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par la chasse sportive au quéle; cn 1978

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(1)

par la chasse sportive au quéle; cn 1978

Par Marcel Lacasse et Jacques Pelletier

Gouvernement du Québec Ministère du Loisir,

de la Chasse et de la Pêche

Service de la recherche socio-économique

(2)

ASPECTS SOCIO-ÉCONOMIQUES DE L'EXPLOITATION DE L'ORIGNAL PAR LA CHASSE SPORTIVE AU QUÉBEC

en 1978

DÉCEMBRE 1979

Dépôt Légal = Bibliothèque Nationale du Québec 4ième trimestre 1979

(3)

lions en 1978. La pratique de cette activité a, par ailleurs, pro- curé près de 750 000 jours de récréation à un peu plus de 100 000 adeptes de cette chasse.

En contrepartie, ces derniers ont déboursé une somme de 34$ mil- lions à l'achat de divers biens et de services impliquant des réper- cussions économiques totalisant 52$ millions.

(4)

III

PREFACE

Le Service de la rechercfie socio-économique du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche présente sa deuxième étude sur l'exploi- tation de l'orignal par la chasse sportive au Québec.

L'étude (1978) fut confiée à Messieurs Marcel Lacasse et Jacques Pelletier et comporte deux (2) parties, soit le sondage postal auprès des chasseurs et une étude détaillée des dépenses des chasseurs et des retombées économiques qui en découlent. Le succès de l'étude a été assuré par le nombre important de chasseurs qui ont bien voulu répondre à notre questionnaire. Nous désirons par conséquent les remercier de cette exceptionnelle collaboration.

Cette étude se veut un outil de travail pour les gestionnaires de la faune et j'espère qu'elle répondra à leurs attentes.

Le Service de la recherche socio-économique

Jean Leblond Directeur

(5)
(6)

V

TABLE DES MATIERES

Page SOffiffiaire de l'étude

p

.éface ... III

AV..ant-propos IV

Table des matières V

'<Symboles utilisés VII

Définition des termes utilisés VII

Introduction 1

CHAPITRE I/ Activités de chasse 3

1.1 La chasse selon l'origine et la destination des

chasseurs 4

1.1.1 Selon l'origine 4

1.1.2 Selon la destination 10

1.2 Pression de chasse et achalandage des terri-

toires 13

1.3 La récolte et l'effort de chasse 17 1.4 La chasse à l'ours noir par les chasseurs à

l'orignal 22

1.5 La structure d'achat de permis et l'expérience

de chasse 23

1.6 Le degré de satisfaction des chasseurs et les

principales sources de motivation 26

CHAPITRE II/ Dépenses liées à la pratique de la chasse sportive à

l'orignal 28

2.1 Les dépenses des chasseurs à l'orignal 29 2.1.1 Importance économique de ces dépenses 29 2.1.2 Ventilation de la dépense des chasseurs 30 2.2 Analyse de l'impact économique de la dépense

des chasseurs à l'orignal au Québec en 1978 35

(7)

TABLE DES MATIERES (SUITE)

Page 2.2.1 Sommaire de l'impact économique...., 35 2.2.2 Retombées économiques d'une dépense de

34$ millions effectuée dans le cadre

de la chasse à l'orignal 37

2.2.1.1 Fournisseurs directs et indi-

rects 38

2.2.1.2 Incidence de cette dépense sur le niveau d'activité des sec- teurs productifs, sur le niveau des emplois, des salaires et de

la valeur ajoutée 39

2.3 Les dépenses engagées par le ministère dans le

cadre de la chasse à l'orignal 41

2.3.1 Dépense estimée 41

2.3.2 Ventilation de cette dépense 42

Conclusion 46

Annexe 1/ Dossier méthodologique 47

Annexe 2/ Spécification de la demande 57

Annexe 3/ Tableaux synthèses 61

Liste des tableaux 68

Liste des tableaux synthèses 71

Liste des annexes 72

Liste des figures 73

(8)

SYMBOLES UTILISES

* Non valable du point de vue de la statistique.

- Données non disponibles.

AD Aucune Donnée.

DM Dépense Moyenne.

DT. Dépense Totale,

DÉFINITIONS DES TERMES UTILISES

Pression de chasse : Nombre total de jours de chasse par 10 km2 .

Effort de chasse : Nombre de jours de chasse par orignal abattu.

Débit journalier : Nombre de chasseurs par jour par 10 km2 .

Superficie d'une zone: Superficie totale en km2,

,moins la superficie des

terres agricoles, des villes, des villages et des parcs.

Région administrative: Régions définies par le ministère de l'Indus- trie et du Commerce.

Jour de chasse : Toute journée ou partie de journée consacrée à la pratique de la chasse sportive.

Chasseur : Détenteur d'un permis de chasse à l'orignal.

Personnellement abattu: Chasseur qui a lui-même, au sein d'un groupe ou non, tué un orignal.

VII

(9)

sportifs à l'orignal. Une première étude avait non seulement précisé la très grande importance de cette activité tant au point de vue du nombre de jours de récréation qu'elle occasionne que de l'impact économique qu'elle engendre, mais elle avait également permis de constater l'évolution très rapide qu'a connu ce secteur au cours des cinq(5) dernières années.

Cette étude avait également mis en évidence certains problèmes relatifs à l'estimation de la récolte totale d'orignaux en se basant seulement sur les statistiques d'enregistrement du gros gibier. En dépit du fait que certains facteurs exogènes à l'enquête pouvaient expliquer une partie des écarts observés, et que le sondage ne pouvait permettre de conclure qu'il s'agissait là d'une situation liée aux habitudes d'enregistrement des chas- seurs, il devenait nécessaire de réaliser une nouvelle étude sur le même sujet.

Le mandat fut donc confié au Service de la recherche socio-économique qui après consultation auprès des responsables de la direction de l'Aména- gement et de l'Exploitation de la Faune et du Comité d'Etude sur l'Exploi- tation de l'Orignal (CEEO) a ainsi établi les objectifs de cette nouvelle étude:

1- Mesurer le nombre de jours de chasse à l'orignal au Québec selon la région administrative d'origine et la zone de chasse de desti- nation.

2- Établir les habitudes de chasse en groupe des chasseurs à l'orignal.

3- Estimer la récolte d'orignaux en 1978.

(:1) Pelletier, J. et Therrien, G, "La chasse sportive à l'orignal au Québec en 1976". 1979. M.L.C.P.

(10)

2

4- Identifier l'importance relative des types de territoires fréquentés.

5- Mesurer le degré de satisfaction des chasseurs.

6- Etablir les principales sources de motivation.

7- Etablir la structure d'achat de permis de chasse des chasseurs à l'orignal.

8- Mesurer l'impact sur l'économie du Québec des dépenses liées à la pratique de cette chasse.

Nous avons donc interrogé un échantillon représentatif des détenteurs de permis de chasse à l'orignal au Québec en 1978 selon un plan méthodolo- gique présenté en annexe 1. Le présent document livre donc l'essentiel des résultats obtenus. Le premier chapitre analyse la chasse à l'orignal en tant qu'activité récréative et le second chapitre situe le lecteur sur l'ef- fet des dépenses qu'occasionne la pratique de cette activité sur l'économie du Québec.

Egalement, nous avons à plusieurs reprises établi des états comparatifs avec les données de 1976 et calculé plusieurs paramètres et statistiques sous une forme compatible avec le "Répertoire de données sur les zones de chasse et les populations d'orignaux (1971 à 1978); de Monsieur Clément Gauthier, à

la Direction de la recherche faunique, ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, 1978.

Les données recueillies et l'analyse que nous en avons faite, mettent en évidence quelques composantes majeures de l'activité de chasse à l'orignal.

