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Lixisénatide pour traiter le diabète de type 2

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Academic year: 2022

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EDITOR IN CHIEF : Mark Abramowicz. M.D.EXECUTIVE EDITOR : Gianna Zuccotti, M.D., M.P.H., F.A.C.P., Harvard Medical School. EDITOR : Jean-Marie Pflomm, Pharm.D. ASSISTANT EDITORS, DRUG INFORMATION : Susan M. Daron, Pharm.D., Corinne E. Zanone, Pharm.D. CONSULTING EDITORS : Brinda M. Shah, Pharm.D., F. Peter Swanson, M.D. CONTRIBUTING EDITORS : Carl W. Bazil, M.D., Ph.D., Columbia University College of Physicians and Surgeons ; Vanessa K. Dalton, M.D., M.P.H., University of Michigan Medical School ; Eric J. Epstein, M.D., Albert Einstein College of Medicine ; Jules Hirsch, M.D., Rockefeller University ; David N. Juurlink, BPhm, M.D., Ph.D., Sunnybrook Health Sciences Centre ; Richard B. Kim, M.D., University of Western Ontario ; Hans Meinertz, M.D., University Hospital, Copenhagen ; Sandip K.

Mukherjee, M.D., F.A.C.C., Yale School of Medicine ; Dan M. Roden, M.D., Vanderbilt University School of Medicine ; F. Estelle R. Simons, M.D., University of Manitoba ; Jordan W. Smoller, M.D., Sc.D., Harvard Medical School ; Neal H. Steigbigel, M.D., New York University School of Medicine ; Arthur M.F.Yee, M.D., Ph.D., F.A.C.R., Weil Medical College of Cornell University. SENIOR ASSOCIATE EDITORS : Donna Goodstein, Amy Faucard. ASSOCIATE EDITOR : Cynthia Macapagal Covey. EDITORIAL FELLOW : Esperance A.K.Schaefer, M.D., M.P.H., Harvard Medical School. MANAGING EDITOR : Susie Wong. ASSISTANT MANAGING EDITOR : Liz Donohue.

PRODUCTION COORDINATOR : Cheryl Brown. EXECUTIVE DIRECTOR OF SALES : Gene Carbona. FULFILLMENT & SYSTEMS MANAGER : Cristine Romatowski.

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Founded 1959 by Arthur Kallet and Harold Aaron, M.D. Copyright© 2017. The Medical Letter, Inc. (ISSN 0025 – 732X).

TRADUCTION ET ADAPTATION DE L’ÉDITION FRANÇAISE : Dr Pierre-Alain Plan, Grandson.

Lixisénatide pour traiter le diabète de type 2

La FDA des Etats-Unis a approuvé le lixisénatide, un agoniste des récepteurs du GLP-1 (glucagon-like peptide-1) à action brève par in- jection, pour le traitement uniquotidien des adultes avec un diabète de type 2, seul (Adlyxin – USA ; Lyxumia – B ; non commercialisé – F, CH) et en combinaison à doses fixes avec l’insuline glargine (Soliqua 100/33 – USA ; non commercialisé dans cette association – F, CH, B).

Le lixisénatide est disponible depuis 2013 dans de nombreux autres pays sous le nom de Lyxumia. C’est le cinquième agoniste des récep- teurs du GLP-1 homologué aux Etats-Unis.

AGONISTES DES RÉCEPTEURS DU GLP-1 – Les agonistes des récepteurs du GLP-1 potentialisent la sécrétion d’insuline dépen- dante du glucose, suppriment la sécrétion postprandiale du glu- cagon, ralentissent la vidange gastrique et favorisent la satiété, ce qui diminue la glycémie. Ils abaissent l’hémoglobine glyquée (HbA1c) d’environ 1-1,5 %, ont été associés à une perte pondérale moyenne de 1,5-2,8 kg, et provoquent rarement des hypoglycémies.1 L’ago- niste des récepteurs du GLP-1 liraglutide (Victoza et autre – F, CH, B) a montré qu’il réduisait le risque global de survenue d’un événement cardiovasculaire majeur et de décès d’origine cardiovasculaire chez les patients avec un diabète de type 2 et un risque cardiovasculaire élevé.2 Les patients utilisant une insuline basale comme l’insuline glargine (Abasaglar et autre – F, CH, B), qui cible principalement la glycémie à jeun, peuvent bénéficier de l’addition d’un agoniste des récepteurs du GLP-1 à courte durée d’action comme le lixisénatide, le liraglutide ou l’exénatide (Byetta – F, CH, B) pour contrôler les gly- cémies postprandiales.3

