UNITED NATIONS
ECONOMIC
AND
wa-jMIOST ECONOiiiqjfcj POUR L'AMQUE Conference pour 1'harmonisation des programmes de developpeuent industriel en Afrique de l'est
Lusaka, 26 octobre - 6 novembre 1965
Distr.
B/CN. 14/BIH/r
12 octobre 1965 Original : ANGLAIS
INDUSTRIAL M AFRlQUi, DE L'E
M65-187
E/CN,14/IHR/1O3
moth;
« Le secretariat remercie la East African Common Services Ore-aniza-
"tij^njie Nairobi, d'avoir ,mi,s A,.M disposition les services de K, Kurt von Kirohenheim, cbnseille:r regional: p-Ourl/industrie, auteur du present document. *'""J!'"x:""''' ;
^:\\.-v:.!^,; >i
^^;;:;- i.r
®fl .- << o ;* g"1*,! iv
S; ™^' ;■
E/CN.I4/IHR/103
TABLE DBS iiATIEilES
INTRODUCTION
CHaPITRE I
CHAPITRE II
chaque
V.econotnie au. f^^- ,, -r^u".* ,noo
en prix courants. Tableau 1 ~
Depenses d'equipement necessaires pc
imprimer au produit interieur brut taux de croissance prevu. Tableau 2
Montant prevu des depenses d'equipei
* t _ a _ jUnniifta + inn all
pendant la peri P^ m ;sni
de developpement du Kenya, de la Taiizanx et de l'Ouganda. Tableaux 3^5
LISSEi^TS QUI FINANCBNT L' INDUSTRIE EN
IQUS DE L'EST
■^m etablissements de financement
d l-.«t Tableau
2 iiontant des inves-tissements actuels et
£«vub des etabli.sements de fmanoement industriel en Afrique de 1-est, dans leB
differents sectem-s de l'econoniie. ^ Tableau 7
A. Societes nationals de developpement 13- B. Societea pour le financement du ^velop-
pement prises en charge par le gown
Services de developpement indnstriel (IPS)
C. Autres etaWissements charges du financement ^
Industrie1
1. Sanques coramerciales 17
2. Societes de placement a capxtal variable 17
3. Societes etrangeres pour le financement ^du developpement
ration
E/C1M4/DJR/1O3
CHAPITR2 III
TiiBLE DES UATIERES (suite)
b. La Societe financiere internatio- nale (SFl)
4. Organismes specialises dans le financement
du logement
5- Compagniee d'assuranoes
ETUDE 3UH LS3 i-iETHODES DE HISS EN OEUVRE DES PH0J3T3 IIJDUSTRIELS ET SUR LES PORIjES ET LES i^THODES D'ASSOCIATION ENTRE ENTRE*
PRENEURS ETRAKGERS ET ENTREPRENEURS NATIONAUX
CONCLUSION
- iii -
Ii-JDUSIHIEL INTRODUCTION8
A r-pp^e^t^^currienb traite des. etablissements financiers du Kenya, de la Tanzanie et de 1'Ouganda et donne une idte de la
fa?on dont ils peuvent contribuer a la realisation du progres in- ' ' dustriel que ces trois pays ont prevu dans leurs plans de develop-
petnent, "■■■■ :";;/: " . ^u.j--yoh . , • . ; :
Ces etablissements comprennent les societes.nationales pour le developpepient qui ont ete creees avant 1'independance pour lancer et diriger les nouvelles entreprises;industrielle^'bu pour participer au financeraent:_des entreprise^.existantes par des' prSts ou une con tribution au capital social, ^ ainsi que les. soci©tes pour le finance- ment du developpenient qu'bn pourrai-t qualifier de banques d'inves- tissement car elles se bornent a consentir des prets et des subven tions et a souscrire au capital social, et quelques organismes prives qui s'interessent au developpenient de. l'i'nduatrie.
Ces etablissements qui sont -speoialement charges d'attirer des ressources financieres supplementaires dans le pays, parviennent a faire augmenter sensiblement l'apport de capitaux originaires des pays industrialises. On doit neanmoins se rendre cornpte que toutes les formes d(initiative privee doivent etre mobilisees si l'on veut mettre en oeuvre le plan d»expansion industrielle, assurer l'accrois- sement du produit interieur brut et elargir le marche interieur.
C'est-a-dire que 1'augmentation des depenses d'equipement ne produira tout son effet que si, en mSme temps, les chefs d'entreprise font preuve d»initiative et disposent de connaissances techniques a tous les echelons, de l'activite industrielle. II y a done lieu de'" "
resumer le role que I'inyestisseinent etranger peut jouer quand ii \i
s'agit de surtext:er;;;ie> obstacles interie^s au developpement indus-
triel et !• effet cumulatif auquel do'nne lieu le pafta^e des actionsavec des iW««J.«. national, dont Mn«ioient a la fois les
acticmnaircB et le milieu des affaires en guaoral .Dans le resume, au cl^itre III, des differences formes d'asso- ■
oiation entre lee chefs d- entreprise etranbers et national, et de leurs resultats^les orsanxsn.es qui Se oonsaorent au finaneement
industriel pourront'trouver des suggestions sur la maniet de qonsiderer J.es prooleines. _ ,_ . .
