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Contribution à l'étude ethnopharmacologique et étude pharmacologique d'Euphorbia hirta L. : propriétés psychotropes, analgésiques, anti-pyrétiques et anti-inflammatoires

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HAL Id: tel-01775566

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Contribution à l’étude ethnopharmacologique et étude

pharmacologique d’Euphorbia hirta L. : propriétés

psychotropes, analgésiques, anti-pyrétiques et

anti-inflammatoires

Marie-Claire Lanhers

To cite this version:

Marie-Claire Lanhers. Contribution à l’étude ethnopharmacologique et étude pharmacologique d’Euphorbia hirta L. : propriétés psychotropes, analgésiques, anti-pyrétiques et anti-inflammatoires. Médecine humaine et pathologie. Université Paul Verlaine - Metz, 1988. Français. �NNT : 1988METZ020S�. �tel-01775566�

(2)

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(3)

U N I V E R S I T E D E M E T Z C e n t r e d e s S c t e n c e s d e l ' E n v l r o n n e m e n l | | d ' a x r E € t ! ? l ! t f 8 | |

slrysulb

THESE

P R E S E N T E E P O U R O B T E N I R L E D I P L O M E DE

DOCTORAT

DE L'UNTVERSTTE

?H**gf,fr***m*;

M E N T I O N P H A R M À C O G N O S I E PÀR

M A R I E CLAIRE LANHERS

I N ' i n v

?Pgoqos

CONTRTBUTION A L.ET(IDE

ETHNOPHARMACM

E T

ET UDE P HAR IuTACoLoG I Q U E D,

P ROPR I ETES PSYCHOTROPES,

ANALG EST6/U

ES

AN TI-P YR E TI Q (I ES ET A N TI-IN F LAM MATOI

R ES

S o u t e n u e l e 2 t N o v e m b r e l g g g

P A R T I E

I

E X A M I N A T E U R S : M ' p ' . A B A L I O N , p h q r m q c r e n r e s p o n s q b t e u n l t é oRsroM a Ï : _ D o R F M À N , D r r e c t e u r d e r q R e c h e r c h e des Laborqtorres D o L I S o s M ' J ' F L E U R E N T I N , M s l r r e d e c o n r é r e n c e ( D i r e c r e u r d e t h è s e ) . M . R . M I S S L I N , M q I t r e d e C o n t é r e n c e - 1 , , M . F . M O R T I E R , p r o l e s s e u r ( R q p p o r t e u r ) M . J . M . p E L T , p r o t e s s e u r ( p r e s l C e n t d u Jury) t v t . . 1 . f . S E R R A N O , p r o t e s s e u r ( R c p p o r t e u r )

ffi

I

I

(4)

A l,tESSIEItRg LEg l,tEUBREg DIt itURy

À Monsieur Ie Professeur J.M. PELT, Président de ce jury,

qui m'a accueilli au sein de son équipe et qui a pu suivre et

diriger I'évolution de ce travail, malgré les très nombreuses

obligations auxguelles if doit faire face, je voudrais lui

exprimer toute mon estime et ma profonde gratitude.

A Monsieur J. FLEURENTIN, Maître de Conférence à I'Univer

sité de Metz et assistant de Monsieur Ie Professeur PELT, qui

a dirigé pas à pas I'ensemble de cette recherche, avec Ia

com-pétence et la rigueur scientifigue que nous lui connaissons

tous, nais aussi avec une extrême patience envers la débutante

que je suis. Qu'il soit assuré de toute mon estime et de toute

ma reconnaissance.

J'ai rencontré auprès de Monsieur R. MISSLIN une

atten-tion bienveillante et une aide efficace, notamment au cours de

la réalisation et de I'interprétation des études

comporte-mentales. Pour ses nombreux conseils judicieux, son

enthou-siasme communicatif, rnais aussi son soutien moral si tonifiant

qu'il n'a pas mangué de ne manifester à chacune de nos

rencon-tres, qu'il me soit permis de lui exprimer toute mon

admira-tion et toute ma gratitude.

Que Monsieur le Professeur F. MORTIER veuille bien

accepter ma profonde reconnaissance et toute mon estime, pour

l e s n o m b r e u x c o n s e i l s , l e s c r i t i q u e s e t I ' a i d e g u ' i l m ' a t o u

-jours prodigué durant ses années de recherche, faisant preuve

d'une très grande disponibilité et d'un intérêt constant à

(5)

Je voudrais également remercier Monsieur le Professeur

J.J. SERRÀNO, gui a accepté spontanément de faire partie de ce

jury et d'être I'un des rapporteurs. Qu'iI trouve ici toute ma

gratitude et ma reconnaissance.

Monsieur P. DORFMAN, Directeur de Ia Recherche des

Labora-toires DOLISOS, avec lesquels a pu être établie une

collabo-ration étroite devant aboutir au développement d'8. hirta L.

dans Ie secteur pharmaceutigue, mta fait I'honneur de

s'inté-resser et de juger ce travail. Je I'en remercie vivement.

Je suis tout particulièrement heureuse de pouvoir

compter, pami les membres de ce jury, Monsieur P.'CABÀLION,

Pharmacien responsable de I'unité rrRecherche des substances

d'intérêt biologiguer' à I'oRsToM, véritable instigateur de

I'étude pharmacologique entreprise sur E. hirta, ÇIui a eut

l,idée judicieuse de communiquer à Monsieur le Professeur PELT

ses observations personnelles quant aux effets de cette

plante, rê pennettant ainsi d'entreprendre cette recherche et

(6)

Qu'iI me soit également permis d'assurer de toute ma

reconnaissance les différentes personnes qui ont participé de

près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Ma pensée va tout particulièrement vers Isabelle BERTRAND,

collaboratrice et arnie, dont j'ai pu appécier toutes les

guati-tés tant professionnelles qu'humaines, tout au long de ces

années de recherche, et qui a su m'insuffler énergie et

volon-t é , p a r f o i s d é f a i l l a n t e s . Q u ' e l l e s o i t a s s u r é e d e t o u t e m o n

estime et de mon amitié.

Je voudrais également exprimer ma profonde reconnaissance

à Alain ROLLAND, pour sa disponibilité de chaque instant, sâ

patience sans limite à mon égard et Ie soutien si précieux

g u ' i I m ' a t o u j o u r s a p p o r t é .

Je tiens aussi à remercier Michel

, JOYEUX pour I'aide

gu'iI a pu me prodigruer, notamment dans I'utilisation de

Itordinateur, Iors de Ia nise en forme de ce mémoire ; ainsi

que Joséphine BERNÀBE, pour Ia mise au point de Ia technique

i n v i t r o u t i l i s é e l o r s d e I ' é t u d e d e I ' a f f i n i t é d e s e x t r a i t s

de plante pour les récepteurs aux benzodiazépines et Rachid

SOULIMANI qui a réalisé les tests anti-histaminiques dans Ie

cadre de son DEA.

II m'est très agréable d'adresser tous mes remerciernents

à Monsieur J. GUILLEITI,AIN, Directeur technigue de I'fnstitut

Médicaurenteux de Tours, avec qui avait été initialement

entre-pris ce travail, Iorsqu'il était Directeur de Ia Recherche des

L a b o r a t o i r e s D O L I S O S , a i n s i q u ' à t o u t e l ' é q u i p e d e I ' f n s t i t u t

Médicamenteux de Tours, êt en particulier à Annie ROUSSEÀU,

pour leur accueil chaleureux et leur collaboration à la

réali-sation des tests anti-inflammatoires. Je garderai un excellent

(7)

Je voudrais également remercier Chafigue YOUNOS,

Professeur de Botanique afghan, pour son aide dans Ia mise en

forme de Ia partie botanique de ce travail.

