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Ce numéro spécial rassemble les contributions mensuelles de l’Observatoire national de la vie étudiante (OVE) à Univers-cité.info, la lettre d’information de l’afev (Association de la Fondation Etudiante pour la Ville). Ces contribu- tions sont parues de décembre 2004 à juin 2005, au sein de la rubrique « Re- pères ». Chaque mois, cette rubrique présente de façon synthétique un thème particulièrement significatif des conditions de vie étudiante. Ces informations sont tirées de l’enquête « Conditions de vie » 2003, et relatent les évolutions observées depuis 1994.

Méthodologie de l’enquête

L’enquête Conditions de vie est réitérée tous les trois ans depuis 1994 et inté- grée au programme Eurostudent (des questions communes sont posées simul- tanément à des échantillons représentatifs d’étudiants dans 14 pays). Le ques- tionnaire de l’enquête française est adressé par voie postale à un échantillon aléatoire d’un vingtième des étudiants inscrits dans chaque université (IUT inclus), et remis aux élèves d’un échantillon raisonné de classes supérieures de lycée (CPGE et STS publiques). Le taux de réponse moyen, légèrement supérieur à 30% en 2003, a permis de recueillir lors de l’édition 2003 près de 25 000 réponses exploitables. Pour garantir une meilleure représentativité, les données brutes ont été pondérées par la Direction de l’Évaluation et de la Prospective, à partir des informations qu’elle centralise sur les inscriptions effectives dans les établissements.

Les enquêtés représentent ainsi les 1 600 000 étudiants inscrits au cours de l’année universitaire 2002-2003 en université ou en classe supérieure de lycée, soit approximativement les trois-quarts des effectifs de l’enseignement supé- rieur.

univers c

.info ite

Repères sur la vie étudiante

univers-cité.info Univers-cité.info

Univers-cité.info est la newsletter de l’afev (Association de la Fondation etudiante pour la Ville). Au cours des dix dernières années, l’afev a constaté à maintes reprises que l’université était perçue comme un monde opaque, complexe, voire illisible. Les inno- vations et les réussites ne sont pas partagées. Ces dernières font l’objet de demandes répétées d’élus locaux et d’universitaires qui ont poussé l’afev a créer univers-cité.info.

C’est un outil de dialogue entre les uni- versités et les collectivités locales, pour faciliter le développement local. Elle est diffusée à plus de 5 000 adresses électroniques, composées de maires et élus, parlementaires, des CROUS, des associations d’éducation populaire, d’acteurs du monde universitaires et de grandes entreprises.

Mail: redaction@univers-cite.info Hors-série n°3 - 2005

La ville est un acteur social autonome. Bon nombre des enjeux qui la boulever- sent deviennent des questions nationales.

Le 8 avril, à Paris, se sont tenues les Assises nationales de la Ville. L’occasion de faire le point et d’échanger sur les différentes politiques urbaines mises en oeuvre.

Tous, collectivités, élus ou associations, se sont accordés à dénoncer le manque de lisibilité de l’Etat en la matière. Au fil du temps, les différentes mesures se sont superposées les unes sur les autres, s’agrégrant de manière aléatoire et dispersée. Au détriment de ceux qui en ont le plus besoin, bien souvent les plus jeunes. Une question de cohérence, qui

est au centre du programme « réussite éducative » du plan de cohésion sociale.

Ce dispositif a pour ambition de rapprocher ceux qui souhaitent venir en aide aux enfants et adolescents qui n’ont pas la chance d’évoluer dans un contexte favorable à leur épanouïssement. Grâce à ce programme, des plates-formes éducatives ver- ront le jour.

Bâties autour d’un projet édu- catif, ces struc- tures pourront intégrer des initiatives déjà existantes.

Il procède à la fois de prati- ques locales, tout en s’ins- crivant dans un dessein national. Car chaque envi- ronnement possède sa propre réalité. Et il n’existe malheureusement pas de formule universelle.

Dupliquer un modèle normatif national serait une grave erreur.

La participation des collectivités dans le programme « réussite éducative » est indispensable. Leur rôle est double. Ce sont les seules à pouvoir agir de ma- nière combinée, à la fois sur les gens et

sur les lieux.