Certaines, même devront prendre à court terme de plus en plus d'importance dans l'aménagement de cette activité et de la chasse en général

(11)

CHAPITRE I

Activités de chasse

1.1 La chasse selon l'origine et la destination des chasseurs.

1.2 Pression de chasse et achalandage des territoires.

1.3 La récolte et l'effort de chasse.

1.4 La chasse à l'ours noir par les chasseurs à l'orignal.

1.5 La structure d'achat de permis et l'expérience de chasse.

1.6 Le degré de satisfaction des chasseurs et les principales sources de motivation.

(12)
(13)

TABLEAU 1

Répartition des chasseurs actifs

et inactifs en 1978 par région administrative

5

Région Nous avons % Nous n'avons % Total

adminis- chassé ligne colonne pas chassé ligne colonne ligne colonne trative

Bas St-

Laurent/ 6 463 92,8 6,8 493 7,2 10,5 6 963 100,0 7,1 Gaspésie

Saguenay/

Lac St- 8 573 90,7 9,2 877 9,3 18,6 9 490 100,0 9,6 Jean

Québec 13 271 95,4 14,2 647 4,6 13,6 13 918 100,0 14,2 Trois- 7 552 96,6 8,1 264 3,4 5,6 7 816 100,0 7,9

Rivières

Cantons- 2 537 93,8 2,7 174 6,2 3,5 2 711 100,0 2,8 de-l'Est

Montréal 27 778 96,4 29,7 1 141 3,6 21,9 28 919 100,0 29,3 Outaouais 9 496 96,6 10,2 338 3,4 7,1 9 834 100,0 10,0 Nord-Ouest 13 501 96,8 14,4 460 3,2 9,4 13 961 100,0 14,2 Cote-Nord

et Nouveau- 4 341 90,4 4,6 485 9,6 9;8 4 826 100,0 4,9 Québec

TOTAL 93 525 95,2 100,0 4 879 4,8 100,0 98 438 100,0 100,0

(14)

diminution de l'ordre de 75 000 jours par rapport à 1976. Ce phéno- mène entraîne évidemment à la baisse le nombre moyen de jours d'ac- tivité pour chaque permis émis par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche le faisant passer de 8,84 jours à 7,45 jours.

Plus précisément, nous avons 95% des chances que la moyenne du nom- bre de chasse à l'orignal pour chaque permis émis par le ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche se situe entre 7,21 et 7,69 jours.

Cette évaluation de la moyenne varie beaucoup d'une région à l'autre passant de 5,23 pour les chasseurs des Cantons-de-l'Est à près de 8,77 pour les sportifs originaires du Nord-Ouest. Malgré ces variations ré- gionales, le tableau 2 nous montre qu'il n'y a pas de différences signi- ficatives entre la répartition du nombre de jours de chasse et la répar- tition du nombre de chasseurs par région administrative d'origine.

Ce sont les chasseurs originaires de la région de Montréal qui effectuent le plus grand nombre de jours de chasse. Ceci veut tout simplement dire que ces sportifs ont un comportement très voisin du comportement du sportif moyen. Il est tout à fait naturel d'effectuer 29,1% du nombre de jours de chasse lorsque l'on représente 29,4% de la population des chasseurs. Là où on note une différence cependant, c'est au niveau des habitudes de chasse en groupe. On rencontre près de trois (3) fois moins de chasseurs solitaires provenant de la région de Montréal

que provenant du Nord-Ouest, de la région de Québec ou de la Côte-Nord.

Cette attitude est sans doute symptomatique de la façon dont sont orga- nisées les expéditions de chasse. Plus souvent qu'ailleurs, les sportifs de la région de Montréal auront à se déplacer parfois sur de longues dis- tances avant d'atteindre un territoire de chasse. Ils ont donc tendance à se regrouper afin soit d'optimiser leur succès de chasse, soit de dimi- nuer les coûts inhérents à leurs expéditions. Ils ne sont pas seuls à agir ainsi puisque l'analyse par région illustrée au tableau 3 indique qu'en moyenne un peu plus de 8 chasseurs sur 10 pratiquent leur activité en groupe. Ainsi, si 13,7% des chasseurs préfèrent poursuivre seul

6

(15)

Région administrative

TABLEAU 2

Nombre de jours de chasse par région administrative d'origine

Nombre de jours Nombre de, de chasse chaSseurs11

Moyenne

Bas St-Laurent/Gaspésie 56 369 7,7 6 963 7,1 8,09 Saguenay/Lac St-Jean 73 016 9,9 9 490 9,6 7,69

Québec 82 019 11,2 13 918 14,1 5,89

Trois-Rivières 67 824 9,3 7 816 7,9 8,68

Cantons-de-l'Est 14 203 1,9 2 711 2,8 5,23

Montréal 213 919 29,1 28 919 29,4 7,34

Outaouais 65 937 9,0 9 834 10,0 6,70

Nord-Ouest 122 413 16,6 13 961 14,2 8,77

Cote-Nord et Nouveau-

Québec 37 644 5,2 4 826 4,9 7,80

TOTAL 733 344 98 438 7,45

(1) Actifs et inactifs.

(16)

TABLEAU 3

La chasse en groupe selon la région administrative d'origine

Région adminis- trative

Nombre de chasseurs ayant chassé en groupe

Nombre de chasseurs solitaires

Non précisé Total

Bas St-Laurent/

Gaspésie Saguenay/Lac St-Jean

Québec

Trois-Rivières Cantons-de-l'Est Montréal

Outaouais Nord-Ouest Côte-Nord et Nouveau-Québec

5

7

10 6 2 26

8 10

3 360

771 640 810 281 023 693 996

604

77,0

81,9

76,5 87,1 84,1

90,0 88,4 78,8

75,0 1

1 2

2

2

1 389

178

919 841 344 304 877 668

010

10,3

12,4

21,0 10,8 12,7

8,0 8,9 19,1

20,0

212

540 356 165 88 592 263 296

218 3,0

5,7

2,6 2,1 3,2 2,0 2,7 2,1

5,0

6

9

13 7 2 28 9 13

4 963

490

918 816 711 919 834 961

826

7,1

9,6

14,1 7,9 2,8 29,4 10,0 14,2

4,9

TOTAL 82 179 83,5 13 529 13,7 2 730 2,8 98 438 100,0 8

(17)

l'orignal, 30,3% choisissent de le faire à deux(2), et 22,3% en groupe de trois(3). La répartition exhaustive des chasseurs selon la taille du groupe est donnée au tableau 4.

TABLEAU 4

Répartition du nombre de

chasseurs selon la taille du groupe

Taille du groupe Nombre de chasseurs

Chasseurs solitaires 13 529 13,7

2 29 834 30,3

3 21 949 22,3

4 18 182 18,5

5 et plus 12 214 12,4

Indéterminée 2 '130 2,8

TOTAL 98 438 100,0

Par ailleurs, on remarquera que dans cette section, nous nous sommes abstenus d'établir des comparaisons avec les résultats de 1976 au niveau de la provenance des chasseurs. Cela tient au fait que la

définition de "l'origine" a été modifiée. En 1976, la zone de chasse avait été retenue comme origine, alors qu'en 1978 pour répondre à des demandes répétées de la part des régions, nous avons choisi de présen- ter les résultats selon la région administrative(1). Toutefois, cette catégorisation étant effectuée a posteriori sur la base du code

(1) Référence au tableau 4 A à la page 67 donnant la matrice origine/

destination des jours de chasse.

(18)

géographique du lieu du domicile principal des répondants, nous pourrons si c'était nécessaire, produire des états comparatifs.

1.1.2 Selon la destination

On ne peut présenter la répartition du nombre de jours de chasse selon la zone de destination sans résister à la tentation toute natu-

relle d'établir immédiatement des comparaisons entre ces zones. Pourtant, une comparaison directe est à proscrire. Trop de facteurs, telle la

longueur de la période de chasse, la superficie, etc..., risquent de rendre erratique une comparaison trop hâtive. Afin d'éviter de telles déceptions, il est nécessaire d'utiliser les paramètres: Effort de chasse, pression de chasse, débit journalier,qui ont été calculés afin de tenir compte de l'interaction des divers éléments cités précédemment. Pour bien comprendre le sens exact de l'analyse relative des zones les plus fréquentées, supportant la plus grande pression de chasse ou offrant les meilleures probabilités de succès, le lecteur pourra toujours référer aux définitions données au tout début du rapport.

La zone où il s'est effectué le plus grand nombre de jours de chasse en 1978 est, comme en 1976, la zone H. Le nombre de jours de chasse a par ailleurs légèrement augmenté dans les zones B2, C, F3, M et N, alors qu'il a diminué quelque peu partout ailleurs. On note à cet effet une diminution de près de 12% dans la zone D presque exclusi- vement attribuable à une diminution de 11% du nombre de chasseurs à destination de cette zone. Puisque le niveau moyen d'activité est relativement stable dans cette zone, on peut voir ici l'effet d'une réglementation spéciale introduisant un permis spécifique à la zone D.