Pharmacologie du lixisénatide

Classe Agoniste des récepteurs du GLP-1 Voie d’administration Injections SC

Tmax (médiane) 1-3,5 heures

Elimination Rénale ; filtration glomérulaire et dégradation protéolytique

Demi-vie (terminale) ~ 3 heures

ESSAIS CLINIQUES – Lixisénatide – Dans les études randomi- sées chez des patients avec un diabète de type 2, l’utilisation du lixi- sénatide seul et en combinaison avec la metformine (Glucophage et autres – F, CH, B), une sulfonylurée, la pioglitazone (Actos – CH, B, non commercialisé – F) ou une insuline, a abaissé le taux d’HbA1c et diminué le poids (voir tableau page 36). Dans une étude portant sur des patients insuffisamment contrôlés par la metformine (Get Goal-X), financée par Sanofi, l’ajout du lixisénatide une fois par jour s’est montré non inférieur à l’addition de l’exénatide deux fois par jour pour abaisser le taux d’HbA1c, mais l’exénatide a induit une perte pondérale plus importante que le lixisénatide.4

Dans une étude randomisée de 26 semaines, financée par Novo Nordisk, qui a comparé l’administration de 20 µg de lixisénatide une fois par jour à celle de 1,8 mg de liraglutide une fois par jour en com- plément de la metformine, le lixisénatide a été significativement moins efficace que le liraglutide pour abaisser le taux d’HbA1c (–1,2 vs –1,8 %) ; la perte de poids a été similaire avec les deux médicaments.5 Dans une étude randomisée en double aveugle portant sur 6068 pa- tients avec un diabète de type 2 qui avaient présenté un infarctus myocardique ou un angor instable au cours des 6 mois précédents, les taux d’événements cardiovasculaires majeurs sur un suivi médian de 25 mois ont été similaires avec l’addition du lixisénatide ou d’un placebo au traitement conventionnel (13,4 vs 13,2 %).6 Insuline glargine/lixisénatide – L’homologation de la combinaison insuline glargine/lixisénatide était basée sur les résultats d’une étude ouverte portant sur 736 patients avec un diabète de type 2 insuffi- samment contrôlés par une insuline basale et un ou deux médica- ments antihyperglycémiants oraux. Après une période initiale (run-in) de 6 semaines, les patients stabilisés par une dose quotidienne de 20-50 unités d’insuline glargine, avec un taux d’HbA1c entre 7 et 10 % et une glycémie à jeun ≤ 7,8 mmol/l (≤ 140 mg/dl) ont été rando- misés pour recevoir l’insuline glargine et le lixisénatide ou continuer leur traitement d’insuline glargine seule pendant 30 semaines ; les médicaments antihyperglycémiants oraux autres que la metformine ont été arrêtés. La dose quotidienne variait de 10 à 60 unités d’insu- line glargine et de 5 à 20 µg de lixisénatide. A la semaine 30, la dimi- nution du taux d’HbA1c était significativement plus importante pour la combinaison en comparaison de l’insuline glargine seule (–1,1 vs –0,6 %). Le poids a diminué en moyenne de 0,7 kg avec la combi- naison et augmenté de 0,7 kg avec l’insuline glargine seule.7 Une étude ouverte de 30 semaines portant sur 1170 patients avec un diabète de type 2 insuffisamment contrôlé par la metformine a Egalement dans ce numéro :

Pembrolizumab pour le traitement de première ligne

du cancer pulmonaire non à petites cellules métastatique ... p. 38

Inflectra – Un biosimilaire de l’infliximab ... p. 40 Yosprala – Une combinaison d’aspirine et d’oméprazole ... p. 41

