DIRECTION DE LA FAUNE AQUATIQUE SERVICE DES ESPECES D'EAU FRAICHE
LE SUIVI DES POPULATIONS D'ECREVISSES DU LAC SAINT-PIERRE
EXPLOITEES COMMERCIALEMENT
par Lise Baribeau Roger Savignac
GDG Environnement Mauricie Inc.
et
Richard Couture
Université du Québec à Trois-Rivières
Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche 1983
Note au lecteur
Le présent document a été réalisé dans le cadre d'un contrat entre le ministère au Loisir, de la Chasse et de la Pèche et G.D.G. Environnement Nauricie Inc.
Les discussions découlent de l'analyse des auteurs et n'enyayent en rien la responsa- bilité du Ministère.
TABLE DES MATIERES
LISTE DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX LISTE DES ANNEXES
ii iii
INTRODUCTION 1
MATERIEL ET METHODE 2
ECOLOGIE 5
A- Rauttat4 5
B- Di3cuuion 24
EXPLOITATION 31
A- Suivi
dequatke pêcheu/L3 commexciaux 31
B- Enquête po taie 34
CONCLUSION 38
BIBLIOGRAPHIE ...
epeol.goo ... 0•0110.0.0 ... 00[13041.e0,40
LISTE DES FIGURES
Fig. 1 Localisation des deux sites de pêche.
Fig. 2 Ratio (%) des deux espèces au cours de la saison d'échantillonnage: A) rive nord; B) rive sud.
Fig. 3 Ratio (%) des sexes au cours de la saison d'échantillonnage: A) rive nord; B) rive sud.
Fig. 4 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. viluiLL6 échantillonnés au cours de la semaine du 23 août 1982.
Fig. 5 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. Vihiti..3 échantillonnés au cours de la semaine du 13 septembre 1982.
Fig. 6 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. viAiti„,5 échantillonnés au cours de la semaine du 4 octobre 1982.
Fig. 7 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O, viAiL,(55 échantillonnés au cours de la semaine du 25 octobre 1982.
Fig. 8 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. timo3u3 échantillonnés au cours de la semaine du 23 août 1982.
Fig. 9 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. tim0)5[25 échantillonnés au cours de la semaine du 13 septembre 1982.
Fig. 10 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. timoint4 échantillonnés au cours de la semaine du 4 octobre 1982.
Fig. 11 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. -CmOhula échantillonnés au cours de la semaine du 25 octobre 1982.
Fig. 12 Corrélation longueur-poids frais (mm-g) chez les mâles d'O. mhiti4.
Fig. 13 Corrélation longueur-poids frais (mm-g) chez les femelles d'O.
Fig. 14 Corrélation longueur-poids frais (mm-g) chez les mâles d'O. Umo4ta.
Fig. 15 Corrélation longueur-poids frais (mm-g) chez les femelles d'O. o4u4.
Fig. 16 Moyenne et étendue du diamétre des gonades chez
O. ZimoMuS
etO.
vi_h,di4.Fig. 17 Ratio (%) des formes I et II chez les mâles d'O. Lim04u4.
Fig. 18 Stylets copulateurs (forme I) chez
O.
viluiti3 etO.
Um04u4.LISTE DES TABLEAUX
Tableau I
Tableau II
Tableau III Tableau IV
Corrélations longueurs-poids frais pour Ohconecte4 v-ilLitiiS (mâles et femelles) et Otconectu Limo3u3 (mâles et femelles).
Nombre d'individus, longueurs et poids frais des espèces ftconecte4 (mâles et femelles) et 0/LcOnecte3 ,timo.6u3 (mâles et femelles).
Diamètre des oeufs d'O/Lconectu timouus et tkconecte Succès de pêche des pêcheurs.
Tableau V Données de pêche obtenues par enquête postale.
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1. Exemple des fiches envoyées aux pêcheurs commerciaux.
Annexe 2. Liste des pêcheurs commerciaux: lac Saint-Pierre et fleuve Saint-Laurent jusqu'au pont Laviolette.
Liste établie au 15 avril 1982.
Annexe 3. Composition des échantillons envoyés au ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec.
INTRODUCTION
Suite à une demande de permis de pêche commerciale pour l'écrevisse, le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche décida, en 1981, d'éva- luer la possibilité d'exploitation de ces populations au lac Saint-Pierre.
Cette étude fit l'objet d'un rapport (Baribeau et aL., 1982) recommandant que l'exploitation commerciale soit expérimentée et que le suivi en soit assuré sur une période de quatre ans en raison du cycle vital.
Ainsi, le but de cette étude était d'assurer ce suivi pour cette première année d'exploitation commerciale et d'obtenir une image aussi précise que possible des populations d'écrevisses en place au lac Saint-Pierre.
Pour ce faire, nous avons suivi quatre pêcheurs commerciaux afin d'obtenir le maximum de données sur les populations en place, soit les espèces pré- sentes, les tailles et les poids, la maturité sexuelle, ainsi que leur teneur en métaux lourds et produits de synthèse.
Compte-tenu de la courte période d'échantillonnage, nous avons effectué une enquête postale, dirigée par le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche, auprès des pécheurs commerciaux de la région. Ces données ont été complétées par une enquête téléphonique.