Pour la zone F4, où une réglementation similaire était en vigueur en 1978, une augmentation de 9% du nombre de chasseurs, suivi d'une diminution de 7% du niveau moyen d'activité,a contribué à stabiliser le nombre de jours de chasse. Cette zone est également celle où la chasse est pratiquée

10

(19)

TABLEAU 5

Nombre de jours de chasse par zone de destination

Zonerl)de destination

Nombre de jours Nombre de jours Moyenne 1978(2) Moyenne 1976(2) de chasse 1978 de chasse 1976

B2 26 205 24 877 6,12

C 43 143 36 578 6,90

D 54 119 71 916 9,54

F3 24 262 20 514 5,86

F4 22 533 24 153 6,23

J1 22 135 17 254 7,76

J2 50 182 67 685 7,72

J3 66 713 80 582 8,08

G 30 032 40 685 6,68

H 196 603 201 017 8,31

K1 45 966 65 888 7,83

K2 56 257 70 407 7,85

K3 10 568 - 7,18

M 43 350 40 717 8,87

N 19 422 16 634 7,81

01 19 385 24 634 8,07

02 2 469 7 847 7,20

5,44 6,46 9,22 6,14 6,68 6,63 8,01 8,13 7,91 8,42 8,26 7,98

8,47 7,46 8,48 7,27

TOTAL 733 344 811 388 7,45 8,84

(1) La carte géographique de la page 21 permet au lecteur de situer chacune de ces zones de chasse.

(2) Moyenne calculée à partir du nombre de chasseurs actifs et inactifs.

(20)

12

- (1) Zone do desti- nation

en groupe dans la plus forte proportion. Près de 95% des chasseurs à destination de la zone F4 font partie d'un groupe de chasse. Le tableau 6 résume l'ensemble du phénomène de la chasse en groupe selon la destination.

TABLEAU 6

La chasse en groupe selon la zone de destination

NoMbre de chasseurs Nombre de chasseurs Indéterminée Total ayant pratiqué la

chasse en groupe

%

solitaires

KT K2 K3

N 01 02 Indéterrid TOTAL

F3 F4 31 J2 B2

2.229 2 215 311

79

77,1 992 21,7 55 1,2 4 580 4,7

73,3 1 849 26,5 15 0,2 6 987 7,1

80,3 1 130 18,7 62 1,0 6 041 6,1

88,8 441 10,4 36 0,8 4 257 4,3

95,1 182 4,9 0 0. 3 719 3,8

92,4 226 7,6 0 0. 2 961 3,0

93,0 432 6,5 29 0,4 6 626 6,7

82,2 1 528 17,5 30 0,3 8 736 8,9

90,9 408 8,7 16 0,3 4 675 4,7

92,8 1 637 6,8 92 0,4 24 048 24,4

81,5 1 113 18,2 15 0,2 6 100 6,2

86,7 936 12,7 45 0,6 7 365 7,5

84,3 252 15,7 0 0 1 604 1,6

88,2 582 11,4 21 0,4 5 112 5,2

87,1 329 12,9 0 0 2 558 2,6

85,6 356 13,8 16 0,6 2 587 2,6

86,6 48 13,4 0 0 359 0,4

2 298 2 298

83,5 13 529 13,7 2 730 2,8 93 525( 2)100,0 3 533

124 4 849 3 780 3 537 2 734 6 165 7 179 4 251 22 319 4 972

6 384

1 35.2 4 510

il) La de e rt

cha.sse.ePgraPhique de la page 21 permet au lecteur de situer chacune de ces zones f2) Un ch'esseur. Peut fréquenter plus d'une zone.

(21)

1.2 Pression de chasse et achalandage des territoires

La statistique "pression de chasse", considérée d'un point de vue socio- économique ne peut s'interpréter de plusieurs façons. Il s'agit d'un indi- cateur qui évalue la demande exprimée pour une zone de chasse donnée et sa valeur par rapport aux autres zones, ou à l'ensemble des territoires de chasse à l'orignal au Québec. Il ne nous appartient pas d'objectiver ce résultat.

D'autres éléments, d'ordre biologique, telle la densité des orignaux sur le territoire et la récolte qui est prélevée, doivent être pris en considération pour que cette donnée prenne tout son sens. Il ne saurait être question de prétendre sur cette seule base qu'une zone subit une trop forte ou trop faible pression de chasse. Mentionnons toutefois que la zone F3 a supporté la plus grande pression de chasse en 1978 avec ses 51,9 jours par 10 km

2 et la zone K3 la plus faible avec 4,5 jours par 10 km2. Plusieurs autres variations impor- tantes par rapport à la pression moyenne d'environ 20,3 jours par 10 km

2 peu- vent être observées au tableau 7.

Si nous standardisons à nouveau cette statistique par la durée de la période de chasse relative à chaque zone, nous obtenons une autre statistique qui indique le "volume" de cette activité par unité de temps. En fait,ce que nous avons appelé "débit journalier': est un indicateur qui permet de comparer l'utilisation d'un territoire par les chasseurs; bref,l'achalandage d'une zone.

Ainsi dans la zone F3, on était susceptible de rencontrer en 1978, 5,77 chasseurs par jour par 10 km

2, alors que dans la zone K3, on en observait 0,15 seulement. Cette statistique ne peut également être ana- sysée que si on la confronte avec des données biologiques. Peut-être même, existe-t-il une relation,ou à tout le moins une forte association entre le

"débit journalier", qui peut être interprété temporairement comme étant

"la densité des chasseurs par jour sur un territoire" et la densité des orignaux sur ce même territoire? Peut-être même,existe-t-il tout simplement

(22)

TABLEAU 7

Evaluation relative de

l'activité de chasse selon les zones

14

zone de chasse

Superficie Durée de la Nombre de Nombre de Pression Débit

Km e période chasseurs jours de de chasse Journalier

(1 ) (2) chasse(3)

B2

D F3 F4 J1

J2 J3 G H X1

K2 X3 M

N 01 02

TOTAL

12 942 9 4 279 26 205 20,2 2,24

19 353 16 6 257 43 143 22,3 1,39

26 092 16 5 671 54 119 20,7 1,29

4 675 9 4 137 24 262 51,9 5,77

10 440 9 3 619 22 533 21,6 2,40

6 169 16 2 853 22 135 35,9 2,24

29 622 16 6 502 50 182 16,9 1,06

16 364 16 8 260 66 713 40,8 2,55

26 276 16 4 493 30 032 11,4 0,72

55 120 30 23 664 196 603 35,7 1,19

22 604 23 5 871 45 966 20,3 0,88

43 903 30 7 168 56 527 12,9 0,43

23 445 30 1 471 10 568 4,5 0,15

50 579 24 4 885 43 350 8,6 0,36

13 295 16 2 488 19 422 14,6 0,91

- 38 2 403 19 385 -

- 38 343 2 469

361 169 21 93 525 733 344 20,3 1,31

(1) Bilan statistique 1977-1978/79, M.L.C.P.

(2) Nombre de chasseurs actifs. Un chasseur peut fréquenter plus d'une zone.

(3) Y compris le nombre de jours de chasse effectués dans les parcs,

(23)

une relation entre la répartition des chasseurs et la répartition des orignaux? Si tel était le cas, quelle relation existe-t-il entre la répartition de l'orignal et la distribution de l'impact économique issue de cette chasse?

Les interrogations précédentes illustrent quelque peu l'utilité potentielle du débit journalier et démontre que la compréhension du phéno- mène "chasse à l'orignal" ne peut être complétée sans considération des aspects biologiques et socio-économiques de cette activité.

Enfin, le type de territoire le plus fréquenté demeure le territoire public. Viennent ensuite les ZEC, les terrains privés, les territoires des pourvoyeurs et des parcs et réserves du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche. Le nombre de chasseurs ayant personnellement abattu un orignal, ou qui étaient membres d'un groupe de chasseurs en ayant abattu, est relativement stable d'un type de territoire à l'autre, sauf en ce qui concerne les pourvoyeurs et les parcs et réserves gouver-

nementaux. Le tableau 8 permet d'apprécier ces différences.

