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Rapport de Veille. Veille Technologique PLM et Outils Collaboratifs M1 MIAGE. Projet de Veille Technologique 1er semestre 2008

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Projet de Veille Technologique – 1er semestre 2008

PLM ET O UTILS C OLLABORATIFS

R APPORT DE V EILLE

Commanditaire Mme Guilaine Francou Tuteur technique M Fabien De Marchi Tuteur communication M Jean-Pierre Lardy

Chef de projet Fabien Roux Chef de communication Marc Lafumas Administrateur site Web Slimaine Bensadoune Administrateur site Web Christophe Paillier

Coordinateur Cédric Eyboulet

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Sommaire

Sommaire ... 2

Introduction... 3

Présentation du sujet ... 4

a. Intitulé et demande du commanditaire... 4

b. Définition générale des outils collaboratifs ... 5

c. Définition générale de la démarche PLM ... 6

d. Les outils collaboratifs au service du PLM ... 9

Contexte et historique... 10

a. Naissance du PLM ... 10

b. Les outils collaboratifs au service du PLM ... 11

c. SGDT et PLM ... 12

d. Une démarche qui implique toute l’entreprise ... 12

Limites du PLM ... 14

Marché du PLM ... 15

a. Les principaux acteurs... 16

b. La demande... 16

Axes de veille ... 21

1. Les besoins des PME/PMI ... 21

2. Les éditeurs de solutions PLM ... 25

3. Les éditeurs d’outils collaboratifs ... 40

4. Les éditeurs de logiciels libres... 42

5. Les éditeurs mondiaux ... 45

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Introduction

Si la plupart des grandes entreprises sont largement informatisées et possèdent un système d’information très évolué et abouti, les PME et PMI rencontrent de sérieuses difficultés pour s’équiper. En effet, pour les petites entreprises, l’outil informatique est un investissement souvent très important, mais encore faut-il que cet outil soit réellement adapté à leurs besoins et à leurs activités. La peur de l’inconnu est aussi un frein à l’informatisation des petites structures.

Le Product Lifecycle Management (PLM, ou Gestion du Cycle de vie des Produits) est une stratégie d'entreprise qui vise à créer, gérer et partager l'ensemble des informations d’un produit tout au long de son cycle de vie. Son but premier est donc de faire communiquer et collaborer tous les participants à l’élaboration et la commercialisation d’un produit, quels que soit leur localisation géographique, leurs moyens, leurs standards. Le PLM s’appuie pour cela sur des outils collaboratifs logiciels qui permettent de partager, centraliser et uniformiser l’information liée au produit.

Cette méthode, bien répandue dans les grands groupes multi-sites, devient un atout majeur pour la performance et la croissance. En revanche, les PME et PMI la découvrent à peine. Le coût et la taille des solutions collaboratives sont des obstacles trop grands pour que les petites entreprises décident de mettre en place une démarche PLM.

L’Espace Numérique Entreprise est une association Rhône-alpine issue du rapprochement de plusieurs grandes institutions de la région. Elle joue un rôle d’information, de conseil et d’accompagnement des petites entreprises qui souhaitent s’informatiser.

L’ENE se charge d’informer ces petites entreprises des solutions collaboratives existantes, de les conseiller dans leur choix et de les accompagner dans la mise en place du PLM. C’est dans ce contexte que nous menons un projet de veille technologique. Nous intervenons auprès de Mme Francou, notre commanditaire, chargée de mission à l’ENE, pour surveiller l’offre des éditeurs d’outils collaboratifs et de solution PLM de la région.

Dans une première partie nous présenterons le sujet avec la demande formulée par notre commanditaire, les définitions détaillées du PLM et des outils collaboratifs. Puis, en deuxième partie, nous étudierons le contexte de cette veille : le contexte historique et le marché (offre et demande), avec les principaux acteurs qui le caractérisent. Enfin, en troisième partie, nous exposerons et justifierons les cinq axes de veille que nous avons choisis.

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Présentation du sujet

Dans cette première partie, nous rappellerons et préciserons la demande du commanditaire, nous donnerons des définitions détaillées du PLM et des outils collaboratifs et nous montrerons comment ces deux notions sont, par nature, en relations.

a. Intitulé et demande du commanditaire

Lors du premier contact Mme Francou, notre commanditaire, nous a présenté le sujet du projet, défini par l’ENE :

L’ENE recherche des informations récentes sur les outils de travail collaboratif et de PLM de la Région Rhône-Alpes afin de fournir le contenu de la page d'accueil de son portail, rubrique Veille. Les aspects à étudier seront tant d'ordre technologique qu’événementiel.

Ces informations devront être synthétisés et vulgarisés car le portail s'adresse à des non spécialistes.

Nous devons donc mener un projet de veille technologique auprès des éditeurs d’outils collaboratifs de la région, une vingtaine environ, qui proposent des solutions dédiées au PLM. Nous nous basons sur nos recherches et sur une liste préétablie par l’ENE qui recense ces éditeurs et nous fournit leurs coordonnées et le nom de leur plateforme collaborative, ainsi que sur un questionnaire destiné à ces éditeurs pour connaître les fonctionnalités de leur offre.

Après avoir défini des axes de veille pertinents et précis, réalisé l’état des lieux actuel de ce domaine et isolé les sources d’information intéressantes, nous suivrons quotidiennement l’évolution de cette offre. Cette activité de veille sera abordée d’un point de vue technologique et événementiel, mais aussi commercial et stratégique, et en comparaison avec la demande des PME et PMI.

En effet, nous devons, en parallèle, repérer les besoins correspondants de ces petites entreprises qui souhaitent mettre en place une solution PLM mais aussi alimenter un annuaire sur le portail Internet de l’ENE à partir des résultats de notre veille. Cet annuaire sera organisé en catégories et devra constituer une base de connaissances mise à jour régulièrement, commentée et analysée. Le but est de fournir aux PME et PMI de la région qui se lancent dans la démarche PLM un conseil averti et adapté à leur besoin.

Comme nous le verrons dans la dernière partie qui présente les axes de veille, ce projet nous a conduit à comprendre et étudier le lien fondamental qui existe entre la démarche du PLM et l’utilisation d’outils collaboratifs.

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b. Définition générale des outils collaboratifs Définition

Un outil collaboratif est un système logiciel, associé à des méthodes de travail, qui permet à un groupe de personnes de travailler en collaboration, c’est-à-dire de créer, diffuser et partager des informations à distance de manière structurée et sécurisée pour atteindre un objectif commun. En effet, l’idée que tous les participants travaillent en équipe et visent un même but est une composante essentielle de la notion de travail collaboratif.

Catégories

Les outils collaboratifs s’organisent en quatre grandes familles :

• Les outils de communication

Leur rôle est de diffuser l’information au sein du groupe, que se soit de manière synchrone ou pas. A ce niveau, on ne parle pas encore de collaboration, mais de simple communication ou de coopération. Ces outils se déclinent sous plusieurs formes : messagerie, chat, messagerie instantanée, visioconférence, tableau blanc, etc.