Mathias Bocabeille

universcite .info

Urbanités

univers-cité.info Sommaire

Projecteur...page 2 Le programme «réussite éducative» du plan de cohésion sociale. Présentation du dispositif dont les villes sont au coeur.

Initiatives...page 3 - L’afev s’implique dans la «réussite édu- cative».

- Le 16 avril, marquera à Paris la célebra- tion de la fin des Journées Mondiales des Jeunes Solidaires.

Repères...page 4 Quelles relations entretiennent les étudiants avec la télévision ? Interview...page 5 Jean-Marie Bockel, maire de Mulhouse Volontaires...page 6 Après votre action de bénévole, avez-vous envie de vous engager dans d’autres associations ? Brèves...page 7 - Première rencontre nationale IndustriEL- LES à Paris-Bercy - « Bouge-toi avant qu’il ne soit trop tard... » n°21 - 15 avril 2005

Sommaire

La restauration unversitaire...page 2 La consommation de cigarettes et d’alcool...page 3 L’activité rémunérée...page 4 Les résidences universitaires...page 5 La télévision...page 6 Internet...page 7 Les sorties culturelles...page 8

(2)

r epères

En semaine, 23,2% des étudiants décla- rent aller régulièrement au Resto U le midi. Le niveau de fréquentation baisse de façon significative le soir puisque seulement 1,8% des étudiants y vont ré- gulièrement. 23,6% des étudiants y vont régulièrement le midi ou le soir.

La clientèle est tendanciellement jeune et masculine. Ainsi, la fréquentation régulière des Restos U, le midi ou le soir, baisse avec l’avancement en âge (32,3% chez les étudiants de 18 ans, 13,3% chez ceux de 26 ans) et les garçons y vont plus régulièrement que les filles (28,9% contre 19,3%). La fréquentation des Restos U diminue aussi quand le mode de vie des étudiants se rapproche du mode de vie standard : elle est plus faible chez ceux qui vivent en logement indépendant (19,5% y vont régulièrement le midi ou le soir en semaine) que parmi ceux qui vivent chez leurs parents (25,6%) ou en résidence collective (29,3%). Elle est aussi plus faible chez ceux qui exercent une activité rému- nérée pendant l’année universitaire (19,2%) que chez les autres (27,7%). Par ailleurs, les étudiants inscrits dans des filières où le nombre d’heures de cours est le plus élevé, et qui passent donc plus de temps sur le lieu d’enseignement, sont plus nombreux à fréquenter régulièrement le Resto U, le midi ou le soir.

C’est particulièrement vrai pour les étudiants en sciences (37,9%) et en IUT (47,2%). A l’opposé, on trouve les étudiants en lettres (15%).

La fréquentation des Restos U varie aussi selon le lieu d’études. Ainsi, en pro- vince, la fréquentation régulière des Restos U le midi ou le soir est plus répan- due dans les petites villes (27,6%) et les villes moyennes (29,1%) que dans les grandes villes (22,6%). En région parisienne, elle est très faible à Paris (15,8%) et dans la petite couronne (18,6%) alors qu’elle est très élevée dans la grande couronne (30,1%).

Il était demandé aux étudiants de noter les Restos U de 1 (tout à fait insatisfait) à 5 (très satisfait). La note moyenne d’ensemble est de 3,2. Les notes les plus élevées concernent le prix et la proximité par rapport au lieu d’études (3,8 et 4), la quantité de nourriture (3,5), les horaires d’ouverture (3,4), l’hygiène et la propreté des locaux (3,4) ; les plus bas- ses sanctionnent la longueur de l’attente (2,6), la qualité diététique des repas (2,7), la qualité de la cuisine (2,8), la qualité de l’accueil (2,9), le cadre, l’atmosphère, le mobilier et le décor (3,1). Les Restos U semblent souffrir d’un déficit d’image puisque les notes que leur donnent les étudiants qui y vont régulièrement le midi ou le soir en semaine sont, sans exception, pour chaque critère comme pour la note d’ensemble, supérieures à celles que leur attribuent ceux qui n’y vont jamais. Le jugement porté sur les Restos U par ceux qui ne les fréquentent pas n’est cependant pas tout à fait irréaliste ; en effet la hiérarchie des notes attri- buées aux différents critères est à peu près la même pour les usagers réguliers et pour les non-usagers. Cependant ces derniers attribuent la meilleure note au prix et non à la proximité par rapport au lieu d’études.

