

le potentiel de ces générateurs de connaissances et d'autres acteurs de

l'innovation. Dans le présent bulletin, nous adoptons la définition de

l’innovation établie par l’OCDE/Eurostat (2005) comme l’introduction de

produits (biens ou services), de processus, de méthodes d’organisation et

de méthodes de commercialisation nouveaux ou sensiblement améliorés

dans les pratiques commerciales internes ou sur le marché libre. 

(18)

La recherche à la base de ce bulletin politique a été menée selon différentes méthodes. Entre juillet et décembre 2018, nous avons effectué une revue de la littérature portant sur des documents émanant de conseils/

commissions nationales de subventions pour la science et d'autres agences de financement. Nous avons ensuite interrogé des représentants de l’Initiative des organismes subventionnaires de la recherche scientifique (IOSRS), réunissant 15 pays , ainsi que des experts issus d’institutions africaines de politique scientifique et des chercheurs africains de la diaspora et d’Afrique travaillant dans des institutions de recherche, universitaires et politiques de premier plan. Compte tenu de la complexité et de l'étendue de la littérature et des pratiques sur le financement de la recherche et de l'innovation dans le monde, il est impossible de discuter de tous les modèles, approches et mécanismes présentés dans ce document.

Par conséquent, ce bulletin explore et discute quelques exemples de modèles et de mécanismes de financement nouveaux ou innovants qui peuvent être adoptés pour financer de manière durable la recherche et l'innovation dans les pays africains, en tenant compte de la nécessité de réfraction contextualisée de ces modèles et mécanismes dans différents contextes africains. 

3.0 Méthodologie

_____________________

Le SGCI travaille avec 15 conseils au Kenya, au Rwanda, en Uganda, en Tanzanie, en Ethiopie, en Côte d’ Ivoire, au Burkina Faso, au

(19)

10 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Les principaux messages et recommandations suivants sont tirés de l’étude et présentés conformément aux cinq grandes questions de recherche de l’étude.

Messages clés

L'importance de la recherche et de l'innovation est évaluée entre moyenne et forte parmi les pays SGCI. Dans la plupart des pays africains, l'importance de la recherche et de l'innovation est généralement considérée comme croissante, comme en témoignent les investissements dans les dispositions institutionnelles et politiques en matière de STI qui ont été instituées au cours des dernières années.

Recommandation 4.1.1: Au-delà de la résolution tactique des défis so- cio-économiques actuels, les gouvernements africains doivent développer des idéologies nationales unificatrices à long terme, mais exploitables, sur le rôle de la recherche et de l'innovation, sur le modèle du dividende démographique imminent et sur l'exploitation des ressources uniques du continent pour le progrès économique. Un exemple en est la manière dont le Japon a atteint la couverture maladie universelle au début des années 60, devançant de loin le reste du monde en définissant l’accès à la santé comme un impératif de «construction nationale».

Recommandation 4.1.2: Dans le cadre de leur mandat consistant à soutenir et à gérer des programmes de recherche, les CGS devraient aider les chercheurs à générer des preuves d'impact sur la recherche et l'innovation et une pertinence durable, ce qui se traduira par une volonté politique et un engagement à financer la recherche et l'innovation. Il existe de nombreuses données générées par diverses agences, par exemple:

4.0 Principales constatations et recommandations générales

4.1 QUELLE EST L'IMPORTANCE DU FINANCEMENT DE LA RECHERCHE

ET DE L'INNOVATION DANS LES PAYS AFRICAINS ET QUELLES SONT

LES PREUVES PERMETTANT DE DEMONTRER SON IMPORTANCE?

(20)

ASTII, qui peut être davantage utilisé pour la prise de décision aux niveaux national et sectoriel.

Recommandation 4.1.3: Afin de définir les objectifs de la politique de

recherche et d’innovation et d’identifier les approches appropriées en

matière de financement de la recherche et de l’innovation, il est important

que les différentes étapes de la valeur de la recherche et de l’innovation

soient cartographiées (par secteur si possible), à partir de: recherche

fondamentale aux produits. Cela permettra d'identifier les points d'entrée

pour différentes options de financement. Les SGC devraient diriger cette

tâche dans le cadre de leur objectif de renforcement de la recherche et de

politiques fondées sur des données factuelles.

