DANS CE NUMÉRO Pa9«
Editorial: Le corps et l'esprit 3 La Concordia dans ses nouveaux habits . . 5 Les 100 ans du Saengerbund à Morat ... 7 La fête romande de lutte suisse —
à Châtel-St-Denis 8 Pupilles et pupillettes à Courtepin .... 11 Les 10 ans de la Villanelle et la fête
cantonale des costumes 13 Fribourg-Olympic, champion suisse ... 15 Cafet|3i-s, restaurateurs et hôteliers
délibèrent... et fraternisent 16 Une fanfare anglaise a séduit Fribourg . . 17 Notre nouvelle école professionnelle ... 19 Les sténographes suisses à Fribourg. ... 31
Tirage: 11 000 exemplaires
Jeunes apprentis de la nouvelle école professionnelle
(Photo P. Charrière» Bulle)
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et l'esprit
Ce n'est pas sans raisons que nous renver¬
sons l'ordre normal qui veut que l'esprit passe avant le corps. Souvent, dans notre monde où la hiérarchie des valeurs se trouve boulever¬
sée, la préférence échoit aux biens qui s'adres¬
sent au corps plutôt qu'à l'esprit. Certes, l'adage « mens sana in corpore sano » reste valable. Encore qu'il ne faille rien exagérer!
C'est bien plus d'un heureux équilibre entre l'esprit et le corps que résulte la sagesse, que naît l'homme fort, que surgissent les âmes vaillantes. Ces réflexions semblent particuliè¬
rement d'actualité, au moment où classes et maisons d'éducation libèrent leurs jeunes pri¬
sonniers, pour des vacances de plusieurs semaines.
Quoi qu'en disent certains détracteurs du canton de Fribourg, un effort gigantesque et méritoire, étalé sur plusieurs années, a été con¬
senti pour nourrir l'esprit de notre jeunesse. Si on part du premier échelon, l'école primaire, on ne peut nier le développement qui va s'ac- centuant: formation intensive de maîtres pour répondre aux besoins du nombre de classes qui augmente chaque année ; revision des programmes et rationalisation dans l'en¬
seignement; revalorisation de la fonction d'instituteur et nous en passons. Des écoles secondaires surgissent dans les centres impor¬
tants après l'expérience heureuse tentée dans la Broyé. Le Collège ne parvient pas à répon¬
dre à toutes les demandes dont il est l'objet et tant les classes commerciales que les littérai¬
res forment chaque année des centaines de futurs chefs d'entreprises, d'administrations, et des personnalités pour les professions libérales.
Récemment, on a inauguré, à Fribourg, la nouvelle école complémentaire profession¬
nelle. Un véritable temple pour l'artisanat et le commerce fribourgeois! Quelques chiffres seulement: ils suffisent à démontrer le chemin prodigieux suivi par la formation profession¬
nelle. En 1936, le canton de Fribourg comp¬
tait 750 apprentis; en 1950, ce chiffre avait doublé. C'est déjà beau. Mais, on va dès ce moment progresser par bonds: 2000 en 1960, 3000 en 1965. La formation professionnelle débute à l'école. Jeunes gens et jeunes filles sont renseignés sur les possibilités d'appren¬
tissage qui s'offrent à eux. Grâce à des con¬
seillers de professions qualifiés et ouverts aux méthodes modernes, ces jeunes découvrent plus facilement leurs aptitudes et se dirigent volontiers vers une profession qui réponde à leurs goûts.
L'école professionnelle elle-même ne restait pas en retard. Elle adaptait son organisation aux besoins de l'heure, groupait les apprentis par profession, par années d'apprentissage et par classes. Il fallait renoncer à une politique de régionalisme pour centraliser. Dans ce domaine, un certain regroupement s'avère inévitable et judicieux. Que de difficultés à surmonter pour éviter des heurts et des incom¬
préhensions! De 2 professeurs permanents et 18 maîtres auxiliaires, l'effectif du corps en¬
seignant a passé à 21 professeurs et 91 maîtres auxiliaires. Les dépenses pour l'enseignement ainsi que la formation professionnelle aug¬
mentaient au point de dépasser le million. De son côté, la nouvelle école coûte une dizaine de millions. Un effort qui compte. Que disons- nous, des sacrifices qui paient!