MATERIEL ET METHODE
Quatre pêcheurs commerciaux ont été sélectionnés, soit deux sur la rive sud et deux sur la rive nord (fig. 1):
Rive sud Jacquet
Boucheit (#04-14)
etPtieitne Dumaitai3 (#04-25),
tous deux de Notre-Dame de Pierreville, pêchant à l'embouchure de la St-François ouest.Rive nord Jut.e Dupui3
(#04-29)
etCtaude
Dupw&s{#04-34),
tous deux de Maskinongé et pêchant dans la baie de Maskinongé et à la Pointe-au-Foin.
Les écrevisses ont été ramassées au cours des semaines du 23 août, du 13 septembre et des 4 et 25 octobre 1982, soit toutes les trois ou quatre semaines.
Les spécimens récoltés ont été lavés puis congelés pour analyses ultérieu- res. Lors des analyses, les spécimens ont été dégelés à l'eau froide et maintenus près du point de congélation sur de la glace.
L'identification a été effectuée à l'aide de Cracker et Barr (1968) et vérifiée par le Dr Stansbery de l'Ohio State University.
Les spécimens ont été comptés et mesurés. La longueur a été prise de l'apex du rostre à l'extrémité postérieure du céphalothorax et ce au
• Baieville Notre-Dame-de-Pierreville Maskinongé •
Cap-de-la-Madeleine
0 • s
Trois-Rivières
Yamachiche Louiseville •
•
Sorel
At
LOCALISATION DES SITES DE PECHE0
3
Fig. 1 Localisation des deux sites de pêche.
4
millimètre près. De plus, 40 spécimens, miles et femelles, de chacune des espèces ont été sélectionnés pour obtenir des corrélations longueur-poids.
Ces spécimens ont été dégelés et asséchés, puis mesurés à l'aide d'un vernier (± 0,1 mm) et pesés sur une balance Mettler (±0,01 g).
La maturité sexuelle des spécimens a été déterminée chez les mâles par l'identification des spécimens de formes T et II et chez les femelles par évaluation de la maturation des gonades (degré de développement des oeufs).
En complément d'analyse, les lieux de pêche ont été visités le 6 octobre afin de déterminer la composition des herbiers où étaient localisés les engins de pêche.
Une enquête postale dirigée par le Ministère du Loisir, de la Chasse et de la Pêche a été réalisée auprès des pêcheurs de la région du lac Saint- Pierre (Annexe I).
Les pêcheurs étaient invités à remplir une fiche hebdomadaire de leur prise (Annexe II). De plus une enquête téléphonique a été réalisée afin d'obtenir des données complémentaires sur les récoltes d'écrevisses.
En complément d'étude, 13 échantillons composés (Annexe III) ont été envoyés au Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation du Québec pour fin d'analyse (toxicité, pourcentage de rendement en
chair, etc.)
ECOLOGIE
A- R -àuitats
Au total, 1382 spécimens ont été récoltés. Ceux-ci se divisent en deux espèces, soit Oft_conecte4 ykAU.E4
et Onconectu
Lieouus. Cette dernière est, à notre connaissance, une nouvelle mention pour le Québec.Les résultats semblent démontrer que cette nouvelle espèce dépasserait en nombre O. vihiîi3, formant 84,1% des captures. Toutefois, on remarque une différence marquée entre la proportion des espèces capturées sur la rive nord et la proportion de celles capturées sur la rive sud (fig. 2-A et 2-8).
Sur la rive nord on note une dominance marquée d'O. Lie03113 ainsi qu'une diminution progressive du nombre d'O. ViALUA au cours de l'échantillon- nage. Par contre sur la rive sud la proportion des deux espèces fluctue dans le temps, passant d'une dominance d'O. tiM0312)5 à une dominance d'O. vih,d41)5, suivie d'un retour à l'état premier.
Toutefois, considérant les ratios mâles/femelles (fig. 3-A et 3-B), on constate que celui-ci tend vers lel, bien que sur la rive nord la
100
fp0
6
Pourcentage
40
SEPTEMBRE s OCTOBRE
AOUT
Pourcentage
104
00
60
20
Cl
=mwmzme=-.A e=
ÀOUT SEPTEMBRE OCTOBRE
Fig. 2 Ratio (%) des deux espèces au cours de la saison d'échantillonnage: A) rive nord; B) rive sud.
100
80 _
Pourcentage 60 _ 40
20 -
0
7
re,
AOUT I SEPTEMBRE I OCTOBRE I
Pourcentage 100
80 _
60 _
40
20 _
0
I I SEPTEMBRE OCTOBRE
Fig. 3 Ratio (7.) des sexes au cours de la saison d'échantillonnage: A) rive nord; B) rive sud.
8
différence soit plus marquée, montrant plus clairement la légère augmenta- tion de la proportion des mâles dans les captures.
Les figures 4 à 7 illustrent la répartition des longueurs des spécimens mâles et femelles chez O. vaitÀ4 selon les dates d'échantillonnage. Ces mêmes données sont représentées aux figures 8 à 11 pour l'espèce O. ZiMO3U3.
Ainsi la longueur moyenne des 120 mâles d'O. vihiLL6 capturés est de 48,4 mm alors que la longueur moyenne des 100 femelles est de 47,8 mm (tableau I). La longueur moyenne des spécimens d'O. Lie04u4 est légèrement
supérieure(719 mâles: 49,7 mm; 430 femelles: 51,1 mm).