Le present document ne mentionne pas certain, autres problems
que pose le fxnancen.ent industrxel et 5ui cnt fait V9*i« des etudes
distinctes. enumerees ci-apres •.._.. .. ... ,.. ,..■:;. .v.r.- ,
Jlx ;:raeSureS'd'enooura^ment a V investissement, prive (docume
/M//8 31 tb 1963)
(document
se consacrant au developpe.ent de 1'Afrxc.ue (document S
s/CN.14/ADB/43, 20 sad 1964).
exposees
sujet dans le chapitre JI .du le financement industrial
! E/CH. I4/IHH/103 i Page 3 i 1
LES OBJiicTIPS DE ckoXSSMGH ipU5TRIELLE
IELS QU'ILS SOiJ<| EXPOSES, DABS LEStfli DE MvL&igjfjB^ \, . ij
DU KEHYi, BE ^ (julaigjij E'T B| L'OUGAHpA ■■"
S j. I I | !•-' ^"j ■ |
Dans les plans de developpement des trois pays,' l<ac<LiBseraenti de 1-apport estime au produit intbieur brut est. le (WH cle iur | lequel on se fonde ,pour calculer ;le montant^es investiase(ient^ 4 prevoxr. Dans le plan! quinquennal de developpement de 1'oMnSaJ 1961-1966 (para.;362) 1. principe qui sert 1 calculer le rapport? ■ entre^depenses djequiptm^t U abcroissemenj de la capacite de pioguL tic (pour 1'ensemble du pi*) esrt le suivant : ^trois unit«R .nlU
de cap^al peuvent pro^Te j^ ^^ de re^denlent J ^^ i ;:
%»S le plan de dUlojLoei du.JCenyai(i964-1970) la for^iont
nette^e; capital |SupPl|ment4re n^oessaiye #our augmeiter lk v^ielr j|
de la production id-^nelliW, a e*e 'evaluee ;a 2,8 livi-es (pkra. 21, ; Inderjle; 2,^/1 a ,Ceyla4 «t de 3 - 4/1 dans des pays industrialist
Dansle plan quinquenndl de aa Tanzanie (1964-19$9), on! a &
que 246 miiaions ^livre. de depenses d<eq^Pement Seratent xec^
res rigfe porter Ite produit interieur brut (ep prix cjurant^) Se' 1 124^rmillions eftviron en 1960-1962 a 259,8 millions ^de livre^ efi
1970;soit un rapport capital - production de 2/1 environ.'
iutefi
brut, fen pr.ix courants entre les differents sScteurs de 1- sconomi :
des troi
des trois pays,
? le tableau 2, figure un| recapi-tulati-^m de^ &pj&& \
d'equ^pement du ^cW public eldu secteur prive, ^ iftafijU.!
leS P^B;-doiyent ), 'engager pour respecter let taux decrois^ance brevu
du prqSuit interieur bt ;
du prqSuit interieur brut.
J*k .tableaux 3, 4 »t 5 preciSent,:"lee ^epenses d'equi^ment
"idt la n^ik^ "^tL.lis^iijsL-'v^J ■. ... ■■'—J " ■',._.
' (Tableau 4): et ;:eni Ougajnda (Tableau'$£
\\
TABLEAUJ TOTAL Millions^PourcentageMillionsPercentageMillions:..PoUrcgntageMillionsPourcentage deaivresknPIB,de-livresi-duHIB^;:delitresdu.PIB'*■de-jivresduPIB,:> 1.Secteur-primairef etagriculture82,3VK&51,2 Industriesmeca-& niques^opnstruc-:32,78■18,2 tion>.t"travaux;.;. publicsU;. 3-Commerceet', transportK 4.Services-;publios et"banaues
52,23 18322 5.Loyers 6cBeoett.es"bud getaires28,0215,6L IIBtotal,eii'' courante..''■
41,335,7: 12,2--■ 30,8;: 22,2 38,0 ;■..1?>5 106,3 Eeferencesfi:^<♦■";:;';"■■^:.;■■?-£ 1,Plande-:deyeloi)pem-entduKenya,t964-t:197-0j\Pa£eJ3- 2.Planquinquennscldelap?anzanie,'1964-1^9*pS-ge;~9-
94,..56
36,4 15*2 23,0 409,68'■100
TABLEAU2 22 PIS-en-TauxdeSecteur prix:-croissancepublic courantsprevu de1962: Millions"'Pouroen-Millions delivrestage;delivresMillions delivres
fi1.■I- Million Plandedeveloppe- rcentduKenya(i964- 1970)Chapitrev/i, para.2,page38 Planquinquennalde developpementdela Tanzanie,1964-1969, page3etpage4 Planquinquennalde developpementde l'Ouganda,1961- 1966,para.360,364
124,56,1
perioded1ap plicationdu plan
perioded',ap-. plication!du plan ?-Sj16
jperjlo^ed'ap- blijca-tjlondu :55m-J30 Total410,8
/ Page 6
TABLEAU .3
.
Investissements publics
Paiemenis de reglement ©t paiements de -fcransfert
Investissement des organismes publics;non gpuvernementaux
a/ Dans oe mpntant entrent :
j de livrjes
sUvicJs d'interSt public
dk baW (routes,electnoite)- 3^.710;
.■ - - " i
4.471 4.846 51.610 sfervice;S sooiaux
(jsante,: logement)
agricul'ture
oommerde et industrie
[■ !■; i
Tbtal de^ investissements prevus 1 Publics
Oiiganisrces publics - / . j.
nan gouvernementaux ■£ ^'' Sblde (Contribution
dU secteur prive) >■ "?'*'*?'-
,330.000
E/Cff. 14/IBE/1O3
Page 7
Pour ce qui 6st des possibility d'investissement dans le secteur
dans le
* ^ISiH^li^L^^ai^ss^^^^^i^^.^ a6-s nouTelles
industries que le Kenya pourrait aocueillir vient d'gtre achevee et
■ au'.alle sera suivie d'etudes plus completes".
£?£,*» formation.de capital .de 1954-A' 1?62 a atteiat-«rt aoyenne> -.-,:..
