R ENDICONTI
del
S EMINARIO M ATEMATICO
della
U NIVERSITÀ DI P ADOVA
S TEFAN S ANDOR
Recherches axiomatiques sur le problème de Dirichlet
Rendiconti del Seminario Matematico della Università di Padova, tome 52 (1974), p. 329-356
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axiomatiques problème
STEFAN SANDOR
(*)
Introduction.
Le but de la
présente
note est une constructionaxiomatique ayant
pour modèle un
problème
de Dirichlet trèsgénéral
pourl’équation elliptique
nonhomogène
du second ordre dans un domaine borné ou non borné. La construction suit celle de Brelot[4],
y[5]
mais elle dif- fère de celle-ci dans deuxpoints:
l’inclusion du modèle del’équation
non
homogène
et le mode de formuler leproblème
de Dirichlet.Ajou-
tons
qu’on
utilise seulement des fonctions finies et continues et quel’espace
de base n’est passupposé
connexe.La formulation du
problème
de Dirichlet(définition 7.1) pourrait
être considérée comme un
développement
des idées de Wiener[14], [15], [16J qui
aremplacé
les données de Dirichlet sur la frontière parun
prolongement
continu sur la fermeture du domaine considéré. Le théorème de Wiener[14] prouvant
que la solutiongénéralisée qu’il
obtient est
indépendante
de lafaçon
dont on a fait ceprolongement est,
aujuste,
l’affirmation du fait que cette solutiongénéralisée dépend
de la h-classe de sortie
engendrée
par les données deDirichlet,
au sensde notre définition 2.4
(pour h = 1 ) .
Dans les recherchesultérieures,
cette « descente » de la frontière d’un
domaine,
dans le domaine lui- même apermis
debeaucoup élargir
le mode de poser leproblème
deDirichlet.
Mais,
d’unefaçon
ou d’uneautre,
on esttoujours
«remonté»sur une
frontière, parfois idéale, [2], [4], [6], [7], [8], [11]
établissant que laplus
naturelle frontière est cellequ’on
aappelée
frontière de(*)
Indirizzo dell’A.: Facultatea de Instalatii, Institutul de Constructii, Bd.Republicii,
176 - Bucuresti, Romania.Cet article a été
préparé pendant
unséjour
que l’auteur apassé
commescientifique
invité à l’Université de Montréal.Wiener. La formulation du
problème
de Dirichlet que nous donnons dans la définition 7.1 estplus générale
que cellescitées,
y dans le sensprécis qu’elle permet
de considérer aussi les fonctions nonbornées;
il
peut
arriver que deux solutions d’uneéquation elliptique,
non bor-nées,
nonh-équivalentes (donc
solutions de deuxproblèmes
de Dirich-let distinctes dans le sens de la définition
7.1) aient,
sur toute sorte defrontière,
desprolongements identiques (par exemple
etpour
l’équation
deLaplace
dans.R2B~(0, 0)~) .
C’est laraison pour
laquelle
habituellement les données de Dirichletsont,
aujuste,
considérées finies. La définition 7.1 renonce à cetterestriction;
de
même,
l’introduction de la functionsurharmonique h
dans la for- mulation duproblème
deDirichlet, qui
n’a pas été rencontrée par l’auteur dans lalittérature, permet
un certainsoulagement
des restric-tions
imposées
habituellement[3], [4], [5]
à h. h ne doitplus
restersupérieure
à une constante strictementpositive.
Le théorème d’unicité 7.1
généralise
non seulement le théorèmeclassique
d’unicité mais aussi les théorèmes d’unicité donnés dans[1], [9], [10], [12].
Laplupart
des résultatstypiques
est contenue dans le dernierparagraphe;
les théorèmes8.2,
8.3 et 8.4 ainsi que laproposi-
tion 8.4 se
rapportent
auxproblèmes
d’existence. Ceproblème
deDirichlet ainsi que les résultats mentionés ci-dessus sont nouveaux
même pour
l’équation
deLaplace.
Les axiomes sont échelonnés dans divers
paragraphes;
dans tousles énoncés on suppose la vérification des axiomes les
précédant.
Lesaxiomes ont un caractère « local » et leur
remplissement
estprouvé
dans
[3].
1. Les m-latticea linéaires.
Le
premier paragraphe
introduit une structure d’ordre nécessaire dans l’étude ultérieure et que l’auteur n’a pas rencontrée dans la litté- ratureconsultée;
lerquelques faits,
d’ailleurs trèssimples,
suiventl’exposé [13].
DÉFINITION 1.1. Un ensemble ordonné
s’appelle
m-lattice(respecti-
vement m-lattice Dedekind
complète) lorsque
toutepaire
de ses élé-ments
(respectivement
toutepartie
de cetensemble)
simajorée
pos- sède un supremum, si minoréepossède
un infimum.Maintes
propriétés
des lattices sontvalables,
avec certaines modi-fications
naturelles,
aussi pour les m-lattices.PROPOSITION 1.1. Toute
partie
finie etmajorée (minorée)
d’unem-lattice, possède
un supremum(infimum) .