• Les outils de gestion de contenu

Leur rôle est de partager l’information au sein du groupe de manière unique et uniforme, selon des règles communes. On parle bien ici de collaboration, puisque tous les membres travaillent ensembles à la réalisation des objectifs communs. Ces outils se déclinent sous plusieurs formes : partage de documents, partage d’applications, gestionnaire de versions, forum, blog, etc. ;

• Les outils d’accès au savoir du groupe (Knowledge Management)

Leur rôle est de créer, partager et capitaliser les savoirs de l’entreprise. Le fruit des travaux antérieurs et des outils de gestion de contenu peut être sauvegardé et faire partie du savoir de l’entreprise. Ce savoir accumulé constituera la source d’information unifiée des futurs travaux collaboratifs. Parmi les outils d’accès au savoir, citons les annuaires, les listes de diffusion (newsgroups), les moteurs de recherche, les portails, les wiki, etc. ;

• Les outils de gestion de projet et de gestion de processus

Leur rôle est d’assister le chef de projet et son équipe dans la réalisation des objectifs. Ils proposent notamment le suivi des projets et de leurs acteurs, le contrôle des processus collaboratifs.

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A ce niveau on parle de véritable collaboration de toute l’équipe dans un but commun, voire même de coordination. Les outils les plus répandus sont le planning, le gestionnaire de tâches, de ressources, de délais et du budget, l’agenda partagé, le tableau de bord, etc.

Il existe d’autres types d’outils, souvent intégrés aux solutions collaboratives, comme des outils d’archivage, de gestion des relations fournisseurs (sourcing), de synchronisation avec l’ERP, etc.

c. Définition générale de la démarche PLM Définition

Le Product Lifecycle Management (PLM, ou Gestion du Cycle de vie des Produits) est une démarche technologique, mais aussi stratégique, qui permet à une entreprise de créer, gérer et partager l’ensemble des informations de ses produits industriels au cours de leur cycle de vie.

Le cycle de vie d’un produit débute par des études préliminaires et se termine par son recyclage et inclut sa définition, sa conception, sa fabrication, sa commercialisation, sa distribution, son exploitation et sa maintenance. Toutes ces activités accumulent de nombreuses informations ou paramètres nécessaires à leur bon déroulement. Il est vital pour une entreprise d’avoir à disposition à tout moment et en tout lieu cette connaissance, et de la partager avec tous les acteurs impliqués dans le cycle de vie des produits.

L’unicité et la bonne qualité de l’information collectée, puis partagée, sont deux critères essentiels. Si cette information concerne, bien entendu, les produits eux-mêmes, le PLM inclut également l’ensemble des artefacts constitués autour des produits en question, comme par exemple les e-mails que les collaborateurs s’envoient pour communiquer.

Le but du PLM est donc de gérer, c’est-à-dire centraliser, rationaliser et partager les informations qui gravitent autour d’un produit. Ces informations sont regroupées en deux types distincts :

- les données techniques à proprement parler ;

- la description des processus qui dirigent les documents contenant ces données.

En théorie, on peut voir le PLM (gestion du cycle de vie des produits) comme l’un des trois grands piliers de l’entreprise numérique, avec le CRM (gestion des clients et des retours), le SCM (gestion de la chaîne logistique). De plus, l’ERP (gestion des processus) constitue le socle qui relie ces trois piliers.

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Figure 1 : l’entreprise numérique.

Portée

Le PLM intègre des méthodes de gestion à chaque étape du cycle de vie d’un produit, à l’aide de plusieurs outils logiciels appropriés et modulaires. Le PLM prévoit en particulier :

- la définition des besoins, la planification et l’innovation lors de la phase d’analyse du produit ; - la description technique, les spécifications fonctionnelles, le développement, les tests, les

vérifications et la validation lors de la phase de conception du produit ;

- l’industrialisation, la fabrication, l’assemblage, la commercialisation et la distribution lors de la phase de réalisation du produit ;

- les recettes, l’exploitation, la maintenance, l’assistance, le dépannage, les retours, les retraits et le recyclage lors de la phase de mise en service du produit.

De plus, quelle que soit l’étape du cycle de vie du produit, le PLM fournit une plateforme commune pour la communication, la collaboration et la gestion des équipes.

Contenu

Le PLM représente la liaison transversale entre plusieurs activités de l’entreprise industrielle. En effet, pour un produit donné, cette démarche s'organise au sein d'un système d'information comprenant :

- un outil de CAO (Conception Assistée par Ordinateur) pour concevoir et modéliser le produit, le manipuler virtuellement et lui faire subir des tests ;

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- un outil SGDT (Système de Gestion de Données Techniques, ou Product Data Management) qui rassemble et partage la totalité des informations purement techniques associées à un produit lors de sa conception. Il permet notamment la création et la publication de nomenclatures et la description et le suivi des processus (workflow). Il constitue en quelque sorte le coffre-fort des données du produit pour l’entreprise ;

- un outil de simulation numérique qui permet d’observer virtuellement le fonctionnement ou le comportement du produit ou de ses pièces selon un modèle numérique ;

- un outil de FAO (Fabrication Assistée par Ordinateur) pour décrire le programme de pilotage des machines-outils qui vont fabriquer le produit. Dans la plupart des solutions PLM, l’outil de FAO récupère directement le fichier de données obtenu par la CAO pour réaliser le produit ;

- un outil de gestion des connaissances (ou Knowledge Management) pour capitaliser, organiser et partager l’ensemble des connaissances de l’entreprise, créées ou acquises.

L’outil SGDT traite des données techniques brutes, tandis que l’outil de gestion des connaissances manipule des informations plus évoluées et plus complexes (de véritables connaissances) qui caractérisent l’entreprise et son organisation.

Outre ces outils prévus par le PLM, les solutions intègrent la plupart du temps d’autres applications qui participent au travail collaboratif (cf. les catégories d’outils collaboratifs) et dont le but est de structurer la communication et la collaboration.

Intérêts

La mise en place du PLM dans une entreprise présente de nombreux avantages stratégiques : - la réduction des coûts de prototypage ;

- la réduction des pertes (temps, argent, matériels) ;

- la réduction du temps de mise à disposition sur le marché (ou Time To Market) ;

- la sauvegarde et la capitalisation des données et connaissances pour les réutiliser par la suite ;

- la sauvegarde et le partage des processus ingénieurs ;

- la mise en place d’une plateforme d’optimisation du produit ;

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- l’amélioration de la qualité.

d. Les outils collaboratifs au service du PLM

Comme nous l’avons vu précédemment, les notions de PLM et d’outils collaboratifs sont fondamentalement indissociables. En effet, le PLM, lorsqu’il est mis en place dans une entreprise, cherche à diffuser, partager l’information d’un produit. Son but est donc d’éliminer les contraintes d’espace et de temps en s’appuyant sur le système d’information, et permettre ainsi à toute une équipe de travailler ensemble à l’élaboration et à la commercialisation d’un produit.

Pour appliquer le PLM, il est donc nécessaire de posséder et d’utiliser les outils collaboratifs qui correspondent aux besoins et à la configuration de l’entreprise.

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Contexte et historique

a. Naissance du PLM

L’entreprise vit par les produits ou services qu’elle procure à ses clients. Cette évidence mérite d’être rappelée puisqu’elle justifie l’énergie et les ressources employées pour améliorer la production, mais aussi pour faciliter la création et la mise sur le marché de nouveaux produits.