26,7 pour 100 du produit interieur brut en pr-ix courants.- a 1^2,. on a enregistre une diminution'.de |S?5 pour too, soit de 33,4 millions de lrwes. L'apport du secteur prive a la formatito.de capital h*&
;ntre 1954 et 1962 .correspond a 62 pour 100 (de formation totale de J-oap^tal et a 16,5 pour 100 du produit interieur brut en pri* courants, x on p.eut doncr.sVaauer a 20,7 millions de livres le montant de la forma
tion, cde capital dans, le, .aectaur prive . .en \%2. 1 ..■-.-. ; .:-.■
T::;:.P°^ atteindr-^le Wo'ntaKt de "W Millions de Tl™s indi^ dans le Aermer tableau comme "contribution du secteur prive" pendant la
penode d- application du plan, il faudrait, que la Jobation de capital dans le secteur prive soit de 33 millions ^livres" par an.
Beoemment, le Gouvernement du Kenya1\ ;annonce la publication' '
pour la fin de cette annee, d'un plan de developpement revise.
£/C/ft. 14/INS/103
Page 8
du Dlan quini
Depe'nWeVpubliques pour le developpement ...
'' "br'ganisafioris parastatales
;r: **> J3oc'ie"te 'national pour le developpement Banque de cooperation Vt de developpement
Tanesoo (electricite;
i;"'-;v- 'NrfC (logement)"
de livres
Gouvernement local • • • • ■
-grogramm© d1 inv©stiBsemeiit- de '1'EACSO . .
13.127 7.5OO;
■4.OOO 5. ooo'
' T?otar '
• • 4
*t*
-flu1
■ j_9.
102.
10.
■18,
627^
000
000^/
Sdlde :' contribution d.u secteur prive, notamment, tm1fivohtant de-- ~
19,5 milxions que les organisa tions- parastatal&s d&vrorit obte-
nir de sojaroejB privees. :.T:,; :, :;^-{ ait1 Autofinanceraent (investissement des
"benefices) Emprunt national
Emprunt exterieur
r.".:oi) -^ r1-^-:^^'^
72.200 4.000
20.300 96.500 Total, 246.000
recresente la partie des programs qui sera financee par 1'inter-
medlaire du Gouvernement central (50 pour 100 sont a la charge de
l'Etat et 50 pour 100 a la charge des organisations;.
h/ 40 pour 100 de capitaux locaux, 36 pour 100 en ^"eieves sur
y le co^te des depends renouvelables, 24 pour 100 d'emprunt local.
0/ 100 pour 100 d1emprunt exterieur.
On prevoit que 59 millions seront depends dans les industries de
transformation, les industries manufactures et les industries ex-tractrices; 33 millions seront investis dans le seoteur de la distri
bution et le secteur commercial et 37 millions dans 1-agriculture.iD/CH.i4/lKR/iO3
Page 9
InvestissementsI publics
■Investissements dans les entreprises privees
bsitiment g# -j^c
.-installations. 6.780
divers . 4-395 '
participation du secteur prive* ! • ■ ;
& des entreprises comruunes avec ■ . la Bociete pourle developpement
de l'Ouganda (UDC) ' '■ ' .^.i: :• . , montant de la participation privee"''-. ■ qui- sera^ investi dans, piusieurs
entreprises mais ne peut pas encore e'tre alloue *"":iJ -;" ■... ■„ ■■. .
19-3'iO
::: 3.000.
>3,000
Milliers de livres
70.000^/
Total 95-310"
sj Ce montant oomprend 26,8 millions de livres pour la production de
-tiens,-.-le. commerce et.le tourisme, et 15,7 millions de livres pour les frais generaux debase rentables (routes, energie electri;queyac.)
Dans le prochain plan quinquennal de developpement, on a prevti ^ue le montant total de l'investissement dans 1'industrie atteindrait
.; <:3U,millipns de livres.
E/CN.H/JHR/1O3
Page 10 i _-.:;i
CHAPITiffi IJ
cre.r associates de development ayant le statut d'entreprises cMEtat. En outre, lea gouverne.ents ont encourage la creatxon de
2J2 ^ -oeralentle ^p^g, ^us^e d-entrepr ^
co^unes a^eUes partxcxpent ^ s^f?& d.veioppe.ent nationales,
britanniques et allemandes. ;.^,.. . ..,.-, ;. _ ;r,
On a oree deS ^tabUsse.ents priyis ^pecxalxses dans le devejop- pement des industries, et charts de oouBcrire au capital social des
lociet.s ou de leur consentxr des vr^V^^'^ «« ^
des filiales des banques couueroialee" &^^ A°.W*" ^S (
banques co^rcxales partxcpent active.ent au dev.ldppe^.t de
.Industrie en octroyant des J-ttfV^^^""^*
le. effets coherexau.. Ces co^agnx.s d' assurance et des trust, achetent des actxons aux entreprxses industrxelles. Les,soCxetes ;
rZ^-i- «ilxeres et les eta.lxsse.ents financxers spo-
ciaXises dans les nypothe.ues appcrtent des capita- qux servent financer la constructxon de lcbeuents qu-entraxnent les prcjets
industrxels. 'W^ «^« * ^'^^ ^," leurs ^
:-dlment industrxel aPPor*„Ce,en,4.,depp eurs de.^t^s.t octroient des.p.ets a certaxneacpitaux, ach.t^ de.^t^s.t octroient des.p.
entrepflses. .--■iv--! »£ -;r.c ci I ■ r'
Le tableau 6 ci-apres indi.ue les avcxrs des eta.lisse.ents de
financeraent xndustrxel en Afrx.ue de Lest, dans ^ — ^Zls
seignements dispenses. II contxent e.ale.ent .uel.ues xndxeatxens
sur les investissements prevus en 1965-1966.
Le tableau T donne une xd.e des .ontants cpxe ces eta.lisse.ents ont xnvestis dans les dxfferents secteurs de L—ie. I y . lieu de signaler ,ue certaxns des promts xnscrxts dans le tableau,
seront finances en co^un par plusxeurs etaWissements.