Interactions médicamenteuses : dabigatran et statines ... p. 42

Vol. 39 No 5 (ML USA No 1513) 24 février 2017

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comparé la combinaison de 10-60 unités d’insuline glargine et de 5-20 µg de lixisénatide aux même doses des deux médicaments ad- ministrés seuls. Les réductions du taux d’HbA1c ont été plus impor- tantes avec la combinaison qu’avec chacun des deux composants seuls (–1,6 vs –1,3 % pour l’insuline glargine et –0,9 % pour le lixisé- natide). En moyenne, le poids a diminué de 2,3 kg avec le lixisénatide seul et de 0,3 kg avec la combinaison, alors qu’il a augmenté de 1,1 kg avec l’insuline seule.8

EFFETS INDÉSIRABLES – Des nausées, des vomissements et d’autres effets indésirables gastro-intestinaux se sont produits chez 39,7 % des patients traités avec le lixisénatide dans le cadre des études cliniques, ce qui est similaire au taux observé avec les autres agonistes des récepteurs du GLP-1 ; 4,3 % des patients ont arrêté le médicament en raison de symptômes gastro-intestinaux. Les ago- nistes des récepteurs du GLP-1 ralentissent la vidange gastrique et ne doivent pas être utilisés chez les patients présentant une gastro- parésie sévère. Les autres effets indésirables fréquents du lixiséna- tide ont été des céphalées (9 %) et des vertiges (7 %).

Une anaphylaxie a été observée chez 0,1 % des patients traités avec le lixisénatide. D’autres réactions d’hypersensibilité graves, comme un angiœdème, ont aussi été rapportées. Des anticorps contre le lixi- sénatide sont apparus chez 70 % des patients ; ceux-ci étaient davan- tage susceptibles de présenter des réactions allergiques ou au point d’injection, et ceux dont les taux d’anticorps étaient les plus élevés ont eu une réponse glycémique réduite.

L’utilisation des agonistes des récepteurs du GLP-1 a été associée à des insuffisances rénales et à l’aggravation des insuffisances rénales chroniques. Leur utilisation pourrait aussi être associée à un risque de pancréatite aiguë, mais une relation de cause à effet n’a pas été établie.1

Les effets indésirables les plus fréquents de la combinaison insuline glargine/lixisénatide sont les hypoglycémies. Des réactions aller- giques et au point d’injection, une lipodystrophie, une prise pondé- rale et des œdèmes périphériques peuvent se produire. L’incidence des effets indésirables gastro-intestinaux avec la combinaison est Quelques études cliniques avec le lixisénatide

Etude Traitement Modification

de l’HbA1c ( %)1 Modification du poids (kg)1 Monothérapie

Get Goal-Mono2 12 semaines (n = 361)

Lixisénatide 20 µg/jour3 Lixisénatide 20 µg/jour4 Placebo

–0,7 –0,9 –0,2

–2,0 –2,0 –2,0 Comme traitement additionnel

Get Goal-X5 24 semaines (n = 634)

Metformine

+ lixisénatide 20 µg/jour3

+ exénatide 10 µg 2 ×/jour –0,8

–1,0 –3,0

–4,0 Get Goal-F16

24 semaines (n = 484)

Metformine

+ lixisénatide 20 µg/jour3 + lixisénatide 20 µg/jour4 + placebo

–0,8 –0,9 –0,4

–2,7 –2,6 –1,6 Get Goal-M-Asia7

24 semaines (n = 391)

Metformine ± sulfonylurée + lixisénatide 20 µg/jour4

+ placebo –0,8

–0,5 –1,5

–1,2 Get Goal-S8

24 semaines (n = 859)

Sulfonylurée ± metformine + lixisénatide 20 µg/jour3

+ placebo –0,9

–0,1 –1,8

–0,9 Get Goal-P9

24 semaines (n = 484)

Pioglitazone ± metformine + lixisénatide 20 µg/jour3

+ placebo –0,9

–0,3 –0,2

+0,2 Get Goal-L10

24 semaines (n = 495)

Insuline basale ± metformine + lixisénatide 20 µg/jour3

+ placebo –0,7

–0,4 –1,8

–0,5 Get Goal-Duo 111

24 semaines (n = 446)

Insuline basale ± metformine ± thiazolidinedione + lixisénatide 20 µg/jour3

+ placebo –0,7

–0,4 +0,3

+1,2 Get Goal-Duo 212

26 semaines (n = 894)

Insuline glargine ± metformine + lixisénatide 20 µg/jour4 + insuline glulisine 1x/jour + insuline glulisine 3 x/jour

–0,6 –0,6 –0,8

–0,6 +1,0 +1,4 Get Goal-L-Asia13

24 semaines (n = 391)

Insuline basale ± sulfonylurée + lixisénatide 20 µg/jour3

+ placebo –0,8

+0,11 –0,4

+0,1 1. Variation selon la méthode des moindres carrés par rapport aux valeurs initiales.

