Ferme de référence 2018-2020 Bac Pro CGEA Polycultures Elevage

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Diag enviro Gaztena / LEAP Frantsesenia / Vincens 05/02/2020 1

Ferme de référence 2018-2020 Bac Pro CGEA Polycultures Elevage

Diagnostic Environnemental de l’exploitation

 1^er critère : Bilan des minéraux ou apparent Barème Points

< -100 0 -80 à -100 1 -60 à -80 2 -40 à -60 3 -20 à -40 4 Unités

d’azote par ha de SAU

> -20 5

Nb ha de SAU : 41

- 2983 / 41 = -72 N / ha

Traduit l’importance globale des excédents d’azote par un bilan entre les entrées et les sorties au niveau des parcelles

Ce bilan est moyen : l’exploitation est conforme au bina azoté en élevage laitier.

Ce bilan est dû :

- à l’absence d’engrais chimique

- à la valorisation de la pâture et la fixation de légumineuses.

- aux achats d’aliments assez importants, notamment les aliments protéiques

 2^ème critère : Linéaire de haies : Barème Points

< à 20 m 0 20 m à 40 m 1 40 m à 60 m 2 60 m à 80 m 3 80 m à 100 m 4 Linéaire de

haies en mètres par

ha de SAU

> à 100 m 5

6.600 m / 41 ha = 161 ml/ha

A part quelques prairies avec des côtés sans haies, les parcelles sont bien entourées de haies ou de bois.

 3^ème critère : Biodiversité

Barème Points

Présence de bandes enherbées fleuries entre les cultures 0,5

Pas de destruction de talus 0,5

Entretien mécanique des haies et clôtures 0,5

Préservation des zones humides 0,5

Fauche tardive des jachères, prairies, landes, bandes fleuries… 0,5 Présence d’espèces végétales anciennes dans l’assolement 0,25

Pas de culture d’OGM 0,5

Utilisation d’espèces rares ou en voie de disparition 0 Pas d’ensemble (îlot) de cultures supérieur à 6 ha 0,5 Analyse des

pratiques sur la biodiversité

Présence de races animales locales 0,5

Somme sur 5 4,25

A chaque question, OUI = 0,5 NON = 0

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L’éleveur ne faisant pas de culture, il est difficile d’utiliser des variétés anciennes végétales, à part les sur les vieilles prairies. De plus, avec seulement un troupeau ovin en AOP, il ne peut pas avoir

d’espèces rares ou menacées.

 4^ème critère : Gestion des sols

Barème Points

> à 20 % 0 15 % à 20 % 0,5 10 % à 15 % 1

5 % à 10 % 1,5 0 % à 5% 2

% de surface en sol nu / SAU

0 % 2,5

Traduit l’importance du lessivage et de l’érosion.

Enlever un point si labour supérieur à 15 cm de profondeur sauf pour les terres argileuses > à 35% d’argile.

Si une culture annuelle revient plus de 2 années consécutives sur la même parcelle, enlever 1 point au résultat

Un sol nu après ensilage de maïs est à considérer comme sol nu.

Barème Points

> à 30 % 0 25 % à 30 % 0,5 20 % à 25 % 1 15 % à 20 % 1,5

10 % à 15% 2

% de la même culture dans la surface assolée

(hors PN) < à 10 % 2,5

Ce critère permet de mieux appréhender la gestion culturale de l’exploitation (surface assolée = SAU - prairies naturelles) Rajouter 1 point si au moins 50 % des prairies contiennent des légumineuses.

Si le système est en tout herbe, mettre 5 points.

Avec une surface tout en herbe, la gestion des sols est très durable.

 5^ème critère : Gestion des écoulements et Pression polluante

Indicateurs Points

Abreuvement direct au ruisseau 0

Fuite des jus d’ensilage 0,5

Fuite des eaux vertes et blanches 0,5 Fuite des lisiers et fumières 0,5 Parcelles « parking » ou de nuit 0,5 Absence de local « phyto » aux normes 0,5 Analyse et

présence des écoulements

Total / 3 2,5

Traduit l’importance accordée à la gestion des écoulements (déjections animales, laiteries, produits phytos) et aux pratiques respectueuses de l’environnement.

