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33 Les défunts 35 Tirage 11 000 exemplaires Une belle image de la Fête cantonale de chant qui eut lieu à Morat

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A nos lecteurs et abonnés 3 Le memento des manifestations 3 Editorial: Le congé du samedi: pour les

parents ou pour les enfants 5 A l'Association Joseph Bovet 7 Fribourg et le cinéma amateur 8 La grande Fête cantonale desc hanteurs

fribourgeois 10 Nos fêtes régionales de musique 14 De quelques assemblées cantonales .... 16 Flasches sur la vie broyarde 90 Une rencontre de Céciliennes à Vuissens . 10 La course de côte automobile de Fribourg 20 La Fête-Dieu à Fribourg 23 A Tavel, le rendez-vous annuel des pupilles 24 A Neirivue et Ursy: la gymnastique à

l'honneur 25 Du sport encoi c . . . "rr 26 Policiers et pompiers 27 Chant... et musique 28 De beaux concerts 29 Théâtre... et traditions 30 Visite à des fribourgeois du dehors . ... 31 Rassemblements chrétiens-sociaux .... 32 De haut en bas'de l'échelle scolaire. ... 33 Les défunts 35

Tirage 11 000 exemplaires

Une belle image de la Fête cantonale de chant qui eut lieu à Morat.

Photo P. Charrière, Bulle

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Memento des manifestations Chaque mois, « Fribourg-lllustré » publie ici la liste des principales manifestations qui

lui sont annoncées suffisamment tôt. Les organisateurs sont priés de joindre S fr. en timbres- poste pour couvrir les frais. Dernier délai pour la remise des manuscrits: Le 1er jour du mois précédant celui au cours duquel «Fribourg-lllustré» paraît.

Les envois sont à adresser à : Rédaction Fribourg-lllustré, M. Sudan, Joseph-Chaley 22, 1700 Fribourg.

TOUTE L'ANNÉE:

• Bulle: Musée gruérien (fermé le lundi et le dimanche matin)

• Estavayer-le-Lac: Musée historique et folk¬

lorique

• Fribourg:Musée d'art et d'histoire: ouvert de 10 à 12 h. et de 14 à 17 h. Lundi fermé.

• Fribourg : Musée d'histoire naturelle: ouvert de9à12h.etde14à17h. (sauf jeudi et dimanche matin et le samedi toute la journée).

• Fribourg: dancings: Embassy à la rue St- Pierre 24, et Fouji-Yama à Pérolles 1.

• Fribourg: cinémas: Capitole, Corso, Livio, Rex, Studio, Eden.

• Gruyères: Visite du Château de Gruyères.

JUSQU'AU 29 SEPTEMBRE

• Fribourg : Musée d'art et d'histoire: De Lau- trec à Mathieu. Panorama des collections privées fribourgeoises sous l'aspect du dessin, de l'aqua¬

relle et de la gouache des XIXe et XXe siècles, groupant 320 œuvres d'artistes suisses et surtout étrangers.

SAMEDI 17 AOUT

• Moléson-Sommet: Le lever du soleil au Mo- léson. Le téléphérique fonctionne des 4 h. 30.

SAMEDI 17 ET DIMANCHE 18 AOUT

• Bellegarde: Grande marche montagnarde organisée par la Société de développement de Bellegarde-La Villette, à l'occasion de son 20e anniversaire, en collaboration avec la fanfare.

Programme du samedi: 11 h., visite à une expo¬

sition à la cure. 12 h. 30, départ pour le jansegg.

19 h., cortège suivi d'une soirée folklorique — danse.

A nos abonnés et lecteurs

Un changement à la rédaction de Fribourg-lllustré

Le présent numéro de Fribourg-lllustré paraît avec un certain retard. Celui-ci est dû à un changement qui est intervenu à la rédaction de notre revue. En effet, notre rédacteur, M. Pierre Charrière, qui assumait la direction de Fribourg-lllustré depuis décembre 1960, a dû quitter cette fonction en raison de ses occupations devenues plus absorbantes à La Tribune de Lausanne dont il est le rédacteur fribourgeois. Il demeurera néanmoins l'un des collaborateurs de notre revue et, avec nous, nos lecteurs le remercieront certainement pour le bel essor qu'il a donné à Fribourg-lllustré, faisant de ce journal le vivant reflet de la vie fribourgeoise. Pour le remplacer, nous avons fait appel à un jeune journaliste de Fribourg, M.

Michel Sudan, qui est d'autre part un collaborateur de La Tribune de Genève. Il sera secondé par M. André Fidenza, étudiant en droit à Fribourg. Tous deux entre¬

ront en fonction dès le prochain numéro.

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Imprimerie Fragnière S.A.

Route de la Glane, 35

1700 Fribourg Tél. (037) 2 75 75 Rédaction :

Michel Sudan, Joseph-Chaley 22, André Fidenza, Bertigny 13,

1700 Fribourg Régie des annonces :

Annonces Suisses S.A. ASSA Pérolles 8 1700 Fribourg Tél. (037) 9 24 24 Abonnements : Suisse : Fr. 12.60 par an.

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JEUDI 29 AOUT

• Corminbœuf: Stand de tir: Tir aux pigeons.

SAMEDI 31 AOUT ET DIMANCHE1 SEPTEMBRE

• Charmey-Vounetz: Tir des Dents-Vertes.

SAMEDI 31 AOUT ET DIMANCHE 1 SEPTEMBRE

• Fribourg: Stade-St-Léonard : Championnat fribourgeois de décathlon.

DIMANCHE 1er SEPTEMBRE

• Colombier: Cinquantenaire de la société des Fribourgeois de Colombier et environs. 9 h.:

réception. 10 h.: messe et bénédiction de la nou¬

velle bannière. 11 h. 15: cortège. 12 h. 30: ban¬

quet. 14 h. 30: partie officielle et productions folkloriques.

SAMEDI 7 SEPTEMBRE

• Moléson-Sommet: Le coucher du soleil — Pleine lune au Moléson. Courses toutes les heures jusqu'à 23 h.

DU SAMEDI 7 AU LUNDI 9 SEPTEMBRE

• Fribourg : Fête centrale de la Société des Etu¬

diants suisses.

MERCREDI 11 SEPTEMBRE

• Corminbœuf: Stand de tir: Tir aux pigeons.

SAMEDI 14 SEPTEMBRE

• Fribourg : Stade St-Léonard : Mémorial Hum- be rset.

DIMANCHE 15 SEPTEMBRE

• Grande bénichon de la plaine.

DU LUNDI 16 AU VENDREDI 20 SEPTEMBRE

• Fribourg: Congrères de juristes.

MERCREDI 18 SEPTEMBRE

• Fribourg: Assemblée de la Fédération des consommatrices romandes.

DU VENDREDI 20 AU DIMANCHE 22 SEPTEM¬

BRE

• Morat : Journées cantonales des sous-officiers.

SAMEDI 21 SEPTEMBRE

• Fribourg: Stade St-Léonard: Championnat fribourgeois des 10 000 m.

SAMEDI 21 ET DIMANCHE 22 SEPTEMBRE

• Fribourg: Assemblée des bibliothécaires DIMANCHE 22 SEPTEMBRE

• Charmey-Vounetz: Vernissage de l'Exposi¬

tion artisanale fribourgeoise.

• Corminbœuf: Stand de Tir: Tir aux pigeons.

LUNDI 23 ET MARDI 24 SEPTEMBRE

• Fribourg: Congrès sur l'Etude des problè¬

mes humains.

MERCREDI 25 SEPTEMBRE

• Fribourg: Congrès des biologistes.

JEUDI 26 SEPTEMBRE

• Fribourg: Aula de l'Université: Concert populaire en faveur des Oeuvres missionnaires pontificales.

SAMEDI 28 SEPTEMBRE

• Fribourg: Stade St-Léonard: Journée canto¬

nale de jeunesse organisée par l'EPGS.

• Fribourg et Guin: Tournoi de Fribourg:

Equitation — escrime. A Wittenbach (Guin):

Concours hippique. A la salle d'armes de l'Uni¬

versité: Tournoi d'escrime.