2. Fonseca VA, et al. Diabetes Care 2012;35:1225.

3. Lixisénatide 10 µg 1 ×/jour pendant 1 semaine, 15 µg 1 ×/jour pendant la semaine suivante, puis 20 µg 1 ×/jour.

4. Lixisénatide 10 µg 1 ×/jour pendant 2 semaines, puis 20 µg 1 ×/jour.

5. Rosenstock J, et al. Diabetes Care 2013;36:2945.

6. Bolli GB, et al. Diabet Med 2014;31:176.

7. Etude chez des patients asiatiques. Yu Pan C, et al. Diabetes Metab Res Rev 2014;30:726.

8. Rosenstock J, et al. J Diabetes Complications 2014;28:386.

9. Pinget M, et al. Diabetes Obes Metab 2013;15:1000.

10. Riddle MC, et al. Diabetes Care 2013;36:2489.

11. Riddle MC, et al. Diabetes Care 2013;36:2497.

12. Rosenstock J, et al. Diabetes Care 2016;39:1318.

13. Etude chez des patients asiatiques. Seino Y, et al. Diabetes Obes Metab 2012;14:90.

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plus faible que celle observée avec le lixisénatide seul (peut-être en

raison d’une augmentation plus progressive de la dose), mais plus élevée qu’avec l’insuline glargine seule.

INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES – Etant donné que le lixi- sénatide ralentit la vidange gastrique, il peut diminuer la vitesse et le taux d’absorption des médicaments oraux pris en concomitance.

Les contraceptifs oraux doivent être pris une heure avant ou 11 heures après le lixisénatide. Le lixisénatide n’inhibe ou n’induit aucune des isoenzymes du CYP.

GROSSESSE ET LACTATION – Le lixisénatide n’a pas été étudié chez les femmes enceintes. L’administration de lixisénatide pendant l’organogenèse à des femelles d’animaux gravides a été associée à des occlusions viscérales et des anomalies du squelette à des expo- sitions systémiques 1-6 fois plus élevées que celles obtenues chez l’homme à la dose recommandée. De faibles taux de lixisénatide ont été détectés dans le lait des rates.

POSOLOGIE ET ADMINISTRATION – Aux Etats-Unis, l’Adlyxin est disponible en stylos préremplis contenant 14 doses préréglées de 10 ou 20 µg. La dose initiale recommandée est de 10 µg SC une fois par jour pendant 14 jours ; au jour 15, la dose quotidienne peut être aug- mentée à 20 µg.

Le Soliqua 100/33 est disponible en emballages de 5 stylos pré- remplis de 3 ml, chacun contenant 100 unités/ml d’insuline glar- gine et 33 µg/ml de lixisénatide. La dose initiale recommandée d’insuline glargine/lixisénatide est de 15 unités/5 µg SC une fois par jour chez les patients insuf fisamment contrôlés avec

<30  unités d’insuline basale ou sous lixisénatide, et de 30 unités/10 µg chez ceux qui sont insuffisamment contrôlés par 30-60 unités d’insuline basale. La dose peut être progressivement ajustée vers le haut ou le bas par paliers de 2-4 unités par semaine pour obtenir les glycémies à jeun souhaitées ; le dosage quotidien maximal est de 60 unités/20 µg.

Pour les deux produits, les stylos inutilisés doivent être stockés au réfrigérateur ; après la première utilisation, le stylo peut être conservé à température ambiante pendant 14 jours, mais il doit être protégé de la lumière. Une nouvelle aiguille (achetée séparément) doit être utilisée pour chaque injection. L’ Adlyxin et le Soliqua 100/33 s’in- jectent en sous-cutané au niveau de l’abdomen, des cuisses ou du bras dans l’heure précédant le premier repas de la journée.