PROPOSITION 1.2. Soient X et Y deux ensembles ordonnés iso-
morphes. Lorsque X
est une m-lattice(ou
une m-lattice Dedekindcomplète)
alors Y est aussi une m-lattice(respectivement
une m-latticeDedekind
complète) ;
lapropriété
d’unepartie
d’êtremajorée
ou mi-norée est invariante par
rapport
àl’isomorphisme
donné et les su-premums et infimums se
correspondent.
PROPOSITION 1.3. Un ensemble ordonné
jouissant
de lapropriété
que toute
partie majorée possède
un supremum(ou
que toutepartie
minorée
possède
uninfimum)
est une m-lattice.DÉFINITION 1.2. Un espace linéaire ordonné
qui
est à la fois unem-lattice
(une
m-lattice Dedekindcomplète) s’appelle
m-lattice linéaire(respectivement
m-lattice linéaire Dedekindcomplète).
Maintes
propriétés
des espaces de Riesz sont valables avec cer-taines modifications
naturelles,
aussi pour les m-lattices linéaires.PROPOSITION 1.4. Soient X et Y deux espaces linéaires ordonnés
isomorphes. Lorsque X
est une m-lattice linéaire(m-lattice
linéaireDedekind
complète)
alors Y est aussi une m-lattice linéaire(respecti-
vement une m-lattice linéaire Dedekind
complète) ;
lapropriété
d’unepartie
d’être minorée oumajorée
est invariante parrapport
à l’isomor-phisme
donné et lessuprémums
et infimums secorrespondent.
PROPOSITION 1.5. Soit X un espace linéaire ordonné et A c X telle que
sup A (ou inf A)
existe. Alors:1 )
XEXimplique sup(x+ A )
= x -~-sup A (respectivement inf (x -~- A ) _
=x--f-infA);
e2) Â
E(0,
+oo) implique sup (~,A ) _ ~, sup A (respectivement inf (~,A ) _ - ~, inf A ) ;
3 )
~, E(-
00,0) implique inf ( ~A ) _ ~,
sup A(respectivement sup ( ~,A )
_= ÀinfA).
PROPOSITION 1.6. Soit X un espace linéaire ordonné. Alors les
propriétés
suivantes:1 )
estmajorée;
2 )
estminorée;
sont
équivalentes
et si X est une m-latticelinéaire,
chacune d’ellesimplique z Ay
+xV y
= x + y(ici xV y
=sup ~x, y}
et =inf ~x, y}).
En
effet,
pour x ~ a, et u = x -p y - a on a x - ~c =a - y > 0
et donc et y>u. Pour
v = x --~-- y - xV y,
on déduit en utilisant laproposition
1. 5 que v = x--~- y
+(- s) A (- y)
_= x -~--
DÉFINITION 1.3. Soit X une m-lattice linéaire et x E X.
Lorsque
{x, 0}
estmajorée (minorée)
onappelle x
un élémentdécomposable
de X.Nous
désignons
par RX l’ensemble des élémentsdécomposables
de Xet nous
l’appelons
le noyau de Riesz del’espace
X. Pour x E RX nousdésignons
enocore x+=xVO,
x_(-x)+, Ixl = x+-~-
X_éTHÉORÈME 1.1. Soient X une m-lattice linéaire et .RX son noyau de Riesz. Alors:
1)
pour tout x E RX on a x = x+ - x_ ;2)
RX coincide avec l’ensemble des éléments x E Xreprésentables
sous la forme x - y - z avec
y > 0, z ~ 0 ;
pour toutepareille représen-
tation on a
y ~ x+,
3)
RX est un sous-espace de X et un espace de Rieszayant
lapropriété:
xi,X2ERX implique
-
DÉMONSTRATION.
1)
De x_(-x)+= (-x)V 0 = - (xn0)
à l’aide de laproposi-
tion 1.5 on déduit + s A 0 = x --~- 0 = x.
2)
Si on a x== x+-x- et~_>0y r_>0;
siy,>O,
alors sy et donc et de même3)
Pour xi,X2ERX
et on a(i =
= 1, 2) .
Alorsx1-~- x2= (y1--~- y2) - (zl --~- z2)
donc A l’aidede la
proposition
1.~ on déduit que etexistent,
doncque
ÂXIERX.
De et(s)~ > 0 , (i = 1, 2)
on déduit que(x1)++ (x2)+ ~ xi (i = 1, 2) ;
parconséquent (XIVX2)X=
y existe. On a deplus,
y > si> -(xl)_
et 0 > -(x1)_
donc{ 0}
est minoréè c’est-à-dire ou
PROPOSITION 1.7. Soit X une m-lattice
linéaire,
RX son noyau de Riesz et NX un sous-espace de Xsupplémentaire
à RX. Alors toutepaire
d’éléments distincts de NX estnonmajorée
etnonminorée;
enparticulier
ceséléments
ne sont pascomparables.
En
effet,
si x, y E NX et z E X est tel que et y z, on déduitde
x-y= (z-x)-(z-y)
que de x=déduit
que u = 0
et que x = y.THÉORÈME 1.2. Soient A et B deux espaces linéaires ordonnés.
(Ou
m-latticeslinéaires,
ou encore m-lattices linéaires Dedekind com-plètes)
et C= A @
B leur somme directe munie de la relation(al, bl )
>>
(a2, b2)
si c~2 etbl b2 .
