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(ad+bc−bd)j et ainsiZ[j]est un sous-anneau unitaire de C et puisqueCest commutatif, Z[j]est un anneau commutatif unitaire

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Academic year: 2022

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(1)

Université Mohammed V-Rabat Année Universitaire 2019-2020 Faculté des Sciences

Département de Mathématiques

Module : Algèbre 6 Corrigé des exercices 1,3,4 et 5 Exercice 1

1) Soient a, b, c, d∈R:a+bj=c+dj. Alors(a− b2) +b

3

2 i= (c−d2) +d

3

2 id'oùb=deta=c.

2) Il sut de vérier queZ[j]est un sous-anneau deC: On a1 = 1 + 0.j ∈Z[j]. Soienta+bj, c+dj∈ Z[j]aveca, b, c, d∈Z. On a(a+bj)−(c+dj) = (a−c)+(b−d)j∈Z[j]. Aussi, puisquej2 =−1−j, (a+bj)(c+dj) = (ac−bd) + (ad+bc−bd)j et ainsiZ[j]est un sous-anneau unitaire de C et puisqueCest commutatif, Z[j]est un anneau commutatif unitaire.

3) Il est évident que{1,−1, j,−j,1 +j,−1−j} ⊂ U(Z[j])(on a −1−j=j=j2).

Pour l'autre inclusion, montrons d'abord que six∈ U(Z[j]), alors|x|= 1: soitx=a+bj∈ U(Z[j]). Alors, il existe y=c+dj ∈ U(Z[j])tel que xy = 1 d'où|x|2|y|2 = 1. D'autre part, il est évident que |x|2 = (a+bj)(a+bj) =a2+b2 −ab,|y|2 = c2+d2 −cd∈ N. Ainsi, |x|2 = 1 et par suite

|x|= 1.

On a U(Z[j]) ⊂ {1,−1, j,−j,1 +j,−1−j}, en eet : soit x = a+bj ∈ U(Z[j]), alors |x| = a2+b2−ab= 1d'oùa2−ab+ (b2−1) = 0(*). Il est évident que sia= 0, alorsb=±1 et ainsi x=±j. Supposons quea6= 0. Alors, l'équation (*) posssède des solutions ssi∆ =b2−4(b2−1)≥0, i.e.,3b2 ≤4 alorsb∈ {0,−1,1}. Pourb= 0, on aa=±1d'oùx=±1. Pourb=−1,a=−1(car a6= 0) d'où x=−1−j. Pourb= 1,a= 1 d'oùx= 1 +j.

Exercice 3

Remarques préliminaires :

On a I ⊂I+J, en eet : soit i∈I. Alors,i=i+ 0∈I+J. De la même façon, on vérie que J ⊂I+J.

D'après le cours, I.J =< X >, où X ={ij/i∈I, j ∈J}. SoitK un idéal. Pour montrer que

< X >⊂ K, il sut de montrer que X ⊂ K car < X > est le plus petit idéal (au sens de l'inclusion) qui contient la partieX.

Soit K un idéal. Pour montrer queI+J ⊂K, il sut de vérier queI ⊂K et queJ ⊂K, en eet : soiti+j∈I+J, aveci∈I etj∈J. On a alors i∈K etj∈K (carI ⊂K etJ ⊂K) ainsii+j∈K (carK est un idéal).

1) Montrons que IJ⊂I∩J : Soit ij ∈X, avec i∈I etj∈J. alorsij ∈I (cari∈I). De la même façon , on aij ∈J. D'oùij ∈I∩J et ainsi X⊂I∩J. Alors I∩J est un idéal contenantX donc

< X >⊂I∩J, i.e.,IJ ⊂I∩J.

Inversement, Soitx∈I∩J. On aA=I+J, alors1∈I+J ainsi1 =i+j, aveci∈I etj ∈J. On a alorsx=x.1 =x(i+j) =xi+xj. commex∈J eti∈I, alorsxi∈X⊂IJ. Aussi, puisque x∈I etj∈J, alors xj ∈X ⊂IJ donc x∈IJ.

2) a) Soit x, y∈A. On af(x+y) = (x+y,x[+y) = (x+y,xb+by) = (x,x) + (y,b y) =b f(x) +f(y).