(21)

12 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Messages clé

De nouveaux modèles de financement dynamiques ont été élaborés, adoptés et déployés dans les pays et les secteurs afin de faire face aux réalités de la diminution des financements consacrés à la recherche et à l’innovation par des sources traditionnelles (voir annexe 1). Ces modèles, qui englobent les partenariats, le cofinancement et les approches multi- disciplinaires, cherchent à garantir une utilisation des ressources efficace, liée au contexte.

Recommandation 4.2.1: À la lumière du fait que différents pays et secteurs peuvent fonctionner au mieux avec des approches de financement particulières, il est nécessaire de prendre en compte divers modèles de financement et des moyens d’optimisation et d’évaluation de leur impact.

Les CGG et les ministères techniques devraient collaborer étroitement pour mettre au point des procédures robustes permettant d'identifier et de consolider les résultats sectoriels souhaités sur lesquels l'élaboration des politiques devrait être centrée.

Recommandation 4.2.3: L’application et le déploiement d’approches efficaces de financement de la recherche et de l’innovation requièrent un contrôle et une surveillance rigoureux de la part des gouvernements et des SGC, notamment en ce qui concerne l’identification et la conciliation des exigences disparates des différents secteurs et domaines d’application avec leurs points communs.

4.2 QUELLES SONT LES APPROCHES DE FINANCEMENT NOUVELLES ET

INNOVANTES (SCHEMAS, MODELES ET MECANISMES) QUI ONT

ETE APPLIQUEES DANS LE MONDE ET QUELLES LEÇONS POUR-

RAIT-ON TIRER POUR LES PAYS AFRICAINS?

(22)

Messages clé

Les défis empêchent l'expansion et le déploiement durable de nouveaux modèles de financement. Par exemple, la volonté politique reste insuffisante et ne donne pas suite, alors qu’il faut accorder une attention urgente aux ressources financières limitées et persistantes du gouvernement, aux traditions institutionnelles défavorables, à l’incohérence des politiques entre secteurs, à l’adéquation entre les priorités de recherche et les défis de développement, au manque de planification politique à long terme, changements technologiques rapides et mauvais choix de partenariats stratégiques.

Recommandation 4.3 1: Les SGC devraient commander un examen permanent des meilleures pratiques aux niveaux sectoriel, national et international afin de consolider les connaissances sur la manière d'optimiser le déploiement et la mise en œuvre de politiques en matière de STI, de recherche et d'innovation. L'examen devrait inclure l'utilisation d'approches de financement existantes et nouvelles, ainsi que des détails sur la manière dont un secteur spécifique ou une composante de la chaîne de valeur de la recherche et de l'innovation peut participer aux processus en amont ou en aval.

4.3 QUELS FACTEURS HISTORIQUES ET ACTUELS FACILITENT OU EN-

TRAVENT LA MISE EN ŒUVRE DES APPROCHES DE FINANCEMENT

ET COMMENT LES GAINS ONT-ILS ETE / PEUVENT-ILS ETRE AME-

LIORES OU LES DEFIS RESOLUS?

(23)

14 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Messages clés

De nouvelles approches de financement auraient entraîné une plus grande normalisation des applications de recherche, un meilleur suivi des ressources et une plus grande responsabilisation des destinataires, ainsi que des institutions plus solides en matière de politique de recherche.

Recommandation 4.4.1: En exploitant leur accès aux ressources mondiales en connaissances, les CGS devraient aider les pays à élaborer ou à reconfigurer leurs politiques de STI afin qu’elles soient non seulement tournées vers l’avenir et agiles, mais aussi sur la manière dont elles influencent les approches de financement et autres interventions visant des objectifs stratégiques. Les stratégies de financement de la recherche et de l'innovation doivent s'aligner sur les politiques clés telles que les stratégies nationales dans les domaines de l'industrie, de la santé, de l'agriculture et de l'éducation et sur les autres visions nationales du développement.

Recommandation 4.4.2: Les SGC devraient aider les pays à établir des plateformes de connaissances nationales consolidées sur la recherche et l’innovation, ou les aider à les créer. La génération et le partage des connaissances font partie intégrante des processus de recherche et d'innovation. Plus ils sont cohérents et efficaces dans les écosystèmes de la recherche et de l'innovation, plus les SGC, les chercheurs, les décideurs, les entrepreneurs et les acteurs des systèmes de recherche et d’innovation.