(24)

16

TABLEAU 8

Répartition des chasseurs selon le type de territoire

Nous avons Nous n'avons pas Indéterminé Total

• abattu (1) abattu

r un territoire public

r un terrain privé

Dans une Zone d'Expiai- Cation Contrôlée (ZEC)

Dans

un parc ou réserve

Chez un pourvoyeur

Indéterminé

11 713 37 823 2 508 52 044 60,5

22,5% 72,7% 4,8%

1 392 4 629 473 6 494 7,5

21,4% 71,3% 7,3%

4 009 12 432 304 16 745 19,4

23,9% 74,2% 1,8%

1 441 2 403 38 3 882 4,5

37,1% 61,9% 1,0%

1 515 2 986 81 4 582 5,3

33,1% 65,2% 1,8%

479 1 906 32 2 417 2,8

19,8% 78,9% 1,3%

) Personnellement ou en groupe.

(25)

1.3 La récolte et l'effort de chasse

Comme on l'a observé lors de l'enquête de 1976, il existe encore en 1978 certaines différences entre la récolte d'orignaux prélevés par les chasseurs sportifs et la récolte comptabilisée aux registres biolo- giques du ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, soit la fiche du gros gibier. Nous estimons que 15% des orignaux abattus en 1978 n'ont pas été enregistrés. Cette proportion est sensiblement différente de celle estimée pour l'année 1976, qui rappelons-le, avait été estimée à 35%.

Les trois premières colonnes du tableau 9 présentent la situation obser- vée en 1978. De plus, si on ajoute à ces résultats ceux du tableau 10, on en dégage les conclusions suivantes:

1- Le taux d'enregistrement augmente d'année en année depuis 1975 pas- sant de 52% à 85%.

2- Un peu plus de la moitié des chasseurs ayant été actifs en 1978, l'ont été aussi en 1974.

3- La presque totalité des orignaux prélevés, au moins depuis 1975, l'ont été par le même groupe de chasseurs. En termes clairs, 85% de la récolte est contrôlée par 15% des chasseurs. Cette assertion est corroborée par le nombre d'année d'expérience des chasseurs et par la conciliation du fichier des chasseurs chanceux en 1978 avec les fiches du gros gibier des années 78, 77, 76, 75 et 74.

Enfin, la dernière colonne du tableau 9 nous indique qu'en moyenne, il faut 69,8 jours de chasse pour récolter un orignal. Cet effort de chasse

varie considérablement d'une zone à l'autre passant de 40,4 juirs dans J2 à 119,1 jours dans la zone N.

(26)

Récolte et l'enregistrement

Récolte(1) Enregistrement (21 % Enregistrement

1976 1978

Effort de chasse 1978

339 215 39,5 63,4 77,3

403 378 98,4 93,8 107,1

529 412 61,3 77,8 100,4

270 143 39,5 52,9, 89,9

539 419 66,1 77,7 41,8

501 498 97,5 99,4 44,2

1 242 1 082 58,9 87,1 40,4

1 024 964 57,3 94,1 65,2

471 362 81,5 76,8 63,8

2 924 2 329 63,7 79,6 67,2

426 452 56,2 (106,1)3 107,9

657 635 89,3 96,6 86,1

54 92 - (170,3)3 114,8

557 498 82,1 89,4 77,8

163 103 34,6 63,2 119,1

342 308 51,0 90,0 56,7

59 55 100,0 93,2 41,8

10 510 8 945 64,4 85,1 69,8

Zone

82 C D F3 F4 J1 ,12 J3 G H 0

K2 K3

M

N 01 02

TOTAL

TABLEAU 9 18

(1) Déclaré par les chasseurs ayant personnellement abattu.

(2) Selon la fiche du gros gibier 1978.

(3) Nous croyons que des problèmes particuliers d'identification de zones occasionnent de telles variations dans les zones K. Au total cependant les estimations de la récolte s'ajustent .à l'enregistrement.

(27)

TARI-EAU 10

H (1 )

abitudes de chasse des chasseurs actifs au cours des cinq(5) dernières années

Année Nombre de Orignaux personnellement Orignaux abattus Taux d'enregistrement chasseurs abattus qui ont été enre-

actifs gistrés

93 525 10 510 8 945 85,1

71 720 9 459 6 193 65,5

64 344 9 513 5 552 58,4

56 972 9 140 4 741 51,9

50 180

Nous avons cherché à savoir quelle était la proportion des chasseurs de 1978 qui avaient chassé en 1977, 1976, etc..., et quel était le nombre d'orignaux récoltés Nous avons aussi, a posteriori, vérifié à l'aide d'une conciliation avec la fiche du gros gibier, si ces orignaux avaient été enregistrés.

TABLEAU 11

Chasse en groupe et succès de chasse

Nombre absolu Nous avons Nous n'en avons Indéterminé Total

% ligne abattu un pas abattu

% colonne ou des

orignaux

Nous avons pratiqué 20 572 61 168 439 82 178

la chasse en groupe 25,0 74,4 0,5 100,0

96,7 86,8 6,5 83,5

J'ai pratiqué la 588 9 000 3 941 13 529

chasse seul 4,3 66,5 29,1 100,0

2,8 12,8 58,6 13,7

Indéterminé 115 270 2 344 2 730

4,2 9,9 85,9 100,0

0,5 0,4 34,9 2,8

1978 1977 1976 1975 1974

(1)

(28)

D'autre part, si on considère le nombre total de chasseurs qui ont pratiqué la chasse en groupe et qui ont abattu un ou des orignaux, on constate que 20 572 chasseurs ont connu le succès. De ce nombre, 19 979 ont déclaré que leur groupe a récolté un orignal seulement, 343 nous rapportent avoir récolté 2 orignaux et 250 chasseurs nous indiquent 3 ori- gnaux. Ce constat semble avoir de lourdes conséquences sur l'utilité du permis de groupe. En effet, ce sondage nous révèle que la majorité des chasseurs pratiquaient déjà la chasse en groupe et que très peu de ces groupes récoltaient plus d'un orignal. Bien plus, si on considère que la récolte totale est très concentrée auprès de la population des chasseurs, on en arrive à l'hypothèse(1) qu'une augmentation sensible du nombre de chasseurs impliquerait probablement une augmentation non significative de la récolte.

Toutefois, certains travaux récents

(2) indiquent que la récolte croît en fonction directe de la densité de l'orignal. Au-delà d'un certain seuil cependant, la récolte peut continuer à augmenter, mais au détriment de la densité. Une relation évidente entre la récolte, la pression de chasse et la densité des orignaux, nous invite à tout mettre en oeuvre afin d'estimer

un seuil critique dans la pression de chasse à exercer sur un territoire, permettant de prélever une récolte maximale pour une densité donnée ou sou- haitée.

(I) Le rapport spécial #12 "Gros Gibier au Québec en 1978" par Messieurs Bouchard et Gauthier, Octobre 79, p. 7, fait aussi état d'une hypo- thèse semblable.

(2) Présentation de M. Crête, CEE() Rimouski, Avril 1979.

20

(29)
(30)

1.4 La chasse à l'ours noir par les chasseurs à l'orignal

En 1979, le MLCP rendait à l'ours noir ses lettres de noblesse en lui conférant un autre statut que celui de "prime". Désormais, on chasse l'ours noir après s'être procuré un permis spécial. On compte deux saisons de chasse, l'une au printemps et l'autre à l'automne. Le permis de chasse à l'ours noir donne à son détenteur la possibilité d'abattre deux ours par année, soit un par saison.

Toutefois en 1978, le permis de chasse à l'orignal donnait également à son détenteur, la possibilité de chasser l'ours noir. Près de 14 308 chasseurs se sont prévalus de ce privilège. De ce nombre, 2 425 avaient abattu un orignal. Cette structure n'est pas uniforme selon les régions.

Ainsi, les sportifs des régions de Trois-Rivières, du Nord-Ouest et de la Côte-Nord ayant abattu un orignal en 78, ont tendance à pratiquer la chasse à l'ours noir dans des proportions deux fois moindre qu'ailleurs; (5,3%, 5,1% et 6,3% respectivement contre 11,4% dans l'ensemble).

Bien que le succès de chasse à l'orignal semblait avoir une légère in- fluence sur le niveau de participation à la chasse à l'ours noir, ce phéno- mène était relativement stable en fonction des régions administratives d'ori- gine des chasseurs, sauf peut-être pour ceux en provenance des Cantons-de-l'Est où on observait une proportion de 24% contre 15,4% dans l'ensemble.