Et aujourd’hui, il faut être de plus en plus rapide pour proposer de nouveaux produits : diminuer au maximum le temps qui s’écoule entre l’idée et la mise sur le marché.

Malheureusement les changements structurels de l’entreprise ne vont pas dans ce sens. Au cours du XXe siècle, l’entreprise et sa façon de travailler, ont subi de grands changements dus, notamment, à la mondialisation. La complexité des technologies, des techniques, fait qu’aujourd’hui une entreprise ne peut plus tout faire. C’est ce qui a donné naissance à la sous-traitance et aux multiples partenariats inter-entreprises.

L’implantation des entreprises a également changé : hier regroupée sur un seul grand pôle, l’entreprise d’aujourd’hui est répartie sur plusieurs sites.

D’un point de vue interne, l’entreprise d’aujourd’hui est très fréquemment découpée en services ou centres de profit : tous sont impliqués par le cycle de vie d’un produit, que ce soit le bureau d’étude, la production, le service marketing, etc.

Ces modifications internes et externes ont considérablement compliqué le travail du personnel qui œuvre au développement de nouveaux produits.

C’est dans ce contexte de confusion que le PLM est né.

Les pratiques et outils du PLM sont au cœur du développement et de la mise sur le marché de nouveaux produits.

L'objectif du PLM est de gérer l'ensemble du cycle de vie d'un produit depuis sa création jusqu'à son recyclage (plusieurs années plus tard) en intégrant non seulement sa conception, mais aussi la mise en place de la chaîne de production, la fabrication, la gestion des modifications, la maintenance, etc.

Le PLM peut aussi être présenté comme une approche stratégique pour créer et gérer le capital intellectuel relatif aux produits d’une société, puisqu’à long terme, le PLM est surtout un moyen de

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capitaliser l’expérience, l’intelligence de l’entreprise en sauvegardant le savoir-faire, en facilitant le retour d’expérience, etc.

Les grandes entreprises en sont convaincues depuis quelques années et ont su, avec plus ou moins de succès, adopter cette démarche de progrès. Le PLM est donc présent dans les secteurs traditionnels de l’automobile, de l’aéronautique, de la High-Tech et des Télécoms.

En effet la complexité des produits de l’aérospatial ou de l’automobile ne permet plus à une entreprise de travailler seule. Ces sociétés font donc appel à de multiples sous-traitants et nouent de nombreux partenariats. D’où la nécessité de mettre en réseau les entreprises qui interviennent dans une chaîne de fournisseurs par une collaboration au travers d’internet.

C’est par exemple l’objectif poursuivi par le projet « e-Boost Aero » de la chaîne européenne de fournisseurs dans les secteurs de l’aérospatiale et de la défense. C’est également ce que l’industrie automobile essaye de généraliser avec les systèmes EDI (Electronics Data Interchange) tels que Galia pour l’amélioration des échanges de la filière automobile supporté par Renault et PSA, mais également WebEDI pour Valeo, etc. On peut également citer les initiatives des grands sous-traitants des télécoms (Flextronics, Solectron, Sanmina...) qui essayent de mettre en place des systèmes analogues, tel que Flexpass pour Flextronics.

Désormais d’autres secteurs que l’aéronautique, l’automobile ou les transports s’intéressent au PLM.

La chimie, l’agroalimentaire ou encore les biens de consommation et même le prêt-à-porter répondent à une problématique industrielle similaire en terme de processus, d’assemblage de composants ou d’ingrédients, etc.

Les PME, qui ont longtemps regardé les grands groupes s'équiper, sont de plus en plus soumises à la tentation. En effet, dans un contexte de mondialisation où tout s'accélère, les PME de 200 personnes qui veulent survivre n'ont pas d'alternative, c'est maintenant qu'il faut faire des choix et regarder les mutations de l'offre. Mais certaines TPE innovantes de 40 personnes ne peuvent pas non plus faire l'impasse, afin de dialoguer avec leurs donneurs d'ordre et de trouver de nouveaux marchés.

b. Les outils collaboratifs au service du PLM

Le PLM est donc une approche transversale du développement de produits, qui implique toute l’entreprise, ce qui justifie l’utilisation d’outils collaboratifs. Une stratégie PLM est un mode coopératif permanent.

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Le travail collaboratif peut se définir selon une grande variété de situations. On peut en effet considérer comme travail collaboratif le simple échange de plans papier par fax entre un sous- traitant et son donneur d’ordres. Mais, à l’opposé, les plus avancés en ce domaine ont mis en place des plates formes de travail collaboratif où plusieurs collaborateurs peuvent travailler ensemble simultanément.

Il existe donc une pléiade d’outils collaboratifs (synchrone ou asynchrone) mise au service des entreprises et de leurs produits, mais qui ont des usages différents : partage d’information, de documents, gestion de projet, conception collaborative, etc.

c. SGDT et PLM

L'impérative nécessité de gérer, sauvegarder et sécuriser les données techniques a déclenché les projets de PLM à la fin des années 90.

Cette démarche a donc tout naturellement commencé avec la mise en place d’un système de gestion de données techniques (SGDT). Ce dernier en est devenu peu à peu la clé de voûte, et aujourd'hui, il constitue la base unique et à jour, partagée par l'ensemble des services impliqués dans le cycle de vie produit : bureau d'études, bureau des méthodes, production, etc. mais aussi les partenaires et les fournisseurs.

Les outils de collaboration, qui conduisent au PLM, s'intègrent eux aussi au SGDT qui prend maintenant en charge des données de plus en plus complexe à gérer (données CAO,…). Enfin, ce dernier devient souvent le lien avec les autres parties du système d'information. Et cela qu'il s'agisse du PGI, de la gestion de la chaîne logistique (SCM) ou de celle de la relation client (CRM).

Mais la plupart des SGDT est également associées à des outils de workflow. L'information circule, à jour et validée, au cœur d'un flux associé au processus métier.

d. Une démarche qui implique toute l’entreprise

Les meilleurs produits sont le fruit d'une mise en commun de bonnes intentions, de modélisations et de remarques pertinentes. Les fonctions collaboratives du PLM prennent en charge ce partage intelligent d'information. Plus qu'un simple partage de formes 3D et de nomenclatures, la réussite de la collaboration exige l'implication des commerciaux, des ingénieurs et des techniciens de maintenance de l'entreprise mais également une nouvelle manière de travailler, la revue des processus métier. L’introduction d’outils de travail collaboratif dans l’entreprise a un impact en matière d’organisation.

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La démarche PLM induit aussi une plus grande collaboration avec les clients et les fournisseurs, et une meilleure gestion des connaissances avec des relations d'informations plus étroites. C’est en suivant le principe que, en partageant plus efficacement la connaissance, les sociétés peuvent gagner du temps, réduire les coûts et, surtout, accroître leurs revenus, les entreprises sont devenues des entreprises étendues.

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Limites du PLM

La mise en œuvre d’un projet PLM est une tâche souvent complexe et lourde. Si la technologie est prête, les problèmes rencontrés reposent principalement sur des remises en cause humaines, organisationnelles et même budgétaires.