Ingénieur d’études à l’Observatoire national de la Vie Etudiante vourch.ove@cnous.fr

http://www.ove-national.education.fr/

Source des graphiques : Enquête Condi- tions de Vie des Etudiants 2003 (OVE)

Près dʼun étudiant sur quatre va réguliè- rement au Resto U

Rarement 17,1%

Jamais 43,8%

Régulièrement 23,2%

De temps en temps 15,8%

Fréquentation des Restos U le midi, en semaine

univers-cité.info n°17 (décembre 2004)

Appréciation des Restos U

Fréquentent régulièrement

le RU

N’y man-

gent jamais Ensemble

Proximité du lieu d’études

4,3 3,6 4,0

Prix 3,9 3,7 3,8

Quantité de nourri-

ture 3,6 3,4 3,5

Hygiène/propreté 3,6 3,2 3,4

Heures et jours

d’ouverture 3,6 3,2 3,4

Note d’ensemble 3,4 3,0 3,2

Cadre, atmosphère,

immobilier 3,4 2,8 3,1

Qualité de l’accueil 3,2 2,7 2,9

Qualité de la nour-

riture 2,9 2,6 2,8

Qualité diététique 2,8 2,6 2,7

Attente 2,8 2,3 2,6

par Ronan Vourc’h

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r epères

La proportion de fumeurs est quasiment identique chez les garçons (28%) et chez les filles (26,5%). Près de 36% des étudiants fumeurs, chez les garçons comme chez les filles, déclarent fumer quotidiennement entre une et cinq ciga- rettes, près de 40% entre 6 et 14 cigarettes et près d’un quart plus de 15 ciga- rettes. On trouve des proportions de fumeurs très voisines chez les étudiants âgés de 20 ans ou moins (25,5%) et chez ceux de 25 ans et plus (25,3%). En re- vanche, cette proportion augmente dans la tranche des 21-24 ans (28,9%). On observe par ailleurs que les étudiants décohabitants (plus âgés en moyenne que ceux vivant toujours chez leurs parents) sont plus nombreux à fumer que les cohabitants (28,2% vs 25,5%).

Enfin, la proportion d’étudiants fumeurs n’est pas la même selon la filière d’études. La plus grande proportion de fumeurs se trouve chez les étudiants en lettres (32,1%) et la plus faible chez ceux des classes préparatoires aux grandes écoles (14,6%).

Si les garçons ne fument guère plus que les filles, ils sont, en revanche, sensiblement plus nom- breux à boire de l’alcool : 26% des filles boivent au moins une fois par semaine de l’alcool alors que c’est le cas pour 47,2% des garçons. Avec la progression en âge, la proportion d’étudiants buvant de l’alcool au moins une fois par semaine augmente régu- lièrement, passant de 30,6% chez les 20 ans et moins à 39,8% chez les 25 ans et plus. De même que pour la cigarette, la consommation d’alcool au moins une fois par semaine est plus fréquente chez les étudiants décohabitants (38,9%) que chez ceux vivant au domicile parental (30,1%).

Les étudiants fumeurs sont proportionnellement plus nombreux à consommer de l’alcool au moins une fois par semaine que les non-fumeurs, et la consom- mation d’alcool est particulièrement fréquente chez les « gros fumeurs » : 28%

des étudiants non-fumeurs consomment au moins une fois par semaine de l’alcool, ils sont 54,1% dans ce cas lorsqu’ils fument entre une et cinq ciga- rettes quotidiennement et 59,8% lorsqu’ils fument plus de 15 cigarettes par jour.