TABLEAU 12

Pratique de la chasse à l'ours noir par les chasseurs à l'orignal

Nous avons abattu(1) Nous n'avons pas Total un orignal abattu d'orignal

22

Nous avons chassé l'ours noir

Nous n'avons pas chassé l'ours noir

TOTAL

11,4% 15,4% 14,5%

2 425 11 883 14 308

88,6% 84,5% 85,5%

18 850 65 275 84 125

21 275 77 158 98 438

(1) Personnellement ou comme membre d'un groupe.

(31)

Seulement 16,6% des chasseurs(1) étaient en 1978 détenteurs uniquement de leur permis de chasse à l'orignal. Par contre, l'ensemble des chasseurs à l'orignal étaient détenteurs d'au-delà de 228 457 permis de toutes sortes;

bien plus,252 d'entre eux détenaient tous les types de permis de chasse ven- dus au Québec. Bien qu'il soit impossible de présenter chaque combinaison d'achat, le tableau suivant donne les principaux types de permis achetés en 1978. On observera une relation presqu'automatique; "un détenteur de permis

de chasse à l'orignal est, 8 fois sur 10, détenteur d'un permis de chasse au petit gibier".

TABLEAU 13

Structure d'achat de permis

de chasse des chasseurs sportifs à l'orignal

Types de permis Fréquence relative

Orignal seulement 16,6

Orignal et petit gibier 41,4

Orignal, petit gibier et sauvagine 7,6

Orignal et chevreuil 3,2

Orignal, chevreuil et petit gibier 16,8

Orignal, chevreuil, petit gibier et sauvagine 4,7

NOTE: Toutes les autres combinaisons possibles sont inférieures à 1%.

D'autre part, le tableau 14 indique qu'à peu près partout au Québec, un orignal sur quatre est abattu par des chasseurs ayant entre 6 et 10 ans d'expérience. Bien plus,sauf exception, les chances de succès semblent aug- qenter de façon directement proportionnelle au nombre d'années d'expérience d chasseur.

Bien entendu nous référons à la définition du chasseur qui est un détenteur de permis de chasse à l'orignal.

(32)

TABLEAU 14

Répartition des chasseurs selon le nombre d'année d'expérience à la chasse à l'orignal

NOMBRE D'ANNEE D'EXPERIENCE

01

BAS ST-LAURENT/GASPESIE

Nous avons

Nous n'avons

abattu(1) pas abattu

D2

SAGUENAY/LAC ST-JEAN

Nous avons

Nous n'avons

abattu pas abattu

03 QUEBEC Nous avons

Nous n'avons

abattu pas abattu

04

TROIS-RIVIERES

Nous avons

Nous n'avons

abattu pas abattu

05

CANTONS-DE-L'EST

Nous avons

Nousn'avons

abattu pas abattu Débutants 45(2) 8,8%(3)

754 12,1% 147 14,3%

1 423 18,1% 153 11,3% 2 495 20,4% 65 10,4% 1 038 14,9% 30 9,4%

570 22,1% 2 et 3 ans 15 936 98 1 472 272 2 851 115 973 51 490 2,9% 15,0% 9,5% 18,7% 20,0% 23,4% 18,4% 13,9% 16,3% 21,5% 4 et 5 ans 45 921 131 900 204 2 070 16 907 88 300 8,8% 14,8% 12,7% 11,4% 15,0% 17,0% 2,6% 13,0% 27,9% 13,1% 6 à 10 ans 136 1 555 245 1 816 356 2 562 99 1 517 88 504 26,5% 24,9% 23,8% 23,1% 26,2% 21,0% 15,8% 21,7% 27,9% 22,1% 11 à 15 ans 75 695 180 900 119 1 137 165 1 022 22 241 14,7% 11,1% 17,5% 11,4% 8,8% 9,3% 26,3% 14,7% 7,0% 10,6% 16 à 20 ans 121 589 115 622 68 526 99 726 29 88 23,5% 9,4% 11,1% 7,9% 5,0% 4,3% 15,8% 10,4% 9,3% 3,8%

21 ans et plus

75 785 115 736 187 560 66 792 7 88 14,7% 12,6% 11,1% 9,4% 13,8% 4,6% 10,5% 11,3% 2,3% 3,8% Indéterminé 211 589 356 214 117 TOTAL 513 6 961

6 236 1 031 9 489

7 869 1 358 13 915

12 201 627 7 816

6 975 314 2 712

2 281

(33)

NOMBRE D'ANNEE D'EXPERIENCE

Nous avons

06 MONTREAL Nous n'avons \ pas abattu abattu

07 OUTAOUAIS Nous avons Nous n'avons abattu pas abattu

08 NORD-OUEST Nous avons Nous n'avons abattu pas abattu

09-10 COTE-NORD ET NOUVEAU-QUEBEC Nous avons Nous n'avons abattu pas abattu

Nous avonsr Débutants 466 4 334 131 1 315 74 1 141 82 628 1 193 18,2% 16,9% 8,2% 16,6% 3,6% 9,8% 18,7% 15,6% 11,3% 2 et 3 ans 423 5 031 263 1 476 104 2 075 27 860 1 366 16,4% 19,6% 16,4% 18,7% 5,1% 17,8% 6,3% 21,4% 13,0% 4 et 5 ans 381 3 446 292 1 110 341 1 526 68 669 1 566 14,8% 13,4% 18,2% 14,0% 16,8% 13,1% 15,6% 16,7% 14,9% 6 à 10 ans 423 5 708 307 1 359 519 3 053 68 764 2 241 16,4% 22,2% 19,1% 17,2% 25,5% 26,2' 15,6% 19,0% 21,3% 11 à 15 ans 507 3 256 190 1 008 400 1 897 96 532 1 754 19,7% 12,7% 11,8% 12,8% 19,7% 16,3% 18,8% 13,3% 16,7% 16 à 20 ans 169 2 389 234 818 163 1 082 41 369 1 039 6,6% 9,3% 14,5% 10,4% 8,0% 9,3% 9,4% 9,2% 9,8% 21 ans et plus 211 1 501 190 818 430 874 68 191 1 349 8,2% 5,8% 11,8% 10,4% 21,2% 7,5% 15,6% 4,8% 12,8% Indéterminé 676 321 282 369 TOTAL 2 579 28 920

25 664 1 607 9 833

7 904 2 030 13 960

11 649 450 4 832

4 013 10 510 98 (1) Personnellement abattu. (2) Valeur absolue. (3) % en colonne.

(34)

26

1.6 Le degré de satisfaction des chasseurs et les principales sources de motivation

L'introduction,' à titre expérimental, de deux questions relatives au degré de satisfaction et aux principales sources de motivation des chasseurs, a occasionné plusieurs problèmes dans l'administration du sondage.

Premièrement, plus de 80% des demandes d'assistance pour compléter le questionnaire portaient sur ces deux aspects. Deuxièmement, le taux de non réponse à ces deux questions a atteint, dans certain cas, près de 50%. Il va de soi que l'interprétation des résultats doit se faire avec beaucoup de prudence; l'échantillon à ce niveau ayant perdu quelque peu de son efficacité.

Deux raisons majeures peuvent expliquer cette situation. La place de ces deux questions à l'intérieur de notre questionnaire a apporté beaucoup de confusion. Il y aurait avantage à les séparer par des questions rela- tives à d'autres aspects. De plus, la formulation et peut-être même la forme des questions devraient être modifiées. Le nombre très -élevé de per- sonnes étant "indifférent" par rapport aux caractéristiques retenues, est symptomatique du fait que notre structure d'interrogation n'a pas permis aux répondants de bien discriminer leur degré de satisfaction.

Compte tenu de ces réserves, nous présentons aux tableaux 15 et 16, les résultats que nous avons obtenus à ces deux questions.