• Morat: Soirée récréative organisée par la Société des Tambours.

DIMANCHE 29 SEPTEMBRE

• Recrotzon de la plaine.

DIMANCHE 6 OCTOBRE

• Morat-Fribourg: Course pédestre commé- morative.

SAMEDI 12 OCTOBRE

• La Chaux-de-Fonds: 10e anniversaire de la fondation de la Société des Fribourgeois de La Chaux-de-Fonds «Amicale Moléson» et bénédic¬

tion de son premier drapeau.

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Le congé

ou des...

des en fsi lit*

parents

A l'école, le xume-li après-midi . . . i/nunil loul invite à l'évasion !

Photo P. Charrière, Huile C'est par cette question, qu'un adversaire

du congé scolaire du samedi après-midi nous abordait récemment, en prétendant que les parents souhaitaient la fermeture des clas¬

ses, la veille du dimanche, pour combler leurs propres aises. Avouons que c'est un peu sim¬

pliste de présenter la question sous cet angle!

Mais elle n'en reste pas moins posée, dans le canton de Fribourg. Aujourd'hui plus que jamais...

Malgré un vote surprise, au Grand Conseil, lors de la session du mois de mai. Après (comme avant) un vote qui n'apporte rien.

Au contraire, il jette le trouble et permet seu¬

lement aux adversaires de s'endormir, pour quelques mois encore, sous des lauriers obte¬

nus par un artifice très discutable. Pourtant, il vaut la peine d'évoquer ce problème, en gardant la tête froide. Et cela, pour différents motifs.

Tout d'abord, on peut, honnêtement et sincèrement, opter pour ou contre le congé du samedi après-midi. Les avantages et les inconvénients s'annulent si bien que partisans et adversaires ne sauraient se prévaloir de telle ou telle position officielle pour chanter victoire.

Pour des motifs d'ordre personnel, des parents préféreront voir leurs enfants suivre l'école le samedi après-midi, plutôt que de les savoir battre la semelle dans la rue ou errer à (ravers la campagne. Aussi longtemps que les commerces ne fermeront pas leurs portes, le samedi, les personnes exerçant une activité indépendante 11e saluent pas comme une innovation heureuse, le congé du samedi. Ils constituent une minorité certes, mais ils ont.

aussi voix au chapitre.

Pourtant, les consultations, là où elles sont intervenues sur un plan suffisamment étendu, ont donné une majorité en faveur du congé du samedi après-midi. Somme toute, l'opinion prévaut que le congé du jeudi doit, subsister intégralement et que le samedi après-midi devrait devenir libre. Les heures ainsi perdues, on les compenserait au cours de la semaine.

Cette formule ne semble pourtant pas rallier tous les milieux officiels. C'est du moins ce qui ressort des déclarations faites au Grand Conseil fribourgeois.

Nous regrettons moins la prise de position du Gouvernement que les arguments invo¬

qués pour la justifier: l'intérêt des enfants, la position des médecins, l'insuffisance de maîtres spéciaux. Qui nous dira, à nous adul¬

tes, où se trouve réellement l'intérêt des en¬

fants? Qui le saura vraiment? Et puis s'agit- il de l'intérêt «intellectuel»? De l'intérêt moral? Un prêtre nous affirmait, il y a déjà des années: « je souhaite que les enfants aient congé le samedi après-midi. Ils pourront pra¬

tiquer le sport le samedi et rester dans leurs

familles le dimanche ». L'évolution si rapide que nous vivons ne favorise bien sûr pas la vie en famille. Mais il est permis de penser que, si l'activité sportive se déployait le samedi et, non le dimanche, beaucoup de papas et, d'en¬

fants ne laisseraient pas la maman à la maison, pour assister à une rencontre de football. Les jeunes joueraient le samedi. Cet argument ne manque pas de valeurs dans la bouche des partisans du congé du samedi après-midi.

Le corps médical a peut-être émis des avis

— mais non pas un seul — dont, il ne faut, pas tirer une conclusion. Abuser des opinions des médecins conduirait à nier que le corps humain s'adapte avec une facilité étonnante aux exi¬

gences de la vie moderne. 11 s'y adapte beau¬

coup plus rapidement que l'esprit... On nous assure d'ailleurs que les médecins des villes, dans lesquelles les écoliers ont congé le same¬

di, hésitent, à se prononcer. Ils n'auraient pas décelé de conséquences néfastes pour les enfants. Alors...

L'exemple de la ville de Fribourg a frappé maint député. Il convient de se souvenir qu'une enquête, menée avec sérieux par un mouvement qui groupe des centaines de familles, donnait, comme résultat, que plus de 80 % de ces dernières souhaitaient le congé du samedi après-midi. Ce n'était point là une pression, mais une détermination nette. Et si on parle de pressions, il semble que l'autorité communale de Fribourg ait cédé aux pres¬

sions des adversaires de ce congé. Ces adver¬

saires — une minorité en ville de Fribourg —

disposent cependant d'une influence incon¬

testable, d'autant plus agissante qu'ils n'ont souvent plus d'enfant,s en Age de scolarité!

Nous rejoignons, en revanche, ceux qui demandent, qu'il appartienne aux communes et, à elles seules, île décider de la répartition des heures de classe et, partant, des jours ou des demi-jours de congé. Dans les villages et les communes rurales, le problème se pose différemment. Les solutions — toutes vala¬

bles, nous le répétons — correspondront aux nécessités et aux vœux de la population. Ainsi, les Staviacois et les Romonlois libèrent les enfants le samedi après-midi, uniquement durant, le troisième trimestre, celui d'été.

Ce fut une erreur de vouloir obtenir des députés qu'ils règlent la question pour l'en¬

semble du canton et, par là, contraindre les communes dont l'expérience était concluante de faire marche arrière.

Le problème du congé du samedi rebondira.

On nous assure même qu'il ne s'agit que de quelques mois. L'expérience apprend aussi que nager à contre-courant, fatigue prématu¬

rément et amène souvent l'abandon par épuisement. Le congé du samedi après-midi s'inscrit dans les mœurs. Il fait son chemin plus ou moins rapidement, selon le degré de réceptivité. En attendant, l'eau continue de couler sous les ponts et les enfants de prépa¬

rer leurs examens. Cela nous semble autre¬

ment plus important, en regard de leur ave¬

nir. Et lui seul compte.

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L'Association Joseph Hovel a tenu ses assises à Lausanne

Le comité de l'Association: de droite à gauche:

,}fM. Max Pasquier, président, Marcel Chavaillaz, Jean Weber, Gilbert Challon,el Albert Tercier.

C'est à Lausanne que l'Association Joseph Bovet a tenu le 1er dimanche de mai son assemblée ordinaire des délégués.

Le président, M. Max Pasquier, de Chailly- sur-Clarens, donna d'abord connaissance de l'activité des diverses sociétés affiliées. Deux d'entre elles vont prochainement célébrer des anniversaires: celle des Fribourgeois de Co¬

lombier fêtera son cinquantenaire et inaugu¬

rera par la même occasion une nouvelle ban¬

nière le dimanche 1er septembre. Quant à l'Amicale « Moléson » de La Chaux-de-Fonds, elle marquera le 10e anniversaire de sa fon¬

dation et inaugurera son premier drapeau le 12 octobre.

Depuis sa fondation, dans le cadre des ma¬

nifestations qui se déroulèrent à Bulle lors de l'inauguration du monument élevé à la mé¬

moire du grand barde fribourgeois, il y aura bientôt 11 ans, soit le 22 septembre 1957,

l'Association Joseph Bovet a connu un essor réjouissant. Preuve en soit que l'effectif des groupements membres de l'Association, qui était de 11 au départ, et qui atteint aujour¬

d'hui le chiffre de 22. Lors de l'assemblée de Lausanne deux groupements furent admis, à savoir l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et environs, présidée par M. Louis Rouiller, et l'Union fribourgeoisede Vevey, présidée par M. Louis Audergon. Cette dernière société a fêté son cinquantenaire en février dernier.