Alors(C, ~ )
est un espace linéaire ordonné(respectivement
une m-latticelinéaire, respectivement
une m-lattice linéaire Dedekindcomplète).
Lamajoration,
laminoration,
le su-premum, Ilinfimum dans C
correspondent
à ceux dans A et B.DÉMONTRATION. Le fait que
(C, ~ )
est un espace linéaire ordonné est évident. Soit I un ensembled’indices, ayant
deux ou un nombrequelconque
d’éléments selon le fait que A et B sont m-lattices linéairesou m-lattices linéaires Dedekind
complètes.
Soient~ai; i e7} c A, a E A,
b E B.Lorsque
pour tout i E I et alors(ai, b)
pour tout i E I etréciproquement. Lorsque
a =sup{ai;
existent,
pour toutSi pour tout i c7 on a
(ai, b) alors,
pour tout ie I,
ai ~ a etbi ~ b
donc et c’est-à-dire(a, fi) (a, b)
cequi
prouve que(a, ~8).
COROLLAIRE. Soient A un espace linéaire ordonné
(ou
une m-lat-tice
linéaire,
ou une m-lattice linéaire Dedekindcomplète) ,
B un espace linéaire et C =A E8 B
leur sommedirecte,
munie de la relation(al , bl) > (ac2 , b2)
si a~2 etbl == b2 .
Alors( C, ~ )
est un espace liné- aire ordonné(respectivment
une m-latticelinéaire, respectivement
unem-lattice linéaire Dedekind
complète).
Lamajoration,
laminoration,
le supremum, l’infimum
correspondent
à ceux de A etpeuvent
existerseulement pour les ensembles de la forme fixé dans
B~.
En
eKet) l’égalité
dans B est une relationd’ordre,
parrapport
àlaquelle,
B est une m-lattice linéaire Dedekindcomplète.
2. Les classes de sortie.
Les classes de sortie seront un élément essentiel pour
pouvoir
formuler le
problème
de Dirichlet.Dans tout ce
qui suit,
X serasupposé
un espace deHausdorff,
localement
compact,
localement connexe et sanscomposantes ( 1)
com-pactes.
PourA c X, A(aA) désigne
la fermeture(la frontière)
de A.En l’absence d’autres
mentions,
w seratoujours
unepartie
ouvertequelconque
de X.e(w)
est l’ensemble de fonctions réelles dans coet,
continues. «Réelle »
implique toujours
« finie ». Si ~c est une fonc- tion réelle sur a~ et A c 0153, uAdésigne
la restriction de u à A.On va
fréquemment
rencontrer deuxparticularités
de certainespropriétés
concernant desparties
de X et des familles(quelquefois vides)
de fonctions définies sur cesparties.
On lesappellera
héréditéet divisibilité.
Une
propriété P
concernant un ouvert de X et une famille de fonc- tions définies dans cet ouvert estappelée:
a)
héréditairelorsque
sont vérifiées les affirmations :1)
Une condition nécessaire pour que P soit vraie parrapport
à Coet la famille Y est
que P
soit vraie parrapport
à toutepartie
ouverte de w et la famille des restrictions des fonctions de Y à cette
partie.
2)
Une condition suffisante pour que P soit vraie parrapport
à coet la famille Y est que tout x E co
possède
unvoisinage
ouverttel que P soit vraie par
rapport
à cevoisinage
et la famille des restrictions de fonction de Y à cevoisinage.
b)
divisiblelorsque
sontéquivalentes
les affirmations:1)
P est vraie parrapport
à co et la famille Y.2)
P est vraie parrapport
à toutecomposante
de w et la familledes restrictions des fonctions de Y à cette
composante.
Il va sans dire
qu’une propriété
héréditaire est divisible. Toutes lespropriétés présumées
de X sont divisibles.Pour m ouvert de X nous
désignons
par co* l’ensemble despoints
d’Alexandroff des
composantes
de co;lorsque
west undomaine,
Co*désignera
même lepoint
d’Alexandrofl de 0153. Pour u fonction réellesur My lim
inf u(x) = inf(
lim m’parcourant
l’ensemble desM’
composantes
de m et on dira que lim = 0 si pour toute compo- sante co’ de w on a limu(x)
= 0. C’est évident que chacune des re---(w, ) *
lations lim inf
~c(x) ~
0 et limu(x)
= 0 est divisible.x-co*
(i)
«composantes» signifira toujours
«composante
connexe ».En l’absence d’autres mentions h
désignera toujours
une fonc-tion réelle sur
X,
continue et strictementpositive.
PROPOSITION 2.1.
Pour, u, v E e(w)
la relationest une relation
d’équivalence
et est divisible.DÉFINITION 2.1.
Lorsque
nous disons que u et v sont
h-équivalentes
et nousécrivons u -h
v.Les classes
d’équivalence
dansC(co)
déterminéespar la relation h
serontappelées
h-classes de sortie de cv. Pour u EC(co)
nousdésignons
par la h-classe de sortie de m contenant u. Nousdésignons
parJ"
l’ensemble des h-classes de sortie de a.
Lorsque 1 C jh
et cv’ est unecomposante
de cv, alors la h-classe de sortie de cv’ contenant les restric- tions à co des fonctions de I estdésignée
par etappelée
la restric- tion de I à m’.Evidemment, pour u e I
on aI uW. = I,, . Lorsque
h = 1 il sera omis dans les notations.
