A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
P HILIPPE B ÉNILAN
H AMIDOU T OURÉ
Solution entropique pour une équation parabolique- hyperbolique non linéaire
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 6
esérie, tome 3, n
o1 (1994), p. 63-80
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1994_6_3_1_63_0>
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- 63 -
Solution entropique pour
uneéquation parabolique-hyperbolique
nonlinéaire(*)
PHILIPPE
BÉNILAN
ET HAMIDOUTOURÉ(1)
Annales de la Faculté des Sciences de Toulouse Vol. III, n° 1, 1994
RÉSUMÉ. - Nous donnons ici une version abstraite via la théorie des
semi-groupes non linéaires dans L1 d’un résultat récent de Escobedo, Vasquez et Zuazua pour l’équation ut = Oxu -
ôy f (u).
Nous précisonsensuite les différentes formes possibles de la condition entropique et donnons une formule de représentation des solutions.
ABSTRACT. - We give an abstract version, using semi group theory
in
LI,
of a récent result of Escobedo, Vasquez and Zuazua on equationut = Thon we make précise different form of the entropy condition and give a représentation formula for the solution.
Introduction
Nous considérons le
problème
deCauchy :
associé à un
opérateur L, générateur
d’unCo-semi-groupe
linéaire sous-markovien sur
L1 (SZ, B, ~u),
où T >0,
w EL1 (C~~,
uo E x(S~, B, désigne
un espace mesuré etf
une fonction localementlipschitzienne
de IRdans R. On suppose que la restriction de L à
L1 (~~
r1L2(~)
estsymétrique.
Nous
désignerons
parL~
l’extension de L à xIR).
~ * ~ ) Reçu le 1 juillet 1993
(1)
Équipe
de Mathématiques, U.R.A. C.N.R.S. 741, Université de Franche-Comté, F-25030 Besançon Cedex(France)
Sous
l’hypothèse f lipschitzienne
strictementcroissante,
d’inverselip- schitzienne,
dans lapremière partie,
nous associons àL~
etf,
unopérateur
A de x
IR)
défini parpour u E
D(A)
=W 1 ~1 ~IR, L1 ~~t~~
.Nous montrons alors que A est s -
T-accrétif,
sous-markovien à domaine dense et vérifie la "conditiond’image".
Dans la seconde
partie, grâce
à la théoriegénérale
deséquations
d’évolu-tion dans un espace
LI,
nous considérons une notion de solutionentropique
pour le
problème (1) généralisant
celle deKruskov,
pourlaquelle
nous ob-tenons un
problème
bienposé.
La dernière
partie
est consacrée à la formule dereprésentation
dessolutions
entropiques de (1) lorsque f
EC~(R)
et v = 0.Ces résultats
développés
dans le cadre abstrait de la théorie des semi- groupes non linéaires dans xIR) s’applique
naturellement au casdes
opérateurs
différentiels. Prenant L = A dans et u~ =0,
nous
retrouvons,
par destechniques
totalementdifférentes,
les résultats deEscobedo, Vasquez
et Zuazua[EVZ]
pour leproblème
Les résultats abstraits
s’appliquent
évidemment à d’autresexemples d’opérateurs L,
parexemple
auproblème
aux limitesoù S~ est un ouvert de
R~
et0 a
1.1. Solutions
intégrales
Dans cette section on suppose
On définit
l’opérateur
A dans xIR)
paroù
D(L)
est muni naturellement de la norme dugraphe.
Puisque ,f
estlipschitzienne
et/(0)
=0,
pour u ED(A)
on a EW 1 ~1 (IR,
et donc Au E xIR)
est bien défini.Étant
donné queD(L)
est dense dans.L1 (~~,
il est clair que :L’opérateur
L étantgénérateur
d’unCo-semi-groupe
de contractions linéairespositives
sur -L est s - T-accrétif dans c’est-à-direoù
sign+
est legraphe
(THeaviside :Étant
donné u, U ED(A),
on a presquepartout
x E ~2’ ~~,
~ )~
E et doncIl en résulte
immédiatement, grâce
au théorème deFubini,
quel’opérateur
A est s - T-accrétif dans
L1 (~
xIR),
c’est-à-direEn
particulier
pour tout À >0,
l + ÀA est unebijection
deD(A)
suret
.Ta
=(I-+-aA)-1
est une T-contraction pour la norme ,c’est-à-dire
où pour r E
IR, r+
=max(r, 0)).