Je ne saurais oublier Martine CERV, Monsieur JENOT,

Madame IÀNHERS, Pascal IÀNHERS et Doninique THOMAS, pour leur

contribution si précieuse et secourable à la correction de ce

manuscrit, à sa dactylographie et à sa mise en forme. eutils

soient assurés de ma profonde reconnaissance et de toute mon

affection

La part,icipation spontanée dtlsabelle DRIIM et de Francine

KLEIN à Ia dactylographie de certaines parties de ce mémoire

ne saurait me laisser indifférente. Je ne peux que leur

exprimer toute ma grat,itude.

Que Messieurs PauI LEHR et Jean-Marie KELLER du

labo-ratoire de Biologie Moléculaire du Développement de Ia Faculté

des Sciences de Nancy reçoivent tous mes remerciements pour la

réalisation de la nicroscopie électronique, ainsi que Monsieur

Cabalion et Monsieur Ie Professeur Pousset qui ont accepté de

(8)

S O I I M À I R E

INTRODTICÎION

GEbIERÀLITES ST'R LE GENRE ET'PHORBIÀ

r I,A FAtttILLE DES EUPIIORBIÀCE,AE

II LE GEI{RE ET'PEORBIA

IIT EÛPHORBIA HIRTA L.

PREILIERE PÀRTIE : ETttDE BOTÀI|TQUE

I CEOROTPGIE

II DENOùIINATIONS

rrr pEscR.rFTroN BcrrAl|IgttE

I I I . I - L E S T I G E S

T 1 1 - 2 L E S F E U I L L E S

III - 3 LES INFIPR.ESCENCES

I I I - 4 L E S F R T ' I T S

I I I - 5 L E S G R A I N E S

III - 6 DIAGR,AIIII,IE EIPRÀI,

I 3 1 4 2 2 2 3 2 5 2 4 rv EssArs BotAxrgtrEs j 26

(9)

DEUXIEME PARTIE : INDICÈTIoNS TR.N)ITIoNNELLES Ef, rISÀcES fiIERÀIlEuTIet Es

SEEPTON A : rNDrcÀTIONS THERÀPEUTTQUES TRN)ITIONNEr.T.ES

r

I I I

-IÀ PI.ANTE ENTIERE EÎ LES PARTIES AERIENITES USAGE TNÎERNE T'SÀGE EXTERNE I]SAGE IIIAGIQI'E rT LES FEUIT.T.F:S I I - 1 U S A G E T N T E R N E T I - 2 U S A G E E X T E R N E 3 0 I 2 3 3 8 3 9 4 0 4 1 4 3 I T I r l r I I T -LE IÀTE:K I T'SAGE IIflTBRNE 2 T'SÀGE HXTERNE

rv

LES RÀCINES

sDeIroN P : IISAGES THERÀPEuTIgttEs (prélnrations - mode dremploi - trrosologie) I IISAGES THERAPEt TIgttES ÀcruEl,s

I - 1 Àf'FECTIONS IIflfESTINALES

T - 2 ÀFFECTIONS R.ESPIRÀTOIRES

I - 3 UTTTISATTONS EOII{EOPÀTIIIQUES

II IISAGES THERÀPESTTQUBS TRÀDTTTONDIELS

II - 1 ÀI.FEC-TIONS GÀSTRO-INTESIINALES

TI - 2 ÀI.FECTIONS HEPATIQUES (ictères)

II - 3 ÀFFECIIONS CÀR.DIÀQUES (crise cardiaque)

46 5 8 5 9 6 I 6 2 6 8

(10)

TI - 4 ÀFFECTTONS RESPIRÀTOIRES

IT - 5 PROPRIEIES ÀIiTTÀIÆTQT'ES

rI - 6 PROPRIETES FEBRIF'UGES

rI - 7 ÀI'FECTTONS DE LIÀPPAREII. GENITAI, FEIITININ

II - 8 ÀFE.EqIIONS DE LIÀPPÀREIL GENITÀL UÀSCULTN

rI - 9 PROPRITIES CICATRISÀNTES

rr -to urrrJrsATroN coNTRE LEs !rcRsuREs DE scoRproNs

II -I1 T'TII,ISÀTION DÀNS LE TRÀITEITENT DTI RETARD À LA uÀRcEE DE L,ET{I!ÀIÙI,

TROISTEIiE PARTTE : EIUDE îOXICOI,OGfQUE

SECTION A : ETT'DES IIOXICOI,OGIQTTES ÀITTERIEURES

r I\OXICTTB AIGUE

r - I ÀqrroN IcETFyqroxIQnE

r - 2 ÀDMrNrsrRÀTroN DE LTE;KfRÀrr vreETÀr, pÀR vorB rIrTRA-vETNEUSE (r-V-)

f - 3 ÀDMINfSTRÀTION DE LTEKIRÀIT VEGETÀL PÀR \IOrE rNTRÀ-PERTTONEALE (I-p)

I _ 4 ÀDMINISÎRAÎION DE LIEKIRÀIT \TEGSTÀI, PÀR VOIB ORÀLE (PER OS)

IIOXTCITE CEROùIIQ{'E

1 E:XPERIUEII.TÀTTON STIR LE RÀÎ ÀI,BINOS I|ALE

2 E:XPERIIIIEITTÀIrON ST'R LE COBAYE

III EFFEÎS CONSECMIFS A L'ADIiINISTRÀIION D'E.

EIRTÀ

rV I\OLERÀNCE ETilATNE

rV - I REEERENCE À IÀ TTIEDBCINE TRÀDTTIONNELLE

IV - 2 ErtrDEs CLTNTQITES 6 9 7 L 7 2 7 4 7 5 7 A 7 9 8 0 a2 8 3 8 5 I I I I I I 8 7

(11)

SECTION B : TRAVAUX PERSONNELS

I ST'ALT'ÀTION DE IÀ DOSE LETNALE 50

r . I PRODOCILE BXPERIITTENTAI,

T - 2 ESSAIS PRELI}IINAIRES

I - 3 ESTIUÀTION DE LA DLsO

rT EII'DE SYUHNGf,{À:NOIÆTQUE APRES ADMINISTRÀ TON DE DOSES TNFERIEURES

OT' EC.ALES A IÀ DL5O

IT - I PRqK)COLE B)@ERIUENTÀL

TT - 2 REST'LTÀTS

III DISCUSSION

QUATRIEME PARTTE : ETUDE CEIITIQUE

SECIION A : BI(IDES CHIIIQUES AI{IERTEURES

I POLYPHENOLS

I - I TANTNS

T - 2 A C T D E S P H E N O L S

r - 3 COTT|POSES ELAVONI9I'ES

T - 4 LEUCOÀII|ITHOCYÀNES - ÀNTHOCYAI{ES

I - 5 DERTVES DE LÀ BENZO d PN.OUN

rI pERrvEs TERPENTQTES IT - 1 }TONOTERPENES IT _ 2 DTTERPENES II - 3 TRTTERPENES II - 4 POTYTERPENES II - 5 SÎEROLS 90 9 l 9 3 1 0 0 104 r06 1 0 7 1 0 9 l r I

(12)

rrr AcrpEs oRGÀNTQI'ES

rv AcrpEs ET ÀrÆoor^5 Al,rPnaTrgues

rv - I ÀcrDEs ALIPHÀTIgUES SÀTIRES

TV - 2 ÀCIDES ÀLIPHATTQUES rNSÀTttRES

rv - 3 ÀIÆools ÀLIPHATIQI'ES

v CÀRBIIRES ÀLTPEATIQI'ES SATURBS

VI ÀCIDES À!,[IIûES ET DERMS ÀI{fNES

V I - I À C I D E S À M I N E S V T . - 2 A I Æ O O L S À U I N E S VII GLT'CIDES V I I - I S U C R E S S I U P L E S vII - 2 IIIOLS VII - 3 OSIDES