E/CN.14/INR/1O3
Page 13
11 ressort du tableau 6 que, parmi les societes de developpement, l',UDC.est la plus. puisscinter.sets parts, et ees prets s'elevant a la fin de 196j a 9-533.000 livres sterling Les immobilisations" o> ; 1'UBC, de ses filiales et de ses "associes se sont montees 1'i^ili'^pOD
livres .sterling. L'UBC doit etre consiciere comme 'Ue bras g* jpwjif-!
nement" pour I1industrialisation du. pays.
La societe qui vient au second rang est la National Development Cor- ioration (NDC) de la Tanzahie dont la raison sociale a ete modifiee par une Ibi duPaarlenient, en :date du 10 decembre 1964, qui a opere l&v
>n aVee' l^ahcienne : ... {
avoirs du Gouvernement k cette societe. La valeur oomptable,dee :
avoids de-la UDC apres cette transaction se montait a 4.484.Q00 livregWactionS:et -A^66,GQO livres en pr,ets. Le programme d» inv.stis^ment
^de la, .NBC en 1965-1966 pr^voit un montant total de Trillions ,deJ livres dont 1,674.^000 seront fournies par la societe elle-mgme, le reste
consistant en capital souscrit'par les partenaires de la tiPC, les credits des fournisseurs d'equipement et des emprunts. Ce^ sJLgnifie qu'en 1965-1966 la Mo canaliserait une somme' de capitaux nationaux et etrangers representarit plus de 400 pour-100 de ses propresvinves-
tissements en vue de 'l1industrialisation ,du pays. . ■du Kenya, au 30 juin 1965? comportaient des parts -&e montant"'a'-- 203.000 livres sterling reparties en trpis operations, dont la par-
pour une
valeut de 1GO.000 livres. Les emprunts et les avances atteignaient un total de 259-500 livres plac.ees dans six industries diff-erentes.,,.
m ^J.^^^^ societe commerciale. L'lCDC administre un fonds
de;rpulernent de 50.000 "livres destine a 1'emission d'emprunts pour
la petite Industrie et le comn.erce. Depuis sa creation'(i960), elle
a emis des emprunts atteignant 120.000 livres, dont 80.000 sonVa des
fond* a done ete deu, ft*. «* 4 ou 5 -fa
Les fonctions des s
a i'Btat consistent
i|
recnercher des prooets,- jouer le raeS capital ^ *»* -^ -
le de politics planxfi.es, des investisse.ents consar
vre tte pox± ^ 1pKauels l'Etat ne desire
vibes d'intereH public, des prooets pour lesquels 1 -
pr.senta.t deS ris.ues
La HDC de la reoevra Laide de VO«*>*
I ■ a m mo 8^1 aui d'oif
i " £ ■
'_ prgpater et evaluer les etudes de viabxlite;
■■Swi£: 'tenant "So^pte ;deS U«. 9- distent-
nomies des pays de I'AfnqUe -de 1 est, ■
tuer eux-memes des etudes de viabilite, " ' ' "
On Peut staler a cet ,Sard ,ue des ^an^
de d^eipe^t industriel existent ^Jii oer
francophones, ils ass^entles fonctions suivantes
E/CN.14/INR/1O3
Page 15 -
Stupes economises generales et regioualesj L-
elaboration et raise en oeuvre de projets-Ces or.anis.es de d,veloppement industriel> ^-t^routon
a la sooiete nationals de de.eloppe.ent induatriei, peuvent rendre de
prec.euxservices a tous lfes ,ta,lisseffients financiers fouTnissen des capita^.pour I'inve'siissement.
fondee en septembre 1963, capital social :
2 millions de livres sterling-
fondee en deceinbre 1962, capital :
1,5 million-de livres sterling
-^4 constituee en societe en max %&&, capital social , ,% ,-(J
,^1.501.000 livres sterling
ees etabHSselnents ont pour obJet de crcer-une organisation de developpement de caraotere international M «h*pl oommeroial, qui collate les efforts du gouvernen.ent dans ie do.aine du devel.ppe^ent
eaeaoBiiijue Ii t
et la 3VUc investissements;
5. d'obtenir
E/CN.14/INR/1O3
Page 16
Les societes financieres cte:develoPPement-offrent Mne gamme de services plus vaste .qu'une banque d' investissement. Ces services : ;_R|uy§nt consisted en aonseils ^latifs -a'la geBtion, ;en .investisse-
>','- meats, ou«eTi prets'peu'irlipor^a'iMsr-1" . , :,,i,:,;
Etait 'dorm^ que lesjsopietes financieres de developp^Bent sont gerees comme^des entrepr'ises commerciales a but lucratif, les taux
d'interet p'oWles^prSts a moyen et, a long terme (de 5 a 15 ans) so.
de l'ordre de 7 1/2 a 8 -\/Z pour 100, ce qui est considere comme raisonnable Po.r 1'economie des pays.ast-a^ricains. Les Bocietes .•
s< efferent demainfenir entre ieur"s"prets e:t leur avoir-*fa port e- feuille un rapport de . 3 ^ , 1 • -7C 1;.J^,^^:.iOJ, ji?i»i.:.-- .._■ -;.^-^--~l-:' -
sent
Services da develPPtewent indnstriel (IPS)'
L-IPS *HU cree au printemps^f 1963, sous les auspices de S.A. PAga Khan "afin Al^ouraggr^JaaSiiidustries. d'Afri^w de 1-est
a participer a de"nouveaux pro jets d!entre.,rises commerciales rationales ou etrangeres, ,ea,raettant,sur -p^ed-et en gerant de nouveaux projets, et en collaborant a, d^s Pfo^e^s ^xistants",;.|:j;.-v,:.a .\.