CONCLUSION – Le lixisénatide, un nouvel agoniste des récepteurs du GLP-1 administré une fois par jour, réduit le taux d’HbA1c et le poids chez les patients avec un diabète de type 2. Comme traitement adjuvant à la metformine, son efficacité semble similaire à celle de Agonistes des récepteurs du GLP-1

Médicaments Formes galéniques et dosages Posologie adulte

habituelle France

Coût 1 Suisse

CHF (€) Belgique

Albiglutide

Eperzan – B ; non commercialisé – F, CH Poudre et solvant pour solution injectable SC en

stylos préremplis unidose à 30 et 50 mg/0,5 ml 2 30 ou 50 mg SC

1 ×/semaine3 98.13

Dulaglutide

Trulicity – F, CH, B Solution injectable SC en stylos préremplis

unidose à 0,75 mg/0,5 ml et 1,5 mg/0,5 ml 0,75 ou 1,5 mg SC

1 ×/semaine3 90.74 173.25

(157.50) 111.93 Exénatide à libération immédiate

Byetta – F, CH, B Solution injectable SC en stylos injecteurs avec cartouches préremplies à 5 µg (1,2 ml soit 60 doses de 20 µl) et à 10 µg (2,4 ml, soit 60 doses de 40 µl)

5-10 µg SC 2 ×/jour4,5 107.55 139.80 (127.09) 104.02

Exénatide à libération prolongée

Bydureon – F, CH, B Poudre et solvant pour suspension injectable à libération prolongée (SC) à 2 mg en stylos à double compartiment de poudre et de solvant délivrant 2 mg dans 0,65 ml

2 mg SC 1 ×/sem3,5 86.13 148.70 (135.18) 98.22

Liraglutide

Victoza et autre – F, CH, B Solution injectable SC à 6 mg/ml en cartouches multidoses préremplies à 3 ml (18 mg/3 ml) pour stylo injecteur délivrant 30 doses de 0,6 mg, 15 doses de 1,2 mg ou 10 doses de 1,8 mg

1,2 ou 1,8 mg

SC 1 ×/jour 3,6 97.15 150.60

(136.91) 105.66

Lixisénatide Lyxumia – B ;

non commercialisé – F, CH

Solution injectable à 10 et 20 µg en stylos de 3 ml 20 µg SC 1 ×/jour7,8 175.48

Combinaisons avec des insulines à longue durée d’action Insuline glargine/lixisénatide

Soliqua 100/33- USA ; non commercia- lisé dans cette association – F, CH, B

Solution injectable SC à 100 unités/ml + 33 µg/ml en cartouches de 3 ml en stylos préremplis multidoses jetables

de 15 unités/5 µg à 60 unités/20 µg SC 1 ×/jour 7,9

Insuline dégludec/liraglutide Xultophy 100/3,6 – F, CH ; non commercialisé dans cette association – B

Solution injectable SC à 100 unités/ml + 3,6 mg/ml en cartouches de 3 ml en stylos préremplis multidoses jetables

de 16 unités/0,58 mg à 50 unités/1,8 mg SC 1 ×/jour10

38.4811 68.4511

(62.23)

Ce tableau reflète l’édition américaine du Medical Letter et ne constitue pas nécessairement une revue exhaustive de toutes les préparations disponibles en Europe francophone.

1. Prix pour 4 semaines ou 28 jours de traitement à la posologie adulte la plus faible. Taux de change : 1 € = 1.10 CHF.

2. Reconstitution nécessaire avant l’administration.

3. Ces médicaments peuvent être pris à n’importe quelle heure du jour, avec ou sans aliments.

4. La posologie initiale de l’exénatide est de 5 µg 2 ×/jour, administrée jusqu’à une heure avant les repas du matin et du soir (ou avant chacun des repas princi- paux de la journée, en respectant un intervalle d’au moins 6 heures). Après un mois, la posologie peut être augmentée à 10 µg 2 ×/jour.

5. Non recommandée chez les patients avec une ClCr <30 ml/min.

6. La posologie initiale est de 0,6 mg 1 ×/jour pendant 7 jours, puis 1,2 mg/jour ensuite.

7. Doit être administrée dans les 60 minutes avant le premier repas de la journée.

8. La posologie initiale est de 10 µg 1 ×/jour pendant 14 jours.

9. La posologie initiale est de 15 unités/5 µg chez les patients insuffisamment contrôlés par <30 unités d’insuline basale ou le lixisénatide. Elle est de 30 uni- tés/10 µg chez ceux insuffisamment contrôlés par 30-60 unités d’insuline basale ; ajuster la dose vers le haut ou le bas par paliers de 2-4 unités par semaine pour obtenir les glycémies à jeun souhaitées.

