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La vocation africaine du Maroc : politiques et stratégies

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Academic year: 2022

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«La vocation africaine du Maroc : Politiques et stratégies » N° 18 /19 2017

La vocation africaine du Maroc a pris une nouvelle dimension sous le règne de sa majesté le Roi Mohamed VI. Depuis son accession au trône en 1999, il s’est attelé à la reconquête du continent africain sur les plans diplomatique, économique, religieux et migratoire. Ce grand chantier géopolitique a trouvé son aboutissement les 30 et 31 janvier 2017 à Addis-Abeba, lors du 28e sommet de l’Union africaine, lorsque le Maroc a été réadmis au sein de l’organisation panafricaine après l’avoir quittée en novembre 1984. Le Maroc n’a pourtant jamais désavoué sa politique africaine. L’ampleur des projets inaugurés depuis les deux dernières décennies dans plusieurs pays africains ont montré la volonté du Maroc de conduire une politique cohérente et surtout solidaire en Afrique Subsaharienne.

Les prémisses de cette politique remontent à l’année 2000, lorsque le roi Mohamed VI décide d’annuler la dette des pays africains les moins avancés, dont il exonère les produits de droits de douanes à l’entrée du Maroc. Depuis cette date, le Maroc alloue chaque année aux pays africains environ 300 millions de dollars dans le cadre de l’Aide Publique au Développement (APD), ce qui représente presque 10% du montant de ses échanges commerciaux avec l’Afrique. La signature de près de 500 accords commerciaux et de coopération avec une quarantaine de pays d’Afrique subsaharienne et une expertise reconnue dans les secteurs militaires, bancaires, d’assurances, d’infrastructures, des mines, des télécoms et du transport aérien lui ont permis d’exporter son modèle de développement à travers le continent. Ses échanges commerciaux avec l’Afrique ont augmenté ces dernières années de 20%, soit une hausse de plus de 1,5 milliard de dollars. Et si l’Afrique ne représente que 5 à 7 % des exportations du Maroc, ses Investissements Directs Étrangers en Afrique subsaharienne se montent à 360 Millions de dollars en 2009 et près de 400 Millions Dollar S en 2015, ce qui en fait le 2ème investisseur après l’Afrique du sud.

Durant les différentes visites officielles effectuées dans plusieurs pays africains, le Roi Mohammed VI a toujours souligné l’engagement sincère du Royaume en faveur du continent, engagement multidimensionnel embrassant divers domaines : économique, politique, spirituel, culturel et humain. Une très forte présence économique et diplomatique qui ont pesé dans la balance lors des négociations pour ou contre la réintégration du Maroc.

Tous ces éléments montrent que le Maroc a un agenda au long cours pour s’imposer comme une vraie puissance africaine, pour bénéficier du réservoir de croissance du continent et jouer le rôle

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2 de parrain africain. De nombreuses études ont été consacrées à cet agenda. Or s’il est évident que ces études sont riches et denses à plusieurs égards, il reste cependant que l’inscription de la politique africaine du Maroc dans la conscience géographique, géopolitique, géoéconomique et géostratégique des États africains demeure questionnable. Quels sont les domaines et les enjeux de la stratégie marocaine en Afrique ? Comment cette stratégie est-elle élaborée ? Dans quelle mesure le partenariat entre le Maroc et les États d’Afrique donnent sens et pertinence aux relations sud-sud ? Comment les États africains se mobilisent-ils pour capitaliser ce partenariat en l’inscrivant dans une dialectique des intelligences? Vu que la politique marocaine en Afrique entre en concurrence avec celles de certains États rivaux en l’occurrence l’Algérie, l’Angola, le Nigeria et l’Afrique du Sud, comment le Maroc procède-t-il pour se maintenir au cœur des systèmes politiques, économiques, militaires et diplomatiques africains ? Comment comprendre le retour du Maroc dans l’Union africaine ?

Ce sont sur ces questions que s’interroge ce numéro de la Revue Espace géographique & Société Marocaine. L’objet est de proposer une lisibilité stratégique de la vocation africaine du Maroc en Afrique. Évidemment, cette démarche implique automatiquement d’aller au-delà des visions officielles au profit des approches objectives et scientifiques. Cela permettra d’enclencher une réflexion globale sur la formulation et la mise en œuvre de la politique africaine du Maroc afin de comprendre ses fondements, de dégager ses forces, ses faiblesses, les opportunités à saisir et les menaces susceptibles d’entraver sa réussite. Le but étant de participer à l’élaboration d’un cadre général qui servira de base à l’esquisse de véritables stratégies pour une véritable coopération sus-sud basée sur une relation gagnant-gagnant.

Afin d’atteindre cet objectif, ce numéro de la revue adopte une démarche interdisciplinaire et invite les auteurs de toutes les disciplines à soumettre des contributions portant sur des domaines aussi divers que le politique, le religieux, le culturel, l’humain et notamment l’économique, le diplomatique et le militaire.

Conditions de soumission

Les textes devront avoir un format de 35 000 signes (espaces, notes de bas de page et bibliographie compris) ainsi qu'un court résumé de 800 signes (espaces compris), de cinq mots clés et la biographie de l'auteur (150 signes). Les auteurs pourront intégrer à leur article des iconographies (cartes, graphiques, tableaux, photos, dessins, etc.).