PROPOSITION 2.2. Soient et
(i =1, 2) .
AlorsDÉFINITION 2 .2 . Soient
7i 12
et U1 e12,
U2 E~2 ’
La somme desclasses
Il, 12
est Si leproduit
entre ,1 etIl
est Sinous disons que
THÉORÈME 2.1.
Jh
est un espace de Riesz est une ap-plication
de dansjh linéaire, surjective,
isotone etpermutable
avec le choix des infimums et supremums des
parties
finies deC(co).
Les
opérations
et l’ordre dansjh
sont divisibles. L’ordre dont ils’agit
dans
C(m)
est l’ordre naturel.DÉMONSTRATION. Le fait que est un espace de Riesz est une
conséquence
immédiate des définitions et despropriétés
des limites et limites inférieures des fonctionsréelles;
de même lespropriétés
delinéarité, surjectivité
et isotonie del’application
et les divi-sibilités mentionnées. le supremum et l’infimum des par- ties finies sont les
enveloppes supérieure
et inférieure des fonctions de lapartie
considérée.Soient ui
eC(co)
pour tout i e7={1, ..., n}
et
u(s) =
pour tout c’est-à-direon déduit
donc
il s’ensuit
J>I
donc I =sup(I¡,
... ,I,,).
THÉORÈME 2.2.
Soient u,
v E La condition nécessaire et suf- fisante pour que(respetivement
est que pour toute > 0 on
puisse
trouver .g c cocompacte
dans toutecomposante
de w, telle que pour tout x E on aitu(x)
-v(x)
> -gh(s) (respecti-
vement
DÉMONSTRATION. Soient E > 0 et donc
Alors il y a un
voisinage
U de cco dans co U a~* tel que pour tout x Eon ait Si .K = et co’ est une com-
posante
de w, K r1 =(co’u (m’ )*)E U
estcompacte ;
deplus
ce
qui
prouve la nécessité.Si pour tout E > 0 on trouve I~ c a~
ayant
lespropriétés
de l’énoncé.alors U =
(m
U est unvoisinage
ouvert de w* et pour x EE
oeiK
on aEn tant que
u h v signifie
et on sait que estéquivalent
à: pour tout e > 0 onpeut
trouverK2
c cocompactes
dans toutescomposantes
de c~ et telles que sur U.g2)
on ait
lu(x)
-C êh(x).
COROLLAIRE 1. Deux fonctions de
égales
à l’extérieur d’unepartie
de cocompacte
dans toutecomposante
de w, sonth-équivalentes.
COROLLAIRE 2. Soit alors
pout
toutecomposante
co’ de w se réalise une des situations suivantes:1)
uw’ >0 ;
2)
atteint dans m’ sa borne inférieure.En effet soit tel que 0. Si u., > 0 alors
u(xo)/h(xo)
=- 0 = inf si u.,
possède
des valeursnégatives,
supposons que 0 et soit e = -u(xo)/h(xo). L’application
du théorème 2.2 dansa/ aboutit à l’assertion désirée.
Les deux
propositions qui
suiventpréparent
les définitions 2.3 et 2.4lesquelles,
de même que la définition2.5, permettent
la détermina-tion des h-classes de sortie de co à l’aide de certaines fonctions définies
sur des ensembles autres que w. Ces modes de détermination des h-classes de sortie de w seront utilisés pour formuler certains
types
deproblèmes
de Dirichlet. Laproposition
2.5 ainsi que ses corollaires sont de même liées à cesproblèmes.
PROPOSITION 2.3. Soient
compacte
dans toutecomposante
de m et v E Il y a alors
KI
c c~,compacte
dans toute compo- sante de m et telles queEn
effet,
si U et V sont dans co U a~* desvoisinages disjoints
dec~* et .K en choisissant et
prolongeant
onaboutit à l’assertion désirée.
DÉFINITION 2.3. Soient
compacte
dans toutecomposante
de m et v E Si
Ki
et ~c sont ceux dont ils’agit
dans la propo- sition2.3,
nousdésignons
parI~v
et nousappelons
h-classe de sortiede co
engendrée
par v, la classe Ihu.PROPOSITION 2.4. Soient E c X
fermée,
3~ cE,
relativementcompacte
dans toutecomposante
de w et v E~(.E) .
Alors toutes les restrictions à w des fonctions deC(X) prolongeant
v, sonth-équiva-
lentes.
En
effet,
soient v2 EC(X) prolongeant v
et U2 leurs restric- tions à 0153. Soit 8> 0. Pour tout x E E onpeut
trouver unvoisinage
ouvert de x,
V ae
danslequel ~v1- v2 ~ C ~.
Si Y =U Vz
et .g =on
peut appliquer
le théorème 2.2. x CEPour E = ôcv on obtient le suivant.
COROLLAIRE. Si toutes les
composantes
de w sont relativementcompactes
et v E alors les restrictions à w des fonctions deC(X) prolongeant v
sont toutesh-équivalentes.