Voilà l'esprit servi et servi le premier. .Mais le corps? Le canton de Fribourg ne possède pas de centre sportif comparable à celui de la Confédération à Macolin ou du Valais à Ovron- naz. 11 est vrai encore que, dans le canton de Fribourg, une proportion importante des sub¬
sides du Sport-Toto sont réservés à une mino¬
rité d'emplacements de sports. Mais il serait tout aussi injuste de passer sous silence la part faite aux constructions: centre du Lac- Noir, pistes du stade St-Léonard à Fribourg, constructions de halles de gymnastique dans
tout le canton, amélioration des terrains de football, éclairage approprié.
Et comme pour apporter un témoignage tangible des progrès que ces installations per¬
mettent aux sportifs d'accomplir, un titre de champion suisse remporté par le Fribourg- Olympic dans le domaine du basket-ball. Nos athlètes se distinguent face à des concurrents suisses et universitaires, des skieurs font par¬
tie de l'élite suisse, des tireurs cueillent des lauriers. Mais au-delà des performances, il faut savoir distinguer le travail exécuté en profondeur. Des milliers de footballeurs pas¬
sent et font passer agréablement des diman¬
ches après-midi, en plein air, dans une saine émulation, au printemps, en automne et durant une partie de l'été. Le championnat s'est terminé. Fribourg-Illuslré apportera aussi sa contribution sous la forme de repor¬
tages des rencontres de finales et des équipes vainqueurs. Ce sont les bénéficiaires de la sai¬
son. Mais, pour un promu, il existe au moins 20 équipes —■ 230 pour l'ensemble du can¬
ton —. Et celles-là qui ne récoltent ni coupe ni fleurs, apportent pourtant aussi un témoi¬
gnage éloquent sur le rôle que joue « le corps » dans la vie fribourgeoise. Le Baron de Cou- bertin disait à juste titre: «l'essentiel n'est pas de vaincre, mais bien d'être présent ». La présence constitue le premier témoignage et la lutte chevaleresque apporte la démonstration la plus éclatante de l'équilibre heureux entre l'esprit et le corps.
Edition, impression : Imprimerie Fragnière S.A.
Route de la Glâne, 35
1700 Fribourg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction, administration : Pierre Charrière, 1630 Bulle Place du Cheval Blanc, 7 Tél. (029) 2 73 27 Régie des annonces : Annonces Suisse S.A. ASSA Avenue Tivoli, 5 1 700 Fribourg Tél. (027) 2 51 35 - 2 5435 Abonnements :
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Précédée du contingent des grenadiers, encadrée de demoiselles d'honneur et suivie des bannières et délégations de nombreuses sociétés amies, la Ooncordia de Fribourg défila pour la première fois dans son nouvel uniforme en ce premier samedi de juin. De Pérolles à la place de l'Hôtel de Ville, un nombreux public s'était rassemblé pour ovationner ce corps de musique qui porte, non sans mérite, le titre de reine des fan¬
fares suisses. Ainsi donc, la qualité musi¬
cale de cet ensemble sera encore mieux mise en valeur par la richesse de son nou¬
veau costume. Faut-il le décrire? La lon¬
gue tunique bleu-roi au plastron gris, la plume d'autruche couronnant le bicorne frappé de l'écusson aux trois tours, le pan¬
talon gris classique et, sa rayure bleue et blanche, la fraicheur des gants blancs et l'éclat des bottines forment un ensemble parfait. Cette réussite est due au dessin de M. Ignace Ruffieux, professeur, et au coup de ciseau de M.- Francis Comte, tailleur.
Sur la place de l'Hôtel de Ville, la Con- cordia se présenta officiellement aux auto¬
rités communales. En présence de nom¬
breuses personnalités, .M. Lucien Nussbau- mer, syndic, évoqua les liens qui unissent la
La Conrordia de Fribourg se dirigeant vers la place de l'Hôtel de \'ille.
La (iinrorillii île Fribourg dans ses nouveaux habits
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L'acte officiel sur la place de l'Hôtel de ville.
Photos P. Charrière, Huile
cité toute entière à ses musiciens et la glo¬
rieuse tradition acquise par la Concordia dans la ville des Zaehringen.
Un concert de gala offert, le samedi soir au public de Fribourg avec la collaboration des autres corps de musique officiels de la ville, une soirée familière, une messe célé¬
brée à la chapelle de l'Université le diman¬
che matin par le chanoine Noël, la pose dans les jardins de l'Université pour la prise de la traditionnelle photo-souvenir, un concert offert aux patients de l'Hôpital des Bourgeois, et enfin un grand banquet honoré par la présence des plus hautes au¬
torités du canton, tels furent les princi¬
paux actes de ces deux journées au cours desquelles la Concordia de Fribourg put, une fois de plus, mesurer la sympathie dont elle jouit tant auprès des autorités que île l'ensemble de la population.
