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Note sur l'article relatif à la plus courte distance de deux droites, et sur un théorème de M. Dupin

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L EBESGUE

Note sur l’article relatif à la plus courte distance de deux droites, et sur un théorème de M. Dupin

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 8

(1849), p. 381-383

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1849_1_8__381_1>

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(2)

NOTE

Sur l'article relatif à la plus courte distance de deux droites, et sur uu théorème de M. Dupin

(voir t VIII, p 236) ,

PAR M. LEBESGTIE.

La formule (c), page 240, est due à M. Joachimsthal, qui l'a donnée dans le paragraphe Vide son Mémoire sur les lignes les plus courtes, et sur les lignes de courbure des surfaces du second degré. Cet intéressant Mémoire se trouve dans le tome XXYI du Journal de M. Crellc.

J'avais eu le tort de ne pas le lire d'un bout à l'autre. La belle formule de M. Joachimsthal facilite bien des démons- trations. Je prendrai pour exemple le remarquable théo- rème de M. Dupin : « Trois surfaces qui se coupent deux à deux orthogonalement en tous les points des intersec- tions, se coupent suivant des lignes de courbure. » (Déve- loppements de Géométrie, p. 333: 1813.)

(3)

( 382 )

Voici la démonstration même de M. Dupin, mais abrégée au moyen de la formule en question.

Soient

(1) /

(*) Xxdx-^-Y,dy-^Zxdzz=z o, (3) X2^+-Y2</r + Z2^ = o

trois surfaces; la condition de perpendiculaire est ex- primée par les équations

(XX1+YYl-+-ZZ1 = o,

et pour que cela ait lieu en tous les points de l'intersec- tion , il faut poser, en diffé ren liant,

(XrfX, 4- YdYx -f- ZrfZ.) -h (X.r/X + YtdY H- Z</Z) = o , (b) ( X r f X Y r f Y ZrfZ)

Mais remarquons que les équations (i) donnent dXdx -hdYdy -f- dZdz=zo,

X, dx -f- //Y, </p -f- r/ z , ^ = o,

De plus, l'intersection des surfaces (2) et (3) étant per- pendiculaire à la surface (1), la tangente à l'intersection sera normale à la surface; de là résulte que les cosinus d.r dy dz

lïs"i rTT' ~ds s e r o n t proportionnels aux cosinus

ou dx, dy, dz proportionnels à X , Y, Z. Ainsi l'on aura, d'après les équations (c).

$ XdX> -f- Y^Y, -4- Zr/Z, =r o,

On doit conclure de là que les équations [b) se partagent :

(4)

( 383 ) la première donne

{e) X.rfX -h Y.rfY -+- ZlfTZ =: o avec l'une des équations (d).

Mais comme des équations

Xldx + Yidy + Zidz = o, X.X-hY.Y+Z.Z — o on tire

X, Y, Z, yr/3 — z•/ƒ -~ z^/.r - X ^ / Î ~ x7/7 l'équation (e) devient

r/X (Ydz—Z dy) -+- ^/Y (Z r/j: — Xcfc) -h ^/Z (X dy — Yi£») = o , ou bien

dx(XdZ— ZdY) +dy(Z<nL— XrfZ) t-<w(X</Y—Y<fe; = o;

c'est-à-dire l'équation (i) des lignes de courbure.

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