Parfois, la situation culturelle des salariés de l’entreprise est un frein à la mise en place d’outils de PLM. L’utilité de partager l’information n’est pas évidente pour tout le monde. Certaines rivalités entre services sont parfois difficilement contournables.

De plus le partage d’information avec l’extérieur pose problème. C’est souvent le cas des petites entreprises sous-traitantes de rang 1 ou 2 qui ont la crainte de se faire « voler » leur savoir-faire par les grands groupes. Ces réticences liées à la confidentialité ne facilitent pas l’intégration de solutions PLM dans les entreprises (bien que les éditeurs aient installé dans leur système des « coffres fort » de données, inaccessible pour les utilisateurs extérieurs).

Le coût d’installation de tels systèmes constitue un frein, surtout pour les PME. L’acquisition des logiciels et matériels représente environ 40% de l’investissement total pour les grandes entreprises et 50 à 60% pour les petites structures. Le reste couvre les besoins en formation, en restructuration, en conseil et les coûts des partenaires. Pour les PME/PMI, on estime l’investissement entre 1000 et 1500 € par poste, avec un « ticket d’entrée » d’environ 30 000 €. Ces chiffres s’élèvent respectivement à 3500 à 4000 € par poste et 90 000 à 100 000 € de droit d’entrée pour les grands groupes.

La pratique du PLM est née dans les grands groupes automobiles et aéronautiques, afin d’optimiser la collaboration avec leurs sous-traitant. Ceci implique donc une intégration chez le sous-traitant, du système PLM. Les grands groupes parlent d’une collaboration, d’un partenariat renforcé avec leur sous-traitant, seulement dans certains cas les donneurs d’ordre imposent à leurs partenaires d’utiliser les mêmes environnements de conception et de gestion des produits que les leurs.

Que fait alors une PME qui fournit des produits à des donneurs d’ordre dont les systèmes diffèrent ? Enfin, l’intégration avec les systèmes informatiques déjà présents dans l’entreprise (CAO, ERP…) peut également constituer un frein à la mise en place d’une démarche PLM.

On peut également citer des problèmes d’appropriation du système par le personnel (sous-utilisation voire évitement du système), mais aussi les problèmes de débit chez le partenaire.

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Marché du PLM

Dans son analyse du marché du PLM, le cabinet américain CIMdata estime que le chiffre d'affaire 2006 a atteint 20,1 milliards de dollars, en hausse de 10,4 %. Le marché du PLM devrait connaître une croissance moyenne annuelle de 8,5 % sur les cinq prochaines années, ce qui l’amènera aux alentours de 30 milliards de dollars à fin 2011.

CIMdata analyse deux composantes du PLM, d’une part les outils de création et d’analyse de données (CFAO, simulation…), d’autre part les moyens de gestion collaborative des données (produits qui regroupent la GDT, les outils de visualisation, collaboration, gestion de configuration…).

Les dépenses en outils ont représenté 13,2 milliards de dollars principalement pour la CAO électronique (+11,9 %) et la CAO mécanique de milieu de gamme. Les dépenses autour des outils collaboratifs ont connu une croissance de 12,9 %, atteignant 6,9 milliards de dollars.

En fait, on assiste à une bonne tenue des ventes de logiciels et de services afférents à ce domaine depuis 2000.

Figure 2 : investissement sur le marché du PLM

Mais aujourd’hui, le marché du PLM dans les grands groupes est arrivé à maturité.

Après le déploiement à grande échelle de systèmes globaux au sein de structures multi-sites et souvent internationales, on assiste à un regain d’intérêt vis-à-vis de solutions packagées à vocation locale. En effet, il y a quelques années sont apparues des solutions dites « sur étagères », « pré- câblées », qualifiées de diverses appellations marketing qui recouvraient une pré-personnalisation plus ou moins poussée selon les éditeurs. Ce type de solutions dont le paramétrage a été simplifié peut convenir à une entreprise à l’organisation peu poussée et sera plus facilement mis en œuvre.

Cela correspond d’ailleurs également à la préoccupation des PME.

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a. Les principaux acteurs

Lorsque l’on recherche des informations sur le Product Lifecycle Management, il est impossible de faire l’impasse des acteurs principaux de ce marché. De nombreux éditeurs existent, chacun proposant des solutions PLM adaptées spécifiquement aux grandes entreprises, aux PME ou bien encore aux deux. Dans le secteur du PLM, on trouve principalement trois éditeurs : Dassault System, PTC et UGS Siemens. Voici un tableau répertoriant quelques acteurs importants dans le secteur du Product Lifecycle Management :

Cependant, il existe une alternative aux solutions PLM, destinée aux PME désireuses de développées le travail collaboratif au sein de leur entreprise. En effet certains éditeurs se consacrent uniquement aux outils collaboratifs.

Nous pouvons lister un certain nombre d’acteurs proposant diverses applications dédiées au travail collaboratif :

Société Outil collaboratif Microsoft Sharepoint Audaxis Alfresco Axemble VDoc Oevo Silverpeas

Prodaxis Parteor DocManager DTS Doubletrade

L’analyse de l’offre des éditeurs constitue une part importante de notre travail de veille. C’est pourquoi nous présentons ici très succinctement l’ensemble des acteurs.

b. La demande

La demande en outils collaboratifs et solutions PLM est assez contemporaine. Afin de mieux identifier les attentes des entreprises désireuses de s’équiper, nous avons décidé d’illustrer ces besoins par des exemples, des retours d’expérience de PME.

Marmillon SAS

Sociétés Solutions PLM Dassault Enovia SmarTeam PTC Offices Windchill PDMLink UGS Siemens Teamcenter Express

Assetium AUDROS

Lecra System Lectra Fashion PLM

Lascom Advitium

Rule Designer Rule Designer PDM

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La société Marmillon, travaillant dans le domaine de la plasturgie, a décidé de passer à une démarche PLM suite à divers constats. En effet, l’entreprise a observé un manque de partage de l’information et qu’elle ne possédait qu’une seule station dédiée à la CAO. De plus, il n’y avait pas de centralisation des données. À cela s’ajoutait une grande difficulté à travailler en mode collaboratif.

En outre, la gestion documentaire de l’entreprise n’était pas des plus efficaces : nombreuses ressaisies d’informations, aucune information permettant de connaître l’état du document (est-que le document a été validé ?), des problèmes de traçabilité. La stratégie développée par l’entreprise Marmillon a donc été la suivante :

- gérer les informations ;

- préserver le patrimoine intellectuel ;

- accéder à la bonne information : optimisation du travail collaboratif et des processus, réduire coûts et délais ;

- automatiser les processus.

La solution choisie par l’entreprise est le logiciel Audros éditée par la société Assetium. T-Systems s’est chargée de l’intégration d’Audros et le LIESP (Laboratoire d'Informatique pour l'Entreprise et les Systèmes de Production) est chargé du support et du conseil. Cette solution est utilisée seulement en interne (direction technique, laboratoire de l’entreprise et en partie dans les services qualité et commercial). Grâce à la solution de l’éditeur Assetium, l’entreprise Marmillon possède aujourd’hui :

- une gestion documentaire avec versions de documents et statut utilisateur ; - une gestion des processus (workflow, diffusion de documents…) ;

- une gestion de projet (planning, tâches…) ;

La mise en place d’une démarche PLM induit donc une modification des habitudes, des méthodes de travail d’où l’intégration par lot.