Chargée d’études à l’Observatoire natio- nal de la Vie Etudiante

Amrous.ove@cnous.fr

http://www.ove-national.education.fr/

Source des graphiques : Enquête Condi- tions de Vie des Etudiants 2003 (OVE)

Les filles fument presque autant que les garçons mais consomment moins sou- vent de lʼalcool.

univers-cité.info n°18 (janvier 2005) par Nadia AMROUS

Consommation d’alcool chez les étudiants (en %) Fumeurs Non-fumeurs

tous les jours 5,8 1,7

au moins une fois par semaine 50,1 26,3

moins souvent 32,7 41,8

jamais 11,5 30,2

total 100,0 100,0

Consommation quotidienne de cigarettes chez les étudiants fumeurs (%)

Entre 1 et 5 cigarettes Entre 6 et 14 cigarettes 15 cigarettes et plus

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r epères

On observe, grâce à l’enquête triennale réalisée par l’OVE depuis 1994, que le taux d’activité des étudiants est bien plus élevé dans les années 2000 qu’il ne l’était dans les années 90. Cette progression, surtout sensible entre 1997 et 2000, est principalement liée au travail effectué en cours d’année universitaire et non au travail d’été. Cette forte progression entre 1997 et 2000 a surtout été soutenue par le développement des activités rémunérées associées aux études (de type stage) et plus encore par celui des petits jobs exercés par des étudiants originaires des classes moyennes et supérieures. Ils sont parfois plus soucieux d’accroître leur autonomie, d’enrichir leur expérience et de diversifier leurs loisirs, plutôt que contraints à travailler par nécessité économique.

De 2000 à 2003, la progression de l’activité rémunérée en cours d’études a été moins accentuée. Mais on observe qu’elle ne doit plus rien aux activités intégrées aux études (dont le poids relatif s’est « tassé »). La progression des activités qui empiètent le plus sur le travail universitaire est par ailleurs non négligeable : les étudiants de moins de 29 ans, qui exercent au minimum à mi-temps, pendant une grande partie de l’année, un travail de type serveur, employé de commerce ou de bureau, maître d’internat, etc., sont désormais environ 120 000. Or ce type d’activité compromet les chances de réussite ; on peut considérer qu’il réduit d’un tiers les probabilités de passer avec succès les examens de 1er et 2ème cycles.

Remarques méthodologiques.

Le taux d’activité « au moins à mi-temps » enregistré en 1997 (16%) a été sous-évalué (notamment parce que les internes hospitaliers, en grève lors de l’enquête, ont été sous-représentés).

Certaines activités parallèles aux études et déclarées au moins à mi-temps n’ont pas été comptabilisées comme « très concurrentes » des études lorsqu’el- les étaient, comme le baby-sitting, apparentées aux petits jobs. Un autre cri- tère de sélection (comme le fait de ne retenir comme «très concurrentes » que les activités rapportant au moins 450 euros par mois) ferait chuter les taux au-dessous de 6%.

Chargé de mission à l’Observatoire national de la Vie Etudiante Gruel.ove@cnous.fr

http://www.ove-national.education.fr Source : Enquête Conditions de Vie des Etudiants 2003 (OVE)

Lʼactivité rémunérée des étudiants. Evo- lution de 1994 à 2003.

univers-cité.info n°19 (février 2005) par Louis GRUEL

Evolution de l’activité rémunérée des étudiants (en %)

1994 1997 2000 2003 Ensemble des actifs 70 69 77 80

Actifs en période d’études 40 40 48 49

Actifs se déclarant au moins à mi- temps, au moins 6 mois par an

19 16 20 21

Actifs de moins de 29 ans exerçant un

travail très concurrent des études 6,8 7,1 7,5

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r epères

En 2002-2003, 7,8 % des étudiants inscrits en université ou en classe supé- rieure de lycée vivent dans une résidence universitaire gérée par un Crous.

La clientèle des résidences universitaires est jeune et masculine. L’âge moyen des résidants est de 21,6 ans contre 22,4 ans pour l’ensemble des étudiants.

La répartition garçons-filles et presque symétriquement l’inverse de celle observée parmi l’ensemble des étudiants : 53,9% de garçons et 46,1% filles.

Les étudiants étrangers sont plus représentés dans les cités U : 22,2% contre 10,8% parmi l’ensemble des étudiants.