DÉFINITION 2.4. Soient E c X
fermée, CVEE
relativementcompacte
dans toutecomposante
de co,v c- C(E), u
la restriction à d’une fonction deC(X) prolongeant
v. Alors la h-classe de sortie de a)contenant u est
appelée
la h-classe de sortie de wengendrée
par v et elle estdésignée
parDÉFINITION 2.5. Soit La h-classe de sortie de m con-
tenant vm
(la
restriction de v àcv)
estappelée
la h-classe de sortie deco
engendrée
par v et elle estdésignée
parI~ v.
PROPOSITION 2.5. Soient E c X
fermée,
2w cE, v
E~(E),
vi EC(X)
et
prolongeant
v, v2 la restriction de VI à co, et u E I.est une fonction
égale
à u sur co et à v surEBco
alors w EC(E
uEn
effet,
la continuité dans lespoints
de a~ ainsi que dans lespoints
de Eextérieurs
à co est uneconséquence
du fait que la conti- nuité esthéréditaire.
Pour on a Soit Uun
voisinage
de x telqu’on ait, pour y E U, h(y)
-~’I =2h(x).
SoitE > 0. De
façon
ilcompacte
dans toute com-posante
de co telle que pour tout on aitlu(y)
-C
Eh(y)/2M
donclw(y)
-,e/2.
SointYl
etV2 voisinages
de xtels que pour
y E VI,
on aitIvl(x)
-e/2
doncPour W = U n
VIn Va
on obtient successivementsi et si
COROLLAIRE 1. Soient E c X
fermée, aw c E, wlE
relativement com-pacte
dans toutecomposante
de w, w~,= u, wE/oo= v.Alors
COROLLAIRE 2.
Alors w E
C(X).
PROPOSITION 2.6. Soient h’ E
C(X)
et pour toutecomposante
code X
(0, + 00).
1) Lorsque
pour toutcomposante
co de X on a alorsimplique
et u-vimplique U-
v.2) Lorsque
pour toutecomposante
co de X on ay alors est
équivalent
à estéqui-
valent à v.
En
effet,
c’est aisé de voir que le théorème 2.2implique
lepremière
des afhrmations et que celle-ci
implique
la deuxième.3. F-faisceau
(axiome 1).
Dans ce
qui
suit F est un space vectoriel de fonctions réelles dansX,
muni de la relation d’ordre
c ’ qui
sera tantôt(l’ordre naturel)
ettantôt =
(l’égalité)
Fmdésigne l’espace
vectoriel des restrictions à (Odes fonctions de I’.
(Fro, c’) désigne F.
muni de l’ordre’ (donc
ou
=)
et non pas de l’ordre induit. Pour tout wpartie
ouverte deX, U~,
est un sous-espace de et Zo uneapplication
linéaire de U~,dans
F’~, . Lorsque /e-F
et Les fonctionsde
U~,,o
sont les fonctionsharmoniques
dans co.Voici
quelques propriétés immédiates;
PROPOSITION 3.1.
1 )
est un sous-espace de U~, .2) Lorsque
alors u +3) Lorsque f~,= f~,,
alorsU~,,f.=
Deux relations d’ordre sur
U~,
seront utilisées.DÉFINITION 3.1. - Soit On écrit
u ~’ v lorsque u>,v (dans
l’ordrenaturel)
etLorsque ’
est = onécrit >
ets
lorsque c’ est
onécrit >.
Larelation ~ (~- )
estappelée
ordre sévère(spécifique)
dans !7o). qPROPOSITION 3.2.
>’, >, >
sont relations d’ordre dans Uro compa-s
tibles avec sa structure
d’espace
vectoriel.En
effet, lorsqu’on
identifie Um avec le sous-espace deUro
constitué des élémentsayant
la forme(u,
etFm
sont munisde
l’ordre > respectivement c’,
le théorème 1.2permet
d’aboutir àla conclusion désirée.
AxiOME 1. Pour toute o,
partie
ouverte de X et pour toutl’appartenance
àU w.f
est héréditaire(et
a fortioridivisible).
L’espace F,
la totalité des familles Uro et la totalité desapplications L.
vérifiant l’axiome 1 constituent un F-faisceau dans X.
Lorsque F
=to}
l’axiome 1 est au
juste
l’axiome 1 de Brelot[4]
et le F-faisceau est aujuste
le faisceau des fonctionsharmoniques (voir
Brelot[5]
et Con-stantinescu-Cornea
[8]). D’ailleurs,
pour Fquelconque,
la totalité desfonctions des familles constitue le faisceau des fonctions harmo-
niques.
PROPOSITIONS 3.3. Soient u E
Uro
et x E ev. Alorsdépend
seulement des valeurs de u dans un
voisinage
de x.(C’est-à-dire l’ap- plication
Lm est«locale»).
En effet,
siv E U~,,~,,
et selonl’axiome 1 on a w E et w E
U 00".0
doncUne
conséquence
directe de l’axiome 1 et des définitions est la PROPOSITION 3.4. Le fait de vérifierquelconques
desrelations >’,
>, >
est unepropriété
héréditaire(et
a fortioridivisible).
s
4. Ensembles
réguliers.
DÉFINITION 4.1.
Lorsque
toutes lescomposantes
de co sont rela- tivementcompactes
et pourtout 99
E et toutr’1
U w.f
et deplus
0impliquent u > 0
on dit que co est un ensemblerégulier. (Rappelons
que =PROPOSITION 4.1.