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Fleuris, ci-dessus, M. Charles Guggenheim, juge canto¬
nal, président de la Concordia et, ci-dessous, le profes¬
seur Bernard Chenaux, directeur.
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Cette manifestation, préparée avec beaucoup d'ardeur par les Mora- tois, fut une parfaite réussite. Elle a réuni tous les chanteurs du district du Lac, auxquels s'étaient jointes deux sociétés invitées, la Société de chant de la ville de Fribourg qui fête cette année ses 125 ans d'exis¬
tence, ainsi que le chœur-mixte la Cœcilia de Morat. La journée du samedi avait été réservée aux concours. Une quinzaine de chœurs d'hommes, de chœurs de dames et de chœurs-mixtes se succédèrent devant l'oreille attentive du jury. Mais la cérémonie solennelle de ce centenaire eut lieu le dimanche matin, un dimanche splendide où la
ville de Morat, fleurie avec autant d'imagination que de bon goût, allait accueillir une foule qui fut évaluée à quelque 10 000 personnes.
Devant un public attentif, chants et pièces musicales servirent d'in¬
troduction au culte, puis à l'allocution du président du Sängerbund, M. Fritz Lerf. Et c'est en compagnie de Haydn et, de G.M. Weber que se termina cet acte commémoratif aussi simple que digne. Le banquet allait permettre à M. Emile Zehnder, président du gouvernement fribourgeois, de se faire l'interprète de l'autorité cantonale pour adresser ses vœux et félicitations aux chanteurs et surtout à la popu¬
lation de sa chère ville de Morat. Puis, à l'Hôtel Enge, un concert de gala fut offert par la Société de chant de la ville de Fribourg et la Cacilia de Morat. D'autres discours allaient encore être prononcés lors de la cérémonie finale qui permit au jury de faire connaître ses appréciations. Mais avant, foute la foule accourue allait vibrer au passage du magnifique cortège qui parcourut les rues historiques de celte charmante cité. Tout le Moratois défila avec ses gosses rieurs, ses femmes aux riches costumes, ses paysans racés, ses pêcheurs évoquant la vie du lac, avec son histoire aussi et son industrie.
Photos von (Junten & Senn, Morat
La Fête romande de lotte suisse
à (Mel-Saint-Denis
C'est avec une réelle ferveur que Châtel-St-Denis a accueilli les meilleurs lutteurs non seulement du canton de Fribourfî, mais des cantons <le Vaud, Neuchâtel, Genève et Valais, à l'occa¬
sion de leur 82me fête romande de lutte suisse. Ce furent plus de 230 lutteurs
<[ui se donnèrent ainsi rendez-vous dans le chef-lieu de la Veveyse. Il y eut bien sûr ces joules pacifiques qui débutèrent le dimanche dès 8 heures et, qui furent nobles et dignes. Mais il y eut aussi plu-
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A'oire photo prise a I issue du cortèye, sur remplacement de fete, au cours de la cérémonie de la remise de la bannière romande. M. Blum de Château-d'Oex, président du comité d'or¬
ganisation de la dernière fête, remet l'emblème à M. Joseph Colliard, ancien syndic de Châtel-St-Denis, qui assuma à la perfeclion la présidence de l'organisation de celte S'2me Fête romande.
Mais il convient de parler des luttes aussi. Au début de l'après-midi, chaque concurrent ayant effectué quatre passes, une première élimination eut lieu. Des 210 lutteurs en lice, 150 environ poursuivirent les combats. Nouvelle élimination avant d'aborder les passes de championnat de¬
vant un public toujours plus dense et plus enthousiaste. Les combats furent en effet très serrés. Aussi la lutte pour l'obtention du titre suprême ou d'une couronne devint palpitante. La grande finale pour la pre¬
mière place opposa le couronné fédéral neuchâtelois Henri Mottier et le talen¬
tueux fribourgeois Kurt Schwab, d'Est a- vayer-le-Luc. Celui-ci dut s'incliner devant le routinier, mais sa deuxième place n'en fut pas moins méritante. Une mention toute spéciale doit être adressée aux lut¬
teurs fribourgeois qui remportèrent 25 des 38 couronnes attribuées et surtout au jeune Châtelois Ernest Tâche, déjà champion fribourgeois et qui se classa troisième à cet¬
te Fête romande.
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Photos P. Charrière, Huile
De face: le champion romand Henri ^^ollier Une vue générale de l'emplacement de fêle pendant les luttes.
