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Lieu géométrique relatif aux foyers des coniques

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Academic year: 2022

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(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

M ARTOREY

Lieu géométrique relatif aux foyers des coniques

Nouvelles annales de mathématiques 1re série, tome 9 (1850), p. 247-252

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1850_1_9__247_1>

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(2)

LIEU GÉOMÉTRIQUE RELATIF AUX FOYERS DES CONIQUES

(voir t. IV, p. 32S, 326, 327 et 401 ) ;

PAR M. MARTOREY,

Élève du lycée Charlemagne ( division de M. Catalan ).

PROBLÈME. Trouver Uéquation du lieu des foyers de toutes les courbes du second degré qui touchent en deux points donnés les deux côtés d'un angle donné.

(3)

% Que devient ce lieu lorsque les deux points de contact sont également éloignés du sommet de Vangle?

1. Soit F le foyer d'une courbe du second degré, tan- gente en A et en B aux droites OA et OB.

Joignons ce foyer au point O , où concourent les tan- gentes , et aux points de contact A et B : la droite F O est la bissectrice de l'angle AFB.

Il résulte de là que le lieu proposé peut être défini comme celui des points tels, qu'en les joignant à trois points donnés, la droite intermédiaire soit la bissectrice de l'angle des deux autres droites.

Prenons pour pôle le point O et pour axe polaire la tangente OB. Soient a , & les distances OB, OA;

9 l'angle des tangentes; p et a) les coordonnées d'un point du lieu.

Le triangle OFB fournit la relation sin OFB ___ a sin (OFB 4- w) ~ ~p ' d'où

p sin OFB = a (sin OFB cos w -f- cos OFB sin w), et, en divisant par cos OFB,

p tang OFB = a cos w tang OFB H- a sin w.

D e l à ,

a sinw tang OFB =

p — a cos w

Le triangle AFO fournit de la même manière la tan- gente de Fangle OFA. On en obtient la valeur immédiate- ment en changeant dans l'expression précédente a en b, o) en (B — w ) ; o n a ainsi

. _ . £sin(ô — w) tang OFA = -.—K J~— •

° p — b cos ( 9 — w )

Les deux angles AFO et OFB étant égaux, leurs tan-

(4)

gen tes sont égales, et réciproquement, puisque les angles que nous considérons sont inférieurs à deux droits;

l'équation du lieu est donc

a sin w b sin (9 — &> ) p — a cos w p — b cos (9 — w ) o u

ab sin ( 2 w — 0)

° a sin w — 6 sin ( 0 — &> )

2. Avant de construire cette équation dans le cas gé- néral, examinons ce que devient le lieu lorsque a = b.

L'équation se réduit à

. 2w — 9 2 w — 0 . , A. la sin cos

« s m ( 2 w — 0 ) 2 • 2 sin w — sin (9 — w) . 2w — 9 9

' 2 sin cos -

2 2

Elle se décompose en

sin 2 w — 9 (.) _ _ = o,

0NÏ

« c o s j w

cos -

2

La première équation donne

2 Q 0

W = —y W = I ÖO H ?

9 2

c'est-à-dire qu'elle représente la bissectrice de l'angle des tangentes.

En prenant pour unité la longueur , on réduit la

cos -

2

seconde équation à

(5)

et, en faisant tourner l'axe polaire de l'angle - , on a à construire la formule

p = r COS w ,

laquelle représente une circonférence. Cette circonfé- rence passe par le point O , et par les points À et B.

Par conséquent, le lieu se compose de la bissectrice de l'angle des tangentes, et de la circonférence qui passe par les deux points donnés et pa.r le point de concours des tangentes.

3. Actuellement construisons la courbe dans le cas général.

Les valeurs de w qui rendront nul le rayon vecteur sont fournies par l'équation

sin(2w — 0) = o.

De cette équation ou tire

G

2 ' w= 90 H ô

2

J 8 O 0

2 270 -

Ô

Les directions correspondantes des rayons vecteurs, c'est- à-dire les bissectrices de l'angle des tangentes, seront des tangentes à l'origine. Car chacune de ces directions peut être considérée comme la limite des positions d'une sé- cante de la courbe, tournant autour de l'un des points d'intersection , jusqu'à ce que deux points d'intersection se confondent en un seul.

Les valeurs de w qui rendront le rayon \ecteur infini- ment grand sont données par l'équation

a sin w — b sin ( ô — w ) = o ; d'où

sin w Z>

sin (0 — w) a

(6)

La direction indiquée par cette équation est celle de la seconde diagonale du parallélogramme construit avec les distances a et b pour côtés adjacents. On reconnaît faci- lement que la courbe a une asymptote parallèle à cette diagonale.

La courbe passe par les points de contact, présente un nœud à l'origine, point pour lequel les tangentes à la courbe sont les bissectrices de l'angle des tangentes.

En appliquant la règle pour trouver la tangente en un point quelconque de la courbe , on trouve

s i n ( 2 w — 0 ) [ a s i n & > — 6 s i n ( 0 — « ) J

" '.2 c o s ( 2 w — b) [ a s i n w — b s i n (0 — w ) J — s i n ( * 2 w — Ô) [a cos u -+- b c o s {0 — w ) j

Si l'on fait OD = 6, c'est-à-dire si l'on cherche la tan- gente au point A, l'équation se réduit à

a sin G tanç V == r •

0 a cos Ô — b

O r , si nous abaissons la perpendiculaire BP sur O A , BP = a sin ô, OP = a cos G ;

donc

De la même manière, pour o> = o , on a b sin G tancr V = ; •>

b a — b cos Ö et l'on reconnaît que

V = ABO.

Donc les tangentes à la courbe aux points A et B font avec les rayons vecteurs des angles égaux aux angles que la droite AB fait avec ces rayons vecteurs. Ceci pouvait se voir à priori.

ht. Pour trouver le degré de la courbe, nous passerons ,}

(7)

( 252 )

par une transformation de coordonnées, aux axes rectan- gulaires. A cet effet, nous posons,

x =r p cos w, y = p sin w,

en prenant pour axe des abscisses l'axe polaire, et pour axe des coordonnées une perpendiculaire à Taxe polaire élevée par l'origine.

L'équation développée donne

a p sin w — b p ( sin Q cos w — sin « cos ô )

= ah (sin 2w cos 6 — cos2w sinô) ; d'ailleurs

1XY 1XY .V' 1 2

s m 2 &> = — f c o s 2 w = 1

p2 ,x7 - [ - y'2 .x1 -f- .> *'

on a donc, pour équation transformée , [ay — b (xsinO — jcosô)] (x2 + j2)

= ab [2.r/ cos0 — (.r2 — /2) sin 0].

Ainsi le lieu est une courbe du troisième degré.

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