Lorsque
west un ensemblerégulier, 99
Eet alors l’ensemble
U.,f
contient exactement un élément.En
effet,
si u, r1UW,f
et w = u - v on a w e Im0(théorème 2.1)
et
Uw,o (proposition 3.1 ) .
Selon la définition d’un ensemblerégu-
lier on déduit alors que w ~ 0
et,
de mêmemanière, que - w > 0.
DÉFINITION 4.2. Soient w un ensemble
régulier,
On
désigne
par uw,f la fonctionqui
dansX"’w
estégale
à u et dans (Oest
égale
à l’élémentunique
de Iwu nU w,f.
Onappelle
laa, f )-
rectifiée de u. Du corollaire 2 de la
proposition
2.5 on déduit queest continue.
PROPOSITION 4.2. Soient
( (X ) , ) , (Fw, )
et co un ensemblerégulier. L’application (u, f ~,)
deC(X) (avec
l’ordre du théorème1.2)
dans(~(X), ~ )
est linéaire(en particulier (- u)~,,_ f=
==2013(~j)) ~
isotone(u > v
etimpliquent uw.y).
En
effet,
soientÂ,,u e R;
Du théorème 2.1on déduit que +
pv)
=Àlmu
+ et queflvw,f)w
ELa linéarité de
implique Lw(Àuw,f
+ -(ÀI
+-E- ,ug)~, .
Parconséquent,
EIw(Âu
+yv)
r1 faitqui
selon la
proposition
4.1 prouve que( (~,u
+ === +Evidemment
alors,
finale-ment
( ~,u
+ Pour À= - 1,
p = 0 on déduit(- u),,_ f= - Lorsque
u > v et on a(u
- et( f - 2013)u0
et selon la définition d’un ensemblerégulier
Alors
La
proposition
4.2 a desconséquences
immédiates que nous for- mulons ci-dessous:PROPOSITION 4.3. Soient
1,
... ,f u
E F et co un ensemblerégulier.
1) Lorsque
alors - u>(- U)w,-f (respectivement 2013~(2013~)~-.~-)
etréciproquement.
2) Lorsque ~.e(0,
+oo)
alors ~,u(ÂU)W,)’f (respectivement ~,u~ (~,u)~,,~f) et réciproquement.
3) Lorsque
pouri = 1, ... , n
on a ui(Ui)w,fJ
etf
== ... +
f n ,
u = ul + ... + un alors u u,,,,f(respectivement u > u.,,).
4) Lorsque
alors
(u,
-(respectivement
5) Lorsque
pour 1=
...,
un) (respectivement
spectivement
6) Lorsque
etfi ~ f 2
alors(respecti-
vement u >
Cette dernière assertion a pour
conséquence
laPROPOSITION 4.4. Soient u E
C(X), f
EF,
ro un ensemblerégulier
et Uro
EUro. Lorsque fro)
alors u(respectivement
u >
U..f).
En
effet,
si gro, g E f on afm
et E n doncet par
conséquent
u5. L’axiome 2.
AxiOME 2. Pour tout domaine co c
X, l’enveloppe supérieure
d’unefamille ordonnée filtrante croissante de fonctions de
( U~,, ~ )
estégale
8
à + oo dans m ou
bien,
elle est la bornesupérieure
de cette famille.Lorsque
.F’ _~0~,
l’axiome 2 estjustement
l’axiome 3 de Brelot[4], [5].
Deux
conséquence
immédiates de l’axiome 2 suivent ci-dessous.PROPOSITION 5.1. Soient co une
partie
ouverte de X et a~’ une com-posante
de c~.1)
La restriction à c~’ del’enveloppe supérieure
d’une familleordonnée filtrante croissante de fonctions de est
égale
à + o0 dans c~’ ou bien elle est la bornesupérieure
des restrictions à c~’ des fonctions de cette famille.2) Lorsque u,
et u > v alors ou bien u., > v~~>, .s
En
effet,
si lapremière
assertion estévident,
la deuxième s’ensuitlorsqu’on
considère la famille~n(u - v) ; n
selon unprocédé
clas-sique [4].
PROPOSITION 5.2. Soient co un ensemble
régulier
et e = Alorspour toute
composante
c~’ de co on a 0 infe(x)
supe(x) +
00.ec
En eff et et si so et
e (xo )
= 0 on déduit à l’aide de las
proposition 5.1
queeW. = 0
donceaw. = 0,
fait absurde car eÔW = 1 etcoco.
Alorsà7
est uncompact
deX,
0 etej
EPROPOSITION 5.3. Soient co, cl’ ensembles
réguliers, f E F, u
EC(X)
et
Lorsque
et etu ~ u~,,, f)
alors v c(respectivement
v ~v~,-, f) .
Dans on a v~,,, f= v. Dans v =
u u~,., f v~,-, f.
Donc si on a dansv c v ..