Notons que l’on a
également
le"principe
du maximum"En
effet,
L étantgénérateur
d’unsemi-groupe
sous-markovien on aoù
Po
=~ p
E~ p’
> 0 =0 } .
Il est clair d’autrepart
queet donc
ce
qui implique immédiatement (1 .8) ( c f
parexemple ~B C~ ) .
Le résultat
principal
de cette section est la vérification de la "conditiond’image" permettant d’appliquer
la théorie dessemi-groupes
non linéaires.THÉORÈME
1. - Pour tout a >0, R(I
+aA)
est dense dans xIR).
.Plus
précisément
Remplaçant L, f
parÀL, À f respectivement,
onpeut toujours
supposer À = 1. On va utiliser le lemme suivant.LEMME 1. -
Étant
donnéil eziste u E
Wlô~° (~0, oo ~; L1(~~~ unique tel que = 0 et p.p.
y E
(0, oo~, u( ~ , y~
ED(L)
etDe
plus
pour tout R >0,
est la variation totale de w par
rapport
à y E~ 0 ,
R[.
Preuve du lemme. -
L’opérateur
B =(I - L)Q
de défini par Bv =(I -
avecD(B)
=~v
E,Q(v)
ED(L)}
est m-accrétifdans
L1 (~).
En faitd’après (1.5),
on apour tout E
D(B),
a E a Esign+(v - v~
=sign+ ~,C3(v)
où c est donné par
(1.14);
donc B - cI est s - T-accrétif et afortiori B
estaccrétif. D’autre
part
pour w El’équation
v - Bv = w estéquivalente
à u +
f (u)
- Lu = wqui
admet une solutionpuisque f
estlipschitzienne.
Étant
donné w EBVloc ([0 , ~[; L1(03A9))
, utilisant la théorie des semi- groupes non linéaires( ~B1~, [BCP]),
considérons la bonne solution v duproblème
d’évolutionOn a v E
oo[;
. Plusprécisément puisque
B - cI estaccrétif,
Supposons
maintenant deplus
w E°°~ ~ L2~~~~ ~
. On a alorsv E
W1,2loc([0, ~[; L2(03A9)) et, pour tout R > 0,
Ceci se voit formellement à
partir
de l’estimation del’énergie
où
(I - L~1~2
est la racine carrée del’opérateur auto-adjoint
définipositif,
fermeture dans de la restriction de I - L à n
L2(0).
Pour unedémonstration
rigoureuse
de(1.18)
et(1.19),
onpeut
suivie la preuve du théorème 1 de[B2] (où
le résultat estprouvé
dans le casoo).
Puisque oo ~ ; L1 (S~)~
r1(~o , L2 (~~~
est contenu dansWlô~ ° ~ ~0 , oo[ ; L~ ( S~ ~ ~ et B est m-accrétif,
v est donc solution forte de ( 1.16 ~ .
,
( ~B 1~ , [BCP]).
Posant u = ,Q( v ),
on a ainsi prouvé
le lemme,
les estimations
(1.12)
et(1.13)
se déduisant de(1.18)
et(1.17) respectivement. D
Preuve du théorème 1. . - Fixons
Étant
donné R >0,
utilisant lelemme,
il existetel que
u~ ( ~ y)
ED ( L )
et vérifie( 1.11 ) .
Onprolonge
u~ par 0 sur SZ x]-oo, [ de
telle sorte que u~ EL1(SZ)) .
.On a les estimations :
par
application de (1.12) et (1.13).