Elle connut des liants et des bas, et fut même déjà membre de l'Association Joseph Hovel.

Il s'agit donc en quelque sorte, comme le sou¬

ligna son président, d'une réintégration. Quant à l'Amicale d'Yverdon, de constitution toute récente, elle groupe déjà 90 membres.

Par ses sociétés affiliées, l'Association ne peut grouper, en principe, que des Fribour¬

geois établis en dehors de leur canton. Mais elle

M. Louis Audergon, président de l'Union (ri- bourgeoise de Vevey.

peut compter sur de nombreuses sympathies, tant auprès des Confédérés que des Fribour¬

geois demeurés sur leur terre natale. Aussi, à Lausanne, a-t-elle décidé de modilier ses statuts et de prévoir la création de « membres amis de l'Association Joseph Hovel ».

La partie administrative fut suivie d'un repas agrémenté de productions du chœur- mixte « L'Alpée » de Lausanne dirigé par M. A. Kurth. Les délégués furent encore ho¬

norés de la présence de M. Alfred lîussey, Fribourgeois ressortissant de Montbovon, municipal à Lausanne, directeur des finances, conseiller national, et ancien président du Grand Conseil qui, au nom de la Ville de Lau¬

sanne, offrit un généreux vin d'honneur.

Photos P. Charrière, Bulle

Vue générale dans la salle pendant les délibérations.

M. Louis Itouiller, président de l'Amicale des Fribourgeois d'Yverdon et environs.

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8

M! I IM! I III:

et lr cinéma d amateur

« Moil (imi < itiru »

Samedi 27 avril 1908, '23 heures, à l'Hôtel Intercontinental de Genève, remise des dis¬

tinctions du 32e Concours national des cinéas¬

tes amateurs. Brisant le front de la coalition des médaillés suisses allemands, les deux re¬

présentants du Ciné-club amateurs de Fri¬

bourg, MM. Alex Pfingsttag et René Sudan, obtiennent chacun une médaille d'argent.

Malgré la relativité qui inspire souvent les sanctions du jury national, c'est là, pour les deux cinéastes fribourgeois et pour le club qu'ils représentent, une certaine forme de consécration.

L'histoire du Ciné-club amateurs de Fri- bourg, fondé en 1938, coincide pour une bonne part avec celle du cinéma amateur suisse en général. Après les enthousiasmes du début, au temps où la caméra tenait plus du prodige que de l'instrument de travail au service d'une expression cinématographique, succède le fléchissement de l'après-guerre où les déplacements d'intérêt réduisent l'effectif du club à quatre membres courageux. Au¬

jourd'hui, la promotion du cinéma au niveau d'un moyen de culture indispensable, les faci¬

lités d'achat et le raffinement des techniques, l'avènement du format super 8 enfin ont donné l'impulsion nécessaire. Affilié à la Fédération Suisse des Cinéastes Amateurs (F.S.C.A.) depuis 190*2, le Ciné-club de Fri- bourg compte près de 130 membres, dont un noyau de créateurs actifs qui, chaque année, à l'occasion du concours interne, présentent des œuvres de qualité. Sous la direction de son président, M. Roland Bersier, qui remplit son mandat depuis 10 ans, le club s'est affir¬

mé ces dernières années sur le plan national, se hissant, par le dynamisme et la valeur des lilms, au niveau des autres clubs de Suisse.

Le palmarès en témoigne. 1964: première

médaille de bronze au concours national pour un film d'équipe (MM. Büschlin, Bersier, Stucky et, Wantz) « L'amour du risque ou les risques de l'amour ». 1966 à Zurich: deuxiè¬

me médaille de bronze à René Sudan pour

« Rêveries » et consécration internationale pour le même film qui obtient un troisième rang au concours de la « Cigogne d'Or » de Genève. 1968 enfin: « Dans une cage dorée... » de M. Pfingsttag et « Mon Ami garo » de M.

Sudan décrochent tous deux la médaille d'argent, le prix de la meilleure interprétation masculine récompensant encore le jeune héros de « Dans une cage dorée... » après celui de

« Rêveries ». Cette année restera l'année lumière puisqu'en mars, Fribourg organisait pour la première fois le cycle des présélections romandes du concours national de Genève et donnait naissance au Ciné-club Amateurs de Bulle qui vient d'être affilié à la F.S.C.A. et qui vole maintenant de ses propres ailes, sous la présidence de M. Jean Wohlfender. Ambi¬

tion suprême, M. Roland Bersier rêve d'orga¬

niser en 1970 le concours national des cinéas¬

tes amateurs qui, jusqu'à ce jour, a boudé la ville de Fribourg.

Les deux films primés

M. Alex Pfingsttag, étudiant en lettres à l'Université de Fribourg, réalisait avec son film « Dans une cage dorée... » sa première expérience cinématographique, contemporai¬

ne de sa première réussite. Le royaume des interdits, le corset étroit d'une famille riche et conventionnelle dans ses traditions, c'est l'univers désolant dans lequel vit le héros du film, un jeune garçon qui s'est lié d'amitié avec un camarade de condition modeste, mais libre. Sujet classique que l'affrontement de la richesse malheureuse et de la pauvreté

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Dans une cage dorée... »

souriante. Encore fallait-il éviter l'écueil d'un remake et les parfums d'eau de rose. Le cinéas¬

te, doué d'une certaine sensibilité aux choses de l'enfance, a su s'en écarter par la maîtrise constante du sentiment et le choix du détail significatif. Ce premier lilm témoigne déjà d'une technique parfaitement dominée.

« Mon ami Garo », lilm de M. René Sudan, est d'en genre tout différent. Oeuvre de com¬

mande, il devait au départ se borner à retra¬

cer le vernissage du peintre Ferruccio Garo- pesani à Villars-sur-Ollon. Des liens plus étroits s'étant établis par la suite entre l'ar¬

tiste et, le cinéaste, c'est toute une tranche de vie que restitue le lilm dans sa forme défini¬

tive. Saisi dans l'instant de la création artis¬

tique, au détour d'un langage plein de ver¬

deur, Ferruccio Garopesani, vingt minutes durant, peint des nus, caresse des enfants rencontrés en basse-ville, parle peinture et expériences passées, regrette le soleil d'Italie, jure et se fâche, fume un nombre impression¬

nant de cigarettes. Le cinéaste devait s'effa¬

cer pour garder intacte la saveur du person¬

nage. Il l'a fait et l'on sent malgré tout poin¬

ter ça et là les qualités proprement cinéma¬

tographiques qui ont valu à ses films précé¬

dents le sort que l'on sait.

Cinéaste ou « presse-bouton »

Le terme d'amateurisme en cinéma renfer¬

me une ambiguïté. Il signifie certes des possi¬

bilités limitées par le temps disponible et, les moyens financiers, mais il ne saurait qualifier un étal d'esprit.. Dans cette perspective, au sein du Ciné-club de Fribourg, a été mis sur pied un cours (le cinéma. Son but à long ferme est d'intéresser l'ensemble des membres à la création de films et de les orienter vers une expression cinématographique authentique.

En guise d'illustration, un film d'équipe a été réalisé au cours de l'hiver et ses participants ont pu se familiariser avec les techniques indispensables dans l'optique d'un langage cinématographique. Les finesses du travail de montage (titrage et sonorisation entre autres) feront l'objet du cours de la saison prochaine.

Le cinéma d'amateur a son langage propre et n'est, pas une forme dégradée du cinéma professionnel. La survie et, le développement du club de Fribourg est au prix d'une création constante d'oeuvres de valeur dépassant le cadre de l'album aux souvenirs.

Michel Sudan Photos: Albert Stolz, Ecole de photographie,

Genève. « Cinéaste ou presse-boulon '! »

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10

A

l.e Chœur-mixle. de, Bulle..

Chanteurs clidtelois attendant leur tour.

Ci-dessous: le elurur-mi.ite des Amis (ribourgeois de Montreux.