Les plus gros spécimens rencontrés chez O. mesuraient 56.0 mm (femelle) et 57,0 mm (mâle) alors que chez O. £-i.mOLW les plus gros mesu-
raient respectivement 69,0 mm (femelle) et 67,0 mm (mâle).
Très peu de petits spécimens ont été capturés en raison de la sélectivité des engins de pêche (verveux 12 po (3,8 cm) maille étirée).
Il s'avère difficile de déterminer, à partir de ces données, de quelles classes d'âge sont les spécimens capturés. En effet, selon Momot (1967), la longueur moyenne de la carapace des mâles d'O. serait à l'âge I de 30,94 mm, âge II 36,78 mm, âge III 40,96 mm alors que celle des femelles serait à l'âge I de 28,04 mm, âge II 31,54 mm et âge III 36,96 mm.
Selon l'étalement des données que nous avons obtenues (37 mm à 56 mm), nous pourrions croire que tous les spécimens capturés sont de l'âge III.
Toutefois, selon la distribution des classes de longueur (fig. 4, 5, 6 et 7),
Tableau I. Nombre d'individus, longueurs et poids frais des espèces
ftconeete3 vinità
(mâles et femelles) etOtconectu
ZiMO4UA (mâles et femelles).Ottconecte3
Vihieih
ftconectu tune suMlles Femelles Mâles Femelles
Nbre Longur Poids Nbre Longueur Poids Nbre Longueur Poids Nbre Longueur Poids
ind. (mm) (g) ind. (mm) (g) ind. (mm) (g) ind. (mm) (g)
18 49,8 38,04 22 50,86 37,56 99 51,2 39,14 96 54,0 39,56
69 47,5 33,21 54 46,33 30,35 217 48,8 34,29 123 50,8 33,14
30 49,1 36,53 21 48,8 33,15 204 49,9 36,46 109 50,2 32,02
3 47,3 32,81 3 45,3 26,85 199 49,0 34,68 102 51,1 33,71
Nbre Longueur Poids Nbre Longueur Poids Nbre Longueur Poids Nbre Longueur Poids total
ind.
moyenne moyen total ind>
moyenne moyen total ind.
moyenne moyen total ind.
moyenne moyen
120 48,4 35,1.5 100 47,8 31,98 719 49,7 36,14 430 51,1 33,61
10
5-1
z
0 -
45 50 55 60
0 -
,55
5 -
10 J
Longueur (rmi)
Fig, 4 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d' O. vi/Li,ei.)3 échantillonnés au cours de la semaine du 23 août 1982.
10
35 40 45 Sa 55
L L
60
15 -1
11
-4
5 -
d
Ff
0
Longueur (rrin)
Fig. 5 histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. vihit.À4 échantillonnés au cours de la semaine du 13 septembre 1982.
'ÎP
12
o-
40 45 55 60
0
5 -
--1
10
-I
Longueur (re
Fig. 6 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O, échantillonnés au cours de la semaine du 4 octobre 1982.
10
5
40
r 45
L 50 55 60
o
s —
10 -
Lôngueur
Fig. 7 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. vihi,ei)5 échantillonnés au cours de la semaine du 25 octobre 1982.
13
erK:
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40 55 60 65
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gperauwenumsuemerignmg.at
Longueur (rmi)
8 Histogramme des classes de longueùr pour les femelles et les mâles d'O. tiMObta échantillonnés au cours de la semaine du 23 août 1982.
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15
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L
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55 60 65 10L
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10 j
15 J
20
_j
25
_J
40 -1
J
Longueur (rien?
Tin. 9 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. timo3u3 échantillonnés au cours de la semaine du 13 septembre 1982.
40 45 50
L
55 60 65 70
r 20 -1
15
5 -
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-4
1oJ
16
0 -1
5 - - 21
10
15
20 -I
1 25 Ji
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IRMEMLIIMMLIZIMIEM1121.. MwrqurmteMPolawsm..oammuue..m...rus5a.mmamm
Longueur (mut)
Tige 10 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. témo6u4 échantillonnés au cours de la semaine du 04 octobre 1982.
«r
50 55 60 65 70
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10 H
H 20
25
Longueur (rnm)
Fig. 11 Histogramme des classes de longueur pour les femelles et les mâles d'O. timMu.3 échantillonnés au cours de la semaine du 25 octobre 1982.
nous pouvons présumer de la présence de deux classes d'âge (âge III et IV?).
Ne possédant aucune donnée quant à O. Um0.6w5 nous ne pouvons qu'assumer la présence d'au moins deux classes d'âge, peut-être trois,dans les échan- tillons ramassés (étalement de 40 mm à 69 mm).
Les corrélations longueurs-poids frais sont représentées aux figures 12 et 13 pour O. viAiîi3, mâles et femelles, et aux figures 14 et 15 pour O. ,eimo4u3, mâles et femelles (tableau II).
Ainsi on constate que le poids frais moyen des mâles d'O. viALÊÀ est de 35,15 g alors que les femelles pèsent en moyenne 31,98 g. Chez O. Zimo3u3 le poids frais moyen des mâles est de 36,14 g et celui des femelles est de 33,61 g (tableau I).
