• Aucun résultat trouvé

Force de Laplace

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Force de Laplace"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

Exp´ eriences de cours concernant l’´ electromagn´ etisme

Interactions entre aimants

1. On place l’un sur l’autre deux aimants en opposition (pˆole nord contre pˆole nord ou pˆole sud contre pˆole sud) et l’on observe une force de r´epulsion entre eux (Fig. 1).

2. On r´ealise un engrenage magn´etique en disposant 4 aimants ad hoc cˆote `a cˆote (Fig. 2).

Fig.1 – Deux aimants en opposition. Fig.2 – Engrenage magn´etique.

Force de Laplace

1. Un fil conducteur est plac´e entre les branches d’un aimant en U (Fig. 3) `a l’int´erieur duquel le champ magn´etique est perpendiculaire aux branches. Lorsqu’un courant passe dans le fil, une force le fait d´evier vers l’int´erieur ou vers l’ext´erieur de l’aimant suivant le sens du courant.

2. On suspend une bandelette m´etallique sans la tendre devant deux aimants permanents plac´es bout

`

a bout (Fig. 4). Lorsqu’on ´etablit un courant dans la bandelette, cette derni`ere s’enroule autour de l’aimant. Si l’on inverse le sens du courant, elle s’enroule en sens inverse.

Fig.3 – Fig.4 –

Exp´ erience d’Oersted

Nous pla¸cons une boussole `a cˆot´e d’un cˆable vertical (Fig. 5). Initialement, l’aiguille est align´ee selon le champ magn´etique terrestre. On fait alors circuler un fort courant de 100 A `a travers le cˆable et l’on observe que l’aiguille s’oriente selon un nouveau champ cr´ee par le courant (Les lignes de champ forment des cercles concentriques autour du cˆable). Cette orientation de la boussole d´epend du sens du courant.

Force entre deux fils

Deux fils parall`eles de 40 cm de long sont suspendus cˆote `a cˆote `a 9 cm de distance. Lorsque le sens du courant qui circule dans les fils est le mˆeme, les fils s’attirent. Dans le cas contraire, ils se repoussent.

Afin de mesurer la force d’attraction entre les fils, l’un des fils est attach´e de sorte qu’il ne sorte pas du plan vertical. L’autre fil est reli´e au plateau d’une balance par l’interm´ediaire d’une poulie, comme indiqu´e sur la figure 6. On mesure une force de 0.046 N.

On peut estimer cette force par le calcul. Pour cela, on fait l’approximation que les fils sont rectilignes et de longueur infinie. Le champ magn´etique produit par chacun des fils vaut :

B(R) = µ0I

2πR, o`u R est la distance au fil.

1

(2)

Ainsi, le second fil situ´e `a une distance de 9 cm ressent un champ magn´etique de 6.4·104 T.

La force de Laplace vaut alors F =I·l·B = 290·0.4·6.4·104= 0.074 N.

Fig.5 –

Balance 9 cm

F I

I

Fig.6 –

Magn´ etisme

On test le comportement de diff´erents ´echantillons de mati`ere dans le champ magn´etique produit dans l’entrefer d’un ´electroaimant (Fig. 7). Les ´echantillons ont la forme de petites tiges cylindriques d’environ 1 cm de long et 2 mm de diam`etre.

Mˆeme sans courant dans l’´electroaimant, il r`egne un champ magn´etique r´emanent dans l’entrefer.

Lorsque l’on approche l’´echantillon de fer de l’entrefer, celui-ci vient imm´ediatement se coller sur une des pi`eces polaires `a la surface desquelles l’intensit´e du champ est maximum. Le fer int´eragit fortement avec le champ magn´etique et il est attir´e par les r´egions de champ magn´etique intense. Le fer, le nickel, le cobalt, l’acier sont des substancesferromagn´etiques.

Les ´echantillons d’aluminium et de bismuth sont moins sensibles au champs magn´etique et leur in- teraction avec le champ r´emanent est n´egligeable. Lorsque l’on enclenche l’´electroaimant, l’´echantillon d’aluminium s’aligne avec le champ magn´etique. Il est attir´e par les r´egions de champ magn´etique intense.

Il s’agit d’une substanceparamagn´etique. Au contraire, l’´echantillon de bismuth s’oriente perpendicu- lairement au champ magn´etique. Il est repouss´e par les r´egions de champ magn´etique intense. Il s’agit d’une substancediamagn´etique.

eviation d’un faisceau d’´ electrons

Un ballon de verre ´equip´e d’un dispositif `a ´emission cathodique est plong´e dans un champ magn´etique uniforme horizontal cr´e´e par deux bobines de Helmholtz (Fig. 8).

Les ´electrons sont ´emis horizontalement dans l’enceinte et subissent une force de Lorentz due `a la pr´esence du champ. Ils sont donc d´evi´es et leur trajectoire est une h´elice. Si leur vitesse initiale est purement perpendiculaire au champ, la force de Lorentz est maximale et la trajectoire est un cercle.

Lorsque l’on augmente la vitesse d’´emission des ´electrons, le rayon de courbure de la trajectoire augmente.

La trajectoire des ´electrons est visible car les ´electrons ionisent le gaz contenu dans le ballon, ce qui produit une lumi`ere bleuˆatre.

N S

B

Fig.7 – Fig.8 –

2

Références

Documents relatifs

Consid´ erons un sol´ eno¨ıde parcouru par un courant : il y r` egne un champ magn´ etique et en mˆ eme temps, il accumule une ´ energie (1/2) L I 2 ; il n’est pas insens´ e

Si on parvient à inverser le sens du cou- rant lorsqu’un rayon passe d’un cadran à un autre, l’entraînement se poursuit dans le même sens.. La commutation est réalisée par

Le champ magn´etique alternatif induit dans le noyau par des forces ´electromagn´etiques cr´ee un courant induit dans le mat´eriau.. Ces courants induits cr´eent des pertes RI

Consid´erons un ´electron atomique de masse et de charge = > en mouvement orbital autour du noyau suppos´e fixe dans le r´ef´erentiel du laboratoire R. L’´electron est soumis

Grâce aux deux bobines, on a, d’une part, un minimum non nul sur l’axe (composante du champ magnétique selon Oz) et, d’autre part, on produit un minimum de la norme du

Estimer l’intensité du courant qu’il faudrait faire passer dans un conducteur pour effectuer l’expérience des rails de Laplace avec le champ magnétique terrestre1. Exercice 6

Dans le cas d’une machine asynchrone, le rotor n’est plus un moment magn´ etique permanent mais un circuit conducteur non aliment´ e. Il n’y a donc pas de variation du flux du

[r]