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a) (Re-)d´emontrer que f est injective ssi−→ f l’est

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

MAPES – Alg`ebre et G´eom´etrie, variante du dernier exercice de la feuille 4 (03/08)

Enonc´e

SoientE,E0 deux espaces affines etf une application deE dansE0. 1) Dans cette question on supposef affine.

a) (Re-)d´emontrer que f est injective ssi−→ f l’est.

b) (Re-)d´emontrer que siF est un sous-espace affine deEde directionF alorsf(F) est un sous-espace affine deE0 de direction−→

f(F).

c) En d´eduire que si f est injective, f envoie toute droite de E sur une droite de E0, et envoie deux droites parall`eles sur des droites parall`eles.

2) SoientO, A, Btrois points non align´es deE. Pour tout M ∈(OA), soientM0 le point d’intersection de (OB) avec la parall`ele `a (AB) passant parM, etM00 le point d’intersection de (OA) avec la parall`ele `a (M B) passant parM0. D´emontrer que lorsqueM parcourt la droite (OA),M00 parcourt la demi-droite ferm´ee [OA).

3) Dans cette question on suppose queEest de dimension≥2, quef envoie toute droite deEbijectivement sur une droite deE0(doncf est injective), et quefenvoie deux droites parall`eles sur des droites parall`eles.

Le but est d’en d´eduire quef est affine.

a) Montrer que l’image par f d’un parall´elogramme est un parall´elogramme (on pourra commencer par le cas d’un parall´elogramme non aplati).

b) En d´eduire que l’applicationu:E→E0,−−→

M N 7→−−−−−−−→

f(M)f(N) est bien d´efinie.

c) V´erifier que∀x, y∈E, u(x+y) =u(x) +u(y).

En d´eduire que∀x∈E, u(λx) =λu(x) pour toutλ∈Z, puis pour toutλ∈Q.

d) Montrer (en utilisant 2) que pour tous points distinctsO, A∈ E,f([O, A)) = [f(O), f(A)).

e) En d´eduire queu(λx) =λu(x) est vrai pour toutλ∈R, et conclure.

Solution 1)

a) Soient O ∈ E et O0 =f(O), on a ∀x∈ E,−→

f(x) =−−−−−−−−→

O0f(O+x) (d’o`u : sif est injective alors −→ f aussi), et de mani`ere ´equivalente,∀M ∈ E, f(M) =O0+−→

f(−−→

OM) (d’o`u : si −→

f est injective alors f aussi). Remarquons que pour d´emontrer cette ´equivalence on n’a pas utilis´e que f est affine (c’est-`a-dire que−→

f est lin´eaire).

b) SiF =P+F alorsf(F) =f(P) +−→ f(F).

c) Sif est injective et siF est une droite vectorielle deE, d’apr`es a)−→

f(F) est une droite vectorielle deE0, et d’apr`es b) toutes les droites affinesFdeE de directionF ont pour image parf des droites affines deE0 de directionf(F).

2) Soit λ∈Rtel que −−→

OM =λ−→

OA, alors (par Thal`es)−−−→

OM0=λ−−→

OB et−−−→

OM00=λ−−→

OM =λ2−→

OA.

3)

a) Soient (A, B, C, D) un parall´elogramme (i.e. −−→

DC = −−→

AB, ou, ce qui est ´equivalent, −−→ BC = −−→

AD) et (A0, B0, C0, D0) son image par f. Si (A, B, C, D) est non aplati (c’est-`a-dire si les quatre points ne sont pas align´es) alors A, B, D sont non align´es et (DC)//(AB) et (BC)//(AD), donc idem en rempla¸cant (A, B, C, D) par (A0, B0, C0, D0), donc il existe λ, µ∈ Rtels que −−−→

D0C0 =λ−−−→ A0B0 et

−−−→

B0C0 =µ−−−→

A0D0, d’o`uλ−−−→

A0B0−µ−−−→

A0D0 =−−−→

D0B0 =−−−→

A0B0−−−−→

A0D0 doncλ=µ= 1 donc (A0, B0, C0, D0) est un parall´elogramme. Si (A, B, C, D) est aplati mais A 6= B, il existe (puisque dim(E) ≥ 2) P, Q ∈ E tels que (A, B, P, Q) et (P, Q, C, D) forment deux parall´elogrammes non aplatis. On se ram`ene ainsi au cas pr´ec´edent. Enfin, si A=B (doncC=D) alorsA0=B0 etC0=D0.

b) Si−−→

DC =−−→

AB, d’apr`es ce qui pr´ec`ede,−−−−−−−→

f(D)f(C) =−−−−−−→

f(A)f(B).

c) Etant donn´es x, y ∈ E, soient M ∈ E (arbitraire), N =M +x, et P = N +y = M + (x+y), alors u(x+y) = u(−−→

M P) = −−−−−−−→

f(M)f(P) = −−−−−−−→

f(M)f(N) +−−−−−−−→

f(N)f(P) =u(x) +u(y). On en d´eduit (par r´ecurrence sur |n|) ∀n ∈Z, u(nx) = nu(x), d’o`u ∀m ∈ N, mu(mnx) =u(nx) = nu(x) donc u(mnx) =mnu(x).

1

(2)

d) Soit B ∈ E \(OA). Il suffit, dans la question 2), d’appliquer simultan´ement la construction sur O, A, B, M∈ E et sur leurs images parf, en remarquant que f(M0) =f(M)0 et f(M00) =f(M)00. e) SoientM, N∈ E, notonsMλ=λN+ (1−λ)M etMµ0 =µf(N) + (1−µ)f(M). Par d´efinition deu

on a donc : f(Mλ) =Mµ0 ⇔u(λ−−→

M N) =µu(−−→

M N). D’apr`es c) on en d´eduit∀λ∈Q, f(Mλ) =Mλ0. Donc d’apr`es d), ∀α, β ∈ Q, f([Mα, Mβ]) = [Mα0, Mβ0], d’o`u ∀λ ∈ R, f(Mλ) = Mλ0 (en prenant l’intersection sur les α, β ∈ Q tels queα ≤ λ ≤ β), i.e. u(λ−−→

M N) =λu(−−→

M N). Ceci (joint `a la question c) prouve queuest lin´eaire, donc quef est affine.

2

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