Les auteurs enverront simultanément leurs articles à:

nchare_nom@yahoo.fr m_nachoui@yahoo.fr

Délai : 30 mai 2017.

Les auteurs seront avisés de la décision du Comité de rédaction avant le 20 juin 2017. La version révisée des textes est attendue avant le 10 juillet 2017. Le dossier paraîtra dans le numéro de fin juillet 2017.

Site web: http://www.imist.ma

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3 Style de rédaction :

1. Titre de la contribution : en Gras et centré à droite

2. Noms et prénoms de/des auteur(s) : en bas du titre de la communication suivis du titre et grade, institution d’attache et adresse mail

3. Texte final : police (Times New Roman), taille (12), interligne (1,0), majuscules accentuées ; retraits de paragraphes à 1 cm ; pas de sauts de paragraphes à l’intérieur des parties ; des sous-titres doivent aérer le texte et le découper en sections bien identifiables (l’ouvrage ne reconnaît que trois niveaux de titres)

4. Les notes de bas de page : Toutes les notes doivent être mises en bas de page, en utilisant l’appel automatique de Word.

5. Références : Les références bibliographiques ne doivent pas se trouver dans le corps du texte. La bibliographie est constituée des notes de bas de page et la bibliographie finale à la fin de l’article. Les titres de livres et de revues sont en italique, ceux d’articles en romain et entre guillemets (« »). On utilisera les modèles suivants :

- pour les articles scientifiques : Initiales du prénom de l’auteur et nom sans majuscules,

« Titre de l’article en romain entre guillemets », Titre de la revue en italique, vol. X, n° X, p.

- pour les ouvrages collectifs : Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), « titre de l’article », in Initiales du prénom du directeur de l’ouvrage et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, Éditeur, année, page (s).

- pour les ouvrages : Initiales du prénom de l’auteur et nom (mettre l’initial en majuscules), Titre de l’ouvrage, Lieu d’édition, Éditeur, Année, page (s).

- Entretien avec X, âge de l’informateur, statut social, date et lieu de l’entretien.

COORDONNATEURS DU NUMÉRO

NACHOUI Mostafa et NCHARE NOM Théophile

DIRECTEURS DE PUBLICATION

ELKHAYAT. Mustapha et NACHOUI Mostafa

MEMBRES DU COMITÉ SCIENTIFIQUE INTERNATIONAL

ABOU EL FARAH. Yahia, Directeur de l’Institut des études africaines, Université Mohamed V Rabat, Maroc

ADIDI. Abdelaziz, Directeur de l’Institut National d’Aménagement et Urbanisme de Rabat, Université Mohamed V Rabat

AKDIM. Brahim, Vice Président de l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah, Fès, Maroc

AMRI. Mostafa, Prof Universitaire, École Nationale de commerce et gestion, Université Hassan II, Casablanca, Maroc

BENALI. Abderrahim, Doyen de la Faculté des Lettres, Université Cadi Ayyad Marrakech, Maroc BENATTOU. Mohamed, Prof Universitaire, Université Ibn Zohr Agadir, Maroc

BOULIFA. Abdelazziz, Prof Universitaire, Université Abdelmalek Essaadi Tétouan, Maroc BOUZIANE. Abdelmajid, Vice Doyen de la Faculté des Lettres Ben Msik, Université Hassan II, Casablanca, Maroc

CHADLI. Mohamed, Prof Universitaire, Université Boumediene, Alger, Algérie

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4 DAHMANI. M’hamed, Prof Universitaire, Université Mohamed 1er Oujda, Maroc

DE JONG. Carmen, Prof Universitaire, Université de Strasbourg, France

DELAPLACE. Marie, Prof Universitaire, Université de Paris-Est Marne la Vallée, France DINAR. Brahim, Prof Universitaire, Université Hassan 1er Settat, Maroc

DONSIMONI. Myriem, Prof Universitaire, Université de Savoie, Grenoble, France DUONG. Philippe, Directeur de SAMARCANDE, France

ELKHAYAT. Mustapha, Professeur aux Université, Maroc EZZAKI. Tarik, Université Hassan II Casablanca, Maroc FRANCOU. Bernard, Expert International, France

GONGAIE. Abdelkader, Doyen de la Faculté des Lettres Ben Msik, Université Hassan II, Casablanca, Maroc

LABARONNE, Prof Universitaire, Université Montesquieu, Bordeaux IV, France

LAKRAD. Mohamed, Prof Universitaire, Université Chouaib Doukkali, El Jadida, Maroc LEBOEUF. Cédric, Prof Universitaire, Université de Nantes, France

NACHOUI. Mostafa, Prof Universitaire, Université Hassan II, Casablanca, Maroc NCHARE NOM. Théophile Mirabeau, CAPED-Université de Yaoundé II, Cameroun OUESLATI. Emna Gana, Prof Universitaire, Université Manouba, Tunisie

PACHE. Gilles, Prof Universitaire, Universités, Aix-Marseille, France SAVY. Michel, Université de Paris Est Créteil, France

SCHOUMAKER. Bernadette Mérenne, Université de Liège, Belgique SOUARI ANIORTE. Juan Carlos, Université de Barcelone, Espagne TARRIUS. Alain, Université de Toulouse II, France

BOUZIDI Rachida, Faculté des Lettres Ben Msik, Maroc

ELHARRANE Lalla Mérieme, FSJES route d'El Jadida Casablanca, Maroc

Références

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