A chaque question, OUI = 0 et NON = 0,5 Les brebis peuvent entrer dans un ruisseau dans au moins 5 parcelles. Des aménagements d’abreuvement sont possibles pour éviter les pollutions.

Barème Points

> ou = à 1 0 0,75 à 1 0,5 0,5 à 0,75 1 0,25 à 0,5 1,5 Surface

traitée / SAU hors

prairies naturelles

0 à 0,25 2

23 ha (chenilles) + 2 ha Allié localisé (1/2) / 41 = 0,59

En 2017, l’éleveur a traité ses prairies contre les chenilles. Cela a un impact sur les autres insectes (coprophages, abeilles, vers de terre). Des solutions sans pesticides sont possibles.

 6^ème critère : Consommation énergétique et émissions GES / stockage CO₂

Ce critère permet d’évaluer les consommations d’énergie fossile, directe (fioul, gaz, électricité) et indirecte (alimentation, plastiques, engrais) chaque année.

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Indicateur Barème de notation Points

> à 600 EQF 0 500 à 600 EQF 0,5 400 à 500 EQF 1 300 à 400 EQF 1,5 200 à 300 EQF 2 Total EQF/ha

SAU/an

< à 200 EQF 2,5

L’exploitation consomme 243 EQF/ha/an

L’exploitation consomme peu de fioul car il ne fait que 95 boules de foin-regain. L’herbe est surtout pâturée, ce qui économise des énergies.

Les achats d’aliments sont assez faibles

La consommation électrique est élevée à cause de l’activité fromagère.

Pour diminuer la consommation, il faudrait éviter les aliments transformés (LAO) et acheter plutôt des méteils à des producteurs.

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Indicateur Barème de notation Points

> à 8 T 0

6 à 8 T 0,5

4 à 6 T 1

3 à 4 T 1,5

2 à 3 T 2

Total CO₂ émis /ha SAU

< à 2 T 2,5

L’exploitation produit 2,02 T CO₂/an/ha

Le captage de CO₂ par les prairies ne compensent pas totalement les émissions de méthane par les ovins. Il pourrait améliorer ce critère en plantant des haies nourricières (arbres fruitiers).

 Synthèse

Indicateurs de durabilité environnementale

(méthode RAD-CIVAM)

Score

obtenu Maxi

1 Bilan des minéraux Unités N / ha de SAU 2 5

2 Linéaire de haies Linéaire de haies / ha SAU 5 5

3 Biodiversité Analyse des pratiques 4,25 5

4 Gestion des sols % sol nu et gestion de l’assolement 5 5 5 Ecoulements et pollution Ecoulements et pression pesticides 3,5 5

6 Energie et GES Conso énergie, CO₂ et CH₄ 4 5

Durabilité environnementale 23,75 30

Ce bilan est excellent et l’exploitation présente une bonne durabilité écologique avec des points forts :

• Un bilan azoté moyen, mais normal pour un élevage laitier.

• Une forte présence de haies sur toutes les parcelles

• Une biodiversité protégée

• Une gestion des sols durable avec une surface tout en herbe

• Un faible impact énergétique et sur le réchauffement climatique, grâce au captage de CO₂ des prairies

Pour améliorer ce bilan, on peut proposer :

• Des ajustements de la ration, en remplaçant 100g/jour de LAO par de la pulpe de betterave.

Cela économise environ 5 T de LAO, -140N/an. Gain = +0 point

• Des aménagements d’abreuvement sur les 5 parcelles où les brebis ont accès direct au ruisseau. Un captage avec une crépine en amont de la parcelle permet d’alimenter un abreuvoir. Gain = +0,5 point

• Des alternatives au traitement chimique des chenilles : maintenir le trèfle, traitement Bt, variation des hauteurs de prairies, pression pastorale. Gain = +1 point

• Des achats d’aliments bruts (type méteil) plutôt que du LAO qui demande de l’énergie de transformation. Gain = +0,5 point

• Des plantations de haies nourricières (arbres fruitiers) pour améliorer le stockage de CO2. Gain = +0,5 point

Avec ces propositions, on peut espérer atteindre un score écologique de 26,75 + 2,50 = 29,25 / 30 !