La probabilité d’habiter dans une résidence universitaire dépend en premier lieu des contraintes matérielles. En effet, les étudiants dont les parents ha- bitent à plus de 30 km du lieu d’études sont sur-représentés parmi ceux qui logent en cité U (94,1% contre 62,4% parmi l’ensemble des étudiants) et un tiers des parents d’étudiants logés en cité U vivent à plus de 300 km du lieu d’études, contre 19,9% parmi l’ensemble des étudiants. Le profil des étudiants qui vivent en résidence universitaire témoigne de l’efficacité des critères so- ciaux d’admission. Ainsi, l’origine sociale des étudiants logés en cité U est moins favorisée que celle de l’ensemble des étudiants et les étudiants dont les parents ont des revenus mensuels inférieurs à 2000 Euros représentent 60,4% des résidants en cité U contre 35,7% de l’ensemble des étudiants. Par ailleurs, les boursiers sont beaucoup plus représentés parmi les étudiants lo- gés en cité U : 40,7% contre 29,2% parmi l’ensemble des étudiants.

Le jugement que les résidants portent sur les résidences universitaires est plus favorable que celui des non-résidants. Invités à noter les cités universi- taires de 1 à 5, les étudiants qui y vivent leur donnent une note d’ensemble moyenne (appréciation générale) supérieure à celle des non-résidants : 3,0 contre 2,8. Ils ont également une évaluation plus favorable que les non-rési- dants en ce qui concerne le règlement intérieur, le confort et l’équipement, le calme, la propreté, la sécurité et la taille des logements. Les résidants sont en revanche plus réservés concernant les services collectifs et l’ambiance géné- rale. Le prix est l’aspect qui suscite la meilleure note de la part des étudiants.

Cette note est la même pour les résidants et les non-résidants.

Ingénieur d’études à l’Observatoire national de la Vie Etudiante E-mail: vourch.ove@cnous.fr Site: www.ove-national.education.fr

Observatoire national de la Vie Etu- diante

6/8, rue Jean Calvin BP 49

75222 Paris cedex 05 Tél: 01 55 43 57 92 Fax: 01 55 43 57 19

Les étudiants et les résidences universitaires

univers-cité.info n°20 (mars 2005) par Ronan Vourc’h

Jugement sur les résidences universitaires

Résidants Non-résidants Prix

Taille du logement

Confort et équipement du logement Services de la cité universitaire Calme

Propreté Securité

Réglement intérieur Ambiance générale

3,4 2,4 2,5 2,6 2,6 2,7 3,0 3,1 3,1

3,4 2 2,3 2,7 2,2 2,6 2,8 2,9 3,3

Note d’ensemble 3,1 2,8

1= tout à fait insatisfait 5=très satisfait Source: Enquête Conditions de Vie des Etudiants 2003 (OVE)

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r epères

Les trois quarts des étudiants regardent la télévision tous les jours ou pres- que, 14,5% le font une à deux fois par semaine et 10,7% moins souvent ou ja- mais. Les étudiants qui vivent toujours chez leurs parents sont proportionnel- lement les plus nombreux à regarder quotidiennement la télévision (54,4%).

Les décohabitants, dont les trois quarts possèdent un téléviseur, sont moins nombreux à le faire, en particulier ceux vivant en résidence collective (41%) comparés aux autres décohabitants (50,1%).

Avec la progression en âge, les étudiants sont moins nombreux à regarder quotidiennement la télévision. Ainsi ceux qui la regardent tous les jours sont plus jeunes (22 ans en moyenne) que ceux qui la regardent moins souvent ou jamais (24 ans en moyenne).

Regarder la télévision tous les jours ou presque est un comportement plus fréquent parmi les étudiants issus de milieux populaires (79%) que parmi ceux issus des classes supérieures (68,1%).

Par ailleurs, selon la filière d’études, les comportements varient de façon significa- tive. Ainsi, les élèves des classes préparatoires sont proportionnellement les moins nombreux à regarder quotidiennement la télévision (23%), cette pra- tique est presque trois fois plus fréquente chez les élèves de STS (67,6%) qui sont les plus nombreux à le faire.