On a aussipuisque d’après (1.5)
En
particulier,
u~ ED(A)
et uR +AUR
= où =z,v(x, Puisque
wR -~ w dans xIR),
il en résulte par accrétivité deA,
que uR -~ u dans xIR). D’après (1.20)
et(1.21),
Donc u E
D(A)
et u + Au = w. 0Appliquant
la théorie dessemi-groupes
non linéaires(~B1~, [BCP]),
pourtout uo E
L1 (S~
XIR)
et w EL1 (~0 , T~
x S~ xIR),
il existe uneunique
bonnesolution u E
C (~ 0 , T] ;
xIR))
duproblème
d’évolutionDe
plus,
cette bonne solution est caractérisée par lesinégalités intégrales.
En d’autres
termes,
on a le résultat suivant.COROLLAIRE 1. - Pour tout uo E
L1 (S~
xIR)
et zv EL1 (]0 , T [ x
SZ x ,id existe une
unique
solution u EC ([ 0
,T ]
x avecu(0)
= uovérifiant
Notons
enfin
que,l’opérateur
A étantT-accrétif,
si u, u sont les solutionscorrespondantes
à(uo, w), zv) respectivement,
on aet en
particulier
le"principe
decomparaison"
Également compte
tenu de(1.8),
on a le"principe
du maximum"inf ess u0
+ sup ess u0 +(1.27)
2. Solutions
entropiques
Dans cette section on suppose seulement
/ :
R 2014~ !R localementlipschitzienne. (2.1)
On note
muni de la norme
qui
en fait un espace de Banach.THÉORÈME
2i) Étant
donné u EC([0, , T ~
xIR))
n et w E lesdeuz
propriétés (2.3~
et(2.1~~
suivantes sontéquivalentes
:ii) Étant
donné uo E xIR)
rl xIR)
et w E avecil eziste une
unique
solution u EC ~~ 0 , T ~
x avec= uo
vérifiant (,~.3~
et(,~.1~~.
Deplus
les estimations~1. Z5~,
~I.,~ô~
et~1.27~
sont valables pour ces solutions.La preuve de ce théorème va occuper toute cette section.
Remarque
1. - Nous remarquons d’abord que(2.3)~~2.4~.
Eneffet, fixons ~
EDo, ~
ED t~ 0 , T ~
xIR~ , ~ >
0 etdéfinissons, grâce
au théorèmede
Fubini,
a, b E parOn a
b >
0. Etappliquant (2.3) :
:on en
déduit ~’
0~c’est-à-dire (2.4)) grâce
au lemme suivant.LEMME 2.
Étant
donné a, b E b > 0vérifiant ~,~.5~,
on aPreuve du lemme ,~.
Étant
donné p E p > 0 et .1 >0,
Appliquant (2.5), puisque
L estsymétrique,
on obtientÀ
la limite ceci est encore vrai pour tout p G enparticulier
p = 1.Puisque & ~ 0,
on a~(f -
et doncEn faisant À -i
0,
on obtientDans
(2.3)
et(2.4)
on a utilisé la fonctionsigno
définie parRemarque
2. - Notons que(2.3) (resp. (2.4~}
estéquivalent
àIl est clair que
(2.6)
estimpliquée
par(2.3) (resp. 2.4).
Pour prouver laréciproque,
nous utilisons l’existence de p EDo
tel que p > 0 p.p. sur 03A9(il
suffit de
prendre
p =(I - L~-1
pa avec po E f1 po > 0 p.p. surS~, cf. [Ar, Prop. 1.5]). Étant donné ~
EDo et ~
ED (~ 0 , T[ x IR ; Do) (resp.
D(]0, , T ~
xIR~ ~, ~ > 0,
considérons pour tout À EIR,
aa E aa EÀp)
telle quel’inégalité intégrale
de(2.6)
enremplaçant ~
par~
+Àp
soit satisfaite. Faisant À -~0,
À >0,
on a a À -~ a+ =et donc
l’inégalité intégrale
de(2.6)
est satisfaite avec a = a+. De la mêmemanière,
elle est satisfaite avec a = a- =signo ( u
-03C8-).