à MORAT

Photos P. Charrière, Bulle

Les samedi et dimanche 18 et 19 mai, la petite ville de Morat accueillait avec sa générosité et sa bonne grâce traditionnelles, les sections de la Société cantonale des chan¬

teurs fribourgeois et celles du Sängerbund.

Aussi, durant ces 2 jours, tours et remparts de la vieille cité se renvoyèrent les échos des voix de quelque 1500 chanteurs venus des quatre coins du canton ; presque toutes les sections répondirent présent à l'appel de M. Henri Mauron, président cantonal des chanteurs et de M. Fritz Lerf, président du comité d'organisation de Morat. Les chefs- lieux de districts devaient — comme il se doit — donner l'exemple des vieilles et loua¬

bles traditions chorales du pays de Fribourg;

seule, manquait Romont, qui fut jadis l'un des fleurons les plus appréciés de la couronne cantonale; son absence fut regrettée par tous ses anciens partenaires de ces joutes pacifi¬

ques. Pourtant, Romont n'était-il pas à Morat en 1476?

Le programme musical

La Société cantonale des chanteurs s'est, depuis toujours, donné comme tâche de favo¬

riser la création d'oeuvres nouvelles à l'occa¬

sion de ses réunions quadriennales. C'est ainsi que, par le truchement de M. l'Abbé Krelin pour la musique, de M. Serge Herzog pour les paroles, naquit une œuvre intitulée: « Flori¬

lège Fribourgeois », composée de 7 chœurs gradués pour la circonstance, allant du facile au difficile, chaque fleur évoquant un dis¬

trict: la gentiane pour la Gruyère, la rose pour Estavayer, le nénuphar pour le Lac, le coquelicot pour la Glane, le narcisse pour la Veveyse et l'edelweiss pour la Singine, réser¬

vant à la Sarine et à Fribourg le privilège de cueillir cet odorant bouquet « à la manière de chez nous ».

Ce fut la tâche des sections, durant cet hiver, de cultiver cette guirlande fleurie, chacune travaillant le chœur qui lui était imposé selon sa catégorie, comme pièce de concours. L'ensemble de tous ces chants, pré¬

parés séparément par chaque société devait constituer le morceau de résistance du grand concert linal.

Mais, en plus de cette tâche, chaque cho¬

rale étudiait un chant de son propre choix et s'entraînait au solfège, en vue de la « lecture à vue ». Et ce choix fut du meilleur goût et des plus variés ; à côté des noms des princes de la musique chorale: Lassus, Lotti, Janequin, Gabrieli, Caccini, figurent, généreusement représentés, ceux des compositeurs de chez nous: les Marescotti, Daettwyler, Chenaux, Zbinden, Piccand etc., offrant un riche éven¬

tail d'expression musicale.

Les concours

Ils eurent lieu le samedi après-midi et il était passionnant de suivre ce défilé de petites et grandes sections venant présenter devant un jury de professionnels le résultat du labeur de tout un hiver. Ces résultats, dans l'ensem¬

ble, furent jugés bons, très bons même aux dires de musiciens avertis. Nos chœurs-mixtes, en particulier, remportèrent les faveurs du public: jolis costumes, voix ravissantes, aisance dans la présentation ; les hommes adoucissant leur timbre au contact des voix féminines: ils marquent plus de retenue et favorisent ainsi un ensemble harmonieux et plein de charme. Plusieurs de ces chœurs- mixtes furent une révélation pour nombre

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12

Le contingent des grenadiers de Fribourg.

de la batterie de cuisine, du va-et-vient des consommateurs cl, des serveuses, accompagnés du brouhaha inextinguible des trouble-fête. Kl, c'est dans un tel milieu (pie compositeur et chanteurs vont présenter cette œuvre musi¬

cale créée, puis préparée avec tant de minutie par quelque mille exécutants! N'est-ce pas dommage? Dommage pour le créateur, pour les choristes, pour les auditeurs, pour l'œuvre elle-même! Ce n'est pas dans une telle am¬

biance que nos gens vont apprendre à écou¬

ter, i\ respecter la musique en général.

l'our une prochaine occasion, sera-l.-il pos¬

sible de trouver une vraie salle de concert, aux places payantes, pour les auditeurs qui

Le char de Sle-Cécile.

veulent vraiment «écouler»; et, de cette salle de concert, transmettre l'audition à la cantine par le truchement de haut-parleurs, pour les gens qui veulent tout à la fois boire, manger, discuter et entendre?

Tout le concert pâtira bien sûr de ce tin- Iamarre d'accompagnement qui en rendra l'écoute pénible. Pourtant, ces messieurs de la commission de musique vont faire l'impossible pour mettre en valeur ce « Florilège Fribour- geois » et ils y parviendront dans une certaine mesure, tant chanteurs et chanteuses, y ap¬

portaient de bonne volonté.

Bientôt la voix claire de M. Jauquier rem¬

plit la halle de fête pour une brève introduc¬

tion, un intermède musical reliant les dif¬

férents chœurs. Chaque division chante la partie qui lui a été dévolue sous les directions successives des membres tie la commission de musique. M. Telley, d'Arconciel, dirige les chœurs d'hommes de la lre division qui chan¬

tent l'Edelweiss avec un bel ensemble; la 2e division des Messieurs exécute « Le petit Lacustre », conduit par M. Birbaum de Fri¬

bourg; M. Paul Mossu interprète avec beau¬

coup de « gemfttlichkeit » le pimpant Coque¬

licot des chœurs-mixtes de la lrc division;

M. Lattion anime « Que la montagne est belle»

et c'est à M. Gaston Monnard que revient la tâche périlleuse de conduire les chœurs-mixtes

1

V

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La fan/are de (iitin.

Les viticulteurs du \'ulhi

Tout le sourire de Moral.

Les petits Suisses et les bannières des 22 cantons

(13)

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Le c/iar rfe la bénichon.

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La fanfare des Cadets de Morat.

La lessive au début du siècle. Une paysanne de Villarepos... sous bonne garde.

de la division diflicile à travers les embûches de la « Rose d'Estavayer »; puis le composi¬

teur lui-même prend la baguette pour le bouquet final enlevé avec brio: « Savez-vous cueillir les fleurs ».

C'eut été magnifique sans le bruit de la salle et sans ces haut-parleurs qui faussent les timbres et détruisent l'équilibre des regis¬

tres. Ilélas! je crains fort que l'on se trouve là devant des « nécessités inéluctables » dirait Lapalice. Quant à la formule choisie, elle con¬

vient fort bien à ce genre de manifestation, tous les chanteurs prenant part à la « création»

de l'œuvre chantée. La musique en est plai¬

sante; tour à tour fraîche et pimpante (Co¬

quelicot) ; enjouée dans « Savez-vous » ; ex¬

pressive dans la Rose; elle sonne clair; elle est riche de trouvailles et débordante de santé.

Pourquoi lui demander autre chose? Le texte, par contre ne nous convainc guère. Le sujet se prêtait à mieux, me semble-t-il ? Certaines phrases nous paraissent inchantables? ainsi:

« S'en alla-t-en Anjou »

« S'en alla le rouge aux joues ».

Indigent: «La Veveyse, le plus petit de tous...? ».

Les coin-coin ironiques du « Petit Lacustre»

nous semblent déplacés dans la bouche de cette masse de graves chanteurs de la 2e division.

Mais passons sur ces détails d'ordre tex- tuaire pour relever que l'impression d'ensem¬

ble reste favorable, qu'un travail sérieux et construcl if s'est fail, sous l'égide de la Société cantonale îles chanteurs fribourgeois, que cette manifestation fut un succès — en dépit de quelques critiques de détail émises par la presse — et que le mérite en revient aux diri¬

geants de la Cantonale, tout spécialement à M. Henri Mauron, président, qui a généreuse¬

ment payé de sa personne; à M. Fritz Lerf, président du comité d'organisation de Morat, aux autorités de la petite cité, îi fous les chan¬

teurs et à leurs directeurs.

E. M.

Morat et sa plage. La fête est finie: ce fui un magnifique cortège.