L'IPS est-une'sojiete deldeveloppement de type coflmercial, rea- lisant des benefxees grace & seS 'ao-tions, a la perception d'interSts
sur les prets et d'honoraires pour ses services consultative. sLesGouvernements de la Tanzanie et du Kenya possedent chacun *b^etxt ,
capital - actions dans 1'IPS.;:
'" Jusqu-ici, I'IPS a investi principale.^at daiis les irflSifeiei""
manufacturieres qux ont un potentiel eleve d-exportation et de rem- placement des produits d' importation et de grandes pos^bilxtes
d-emploi. Grace a sa participation minoritaire au-capital social de diverses entreprises, I'IPS a r.ussi a lancer en Afrique de 1-est des promts dont la valeur totale depasse 2,9 ^llion, de livres.
Les nouveaux projets pris en charge par I'IPS au Ktoy, (6), en Tanza- nie (5) et en Ouganda (3) represented une mise de fonds totale de
3,9 millipns.de livres. , „ ,:-t,,»-.».■ ':
E/CN,14/JNR/1O3 Page TfJ
Autres etablissements charges, dufinancement industriel
etablissements"etrangers qui possedent leurs reserves et une partie :&e leurs avoirs en dehors de 1'Afrique. Dans certains pays africains,.-. .;.
notarament enEgypte, en Tunisie et en Libye, des dispositions legales ont commence a reglementer cette situation en augraentant les reserves qui doivent etre.> maintenues a la Banque centrale. Des banques commer- ciales nationales ont ete creees recemment en Ouganda et en Tanzanie.
Les banques c6fnme"rciales de l:|'Afrique de 1'est offrent des, ere-. ' dits a coTxrt terme" pour: I1 industrie, I1 agriculture, le commerce,-vies transports, etc., a un taux d'interet d1 environ- 8-pour 100, Le mon-,;.- tant total de'6es preis, qui- avait atteint g3 millions de livres en.. ,
1963, Be montait a 113 millions de livres a la fin de 1964,. En- ::r. .."
outre, la Standard_Eank et la Barclays Bank ont une societe financiere
$$ develapp-ement qui leur,.est .affiliee et qui se specialise dans les
prets a moyen et a long te^ms..
Le total des avoirs des .banques c.ommerciales est-africaines est passe de 13& millioiis-de livres a la fin de 1963 a 175 millions de livres a la fin de 1.964,. dpnt 90,4.millions pour le Kenya, 45,6 mil lions pour la Tanzanie et 39? 7 millions pour. 1' Ouganda..
A la fin de T9'64j les effete escomptes representaient 4,8 mil lions'de livres d'e'ffets nationaux e:t 2,8 millions derlivres d'effets
etrangers. -■■■-'■ -.-■■ -, . ■■ ■;■ .-.,;■■■■- ;-: ,.■ .. -y.^ . , ^ . : ,
Afin d'interesser le public a 1'achat de: titre.s, on envisage notamruent de creer, des, societes de placement a capital yariable. En mai .-1^5, ..1&, Kenya, a pass;e,. une loi destinee a reg-ler.ienter les opera tions de ces soc;iet.es, . Dans la campagne lance,e, en. Tanaanie afin de mobiliser l"'epargne,; on envisage de creer une Sociefte de placement a ca^ltai. variable au sein de la Spcieteinationale de developpement et une societe. d.1 investissement des travailleurs .sous .le controle de
l-Union natxonale de travaxlleurs-tanzanienS. Luanda pourr«* ,.
envisager la possibility de creer «ne soc^ defacement a capx-
tal variable pour negooier dans le pays de3 actxons de la Socxe^e,de^
developpement de l'Quganda. . ;. ■.:.-.\y. '| ;»:: v.;,-.i
■:l" L'exemple^deKEgypte centre que la vente sur le marche public de titres de placement n'a pas obtenu un grand succes. En faxt, le.
titrede-placement devrait §tre un inve.tissement reel. On ne peut pas le comparer a un compte d'epargne rapportant un interet fixe dont
lemontant peut etre retxre a n'i.porte quel .cent. Cest pour.uo,
les actions des sccietes de, placement a ..capital variable sent de?
titres d'investments cjui xnteressent • plutot les organismes d xn-
tout du moins, elle,Lne, sont guere destinees
au grand public;^
La^o£5!o^alth_i!Sg02E
societe publaque creee par le Gouvernement britannxque
1 qux particxpe a concurrence de 33 pour 100 au capatal -
actions des* societes est-africaines pour le financement, du developpe.ent. A U. fin de 1964, la-CDC avait investx , 17,4 millions d, livres et SeS engaeements s'elevaxent a
22,1 millxons ;danS la sous-regxon. Le ,total des :invesT,
tissements de la CDC atteint 97,7 mxllxons de Ixyres. e^
celui de ses engafeer.ents 1,5 millions. Au cours de
1'annee 1965, de nouveaux xnvestissements d'ime valeurde 12,1 millions de:livres, ont ete approuves, et.les
nouveaux investissements bruts ont atteint 8,7 millions:de livres. Les xnvestissements se repartissent-oomme,,-
x-;suit apres leur destination : 53 pour 100-pour le I
cteveloppeftent de base (energie et alimentatibn en eau,,'.logemerit, transports), 21 pour 100 pour la-production,
^primaire (agriculture, sylviculture et industries
extractives) et 26 pour 100 pour le commerce et
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i*Industrie; les societeV de devfeloppement
lerie). « Ns«w* ...,-.... . ,.sr_ .. -,
, daaa la sucrerie de
Kilombero en Tanzanie, ayec. la Standard Bank et*de^g'v SrouPes neerlandais. La SPI a investi recemment 1.255.000
investissements effectues en Ouganda portent a 32 le
norabre des pays dans lesquels la SFI a engage des capitaux.
du logement
is investissements de capitaux destines a des projets industriels prevoient nornalewent des credits pour la construction de logements, car pour pouvoir garder de la main-d'oeuvre qualified, on doit lui
assurer les moyens de se loger.
