• Aucun résultat trouvé

Lieu géométrique relatif aux cordes des coniques

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Lieu géométrique relatif aux cordes des coniques"

Copied!
5
0
0

Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

T ERQUEM

Lieu géométrique relatif aux cordes des coniques

Nouvelles annales de mathématiques 1

re

série, tome 5 (1846), p. 31-34

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1846_1_5__31_1>

© Nouvelles annales de mathématiques, 1846, tous droits réservés.

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation (http://www.numdam.org/conditions).

Toute utilisation commerciale ou impression systématique est constitutive d’une infraction pénale. Toute copie ou impression de ce fichier doit contenir la présente men- tion de copyright.

Article numérisé dans le cadre du programme Numérisation de documents anciens mathématiques

http://www.numdam.org/

(2)

LIEU GÉOMÉTRIQUE relatif aux cordes des coniques.

I. Théorème. Si par un point situé dans le plan d'une co- nique on mène une corde sécante, et qu'à partir du point on porte sur la sécante une longueur égale à la corde intercep-

(3)

- 32 —

tée , le lieu du point ainsi déterminé est une courbe du qua- trième degré ayant le point fixe pour centre.

Démonstration. Soit l'équation de la conique à six termes;

axes rectangulaires et le point ûxe pour origine; soit y JL. rx = o l'équation de la sécante ; p étant la longueur de

la corde interceptée, on a :

p* (Ar3— Br + C)1 = (1 + r%) {l'—Zrx + Zr') (t. IV, p. 592),

Y

ou/?'= x*-\~S î r = — » substituant ces valeurs, il vient pour le lieu cherché, après avoir ôté le facteur commun

(Ay + Bxy + Cxy = l

l

x*+ V

ligne du quatrième degré ayant l'origine pour centre, qui est sur la courbe ou conjugué à la courbe.

Discussion.

1° Si le point est hors de la conique , la corde peut deve- nir nulle, et par conséquent la courbe passe par l'origine , si le point est dans l'intérieur, la corde ne peut s'anéantir, et l'origine est un point conjugué à la courbe ;

2» Si le point est sur la conique, alors F = 0 ; / = D9 ; n = DE ; l'= E2 ; et la courbe se réduit au système des deux coniques

(Af + Bxy + Cr

a

4- *>r+ Ex) (AS + Bxy -f Or' - Dr - Ex) =0;

ce qui est évident à priori ;

3° Si l'origine est au centre, alors

D = E = 0;etZ = - 4 A F ; r = — 2BF; Z"=4CF, et l'équation se réduit à

(4)

— 33 —

conique semblable et semblablement située, et de dimensions doubles, ce qui doit être ;...

Lorsque la conique est une ellipe, Ay* -f- Bxy -f- Cx* ne peut jamais devenir nul ; donc, dans ce cas, la ligne du quatrième degré est fermée ; pour l'hyperbole, la courbe est infinie et a les mêmes asymptotes ; et elle est encore inûnie pour la parabole, et les asymptotes sont à l'infini ;

5° pour que la courbe devienne une lemniscale, il faut que Ton ait :

A = C ; B = 0; rc = 0* / = — fc'; Z;= rt9 (voy. t. IV, p. 429);

la conique donnée doit donc être un cercle; on peut faire passer Taxe des x par le centre du cercle, alors D = 0 , et par conséquent n = 0 , et l'équation du cercle est en faisant

d'où

E * = a3 -j- b2 ; F = —, et le rayon du cercle = - a ; ainsi, selon une observation de M. Chaslcs, on peut se servir du cercle pour construire la lemniscate par points; et si on fait a = b , alors

ainsi, la distance du point fixe au centre du cercle qui serf à décrire la lemniscate de Bernuulli est égale à la corde du quadrant.

6° Passant aux coordonnées polaires, on a : z* (A sin'o -f- B sin <p cos ? -f- C cos>rja>)a =^

— L' c o s > + 2 n sin <p cos y -)- / sinfy ; égalant le second membre à zéro, on a :

AMN.DC M\THEST. V. 3

(5)

— 34. —

or, lorsque le point fixe est hors de la conique, FL est posi- tif Î les deux valeurs de tang ? répondent aux rayons vecteurs passant par le centre tangentiellement à la courbe -, 7° En comparant l'équation (2) avec l'équation (2) de la page 427 (t. IV), on voit que le lieu géométrique ne peut devenir une aplanétique que lorsque A = C et B = 0 ; toute ligne du quatrième degré dont le terme du quatrième degré est divisible par y% + x*, le quotient renfermant encore y et x* avec les mômes coefficients, est une aplanétique.

II. Théorème. Par un point situé dans le plan d'une co- nique , on ne peut mener plus de quatre cordes égales.

Démonstration. Prenons le point pour origine et les axes rectangulaires; y = rx étant l'équation de la corde et/? sa longueur, on aura, en ordonnant l'équation (1) par rapport à r :

r4 ( A y — /) 4- 2r8 (ABy + n) + r' ( B y + 2 A C / — l'—l)~-

— 2r (Bcy + /o + cy - /'= o,

équation du quatrième degré.

On peut prendre les axes conjugués ; alors B = 0, et l'é- quation devient :

r4 ( A y — /) — 2nr* + r3 (2AC/— Z'— /) — ou bien :

r î - A, r3 - f A V — A4r - f A3 = 0.

1° A y — / = 0 , l'équation se réduit au troisième degré, de même si C y — / ' = 0 ;

2' Si n = 0, l'équation est ramenée au second degré ; 3° Si A y — Z = C y — /', Féquation devient réciproque,

Tm,

Références

Documents relatifs

Si nous écrivons que cette équation représente un cercle et si, entre les deux équations de condition, nous éliminons X, nous aurons le

Or, si nous considérons une des droites définies par les équations (I) et (II), celte droite rencontre les sphè- res (III) en quatre points; deux de ces points sont les foyers

Par les extrémités d'une corde fixe ah d'une conique donnée C (ou par les extrémités de Tune quelconque des cordes parallèles à celle-là) Ton fait passer une série de coniques

On donne une ellipse ou une hyperbole dont AB est l'axe focal et F le foyer le plus voisin du point A ; par ce point A on mène une droite quelconque qui rencontre la courbe au point

L’accès aux archives de la revue « Nouvelles annales de mathématiques » implique l’accord avec les conditions générales d’utilisation ( http://www.numdam.org/conditions )..

Il résulte de là que le lieu proposé peut être défini comme celui des points tels, qu'en les joignant à trois points donnés, la droite intermédiaire soit la bissectrice de l'angle

Si par un point d'une ellipse ou d'une hyper- bole on mène une tangente et une normale, si l'on joint l'un des foyers à ce point et que par le centre on mène une parallèle à

Prenons pour axe des y une droite ayant la direction donnée, et soit l'équation ordinaire à six termes celle de la première conique ; et une équation analogue avec des