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Encadrant le nouveau drapeau des pupilles et pupillettes de Courtepin, on reconnaît les parrain et marraine, M. Manfred Gloor, directeur, et Mnw Dr Karl Renz.
Dix-sept sections venant de toutes les régions du canton participèrent à cette fête cantonale des pupilles et pupillettes qui réunit plus de 1000 participants et qui fut impeccablement organisée par la société de gymnastique de Courte- pin-Courtaman et par un comité qui avait à sa tête M. Charles Droux, direc¬
teur du Foyer St-Joseph. Après avoir assisté aux cultes catholique et protes¬
tant sur la place de fête, pupilles et pupillettes se mesurèrent dans leurs concours individuels et de sections et dans les courses et jeux. En fin de mati¬
née une cérémonie simple mais digne se déroula devant la ravissante petite chapelle de Courtaman. L'abbé Kreuter Rév. curé, eut en effet à bénir le nouvel emblème des jeunes gymnastes de Courtepin. Après le repas officiel qui permit à plusieurs personnalités d'échanger d'aimables propos, un cor¬
tège se forma, réunissant tous les parti¬
cipants. Il prit le départ alors que des nuages menaçants s'amassaient à l'ho¬
rizon. La journée allait pourtant se ter¬
miner dans les meilleures conditions.
Devant une foule nombreuse qui entou¬
rait la place de fête, les concours repri¬
rent, précédant les productions libres costumées, les courses d'estafettes et les exercices généraux qui constituent tou¬
jours un spectacle attrayant.
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13 Les 10 ans de «La Villanelle»
et la Fête cantonale des costumes Pour fêter ses 10 printemps, la Villanelle de Montagny-Cousset a organisé à mi-juin la Fête cantonale des costumes. Le samedi soir déjà, un spectacle de chants et de danses se déroula dans la vaste halle de fête. Le groupe Polonia des Polonais établis à Mulhouse recueillit, ainsi que le lendemain, les suffrages-unanimes des spectateurs.
L'ancienne Villanelle dirigée par M. Etienne Citation.
L'actuelle Villanelle et son jeune directeur, M. Francis Chappuis.
Le groupe Polonia, invité d'honneur, se tailla un très vif succès à Cousset.
La Chanson de Fribourg en noir et blanc, la rouge Farandole et la jaune Villa¬
nelle s'unirent pour le bou¬
quet final. La journée de dimanche débuta par l'as¬
semblée de la Fédération fribourgeoise des costumes et coutumes que préside Mlle M.-Th. Daniëls de Fri¬
bourg. C'est sous un soleil brûlant que le cortège tra¬
versa Cousset le dimanche après-midi. Fanfares en bredzon et blouses campa¬
gnardes alternaient avec les diverses ■ sociétés, toutes pimpantes et souriantes, venues de toutes les régions du canton. Le char où pri¬
rent place les seigneurs de Montagny fut très remar¬
qué. Enfin, devant un pu¬
blic aussi dense qu'enthou¬
siaste, cette journée prit fin par un nouveau programme de chants et de danses ani¬
mé par les divers groupe¬
ments participant à la fête.
Le charmant groupe des enfants de Courlepin.
La fanfare d'Ecuvillens et sa pittoresque blouse bleue.
Photos Gérard Périsset, Estavayer
Ci-dessous: le bouquet final du dimanche après-midi.
Ci-dessous: le groupe des invités au cortège. On reconnait au premier plan M. Henri Gremaud, l'animateur des coutumes et costumes en
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15 Fribourg-Olympic
champion suisse 1966
C'est dans une folle ambiance que se ter¬
mina le vendredi soir 17 juin, à la salle de la Vignettaz à Fribourg, le championnat suisse 1965-66 de basketball. La victoire remportée par le Fribourg-Olympic est la juste récompense de trois saisons d'efforts et de sacrifices. Il est heureux que joueurs entraîneur et dirigeants trouvent en cette fin de saison la justification de leur travail et surtout des sacrifices consentis. C'est la première fois que le titre national échoit au Fribourg-Olympic et c'est également la première fois qu'une équipe fribourgeoise est championne suisse. Ainsi, le basketball fribourgeois qui prend chaque année plus d'essor vient de trouver sa consécration.