VITI COTTIPOSES ITIINERATIX

IX pERMS CYANOGENETT9I'ES

X ÀIæÀIPIDES

SBCTION B : TRÀVÀÛX PERSONNELS

I RECHERCTæ DES POLYPREIIOLS

r - I TÀNINS

T - 2 ACIDES PHENOLS Er C0,IPOSES ELAVONT9UES

I - 3 ÀN:IHOCYÀI{OSIDES

T - 4 DERIVES DE IÀ BEùIZO OT PYRONE

lr4 1 1 5 1 1 7 r 1 8 I t 9 1 2 1 1-24

(13)

rrr

R.ECHERCHE DES ACIDES ÀI,IINES RBCEERCEE DES GLTrcTDES

VI RæEERCHE DES SEL.S MINERÀTIX

vrr RECEERCEE pES DERTVES CYÀl|@

VTII RæEERCEE DBS ÀICAIOIDES

RECHERCHE DES SAPONOSIDES DISCTTSSION

crNQurEr{E PARTIE - Ert DE pEÀRrrtÀcorpcrQt E

SECTION À : EftlDES PHARIiACOLOGIQIIES ÀNIERfEURES

r pRopRIETES ANTr-pysErfrERrQItES

r - I E!@ERTMENTÀTroNS pEARrlAcorocreuEs rN vrvo (strR LrANrIrrÀL)

T-2 EXPERIITIENTATIONSCLINIQT,ES

r I ÀC TON ST'R LES SYSTEIIIES RESPIRÀTOTRE ET CÀRDIO.VÀSCUIÀrRE

IrI PROPRTETES SPAST{OLYTTQUES

PROPRIETES GÀIÀCII]GENES IV

v

L2A I 3 1 1 3 6 1 3 9 14r L42 IX 1 4 3 r44 1 4 8 ET TN VTTRO 1 5 0

r 5 s

1 5 8 IV 1 6 5

(14)

V RECEERCTIE DIESEEIS IRRITANTS, ANTI-CÀI{C L67

V - 1 P R O P R I E T E S I R R I T A I I T E S

V - 2 PROPRIEÎBS ÀNTI-CÂI{CEREUSES OU CO-CÀRCINOGENES

vr PRoPRTgfES PEARHÀCOTOGTQIES DTVERSES 169

vI - I Ac:fION PREVENTM VIS-A-VIS Du CHOC ÀNÀPI{r,ÀCTIQUE

VT - 2 ACTTVITE ÀNTI-BACTERIENNE

vr - 3 AqfrvrTE ANTr-EINGrQÛE

vr - 4 ÀcrrvrTE AIil:rHEr,l,trNTEIQttE

VI - 5 ÀCTIVITE ÀNTI-VIRÀI,E

VI - 6 AqIIVITE ETPOGLYCEIII,A!|:IE

VI - 7 ÀclrMTE SttR LE SYSTEME NERVEI'X CENIRÀL ET ÀCTMTE ANALGESI9('E

VI - 8 PROPRIEIES INSEqTICIDES

VI - 9 RESISTANCE AI'X EERBICIDES

L72

1 7 3

SECTION B : TRÀVAUX PERSONNELS

CHAPIÎRE A : EXTRAITS ET ANItlAttX UIILISES 1 7 8

I PREPÀRÀTION DES E:XTRÀITS UTILISES L79

I - 1 EXTRÀTTS DIE. HIRTÀ

T - 2 E:KTRÀIT DE POÀ SPECIES 1 8 0

Ir r,ES ÀltllrAtlx t CARÀCAERISTI$,ES M I82

1 7 0

1 7 1

II - I ESPECES TITILISEES

(15)

CHÀPITRE B : RECIIERCHE DE PROPRTETES pSyCHOTROpEs 1 8 5 t 8 8 1 8 9 1 9 3 1 9 5 I r - l T . - 2

R.ECHERCHE DE PROPRIETES SEDATTVES

2 . I

2 . 2

TNTRODUCTTON

INFLT'ENCE DIE. HIRTA SUR LE CITIIPORIEMENT DE

DÀNs

L.Actrvffi-P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

R é s u l t a t s

IÀ SOT'RIS PIÀCEB

PI,ACEE

r - 3

3 . 1 3 . 2

r - 4

4 . 1 4 . 2

r - 5

e x p é r i m e n t a t i o n s e n s i t u a t i o n c o n t r a i g n a n t e e t . e n m i l i e u f a m i l i e r

TNELUENCE D'8. HIRTÀ ST'R LE COITPORTE!,IENT DE LÀ SOT]RIS

DÀI\IS LIESCAIIER

-P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

R é s u l t a t s

204

INELT'ENCE DTE. IIIRTA ST'R LE CICI{PORTEIENT DE LA SOURIS SOLLTCITEE

POT'R LIEXPIONA'r6Ir-FOI.I FORCEE DIUN I.iILIET' NOT'VEA'O

Procédure expérimentale

R é s u l t a t s DISCUSSION

R.ECHERCEE DE PROPRIETES ÀNXIOLITT9ûES

205 2IO 2rI 2L5 I I I I I I - l - 2 IMIRODUCTTON

rÙSLÛHÛCE DTE. HIRTA St,R LE CO!{FORTEMEI*I DE IiA SOIRÎS PLÀCEE

22L 2 2 2 2 2 7 228 233 234 2 3 7 DANS LIESCÀI,IER 2 . L p r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e 2 . 2 R é s u L t a t s

II - 3 INELUENCE DIE. IIIRTÀ STIR LE COMFORIEI{EùTT DE LÀ SOT'RIS

coNrRoNTEe aEEEETNTE cr,arRæ/oBsct RE

3 . 1 p r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

3 - 2 R é s u l t a t s

(16)

III RECHERCHE DE PROPRTETES rrypNOlrIQttES

III - I INTRODU TTON

III - 2 RECHERCEE DE PROPRIETES HypNqfrgUES

2 . I P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

2 . 2 R é s u l t a t s

III - 3 INEL(IEûICE D'E- HrRTÀ SUR IÀ NÀRCOSE BARBTTURTQUE

3 . 1 f n f l u e n c e d ' L b L E E ê s u r l a n a r c o s e i n d u i t e p a r I e p e n t o b a r b i t a l

3 . 1 . 1 p r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

3 . L . 2 r é s u l t a t s

potentialisation et induction du sommeil- narcotique

3 . 2 r n f r u e n c e d ' L I ! r ! ê s u r r a n a r c o s e i n d u i t e p a r r e b a r b i t a l 3 . 2 . 1 p r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e 3 . 2 . 2 r é s u l t a t s rrl - 4 DISCUSSION 243 2 4 4 25L IV IV IV

r v

-2 . L 2 - 2 2 . 3 3 3 . 1 3 . 2 3 . 3

RECHERCHE DE pROpRIEtrES NEUROLEFTTQTTES

1 INTRODT'CIION

2 INETT'ET{CE DIE. HIRTÀ SUR IÀ TOXICITE INDT'ITE PÀR T]N DERIVE

ÀMPEEf,ÀIttINIgttE, LÀ DEiI(ÀI{PHBIA.IIINE, Crrtz LES SOI'RIS GROUPEES

25r 253 255 263 264 2 6 7 27I 2 7 2 2 7 6 2 7 7 2 7 A 2AO 2AL 282 g u e l q u e s g é n é r a l i t é s s u r l e s d é r i v é s a m p h é t a m i n i q u e s P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u l t a t s