Il est alors clairqu’elle
est satisfaite avec a =signe (~ 2014 ~).
On a mêmeRemarque
3.2014 Notons aussi que(2.3)
et(2.4)
nedépendent
que des valeurs def
dans l’intervalle~ m_
, m+~
où m- = inf ess u et m+ = sup ess u. En effet pourtout ~
Eet ~
ED(IR; T ~
xS~~ ~ ,
Preuve du théorème ,~ . Notons d’abord que l’on
peut toujours
suppo-ser que
f
vérifie(1.1).
Eneffet,
étant donné u EC([0, T] ;
xIR))
nconsidérons M > Posons c =
) + 1
et défi-nissons
u(t,
x,z)
=u(t,
x, z -ct) qui
est aussi dansC (~ 0 T ~
xIR))
navec
û(0)
=u(0).
Faisant lechangement
de variable y = z -ct et uti- lisant la remarque3,
on voit que u vérifie(2.3) (resp. (2.4))
si et seulementsi u vérifie
(2.3) (resp. (2.4)) correspondant
à =u~(t, x, z - ct)
et
n’importe quelle
fonctionf
vérifiantf (r)
=f (r)
+ cr sur~ -M , M ~.
Compte
tenu du choix de c, onpeut touj ours choisir f
vérifiant(1.1).
Nous supposons donc maintenant que
f
vérifie(1.1)
etadoptons
lesnotations de la section 1. Considérons d’abord u E
C([0, , T ~
xIR))
r1vérifiant
(2.4)
et montrons que u vérifie(1.24).
Ceci montrera que les estimations(1.25), (1.26)
et(1.27)
sont valables pour les solutions u de(2.4)
et donc enparticulier
l’unicité de u vérifiant(2.4)
etu(0)
= uo.Il est clair que
Do
est un core pour L. Il suffitdonc,
pour prouver(1.24),
de considérer
On utilise la méthode de S. N. Kruskov
[Kr]
en dédoublant lavariable y
etconsidérant
u(t,
x,y)
etz). Étant
donnép(y, z)
ED~R2~,
p >0,
on aen utilisant
(2.4)
avec =z)
etintégrant
en z,D’un autre
côté,
on apuisque f
estmonotone,
et doncIntégrant (2.8)
en(t,
x,y)
etl’ajoutant
à(2.7),
on obtientSuivant S. N. Kruskov
[Kr] ( cf.
aussi~B1~ ~,
ceci montre que retournant à une seule variable y, pourtout p
ED(R), p > 0,
il existe a Ea G
sign(u - ~c~
telle que l’on aitl’inégalité intégrale
de(1.24).
Nous prouvons enfin
qu’une
bonne solution ude (1.23) vérine (2.3).
Puisque
nous savonsdéjà d’après
la remarque 1 que(2.3) implique (2.4),
utilisant les
propriétés
des bonnes solutionsdéveloppées
dans la section1,
ceci achèvera la preuve du théorème.
Nous suivons la démonstration de la
proposition
2.11 de~B 1~ .
Notonsd’abord que,
compte
tenu de la remarque2, (2.3)
estéquivalent
àApprochant w
dans par des fonctions en escalierde 0 , T J
dans x
IR)
n xIR) n BV(IR;
, il est clairqu’il
suffitde prouver
(2.9)
pour une fonction w constante entemps
à valeurs dansL1 (~)) ;
ce que nous supposons maintenant.Approchant
uo, onpeut également
supposer uo E xIR)
n xIR)
nBV(IR;
La bonne solutionu(t)
est alors limite dans xIR)
uniformément pour t E
[0, T] des
solutionsue(t)
duproblème
discrétiséÉtant donné ~
EDo, ~
EDo), ~ > 0,
on a par définition de AD’après l’inégalité
de Kato(cf. [Ar]) compte
tenu de lasymétrie
deL,
on a
On a aussi
et
donc,
enmultipliant (2.10) par ~
etintégrant,
on obtient pour(i -1~E
Passant à la
limite,
on obtientbien (2.9). 0
Remarque
4. - La preuve(sous l’hypothèse (1.1)) qu’une
bonne solutionu de
(1.23)
vérifie(2.3) s’applique
defaçon
immédiate pour montrer que u est solution faible deau sens
La preuve du théorème montre en fait que toute fonction
u E
C (~
0, T ~
xIR)}
n vérifiant(2.3) (ou (2.4))
vérifieégale-
ment
(2.11).