De la même façon, on vérie que f(xy) =f(x)f(y). Aussi,f(1) = (1A/I,1A/J).

b) Montrons quef est surjectif : Soit(x,y)b un élément quelconque deA/I×A/J. (attention : un élément quelconque de A/I×A/J n'est pas nécessairement de la fome(x,x)b ). On a1 =i+j, où i∈I et j∈J carI +J =A. Alors 1 =i+j =j (puisque i∈I, alors i= 0). De la même façon, on ab1 =bi. Posons a=yi+xj. On a a=yi+xj =xj (yi= 0 caryi ∈I) ainsi a=x (car j = 1). Aussi et en procédant de la même façon, on obtient ba=ybet ainsi f(a) = (x,y)b donc f est surjectif.

Montrons que kerf =I∩J : Soit x∈kerf. Alors f(x) = (x,bx) = (0,b0) d'oùx = 0et bx=b0

(2)

ainsix∈I etx∈J donc x∈I∩J.

Comme I+J =A, alors, d'après 1),IJ =I∩J ainsikerf =IJ.

Comme kerf =IJ etImf =A/I×A/J, alors, d'après le premier théorème d'isomorphisme, A/IJ 'A/I×A/J.

c) On poseA=Z, I =mZ, J =nZ. On aI+J =mZ+nZ=Zcarm∧n= 1. Alors, d'après 2) Z/mZ.nZ'Z/mZ×Z/nZet commemZ.nZ=mnZ, alors Z/mnZ'Z/mZ×Z/nZ.

Résultats préliminaires : SoitA etB deux anneaux commutatifs unitaires.

Si A et B sont isomorphes, alors les deux groupes des inversibles U(A) et U(B) sont iso- morphes, en eet : Soit f :A7→B un isomorphisme d'anneaux. On considèref1 :U(A)→ U(B),x7→f(x). Il est évident quex∈Aest inversible ssif(x)est inversible dansB. Alors, f1 est bien dénie et f1 est bijective. Aussi,f1 est un morphisme de groupes (carf est un morphisme d'anneaux).

On vérie aussi facilement que U(A×B) =U(A)× U(B).

En appliquant ces résultats, on obtientU(Z/mnZ)' U(Z/mZ×Z/nZ) =U(Z/mZ)×U(Z/nZ) ainsi|U(Z/mnZ)|=|U(Z/mZ)|.|U(Z/nZ)|doncϕ(mn) =ϕ(m)ϕ(n).

Exercice 4.

1. Il est clair que, dans A,1 + 2i= 0. Alors, 2i=−1. On trouve, en mulipiliant chaque côté par

−i,2 =i. Donc,i= 2i−i=−1−2 =−3. (on peut aussi remarque que3 +i= (1 + 2i)(1−i)∈<

1 + 2i > d'où3 +i= 0 et ainsii=−3).

2. Remarquons d'abord que5 = 3 + 2 =−i+i= 0 (aussi, on peut reamrquer que5 = (1 + 2i)(1− 2i)∈<1 + 2i >d'où5 = 0). Maintenant, on considèrex∈A. Alors, il existe(a, b)∈Z2 tel que x =a+ib. Alors, d'après la question précédente, x =a+ib=a−3b. On eectue la division euclidienne dea−3b par5,a−3b=q5 +r avec (q, r) ∈Z×Net 0≤r≤4. Donc, x=r. ce qu'il fallait démontrer.

L'anneauA est de caractéristique5. En eet,5×1 = 5 = 0et il est clair de ce qui précède que k16= 0pour tout 0< k≤4. (On peut aussi dire que puisque5.1 = 5 = 0, alors car(A) divise5 et commecar(A)6= 1, alors car(A) = 5).

3. On a 2×3 = 1 et42 = 1. Alors, tout élément non nul de A est inversible, ce qui implique que A est un corps. Ainsi, l'idéal<1 + 2i >de Z[i]est maximal et par suite il est premier.

Exercice 5.

1. Facile à vérier.

2. On aI ={a+ib/a;b∈Zet a≡b(mod2)}={a+ib/a;b∈Zet f(a+ib) = 0}=Ker(f). Alors, I est un idéal de Z[i]. D'après le premier théorème d'isomorphisme, on aZ[i]/I est isomorphe àf(Z[i]) =Z/2Zqui est un corps. Par suite, I est un idéal maximal deZ[i].

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