INELUENCE D'8. HIRTÀ ST'R LES STERECITYPIES INDUTÎES PÀR T'N

DERM ÀI{PEtrA}IINIAUE, f,A DEXÀIiPHETÀI.iINE

B?ppels suT le phé{romène des stéréotypies induites par

I ' a m p h é t a m i n e o u 1 ' a p o m o r p h i n e

P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u t t a t s

(17)

r v

r v

-4 4 . 1 4 . 2 4 . 3 5

RECHERCTIE DIT'NE ÀCTTVIÎE CÀTÀLEPTTGENE

R é s u l t a t s

DISCUSSION

EÎ ETPCIIHERflTQUE D'8. HIRTÀ

P r o c é d u r e expérimentale 286 2 8 7 289 294

v

v

v

v

-- 1 - 2

2 . r

2 . 2 2 . 3

RECEERCTE DE PROPRTETES ÀITTT-DEPRESSTVES TNTRODUCTION

TNELUENCE D'8. EIRTÀ SUR I,ES EFFETS DE I,A R.ESERPTNE

Procédure expériment,ale

R é s u l t a t s

o b s e r v a t i o n d e s a n i m a u x non manipulés

o b s e r v a t i o n d e s a n i m a u x a v a n t et après saisie par la queue

INELT'ET{CE DIE. IITRÎA ST'R LES EFFETS DE LIOXC}IIREMORIIIE

29A 299 3 0 4 3 0 5 3 0 8

3 t s

3 3 . 1 3 . 2 3 . 3 4 P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u l t a t s

v

-VI DISCTTSSION CONCLUSIONS

CHAPITRE C : RECHERCHE DIUN PROFIL D'AqIMTE DE TypE BENZODTÀZEPINTQUE

INIRODUCITON

RECHERCHE DE PROPRTETES Ar{TI-CONVI'LSrVÀMfES

I LIEPILEPSTE EÎ LES ÀNTI_CO}IWJLSIVA.N:rS

2 PROCEDURE EXPERfI.{EN1IÀ!E 3 I 6 3 1 8 323 3 3 1

fr

3 3 9 340 3 5 3

r r

I I I I 3 5 4 3 5 8 R a p p e l s s u r l e s effets c h o L i n e r q i i n d u i t s p a r l,oxotrémorine

(18)

rr - 3 RESttLlÀTS

3 . I E f f e t s c o n v u l s i v a n t s d u p e l t é t r a z o l

3 . 2 R e c h e r c h e d'effets a n t i - c o n v u l s i v a n t s p o u r E*_bi-ËLa 3 . 3 f n f l u e n ç e d u clorazépate dipot,assique vis-à-vis d e s

e f f e t s d u p e n t é t r a z o l

TT _ 4 DISCT'SSION

IIT RECHERCHE DE PROPRIETES MYORET.À' Tf,IES

III - I LES CONTRÀCTURES I.IT'SCT'I,ATRES ET LES I{YORELÀXÀNÎS

ITI - 2 PROCEDT'RE E)@ERI}TENTÀI,E

rIT - 3 RESULTÀTS t e s t s d e L a t r a c t i o n e t d e l a t i g e t o u r n a n t e

rrr - 4 DrscussroN

rv

3 5 9 3 6 1 3 6 3 364 3 6 6 367 3 7 0 3 7 2 3 7 4 IV

rv

IV

INFTTIENCE DIT'N ÀIITÀGOÀIISTE DES RECEPTEURS BENZODIÀZEPINI

vrs-À-vrs DEs EEFETS SEDÀTIFS DrLU,&EL - t QnEr4ttEs cENERÀLrlES StrR LE RO 15-1788 - 2 PROCEDT'RE E:KPERIITIENIALE - 3 R-ESIILTÀÎS 3 . 1 t e s t d e l , o p e n - f i e l d m o à i f i é 3 . 2 T e s t d ' e x p l o r a t i o n d ' u n m i l i e u n o u v e a u - 4 DISCUSSION

v TNFLLENCE p'f-- HI&Dà SUR LES RæEFTETTFTS B@

V - I INIRODUCTrON V - 2 PROCEDT]RE B:(PERI}TENTALE 2 . I A n i m a u x 2 . 2 M é t h o d e s 2 . 2 . L p r é p a r a t i o n d e I ' h o m o g é n a t d ' e n c é p h a l e 2 . 2 . 2 f r a c t i o n n e m e n t s u b - c e l l u l a i r e d e l , h o m o g é n a t 2 . 2 . 3 c o n t r ô l e d e l a p u r e t é d e s f r a c t i o n s À e t B p a r m i c r o s c o p i e é l e c t r o n i q u e 376 3 7 7 379 382 3 8 5 388

rv

3 9 1 392 394 397

(19)

2 . 2 . 4 c o n t r ô . L e d e l ' a c t i v i t é À T p a s i q u e 2 . 2 . 5 d é t e r m i n a t i o n d e l a c o n c e n t r a t i o n fraction synaptosomale 2 . 2 . 6 é t u d e i n v i t r o d e L a L i a i s o n s u r benzodG@ETques d e s f r a c t i o n s À e t p r o t é i q u e d e l a Ies récepteurs 3 9 40: 401 4L: 4 1 4 4L6 4 1 9 V - 3 REST'LTATS 3 . 1 c o r t r ô t e d e 1 a p r r " r é d e s f r a c t i o n s a e t g P a r _-m i c r o s c o p i e électronigue C o n t r ô I e d e l - ' a c t i v i t é À T p a s i q u e d e s f r a c t i o n s A e t B D é t e r m i n a t i o n d e L a c o n c e n t r a t i o n p r o t é i q u e d e l a f r a c t i o n s y n a p t o s o m a l e B 3 - 4 E t u d e i n v i t r o d e L a l i a i s o n s u r L e s r é c e p t e u r s penzoo]-azeP]-n]-ques 3 . 4 . 1 é v a l - u a t i o n d e L a l i a i s o n t o t a l e d u f l u n i t r a z é p a m t r i t i é a u n i v e a u d e s i t e s r é c e p t e u r s b e n z o d i a z é p i n i q u e s , a i n s i q u e d e s l i a i s o n s s p é c i f i q u e e t n o n s p é c i f i q u e 3 . 4 . 2 é t u d e d u d é p l a c e m e n t d u f l u n i t r a z é p a m t r i t i é p a r I e d i a z é p a n f r o i d 3 - 4 . 3 é v a l u a t i o n d e I ' a f f i n i t é d ' 8 . h i r t 3 p o u r l e s s i t e s b e n z o d i a z é p i n i q u e s 3 . 4 . 4 é v a l u a t i o n d e l , a f f i n i t é d e p o a s p . p o u r l e s s i t e s benzodiazépiniques v - 4 DISCUSSION coNcl,usroNs

CHAPTTRE D :'rtEcHERcIrE DE PRopRTETEs Àrûr-HrsrÀflrNreuEs, ÀI\IÀrÆESrettEs, ÀNrr- PYRETTQUES B1 ÀNII_rNEIÀMMÀTOIRES

RECHERCHE DE PROPRIETES ÀrùTI-HISÎÀI{TNIQI'ES

I - I IMTRODT'CTTON T - 2 PROCEDURE EXPERIHENTATE 3 . 2 3 . 3 426 42A 42L 423 432 440 4 4 4 449

X

436 439

r - 3

3 . 1 REST'LTATS E t u d e d e l ' a c t i o n d e L , h i s t a m i n e s u r I ' i l é o n i s o l é d e c o b a

(20)

3 . 2 E l u d g d ç l ] a c t i o n a n t a g o n i s l g e x e r c é e p a r l a d e x c h l o r p h é n i r a n i n e v i s - à - v i s d e s c o n t r a c t i o n s h i s t a m i n i q u e s 3 . 3 I n f l u e n c e d ' E . b b E ê v i s - à - v i s d e l a c o n t r a c t i o n h i s t a m i n i q u e I - 4 DISCTTSSION 4 5 1 454 456 457 4 6 5 I I I T I I