4.4 QUELLES REFORMES INSTITUTIONNELLES ONT ACCOMPAGNE LES

NOUVELLES APPROCHES ET COMMENT L’AFRIQUE POURRAIT-ELLE

REPOSITIONNER SA PROPRE ARCHITECTURE INSTITUTIONNELLE

POUR UN FINANCEMENT ACCRU DE LA RECHERCHE ET DE L’INNO-

VATION?

(24)

Messages clés

Il ne fait aucun doute que les objectifs de développement économique des pays africains axés sur la recherche et l’innovation sont conformes aux tendances observées ailleurs. Cependant, les parties prenantes de l'écosystème de la recherche et de l'innovation doivent prendre en compte et prendre en compte des aspects techniques, sociaux, politiques et économiques spécifiques à un contexte et transcendant celui-ci, afin d'optimiser l'utilisation des ressources de recherche et d'innovation.

Recommandation 4.5.1: Les politiques en matière de STI, ainsi que les modèles de financement de la recherche et de l'innovation qui en découlent, seront plus efficaces s'ils sont mieux fondés sur une compréhension des facteurs politiques, sociaux, techniques et économiques interdépendants qui les concernent. Les SGC et les gouvernements devraient utiliser leur pouvoir de rassemblement considérable pour réunir régulièrement des chercheurs, des entreprises, des régulateurs, des utilisateurs et d'autres communautés au niveau national afin d'explorer des approches de financement qui favorisent au mieux la promotion des valeurs et des intérêts des pays africains dans un contexte mondial.

Nous présentons ci-dessous les messages clés et les recommandations générales comme présente dans la section précédente pour affiner les recommandations politiques ciblant quatre acteurs clés.

4.5 COMMENT EST-CE QUE D'AUTRES QUESTIONS PLUS GENERALES

RELATIVES A LA RECHERCHE ET A L'INNOVATION SONT GENERALE-

MENT PRISES EN COMPTE POUR UN FINANCEMENT PLUS EFFI-

CACE ET EFFECTIF DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION?

(25)

16 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Tableau 1: Recommandations politiques spécifiques pour les acteurs clés

ACTEUR POLITIQUE PROBLEME

POLITIQUE ACTION RECOMMANDEE Union Africaine &

Communautés Economiques Régionales

Accroitre, soutenir et rendre

opérationnelle la volonté politique

Il est urgent que l’UA et les CER engagent des financements pour des programmes continentaux et régionaux tels qu’Agenda 2063 et STISA 2024.

Respect des engagements nationaux des gouvernements nationaux de 1% du PIB vis-à-vis de la STI.

Les gouvernements nationaux doivent explorer des moyens novateurs d'accélérer le respect et la pérennisation de l'engagement de 1% du PIB attendu depuis longtemps en matière de R & D.

Avec une moyenne mondiale supérieure à 2%, les pays africains doivent augmenter leurs

engagements si l'on veut que la progression vers KBE se réalise Conseils

subventionnaires scientifiques

Générer et documenter des preuves d'impact de la R & I.

Dans le cadre de leur mandat consistant à soutenir et à gérer des programmes de recherche, les SGC devraient aider les chercheurs à générer des preuves d'impact de la recherche et de l'innovation et une pertinence durable, ce qui se traduira par une volonté politique et un engagement à financer la recherche et l'innovation.

(26)

ACTEUR POLITIQUE PROBLEME

POLITIQUE ACTION RECOMMANDEE Cartographier les

écosystèmes de recherche et d'innovation.

Dans le cadre de son objectif de renforcement de la recherche et de politiques fondées sur des bases factuelles, les SGC devraient diriger les processus de cartographie des différentes étapes de la chaîne de valeur de la recherche et de l'innovation, afin de définir les objectifs des politiques de recherche et d'innovation et d'identifier les stratégies appropriées. approches de

financement de la recherche et de l'innovation.

Rôle de leadership et

de supervision. L’accès et le déploiement d’approches efficaces de

financement de la recherche et de l’innovation requièrent un

leadership et une supervision solides de la part des

gouvernements et des SGC, notamment en ce qui concerne l’identification et l’équilibre entre les exigences disparates de différents secteurs et domaines d’application.

Secteurs privé et à

but non lucratif. Augmenter les niveaux et la pertinence du financement et des activités.

Cela pourrait être réalisé en travaillant avec les gouvernements nationaux et locaux, ainsi que les universités, pour concevoir

conjointement des politiques et des réponses R & I alignées sur les objectifs de développement sectoriels et nationaux.