L'équipe fribourgeoise a droit toute entière aux félicitations de ses nombreux supporters et amis. Il y a lieu de relever
toutefois le mérite tout particulier de l'en¬
traîneur Tutundjian qui, non seulement paya de sa personne tout au long de la sai¬
son, mais sut donner à ses co-équipiers les connaissances du basketball leur permet¬
tant d'être des joueurs internationaux et de valeur. Citons encore Sayegh qui s'est si rapidement acclimaté au Fribourg-Olym¬
pic, le capitaine Rouiller, les jeunes Gre- maud, Reichler, Lauper, Dénervaud, Chas- sot, Sudan et les très jeunes Currat et Egger, qui ont tous bien mérité l'ovation que leur ont fait les spectateurs de la Vignettaz, lorsque le président de la FSBA, M. Clerc, remit au capitaine du Fribourg- Olympic le fanion et la channe-souvenir les consacrant champions suisses. Nous n'aurions garde d'oublier le manager J.-C.
Vial qui participa lui aussi à la victoire finale.
Une phase de cel ultime match du champion¬
nat qui opposa Fribourg-Olympic au Slade- francais: N° 15 Manz du Stade français, iY° S Sudan du Fribourg-Olympic, N° 14 Grimardias du S.F., et dans une magnifique détente, Tutundjian, l'entraîneur du F.O.
De gauche à droite: à l'arrière-plan: Spa- renberg (soigneur), Macheret, Tutundjian (entraîneur), Reichler, Sudan, Sayegh, Vial (coach), Hublard, Monneu, Chassot, Pilloud (président).
Au premier rang: Dénervaud, Gremaud, Egger, Rouiller (capitaine), Currat, Lauper.
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liers du canton de Fribourg tint son assemblée annuelle sous la prési¬
dence de M. Roger Morel. Cette journée avait été minutieusement prépa¬
rée par la société de la Glâne. Il y eut tout d'abord la partie administra¬
tive qui se déroula dans la salle de cinéma. Dans son rapport, le pré¬
sident insista sur l'apport de la société au développement touristique du canton, et sur l'effort accompli dans le cadre de la formation pro¬
fessionnelle. Après un apéritif servi sous le préau de l'école, ce fut la remise des brevets de capacité aux nouveaux cafetiers et des diplômes d'honneur aux vétérans. Enfin, le banquet par sa chaleureuse ambian¬
ce contribua à resserrer les liens d'amitié existant entre les gens de la profession.
Photos P. Charrière, Bulle
La fun fare dts-Godets de Bomonl agrémenta l'apéritif servi sous le préau de Vécole.
Une bien joyeuse ambiance régna lors de la remise des brevets de capacité aux nouveaux cafetiers. Instant bien agréable pour M. Max Bugnon, chef de service.
Deux vétérans de la société recevant leur diplôme de membre d'honneur des mains du président, M. Roger Morel.
17
line Fanfare
Belle initiative que celle prise par l'Union Instrumentale et par son président M. François Briod, directeur de la Brasse¬
rie Beauregard à Fribourg, d'inviter des fanfares anglaises à venir régaler les mélo¬
manes fribourgeois. En effet, l'an dernier déjà, l'ensemble G.U.S. de Hettering avait permis à maints musiciens de découvrir le style des fanfares anglaises. Cette année, ce fut le Dunston Brass Band qui régala un très large auditoire dans l'aula de l'Univer¬
sité. Celui-ci était comble. Des musiciens étaient venus de fort loin pour ce concert.
Un village de la Gruyère y envoya même la moitié de sa population. Ce magnilique ensemble fut présenté au public par M.
François Briod. L'intérêt de ce concert résida principalement dans la virtuosité des solistes. Le plus brillant fut certaine¬
ment le cornettiste qui exécuta quatre œuvres avec une aisance et une virtuosité vertigineuse. Mais l'euplionium et le trom¬
bone à coulisse furent également applaudis avec chaleur. Ce concert fut entrecoupé par des danses écossaises présentées par un quatuor de jeunes filles accompagné d'une cornemuse. Il avait été précédé d'une très sympathique réception qui eut pour cadre la Brasserie Heauregard de Fribourg.
Photos Roland Dougoud, Fribourg
M. Francois Briod, président de l'Union instrumentale, présentant le Duston Brass Band.
Le Duston Brass Band vu de haut.
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De gauche à droite: le directeur Mister David Nail, M. Francois Briod La chaleureuse réception à la Brasserie Beauregard. et le président John Lee.
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La nouvelle Ecole professionnelle de Fribourg
L'inauguration de la nouvelle Ecole pro¬
fessionnelle de Fribourg marque le début d'une importante étape dans la vie écono¬
mique et sociale de notre canton. C'est un fait qu'il convenait de souligner d'emblée.