S

— 1

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u

Fêtes régionales

A Villarepos

les musiques broyardes

Après Fétigny, en 1967, c'était au tour de Villarepos d'accueillir les sociétés de musique à l'occasion de leur 47e rencontre annuelle.

Le comité d'organisation avait fort bien pré¬

paré cette journée sous la direction de M.

Fritz Wüthrich. La population de la localité collabora également à la mise sur pied de la manifestation, notamment du cortège, qui se tailla un très vif succès.

Samedi soir, un public enthousiaste se pres¬

sait dans la cantine de fête pour entendre la chanteuse fribourgeoise Ariette Zola accom¬

pagnée par l'orchestre des « Suzanna's ».

Dimanche après-midi, ce fut le grand concert;

suivit, vers 16 heures, un cortège dont le thème « Au bon vieux temps » souleva de vifs applaudissements.

M. Ronald Gendre, instituteur, directeur de la l<inf(irc de Villarepos. Ci-dessous: l'harmonie

« La Persévérance » i/uc. dirige M. Hoger Reneveij.

Le char de l'huilerie remporta un joli succès.

Ci-dessous: Entourés de demoiselles d'honneur, on reconnaît de gauche à droite : MM. Iîonald

Gendre, Fritz Wüthrich et Roger Folly, syndic. C'est ainsi que l'on sciait le bois autrefois...

Drapeau des sociétés locales et des communes participantes.

Vivent les foins G8

A Remaufens

les musiques veveysannes

Le giron des musiques de la Veveyse qui groupe quatre sociétés fribourgeoises et qua¬

tre vaudoises, organisait cette aimée au mois de mai, à Remaufens, sa 20e fête régionale des musiques. Le samedi soir, le corps de mu¬

sique de Landwehr donna un concert à la cantine. Le dimanche, les exécutions de dix fanfares, dont deux sociétés invitées, précé¬

dèrent un gracieux défilé ouvert par les majo¬

rettes d'Ecuvillens.

Sur trois notes

Photos P. Charrière, Bulle

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A Vuisternens-devant-Romont:

Les musiques glânoises

La fanfare de Vuisternens-devanl-Romont

Le giron des musiques glânoises fêtera son

■20e anniversaire l'an prochain. C'est à Vuis- ternens-devant-Romonl, le jour de la Fête des mères, qu'il donna rendez-vous aux treize fanfares participantes, réunissant ainsi un effectif de quelque 100 musiciens. Le samedi soir déjà, la Concordia de Fribourg ouvrit les feux. Le dimanche, un cortège conçu sur le thème « Histoire, légendes, fol¬

klore et actualités » attira un nombreux public.

I.e coq el les poules : groupe d'enfants.

Le char des laitiers el... la montagne de beurre.

Les jeunes vers l'espace.

Le cliar de Sle-Cécile.

Les cadets de liomotil.

I.'artisanal local

Les sociétés présentes à la fête.

A Saint-Antoine:

Les musiques singinoises Pour la 10e Fête des musiques singinoises, 13 des 1 r» fanfares du district s'étaient donné rendez-vous à Saint-Antoine. Les concours débutèrent le malin déjà à l'église catholi¬

que, alors que l'après-midi était réservé au concours de marche. A l'issue des morceaux d'ensemble, vétérans cantonaux et fédéraux furent honorés.

On se presse à l'entrée de la cantine.

Les morceaux d'ensemble.

A Courtepin:

Les musiques du Lac

A Courtepin, également dans le courant du mois de mai, le giron des fanfares du Lac, le plus récent du canton, organisa sa 4e fête, qui réunit 8 sociétés et 300 musiciens. Simultané¬

ment, la fanfare organisatrice célébrait son 60e anniversaire. Aussi, le matin, assis- ta-t-elle in corpore à un office religieux.

La fanfare de Courlion lors du concert à l'église.

Courlepm : Dans cet instrument se reflète la fanfare du village.

Le concert à la cantine.

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Le TCS à Farvagny

C'est à Farvagny et sous la présidence de Me .Jean Genoud, avocat à Fribourg, que la section fribourgeoise du TCS a tenu ses assises. Cette association, qui fait, de la sécurité routière le centre de ses préoccupa¬

tions, compte plus de 10 000 membres depuis l'automne dernier. Notre photo: M. Pierre Bunl.schu, patrouilleur du TCS, surveillant le parc des véhicules lors de l'assemblée de Farvagny.

Les tireurs à Fribourg

Plus importante encore que le TCS, la Société cantonale des tireurs fribourgeois groupe quelque 14 000 membres sous la présidence de M.

Laurent Bully, préfet de la Sarinc. Elle a tenu ses assises à Fribourg.

Les délibérations portèrent principalement sur les tirs de sections qui sont chaque année la grande journée des tireurs suisses et sur le Tir cantonal qui devait se dérouler en juillet à Huile et dont nous donne¬

rons un important, reflet dans notre prochain numéro.

A l'Union des Paysans fribourgeois

Autre association importante, l'Union des paysans fribourgeois qui, sur cette page, tiendrait le record avec 14 912 membres, si plusieurs agriculteurs n'étaient toutefois affiliés à l'Union par le canal de plu¬

sieurs associations. La partie essentielle de ses assises qui se sont, tenues ù Fribourg fut le remarquable exposé de son président, M. Louis Barras, conseiller national, qui lit un tour d'horizon complet de l'heure et lança un vibrant appel à la solidarité paysanne.

L'Union cantonale des Arts et Métiers

Notre photo nous montre M. Ferdinant Masset, député, secrétaire de l'Union cantonale des Arts et Métiers, présentant son rapport. Il est entouré de MM. Raymond Bardy, président, et de M. Arnold Weber, conseiller d'Etat, qui exposa un problème fort complexe: Fribourg et la péréquation financière fédérale, démontrant qu'il s'agit, là d'une tâche typique de l'Etat fédératif, c'est-à-dire d'une entraide entre can¬

tons de force économique très inégale.

Les cafetiers et restaurateurs à Schmitten

C'est err Singine, à Schmit ten, que la Société des cafetiers, restaura¬

teurs et hôteliers du canton de Fribourg avait choisi de tenir ses assises qui furent pour la première fois conduite par M. Michel Equev, nouveau président cantonal. Notre photo: M. Georges Margueron d'Èstavayer- le-Lac qui prononça un violent réquisitoire contre la voracité du fisc fribourgeois à l'égard des gens de professions indépendantes.

Photos P. Charrière, Bulle

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sur l'actualité broyante

^ntÊÊKffSS^'if" ' • Pour l'heure, le président de la Société de sauvetage (à (jauche sur noire plioto) se prépare aux missions estivales de son groupement.

Les sauveteurs staviacois à «Jeux sans frontières»

La Société de sauvetage d'Kstavayer-le-Lae que préside .M. Henri lilanc a été choisie pour la prochaine série d'émissions télévisées « Jeux sans frontières ».

Les participants à cette épreuve (initieront, Kstavayer-le-Lae vers la lin juillet pour se rendre dans une localité de la région milanaise, lionne chance aux concur¬

rents staviacois!

Un père de famille exemplaire.

Le syndic de Vuissens à l'honneur t Un honneur qui n'est, en fait pas usurpé puisque l'ac¬

tuel syndic de Vuissens, M. Paul Fasel, a récemment donné 1111 rein à son fils Guy au cours d'une délicate opération qui s'est déroulée à Paris. C'est la première fois qu'un tel événement se produisait, en pays fri- bourgeois.

Les menuisiers fribourgeois à Saint-Aubin

Au cours de leur assemblée annuel¬

le qui s'est tenue à Saint-Aubin, les menuisiers, charpentiers et ébénistes du canton ont pris congé de leur secrétaire, M. Ferdinand Massel, en fonctions depuis ID50. A cette occa¬

sion, .M. André Gutknecht, d'KsIa- vayer-le-Lac, président de l'associa¬

tion, a prononcé un vibrant, éloge à l'adresse de M. .Massel et lui a remis un cadeau.

De gauche à droite: le président cl le secrétaire, MM. (iuUcnechl el Massel.