10. La posologie initiale est de 16 unités/0,58 mg : ajuster la dose vers le haut ou le bas par paliers de 2 unités tous les 3-4 jours pour obtenir les glycémies à jeun souhaitées. Le Xultophy doit être administré à la même heure tous les jours avec ou sans aliments.

11. Prix d’un stylo prérempli multidoses de 3 ml équivalent à 300 unités d’insuline dégludec et 10,8 mg de liraglutide.

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l’exénatide qui s’administre deux fois par jour, mais moins impor- tante que celle du liraglutide injecté une fois par jour.

La combinaison à doses fixes d’insuline glargine et de lixisénatide abaisse davantage le taux d’HbA1c que chacun de ses composants individuellement, mais elle est associée à un plus grand risque d’hypo glycémies et de prise pondérale que le lixisénatide seul, ainsi qu’à un risque plus important de nausées et de vomissements que l’insuline glargine seule.

Références

1. Médicaments pour traiter le diabète de type 2. Med Lett Drugs Ther, édi- tion française 2017;39:23.

2. Marso SP, et al. Liraglutide and cardiovascular outcomes in type 2 dia- betes. N Engl J Med 2016;375:311.

3. Forst T. Lixisenatide as add-on to insulin glargine for the treatment of type 2 diabetes mellitus. Expert Opin Pharmacother 2016;17:1703.

4. Rosenstock J et al. Efficacy and safety of lixisenatide once daily versus exe- natide twice daily in type 2 diabetes inadequately controlled on metformin:

a 24-week, randomized, open-label, active-controlled study (GetGoal-X).

Diabetes Care 2013;36:2945.

5. Nauck M, et al. Once-daily liraglutide versus lixisenatide as add-on to met- formin in type 2 diabetes: a 26-week randomized controlled clinical trial.

Diabetes Care 2016;39:1501.

6. Pfeffer MA, et al. Lixisenatide in patients with type 2 diabetes and acute coronary syndrome. N Engl J Med 2015;373:2247.

7. Aroda VR, et al. Efficacy and safety of LixiLan, a titratable fixed-ratio com- bination of insulin glargine plus lixisenatide in type 2 diabetes inadequately controlled on basal insulin and metformin: the LixiLan-L randomized trial.

Diabetes Care 2016;39:1972.

8. Rosenstock J, et al. Benefits of LixiLan, a titratable fixed-ratio combination of insulin glargine plus lixisenatide, versus insulin glargine and lixisenatide monocomponents in type 2 diabetes inadequately controlled on oral agents: the LixiLan-O randomized trial. Diabetes Care 2016;39:2026.

Pembrolizumab pour le traitement de première ligne du cancer pulmonaire non à petites cellules métastatique

La FDA des Etats-Unis a approuvé l’inhibiteur du point de contrôle im- munitaire (immune checkpoint inhibitor) pembrolizumab (Keytruda – F, CH, B), un inhibiteur du récepteur de mort programmée 1 (pro- grammed death receptor-1 : PD-1), pour le traitement de première ligne des patients avec un cancer pulmonaire non à petites cellules (NSCLC) métastatique exprimant fortement le ligand de mort programmée 1 (programmed death-ligand 1 : PD-L1) sans mutations du récepteur du facteur de croissance épidermique (epidermal growth factor receptor : EGFR) ni translocations de la kinase lymphome anaplasique (ana- plastic lymphoma kinase : ALK). Environ 25 % des patients avec un NSCLC avancé présentent des tumeurs exprimant fortement le PD-L1 (PD-L1 exprimé par ≥50 % des cellules tumorales). Le pembrolizumab avait été précédemment homologué pour le traitement du NSCLC mé- tastatique avec une expression ≥1 % du PD-L1 et ayant progressé sous une chimiothérapie à base de platine ou après.1

MÉCANISME D’ACTION – Le PD-1 est un récepteur inhibiteur ex- primé par les cellules T exposées sur le long terme à des antigènes.