RDCEERCHE DE PROPRIEIES ÀI{ÀIÆESIgUES

- 1. rMfRoDuclroN

- 2 INELT'ENCE D'8. BIRTÀ VIS-À-V[S DITINE DOTTLET]R OCCÀSIONNEE PÀR

L|ÀCIDE ACEIIQI'B

P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

R é s u l - t a t s

INELUENCE DIE. HTRTÀ VIS-À-VTS DE LA CEÀI,EtIR

Procédure expérirnentale

R é s u l t a t s DTSCUSSTON

IIr RECEERCHE pE PROPRTETES ÀNTr-pyRETIgttES

rIT - I TMTRODUCTION

rII - 2 PROCEDTIRE E:KPERIITTENTÀLE

III - 3 REST'LTÀTS

rlr - 4 DrscussroN

RECHERCHE DE PROPRIETES ÀNTI-TNFI,ÀT{MATC'IR.ES

I IMTRODT'CTION

2 TNELUENCE DIE. HIRTÀ VIS-A-VIS DE LTOEDEI,TE TNDOIT PAR I"A

CÀRRÀGENINE P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u l t a t s 2 . L 2 . 2

r r - 3

3 . 1 3 . 2 T T - 4 466 470 4 7 2 479 485 446 449 49I 494 496 497 5 l o 5L2 5 1 9 I V

r v

r v

-2 - L 2 . 2

3 INFLT]ENCE DIE. HIRTÀ VIS-À-VIS DE LIOEDEI.IE INDUIT

DE FREI'ND

3 . 1 P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

(21)

3 . 2 3 . 2 . r 3 . 2 . 2 3 . 2 . 3 R é s u l t a t s 5 t i n f l u e n c e d ' 8 . h i r t a e t d e I ' i n d o r n é t a c i n e s u r L e p o i d s

corpore I au iâÇEi-ry.rthr i r ique

i - n f l - u e n c e d ' E . h i r t a e t d e l , i n d o m é t a c i n e v i s - à - v i s d e 1 ' o e d è m e i n a F ] â f 1 ' a d j u v a n t d e F r e u n d i n f l u e n c e d ' 8 . h i r t a e t d e l , i n d o m é t a c i n e v i s - à - v i s d e I a d o u l e u r p ô f y u t t i r r i t i q u e P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u l t a t s

rNFLT'EIICE DE gT'ÀTRE PREIRÀTTEMEI{TS SUR LES EFFEtrS TNDUCTEURS DU SOl.{IttEIL BÀRBfTURIQIIE DrE- BfRfA

P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u l t a t s P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e R é s u L t a t s DISCUSSION 5 2 5 2 52r IV - 4 DISCUSSTON

RECHERCHE DrUNE TOLERÀI{CE À LrEGÀRD DES EFFETS PEÀRHÀCOrÆIQI'ES

1 TNTRODT'CTION

2 TNELT'ENCE DE QUÀTRE PRETRÀITEITEÀTTS ST'R LES E.EEEI.S SEDÀTIFS

D'E- EIRTÀ' I'lrs EN EvrDElùcE DNfs LE TEsr DE LrÀqrrvrt{ETRE

v

v

v

-5 3 : 5 3 : 542 543

s44l

v

-INFLUENCE DE QUÀTRE PREIRÀTTE}IENTS SUR LES EFAETS ÀI{ÀIÆESTQUES D I E . H I R T À

4 - I P r o c é d u r e e x p é r i m e n t a l e

4 . 2 R é s u l t a t s

v - 5 TNFLUENCE DrÀDl{INrsTRÀlrONS JOIIRNÀIIERES DrE. BrRTÀ DURÀNT slx

ott NEUF. JOURS SUR LES nr.Frts ÀNÀrÆEsIQt Es

2 . I 2 . 2 3 3 . 1 3 . 2 4 5 4 5 5 4 6

v

v

-VI 547 552 5 . 1 5 . 2 6 5 5 9 567 coNcLt sloNs

(22)

CHÀPTTRE E : ÀCTTVIÎE PEÀRII|ÀCOIÆIQUE DrE. HIRTÀ ADMINISTREE PAR VOIE ORÀLE

r TNELUENCE D,B. RIÀrÀ SttR LES ACTTVITES IÆOUCIrRrCB En UÀNTPUIÀTOIRE

DT' RÀT PI,ÀCE EN BOITB A SKINNER

I - I P R O C E D U R E E X P E R I H E I { I À L E

T - 2 REST'LTATS

INIT,T'EIICE D'E. HIRTÀ St'R I,E COI,TPOR EIIIBIT. DE IÀ SOURTS PIÀCEE

DÀNS LIESCÀI,TER

II . I PROCEDT]RE EXPERII.IEMTALE

TT - 2 REST'LTÀTS

III INIILT'EX\TCE D!8. HIRTÀ ST'R I,ES EFEETS TNDUEIEURS DT' SO,I}IEIL DU

PENNOBÀRBTTÀL ADU,INISIRE A T,NE DOSE INTRÀ-EYPNCTIQT'E (25 Dg//Kg)

ITT - I PROCEDT'RE EKPERII.TEMTALE

TTT - 2 REST]LTATS

IV INII,I'EIiTCE DIE. HTETÀ VIS-A-VIS DE IÂ DOT'LET'R OCCASTONNEE PÀR

LrÀCrDE ÀCEIrQUE IV - 1 PROCEDT'RE HXPERI}'ENTÀI,E TV - 2 RESTILTÀTS

v

coNcLttsroNs

coNcr,rrsroNs

TR"AVEUX CITES s76 5 7 7 5 7 8 580 5 8 1 582 5 8 5 5 8 6 5 8 8 I-)()o(I 5 8 4

(23)

ù t* I f l , F 'il È Ë f I + r r . . .il- i --r-;

(24)
(25)

1

-Depuis sa création, Ie laboratoire de Biologie

végé-tale et de Pharmacognosie du Centre des Sciences de

I'Environ-nement, dans legue1 ce travail a pu être mené à bien, a

toujours eu pour ligne directrice f inventaire et Ia séIection

des plantes médj-cinales et produits naturels utilisés dans les

pharmacopées traditionnelles, afin de vérifier

expérimenta-Iement certaines des indications thérapeutigues qui pourraient

présenter un intérêt, non seulement pour les populations

autoch-tones, mais égalernent pour la médecine moderne toujour3

deman-deuse en substances actives nouvelles et de plus en plus

attirée par Ia pratique des médecines dites rrdoucesrr.

CetLe démarche, originale dans la volonté nanifeste de

respec-ter la tradition, en réalisant des études pharmacologigues sur

des préparations similaires à celles prescrites par les

tradi-praticiens, devrait perrnettre de valoriser L' immense patrimoine

culturel traditionnel, beaucoup trop longtemps dédaigné par la

médecine moderne, êt par là-rnême de sauvegarder un certain

nombre de pratiques susceptibles de tornber tôt ou tard dans

l'oublir êD raison de la progression rapide des prescriptions

modernes au détrirnent de la médecine transmise par les

tradipra-t i c i e n s .

Cette objectivation des actions pharmacologiques d'une plante

d.onnée constitue une étape prirnordiale. Par ailleurs, une étude

chimique pourra, dans un second tenps, tenter d'isoler des

substances chimigues pures, ou plus vraisemblablement des

groupes chirniques définis, Çlui devront être corréIés à

I'acti-vité pharmacologique.