Trente ans au service des malades

11 y a eu trente ans tout dernièrement que Mm0 Mar¬

cel Cantin, épouse du gouverneur de la Noble Confrérie des pêcheurs, entrait au service de l'IIôpital de la Hroye en qualité de veilleuse. « Fribourg-lllustré » présente ses compliments chaleureux à Mme Cantin pour son dévouement et sa fidélité.

Les officiers fribourgeois ont délibéré

('.'est. Kstavayer-le-Lae que les officiers fribourgeois avaient choisi celte année comme lieu de leur assemblée ordinaire. Présidée par le colonel Pierre Piller, celte société compte actuellement l'M't membres. Au cours des délibérations, un hom¬

mage fui notamment rendu au colonel commandant de corps Hoch de Diesbach à l'occasion de sa promotion au poste (le commandant du lor corps d'armée.

Une helle somme de travail en faveur des malades. Lors de l'apéritif servi à la plage, le colonel Pierre Piller s'adresse à ses camarades officiers.

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Un nouveau drapeau à Lull/

Le village avait été décoré avec beaucoup de goût à l'occa¬

sion de celte fêle.

Le chœur-mixte de Lullij auquel s'étaient joints les chan¬

teurs et les chanteuses de Seiry.

An cours d'une messe célébrée par le doyen Firmin Seydoux, révérend curé, le chœur-mixte de Lully inau¬

gura un nouveau drapeau. Plusieurs personnalités s'as¬

socièrent cette fête. MM. Gustave Roulin, conseiller aux Ktats, Alfred Pillonel, inspecteur scolaire, Jacques Bullet, syndic d'Kstavayer, Alfred Cliariez, André Bise et Raoul Duc, députés, ainsi que les délégués des com¬

munes de la paroisse. I.e nouvel étendard avait pour parrain et marraine M. Hippolyte Banderet. et Mm» Alice C.arrard-Dubey, épouse du syndic de Ghâtillon.

Photos Gérard Périssel, Kstavayer-Ie-Lac

Une famille de chanteurs!

I.ors de la réunion des Céciliennes du décanal de Sainl-Odilon qui s'est, déroulée à Vuissens, et dont nous donnons un relietci-contre, la médaille « Bene Merenti » a été remise f> M. Léonard Maillard, membre du chœur- mixte de Méniéros. Nous le voyons ici en compagnie île trois frères dont l'un est également titulaire de la dis¬

tinction papale.

M. Léonard Maillard (le deuxième depuis la gauche) entouré de ses frères domiciliés à Saint-Martin.

Murist

Une médaille «Bene Merenti»

Ce print emps encore, la paroisse de Murist a vécu des heures d'allégresse à l'occasion de la remise de la mé¬

daille « Bene Merenti » à M. Auguste Bugnon, institu¬

teur, qui se dévoue en faveur du chant sacré depuis 45 ans. La distinction papale lu fut remise par Mgr Cantin, recteur du collège Saint-Michel, tandis que l'office solennel était célébré par M. l'abbé Louis Allemann, curé de la paroisse.

Le Chœur-mixte de Murisi le jour de cette belle fête

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Photos Gérard Périsset, Estavaver-le-Lac.

Une médaille « Bene Merenti » fut remise à AI. Léonard Maillard, de Alénières que Von voit ici (le second depuis la droite) entouré d'autres chantres décorés de la médaille des 25 ans.

Algr François Churrière avait tenu à rendre un hommage particulier aux lilulaires de la distinction papale.

Ci-dessous: Un autre ténor fort apprécié: le jeune Fasel que l'on voit ici en com¬

pagnie du chœur-mixte de Vuissens.

Le chœur-mixte de Surpierre.

Décoré avec goût, habileté el. distinction, Vuissens s'était fait, très accueillant ce printemps pour recevoir les chanteurs et. les chanteuses du décanat de SI,-Odilon: Auniont, Cugy, Fétigny, Ménières, Murist, Nuvilly, Surpierre cl. Vuissens. Le sommet de cette journée fut sans contredit, l'oflice religieux célébré en l'église du village. Pour la première fois, dans le cadre d'une telle rencontre, une messe fut chantée presque entièrement en français. 11 s'agissait, d'une œuvre do Jean Pagot. Le chanoine Pierre Noël, curé de St-.Jean Fribourg, ressortissant de Vuissens, prononça le sermon de circonst ance.

Il appart int par contre au doyen Paul Crausaz de remettre la distinction traditionnelle aux chanteurs qui se dévouent de¬

puis 25 ans, ainsi qu'à M. Léonard Maillard, qui totalise 45 ans d'activité au sein de diverses sociétés fribourgeoises. Ce fut ensuite le concours de plain-chanl et, de polyphonie reli¬

gieuse, le jury étant composé de M.M. Hernard Chenaux et Albert, Sottaz, professeurs.

Le chœur-mixle de Nui'illg dirigé pur

Al arc hon. Alme Alttrie-Thérèse

Ci-dessous: I.e célèbre ténor Charles Jauquier.

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La deuxième course de côte automobile

de Fribourg

St-Antoni-Obermonten

Co dimanche "28 avril l'.U>8.lo paisible village singinoisde St-Anloine a vécu â nouveau dans l'ai mosphère des grands prix automobiles. La seconde édition de la Course de Côte de Fribourg, mise sur pied par l'ACS-Fribourg et l'Keurie Fribourgeoise, avait suscité dans les milieux spécialisés du pays un très vil' intérêt. Ce 11e sont pas moins de '200 cou¬

reurs licenciés qui avaient t'ait parvenir leur engagement dans les délais. Les organisateurs s'en tinrent strictement au règlement et n'acceptèrent que 150 pilotes en provenance de 14 cantons et repré¬

sentant '28 écuries automobiles.

Figure de proue de cet imposant plateau de départ digne des épreu¬

ves nationales, Joseph Siffert était de la partie avec une puissante Mac Laren Oldsmobile -1.4 litres qu'il 11e connaissait pas. un véritable

« monstre » ayant appartenu au prestigieux Harry Zweifel. « Seppi », revenu dans la nuit par avion de Silverstone (GB), prenait pour la première fois le départ d'une course dans SA Singine natale, non loin île son lieu d'origine dTberstorf. La présence du casque rouge à croix blanche n'a cependant pas éclipsé celle des autres vedettes de la journée: les Genevois Charles Haniu-Caccia, Henri Bftrgisser et Hoger lloubin, le Biennois Sidney Charpilloz, les Yaudois Jean-Pierre Brun et Albino Kontana. Mais les 15 000 spectateurs présents espéraient

fermement et dans leur grande majorité des succès fribourgeois. Ils furent gâtés! 4 victoires de classe, le challenge inter-écuries, le challenge Lambert, le challenge LIBS, le grand Prix Aux Trois Tours, le prix du président du comité d'organisation, le challenge Buillard, le challenge La Suisse allèrent tous récompenser de belles performances fribour- geoises, signées Marc Antiglio, Norbert Dousse, Fredy Aeschimann, Domenico Neccia, Willi Spavetti, Andres Marti, Pierre Grisel et Ecurie Fribourgeoise.

La plus belle performance a peut-être été celle réalisée dans les coulisses de cette grande manifestation fribourgeoise par l'équipe des organisateurs. Contrôle des 150 partants, "2 manches d'essais, 2 man¬

ches de course, soit au total 600 départs, se sont déroulés sans incidents majeurs. Le maximum avait été fait pour assurer la sécurité des spec¬

tateurs et des concurrents. La route avait été entièrement répaiée (fondement et revêtement.) sur une distance de 150 mètres dès le départ, une passerelle édifiée à mi-parcours permettait un franchisse¬

ment sans danger de la piste. Une permanence médicale ;"2 médecins) une ambulance, "2 à 300 bottes de pailles, 1600 m de câbles et de cordes, 10 extincteurs ont complété le dispositif mis en place. 40 hommes et

•20 chiens de la Société Canine de Fribourg assurèrent le service d'ordre en collaboration avec la Gendarmerie fribourgeoise.