L’activation du PD-1 par ses ligands (PD-L1 et PD-L2) inhibe la proli- fération des cellules T et la production de cytokines. Une régulation positive de ces ligands se produit dans certaines tumeurs. Le pem- brolizumab est un anticorps monoclonal humanisé qui se lie au ré- cepteur PD-1, ce qui bloque l’interaction du PD-1 avec ses ligands et favorise les réponses immunitaires antitumorales.

AUTRES INHIBITEURS DU POINT DE CONTRÔLE – Le nivo- lumab (Opdivo – F, B ; Opdivo et autre – CH), qui est le seul autre in- hibiteur du PD-1 homologué par la FDA, est approuvé pour le traitement de seconde ligne du NSCLC métastatique. Chez des pa- tients jamais traités auparavant, il n’a pas prolongé la survie sans progression dans une étude clinique qui n’était pas limitée aux pa- tients présentant un NSCLC exprimant fortement le PD-L1.2

L’atézolizumab (Tecentriq – USA ; non commercialisé – F, CH, B), un inhibiteur du PD-L1, est également homologué pour le traitement de deuxième intention du NSCLC métastatique. Dans une étude cli- nique, l’expression augmentée du PD-L1 était associée à une amélio- ration de la survie globale chez les patients traités avec l’atézolizumab.3 Des études cliniques évaluant son efficacité chez des patients jamais traités auparavant sont en cours.

ESSAIS CLINIQUES – L’homologation par la FDA du pembroli- zumab comme traitement de première ligne du NSCLC métastatique était basée sur les résultats d’une étude ouverte portant sur 305 pa- tients jamais traités auparavant avec un NSCLC métastatique expri- mant fortement le PD-L1 ; ils ont été randomisés pour recevoir 200 mg de pembrolizumab toutes les 3 semaines ou une chimiothé- rapie à base de platine. Les patients avec des mutations de l’EGFR ou des translocations de l’ALK ont été exclus de l’étude. La survie sans progression médiane (critère de jugement primaire) a été signi- ficativement plus longue avec le pembrolizumab en comparaison du groupe ayant reçu la chimiothérapie (10,3 vs 6 mois). Le taux de survie globale estimé à 6 mois (un critère de jugement secondaire) a été significativement plus élevé avec le pembrolizumab en compa- raison de la chimiothérapie (80,2 vs 72,4 %).4

EFFETS INDÉSIRABLES – Des diarrhées, une fatigue et une fièvre ont été les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pour le pembrolizumab lors des études cliniques. Des effets indésirables sévères (grade 3 ou supérieur) en relation avec le traitement se sont produits chez 26,6 % des patients traités avec le pembrolizumab et 53,3 % de ceux qui ont reçu une chimiothérapie. Des effets indési- rables à médiation immune, incluant des pneumonites, des colites, des néphrites, des hépatites et des hypothyroïdies sont survenus ra- rement avec le pembrolizumab dans d’autres études. Des cas de dia- bète de type 1 ont été rapportés.

CONCLUSION – Le pembrolizumab est plus efficace et mieux toléré que la chimiothérapie à base de platine pour le traitement de pre- mière ligne des patients avec un cancer pulmonaire non à petites cellules métastatique exprimant fortement le PD-L1.

Quelques médicaments pour traiter le cancer pulmonaire non à petites cellules métastatique (suite)

Médicaments Formes galéniques

et dosages Indications approuvées

par la FDA Posologie adulte

habituelle1 France

Coût 2 Suisse

CHF (€) Belgique

Inhibiteurs de la tyrosine kinase ALK/ROS1

Crizotinib

Xalkori – F, CH, B Gélules à 200

et 250 mg NSCLC métastatique ALK-positif

NSCLC métastatique ROS1-positif 250 mg PO 2 ×/jour 5541.19 6967.30 (6333.91) UH Inhibiteurs de la tyrosine kinase ALK

Alectinib Alecensa – USA ; non commercialisé – F, CH, B

Gélules à 150 mg NSCLC métastatique ALK-positif chez les patients avec une maladie évolutive ou qui sont intolérants au crizotinib

600 mg PO 2 ×/jour3

Céritinib Zykadia – F, B ; non commercialisé – CH

Gélules à 150 mg NSCLC métastatique ALK-positif chez les patients avec une maladie évolutive ou qui sont intolérants au crizotinib

750 mg PO 1 ×/jour4 5270.62 UH

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