Loin de constituer une première tentative dans ce mode

d'approche original des plantes médicinales, notre travail

s'inscrit en fait dans la continuité de différentes études

précédernment menées sur d'autres espèces végétales, dans Ie

domaine des psychotropes, mais également dans celui des

hépato-t r o p e s e t d e s d i u r é t i q u e s ( F l e u r e n t i n e t c o I I . , 1 9 8 6 L a n h e r s

(26)

- 2

L'ensemble de cette étude est consacrée à une

Euphor-biaceae, Euphorbia hirta L., sélectionnée parmi diverses autres

espèces, à la suite d'un premier screening pharmacologique.

cette espèce pantropicare, très largement prescrite en

méde-cines traditionnerles et pour de nombreuses indications, a

égalenent connu son heure de groire en Europe et aux

Etats-unis, notamment pour ses propriétés anoebicides et

anti-asthmatiques. Si elle fut pratiquement oubliée des pharmacopées

européennes et américaines, ainsi qu'en thérapeutigue, à partir

d e L 9 L 4 , e l r e n ' a c e s s é d e s u s c i t e r l r i n t é r ê t d e n o n b r e u x

chercheurs, tant au niveau de sa toxicité et de sa composition

chinique, gu'au niveau de certaines propriétés

phaimacolo-giques

Notre dérnarche a donc consisté, d'une part à tenter de

rassembler et de synthétiser I'ensemble des données botaniques,

ethnopharmacologigues, toxicologiques, chirnigues et

pharmacolo-giques tirées de l'étude bibriographique êt, drautre part, à

confirmer ou infirmer res propriétés psychotropes de nature

sédative d'8. hirta L., de rechercher son profir

pharmacoro-gigue et, de définir re profit chirnigue et ra toxicité aiguê de

I'extrait végéta1 ernployé.

Après re repositionnement

succinct

de cette espèce, âu sein de

la taxinomie générare, ra première partie de ce travair

a été

consacrée à l'étude

botanigue d'8. hirta L., inctuant sa

répar-tition

géographigue et ses diverses dénominations (noms conmuns

e t v e r n a c u l a i r e s ) .

r,es données ethnopharrnacorogigues (deuxième partie) comprennent

1es indications thérapeutiques traditionnelles conférées aux

dif férentes parties de ra prante, d.ans res divers pays et

ethnies Iutirisant, les rnodes de préparation et Ies posologies

p r e s c r i t e s , a u s s i b i e n e n m é d e c i n e s t r a d i t i o n n e r l e s q u r e n

(27)

- 3

Bien que très communément employée en médecines

tradition-nelles, E. hirta L. a fait I'objet de diverses études

toxicolo-giques sur I'aninal de laboratoire, mais aussi en clinique

humaine permettant ainsi l,estimation de sa tolérance

(troi-s i è m e p a r t i e ) .

Nous avons conplété ces précédents travaux par l'étude de la

toxicité aiguë, sur Ia souris, d'un extrait açfueux d,E. hirta L.

préparé par nos soins.

Dans une quatrième partie, après avoir recensé les différents

composés chinigues d'8. hirta L. (Lanhers et coll. r- L987) ,

notre contribution s'est lirnitée à rechercher leur présence

dans I'extrait végétal employé, par des techniques analytiques

classiques (réactions d'identification, chronatographies sur

couche mince), permettant d'établir un profil chirnique

néces-saire à Ia caractérisation de cet extrait végétal.

Parmi les indications pharmacologiques mentionnées dans l'étude

bibliographique, nous avons orienté notre travail vers Ia

recherche de propriétés psychotropes, êr raison de I'importance

en médecine contemporaine, des substances dotées de telles

propriétés et de I'orientation initiale de notre laboratoire.

Dans un premier temps, I' effet neurosédatif de type

tranguil-Iisant, récemment rapporté par P. Cabalion (cornmunication

personnelle, L983), a été recherché, par voie intra-péritonéale

( I . P . ) , a u m o y e n d e t e s t s c o m p o r t e m e n t a u x .

Cette prernière investigation nous a tout naturellement conduit

à préciser Ie profil pharmacologique d'8. hirta L. par Ia

recherche de diverses autres activités très fréquenment

asso-ciées aux propriétés sédatives et notamment Irexistence

d'effets hypnotiques, neuroleptiques et anti-dépresseurs.

Nous avons ensuite approfondi Ie domaine des anxiolytiques et

plus précisément celui des benzodiazépines, par Ia recherche

d'activités pharmacologiques secondaires caractéristigues,

(28)

4

-in vivo, sur la souris), nais égarement en abordant res

mécanismes d'action de ces tranquillisants mineurs.

cette dernière approche a pu être entreprise, d'une part grâce

à rtétude in vivo de Uinfruence drun antagoniste spécifique

des sites récepteurs aux benzodiazépines, vis-à-vis des effets

sédatifs d'8. hirta, êt d'autre part, grâce à des études in

vitro permettant de rechercher une éventuelle affinité de

1'ext,rait végétal pour ces sites récepteurs.

cependant, des substances autres que res psychotropes peuvent

éga1ement exercer des effets sédatifs (anti-histaminigues, anaL

g é s i q u e s . . . ) . c ' e s t p o u r q u o i n o u s a v o n s e n t r e p r i s d e r e è h e r c h e r

I'existence de propriétés anti-histarniniques et analgésiçfues,

pour E. hirta L., propriétés par airreurs mentionnées dans les

indications pharmacologiques .

Décourant de ces dernières investigations, ra recherche

d'effets thérapeutiques fébrifuges et anti-inflammatoires,

également connus des tradipraticiens et coexistant très

fréquern-ment avec une act,ivité anargésiçrue, s'est inscrit très

logique-ment dans Ie plan expérilogique-mental initialement établi.

Des études comprémentaires ont pu être entreprises, quant au

devenir des effets pharmacologiques drE. hirta L., à la suite

d ' a d m i n i s t r a t i o n s r . p . r é p é t é e s , p e r m e t t a n t a i n s i d ' a b o r d e r r e

problème de ra torérance, connue notamment pour les

analgé-sigues centraux morphiniques. cette recherche a pu être menée

sur les effets sédatifs, j-nducteurs du sommeil barbiturigue et

anargésiques précédernnent décerés chez ra souris, à ra suite

d ' u n t r a i t e m e n t f . p . u n i q u e .

Pour concrure cette étude pharmacorogique, nous avons tenté de

retrouver certaines des activités précédemment obtenues après

i n j e c t i o n r . P . d e U e x t r a i t v é g é t a l ( p r o p r i é t é s s é d a t i v e s ,

inductrices du sommeir barbiturique et analgésigues) r êD

(29)

GTTVERALITES

SUR Lf

Gil'rfi f

(30)

5

-LA FAUIfTITE DES EITPIIORBIACEAE ( A n t o n , L 9 7 4 )

La fanille des Euphorbiaceae (ordre des Tricoccales) comprend

entre SOOO et LOOOO espèces, herbacées, cactiformes ou

arbus-tives, réparties en 300 genres présents dans toutes les flores

du globe. Les Euphorbiaceae sont notamment très bien

repré-sentées dans les régions tropicales et subtropicales.

Cette famille hétérogène comprend de nombreuses espèces

nédicinales ou toxiques, dont les propriétés pharmacologigues

sont liées à la présence de phytotoxines, de résines véSicantes

( R i c i n , C r o t o n , P u r g h è r e . . . ) ou d'alcaloides ( P h y l l a n t u s , S e c u

-rinega). Certaines espèces ont un usage alimentaire (Manioc);

d'autres sont employées dans l,industrie, telles que lrHevea

qui produit le caoutchouc, d,autres plantes fournissant des

natières oléagineuses, des huiles utilisées dans diverses

industries (savonnerie, industries des lubrifiants, des

pein-t u r e s e pein-t v e r n i s . . . ) .

A cette diversité dans les utilisations pratigues de ces

espèces, s' ajoute une très grande richesse en tlpes

morpho-logiques différents, gui est à l'origine de Ia multiplicité des

c l a s s i f i c a t i o n s é t a b l i e s .

* Ainsi, certains auteurs (Pax et Hoffnann, t-931-) ont divisé

Ia fanille des Euphorbiaceae en guatre sous-famitles, draprès

Ia présence ou ltabsence de laticifères, le nombre dtovules

dans chaque loge du fruit et Ia morphologie de l,inflorescence:

Phyllanthoideae, Crotonoideae, Porantheroideae,

Ricinocar-poideae. Les Crotonoideae sont divisées en deux tribus:

Crotoneae et Euphorbieae.