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21 Une équipe homogène composée d'organisateurs de talent avait pu

être constituée: Jean-Daniel Daguet, président du comité d'organi¬

sation; Paul Blancpain, directeur de course; André Antiglio, chef des 50 commissaires de pistes; Henri .Müller et Marc Antiglio, chefs du matériel; Willy Bilat, chronométreur; Jean-Daniel Genoud, chef du bureau des calculs ; Jean-Ludovic Hartmann, chef du service de presse- radio-TV; Eugène Gumy, trésorier; AYerner Faessler et Jean-Marie Bossel, ravitaillement ; François Barras, programme ; Gustave Morandi contrôle des véhicules.

La presse sportive et les journaux spécialisés ont relevé la perfec¬

tion de l'organisation. Celle-ci a été grandement facilitée par la com¬

préhension et la bienveillance qu'ont témoigné les autorités cantonales et communales et notamment .MM. Paul Genoud, Directeur de la Police; Claude Genoud, Directeur des Travaux publics; Eugène Aebischer, Préfet de la Singine ; Fernand Thorin, chef du service cantonal des automobiles; le Major Jacques Woeber, commandant de la Gendarmerie; MM. Pierre Bersier, commissaire cantonal à la cir¬

culation ; Peter Vonlanthen, président de la commune de St-Antoine et ses conseillers communaux.

LES RESULTATS:

En Course

Sans une grande malchance, Jo Siffert aurait pu à côté tie son im¬

pressionnant record de 46.69 (plus de 102 km/h) ajouter à son palma¬

rès le meilleur temps de la journée, calculé à l'addition des 2 manches.

Sa deuxième manche qui avait débuté parfaitement s'est terminée en roue libre, en raison d'un bris de cardan qui obligea notre sympathi¬

que champion à ralentir et à perdre ainsi au profit du jeune et brillant Albino Fontana, de Villars-sur-Ollon, la victoire linale.

En .sport

Les voitures de sport engagées à St-Antoine ont été celles qui ont le plus passionné les spectateurs présents. Les carrossiers sont vrai¬

ment doués! On a admiré tout particulièrement, l'Elva Abarth de Jean-Pierre Brun, l'Abarth OTSS du Fribourgeois Michel Piller et la Lotus 23C de Bürgisser, qui a réussi le 4e meilleur temps tie la journée derrière Siffert (lre manche) et Fontana (lrc et 2e manche).

En Grand Tourisme

Malgré la brillante victoire de catégorie du Biennois Sidney Char- pilloz, le pilote le plus en vue a été sans conteste notre champion fri¬

bourgeois 1967, Marc Antiglio, au volant d'une toute nouvelle Alpine 1300 d'usine. En 53''22 et 53"4G, il battait toutes les Lotus Elan de la classe supérieure et ne cédait au total des 2 manches que 1 "138 à Char- pilloz. Antiglio a démontré qu'il est bien plus à l'aise encore avec son nouveau bolide que sur son ancien Austin Cooper 1300S qui lui avail valu déjà bien des succès.

En Tourisme II (1000 e.r)

L'absence du vainqueur de 1967 a permis au grand favori du jour Charles Ramu-Caccia au volant d'une Ford Lotus, qui lui avait été prêtée tout récemment par un ami, de remporter une nette victoire.

C'est dans cette même catégorie que Freddy Aeschimann et Norbert Dousse ont réalisé deux victoires de classes précieuses (tour le compte de l'Ecurie Fribourgeoise.

En Tourisme I (5000 ex)

Roger Iloubin étant inatteignable aux commandes de sa puissante Ford Mustang 6 litres, ses concurrents directs concentrèrent leurs efforts sur les victoires de classe. A nouveau, l'on pu saluer une bril¬

lante lre place fribourgeoise grâce à Domenico Neccia. « Mimmo », du Garage Berset & Marti, de Marly-le-Grand a mis tout le monde d'ac¬

cord avec une aisance remarquable. 11 a laissé à près de 3 secondes son plus proche poursuivant. Nous le retrouverons certainement dans le cadre du championnat fribourgeois.

Enfin, signalons chez les coureurs non-licenciés admis à prendre le départ, la très belle performance de Pierre Grisel, de Marly-le-Grand, sur Austin Cooper S qui laissait à plus de 5" son concurrent le plus dangereux, Max Eggertswyler du Mouret, sur NSU Prinz TT, en l'58"06.

Le temps magnifique, 15 000 spectateurs, 150 concurrents, Joseph Siffert, absence d'incident grave, organisation et déroulement parfaits, voilà les éléments du magnifique succès remporté par la section de l'ACS-Fribourg et l'Ecurie Fribourgeoise, lors de la IIe course de Côte de Fribourg.

Photo Presse-Diffusion, Lausanne

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jMijr Charricre el 12 prêtres roncélébraut la messe sur la place Georges Python.

D'importants changements avaient été apportés cel te année à la célé¬

bration de la Fête-Dieu en ville de Fribourg. En effel, dans le but de redonner à cette fête tout son véritable sens, une commission, instituée par Mgr Cliarriôrc, et le comité des solennités avaient pris la décision de prévoir une messe solennelle célébrée, 11011 plus ù la cathédrale de St,-Nicolas alors que la procession se mettait déjà en branle, comme c'était le cas ces années dernières, mais en plein air, sur la place Georges Python. Le but de ce changement était de faire de la messe l'acte prin¬

cipal, comme cela se doit, de la solennité de la Fête-Dieu. L'acte divin fut concélébré par Mgr Cliarriôrc et 12 prêtres. La procession apparut ainsi comme le prolongement de l'acte principal, la messe, lille em¬

prunta un parcours moins long qu'autrefois et l'effectif des partici¬

pants fut également réduit de quelque 2000 unités pour se chiffrer tout de même à environ 3200 personnes.

Tous les instituts d'éducalion n'assistèrent pas« in corpore » à la proces¬

sion mais jurent représentés par des délégations.

Images d'un Vendredi-Saint

Au terme d'une nouvelle loi votée en 1006, le Vendredi-Saint est un dimanche dans l'ensemble du canton. Une autorisation fut toutefois accordée au commerce de détail d'ouvrir boutique ce jour-là, moyen¬

nant certaines conditions à remplir auprès du personnel. De la sorte, pendant que la procession du Chemin de Croix quittait l'église de St- Jean pour gravir le chemin de Lorette et gagner le sanctuaire de Bour- guillon, l'affluence était grande dans les commerces du centre de Fri¬

bourg. Il en fut de même dans la plupart des chefs-lieux.

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Le rendez-vous annuel des pupilles à Tavel

C'est dans le grand village de Tavel, chef-lieu du district de la Sin- gine, que s'est déroulée cette année la 41« fête cantonale fribourgeoise, des pupilles et pupillettes. Cette journée débuta par un office religieux célébré à l'intérieur de l'église. Puis, tout le monde se donna rendez- vous sur la place de fête où les concours et jeux débutèrent le matin déjà, les concours de sections succédant aux épreuves individuelles.

Au début de l'après-midi, en présence des autorités et d'un nom¬

breux public, le cortège lit défiler les 21 sections de pupilles et pupillet¬

tes venues de toutes les régions du canton. Aux sections fribourgeoises s'étaient jointes deux invitées de Schwarzenburg et de Laupen. Les fanfares de Ouin et de Tavel scandaient le pas. Puis les concours repri¬

rent sur la place de fête. Les courses d'estafettes pour pupillettes et pupilles précédèrent une finale de handball et enfin les exercices géné¬

raux rassemblant la totalité des 1000 participants. Celte fêle avait été parfaitement organisée par un comité ayant à sa tête M. Victor Sclivvaller, syndic, secondé principalement par MM. Martin Clément, du comité technique, et Auguste Bertschy, vice-président.

l'hotos Holand Dougoud, Kribouig.

Un fardeau bien grand pour (le si petites jambes.

La fanfare de Tavel dans son uniforme historique.