Soit w = ona donc Soit e = pour toute
composante
m"’de 0153 inf
e(x)
= a,"> > 0 donc ew", > 1. a,’ , et par suite de laproposi-
tion 2.6 on obtient S’il y aurait x,, tel que
0, il y aurait,
selon le corollaire 2 du théorème2.2,
tel que(z,v(xl)/e(x1))
0. Si on a s~ 0 etxECUn 8
s(x,)
=0;
soit ce"’ lacomposante
de co’ contenant laproposition
5.1implique
Sw",= 0 c’est-à-dire w~,-,. _ donc cequi
est ab-surde car c La contradiction obtenue prouve que w ~ 0 donc
qu’aussi
. dans co" on av c v~,., f.
6. Axiome 3.
AXIOME 3. Il existe une base 9’., d’ensembles
réguliers
pour latopo- logie
de X.On verra
(proposition 6.4)
quelorsque F = {01
l’axiome 3 estju-
stement l’axiome 2 de Brelot
[4].
DÉFINITION 6.1.
Soit f c- F.
Nousdésignons
par1 (respectivement
par
f )
l’ensemble des fonctions telles que pour touton ait
(respectivement u u~,, f) . f
etf généralisent
les fanlilles des fonctionssousharmoniques
etsuperharmoniques
finies et continues.Une
conséquence
immédiate de laproposition
4.4 est laPROPOSITION 6.1. Soient
UEe(X)
etLorsque
pour touton a et
(respectivement
alors(respectivement U E 1).
A l’aide de cette
proposition
et de l’axiome 1 on obtient aisément laPROPOSITION 6.2. Soit Alors
f r1 f = Ux,f.
Une suite de
propriétés simples
maisutiles, conséquences
direc-tes
propositions
4.3 et5.3,
constitue laPROPOSITION 6.3. Soient Alors
Un lemme
topologique
sera nécessaire en cequi
suit.LEMME 6.1. Soit A un espace
topologique
localement connexe etsans
composantes compactes.
Soit B unepartie
nonvide,
fermée de Aayant
deplus
lapropriété
suivante: toutpoint
de Bpossède
unsystème
fondamental de
voisinages
ouverts dont les frontières sont desparties
B.Alors B est une réunion de
composantes
de A.Soient xo E B et C la
composante
de A contenant xo . Nous prou-vons que C c B. Si et D une
composante
de alors Dest une
partie
ouverte et non vide de C mais différente de C et parconséquent
nonfermée, quoique
fermée dans Si on aXi 0 CBB
donc xl C. Soit x2 E D et co unvoisinage
de xiouvert, ayant
la frontière dans B et tel que w c MaisDEéô
est alors une
partie
ouverte deD,
ainsique D
r1 les deux étant nonvides,
y on aboutit à une contradictionqui
prouve le lemme.THÉORÈME 6.1. Soient co’ une
composante
de co et(respec-
tivement
(OFco
est l’élément zéro deFco).
1) Lorsque
u > 0(respectivement u c 0)
alors u~,- > 0(respecti-
vement
u., 0)
ou bien 1aeco’ = 0.2) Lorsque
et h > 0 alorsuco,/h>
x Ecoinf (u(x)lh(x» (respecti-
vement ou bien
u~,./h
= const.tcetu’
3) lorsque
h > 0 et(respectivement
alors u~,. > 0
(respectivement 0)
ou bien u~,- = 0.DÉMONSTRATION.
1)
Soientu(xo)
=0,
B est alorsune
partie
fermée et non vide de c~. SoientXl E B
w" E93, w" c W,
et ro’" la
composante
de ro" contenant xi ; les ensembles tels que forment unsystème
fondamental devoisinages
ouverts de xl.On a donc et par
conséquent
s
= 0. Alors = 0 et la
proposition
5.1implique
donc - = 0 donc c B. Le lemme 6.1 conduit alors à la conclusion que donc que u~,. = 0.
2) Lorsque 8
= inf(u(x)/h(x)) _
xi Ero’,
w =- Ph
___
on déduit
w 0, w (oei) = 0 , w
E(proposition 6.3).
Parconséquence
de l’assertion 1
prouvée
ci-dessus on a w - 0 donc u~,.=~8h.
3) Lorsque oeoem’
et~(.To)0,
selon le corollaire 2 du théo- rème2.2,
il existe tel queL’assertion 2 montre alors que de on
déduit,
en utilisant le théorème 2.1 que donc que Cela prouve
que fl = 0
etu~,. = 0.
PROPOSITION 6.4.
1)
Lapropriété
derégularité
est divisible.2)
Pour toutl’appartenance à f
ainsi que celle àf
sontdivisibles.
DÉMONTBATION.
1)
Soient ro un ensemblerégulier,
cv’ unecomposante
de ro,cp’ E
prolongeant
C’estaisé de voir que
v E I~,- g~’ n Lorsque gg’> 0
etf ~,. c 0
onpeut
choisir
g~ ~ 0.
Soient ett = w~,, .
Evidemmentw ~ 0,
t E
I.,99’n U~,~,o
et t > 0. MaisI (t
-v)
=1.,0 (théorème 2.1),
v E(proposition 6.1 ), t E U 00’.0
c(proposition 6.2)
et alors(proposition 6.3).