En ce qui concerne la maturation sexuelle, les femelles peuvent être classées en six catégories (Lamy, 1978), soit:
1) les jeunes, immatures
2) les adultes, ovaires vidés, juste après la ponte 3) apparition des oeufs dans les ovaires,
jusqu'à une taille de 0,5 mm 4) oeufs de 0,5 à 1,0 mm
5) oeufs de 1,0 à 1,5 mm 6) oeufs de plus de 1,5 mm
18
a
5.060 * 10-4 2,873 .9301 38 5.524 * 10-4 2.830 .9773 39 7,769 * 10-4 2.751 .9637 48 3.744 * 10 4 2.900 .9904 45
W poids frais (g) L longueur (mm)
: constante 8 : pente Légende:
O.
viiud,i4 Cr O.viALui3 9
O.
UMOSIVScr
O. £imoul.'s 9
19
Tableau II. Corrélations longueurs-poids frais pour Otconecte3 vih.L.U4 (mâles et femelles) et Oneonectu Limouu3 (mâles et
femelles).
Corrélation longueur-poids frais: W = a If
r : coefficient de corrélation : degré de liberté
loglo poids (g) ro 1-1 • ri c r1) rt H- 0 • 0 •
I--' 0 GQ ro H- CL r-1-1 mm) (2— atp -[ z til s saie
ommn >é; xr yxi no 4 xino nn
r 1 ob--17/ rXr Ir II rj %: OO-a 0 0 /d 1.1 1 COL40 -•-• 1 0 0 NI- 0. wO I -.1w 0.1 % vair al m.. -IF
7) A 'II ZI ZI •-•
1 : g 1I .... r Z ?•1 ?, Fro' 2;
a a a Yw " T g 0 Omo 4~ a .4
1.69
1,60 1.62 1.63 1.65 I .66 1.60 1,69 1,71 1,77 1.74
e+
1.64 +
1 1.60 + 1
t
e O 1
1.56 E
t t
4
os 1.51
."0
0 1.47 *
2 t * t
50 I
1,43 1
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1.30 9 1
1 1 1
1
1 • I
1.26 i +4
1.60 1.61 1.63 1.64 1.66 1.67 1.69 1.70 1.72 1.73 1.75
log10 longueur (non)
sTATISTICS,,
CORRELATION tRl- .97726 f SGUARED .95504 SlONIFICANCE E - .00001
ST2 ERR OF EST - .02053 INTURCEPT 161 - -3.25773 STO ERROR Or A - .16377
SIGNIFICANE A - .00001 SLOPE (8) 2.83007 STD ERROR OF F - .09833
SIGNIFICANCE h - .00001
Fig. 13 Corrélation longueur-poids (mm-g) chez les femelles d' O. u,ilud-i3.
21
22
1.61 1.63 1.67 1.60 1.70 1.72 1.74 1,76 1.78 1.80
1.84 1
1,78 + 1 1
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1 * t *
**
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C 1 I
1.49 f. *I***
*1*
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1.25 + 4
1.60 1.62 1.64 1.67 1.69 1.71 1,73 1.75 1,77 1.79 1.81
log e longueur (mm)
STATISTICS..
CORRELATION (RI- .46372 R SOUARED .92876 SIONIEICANCE R - .00001
STP FOR OF FS1 - ,03766 INTERCEpT (A) - -3,10964 STD ERROR OF A - .19676
S;GHIFICANUE A - .00001 SLOFE sp) 2.75102 STD ERROR OF p - .1099B
SU,NIFICANPF P - .6000]
Fig. 14 Corrélation longueur-poids (mm-g) chez les mâles d'O. timo3w5.
..-.
a ii co
o C..
0 ..--, a o -I
vi 1.03
1.66
1.49
1.37
1.if
.97
.80
.63
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.11 + I 1 I I + 1 I 1 I 4 I I 1 + I I I I + I I r + Z r t r + I I I 1 + I I I I + I I I I 4 i r x I +4 1.24
1.27
1.30 1.13
1,36 II
1.39
I I 1 1 I i I I 1 r z I r I r I I 1.42
1,44
1.47 1.50
* 6
1.53 1.56
1.59 t.
1.62 1.69 1.73
I I I I I 1
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I 0 44 9*
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1.65 1.71 à t
1.76 1.79
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$ * d s tI 1
6 -+
r i 1 I 4
1 I .1
1 4 1 I I 1 + r I I r + I r r r + I I I r + I I I r + I I r x r 1 r I + 1.82
logio longueur (Trz) STATISTICS..
CO99ELATION 19)- .99030 R SQUARES .98084 SIONIFICANCE R - .00001
SID ERR OF EST - .03751 INTERCEPT IAI - -3.42662 STD ER906 OF A - .10276
SIGNIFICANCE A - .00001 SLOPE IF» . - 2.84977 SID ER909 OF n - .06041
SI0NIF2CANCE 9 - .00001
Fig. 15 Corrélation longueur-poids (mm-g) chez les femelles d'O. Limo3u)5.
23
Les mâles sont divisés en deux classes:
1) forme I - forme d'accouplement 2) forme II - forme non-reproductive
Le diamètre moyen des oeufs ainsi que son étendue (tableau III) sont repré- sentés graphiquement à la figure 16 pour chacune des deux espèces rencon- trées. En ce qui concerne les mâles, la forme I se retrouve en plus grande proportion chez O. Um03(16 (fig. 17), alors que chez O. vihiL2.6 seuls des mâles de forme I ont été rencontrés (fig. 18).