En effet, on ne mesurera jamais assez le rôle que va jouer cette réalisation en faveur des apprentis dans notre canton. La néces¬
sité de remplacer les anciens locaux, mal agencés, irrationnels, peu fonctionnels et répartis en quatre endroits différents, était une tâche urgente, surtout si l'on consi¬
dère révolution heureuse du nombre d'ap¬
prentis au cours de ces trente dernières années: 750 en 1936, 1500 en 1950, 2000 en 1960 et près de 3000 actuellement.
Presque au cœur de la ville, le nouveau centre professionnel de notre canton a néanmoins l'avantage d'être à l'écart du bruit et de la circulation. La situation de la parcelle mise à disposition a permis aux architectes de prévoir l'emplacement des ateliers à flanc de coteau, si bien que tous les locaux du bâtiment principal ont la vue entièrement libre et jouissent d'un pano¬
rama incomparable sur le côté de la Sarine.
Cette magnifique réalisation comprend un bâtiment principal de 4 étages et 2 sous-sols et celui, annexe, où sont aménagés les 5 ateliers de démonstration, soit au total 96 locaux, répartis en salles de classe, locaux de matériel, laboratoires-ateliers, et locaux divers dont ceux de l'adminis¬
tration. Au rez-de-chaussée se trouve le foyer.
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Le Petit Chœur de Fribourg, dirigé par M. Ignace Huf/ieux, agrémenta la cérémonie d'inauguration.
La séance d'inauguration fut présidée par .M. Alphonse Roggo, conseiller d'Etat, en sa qualité de président de la commission dé bâtis¬
se. Elle débuta dans le hall d'entrée de la nouvelle école, où les invités furent accueillis en chansons par le Petit choeur de Fribourg. Mgr Paul von der Weid, prévôt de St-Nicolas, bénit l'édifice. Puis le pasteur Théodore Schmid s'exprima à son tour au nom du Synode réformé.
L'acte officiel se déroula ensuite à l'aula de l'Ecole, au quatrième étage. Dans son allocution, M. Alphonse Roggo, conseiller d'Etat, parla de l'évolution de la formation professionnelle dans notre canton, avant de faire l'histoire et la présentation du nouveau bâtiment.
S'exprimèrent encore MM. Marcel Colliard, architecte, Dellsperger, chef de la section fédérale de la formation professionnelle, et Raymond Bardy, président de l'Union cantonale des arts et métiers. Après une visite appronfondie des divers locaux, les invités furent accueillis au Foyer de l'Ecole où une collation, excellemment préparée par les apprentis-cuisiniers, leur fut servie par les apprentis sommeliers.
Au cours de la collalion servie au terme de celle journée ; on reconnaît tout à gauche, M. Marcel Colliard qui fut, avec M. Otto Raechler, l'architecte de cette réalisation.
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La formation de base acquise durant l'apprentissage est susceptible de perfectionnement que l'Ecole professionnelle ne peut qu'encourager dans la limite de ses moyens. C'est dans cette idée qu'elle met à la disposition des organisations professionnelles qui en font la demande des locaux, ateliers et laboratoires pour l'organisation de cours de préparation à la maîtrise fédérale, des cours de perfectionnement, etc.
Locaux et professeurs ont également été mis à la disposition des fonc¬
tionnaires qui ont suivi les cours en vue de l'obtention du certificat fédéral de capacité.
L'enseignement professionnel ne saurait demeurer statique. Dans toutes les branches, il est indispensable que nos maîtres gardent le contact avec les réalités pratiques et soient au courant des exigences de leur profession. C'est la raison pour laquelle l'Office fédéral de l'Indus¬
trie, des Arts et Métiers et du Travail organise des cours de perfec¬
tionnement auxquels nous déléguons chaque année les professeurs et les maîtres intéressés. C'est dans le même but que l'école organise des visites d'usines et des courses d'école. Ces visites préparées par les professeurs de technologie, complètent d'heureuse façon le travail scolaire.
M. Alphonse lïoggo, conseiller d'Elal et président de la Commission de bâtisse, s'adressant aux invités réunis dans le grand aula de l'école.
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Les premiers pourparlers pour la construction d'une nouvelle Ecole professionnelle remontent à 1945. On envisagea d'abord la transfor¬
mation du bâtiment de l'orphelinat, solution que l'on abandonna bien vite. Puis, un avant-projet vit le jour; il prévoyait trois bâtiments, l'un pour les cours ,l'autre pour les ateliers et le troisième pour l'ad¬
ministration. Le coût total de ces constructions, dont le volume aurait été de 37 600 m3, était devisé à 4,2 millions.