Maped

L’entreprise Maped, spécialisée dans le matériel scolaire et de bureau, a eu comme enjeux de gérer et partager l’ensemble des données techniques, maitriser ses processus (qualité) et améliorer la communication entre ses sites. Leur but était donc de fédérer l’entreprise autour d’un outil.

Maped a choisi la solution Audros pour sa création interactive du référentiel d’entreprise, ses besoins de ressources informatiques minimum. La société a démarré avec trois licences, puis 10 et a interfacé

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Audros avec leur CAO, etc. Aujourd’hui, plusieurs services utilisent Audros (production, bureau d’études, marketing, achat, qualité, logistique…). La solution PLM de Maped recouvre les fonctions suivantes :

- gestion de cahier des charges, des études techniques, des données CAO, des outillages, des articles et des nomenclatures ;

- suivi des modifications ; - consultations des documents ;

- réalisation de fiches techniques, contrôle qualité et normes.

Le logiciel va implémenter par la suite la création et l’exécution de workflow documentaires, ainsi que le management et le suivi de projets.

L’entreprise a pu observée grâce à l’utilisation du PLM :

- une réduction du temps de développement (optimisation du « Time-To-Market ») ; - un référentiel de documents unique pour tout le groupe ;

- la gestion d’un optimum du cycle de vie du produit et du processus ; - la gestion des données techniques via l’ERP ;

- l’automatisation de nombreuses tâches administratives.

Cependant quelques difficultés sont apparues comme faire comprendre aux utilisateurs la différence entre la GPAO et le PLM, ainsi que faire accepter la saisie dans une base de données.

Duqueine Composites

Duqueine Composites est une entreprise spécialisée dans la transformation des matériaux composites à haute performance. L’enjeu de l’entreprise est l’optimisation de leur gestion des données techniques. La GDT concerne les points suivants :

- diffusion des données techniques ;

- centraliser, sécuriser, les données des produits sensibles (coffre-fort) ; - organiser et normaliser les phases de développement produit ; - permettre un travail collaboratif sécurisé des équipes de conception.

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La solution retenue par Duqueine Composites celle de UGC Siemens, se nommant Teamcenter Engineering. Les critères relatifs à ce choix sont la bonne intégration avec le logiciel de CAO Catia, la présence d’un outil de reprise de l’existant, l’aspect « manufacturing » intégré et une gestion multi- sites. Les services concernés par le PLM sont le bureau d’études, méthodes et industrialisation, le département qualité pour la normalisation, le département achats et celui de la gestion de production. Le déploiement de la solution est réalisé par PCO Technologie.

Duqueine composites a rencontré comme difficultés principales la formalisation et expression du besoin et le fait de vouloir calquer l’outil sur l’organisation en place. Leur expérience de la mise en place d’une solution PLM leur a fait prendre conscience des risques pouvant être encourus, tels que la non-adhésion de la direction et des futurs utilisateurs, définir un périmètre trop vaste, allonger la durée du projet (décalage de la mise en production).

Les gains apportés par leur solution PLM sont les suivants : - la centralisation des informations techniques ; - une diffusion instantanée des documents ;

- l’uniformisation des méthodes de tous les collaborateurs ; - un traitement par lots.

Ci-dessous nous présentons le récapitulatif de l’expérience de ces trois PME.

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Récapitulatif

Entreprise Besoins Solution

PLM choisie Difficultés rencontrées Bénéfices

Marmillon SAS

• Gestion documentaire (droits, version…)

• Gestion des processus (workflow, diffusion de documents…)

• Gestion des projets

@udros Pas d’informations.

• Réduire les coûts et délais de développement de nouveaux produits

• Optimisation du travail collaboratif

• Optimiser le processus de traitement de l’offre

Maped

• Gérer partager données techniques

• Maîtrise des processus

• Améliorer la

communication entre les sites

@udros

• Différences entre GPAO et PLM

• Faire accepter la saisie dans une base de données

• Prouver valeur ajoutée d’un PLM

• Réduction du temps de développement (Time-To- Market)

• Référentiel documentaire unique

• Automatisation de nombreuses tâches administratives

Duqueine Composites

• Gestion des données techniques et des processus relatifs à celles ci.

• Gestion de l’industrialisation (Manufacturing) et interface GPAO

• Pilotage global des projets (logistique et financier)

Teamcenter Engineering

• Formalisation des besoins

• Ne pas vouloir calquer l’outil sur l’organisation

• Passer de la solution idéale à la solution réalisable

• Centralisation des infos techniques

• Uniformatisation des méthodes de travail

• Recherche rapide et précise d’une information spécifique

• Traitement en lot de tâches quotidiennes

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Axes de veille

1. Les besoins des PME/PMI Intitulé complet

Les besoins des PME/PMI qui souhaitent mettre ou qui ont déjà mis en place une solution PLM.

Description

Le PLM est avant tout le fruit d’un travail commun entre les différents acteurs évoluant autour du produit. Une solution dite PLM est donc automatiquement tournée vers un travail collaboratif.

Vouloir gérer tout le cycle de vie d’un produit ne peut se faire sans qu’il n’y ait une collaboration entre les personnes.

Ce premier axe de veille va consister à se placer du point de vue d’un éditeur qui aurait à créer une solution PLM pour les PME et PMI et qui réaliserait une étude des besoins concernant plusieurs clients à la fois.

Justification

Le Product Lifecycle Management (PLM) ou gestion de cycle de vie de produit est un terme très en vogue actuellement. On constate que de plus en plus d’entreprises ont décidé de déployer des solutions PLM, dont la finalité est de permettre de suivre l’évolution du produit, de sa conception à son recyclage. Pour arriver à un tel résultat, il a fallu définir les besoins nécessaires à une telle pratique.

Comme pour tout développement de technologies ou de méthodes, une analyse des besoins est nécessaire. En outre les besoins peuvent changer avec le temps, il est donc intéressant de suivre leur évolution. Cette veille va nous permettre de découvrir quels sont les besoins réels des entreprises et comment ils sont amenés à évoluer.

État des lieux

Derrière le PLM se cache diverses fonctions propres au travail collaboratif. Cela se caractérise par l’échange et le partage d’informations. Il en découle un besoin nécessaire de pouvoir gérer facilement les différents documents relatifs au produit que souhaite créer l’entreprise. Étant l’extension de la gestion de données techniques, une solution PLM se doit d’offrir des outils

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permettant de gérer divers documents techniques, ainsi que tous types de fichiers ayant attrait avec le produit. A la suite de divers témoignages d’utilisateurs de solution PLM, la gestion de documents doit nécessairement comporter plusieurs fonctions.