Les chaînes le plus souvent regardées par l’ensem -ble des étudiants sont TF1 et M6, dont les fré- quences sont quasiment identiques ; France 2 récolte plus du tiers des choix (35,9%). Contraire- ment à ce que l’on pouvait observer en 2000, Arte passe devant Canal+, davantage en raison de la forte chute d’audience de cette dernière chaîne (-10 points) que par la légère hausse de la première (+2 points environ).

Selon la filière d’études, les préférences ne vont pas se porter sur les mêmes chaînes. Ainsi, TF1 et M6 sont davantage mentionnées dans les filières au recrutement social le plus populaire, à savoir en STS (respectivement 69% et 67,1%) et en IUT (50,2% et 54%). Ces deux chaînes sont les moins fréquem- ment regardées par les élèves des classes préparatoires (34,1% et 37,4%) ou par les étudiants en filière santé (36,8% et 32,5%), où l’on trouve de fortes proportions d’étudiants issus des classes supérieures. Les étudiants en lettres et sciences humaines sont, eux aussi, moins nombreux à regarder souvent ces deux chaînes (respectivement 36,6% et 38,2%). En revanche, ils sont propor- tionnellement les plus nombreux à placer en premier France 5 (17,1%) ou Arte (32%).

Chargée d’études à l’Observatoire natio- nal de la Vie Etudiante

E-mail: amrous.ove@cnous.fr Site: www.ove-national.education.fr

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Les trois quarts des étudiants regardent la télévision tous les jours ou presque

univers-cité.info n°21 (avril 2005) par Nadia Amrous

Source: enquête « Conditions de vie des étudiants 2003 » (OVE)

Chaînes regardées le plus souvent (une ou deux réponses possibles)

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r epères

Selon la dernière enquête de l’OVE sur les conditions de vie des étudiants, en 2003 pratiquement les trois quarts des étudiants possèdent un ordinateur personnel (72,6%) ; ils étaient 54,1% en 2000. Dans le même temps, l’utilisa- tion des salles informatiques sur les lieux d’enseignement est passée de 50,4%

à 57,4% et seulement 3,5% des étudiants déclarent ne pas avoir de salle infor- matique à disposition.

L’accès à internet a, lui aussi, considérablement progressé ces dernières an- nées. L’évolution des résultats de l’enquête nationale de l’OVE en témoigne.

En 2000, 54% des étudiants déclaraient disposer d’un accès à internet sur leur lieu d’enseignement ou en dehors ; en 2003, pratiquement tous les étudiants déclarent disposer d’un accès à internet (97,6%). 90,2% y ont accès sur leur lieu d’enseignement. Parmi eux, 22% se connectent tous les jours, 22,2% une ou deux fois par semaine et 55,6% moins souvent. Ce type d’accès est plus fréquent en sciences et dans les filières limitées à bac+2 (IUT, STS et CPGE).

Par contre, les étudiants inscrits en lettres et sciences humaines ainsi qu’en santé ont moins souvent accès à internet sur leur lieu d’enseignement (voir graphique).

L’accès à internet hors lieu d’enseignement est plus rare : il concerne 68,3%

des étudiants. Les étudiants qui utilisent ce type d’accès se connectent fré- quemment : près de la moitié d’entre eux (48,2%) vont sur internet tous les jours, 28,7% une ou deux fois par semaine et 23,1% moins souvent. Pour une large majorité des étudiants, cet accès hors lieux d’enseignement est person- nel ou familial (60,3%). Ce type d’accès est plus fréquent chez les étudiants en santé, en lettres et sciences humaines, en droit et sciences économiques ainsi que parmi les élèves des CPGE. L’accès à internet hors lieu d’enseignement est aussi lié à l’origine sociale puisqu’il est plus répandu parmi les étudiants issus des classes supérieures (78,3%) que parmi ceux issus des classes moyen- nes (69,8%) et populaires (59,9%).