Notons que cecipeut
se voir directement sous deshypothèses
sur
L,
parexemple
s’il existe une suite(~n)
dansDo
telle queÇn
-; 1 p.p.et
( L ~n ~
converge dans + Parcontre,
nous ne voyons pascomment le montrer dans le cas
général
sans passer par l’intermédiaire des bonnes sulutions.3. Formule de
représentation
Dans cette
section,
on supposef
: IR -~ IR est de classeC2 .
.(3.1)
Compte
tenu du théorème2,
onpeut
associer auproblème
un
semi-groupe (,5 f~L (t)~
surL1 (SZ
xIR) :
pour uo EL1 (S~
XIR)
n L°°(~t
x ,est
l’unique
solution u EC (~ 0 ,
xIR))
n avecu(0)
= uovérifiant
(2.3) (avec
w =0). Puisque
uo -->u(t)
est une contraction dansx
IR) (cf. (1.25)),
elle seprolonge
par continuité en une contractionpartout
définie surL1 (S~
xIR).
Dans le cas
f z 0, l’équation (3.2)
se réduit àet on a pour tout
t >
0 : :Dans le cas L =
0, l’équation (3.2)
se réduit à la loi de conservationet on a pour
tout t >
0 : :où
T(t)
est lesemi-groupe
sur associé à(3.4)
sur]0, oo[
x IR.Pour uo E U
L~(R), u (t )
=T (t ) uo
estl’unique
solution u EC([0, 0, oo ~
xIR)
avec = ua vérifiant les conditionsentropiques
de KruskovTHÉORÈME
3. - Pour tout u~ E xIR)
et T > 0uniformément
pour tE ~ 0 , T ~ .
Preuve du théorème 3 .
Supposons
d’abord quef
vérifie( 1.1 ~
et posonsNous allons montrer que
pour tout u E
D(lR; D(L))
.Puisque D(lR; D(L))
est un core pour A etS j,L(t)
=(au
sens de théorie nonlinéaire), (3.7)
résultera du théorèmede Brézis et
Pazy [BP].
Fixons donc u E
D ( L ) )
et montrons( 3.8 ) .
Pour cela notons d’abord quef
étant de classeC2
et uo E1)(R),
alorsd’après
la méthode descaractéristiques,
il existeto
> 0 telle que la fonctionSoit
C1
àsupport compact ;
on aura donc alors évidemmentRappelons, puisque T(t)
est unecontraction,
queEcrivons
et évaluons
Il (t), I2~t), 13(t),
les normes dansL1 ~S~
XIR)
des trois termesdu deuxième membre.
Puisque
est continue dans xlimt~o I3~t~
= o. On aet donc
limt~o 12(t)
= 0grâce
à(3.9)
et(3.10).
De mêmelimt~o Il (t)
= 0puisque
pourtout y
E IR : :Nous prouvons maintenant le résultat dans le cas
général (c’est-à-dire
sans supposer que
f
vérifie(1.1)).
Onpeut toujours
supposer uo E xIR)
xIR);
soit M >D’après
la preuve du théorème2,
on a
et
f vérifie (1.1) (on peut toujours
choisirf
de classeC~).
D’après
lapremière partie
de cette preuve, on aDe
(3.11)
on déduitpuisque M ~
onpeut
itérer pourobtenir
Passant à la
limite, (3.11)
et(3.12)
donnent( 3.7 ) . ~
- 80 -
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