En 1964, une mission des Nations Unies s'est rendue au Kenya et a fait des recomrnandations au Gouvernement sur la politique de loge- ment a suivre dans le cadre de la planification sociale et econoiuique.
Dans leur rapport, les membres de la mission recommandaient d'ajouter aux societes de construction immobilize existantes, qui ont joue un r5le extr&mement utile dans ce domaine, une societe financiere hypothecaire au sein de laquelle le Gouvernement serait represents.
»ar ailleurs, les membres de la mission ont souligne la neceesite
d'un mouvement national intensif en faveur de l'epargne pour le finan-
cement du logement, etant donne que ces fonctions ne rentrent pas dansles activites de la Societe financiere hypothecaire et des societes
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de construction immobUiere, C'eet pourquoi, il pourrait Stre utile d-examiner si leB caissesRationales d'epargne gerees par lea Postes, avec leur vaste reseau de bureaux peuvent entreprendre cet effort ou s.il est possible de creer des. organis.es & prSts a la construction,
de tyPe europeen, qui rassemblent les epargnes en to fondS comrnun . destine:au fihancement. du.. logetnent.^^ie^jj^surances operant en Afrique de l'est ont leuxs avoirs est-africains, qui se montaient a
32,9 .nillionB de livres a la fin de 1962,,e» hypotheques et en t.tres d.Etat. Environ W pour 100 seulement du total a ete invest! en des actions et des obligations qui ont Pu contriDuer au financement
i ;. . .t'.->'■'
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:;- : ■■'- r' "CHAPITEE III
ETUDE SUE LES JMHOHES DE KISS M OEUVRE DES' PROJETS ilTOUSTEIELS
... ET SUE LES.FCEilES ET IBS-KETHQDES D'ASSOCIATIONEHTEB ENTREPRENEURS ETRANGERS ET^NTRE^RElffiURS NATIONAUX
L'apport de capitaux etrangerset ^augmentation de 'l'Spargne na tionale destines a.suroonter les obstacles au developpement industriel seront insuffisants.sl ne. vient paa: 8ty ajouter io^te^une serie de rne-
sures visant a stiller dss promts viatles et rehoourager l'entreprise.En effet, le 8uooeB.d»Utt .projet depend aufant des connaissances techniques et commeroiales, de 1'aptitude-a 1'organisation eV a" 1- improvisation et
dfi ^acceptation des risqueshaMtuels et des inconvenient particuliers
^une economie en voie de deyeloppement, que de 1'apport des capitaux
■' nSoessaires. ... - .
Nul.n'igaore .que: certaines tanques nationales de developpement orSees
reoemnent en Afrique disposent de fonds suffisants, mais qu'il n'existe
pas de projets .viables dans lesquels elles puissent inveatir. C'est pour- quoi la diffioulte du financement industriel ne oonsiste pas seulement dans llottention de eapitauz mais Men plus encore dans 1'elaboration de
projets viables. ,-■ ... ,■- ;- ■, r, .■■■. . ;'. - ■
Mises a part les dispositions legales deetinees a enoqurager les .^nyestisseaents Grangers, il eiiste un certain nombre de"',simulants qui
, visent a.inciter les entrepreneurs Strangers a s'associer aux entreprises locales, ^document E/3665 des Nations Unies sur le financement du de velopment econo^ique mentionne les cas ci-apres (p. .27 et suivantes) . ... 1. Cas d'une firme exportarxt vers le marche local,,fosis desireuse
de creer sur place une filiale qui assurera, a obtains stades ou a. tous, la fabrication des produits. Cette.,firme a genera- lement int^rSt a rechercher sur place des assooies (qui seront
;:-.. -:-, souvent ses agents locaux).
' ■■■-■■-■*. Cas d'une soci^te etrangere deji^tablie dans le pays, mais dS_
sireuse de se donner couleur nationale en emettant de nouvelles
actions ou en cedant des parts a des investisseurs locaux. Con-
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?age 22 " . ..::;
scientes de 1'evolution politique, economique et sociale des pays ayant recemment accede a I1independance, les societes
-etrangeres qui y sont installees ont le sentiment'de;'plus en
plus vif de leur isolement ;dans ce raonde nouveau et voudraient s1 adjoindre des pa^tenaires locaux associes au sort de 1'entre- prise,- Le plus souvent, le gouvernement du pays accueille avec
satisfaction et encourage ce changement d'optique, qui contribue a integrer davaritage les investissements'etrangers a, l'economie nationale. II se peut aussi qu'une firme etrangere, apres avoir
cede des parts de son capital social, decide de diversifier ses placements et reinvestisse ses fonds dans d'autres tranches :d':a".c"tiviteV au1-lieu de le& rapatriefrw ■
3. Cas des investiaseurs qui voudraient profiter des facilites de credit offertes a l'entranger ou dans les milieux intemationaux.