Des études très approfondies furent alors entreprises afin de déter¬
miner de façon précise les exigences et les nécessités d'une Ecole professionnelle, dotée d'ateliers de démonstration. Un projet fut mis au point. Mais différents agrandissements et modifications furent encore demandées par les Associations professionnelles. Si bien que la construction réalisée aujourd'hui, d'un volume de 50 000 m3 et d'une surface utilisable de 8000 m2, dont le coût fut estimé à 6 millions à 1962, atteindra finalement le chiffre de 10 millions.
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25 Le fait que l'apprenti, bien que mineur,
soit soumis à des conditions de travail adaptées aux adultes, impose au maître d'apprentissage des obligations spéciales.
Il doit s'assurer en particulier que l'appren¬
ti acquiert les connaissances profession¬
nelles concernant les travaux fondamen¬
taux de sa profession prévus dans le règle¬
ment d'apprentissage, en tenant compte de son âge, de son inexpérience et en usant envers lui de la patience que cela implique.
L'apprenti ne peut être occupé à d'autres travaux que ceux de sa profession que s'ils sont en relation avec celle-ci et si sa for¬
mation n'est pas compromise.
Le rôle de l'Ecole professionnelle L'Ecole professionnelle par contre dis¬
pense aux apprentis l'enseignement obli¬
gatoire des branches professionnelles et des disciplines de culture générale. La forma¬
tion pratique dans l'entreprise et l'ensei¬
gnement professionnel constituent deux parties équivalentes de l'apprentissage.
Pour que ce dernier puisse être mené à bonne lin, les deux parties de l'apprentis¬
sage doivent se compléter judicieusement, l'une l'autre.
Le magnifique salon de coiffure pour les apprentis et apprenties de la branche.
L'un des cinq ateliers de démonstration, celui des apprentis mécaniciens sur automobile.
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La tâche de l'Ecole professionnelle n'est pas seulement d'enseigner les matières faisant partie intégrante de la formation professionnelle, mais encore de former le caractère de l'apprenti, et de lui inculquer le sens et le respect de ses devoirs civiques.
L'Ecole professionnelle artisanale com¬
prend l'enseignement obligatoire des bran¬
ches professionnelles proprement dites et des branches de culture générale. De son côté, l'enseignement obligatoire dans les Ecoles professionnelles commerciales com¬
prend: la langue maternelle et la corres¬
pondance, une langue étrangère, l'arithmé¬
tique, la comptabilité, l'instruction civique et l'économie publique, la dactylographie, la sténographie, le droit et la géographie économique.
L'Ecole professionnelle complète l'en¬
seignement du patron d'apprentissage en inculquant à l'apprenti les données métho¬
diques qu'il ne peut, acquérir en atelier.
A cela se limite sa part. Elle ne peut outre¬
passer cette limite, sans risquer de réduire la responsabilité du maître d'apprentissage qui doit rester pleine et entière.
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des de travail, faisant ainsi la synthèse entre la théorie et la pratique. Elle contri¬
bue également, dans la mesure de ses mo¬
destes moyens et du temps dont elle dispo¬
se, à former des hommes et des femmes pour demain.
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tant à l'extérieur de la ville.
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fesseurs et maîtres de pratique.
Aux heures de midi, la plus grande animation règne au Foyer.
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Le groupe des apprenlis-cuisiniers, entourant leur maître M. Hoger Chaperon. Ci-dessous, les apprentis sommeliers qui assurèrent le service le jour de Vinauguration.
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29 Cette réalisation est la concrétisation des efforts que le canton et la
ville de Fribourg ont entrepris pour le développement de la formation professionnelle. Mais il convient de dire aussi combien, dans son ensemble, le patronat fribourgeois a largement contribué à cette œu¬
vre. Il l'a fait en acceptant de prendre en charge le quart des frais d'exploitation annuels, charge qui atteindra vite 200 000 fr. par an.
Le patronat a aussi participé aux frais d'aménagement en machines, outillages et installations diverses des ateliers de démonstration de l'Ecole, aménagement qui représente un coût total de quelque 650 000 francs.