B- Di4cu,s4ion
Selon les données disponibles dans la littérature, la distribution bio- géographique d'Okconectu timmu)5 s'étendrait du Maine à la Virginie (Aiken, 1965). Par ailleurs, Crocker et Barr (1968) rapportent qu'en 1915
cette espèce aurait été capturée en Ontario. Toutefois ils considèrent cette mention comme douteuse.
Au Québec cette espèce semble n'avoir jamais été capturée (Stansbery, comm. pers.)
Selon les données dont nous disposons à l'heure actuelle sur l'écologie de cette espèce, elle préférerait, au New-Hampshire, les eaux lentes et
24
Tableau III. Diamètre des oeufs d'Ohconectm Zimo4u4 et d'Ohconecte4
Okconectu timo3ws
Dates X G v étendue
Août 1982 .36 .158 19 (0.2-1.5)
Septembre 1982 .99 .206 19 (0.5-1.5)
6 octobre 1982 1.33 .242 19 (0.7-1.8)
28 octobre 1982 1.43 .200 19 (1.0-2.0)
Onconecte3
Dates X Cs v étendue
23 août 1982 .99 .274 14 (0.5-1.9)
16 septembre 1982 1.31 .300 9 (0.8-2.0)
7 octobre 1982 1.60 .172 9 (1.2-2.0)
28 octobre 1982 1.72 .035 1 (1.6-1.8)
25
26
O. Lifli0)3{1)5
AUtiT SEPTEMBRE 1 OCTOBRE
2.0
1.5
4 /CU
Ç 1.0
0.5
2.0
0.5
O. viid.-f-i.)3
si. rn muçL oc roKKI
Fig. 16 Moyenne et étendue du diamètre des gonades chez O. timou3 et O. v-iAi.t.i)S.
27
100 _
BU -
Pourcentage
60 -
40 -
20 -
_
AOUT SEPTEMb'RE CCTOF,1:'1
Fig. 17 Ratio (g) des formes I et II chez les mâles d'O. ÎiM031.1)5.
O. v-ixiLiis o. limo4u)s
28
Figure 18: Stylets copulateurs (Forme I) chez On.conectu et Oitconecte4 Limo4u4.
les fonds argileux (Aiken, 1965); alors qu'en France elle aurait progres- sivement colonisé la plupart des lacs et des rivières, vivant aussi bien dans des eaux polluées que limpides (Moinet, 1981).
Schwartz
et
e. (1963) rapportent que les populations d'O. Zim04u4 avaient diminué au profit des populations d'O. uihi,ei)S, espèce introduite auMaryland. Selon Aiken (1965) la répartition de ces deux espèces au New- Hampshire suggère qu'elles soient incompatibles. Bovbjerg (1970) tente d'expliquer ce phénomène par le comportement très agressif d'O. ui)ti£2,4, espèce introduite, par rapport à O. £imMu3, espèce indigène.
En ce qui concerne les populations d'écrevisses du lac Saint-Pierre, les résultats semblent, à première vue, démontrer l'inverse. On pourrait supposer que l'espèce O. Lien03u3, dominante (plus de 80%) dans les échan- tillons, serait en train de suppléer O. vihiîi, prenant pour acquis que O. timo3u3 serait une espèce introduite.
Nous avons remarqué que la taille moyenne des spécimens d'O. tim03(13 capturés était légèrement supérieure à celle d'O. viniU3. De plus, chez O. Limo4u, les plus gros spécimens atteignaient 69,0 mm alors que chez O. viluiLi4 les plus gros spécimens n'atteignaient que 57,0 mm.
Berrill (1978) rapporte que le comportement agressif, en relation directe avec la taille, joue un rôle prépondérant dans l'établissement de la dominance d'une espèce. Ainsi, en France, on rapporte qu'O. UM03(13,
espèce introduite, est extrêmement agressive et qu'elle a carrément éliminé l'espèce indigène (A4taeu3 a3tacu4) de certains lieux (Moinet, 1981).
29
30
Par contre, étant donné que l'échantillonnage n'a été effectué qu'à
l'automne, nous ne pouvons affirmer qu'O. LiM03(1/5 soit l'espèce dominante toute l'année. Il se pourrait que la nette proportion de cette espèce dans les captures soit imputable aux migrations des espèces. Ainsi il est reconnu (Momot, 1967) que les femelles d'O. vihiti3 migrent vers les
eaux profondes au cours de l'été. De plus ne possédant aucune donnée quant au cycle vital ou à l'écologie d'O. Lim04(14, il s'avère difficile de
postuler sur cet état de fait.
En ce qui concerne la maturation sexuelle, on note un décalage dans le temps entre ces deux espèces, O. vihiti.6 étant plus précoce d'environ un mois. On constate que déjà au début d'octobre, une forte proportion des gonades des femelles d'O. vihili3 ont atteint la catégorie 6 et qu'à la fin du mois, toutes les gonades observées se retrouvent dans cette catégorie.
Cette même précocité s'observe chez les mâles, tous ceux d'O. viALU3 étant de la forme I alors qu'on retrouve encore des mâles de la forme II à la fin octobre chez O. LieWM(13.
