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OURNEES DOCTORALESA
SSOCIATION DESD
OCTORANTS D’A
VIGNON Université d’Avignon et des Pays de VaucluseSciences Humaines, Sciences Exactes : voir plus loin pour sa recherche
Comité organisateur :
>> Association des Doctorants d’Avignon (ADA)
Comité scientifique :
>> Marianne Alex
>> Quentin Amalou
>> Camille Bernetière
Année universitaire 2014/2015
RÉSUMÉ
L'objectif de ces journées doctorales est de réunir l’ensemble des doctorants inscrits au sein des ED 536 "Agrosciences et Sciences" et 537 "Culture et Patrimoine" ayant des formations universitaires diverses, aussi bien en sciences exactes qu'en sciences humaines, autour de la question de la transdisciplinarité. Ces journées visent à partager des perspectives, découvrir des disciplines, des méthodologies, également à confronter les avis et les critiques de doctorants n’ayant pas le même bagage disciplinaire.
ANNONCE
Organisées par l’Association des Doctorants d’Avignon (ADA), les Journées Doctorales constituent une occasion donnée aux étudiants en thèse à l’Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse de se réunir au même endroit et au même moment afin d’échanger sur leurs travaux de recherche.
Pour cette nouvelle édition des Journées Doctorales, nous proposons aux doctorants d’opérer un déplacement du regard sur leur recherche.
L’opposition « sciences dures » versus « sciences molles » ou encore « sciences humaines » versus « sciences inhumaines » est une farce récurrente dans les conversations universitaires, témoignant de l’incompréhension et parfois de la méconnaissance de l’autre monde. Sciences exactes et sciences humaines sont souvent pensées de manière antinomique, dichotomique.
A l’heure où la pluridisciplinarité, la transdisciplinarité, la multidisciplinarité ou encore l’interdisciplinarité envahissent les titres de colloques, qu’en est-il des liens entre sciences exactes et sciences humaines ?
Nous supposons qu’il est possible de décloisonner sa recherche en s’appliquant à comprendre ce qu’il y a de sciences humaines dans nos recherches en sciences exactes, et inversement.
Nous proposons de penser cette transdisciplinarité selon trois axes de discussion.
Axe 1 : Théories
Que l’on soit en sciences exactes ou en sciences humaines, les recherches reposent sur des cadrages théoriques forts qui permettent de légitimer nos travaux. Or, il arrive de mêler les théoriciens pour parvenir à nos fins. Par exemple, un chercheur en SIC pourra utiliser les idéaux types d’un informaticien sur le webdesign afin de comparer les ergonomies spatiales (à la fois numérique et physique). C’est cet enrichissement mutuel par la théorie que nous souhaitons questionner ici.
Axe 2 : Outils et méthodologie
Également en termes méthodologiques, les outils se confondent parfois. On pense en premier lieu aux statistiques des mathématiciens qui servent les sciences sociales pour l’élaboration d’enquêtes de publics par exemple : il s’agira alors pour le chercheur d’établir
des tris à plat ou des tris croisés pour analyser ses données récupérées grâce aux questionnaires. A l’inverse, on peut aussi penser au chercheur en sciences exactes qui, pour valider ses résultats ou tester son terrain, pourra mener des entretiens auprès de son échantillon. Enfin, l’observation est typiquement un outil méthodologique transdisciplinaire, utilisé dans le cas de tests en laboratoire pour observer des comportements, qu’ils soient instinctifs ou sociaux. L’axe méthodologique questionnera donc plus précisément les outils employés dans la recherche.
Axe 3 : Terrains
Un sujet similaire, sur un échantillon ou un terrain semblable, sera traité de manière tout à fait différente par les sciences humaines ou les sciences exactes. Nous pouvons prendre l’exemple de la médecine, domaine de prédilection des sciences exactes, mais qui peut également intéresser les philosophes questionnant l’éthique, les sociologues questionnant le rapport à la mort ou la maladie ou encore les juristes questionnant l’acharnement thérapeutique ou les violences sur les personnes âgées. A l’inverse le social, objet précisément rattaché aux sciences humaines peut également constituer un terrain de recherche en sciences exactes, comme pour l’épigénétique, qui questionne l’influence de l’environnement (et notamment social) sur la génétique. Ce troisième axe se focalisera donc sur les terrains ou les échantillons constituant le cœur de la thèse.
ECHEANCIER :
Les propositions de communications seront à envoyer pour le 24 octobre 2014 à l’adresse suivante : doctoralesuapv@gmail.com.
Le programme définitif sera envoyé par le comité scientifique à l’ensemble des doctorants des ED 536 et 537 au plus tard le 10 Novembre 2014.
LIEU Avignon DATES
26 et 27 novembre 2014.
CONTACTS
doctoralesuapv@gmail.com