* Hurasawa (L954), quant à lui, divisa l,ordre des

Euphor-biales en deux farnilles renfermant chacune trois sous-familles:

Euphorbiaceae (Acalyphoideae, Sapioideae, Crotonoideae) et

(31)

6

-* Dans la flore d'Afrique de I'ouest, Hutchinson et Darzier

(l-958) scindent la famirle des Euphorbiaceae en quatre tribus :

Phyllantheae, Galearieae, Crotoneae, Euphorbieae.

En raison de cette grande hétérogénéité, une origine

(32)

- 7

-II LE GEIIRE EUPEORBIA

(Anton, L9741

Ces divergences s'affirment pour Ie genre Euphorbia, I'un des

plus import,ant, qui rassemble environ 16O0 espèces

cosmo-polites, arbustives ou arborescentes (espèces tropicales),

herbacées annuelles ou vivaces (espèces européennes),

coralli-formes (espèces de Madagascar), cactiformes épineuses et

charnues (espèces de Madagascar).

Ce genre a été remanié de nombreuses fois et divisé en genres

distincts, en sous-genres et sections.

* Àinsi, Necker en L79O, puis Haworth en 1-81-9, scindèrent

ltancien qenre Euphorbia de Linné en plusieurs genres.

* B a i I I o n ( l - 8 5 8 ) e t K l o t z s c h ( L 8 6 0 ) c l a s s è r e n t c e s g e n r e s e n

quinze sections.

* Boissier (L862) inclut onze nouvelles sections aux quinze

précédentes et établit une monographie basée sur Ia

distri-bution mondiale de 7OO espèces

* Bentham (l-878) et Hooker (1880) divisèrent Ie genre

Euphor-bia en six sections et y incorporèrent conme sous-sections

certaines des sections de Boissier.

. En l-931-, Pax et Hoffmann classèrent 1600 espèces dans neuf

sections et cinguante sous-sections

t W e b s t e r ( L 9 6 7 ) e t C r o i z a t ( L 9 7 2 ) é t a b l i r e n t u n e c l a s s i

-fication d'ensemble basée sur des arguments

panbiogéogra-phiques.

Au sein de cette diversité morphologique, lrunité botanique est

assurée essentiellement par Ia présence constante d'un cyathium

(inflorescence hermaphrodite). Leunité bistologigue est

carac-térisée par la présence constante de laticifères vrais,

(33)

8

-présence constante de terpènes (essentiellement des

triter-pènes) .

ces substances terpénigues ont été utilisées pour des études

chimiotaxonomiques, en raison de leur distribution relativement

stabre chez res Euphorbes et généralement spécifigue de

(34)

9

III EUPEORBTA ETRTÀ IJ.

Synonlmie avec Euphorbia pilulifera

En ce gui concerne Euphorbia hirta, Ies confusions au niveau

Ia synonymie se sont perpétuées au fil des années et de

littérature.

* Ainsi, êD L889, Maiden décrit dans son ouvrage |tThe Useful

Native Plants of Àustraliarr Euphorbia pilulifera L. (synonlmes

Euphorbia hirta L., Euphorbia canitata Lam., Euphorbia

globulifera Kunth, Euphorbia verticillata Vellox) .

Par la suite, cette slmonlmie entre Euphorbia hirta L. et

Euphorbia pilulifera L. a été adoptée par de nonbreux auteurs,

parmi lesguels nous pouvons mentionner Chevalier A (cité par

Kerharo et Adams, L974) qui détermina Euphorbia hirta L.

d'Afrique tropicale conme étant Euphorbia pilulifera L., mais

également Quisurnbing (1-951-), Benigni et coll . (L962, I Steinmetz ( L 9 6 4 ) , D e S a q u i - S a n n e s ( 1 9 7 1 ) , B e r h a u t ( l - 9 7 5 ) . . .

* Toutefois, cette synonlmie est rejetée par oliver (1-91-3)

(auteur mentionné par SchneII en 3-953).

* De même, Hutchinson et DaIzieI (L936) soulignent les

confusions faites entre ces deux espèces, confusions pouvant

expliquer les propriétés médicinales contradictoires. Les

auteurs incluent Euphorbia pilulifera Jacq. dans Ia synonymie

d ' E u p h o r b i a h i r t a L . , t a n d i s g u ' E u p h o r b i a p i l u l i f e r a L .

correspondrait à Euphorbia hlpericifolia L..

* Brown, dans son ouvrage rrFlora of Tropical Africarl

(mentionné par Holmes en L9231, note également Ia confusion

faite entre Euphorbia hirta L. et E u p h o r b i a n i l u l i f e r a L . . P a r

référence aux spécimens originaux de I'herbier de Linné,

Euphorbia pilulifera L. serait identique à Euphorbia

hypericifolia L. et la plante appelée Euphorbia pilulifera L.

serait en réalité Euphorbia hirta L..

de I a

(35)

1 0

-* cette dernière correction a été adoptée par Fawcett et

Rendle dans leur ouvrage lrFlora of Jamaicart (rnentionnés par

Holmes en L923).

* En 1956, chopra et ses colraborateurs

écrivent

à propos

d'Euphorbia hirta

L. utilisée

en rnde : "Euphorbia hirta L. =

Euphorbia pilurifera

auct. non L.r. Àinsi,

Euphorbia hirta

L.

serait I,Euphorbia pilulifera de différents auteurs, mais pas

c e l l e d e L i n n é .

* Signalons enfin Irouvrage de Cufodontis (ilEnumeratio

Prantarium Aethiopiae spermatophyta,, l_953-l_g72), dans lequer

sont mentionnées Euphorbia hirta L. et Euphorbia hypericifolia

L., deux espèces appartenant à ra même section de Boissier

(Anisophyrlum, Hypericiforiae) . Lrauteur attribue à Euphorbia

hirta L- et à Euphorbia hypericifolia L. divers synonymes dont

E u p h o r b i a p i r u l i f e r a L . p . p . ( p r o b . E u p h o r b i a p i r u l i f e r a

L .

p . p - , p o u r E u p h o r b i a hvpericiforia L . ) . A i n s i , u n e p a r t i e

d e

r'échantirron correspondrait à Euphorbia nirulifera L., tandis

que Uautre partie correspondrait à Euphorbia hirta L. ou à

Euphorbia hvpericifolia L. .

Synonlmie avec le genre Chamaesyce

Aux incertitudes concernant la synonyrnie entre EuBhorbia hirta

L- et Euphorbia pirurifera L., drune part entre Euphorbia

h y p e r i c i f o r i a L . e t E u p h o r b i a p i r u r i f e r a L . , d ' a u t r e p a r t a u x

confusions. perpétuées au fir des années et de ra littérature,

vient s'ajouter ra question de I'emproi de chanaesyce à ra

p l a c e d ' E u p h o r b i a .

* Ainsi, dans son ouvrage rA dictionnary of the flowering

p r a n t s a n d f e r n s r r ( L 9 7 3 ) , w i l r i s c i t e c h a m a e s y c e s . F . G r a y comme

une arternative pour Euphorbia, parfois incru dans, oll réduit à

(36)

t 1

r lûeniçter (1985), quant à tui, décrit Euphorbia hirta L.comme

étant synonyme de Chamaesyce hirta Millsp., synonymie également

admise dans la flore de Taiwan (Chang-Fu, Lg77l.