EXPLOITATION
A- Suivi de quatiLe pe:eheuu commeteiaux
Les pêcheurs que nous avons suivis étendaient leurs verveux à des profon- deurs variant entre 60 et 200 cm. Dans ces zones, la flore est représentée par le groupement à Vetimekia amenicana (Tessier et at., 1981). On note aussi la présence de Potamogeton zaemipAmi.4, Potamogeton kichakdunii, Hetekanteka dubia, Meiopheeum sp. et Cham spp.. On retrouve aussi Scitpu4 acutu4, Sc.iftem gaviati£À3 et Etodea canaden3i4 qui forment parfois des îlots.
Nous avons toutefois remarqué des différences dans la densité de la végé- tation entre les deux zones de pêche retenues pour cette étude. Sur la rive nord, la végétation de la Baie de Maskinongé est dense et continue alors que celle de l'embouchure de la rivière St-François est distribuée en îlots, probablement à cause du courant.
Le succès de pêche varie en fonction de la profondeur de l'eau et du type de végétation où sont étendus les verveux. Règle générale, les meilleures pêches ont lieu en eau peu profonde (60 à 80 cm) où le scirpe forme des
îlots. De plus on observe un succès de pêche plus élevé lorsque les popu- lations d'écrevisses se déplacent à cause des fluctuations du niveau de l'eau.
Nous ne pouvons toutefois quantifier ces observations parce que les
pêcheurs déplacent régulièrement leurs verveux en fonction des fluctuations du niveau de l'eau, de la présence d'algues filamenteuses ou des courants, en vue d'obtenir un meilleur succès de pêche ichtyologique. Car il est important de noter qu'aucun pécheur commercial ne pêche en fonction de l'écrevisse. Leur capture est opportuniste et ne fournit qu'un revenu d'appoint.
Le succès de pêche à l'écrevisse varie donc beaucoup dans la saison. Au tableau IV nous présentons les résultats obtenus chez les deux groupes de pêcheurs retenus. Chez les pêcheurs de la rive nord, les prises augmen- tent de la mi-août à la fin octobre, alors qu'on observe l'inverse sur la rive sud. L'absence de données sur l'écologie eftconectu timosu4 ne nous permet pas d'interpréter adéquatement ces faits.
En résumé le succès de pêche moyen a été de 8,84 écrevisses par engin/par semaine, soit 309 g par engin/par semaine.
32
33
Tableau IV. Succès de pêche des pêcheurs.
Rive nord Rive sud
Semaine commençant le
succès de pêche (écrevisse/engin/semaine)
22-08-82 19-09-82 03-10-82 24-10-82
2,66 8,19
6,79 6,79
24,36 2,94
17,36 1,54
Moyenne: 8,841
Moyenne du nombre d'écrevisse/engin/semaine: 8,841 Moyenne du poids en écrevisse/engin/semaine: 0,309 kg
B- Enquête po4tate
Vingt-quatre pour-cent des pêcheurs commerciaux ont répondu à l'enquête postale, soit 10 sur une possibilité de 42. Un seul d'entre eux nous a fait parvenir les résultats de pêche couvrant toute la période de l'enquête, soit de la fin juillet au début novembre. Les résultats de pêche des autres ne sont que partiels, ne couvrant souvent que quelques semaines.
Nous présentons au tableau V les résultats de cette enquête. Ce tableau donne le succès de pêche en kg par engin/par semaine pour huit pêcheurs pêchant dans la zone à Veni3nehia. Deux ont été exclus de ce tableau parce qu'ils pêchaient en eau profonde et ne capturaient presque jamais d'écrevisses.
Trente pour-cent des répondants ont déclaré vendre leurs écrevisses. Les autres nous ont indiqué la quantité d'écrevisses qu'ils auraient conservée et/ou rejetée. N'ayant pas trouvé d'acheteurs, ils rejetaient les écre- visses à l'eau ou les conservaient pour consommation personnelle.
Ces données très partielles n'ont pas permis de comparer les deux rives.
On observe une augmentation des prises jusqu'à la fin septembre, suivie d'une baisse durant le mois d'octobre.
Par contre lorsque nous avons demandé à quelle période de l'année le succès de pêche à l'écrevisse était le meilleur, nous avons obtenu toutes les
34
Tableau V. Données de pêche obtenues par enquête postale.
Captures hebdomadaires en g/engin chez 8 pécheurs
Semaines commençant le
1 2 3 4 5 6 7 8
X (g)
25-07-82 42,3 42,3
01-08-82 178,4 136,1 113,4 106,3 133,6
08-08-82 91,8 59,0 137,3 45,0 83,3
15-08-82 204,1 180,1 192,1
22-08-82 697,4 101,0 299,5 366,0
29-08-82 589,8 523,9 862,5 658,7
05-09-82 1084,1 264,6 948,8 765,8
12-09-81 306,2 198,4 819,4 441,3
19-09-81 167,1 19,8 1171,3 452,7
26-09-82 158,8 3450,0 1804,4
03-10-82 272,2 2587,5 1429,9
10-10-82 147,4 2208,0 1177,7
17-10-82 158,8 1638,8 898,9
24-10-82 132,3 2070,0 1101,2
Moyenne totale: 682 g/engin/semaine (19,8 écrevisses)
réponses possibles. Le succès semble plutôt lié à la localisation des engins comme nous l'avons déjà mentionné. D'après cette enquête, le succès de pêche moyen mesuré serait de 19,8 écrevisses par engin/par semaine, soit 682 g par engin/par semaine.