• Une gestion des droits pour les utilisateurs

De nombreuses informations peuvent être transmises grâce à ce genre de solution. Il est donc important de sécuriser les données. Les utilisateurs n’ayant pas tous le même niveau hiérarchique au sein de l’entreprise, il est légitime que les informations ne soient donc pas visibles par tous. De plus, si le réseau de l’entreprise est ouvert à l’Internet, la sécurité des données est d’autant plus importante ;

• Une gestion de versioning (contrôle de version)

Un utilisateur peut créer plusieurs versions d’un même document, engendrant ainsi une certaine confusion auprès de l’exploitant de ce document. Le but du contrôle de version est de garantir la traçabilité des diverses modifications ayant pu être effectuées sur un même document. Ainsi, les utilisateurs peuvent reprendre une version antérieure si besoin ;

• Une centralisation des données

Le nombre d’informations pouvant circuler dans une entreprise est d’un volume suffisamment conséquent pour qu’il y ait un risque de pertes. La centralisation des données a pour but de réunir toutes les informations dans un même endroit. Cependant, vu le volume de données pouvant être important, la sécurité des données est d’emblée nécessaire.

Les logiciels de gestion de cycle de vie de produit touchent principalement le secteur industriel. Les entreprises font énormément de CAO (Conception Assistée par Ordinateur). Il existe de nombreux logiciels de CAO (Catia, Solidworks, Autodesk, SolidEdge, etc.) et autant de formats de fichiers propriétaires. Aujourd’hui, les logiciels de PLM permettent de visualiser ce type de fichiers 2D ou 3D aussi simplement que l’on regarde une photographie sur un ordinateur.

Cependant la gestion de cycle de vie de produit, c’est aussi la gestion de projet dont l’objectif est de permettre au chef de projet de conduire plus efficacement le projet suivant les délais, les livrables et le budget alloué. Les outils de gestion de projet se composent :

- d’un plan projet : il doit permettre de suivre et mesurer l’évolution d’un projet en assignant des tâches spécifiques ou activités aux membres de l’équipe. Ces derniers doivent avoir la

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possibilité de visualiser les tâches réalisées et à venir à l’aide d’un planning, connaître leur distribution et l’estimation budgétaire de chaque poste.

- de processus automatisés (workflows en anglais) : il s’agit de dématérialiser un processus, de le modéliser, de l’exécuter et de le suivre en temps réel. Le workflow décrit le circuit de validation, les tâches à accomplir entre les différents acteurs d'un processus, les délais, les modes de validation, et fournit à chacun des acteurs les informations nécessaires pour la réalisation de sa tâche.

- de forums de discussion : cet outil de communication asynchrone est un site d’échange permettant de traiter un ou plusieurs thèmes sous la forme d’une discussion. Chaque utilisateur abonné au forum peut être tenu informé des réponses apportées par un membre de la communauté.

- d’un agenda partagé : grâce à cet outil il est possible de planifier les évènements relatifs au projet et de visualiser les disponibilités de tous les membres de l’équipe.

- d’outils de réunion en ligne, partage d’applications à distance :

A travers une solution PLM, les utilisateurs peuvent effectuer des visioconférences, permettant ainsi de suivre l’état d’avancement d’un projet, sans avoir la nécessité de se déplacer. Certains utilitaires de web-conferencing permettent également la prise en main sur des applications à distance : pour alimenter un fichier en séance par exemple. Parmi les autres fonctions couramment utilisées dans un espace projet, on retrouve l’annuaire de contacts, la lettre d’information électronique, les Foires Aux Questions (FAQ), etc.

Une solution PLM doit posséder un espace de travail collaboratif où l’ont peut accéder aisément aux différentes fonctions proposées. Cela peut se présenter sous la forme d’un site web à travers lequel on peut accéder aux différentes rubriques, qui correspondent aux fonctions. Le but du portail collaboratif est de pouvoir atteindre rapidement les informations qui intéressent l’utilisateur. À travers le portail collaboratif, on doit avoir la possibilité de connaître par exemple quand aura lieu telle ou telle réunion, tout en étant informé par courrier électronique.

Évolution pressentie

La nature des besoins, la croissance des besoins, les nouveaux besoins pour les entreprises utilisant ou non déjà une solution PLM sont en constante évolution. On peut se demander si les besoins seront plus orientés vers les solutions PLM ou plus simplement vers quelques outils collaboratifs pour le partage et l’échange de données.

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Actuellement, nous ne pouvons que constater l’essor du marché PLM. Nous allons donc suivre l’avancée de ce secteur qui pourra nous permettre de faire un comparatif entre les offres proposées et les besoins des PME.

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2. Les éditeurs de solutions PLM Intitulé complet

L’offre technique des éditeurs de solutions PLM.

Description

Nous avons, en accord avec Mme Francou, sélectionné une dizaine d’éditeurs présents dans la région Rhône-Alpes, et un de nos travaux consiste à décrypter, à analyser, à comparer les différentes solutions proposées par ces acteurs locaux. Il est donc primordial de choisir les points à analyser afin de comparer l’offre des éditeurs mais aussi de retranscrire nos opinions dans un langage précis et simple puisque le site final s’adressera à des sociétés qui ne sont pas spécialistes de technologies informatiques.

Justification

Cet axe est le point de départ de notre travail de veille. Il s’agit tout simplement d’une demande de la part de notre commanditaire, d’obtenir le maximum de renseignements sur les différents éditeurs de solution PLM de la région.

L’aboutissement de ce travail, et le point final de notre veille, sera de créer un portail à destination des PME de Rhône-Alpes, désireuse de s’équiper en outils nécessaires à la mise en place d’une démarche PLM au sein de leur entreprise. Notre commanditaire nous a spécifié d’avoir une écoute toute particulière sur les éditeurs de la région.

Etat des lieux

Dans l’éventail de solutions proposées par l’ensemble des éditeurs de la région, on dénombre trois grands types de fonctionnalités :

- la gestion des données ; - le travail collaboratif ;

- le suivi de projet et le reporting ;

- l’automatisation des processus (workflows).

Ces quatre fonctionnalités sont plus ou moins liées entre elles puisque, par exemple, une gestion de projet avancée passe par un travail collaboratif et une gestion de workflows.

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Seulement un logiciel de PLM ou de travail collaboratif contient des outils qui facilitent la mise en place de ces fonctionnalités. C’est ce que nous allons essayer d’analyser, de comparer chez les différents éditeurs sélectionnés.

Notre travail d’analyse commence par une découverte des différents éditeurs et de leur offre.

Afin d’étudier l’offre des éditeurs, la première étape consiste à élaborer une liste de points à comparer pour chaque solution.

Au niveau de la gestion de données, il est intéressant d’évaluer l’administration des données c'est-à- dire la gestion des droits d’accès au données (accès par métier par exemple) et des verrous que présente la solution. Un autre aspect important de la gestion de données est le mécanisme de recherche avancée et plus largement la fonctionnalité de Knowledge Management. Le Knowledge Management peut être défini comme l’aptitude à capitaliser les connaissances de l'entreprise afin notamment de les organiser et de les diffuser. Cette fonctionnalité, qui peut être perçue comme un objectif de la démarche PLM, est à analyser chez les éditeurs.

Citons encore la gestion des versions et des révisions, la gestion des nomenclatures, la mise en place de coffre fort de données, etc.

L’aspect travail collaboratif est aussi à analyser. Cependant, il nous a paru opportun de différencier la fonctionnalité des logiciels PLM et les solutions consacrées uniquement au travail collaboratif.