(27)

18 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa ACTEUR POLITIQUE PROBLEME

POLITIQUE ACTION RECOMMANDEE Exploiter et mettre à

profit les ressources financières et les modèles de partenariat.

Le secteur doit rechercher et déployer de manière innovante les ressources à sa disposition pour renforcer les écosystèmes de recherche et d'innovation sectoriels et nationaux

Partenaires de

développement. Aider les pays à reconfigurer les systèmes de R & I.

En tirant parti de leur accès aux ressources mondiales en

connaissances, les partenaires de développement devraient aider les pays à élaborer ou à reconfigurer leurs politiques de STI afin qu’elles soient non seulement tournées vers l’avenir et agiles, mais aussi sur la manière dont elles influencent les approches de financement et autres interventions visant des objectifs stratégiques, et stimuler la demande de recherche et

d'innovation.

(28)

Ce bulletin politique souligne que de nouveaux modèles de financement dynamiques ont été développés, adoptés et déployés dans les pays et les secteurs pour faire face aux réalités de la diminution du financement traditionnel pour les sources de recherche et d'innovation. Ces modèles, qui englobent les partenariats, le cofinancement et les approches multi- disciplinaires, visent à garantir une utilisation efficace et efficiente des ressources rares, en fonction du contexte. Des problèmes allant d’une volonté politique insuffisante à l’absence de plans de mise en œuvre et d’approches non coordonnées de la lutte contre les IST freineraient l’expansion et le déploiement durable des nouveaux modèles de financement. Le présent bulletin politique présente un certain nombre de recommandations sur la manière dont les conseils subventionnaires pour la science, l’Union Africaine et les communautés économiques régionales, les gouvernements nationaux, les secteurs privé et à but non lucratif ainsi que les partenaires de développement peuvent tirer parti de leur accès aux ressources intellectuelles et financières mondiales et de leur pouvoir de fédération pour renforcer davantage la disponibilité des capacités et le financement pour les différentes étapes de la chaîne de valeur de la recherche et de l’innovation.

5.0 Conclusion

(29)

20 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Tableau 2 : Anciens et nouveaux modèles de financement (verts) pour la recherche et l'innovation.

Annexe 1: Anciens et nouveaux modèles de financement pour la recherche et l'innovation.

BAILLEUR DE

FONDS QU’EST-CE QUI EST

FINANCE. MECANISME DE

FINANCEMENT JUSTIFICATION Gouvernement Recherche

fondamentale Recherche appliquée Recherche transférable Commercialisation Entrepreneuriat (PME)

Subventions et grands défis.

Cofinancement pas des institutions publiques pour les programmes interdisciplinaires et multidisciplinaires Courtage en innovation Formation de consortiums nationaux de financement de la recherche

Cofinancement avec les SGCI de la région Investissement dans des programmes de recherche haut de gamme, y compris Chaires (240 en Afrique du Sud) et centres d’excellence, assortis d’un horizon de financement de 15 ans

Traditionnellement, les gouvernements ont financé la recherche fondamentale, appliquée et de transfert en tant qu’investissement dans la croissance et le développement économiques. Ce sont des biens publics

Secteur prive Recherche appliquée Commercialisation

Bénéfices non distribués et emprunts pour les marchés financiers

Motifs axes sur le profit

(30)

BAILLEUR DE

FONDS QU’EST-CE QUI EST

FINANCE. MECANISME DE

FINANCEMENT JUSTIFICATION Responsabilité sociale

des entreprises Partenariats public-

privé Recherche

appliquée Commercialisation

Actions et financement de projets

Résolution de problèmes de défaillance du marché

Investisseurs

d’impact Commercialisation Actions ou dette Résoudre les défaillances du marché en mettant l’accent sur les biens sociaux

Organisation s non

gouvernementales Commercialisation Actions ou dette Résolutions des problèmes de marché Marchés des

capitaux Commercialisation Actions Rentabilité intéressante du projet

Crowdfunding Recherche et

commercialisation Actions Investissement social en raison de défaillance du marché

Subventions de recherche collaborative locales et internationales

Recherche Subventions Pénurie de fonds locaux pour la recherche dans nombreux pays africains

Secteur privé Prise en charge de la recherche appliquée après la validation de principe, la sécurité et l'efficacité