Mais il faut noter que le rejet des écrevisses à l'eau peut contribuer à surévaluer le succès de pêche. Il est possible que certaines écrevisses aient été capturées plus d'une fois.
De plus la précision des données de pêche est parfois faible. Certains pêcheurs nous ont fait parvenir leurs résultats en nombre d'individus.
Or un seul pêcheur parmi les quatre que nous suivions nous a fait parvenir ses statistiques de pêche. Ces prises, exprimées en nombre d'individus, étaient surévaluées par un facteur variant de 3.2 à 3.7. Par contre les données obtenues en poids sont certainement beaucoup plus précises parce que les pêcheurs possèdent des balances de précision et parce qu'il tra- vaillent toujours avec cette unité.
La plupart des pêcheurs rejettent à l'eau les petites écrevisses. Ceux qui en vendent ou en consomment rejettent les écrevisses ayant en moyenne une taille céphalothoracique inférieure à 4,7 cm. Quant au pourcentage rejeté, il varie selon la période de l'année et la localisation des engins.
Les jeunes écrevisses (1 à 4 cm) semblent apprécier les herbiers denses.
Aussi les verveux installés dans ces aires contiennent beaucoup de petites écrevisses, souvent fixées aux mailles des filets. Dans ces cas, les
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pêcheurs rejettent jusqu'à 30% des spécimens capturés. Habituellement le pourcentage rejeté est inférieur à 10%. En fait les engins de pêche sont très sélectifs. Les mailles de 3,8 cm permettent aux petites écrevisses de s'échapper facilement.
Le succès de pêche que nous avons calculé chez les quatre pêcheurs retenus pour cette étude est inférieur à ceux obtenus par l'enquête postale, soit 309 g/engin/semaine, comparativement à 682 g/engin/semaine. Ces deux
données sont du même ordre de grandeur. Les différences tiennent à la fois à l'imprécision des données recueillies par l'enquête postale et au faible échantillonnage de pêcheurs.
37
CONCLUSION
Les données obtenues au cours de cette étude sont pour le moins surpre- nantes. En effet, rien ne laissait prévoir la présence d'une nouvelle espèce au Québec, en l'occurrence
ftnectu
timo4u4, et encore moins sa dominance dans les captures.Nous ne possédons en fait aucune donnée quant à la biologie et l'écologie de cette espèce au Canada. Toutefois, si l'on considère que l'espèce rencontrée par le passé au lac Saint-Pierre était Otconecte3
(Lamy, 1978), les données recueillies pourraient laisser présager la disparition de cette espèce, bien que seul un échantillonnage couvrant la saison entière puisse confirmer cette hypothèse.
Si l'on se base sur les résultats de l'enquête effectuée en janvier 1982 (Baribeau
et cue.,
1982), les pêcheurs commerciaux auraient remarqué une augmentation de la population d'écrevisses depuis les deux ou trois dernières années, ce qui pourrait correspondre à une prolifération d'O..e.imo)Su. De plus, selon ces pêcheurs, les écrevisses mesuraient en moyenne de 50 à 150 mm de longueur totale bien que le plus grand nombre se situe entre 100 et 135 mm, soit une longueur céphalothoracique de 55 è 65 mm.
Ainsi, considérant que les plus gros spécimens d'O. vih.41,U4 capturés mesuraient 56-57 mm, nous pouvons présumer que la majorité des écrevisses capturées étaient des spécimens d'O. LiMO3U.
Par ailleurs, les résultats obtenus à l'automne 1982 montrent que tout comme en janvier 1982 le succès de pêche était plus élevé en eau peu profonde, soit dans les zones où le scirpe est présent en îlots.
Toutefois en ce qui concerne le succès de pêche, les résultats diffèrent grandement. En janvier 1982 les pêcheurs évaluaient le succès de pêche à 500 g d'écrevisses par engin/par jour alors que le succès de pêche calculé à l'automne 1982 est de 309 g par engin/par semaine. Le taux de rejet (écrevisses plus petites que 47 cm) à l'automne 1982 étant en général inférieur à 10%, nous pouvons considérer les engins de pêche (verveux) comme sélectifs quant à la taille des spécimens capturés.
Comme nous avons pu le constater, les données recueillies par enquête sont plus ou moins fiables, n'étant basées que sur des estimations, les- quelles varient d'un individu à l'autre.
De plus les données recueillies sur le terrain sont insuffisantes pour permettre d'estimer la biomasse présente et encore moins le taux annuel de production. Ainsi pour avoir une juste idée des populations d'écrevis- ses du lac Saint-Pierre, il serait nécessaire de posséder plus de données quant aux taux de croissance, de mortalité et de reproduction des espèces en place et ce particulièrement en ce qui concerne O. iim04(14.
39
BIBLIOGRAPHIE
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ÉTUDE DE LA PÊCHE EXPÉRIMENTALE DES ÉCREVISSES
T.015-9 IVIiNE
FICHE HEBDOMADAIRE (I par semaine) NOM ADRESSE Date de lo pécha NOTE Encert;e. voire neu de picht
tu, la co.P.