Nous aurons donc une attention toute particulière aux outils mis en place dans ces solutions (forum, blog, visioconférence, etc.) mais aussi la gestion des droits des groupes, la sécurisation entre autres.

Une autre fonctionnalité des solutions concerne l’automatisation des processus, des workflows plus ou moins évolué : distribution des tâches, circuits de validation, suivi, etc.

Enfin, la dernière fonction que nous étudierons est la gestion de projets et le reporting. De plus en plus de solutions PLM intègrent des outils de suivi de projet basique (tableau de bord, agenda partagé, etc.) ou plus avancés (diagrammes de GANTT et de PERT, gestion du suivi et des ressources, jalons, etc.).

La partie reporting concerne plus particulièrement le retour, l’analyse de données associées au projet.

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Nous allons également avoir une attention toute particulière sur d’autres points plus généraux comme l’intégration aux différents logiciels de l’entreprise type ERP, CAO, mais aussi aux SGBD, la gestion multi-site, la génération de documents, etc.

• @udros

@udros est une solution PLM développée par l’éditeur Assetium.

Depuis 1993, Assetium développe son offre PLM auprès de PME de 50 à 2000 personnes ainsi que des filiales de grandes entreprises.

Assetium propose une solution de gestion de données techniques qui comprend : - la gestion des données CAO, de documents, etc. ;

- un historique, une traçabilité, etc. ;

- un générateur de catalogue produit sur Internet (module eCatalog) avec mise à jour ; - un gestionnaire de processus (workflows) avec validation des procédures (module FlowNet).

@udros propose également les fonctionnalités suivantes :

- l’interopérabilité, l’intégration et l’interfaçage avec l’ERP et la CAO de l’entreprise ; - des outils de travail collaboratif ;

- l’automatisation de processus industriels ; - le suivi de projets.

Le logiciel @udros est donc une solution modulaire : des modules spécifiques apportent d’autres fonctionnalités.

Cette solution se définit comme rapide à mettre en œuvre et évolutive simplement, sans remettre en cause le travail déjà effectué.

De plus le développement de macros client personnalisables est également possible, à l’aide d’un macro langage @UPL (@udros Programming Language).

Cette solution, développée entièrement en Java, ne nécessite aucune installation particulière sur les postes client : seulement un navigateur Web et la dernière JRE de Sun.

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet Module FlowBoard

Reporting Module FlowBoard

Intégration Multi-CAO AutoCAD, CATIA V5, Pro/E,

SolidWorks, Solid Edge, ME 10, Tell Intégration ERP

Multi-sites

Evolution Modèle de données / administration autonome

Module ModelShape

• Windchill

Windchill est une solution PLM développée par l’éditeur PTC qui comprend : - la gestion complète des données des produits avec un gestionnaire de version ; - un visualiseur 2D/3D ;

- des outils de travail collaboratifs ;

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- un outil de gestion de projets ;

- un module d’optimisation de processus qui permet la définition des séquences des processus de développement produits avec les transitions requises ;

- une interface 100% Internet sécurisée ;

- la gestion de la structure des produits et de leur nomenclature ;

- le partage des informations avec des systèmes d’entreprise tels que les ERP ou les CRM.

Windchill est une suite de solution (Windchill PDMLink, Windchill Supplier Management, etc.) ce qui signifie qu’une PME peut choisir un ou plusieurs logiciels qui correspondent le mieux à ses besoins, sans sous-utilisation du produit.

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet ProjectLink

Reporting Business Report

Intégration Multi-CAO AutoCAD, CATIA V4-V5, Pro/E, Unigraphics, Inventor et SolidWorks Intégration ERP

Multi-sites

Evolution Modèle de données / administration autonome

• UGS Velocity Series

UGS Velocity Series comprend trois solutions :

- Teamcenter® Express, une solution de cPDM (collaborative Product Data Management, gestion collaborative des données produits) préconfigurée, facile à déployer et qui se veut simple d'emploi ;

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- Solid Edge®, un logiciel de CAO en 3D robuste et une solution de conception particulièrement productive ;

- Femap®, une application de modélisation par éléments finis de prétraitement et de post- traitement, connue pour son intégration étroite avec Nastran, le solveur d'IAO le plus complet et le plus réputé du marché.

Nous nous intéressons plus particulièrement à Teamcenter, la solution de PLM. La version Teamcenter Express, destinée au PME/PMI comprend les fonctionnalités suivantes :

- la recherche d’information avancée ;

- la gestion complète de la documentation des produits ;

- la prise en charge de la multi-CAO (avec préférence pour SolidEdge) ; - la gestion des processus (workflows) ;

- l’intégration avec les systèmes ERP ; - l’option multi-sites ;

- le reporting ;

- la gestion de projet orientée NUL.

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet Reporting

Intégration Multi-CAO Solid Edge, I-deas, NX, Pro/E, SolidWorks, Inventor ou AutoCAD Intégration ERP

Multi-sites

Evolution Modèle de données / administration autonome

• Advitium

Lascom est un éditeur qui se consacre uniquement au PLM avec sa solution Advitium.

L’originalité de cette solution est son approche par métier : en effet elle se décline en différentes solutions par secteur : alimentaire, pharmacie, immobilier, etc. Ses principales fonctionnalités sont :

- la gestion de document (de configuration) ;

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- la gestion de données (vue métier) ; - une plateforme collaborative ;

- un méta-dictionnaire qui facilite l’administration ; - la gestion de projet et le reporting NUL ;

- la gestion des processus métiers, préconfigurée et très puissante (WizardFlow) ; - l’intégration avec les CAO (partenariat avec AutoDesk).

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet

Reporting Microsoft Reporting Services

Intégration Multi-CAO AutoDesk AutoCAD, Inventor Intégration ERP

Multi-sites

Evolution Modèle de données / administration autonome

• Lectra Fashion PLM

Lectra Fashion PLM est une solution toute particulière puisqu’elle est spécifiquement développée pour les marchés de la mode. Cette solution est orientée travail collaboratif. Elle propose principalement :

- la gestion des données techniques ;

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- l’intégration des logiciels métiers, l’ERP, la SCM ; - la gestion de processus ;

- l’interface 100% Internet sécurisée ; - le reporting.

Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet Reporting

Intégration Multi-CAO Logiciel métier

Intégration ERP Multi-sites

Evolution Modèle de données /

administration autonome

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• Rule Designer

Rule Designer est une solution qui comprend :

- la gestion des données produits par règles métiers ; - la génération de documents ;

- la gestion des processus ; - l’intégration de la CAO.

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet Reporting

Intégration Multi-CAO Autocad, Inventor, SolidWorks, Solid Edge, Catia V5, Pro/Engineer, ME10 Intégration ERP

Multi-sites

Evolution Modèle de données / administration autonome

• Dassault Systèmes

Dassault Systèmes est un éditeur qui propose plusieurs logiciels et solutions dédiées au PLM : - CATIA, une solution de CAO 3D ;

- ENOVIA, un SGDT (ou PDM, inclut dans le PLM) ;

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- DELMIA, un logiciel d’usinage numérique ;

Le SGDT ENOVIA nous intéressera plus particulièrement. Il peut être associé aux autres logiciels de Dassault Système pour constituer une plateforme PLM plus complète. ENOVIA inclut les fonctionnalités suivantes :

- la gestion des données du produit tout au long du cycle de vie ; - le stockage, le partage et la sécurisation des données ;

- le travail en collaboratif multi-sites ;

- le contrôle des flux d'informations et les révisions des plans et documents ; - la gestion de tout type de données : CAO, bureautique, images, vidéos, etc. ; - la classification et la structuration des données ;

- l’assurance de l'intégrité des nomenclatures produits.