* En L974, Anton nentionne une espèce herbacée originaire

d'Àmérigue tropicale et subtropicare, à tendance cosmopolite :

Euphorbia pilutifera (= Chamaesvce pilulifera) . L' auteur

distingue le genre chamaesyce du genre Euphorbia, re premier

étant composé d'un nombre suffisant drespèces (environ z5o) à

caractères morphorogiques suffisanment tranchés au sein du

genre Euphorbia ; it est également bien détinité

géographi-quementr êD Nnérigue tropicale principalement. Anton divise Ie

genre chamaesyce en trois sections, correspondant aux

sous-s e c t i o n sous-s d e B o i s s i e r ( l - 8 6 2 ) : H y p e r i c i f o l i a B o i s s . , c h a m a e s y c e

B o i s s . , E l e g a n t e s B o i s s . . L r a u t e u r p e n c h e e n f a v e u r d . r u n e

origine polynésienne ; divers archétypes se seraient disséminés

très tôt, à partir de ce centre de dispersion pacifigue,

principarement en Arnérigue du nord, mais également en rnde et

en Afrique (groupes ponctuels).

* Lors de leur étude chimiotaxonomique des Euphorbiaceae,

basée sur Ia répartition des triterpènes tétracycliques dans le

latex, Ponsinet et Ourisson (l-968) reprennent Ia classification

de Boissier, rnodifiée par pax et Hoffmann (t-93L) et basée sur

des données morphologiques. Les auteurs placent Euphorbia hirta

dans ra section Anisophyrrum (sous-section Hlpericiforiae) et

lui confèrent I'Amérique, conme habitat naturel.

* cette classification est nentionnée par Evans et Tayror

( L 9 8 3 ) : s o u s - s e c t i o n e t s é r i e H y p e r i c i f o r i a e B o i s s . , s e c t i o n

Anisophylrum (Haw. ) Roeper, genre Euphorbia L. I sous-tribu

Euphorbiinae, tribu Euphorbieae, sous-famirre crotonoideae,

farnille Euphorbiaceae.

Actuellement, ces problèmes de synonymie sont loin drêtre

totalement éIucidés; it faudrait notamment relever les

(37)

T 2

aux mises en synonlmie, comparer ces échantillons

entre eux et

étabrir

Ia

correspondance

avec res articles

concernés.

cet

énotmte travail

dépasse largement notre domaine et nécessiterait

l'intervention

de spécialistes.

certains auteurs (Kerharo et Àdams, Lg74..., penchent en faveur

de Itexistence de différentes races géographiques et

biologigues, regroupées sous le vocable Euphorbia hirta L..

Ainsi, Rousseret et paris (j-971) décrivent Euphorbia hirta et

Euphorbia pilulifera conme étant de petites plantes herbacées

d'origines exotiques (Àfrique équatoriare, rnde) très voisines,

(38)

PREMITRE PARTIT

(39)

t 1

I CHOROI{'GTE

(Maiden, 1889 Caius, 1938 - Quisumbing, l-951- SchneII, L953

C h o p r a e t c o l l . , 1 9 5 6 C u f o d o n t i s , 1 - 9 5 8 B e n i g n i e t c o l l . ,

L 9 6 2 B l a n c e t c o l l . , L 9 6 3 S t e i n m e t z , 1 - 9 6 4 K e r h a r o t L 9 6 9 ,

L97L (de) Saqui-Sannes, L97L Poulet, L972 Kerharo et

Adam, L974 Berhaut, L975 Zipcy, L975 Chang-Fu, L977

A d j a n o h o u n e t c o I I . , L 9 8 0 , l - 9 8 L , L 9 8 3 , L 9 8 6 A k e A s s i e t

c o l l . , l - 9 8 L - F l e u r e n t i n , L 9 8 3 - P o u s s e t , L 9 8 4 - S o f o w o r a , l - 9 8 4

Weniger, l-985 - Anon)me, 1986 (de Ia) Pradilla) .

originaire d'Australie tropicale, E. hirta est largement

répandue dans tous les pays tropicaux et subtropicaux. on Ia

rencontre ainsi en Afrigue tropicale, à Madagascar, au Yémen,

en Inde occidentale, en Chine (dans la province de Kwangtung),

au Japon, à Taiwan et dans les îles avoisinantes (Kioukiou),

ainsi gue dans les îles du Pacifigue austral.

La plante croît également en Amérique- tropicale continentale

(de Ia Floride et du Mexique au Brésil et au Pérou), à Hawai,

aux Antilles (des Bahamas à Trinidad et notarnnent à la

Guadeloupe, la Martinigue, Ia Jamaique, Haiti. .. ) .

Plante rudérale et messicole, E. hirta pousse dans les milieux

Ies plus divers, tels çIue le pourtour des agglomérations, Ies

bas-côtés des routes et des pistes, les jachères, les terrains

vagues.

Plante de lumière, elle affectionne

hunides, dénudés par I'érosion, mais

sols argileux ou plus ou moins riches

EIIe peut croître jusgu'à une altitude

les sols sablonneux et

eIIe peut s'adapter aux

en humus.

(40)

T 4

II DENOUINÀTTODT8

EUPHORBIA HIRTA L. (Euphorbiaceae)

gynonymes

(Maiden, L889 Hormes , Lg23 rrvine, l_930 Hutchinson et

D a l z i e r I L936, L95B B a l r y , t - 9 3 8 c a i u s , L 9 3 g o u i s u m r i n t ,

l-951 schnelr , L9s3 cufodontis, l_958 Benigni et corr l,

L962 Blanc et coIr., j-963 steinmetz, Lg64 - Kerharo et,

Àdam, L974 - zipcy, L97s - Ànton, LgTs - Berhaut, Lgzs -

chang-Fu, L977 penso, L97g sofowora , Lgg| wenigrer, 19g5

-Anonlme, L986)

* E. hirta var. procumbens (Boiss. N.E. Br), E. pirulifera

v a r .

p r o c u m b e n s ( B o i s s . i n D . c . ) , E . p i r u r i f e r a

L .

E . p i l u r i f e r a

À - c h e v . - E . p i r u r i f e r a

u r b . E . p r o c u m b e n s D.c. non Milr.

-E . c a p i t a t a Lam. - -E. capitata lrlall. - -E. gemella Lag. _ -E.

glo-b u r i f e r a

H . B . K .

E . q r o b u l i f e r a

K u n t h .

E . n o d i f l o r a

s t e u d .

nom. nud. - E. obliterata

Jacq. - E. ophthalmica pers. - E.

ver-t i c i l l a ver-t a

V e I l .

* Ànesula americana plum. - Anesura escurenta Rumph.

* Tithymalus dulcis Sloane

* chamaesvce hirta (L. ) Milrsp. - chamaesvce pirulifera

Noms communs * Allemand

rndisches wolfsmilchkraut, pirrenworfsmilchkraut,

schrangen-k r a u t ( S t e i n m e t z , t - 9 6 4 ) .

* Ànglais

Australian asthma herb, çfueensland asthma

pill bearing spurge, snakeweek herb, cat's

m i l k ( M a i d e n , i - 8 8 9 - Caius, t_938 - Benigni

herb, hairy spurgle,

h a i r , i n d i a n w o l f r s

(41)

T 5

steinmetz, L964 - Hartwerr, Lg6g - Ayensu, L}TB - sofowora,

r . e 8 4 ) .

* Espagnol

Euforbio (Steinmetz, L964).

* Francais

Euphorbe indienne, euphorbe à grobures, euphorbe pilurifère,

herbe à Jean Renaud, herbe à serpents, madelone plat, mal

f a m é e , p i l u l i e r , p o i l d e c h a t ( c a i u s , . r - 9 3 8 - s t e i n m e x z , 1 9 6 4 ) .

* Néerlandais

Indisch wolfsmelkkruid (Steinmetz, Lg64) .

l{oms vernaculaires

En raison de sa rarge distribution géographigue, E. hirta est

très utirisée en médecine traditionnerle, dans de nombreux pays

et par de nombreuses ethnies; ceci explique le nombre

impres-sionnant de noms vernacuraires, parfois t,rès voisins, dont nous

n'avons pu consigner que guerques exemples dans re tableau L,

faute de précisions suffisantes sur certaines régions et

(42)

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