Ci-dessous: le comité d'honneur et le comilé d'organisation sur le parcours du cortège. On reconnaît notamment M. Armand Wœber, conseiller d'Etal.

Tous vos imprimés soignés en typographie, comme en offset, sont effectués par l'imprimeur de FRIBOURG-ILLUSTRÉ

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FRIBOURG Route de la Glâne 35 Téléphone 2 75 75

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25 Neirivue et Ursy

la gymnastique à l'honneur

Photos P. Charrière, Bulle

Une belle clémonslralion à la barre fixe .

S'inlei'calant entre les fèt.es cantonales, les fêles régionales de gym¬

nastique sont, l'occasion, pour l'Association cantonale, de l'aire œuvre de propagande pour la cause qu'elle défend. Cette année, deux fêtes régionales avaient été inscrites au programme, la première à Neirivue, en Haute-Gruyère, la seconde dans la grande paroisse glânoise d'Ursy.

Un programme semblable avait été prévu pour ces deux manifesta¬

tions, les concours occupant la matinée, alors que, l'après-midi, le cor¬

tège des participants précéda diverses démonstrations, des courses d'estafettes toujours très spectaculaires, et enfin les exercices généraux, toujours impressionnants. Nos trois photos de gauches se rapportent, à la fête de Neirivue, et celles de droite à Ursy.

A la barre fixe encore, une sortie impeccable.

Ci-dessous : une démonstration aux barres parallèles.

La benjamine d<s sériions fribounjeoises, celle d'IJrstj.

On avait choisi parmi les plus belles.

Le défilé des participants.

Ci-dessous : une section qui fit merveille: celle de V Institut « Les ISuis- sonnels » de Friboury.

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Du spoil encore!

TIR

Nous donnerons dans notre prochain numéro d'importants reflets du Tir cantonal qui, pendant 10 jours, a animé la vie du Chef-lieu gruérien.

Plus de 6000 tireurs en effet s'y donnèrent rendez-vous pour y brûler plus de 300 000 cartouches.

L'instantané ci-contre évoque par contre les tirs de sections qui eurent lieu cette année à Autigny, Broc, Le Crêt, Romont, Chandon, Ulmiz et Bessingen, les derniers samedi et dimanche de mai. Quelque 8000 tireurs se donnèrent rendez-vous dans ces divers stands! Notre photo nous montre celui d'Autigny où 50 cibles avaient été placées dans le terrain.

CYCLISME

A plus d'une reprise, les routes fribourgeoises furent animées ce printemps par des compétitions cyclistes, qui, malgré les exploits de Sifferl, et le développement de la motorisation, conservent leurs adeptes. Ci-contre: lois du passage du Tour de Romandie à Bulle, qui fut tète d'étape. Ci-dessus et ci-dessous: deux coureurs fribourgeois qui se distinguèrent cette saison: Biolley et J.-P. Grivel.

Photos Joël Gapany, Bulle et Roland Dougoud, Fribourg.

MOTOCROSS

Pour la 13e fois, le Moto-club de la Gruyère fit disputer au début de cet été son moto-cross extra-national sur le terrain des Marches à Broc, qui est considéré comme l'un des plus spectaculaires du pays. La pluie qui se mit à tomber l'après-midi rendit la compétition plus impres¬

sionnante encore. Des coureurs fribourgeois se distinguèrent. Mention¬

nons Hubert Brugger de Plasselb dans la catégorie 250 eme, Jean-Louis Ruedi de Cousset, Olivier Ropraz de Sorens, dans les 500 cmc. L'orça- nisation de cette journée fut assumée par un comité ayant à sa tete M. Albert Noll, industriel et syndic de La Tour-de-Trême.

Photos P. Charrière, Bulle

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Policiers et pompiers

Photo Joël Gapany, Bulle

! s

Photo ci-dessus

Pour la deuxième fois, Fribourg eut l'honneur d'organiser l'impor¬

tant congrès de la Fédération suisse des fonctionnaires de police qui réunit quelque 350 participants venus de toutes les régions de la Suisse.

Tout avait été prévu de manière impeccable, nos policiers l'ribourgeois ayant tenu à bien recevoir leurs collègues. Il y eut bien sûr une assem¬

blée administrative à Fribourg, mais également des divertissements dont une excursion à Gruyères. Notre photo : M. Laurent, liulty, préfet, président du comité d'organisation, entouré deMM. Louis 'Chilïelle, chef de la police de sûreté, et Robert Menoud, préfet, de la Gruyère, sur la terrasse du château.

Le canton de Fribourg fut l'un des premiers à lancer le mouvement des patrouilleurs scolaires. S'il en compte actuellement quelque 000, répartis dans tous les chefs-lieux et bon nombre de villages, il le doit avant tout au Sergent Charles Python, qui ne cesse de se dévouer à la formation de ces jeunes patrouilleurs, futurs usagers modèles. Nos photos: Lors de la distribution des baudriers et diplômes à l'Kcole de Marly. Ci-contre: les patrouilleurs de la région de Fribourg en excursion aux Paeeols.

Prévenir vaut mieux que guérir: Telle est sans doute l'idée qui a pré¬

valu au sein du Conseil communal de Morion lorsqu'il fut, décidé de remplacer l'ancienne pompe h bras datant de 1892 par une moto-pompe moderne. Ce village n'a en effet pas connu d'incendie depuis plus de 30 ans. Ci-dessous, à gauche: MM. René Bardey, capitaine des pom¬

piers de Morion, Pierre Pasquier, président de la Fédération de la Gruyère, et Eugène Bovard, directeur de l'Etablissement cantonal d'assurance des bâtiments, assistant, à l'expertise du nouvel engin.

Photos P. Charrière, Bulle Photos ci-dessous

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Chant...

A Attalens

Le jour de lu fête de l'Ascension, la paroisse d'Attülens honora quatre de ses chantres émérites, MM. Fernand Dévaud, René Savoy, Michel Monnard, ancien président de la Gécilienne, qui totalisaient tout trois plus de 45 ans d'activité au lutrin d'église, ainsi que M.

Joseph Cottet, pour son dévouement à la paroisse, en qualité de con¬

seiller, fonction qu'il occupe depuis 40 ans, et surtout comme président de paroisse. L'office religieux fut rehaussé par des chants de la Géci¬

lienne qui interpréta avaec beaucoup de ferveur une messe sur un motif grégorien du l'ère Otto Rehrn. Notre photo: les quatre médaillés et la Gécilienne à l'issue de la cérémonie à l'église.

A Hauteville

De son côté, la Cécilienne d'Ilauteville a également rendu un vibrant hommage à cinq de ses chantres les plus méritants qui furent fêtés au cours d'une journée magnifique. L'un d'entre eux, M. Henri Schouwey, avait déjà reçu la médaille pontificale au cours d'une précédente cérémonie. Les quatre autres par contre, furent décorés ce jour-là. Il s'agit de MM. Oscaret Raymond Rapst, Joseph Andrey Fernand Plancherel qui occupe en outre la fonction de secrétaire communal.

Photo P. Charrière, Bulle

...et musique

La fanfare de la Brigade fort. 10 défila en juin dernier en ville de Fribourg. Sur la place de l'Hôtel de Ville, elle donna une aubade aux autorités. Notre photo nous la montre, placée sous la direction de Pierre Ovorney. Le soir, ses 110 exécutants donnèrent encore un con¬

cert dans le grand aula de l'Université au profit des œuvres sociales de la Brigade.

Au revoir M. Rody!

Après un demi-siècle de dévouement à la tète de la fanfare du collège St-Michel de Fribourg, M. Auguste Rody a fait valoir ses droits à la retraite. Quelques semaines plus tard, il fut chaleureusement fêté. Ce jour-là, conduite par M. Charles-Henri Bovet, nouveau directeur, la fanfare vint chercher son ancien chef à son domicile. Fleuris par un petit collégien, M. et Mme Rody prirent ensuite place dans une calèche.

Le cortège se rendit vers un restaurant de la ville où, au cours d'une agape, des sentiments de gratitude furent exprimés à M. Rody.

Photos Roland Dougoud, Fribourg

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