Les possitoilites elargies d'aide financiere exterieure, notam- ntent les prets:a long terme a "faitle interet, attirent les capi- L~. 'taux vers-les pays en voie de developpemeni. II peut etre avan- '■■tageU-x-poUr les investisseurs etrangers de "s'associer a des en- . treprlses locale^ pu"bliques ou privees, s'ils satisfont ainsi
aux conditions requises. Ce genre drinvestissement peut ega-
lement interesser les pays en voie de developpement, non seule—
ment lorsque le pret est su"bordonne a la participation d'entre- . prises..du pays, qui l'accordej mais aussi lorsque les limitations
locales... sont telles que l'aide exterieure ne■ peu\t.,e"tre ;Q,fficace sans.le concours actif.et les connaissances techniques,..du parte- naire etranger. .„;_ . .■ ,;9_ ;-n; :■■. '■■ ■ :'- ■- :- ''■■"■' *v
4. Cas d'une entreprise qui desire vendre du materiel et-e'.st pre"te
&, investir une partie du produit de la vante . Oertaines firmes specialisees dans la fabrication d'equipements complets pour certaines industries savent. mainte.nant qu'elles accroitront no- ta"blement leurs livraisons_ aux pays peu developpes, si elles aident activement a, surmonter les obstacles locaux a 1'industria- lisation. Une premiere mesure dans cette direction est le con- trat d'itistallation, qui prevoit la fourniture, d'un plan d'implan-
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tation et .d.'un .equipecient complet,_.y; compris les services con- nexee, l'usine e/tant livree en etat.-de; fonctionne.D^nt.. Une . au.tre forme d1 assistance consiste a aider l'entreprise a trou- :. ver.de. nouyelles sources de financeraent a. 1'Granger. Une'
ttroisieme est la conclusion d'un contrat de gestion pour les :'i:r:
premieres annees d'exploitation (asses souvent, pafun aven'anV"
au contrat dfinstallation), ou pour une periode plus'longue , v
(notamment lorsque les partenairesr loeaux' n' onf -pais-Hfexperience
necessaire pour'diriger 1'entreprise, ■ ou ^n-"Jen orit^pas le desir).
Enfiri, on peut envisager une'paHicipation-active consistant, parexemple, a investir, 'en1 tout 6u en''partie, 1© benefice tire de la vente des installations, Sette^formu'le peut ^tre fort interessante pour l'entreprise locale, a: conditioiique le mon- tant investi ne correspond^ pas & un ^onflement^ de:s-^prix
qu'auraient normaaemgnf'cbutes 1 lequipemenf et- les '-services
fournis, ':"- '-1:-- :'-'\. 'i'-v ~- 'rzti'iie? i..-..: -,-. ,-.:.-j.vLir,,
■ytss\i .:.:;^;: l^;i.\o^3i >#. ?;\~ ■ ,■■■_,■>•■ -.
La creation, par une entreprise etrangere, d'un et'abiisseinent indu^sii-ie'l qufelie': vend '■aU: tf<>htv df'un1' certain temps a des- in-
" vestis^eursi:locaux Tieut ^"re-assittilee-, a^toutes fin-s' pratiques, a l^e-x^cutlon'd'uh-'contrat de;- montage. ;i&'procedant ainsi en deux temps', on mobili'sera plus'kisement le' capital local en
^aVe-ur-cLe--ik petite'indus-tr-ieV ''Si, dans certains pays, la pe-
1 tite ^par^e iiggite- souvent' a se placer dans 1'industrie, c'est principalemenfparoe''que la piup&rt des investisseurs comptent sur le prtfduit-de: leurs placements pour faire face a leurs
■ de^ense,&:c.ourantes,,&^. ne pe.uvent attendre les deux.ou.. trois
annees.r-necessaires.pqur que leur capital commence a ,leur rapporter, ..comme;.;e1est en general leL,-Gas lorequ'ils .spnt places dans une
e.ntreprise nouyelle;.. Cert inconvenient^ disparait si les inves tisseurs. peuyent.xe-prencire une :e,ntreppi.se qreee par .le capital etranger -et d.4ja-ren,Le,xp,l5oit^tatou, ,.ou ^■ackeier.une,participa
tion. En outre,, les,rapports _quoti4iena:entre fles partenaires
etrangers et;'loca^X:devienn©nt plus,faciles-lorsque les fonctions de.direction et.d© comra^rdialis^tioia; spat, nettament definies,
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'car Ohacun des-associss peut exercer 1'une bu 1'autre de ces fonctions, oe qui-reduit teaacoup les risques !de ,0on£Mt.
"' ' On pourrait ajouter a la liste ci-dessus qui' mentionne Inverses for mes d'entreprises mixtes, oertaines autres possiMlitlsd'association des
i^estissements strangers et des ressouroes nationals en Tue d'un de-
veloppemeRt maximum des industries manufaoturieres. ^^ \....J 1, ■ Ees partenaires laoaux, :-gr4Ge .a leurs ocnnaissances apprcfondies
;■..■ ? ■ des conditions existant dan;a,leur pays, peuvent ,jqu9r un role esSentiel dans 1 'adaptation,^ la. politxque.etudes m^thodes de
■-- , , a'entreprisea:ces cqnditions, .notaanent en matiere d'emploi, de politique .de vente, de commercialisation et/-approvision-
.. nement en matieres premieres. Ils.peurent jouer Vn grand rSle
dans le choix d.'un bon personnel Xo.cal et dans la creationd'un climatde oonfian.oe fondee . sur des relations, P?rsonnelles
suivies. Le partenaire stranger, lui, joue le.m^me role pour ce qui est du recrutement du personnel technique etranger.
■2.. Les pays en voie-de development souffrent souvent de surinves- - - ■ :■ . tissement dans cei-tains domaines ou l'on possede deja une oer-
tai^efexperienoe. technique, alors que d'autres. industries qui p-ourraient Stre- rentables restent negligees, Xaute.de connais- : .. . s3nceS techniques. . ..G'es.t-la, pour les, eptrepreneura grangers, f.<, .<■■ une autre possitiUte de .s'associer avecdes interets locaux,
■- , .'. et il semble que les entreprises deS1reuse.s d'accroitre leurs
.-.. inves-tissements s'y soient deja interessees. . sI -£.
': 3. Le s groupe s a revonu maoyetf%ourraient inve stir leur" 4pargne
*r**'-'< :: dans le deVeaopWffieht industriel, si on leur montre que les pe-
tits placements sont £ la fois surs et profiiatles. le patro-■' ' ■ nage et la participatioii-ihitiale -des investisseurs grangers :; peuvehfse reveler particulieremenf efficaces, quand ils ceder-t
- :- '^aux invesMsseurs loaato;une partie ou la totalite du capital
«*« ;;;&cial, u^-xols que 1-entreprise s'est revere retotatle. C'est
-^i*i--^ egalement la politique des partenaires etrangers des societes^l s!'-f' :financieres de deve'ldppement de 1'Afrique de l'est.