Ingénieur d’études à l’Observatoire national de la Vie Etudiante Email: vourch.ove@cnous.fr

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98% des étudiants disposent dʼun accès à internet

univers-cité.info n°22 (mai 2005) par Ronan VOURC’H

Accès à Internet selon la filière d'études

Sur le lieu d'enseignement Hors lieu d'enseignement

Santé 82 75

Lettres, Sciences Humaines 86 72

Droit, Economie 90 71

STS 94 56

CPGE 94 73

Sciences 95 65

IUT 97 66

Accès à Internet selon la filière d'études (en %)

82 86 90 94 94 95 97

75 72 71

56

73

65 66

0 20 40 60 80 100 120

Santé Lettres, Sciences Humaines

Droit,

Economie STS CPGE Sciences IUT

Sur le lieu d'enseignement Hors lieu d'enseignement

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r epères

Les deux tiers des étudiants déclarent être allés au cinéma au moins une fois dans les 30 jours précédant l’enquête. Il s’agit de la sortie culturelle la plus fréquente. Loin derrière, on trouve les sorties en discothèques qui concernent un peu plus du tiers des étudiants, les soirées étudiantes, la fréquentation des musées et celle des spectacles sportifs. Les sorties au théâtre et aux concerts de musique classique ou à l’opéra sont les moins répandues. Depuis 1994, ces taux de sorties culturelles n’ont pas évolué de façon significative. On observe tout de même une baisse assez nette de la fréquentation des salles de cinéma entre 2000 et 2003 : -8,2 points.

Les étudiants qui fréquentent les musées, les théâtres, les concerts de mu- sique classique ou l’opéra constituent une population féminine, moins jeune et dotée socialement. A l’inverse, la probabilité de préférer les sorties plutôt associées à la culture populaire, est plus élevée chez les garçons, chez les plus jeunes et chez les étudiants moins favorisés socialement. Les étudiants des formations littéraires, et plus particulièrement ceux des classes de pré- paration littéraire, ont plus de chances que les autres d’effectuer des sorties légitimes culturellement et les étudiants de STS de préférer celles qui le sont moins. La probabilité de se rendre dans un musée, au théâtre, à un concert de musique classique ou à l’opéra augmente avec la taille de la ville d’études et est la plus élevée à Paris, où l’offre culturelle est plus large, que partout ailleurs : 53,3% des étudiants parisiens ont fait une telle sortie lors des 30 der- niers jours, contre 35,5% en moyenne. Par contre, les étudiants inscrits dans des villes de moins de 100 000 habitants ont plus de chance que les autres de préférer les sorties populaires (discothèque, spectacles sportifs) : 59,8% contre 45,2% en moyenne. Enfin, on observe un lien entre les sorties et les autres pratiques culturelles. Ainsi, l’attachement aux livres et le détachement par rapport à la télévision sont associés à des sorties plus reconnues socialement ; alors qu’une écoute quotidienne de la télévision et un moindre intérêt pour les livres vont de pair avec des sorties associées à la culture populaire.

Chargée d’études à l’Observatoire natio- nal de la Vie Etudiante

Email: amrous.ove@cnous.fr Observatoire national de la Vie Etu- diante

6/8, rue Jean Calvin BP 49

75222 Paris cedex 05 Tél: 01 55 43 57 92 Fax: 01 55 43 57 19

Site: www.ove-national.education.fr

Les sorties culturelles marquées socialement

univers-cité.info n°23 (juin 2005) par Nadia AMROUS

Source: enquête Conditions de vie des étudiants (2003) A un concert de musique c 7,0

Au théâtre 11,7

A un autre concert (rock, p 21,8 Voir un spectacle sportif 22,6 Visiter un musée ou une ex 27,5 A une soirée étudiante 32,6

En discothèque 34,2

Au cinéma 66,3

Sorties culturelles durant les 30 derniers jours (%)

7,0 11,7

21,8 22,6

27,5 32,6

34,2

66,3

0,0 10,0 20,0 30,0 40,0 50,0 60,0 70,0 80,0

A un concert de musique classique ou à l'opéra Au théâtre A un autre concert (rock, pop, variété…) Voir un spectacle sportif Visiter un musée ou une exposition A une soirée étudiante En discothèque Au cinéma

Références

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