Combien de temps les verveux ont-ils pêché
Jours heures
Nombre de verveux dons la végétation aquatique
à de profondeur
Nombre de verveux hors de ta végétation aquatique
à de profondeur
Écrevisses conservées nombre
Poids
Écrevisses rejetées - nombre poids
Écrevisses capturées
- nombre poids Commentaires
n ..-
ea 0 '2, — -, . e 7,
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Ja
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Annexe 2
Liste des pêcheurs commerciaux Lac Saint-Pierre et fleuve Saint-Laurent
jusqu'au pont Laviolette Liste établie au 15 avril 1982
Nem No Adresse
ADAM Jean-Claude
ADAM Rosaire
BELAND Jean-Claude
BOISVERT André
04-7
04-8
04-40
04-10
385 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1NO
420 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1NO
30 rue Laflêche Louiseville, QC J5V 1R9
244 rang de l'Ile N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
BOISVERT Evarist 04-11 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
BOISVERT Jocelyn 04-1 2268 Chenal-du-Moine Sainte-Anne-de-Sorel, QC
BOUCHER Gérard 04-13 3145 R. R. #1
C.P. 1545 Nicolet, QC J06 1E0
BOUCHER Jacques 04-14 20 Poirier
N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
/2
Nom No Adresse
BOUCHER Jean-Marie 14-15 3140 - R. R. #1 Nicolet, QC J06 1E0 BOUCHER Marcel
BOUCHER Normand
04-16 398-B Riv. Sud-Ouest 01-44 Maskinongé, QC
JOK 1NO
04-3 3951 rang Saint-André Saint-Edmond
Cté Berthier, QC JOK 1A0
BOUCHER René 04-2 431 Riv. Sud-Ouest
Maskinongé, QC JOK 1NO
BOURASSA Michel 04-17 661 rue Saint-Georges Yamachiche, QC
GOX 3L0
BUSSIERES Normand 04-26 4 rue Lafrenière Sorel, QC
J3P 4Z8
BUSSIERES Gilles 04-18 8 - 2e avenue
N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
BUSSIERES J.-Jacques 04-39 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
BUSSIERES Normand 04-19 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
DESMARAIS Albert 04-20 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
DESMARAIS Côme 04-9 65 chemin de la Coulée N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
.../3
Nom No Adresse
/3
DESMARAIS Gaston
DESMARAIS Gilles
DESMARAIS Marcel
DESMARAIS Pierre
DESMARAIS Richard
DESMARAIS Robert
DESMARAIS Ronald
DUPUIS Claude
DUPUIS Daniel
DUPUIS Gaston
DUPUIS Jules
04-22 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-24 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-23 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-25 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-4 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-21 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-27 N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
04-34 376 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1NO
04-35 253-A Riv. Sud-Est Maskinongé, QC JOK 1E0
04-28 201 Petite Rivière Louiseville, QC J5V 2M4
04-29 376 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1E0
.../4
Nom No Adresse
DUPUIS Roger
GAGNE André
GOBEIL Yvon
04-30
04-31
04-33
253-A Riv. Sud-Est Maskinongé, QC JOK 1NO
2205 Bois
Saint-Hyacinthe, QC J2S 1A1
28 rue Poirier
N.-Dame-de-Pierreville Cté Yamaska, QC
JOG 1G0
/4
04-5 410 Riv. Sud-Ouest 01-46 Maskinongé, QC
JOK 1NO
04-42 410 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1NO
04-6 412 Riv. Sud-Ouest 01-39 Maskinongé, QC
JOK 1NO
04-36 12 rue Marquette
Cap-de-la-Madeleine, QC G8T 6V1
04-12 3140 - R.R. #1 Nicolet, QC JOG 1E0
04-37 418 Riv. Sud-Ouest Maskinongé, QC JOK 1NO
04-43 Chenal-du-Moine
Sainte-Anne-de-Sorel, QG 04-32 20500 boul. des Acadiens
St-Grégoire, Cté Nicolet, QC JOG 1E0
04-38 20500 boul. des Acadiens St-Grégoire, Cté Nicolet, QC JOG 1E0
MICHAUD Hervé
MICHAUD Jude
MICHAUD Roger
MONFETTE Claude
PEPIN Daniel
ROSS Roger
ST-GERMAIN
ST-JEAN Christian
ST-JEAN Jacques
ANNEXE 3
COMPOSITION DES ECHANTILLONS ENVOYES AU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES PECHERIES ET DE L'ALIMENTATION DU QUEBEC.
EchantiUon KombiLe Espèce Lieu Date (1982;
1- 2- 3- 4- 5- 6- 7- 8- 9_ 10- 11- 12- 13-
15 15 15 15 15 15 15 15 12 4 15 15 15 15
0. vitui1453
d'
0. vb5S 0 r 0. tiMO3U4 di 0. Zimo4ufS 0 0. vilutU5 d 0. vis 0 r 0. Zimo4u)S
cf
O. Zimmws
0
r 0. v.0.
v i.xii_i,s
i.)Di2Àglee
4 Cr-
Y0. ,eimO4u.3 CP 0. timo3u3 0 4.
0. tinumu3 d' 0. Umo3u4 li?
Rive sud Rive sud Rive sud Rive sud Rive sud Rive sud Rive sud Rive sud Rive nord Rive sud Rive nord Rive nord Rive nord Rive nord
Août-septembre Août-septembre Août-septembre Août-septembre
Octobre Octobre Octobre Octobre Août -septembre -
Octobre Août-septembre Août-septembre
Octobre Octobre