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4. Bon norabre d'investieseurs locaux hesitent a faire de s etudes ,,.,^e. ^iaMlite jjoSteuses, sans etre assures que cette depense
jsonduira a un investissement,rentable. Ces difficulty diminuent fortement lorsqu/uiv paxtenair^,etranger■ apporte les connaissances techniques necessaires a la,, realisation du projet et peut assu rer le fonctionneraent efficaee..,de ll-entreprise ♦ L'Atency for
de faciliter le premier stade des etudes d'investissement en accordant des prets pour etudes de pre-investissements aux entreprises americaines qui decident d'effectuer une enqu£te dans un pays en voie de developpement, seules ou avec un parte- aaire local. L'AID prend a sa charge 50'pour 100 du ooi2t cb
cetto etude si l'entreprise americaine'decide de ne pas s'enga- ger et dans ce cas, 1*etude devientvla propriete de l'AID.
Si l'entreprise americaine se decide, a investir, le cotlt de 1'etude est evidemment inscrit au capital de la societe.
Les societes privees d'aide a 1 Unvestissement qui operent en
Afrique de 1'est et qui se specialisent dans l'ap'port de capi-taux strangers et de connaissances techniques aux investisseurs et entrepreneurs locaux recherchent. dee-arrangements destines
a compenser le coSt des machines-.dmportees avec les recettee provenaiit des exportations des prmcipaux produits (the, coton,sisal). Ces arrangements pourraient^tre'-modifrds de maniere
que lee recettes k.1 'exportation servant au^partehaire local
a souscrire au capital.de 1 '..entreprise commun^;:':
LeS "contrats.d^ montage" avec un consortium inte'rr.ational comme
contractant... . . .,r , „ .,,- ■■; .... *■;-.<•-. ,Z.
Pouraes.prooets importants^impliquant des" investissements eleves
Industrie., siderurgique et chimiquey centralss eleotriques, etc. -
on ue::Pourra^reunir les ca|'itaux necessaires qu'en faisant appel a des societes de financement et on emettant des actions. Lesinvestissements effectues dans les pays en voie de developpement
par des firmes industrielles qui foumissent le materiel et les
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machines destines a 1 'implantation de nbuvelles industries ont beaucoup augmente depuis quelquesannees. Xes "contrats de raon- t'ago" 'mentionhes plus haut, "et toutes les variantes de cette
~;:'^11 formule, sont fondes"""sur 1'hypo these que 1'inves'tisseur ne traittv qu'avec le contractant qui se charge &es eludes et de plans
li.._Ji\vI:Ur"- techniques du ohoix et de' la fourniture de' 1 'equipement, de la 'construction et du montage-y:-ainsi que la" surveillance generale.
L'usihe est livree prete a fonctionnerj avec d'ordinaire certaines garanties de rendement minimal. Le principal inconvenient de cette formule est qu'elle comporte toujours, pour l'entreprise locale, le risque de ne pas ottenir i'usine la mieux adaptee a
°' '"ses "besoins,' surtout quand elle "ifai^e avec une firme etrangere
producirice de'materiel, ou' avec son representant t les plans
* ■'"" ' de la fatrique" risquent alors de repondre aux caracteristiques
; '''" du 'materiel fourni plutot qu'aux'exigences particulieres du ' pro jet.
Aussi, pour les contrats de' montage"" de grande envergure, il vaut iJii^xisc avoir recours au consortium, de preference de type
"'■ international. ' Cette idee'n'est pas neuve et un exemple recent
en est fourni par la" Nigeria ou un accord pour la creation d'une
^industrie side'rurgique de plus de 30 millions de livres sterling 1C'T '- ' a ete signe par"'urT'consbrtium de societes extra—africaines.
Uine societe britannique $ ur.e societe americaine et trois societes de l'Allemagne"de 1'ouest participent a ce que le Kinistre de l'industrie a appele une "iudustrie economiquement viable repo- .,■;■■ s-ant sur des bases, techniques sol-ictes", ■"■ ■ ■
II est indispensable d'etudier a fond les formes tres variees que peuvent, revetir 1' association des ressources financieres locales et etrangeres et la collaboration de partenair&s locaux:et etrang^rs a la gustion ti'une entreprise et lesr6Ms dive i-a 'qu' elle peut oxercer.
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CONCLUSIONS
1. LE FBTANCBMEHT INDUSTRIEL doit etre considere comme un tout en- globant les entrepreneurs, les organismes d • inve stissements et lo investisseurs prives, les fournisseurs d'equipement et les couseillers techniques qui doivent sUinir afin de creer une nou- velle unite de production. Get ensemble existe, qu'il s'agisse de petites ou de grandos industries.
2. Les etrangers qui fournissent aux pays en voie de developpement dee machines et de 1'equipement industriel doivent se oonsiderur non seulement comtne des vendeurs, mais egalement comme des in vestisseurs. Leurs ventes nu sont effectives et ne peuvent
servir de reference ulterieurement que lorsque lea entraprises auxquelles elles ont ete effectuees fonotionnent efficacement et
de fason rentable.
3. Le r6le des organismes de financement industriel consiste a fouxnir des capitaux et a decouvrir des projets dans lesquels il vaut la peine d'i^ivestir des capitaui sous forme d'actions
et de pr^ts.
4. Les societes nationales de developpement et les organismes de developpement industriel, les societes financieres de develop pement , publiques on privees, les societes privees dt toute
".ature qui cherchent a encourager les inve stissements et, plus -ncore, les dispositions legales reglementant les stimulants a ltinvestissement ainsi que la stabilite politique et un "olimat"
favorable aux investissements etrangers, ont tous un role a jouer pour developper l'eoonomie, elever le niveau de vie et
assurer la paix socials.