Le théorème 6.1implique
donc cequi
achève la démonstration de larégularité
de co’.2) L’appartenance
àf
ainsi que celle àf s’egprime
à l’aide de larégularité,
desinégalités
entre fonctionsréelles,
de lal’apparte-
nance à et de
l’appartenance
à certaines h-classes desortie;
toutesces
propriétés
sont divisibles.THÉORÉME 6.2 . Soient G un ensemble
d’indices,
1) Lorsque
A est unepartie
ordonnée filtrante croissante def
(décroissante
de1),
fermée parrapport
àl’application
pourtout Q c 93 et a est
l’enveloppe supérieure (inférieure)
des fonctionsde la famille
A,
alors pour toutecomposante
c~ de X on a am= + o0(respectivement
aro == -oo)
ou bien aro EU w.f.
2) Lorsqu’il existe,
dans(F, ’), f = /B V
_ VEG yEG
*
pour tout
y E G
on a alors dans l’ensem- ble desmajorantes appartenant
ài (minorantes appartenant
àf )
dela famille il existe un
plus petit (grand)
élément etcelui-ci
appartient
à3) Lorsque (u E f )
et pour touty E G
on(u c
alors on a la conclusion de l’assertion 2
(ci-dessus).
-
4) (Ux, »
s est une m-lattice linéaire Dedekindcomplète.
5) Lorsque (I’’, )
est une m-lattice linéaire(m-lattice
linéaireDedekind
complète),
y alors(Ux,»
est une m-lattice linéaire(m-lat-
tice linéaire Dedekind
complète).
DÉMONTRATION.
1)
Soientm’3Xo et
B =~(2~~,., f) ~,. ;
On a fait
qui
prouve que a~,. estl’enveloppe supé-
rieure des fonctions de la famille B. On vérifie aisément
que B
estordonnée filtrante croissante dans
( U,, ).
8Lorsque
m" est la com-posante
de co’ contenantxo et
+ o0 on déduit(proposition 5.1)
que Il s’en suit que l’ensemble C =
a(x)
+oo}
est ouvert et que
UC, f(agiome 1); lorsque a(xo)
= + o0 on a(pro- position 5.1)
+ oo cequi
prouve que est aussi un ensemble ouvert. Parconséquent
a~ coincide avec C(et
alors a~, EU..,)
ou bienavec
w""’- 0
et alors aw=+
oo.2)
Soit A la famille desmajorantes appartenant
ài,
de la fa-mille
(uv ;
A l’aide de laproposition
6.3 onpeut
vérifier que Aremplit
toutes les conditions pourprouvoir appliques
l’assertion 1.Si w est
l’enveloppe
inférieure des fonctions de la famille A on déduit alors que mais pour tout etf ,
donc w E A.3)
Se déduit de 2 pourfv= f, c’
étant = .4)
et5). Supposons
que Gpossède
deux(ou
un nombrequel- conque)
d’éléments et que(1", c ’)
est une m-lattice linéaire(respecti-
vement m-lattice linéaire Dedekind
complète). Lorsque
EG~
cU x
est
majorée
dans( Ux, > ’) par u
et alors pourtout
y E G
on a uv u et Donc il existe’YEG
(proposition 6.1).
Onpeut
alors utiliser l’assertion 2 et l’élément deUx,f
trouvé est évidemment la borne
supérieure
de y EG}
dans> ~)*
La
proposition
1.3 est maintenantapplicable.
7. Le
problème
de Dirichlet.En tout ce
qui
suit Hdésignera
l’ensemble des fonctionsapparte-
nant à la classe
Oy (surharmoniques)
strictementpositives,
c’est-à-dire H =
h > 0 .
DÉFINITION 7.1. Soient
h E H,
Onappelle
p =(I, foo)
un
h-problème
de Dirichlet dans résoudre leproblème
p, veutdire,
trouver une fonction Alors est l’ensemble des
h-problèmes
de Dirichlet dans cv et nous ledésignons
par~~.
Lesous-ensemble des
problèmes
de Dirichletqui possèdent
au moins unesolution est
désigné
parD§ 8 .
Pour tout p E~~
nousdésignons
parSp
l’ensemble des solutions du
problème
p, même si cet ensemble est vide.Lorsque Sp possède
un seul élément nous dési-gnons cet élément même
toujours
parSp.
Dans~~
on considère l’or-dre
>’
du théorème 1.2:~’) _ (~~, ~ ) ~’). Lorsque ’
est =
(respectivement )
nousécrivons (respectivement »
au8
lieu de
>’
et nousl’appelons
ordre sévère(respectivement
ordre natu-rel)
dans~~. ILh désigne l’application u - (Ih
U, Lmu)
de U~, dansD§8.
Résoudre le
problème
p =(I,
revient donc à trouver une fonc- tion u e Um telle queL. u -
et que I. Les formulations tra- ditionnelles sont incluses.Lorsqu’il s’agit
d’un ensemble relative- mentcompact,
la classe de sortie est celle de la définition2.4;
lors-qu’il s’agit
duproblème
de Dirichletextérieur,
la classe de sortie esttoujours
celle de la définition2.4, engendrée cependant
par une fonc- tionégale
sur la frontière avec les données de Dirichlet et nulle à l’exté- rieur d’unvoisinage
de la frontière. Le fait que la solution au sens de la définition 7.1 est solution au sens traditionnel est une consé- quence du corollaire 1 de laproposition 2.5, conjointement
- pour leproblème
extérieur - avec le théorème2.2;
bien entendu ici h =1.THÉORÈME 7.1. Soit