(35)

TABLEAU 15

Degré de satisfaction des chasseurs

PAR RAPPORT

A

Très insatisfait Indifférent Très satisfait

-5 -4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5

Durée de la période de chasse Dates d'ou- verture et fermeture Façon dont

sont aPPli- 8 564 ces les 8,7%

règlements L'accessi- bilité du territoire Nombre de

chasseurs 20 564 en même 20,9%

temPs

L'abondance 15 611 d'orignaux 15,9%

2112 3 471 2 618 2 239 13 425 5 040 8 065 13 407 11 623 30 62 2,1% 3,5% 3,7% 2,3% 13,7% 5,1% 8,2% 13,6% 11,8% 31,1%

2 852 5 469 4 242 2 863 18 063 5 104 7 132 10 039 9 188 23 17 2,9% 5,6% 4,3% 2,9% 18,3% 5,2% 7,2% 10,2% 9,3% 23,7%

2 025 3 686 2 925 2 434 16 334 5 305 6 858 11 439 10 857 27 92 2,1% 3,7% 3,0% 2,5% 16,6% 5,4% 7,0% 11,6% 11,0% 28,4%

1 462 2 107 1 944 2 018 18 493 5 770 7 145 11 787 12 597 30 74 1,5% 2,1% 1,9% 2,0% 18,9% 5,9% 7,3% 12,0% 12,8% 31,3%

6 092 6 005 5 185 3 252 19 178 4 227 6 429 7 212 6 219 13 99 6,2% 6,1% 5,3% 3,3% 19,6% 4,3% 6,5% 7,3% 6,3% 14,2%

5 175 6 825 6 668 4 848 14 780 9 205 11 137 10 922 4 493 8 64 5,3% 6,9% 6,8% 4,9% 15,0% 9,4% 11,3% 11,1% 4,6% 8,8%

5 787 5,9%

10 237 10,4%

4 266 4,3%

TABLEAU 16

Principales sources de motivation des chasseurs à l'orignal

Importance relative(1)

Plaisir de rapporter un trophée 7,7%

Plaisir de séjourner en forêt 46,7%

Valeur économique de la viande de l'orignal 11,5%

La pratique du sport 34,0%

(1) Le taux de réponse 'à cette question est de 48%.

(36)

CHAPITRE II

Dépenses liées a la pratique de la chasse sportive à l'orignal

2.1 Les dépenses des chasseurs à l'orignal.

2.2

Analyse de l'impact économique de la dépense des chasseurs à ii°rIa.n1 au

-Iébecen 1978. ,_

2.3 Les dépenses engagées par le ministère dans le cadre de la chasse à l'orignal.

(37)

2.1 Les dépenses des chasseurs à l'orignal

La pratique de la chasse à l'orignal procure, certes, de nombreuses heures de détente aux fervents adeptes de cette activité, mais elle leur occasionne aussi des déboursés annuels importants. C'est en termes

de millions de dollars qu'il faut chiffrer les sommes annuellement injectées dans les diverses régions du Québec par les chasseurs à l'orignal. L'am- pleur et l'étalement géographique des répercussions économiques engendrées par les dépenses des chasseurs, permettent de considérer, à juste titre, la chasse sportive à l'orignal comme une activité économiquement intéressante

pour toutes les régions du Québec.

2.1.1 Importance économique de ces dépenses

En 1976, quelque 91 816 adeptes consacrèrent plus de 27,8$ mil- lions à la pratique de la chasse à l'orignal, soit une dépense indivi- duelle excédant quelque peu 303$. Deux ans plus tard, ils étaient 98 438 sportifs à exercer un pouvoir d'achat totalisant plus de 34$

millions, soit une dépense moyenne de 346$ par chasseur. Considérant la durée(1) moyenne du séjour de chasse pour ces deux périodes de réfé- rence, la dépense journalière du chasseur à l'orignal est passée de 34,30$ qu'elle était en 1976 à 46,47$ en 1978, accusant ainsi une hausse annuelle d'environ 16% depuis 1976. Cette augmentation s'avère toutefois moins importante en terme réel,puisqu'elle masque un taux d'inflation annuel d'environ 8,5% de 1976 à 1978. La hausse annuelle réelle de la dépense journalière du chasseur se situe, par conséquent, à un taux avoisinant 7,7%.

L'intérêt que représente cette activité de plein air pour l'éco- nomie du Québec ne tient pas uniquement à l'énorme pouvoir d'achat

(1) Pour de plus amples explications, le lecteur pourra se référer au tableau 5 de la page 11.

(38)

exercé annuellement par les chasseurs, mais aussi à la dimension régionale des retombées économiques que ce pouvoir d'achat engendre.

Ainsi, chaque journée de chasse représente une injection de 4,6$

millions dans l'économie du Québec. Il est, par conséquent, oppor- tun que les gestionnaires de cette ressource faunique soient sensi- bilisés aux conséquences économiques du choix des moyens retenus pour l'aménagement de cette chasse. Toute intervention pouvant réduire la durée moyenne du séjour de chasse risquerait fort d'entraîner des ef- fets non souhaitables sur l'économie du Québec.

2.1.2 Ventilation de la dépense des chasseurs

Les résultats du sondage postal nous ont permis de mieux préciser la structure des dépenses des chasseurs à l'orignal en identifiant

deux(2) principaux types de dépenses, soit les dépenses dites de "capi- tal" (achat d'armes à feu, d'embarcation, de vêtements spéciaux et d'autres équipements) et soit les dépenses dites de "fonctionnement"

(achat de permis, dépenses liées au transport, au logement, etc...).

L'examen du tableau 17 nous permet de constater que les dépenses liées à l'achat d'armes à feu, d'embarcation, de vêtements spéciaux et autres équipements(1) constituent le poste de dépenses le plus important au sein du budget des chasseurs à l'orignal. De fait, plus de 14$ millions sont alloués à ce poste de dépenses, soit près de 42% de la dépense totale. Les déboursés liés à l'achat de la nourriture et ceux liés au transport représentent, par ailleurs, les postes de dépenses les plus importants au sein des dépenses de fonctionnement. Regroupés, ces deux(2) postes comptent pour environ 33% de la facture totale des chas- seurs (11,1$ millions). Enfin, les autres dépenses de fonctionnement représentent une partie relativement faible dans le budget des chasseurs soit approximativement 17,5% de celui-ci.

(1) Cet item réfère aux achats de télescope, de munitions et d'autres biens nécessaires à la pratique de cette activité.

30

(39)

TABLEAU 17

La dépense des chasseurs sportifs selon le poste de dépenses,. Québec, 1978

poste de dépenses

Achat d'armes à feu, de munitions et autres équipe- ments

Achat de permis, droits de chasse et service de guide

nourriture Logement

Tnnsport

Service de préparation, d'emballage et d'entrepo-

la viande d'orignal Autres dépenses

Dépense Dépense moyenne

totale par chasseur

(s) (s)

14 174 149 143,99 41,59

3 309 278 33,62 9,71

5 715 069 58,06 16,77

1 678 849 17,05 4,93

5 436 411 55,23 15,95

862 656 8,76 2,53

2 902 527 29,49 8,52

34 078 939 346,20 100,00

(40)

32

Le tableau suivant nous révèle que le chasseur originaire de la région du Nord-Ouest dépense au total 38,22$ de moins que le chasseur type (346,20$) alors que celui de la région du Bas St-Laurent-Gaspésie consacre, pour sa part, 34,22$ de plus que le chasseur québécois type.

Le lecteur désireux d'une information plus détaillée, par poste de dépenses, pourra se référer au tableau 1 A en annexe, lequel met en évidence des différences régionales.

TABLEAU 18

La dépense des chasseurs sportifs selon la région administrative, 1978

PéQi0r1 admini strative (1)

Ba.-). St-t.eurent-Gaspésie Saguen*La.C-St-Jean Québec

Trois- RiOères l'Est

%taoua-f s

1

°rd-oue_s12

-Nord

t Nouveau Québec

Dépense totale

Nombre de dhasseurs

Dépense an- nuelle du chasseur sportif

Nombre de jours de chasse

Dépense jour- nalière du chasseur sportif

($) ($) "($)

2 649 565 6 963 380,52 56 369 47,00 3 367 441 9 490 354,84 73 016 46,12 4 450 262 13 918 319,75 82 019 54,26 2 752 164 7 816 352,12 67 824 40,58 934 246 2 711 344,61 14 203 65,78 10 417 279 28 919 360,22 213 919 48,70 3 433 114 9 834 349,11 65 937 52,07 4 299 782 13 961 307,98 122 413 35,13 1 775 086 4 826 367,82 37 644 47,15

34 078 939 98 438 346,20 733 344 46,47

éfêrons ici à la région administrative d'origine.