Rachats de brevets Les innovateurs vendent des brevets pour financer davantage d'innovation ou des chercheurs qui ne s'intéressent pas à l'esprit d'entreprise Organismes de

bienfaisance Recherche fondamentale et appliquée, ainsi que des essais cliniques

Subventions et cofinancement des universités et des PME travaillant dans des domaines négligés

Il s'agit généralement de créneaux, tels que les maladies rares où les défaillances du marché sont fréquentes Villes et régions Terrain, main-

d’œuvre et services publics

Subventions accordées à des entreprises qui s'installent dans une ville ou une région axée sur le développement industriel

Attirer des activités industrielles particulières dans une ville ou une région donnée afin de stimuler l'activité économique et de rajeunir les lieux désindustrialisés

(31)

22 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

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Towards effective PPP in research and innovation_A perspective for SGCs in Africa Brief No. 49

Innovative Practices and Policies for Promoting Biodiversity Informatics in Sub Saharan Africa. ATPS Technopolicy Brief No. 48

Improving the Relevance of University Training to Labour Market Demands in Africa ATPS Technopolicy Brief No. 47

Developing Policies for Biodiversity Informatics in Sub-Saharan Africa Brief No. 46

Using the Land Potential Knowledge System (LandPKS) Mobile Technology for Agricultural Productivity and Resilience ATPS Technopolicy Brief No. 45

Mainstreaming Gender in the National Science, Technology and Innovation (STI) Policy of Kenya (ATPS Technopolicy brief 44)

Social Innovation: An untapped Resource for Inclusive Green Growth (ATPS Technopolicy brief 43)

Policy Axes that can uphold Agricultural Innovations for Climate Change Adaptation & Food Security in Central Africa: Case of Cameroon, Equatorial Guineaand Central African Republic (ATPS Technopolicy brief 42)

Frameworks for Intellectual Property Protection of Traditional Knowledge in Tanzania (ATPS Technopolicy brief 41)

Assessment of Possible Intellectual Property Protection Options of Traditional Knowledge System in Ethiopia (ATPS Technopolicy brief 40)

ATPS Technopolicy Brief Series 2

(35)

26 | New Approaches for Funding Research and Innovation in Africa

Towards influencing National Legislation, Policies, Strategies and Programmes for appropriate Protection and Benefit-Sharing of Traditional Knowledge (TK) with Traditional Herbalists in Uganda (ATPS Technopolicy brief 39)

Traditional Healers and their provision of Mental Health Services in Cosmopolitan Informal Settlements in Nairobi, Kenya (ATPS Technopolicy brief 38)

Policy Implications for Intellectual Property Systems for Traditional Healers in Lesotho (ATPS Technopolicy brief 37)

Incidence of Indigenous and Innovative Climate Change Adaptation Practices for Smallholder Farmers’ Livelihood Security in Chikhwawa District, Southern Malawi (ATPS Technopolicy brief 36)

Machobane Farming System and its Relevance to Climate Change Policy in Lesotho (ATPS Technopolicy brief 35)

Policy Challenges of Climate Change and Adaptation in Northern Nigeria (ATPS Technopolicy brief 34)

Sensitizing and Building the Capacity of Women towards Climate Change Consequences in Northern Lakes of Egypt (ATPS Technopolicy brief 33)

Agricultural Innovations for Climate Change Adaption and Food Security in Ghana and The Gambia: Policy Options (ATPS Technopolicy brief 32)

_____________________

2 https://atpsnet.org/technopolicy-briefs/

(36)
(37)

African Technolgy Policy Studies Network (ATPS)

Contacter le Directeur éxecutif à executivedirector@atpsnet.org The Chancery, 8eme étage, Valley Road

P.O. Box 10081-00100 Nairobi Tél: (020) 2714092

www.atpsnet.org

Science, Technology and Innovation for African Development

ISBN: 978-9966-124-95-1

Le « African Technology Policy Studies Network (ATPS) » est un réseau transdisciplinaire de chercheurs, décideurs politiques, acteurs du secteur privé et la société civile qui encourage la création, diffusion, utilisation et maîtrise de la science, la technologie et innovations (STI) pour le dével- oppement en Afrique, la durabilité de l’environnement et la inclusion globale. En collaboration avec des institutions partageant les mêmes idées, l’ATPS fournit des plates-formes pour la recherche régionale et internationale et le partage des connaissances afin de renforcer les capacités de l’Afrique en matière de recherche, d’élabora- tion et de mise en œuvre de politiques en matière de STI, en vue du développement durable.

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