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Gestion de données techniques Gestion des verrous et droits

Gestion des versions et révisions

Coffre fort de données

Gestion des nomenclatures

Recherche avancée

Automatisation des processus Définition de la séquence des étapes à valider et distribution des tâches aux participants.

Suivi de projet Reporting

Intégration Multi-CAO

CATIA, SolidWorks, AutoCAD, SolidEdge, Pro/E

Intégration ERP Multi-sites

Evolution Modèle de données /

administration autonome

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3. Les éditeurs d’outils collaboratifs Intitulé complet

L’offre technique des éditeurs d’outils collaboratifs.

Description

Cet axe consiste à surveiller l’offre des principaux éditeurs d’outils collaboratifs présents en Rhône-Alpes d’un point de vue technique. Concrètement, cela signifie que nous observerons l’évolution de l’offre de ces éditeurs. Nous regarderons plus précisément leurs fonctionnalités et vérifierons leur utilité pour les PME et PMI, nous comparerons leurs qualités et leurs défauts, leur conception globale de la solution, tout en essayant de voir si celles-ci seraient adaptées au marché des petites entreprises.

Justification

Cet axe correspond directement à la demande du commanditaire. Il va nous permettre de comparer les offres, les outils et les solutions proposés par les éditeurs. Nous pourrons ainsi déterminer les solutions les plus adaptées aux petites et moyennes entreprises désirant utiliser les outils collaboratifs. L’axe suivant étudiera, à la même échelle, les aspects commerciaux et stratégiques des éditeurs, dont l’aspect financier de ces offres pour comparer les prix de vente.

Etat des lieux

Voici la liste des éditeurs d’outils collaboratifs que le commanditaire nous a demandé de suivre :

Editeur Solution Fonctionnalités

Oevo Silverpeas

• Accompagner ses clients dans l'urbanisation de leur système d'information

• Gestion de contenu

• Gestion des connaissances

• Travail collaboratif (workflow, chat, agenda et espace partagé)

Audaxis Alfresco

• Gestion documentaire

• Travail collaboratif

• Gestion de cycle de vie

• Gestion des connaissances

• Gestion de contenu Web

• Intégration d’images

• Administration et configuration via interface Web.

Microsoft Sharepoint

• Partager des documents

• Gérer des listes de tâches

• Gérer des listes de contacts

• Gérer des calendriers

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• S’intègre avec Office 2003

• Publication d’un document transparente à l’utilisateur

Axemble Vdoc

• Mise en place rapide d'un portail collaboratif adapté à un service, une équipe, ou une communauté

• Gestion documentaire

• Partage du savoir-faire

• Automatisation des processus Hermitage Solutions SARL OpenXchange

Cotranet Cotranet

• Gestion et partage des connaissances

• Logiciel abordable et évolutif, à base entre autres open source.

• Open source mais pas gratuit

Knowings KnowledgeManager

• Travail en réseau efficace

• Relations entre utilisateurs sans contraintes d’organisation, distance de temps

PRODAXIS Parteor™ DocManager

• Gestion des appels téléphoniques

• Gestion des contrats

• Gestion des commandes de services

• Maintenance du parc installé avec prise en compte des garanties et des retours de matériel

Ever Team EverSuite

• Accompagne l’évolution des besoins des utilisateurs en matière d’intégration au système d’information, de travail collaboratif et de conformité réglementaire

• Gestion du cycle de vie du contenu

• Traçabilité de bout en bout des documents d’entreprise

Belink Hub4Project

• Echange et le partage des documents

• Echanges, contrôles et archives de tous les documents créés

• Base documentaire commune pour les intervenants

DTS DTS Doubletrade

• Plate-forme de partage collaboratif de documents sur Internet

• Stocker et de partager des fichiers

• Gestion efficace du cycle de vie du document

• Versions actualisées et donc réduction des risques d’erreur

Evolution pressentie

D’un point de vue technique, nous ne pouvons pas encore prévoir d’évolution sur une si petite échelle de temps, à part le simple fait que la plupart des éditeurs proposent régulièrement de nouvelles versions de leurs outils et solution, qu’elles soient gratuites ou pas, mineure ou majeure.

Ce qui change parfois dans les offres disponibles consiste en l’apparition de nouveaux « packs logiciels ». Ceux-ci contiennent tout ou seulement une partie des modules applicatifs que les éditeurs développent, de nouvelles fonctionnalités ou de nouveaux modes de compatibilité, dans le but de cibler différents clients selon leur besoin et leurs moyens financiers. Nous serons donc attentifs à la sortie de nouveau packs, surtout ceux destinés au marché des petites entreprise.

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4. Les éditeurs de logiciels libres Intitulé complet

Les éditeurs de logiciels libres en outils collaboratifs et solutions PLM, aspects techniques Description

Les deux axes précédents nous permettrons de surveiller l’offre des éditeurs d’outils collaboratifs et de solutions PLM, d’un point de vue technique. En revanche, avec cet axe nous nous proposons de suivre l’offre libre en outils collaboratifs et en solutions PLM, toujours d’un point techniquement parlant.

Concrètement, cela signifie que nous observerons l’évolution de l’offre libre dans ce domaine et, comme pour les axes précédents, nous regarderons plus précisément leurs fonctionnalités, nous vérifierons s’ils sont suffisamment performants et utiles pour les besoins des PME et PMI. L’idée directrice sera, en effet, de s’assurer que ces outils et solutions libres sont adaptés aux besoins de ces petites entreprises et qu’ils sont capables de rivaliser avec les solutions propriétaires. Notamment, nous établirons un bilan de leurs qualités, de leurs défauts et de leur approche pour répondre au besoin des petites infrastructures. Ensuite, au fur et à mesure de la veille, nous confronterons ce document avec le bilan de l’offre payante des éditeurs.

Nous suivrons donc dans le temps l’évolution de cette offre, pour repérer les sorties de nouveaux outils, de nouvelles versions ou de nouveaux concepts. En outre, étant donné que les outils et solutions que nous étudions sont libres de droits, nous ne nous priverons pas de les tester en détail.

Justification

Nous avons choisi de suivre l’offre libre en outils collaboratifs et solutions PLM, techniquement parlant, parce que nous souhaitons savoir si elle est capable de répondre au besoin des PME et PMI qui recherchent un outil collaboratif ou qui sont tentés par la démarche PLM. Si les fonctionnalités sont à la fois suffisantes en terme de performance et d’accessibilité, et si leur implémentation dans les systèmes d’information existants n’est pas trop complexe, les solutions libres pourraient s’avérer parfaitement adaptées au marché des petites entreprises, pour qui le budget est souvent limité.

L’axe suivant étudiera, à l’échelle internationale, les aspects commerciaux et stratégiques des éditeurs, dont l’aspect financier.

Etat des lieux

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