(41)

Si l'on introduit la dimension "durée moyenne du séjour", le chasseur domicilié dans la région du Nord-Ouest encourt une dépense quotidienne beaucoup plus faible que celle effectuée par son homo- logue de la région des Cantons-de-l'Est. Le premier consacre en moyenne 35,13$ pour chaque journée de chasse alors que le second y dépense en moyenne 65,78$. Ce constat s'explique par la différence marquée qui caractérise la durée respective de leur séjour de chasse, soit 5,9 jours contre 8,7 jours.

Enfin, si l'on se réfère à la dépense par permis en fonction du succès de chasse, on observe une différence significative entre la dépense des chasseurs ayant abattu un orignal (soit personnelle- ment, soit en groupe) et la dépense des chasseurs déclarant ne pas en avoir abattu. Le tableau suivant indique clairement que la dépense moyenne par permis est plus importante chez les chasseurs ayant abattu (428,34$) que chez les chasseurs n'ayant pas abattu (336,46$), ceci

pour tous les postes de dépenses.

(42)

Service de préparation, d'emballa e et d'entre- posage de la viande d'orignal

34

TABLEAU 19

La dépense des chasseurs sportifs, selon le succès de chasse, Québec, 1978

Chasseurs Chasseurs Succèsin-

ayant n'ayant pas déterminé

abattu abattu

poste de dépenses

Peat d'armes à feu, de moitions et autres équipements

Achats de permis, droits de chasse et service de guide

DT DM

DT DM DT DM DT DM DT DM

DT DM

DT DM

($) ($) ($)

3 693 328 9 964 773 516 048

164,22 143,74 77,89

936 075 2 249 021 124 183

41,62 32,44 18,74

1 432 716 4 121 467 160 884

63,70 59,45 24,28

464 857 1 172 225 41 766

20,67 16,91 6,30

1 383 064 3 841 105 212 241

61,50 55,41 32,03

707 299 150 312 5 046

31,45 2,17 0,76

1 016 124 1 825 555 60 850

45,18 26,33 9,18

9 633 463 23 324 458 1 121 018

428,34 336,46 169,21

Dépense Totale de la catégorie, Dm = Dépense Moyenne

(43)

2.2 Analyse de l'impact économique de la dépense des chasseurs à l'ori- gnal au Québec en 1978

Le début de ce second chapitre a permis non seulement de cerner l'am- pleur des dépenses effectuées par les amateurs de la chasse sportive à l'orignal sur l'ensemble du territoire québécois, mais il a également per- mis de mieux préciser la structure(1) de dépenses de ces derniers. Ainsi, les pages qui suivent, vont précisément chercher à évaluer et à analyser les diverses retombées économiques engendrées par les dépenses liées à la pratique de cette activité de plein air.

2.2.1 Sommaire de l'impact économique

Le pouvoir d'achat (34$ millions) dont se sont prévalus les chasseurs en 1978 en acquérant des biens et des services, a entraîné une valeur ajoutée de 15,3$ millions au sein de l'économie québécoise.

De cette somme, près de 8,1$ millions furent versés en salaires et gages à quelque 798 travailleurs des secteurs productifs québécois.

Au chapitre des recettes fiscales, le gouvernement du Québec per- cevait sous diverses formes plus de 3,1$ millions dont 2,1$ millions provenant des taxes indirectes. A cela, il convient d'ajouter les

revenus perçus par la vente des permis de chasse et les droits de chasse qui ont totalisé près de 2,4$ millions. De plus, les revenus du gouver- nement fédéral se sont chiffrés à plus de 2,3$ millions dont 1,7$ million perçu par la taxation indirecte.

Ces résultats globaux démontrent bien l'apport économique de la chasse sportive à l'orignal au sein de l'économie québécoise en 1978.

Cette contribution se traduit en termes d'emplois et de salaires chez

(1 ) La structure désagrégée que nous avons retenue lors de la simulation, découle des consultations faites auprès des amateurs de cette activité et auprès des représentants du Service des études structurelles du Bureau de la Statistique du Québec (M.I.C.T.). Les résultats de ces consultations apparaissent à la fin du présent document, soit au ta- bleau de l'annexe 2.

(44)

36 TABLEAU 20

Impact économique des dépenses de chasse à l'orignal au Québec en 1978 (34$ millions) (valeurs exprimées en milliers de dollars)

Variable économique

Effets autonomes

Effets directs

Effets indirects

Effets totaux

Effiploi total (en hômmes-année) Salaires et gages

avant impôt Autres revenus

bruts avant impôt )/aleur ajoutée Importations .:Revenus du gouver-

nement du Québec dont:

Impôts sur les sa- laires et gages Parafiscalité # Impôts sur bénéfices des entreprises Taxes indirectes Revenus du gouver- nement fédéral dont:

Impôts sur les sa- laires et gages . Parafiscalité #

Impôts sur bénéfices des entreprises

• Taxes indirectes

2 367

321

3 214 3 290 6 504 7 050

157 224

2 013

123 144

1 544

477

4 844 3 913 8 757 5 553

237 335

161

182 214

151

798

8 058 9 570 15 262 12 603

394 559

2 174

305 358

1 695 NOTES: - = Non disponible.

# La parafiscalité québécoise comprend:

i) Cotisations payées à la Commission des accidents du travail (C.A.T.) (employeur).

ii) Régime des rentes (employeur et employés).

iii) Financement des programmes de santé (F.P.S.) (employeur).

La parafiscalité fédérale comprend:

i) Assurance-chômage (employeur et employés).

SOURCE: Modèle intersectoriel du Québec, Service des études structurelles, B.S.Q.

(45)

de profit chez les fournisseurs directs et indirects et finalement en terme de recettes fiscales pour les deux(2) paliers de gouvernement.

2.2.2 Retombées économiques d'une dépense de 34$ millions effectuée dans le cadre de la chasse à l'orignal

Les résultats agrégés de la simulation réalisée à l'aide du mo- dèle intersectoriel du Québec, révèlent que la demande de biens et ser- vices exprimée par les chasseurs a engendré des répercussions économiques totalisant 52,7$ millions. Les secteurs productifs québécois en furent les principaux bénéficiaires puisque leur niveau d'activité s'est accru d'au-delà de 36,3$ millions. La valeur des importations directes et indirectes (12,6$ millions) illustre, toutefois, une participation (37%

de la demande initiale de 34$ millions) relativement active des secteurs productifs étrangers à satisfaire la demande des chasseurs sportifs.

TABLEAU 21

Niveau d'activité des secteurs productifs et niveau des importations résultant d'une dépense de 34$ millions, effectuée

par les chasseurs à l'orignal lors de leur séjour de chasse, Québec, 1978 ($1 000)

Niveau d'activité

Effets directs

Effets indirects

Effets totaux

Secteurs productifs (total) 20 878 15 401 36 279

Secteurs des fuites 10 607 5 865 16 472

- Importations 7 050 5 553 12 603

- Taxes indirectes québécoises 2 013 161 2 174

- Taxes indirectes fédérales 1 544 151 1 695

TOTAL 31 485 21 266 52 751

SOURCE: Modèle intersectoriel du Québec, B.S.Q.

(46)

Cette proportion est plus élevée que dans le cas de l'ensemble des dé- penses des ménages pour lesquelles la proportion des importations di- rectes et indirectes, est d'environ 29%. Cette situation trouve en partie son explication du fait que certains biens acquis par les chas- seurs tels que les armes à feu et les télescopes furent préalablement spécifiés tels des biens entièrement importés. Il va de soi que pour ces deux(2) biens, les effets sur l'économie québécoise se résument aux taxes indirectes et aux marges de transport, de commerce de détail et de commerce de gros. Par ailleurs, la valeur des biens importés par les fournisseurs indirects représentent environ 44% de la valeur totale des importations. Elle réfère principalement au pétrole brut, aux viandes salées, fumées et congelées (sauf la volaille), aux céréales et aux cultures spécialisées, au fer et à l'acier, aux textiles artificiels enfin aux machines et aux matériels divers.

2.2.1.1 Fournisseurs directs et indirects

Pour répondre à la demande exprimée par les-,chasseurs A l'orignal, les fournisseurs directs devront hausser leur ni- veau de production de 20,8$ millions et placer des commandes

chez leurs propres fournisseurs pour une valeur de 15,4$ millions.