Le canton de Fribourg, déclara le conseiller d'Etat, Roggo, peut regarder avec confiance vers l'avenir, car le sort de sa jeunesse fait l'objet des préoccupations constantes des autorités et de tous les mi¬
lieux. A cette jeunesse si prompte à s'enthousiasmer, le nouveau directeur de l'industrie, de l'artisanat et du commerce demanda en retour de saisir l'importance d'une solide formation professionnelle, pour son avenir et celui du pays. Et il conclut en ces termes: « Après bien des années d'efforts, une grande tâche vient d'être réalisée. Elle ne sera pourtant complète que dans la mesure où maîtres d'apprentis¬
sage, jeunes gens et jeunes filles apporteront leur bonne volonté, leur enthousiasme et leur cœur. »
Photos P. Charriôre. IJulie
Au premier étage, se trouvent juxtaposés tous les services de In formation professionnelle, lu direction et le secrétariat de l'Ecole.
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C'est en 1961 que l'Etat, et la Ville de Fribourg se constituèrent en une Associa¬
tion pour la construction d'une nouvelle Ecole professionnelle. Aussitôt, elle manda deux architectes, MM. Maurice Colliard et Otto Baechler, pour l'étude définitive du projet et la construction de cet édilice. Tous deux, ainsi que les quelque 85 entreprises et artisans qui ont collaboré pour mener à bien cet ouvrage doivent être chaleureuse¬
ment félicités. Comme le souligna M.
Colliard lors de l'inauguration, si les mille éléments que comportent une construc¬
tion de cette envergure se sont heureuse¬
ment déroulés, c'est grâce à la bonne vo¬
lonté et au dévouement de tous ceux qui ont prêté leurs concours. Mais il dit aussi combien les architectes eurent de la chance, dès leur travail de préparation — ils tin¬
rent plus de 300 séances de travail avec les diverses associations professionnelles dont environ 80 sont intéressées à cette réali¬
sation — et durant toute la construction, de trouver, en M. Raphaël Bossy, direc¬
teur de la formation professionnelle, ce qui leur était indispensable, la compétence, le dévouement et la parfaite connaissance de tous les problèmes touchant à la formation professionnelle.
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Concurrents et concurrentes quelques instants avant la dictée.
Une vue d'ensemble de la grande salle de la Grenelle, durant la soirée de samedi. Au centre: le groupe Mon Pays.
Les sténographes suisses ont tenu
leur congrès à Fribourg
Au centre, M. Emile Gentaz de Nyon, président central de l'association sténo graphique Aimé Paris, entouré de membres du comité.
Quelque 800 personnes dont 650 concurrents ont pris part à Fri¬
bourg au 7e Congrès intersystémal des sténographes suisses. Cette ren¬
contre avait été préparée par un très large comité qui avait à sa tète M. Marcel Racine, de Payerne. Celui-ci fut activement secondé par ses deux Vice-présidents, M. Emil Engel, professeur, et Mme André Coquoz, tous deux à Fribourg. M. Raphaël Bossy, directeur de l'Of- lice d'orientation professionnelle, présida le comité des concours. Ce rassemblement était patronné par un comité d'honneur ayant à sa tète MM. Roger Bonvin, conseiller fédéral, Gustave Rouîin, prési¬
dent du Grand conseil fribourgeois, Emile Zchnder, président du Con¬
seil d'ICtat, et, de nombreuses autres personnalités.
Le vendredi déjà les .jurys tinrent séance à Fribourg. Les concours occupèrent toute la journée du samedi, la matinée étant réservée aux concours en langues étrangères et l'après-midi aux concours en langue maternelle. Simultanément, une excursion était organisée au Lac Noir à l'intention des invités. Et le soir lin bal animé se déroula au restau¬
rant de la Grenette. Dimanche, une excursion à Gruyères précéda la séance solennelle qui fut présidée par M. Marcel Racine, organisateur connu de nombreux congrès nationaux et internationaux. Un orches¬
tre de chambre, placé sous la direction de M. Ignace Ruflieux, agré¬
menta cette partie qui prit lin par un hommage rendu aux vétérans.
Et l'après-midi, tous les concurrents revinrent à l'Aula de l'Université pour la distribution des prix. Si deux Lausannoises se classèrent en tête du palmarès, avec 320 et 260 syllabes, une Fribourgeoise se dis¬
tingua néanmoins, Mlle Catherine Ormond qui fut la seule, avec une Valaisanne à faire 0 faute avec une vitesse de 140 svllabes à la minute.
La séance solennelle à l'Aula de l'université.
Ci-dessous: la remise des prix.
Photos Roland Dougoud Fribourg
A droite : Mmea Antoinette Depraz- Pelit et Yvonne de Giorgi, toutes deux de Lausanne, pre¬
mière et deuxième du palmarès, choi¬
sissant leur prix:
une montre en or.
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au-delà de tout
ce que vous esperez.
Autorisée du 6 au 20 juillet 1966
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