Ils devront, par ailleurs, importer des biens pour une valeur de 10,6$ millions, alors que leurs fournisseurs importeront

pour leur part des biens totalisant 5,8$ millions. Ainsi,

quelque 321 travailleurs trouveront de l'emploi chez les fournis- seurs directs, alors que 477 autres seront embauchés chez les fournisseurs indirects. Ils toucheront respectivement en salaires et gages 3,2$ millions et 4,8$ millions. De plus, une valeur ajoutée de 6,5$ millions de même que des revenus fiscaux de l'or- dre de 4,2$ millions pour les deux gouvernements seront directe- ment tributaires du niveau d'activité des fournisseurs directs.

Le niveau de production des fournisseurs indirects permettra de créer au sein de l'économie une valeur ajoutée de 8,8$ millions;

il permettra aussi au deux(2) paliers de gouvernement de hausser leurs revenus de 1,3$ million.

38

(47)

2.2.1.2 Incidence de cette dépense sur le niveau d'activité des secteurs productifs, sur le niveau des emplois, des salaires et de la valeur ajoutée

Presque tous les secteurs productifs de l'économie béné- ficient, à des degrés divers, des retombées économiques découlant des dépenses des chasseurs à l'orignal. Nous nous intéresserons ici aux secteurs qui canalisent la plus grande partie de ces retom- bées. Nous en avons arbitrairement retenu dix(10), et nous les avons classés selon l'importance décroissante du niveau d'activité qu'ils doivent soutenir afin de combler la demande des chasseurs.

Apparaissant au tableau 6, les secteurs productifs retenus recueil- lent, en dépit de leur faible nombre, la majeure partie des retom- bées économiques générées, soit 70,8% de la valeur ajoutée, 80,2%

du total des emplois et 58,8% du niveau d'activité total. Parmi ces secteurs, le commerce de détail est de loin le secteur produc- tif qui entraîne le plus de valeur ajoutée au sein de l'économie québécoise. Elle se chiffre à 4,1$ millions et représente 27,1%

de la valeur ajoutée totale créée par la dépense des chasseurs.

Le secteur de la fabrication et de la réparation d'embarcation et celui du commerce de gros revendiquent, pour leur part, 17,6% de la valeur ajoutée, soit 2,7$ millions. Finalement, tous les autres secteurs retenus engendrent une valeur ajoutée inférieure à 1$ mil- lion. Pour ce qui est des emplois, le commerce de détail se révèle être le secteur qui procure le plus grand nombre d'emplois; soit 367 des 798 estimes- (1)

. C'est également ce secteur qui verse la plus importante masse salariale; soit 2,7$ millions. Les autres secteurs productifs ont à ce chapitre une contribution beaucoup plus modeste.

(1) La hausse du niveau d'activité des secteurs productifs n'entraî- nera pas nécessairement la création d'emploi au sens strict du terme. Elle pourra éventuellement se traduire par une hausse du nombre d'heures travaillées des employés en place ou encore par

l'embauche d'employés à titre temporaire.

(48)

TABLEAU 22 Incidence d'une dépense de 34$ millions sur le niveau d'activité des secteurs productifs, sur le niveau des emplois, des salaires et de la valeur ajoutée, Québec, 1978 Secteur(1) productif

Niveau d'activité ($'000) Emploi Salaire ($'000)

Valeur ajoutée ($'000) Commerce de détail 5 220 14,39 367 46,00 2 719 33,74 4 135 27,09 Ind. de la viande 3 257 8,98 20 2,51 285 3,54 521 3,41 Produits du pétrole 3 032 8,36 5 0,63 110 1,37 490 3,21 Agriculture 2 011 5,54 19 2,39 94 1,17 956 6,26 Const. et réparation d'embarcation 1 947 5,37 37 4,64 590 7,32 1 433 9,39 Ind. du vêtement 1 683 4,64 49 6,14 485 6,02 723 4,74 Commerce de gros 1 487 4,10 67 8,40 905 11,23 1 256 8,23 Services personnels 1 014 2,80 43 5,39 295 3,66 722 4,73 Hôtel et restaurant 848 2,34 29 0,50 194 0,78 414 2,71 Minoteries 844 1,95 4 0,50 56 0,70 156 1,02 TOTAL 21 343 58,83 640 80,20 5 733 71,15 10 806 70,80 (10 secteurs retenus) GRAND TOTAL (Tous les secteurs) 36 279 100,00 798 100,00 8 058 100,00 15 262 100,00 NOTE: (1) Le tableau synthèse 3 A présente une description détaillée de chacun de ces dix(10) secteurs. SOURCE: Modèle intersectoriel du Québec, Service des Etudes structurelles, B.S.Q.

(49)

2.3 Les dépenses engagées par le ministère dans le cadre de la chasse à l'orignal

Les pages précédentes font ressortir, d'une part, l'importance du pouvoir d'achat véhiculé annuellement par les consommateurs de cette ressource et, d'autre part, l'ampleur ainsi que la nature des retombées économiques tributaires de l'injection d'un tel pouvoir d'achat au sein de l'économie québécoise. Elles traduisent, en fait, l'intérêt marqué des chasseurs à consommer des jours de récréation découlant de la prati- que de cette activité. Le présent chapitre va plutôt chercher à évaluer ce que le ministère déploie pour maintenir la production de ce bien

(jours de récréation) en explorant l'importance et la nature des dépenses qu'il encourt pour la production et la mise en marché de ce produit tant recherché.

2.2.1 Dépense estimée

L'estimation des sommes engagées par le ministère pour rendre possible la chasse à l'orignal au Québec en 1978 s'est avérée une tâche très ardue en raison du peu d'utilité potentielle appréhendée par les gestionnaires de cette ressource vis-à-vis un tel paramètre.

Ont ajouté à la complexité de cette tâche, la diversité des intervenants, la variabilité de leur implication financière respective et l'impossi- bilité de recourir aux écritures comptables du ministère afin de re- trancher les dépenses liées spécifiquement à cette activité.

Cette démarche a, d'abord, consisté à identifier les principaux intervenants et à évaluer avec le plus de précision possible, les

sommes qu'ils ont engagées dans le cadre de la chasse à l'orignal à titre de dépenses de fonctionnement et de capital. En dépit de nos efforts, les résultats de cette démarche traduisent, par conséquent, non pas une dépense exacte, mais plutôt un ordre de grandeur. En

(50)

42

fait, n'ayant aucun contrôle statistique sur les chiffres obtenus, nous n'avons pas la prétention de citer un chiffre dont l'erreur est mesurable; toutefois, nous croyons que cette valeur s'approche de la réalité. Il convient finalement de préciser que la valeur obtenue constitue, croyons-nous, une estimation conservatrice des sommes engagées par le ministère dans cette activité. Le dénombre- ment non exhaustif des divers intervenants de même que la prudence manifestement observée chez les personnes ressources consultées té- moignent en faveur d'une telle assertion. De ces consultations, il ressort que le ministère aurait selon toute vraisemblance, dépensé en 1978 2,1$ millions de son budget(1) afin de permettre la pratique

de cette chasse au Québec. Ainsi, pour chaque dollar dépensé par le ministère, les chasseurs à l'orignal dépensent pour leur part environ seize dollars (16$). Si l'on s'en tient finalement à notre valeur estimée, il appert que la vente des divers permis de chasse à l'orignal permet au ministère de s'auto-financer; cette opération ayant permis au trésor public d'accroître en 1978 ses revenus

(2) de 2 135 661$.

2.3.2 Ventilation(3) de cette dépense

Les dépenses que le ministère a effectuées en 1978 dans le cadre de la chasse à l'orignal, ne représentent finalement que 2,3% de son bud- get(4)

total. Ainsi, sur chaque dollar dépensé par le ministère afin de rendre possible cette chasse au Québec, 45 cents furent alloués à la conservation de la faune, 36 cents à l'aménagement(5) et à l'exploi- tation de la faune, 13 cents à l'administration, enfin 6 cents à la

Nous référons ici au budget de l'année financière débutant le ler avril 1978 et se terminant le 31 mars 1979.

Chiffre obtenu au Service des permis du M.L.C.P.

Voir figure 2 exhibant ce que paye le dollar dépensé par le minis- tère versus ce qu'achète le dollar dépensé par le chasseur à l'ori- gnal

Selon les écritures comptables du ministère, le budget 1978-79 était de 92 017 200$ millions.

Voir note 1 au bas du tableau 23.

Références

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