d’analyse ultramétrique
B ERTIN D IARRA
Ultraproduits ultramétriques de corps valués
Groupe de travail d’analyse ultramétrique, tome 6 (1978-1979), exp. n
o6, p. 1-11
<http://www.numdam.org/item?id=GAU_1978-1979__6__A3_0>
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ULTRAPRODUITS
ULTRAMÉTRIQUES
DE CORPS VALUESBertin DIARRA
Groupe d’Analyse ultramétrique (Y. AMICE,
G.CHRISTOL,
P.ROBBA)
6e
année
y1978/79,
n°6,
11 p. 18 décembre 1978[univ. Clermont-Ferrand-II]
La notion
d’ultraproduits d’espaces
vectorielsnormés
réels oucomplexes définie
dans [3]
par D. DACUNHA-CASTELLE et J.-L. KRIVINEs’applique
aussitôt aux espacesnormés ultramétriques.
Unprolongement immédiat
de cette notion conduit à celled’ultraproduits métriques
de corpsvalués.
Nous ne nousintéresserons
iciqu’aux
corps
valués ultramétriques.
’
1.
Définition.
Soit
(K.~, 1 ZEI
une famille de corps munis d’une valeur absolueultramétrique.
Con-sidérons
le s ous-anne au K. de l’anneauproduit K. 1 formé
deséléments
tels que
sup. r’a.1
+00.Soit U
un ultrafiltre sur l’ensemble I des indices. Ondéfinit
une semi- valeur absolue surK.
enposant,
pour tout a =K. 1
Cette semi-valeur absolue est
ultramétrique.
Le S de
forme
des éléments de absoluenulle est un idéal.
On dit que l’anneau
quotient H. ~K./3 muni
dela
valeur absoluequotient
estl ’ultraproduit
des corpsvalues K_ ;
on le noteSi a =
(a.).--r K. ~
on note encore par a sa classe dans~. -p
Ondésigne par || 1
la valeur absoluequotient
sur de la semi-valeurabsolue || Î
deLNIME 1. - Soit
(Ki)i~I
une famille de corps munis d’une valeur absolue ultra-métrique.
L’ultraproduit 03A0i~I Ki/U
des corps K. est un corps muni d’une valeur absolueultramétrique.
Il reste à démontrer que
F!, -r K./U
est un corps. Or soit a ==(ai)i~I~03A0i~I Ki/U
différent
dezéro ;
autrementdit, jaj
=~
0 . Il existej(a)
e U tel(*)
Texte reçu le 7 mai1979.
Bertin
DIARRA, Département
deMathématiques
pures, Université de Clermont-Ferrand-II, Complexe
desCézeaux, 63170 AUBIÈRE.
-L2014ja.j
pour tout iE J(a) .
Donc,
pour tout i EJ(a) , ai
est nonnul,
deplus 2 3|a| ! 2 |a| .
Considérons
b=(bi)i~I , défini
par b.= a-1i ,
si iej’a)
et b. = 1 sii ~ J(a) .
On aainsi b =
(b.). lE K..
Comme nb - 1 =(c.). l ’
où c. = 0 s i i EJ(a) ,
et c. 1 = a. - 1 1 si
i ~ J a) ,
il devient clairque ab - 11
= u i0 ;
c’est-à-dire ab - 1
~ J .
On a donc dans ab = 1 .On
supposera,
dans lasuite,
les ultrafiltres nonprincipaux;
car, si U estun ultrafiltre
engendré par j
EI ,
on a = K ..REMARQUE
1. -I1
y a unecorrespandance bijective
entre l’ensemble desidéaux
maximaux deÏÎ. zE1 l{. ].
et 1?ensemble des ultrafiltres sur 1.Posonx pour tout
alors ||~
est unequasi-valeur
absolue surDésignons
parIl n
00 laquasi-valeur
absolue sur03A0i~I
iélC./lL ,
obtenue par passage1 .
au
quotient de ||~;
on aOn
peut démontrer
directement queB1 1’00
est une valeurabsolue ;
mais on a lelemme suivant.
LEMME 2. - Soit
Soient
a = (a.)
.Er E iEI K. 1 et J E11 ;
posons a,.. = ù(b.).
1 1E l oùb _
i a.ipour i b . 1. -. 0 pour
i ~ J ,
e ta~= (c.).
J~ 1. 1E I I où c. i= 0 pour i EJ , c. 1.
-a. 1.
pouri ~ J ;
alorsAinsi
pour tout J Il vient que
D’autre
part,
il est clair que COROLLAIRE 1.(i) L’ultraproduit H. 03A0i~I Ki/U
d’une famille(K.).
-p de corpsvalues complets
est un corps value
complet.
Si l’on
désigne
parK
lecomplète
d’uncorps value K ; on a
COROLLAIRE 2. -
L’ultraproduit 03A0i~I Ki/U
d’une famille de corps va-lues sphériquement complets
est un corpssphériquement complet.
La
proposition suivante, analogue
au lemme 9 debeaucoup plus précise
que lecorollaire
2,
est àrapprocher
de laproposition 2.5 de [5~.
Comme nous l’asuggéré
oralement L.
HADDAD,
la démonstration que nous en avionsdonnée
ensupposant
l’ensemble I des
indices, dénombrable,
setranspose
dans le cas un peuplus géné-
ral
donné
ci-dessous.Rappel. -
Un ultrafiltre U sur un ensemble I est ditw-incomplet
slil existeune suite
(X ~ n n>0
, pour telle queAlors 1 =
Yn = Y n &; Yn+1 ;
posonsYo
etsi
n 1 ;
on a unepartition
deI ,
I = uneapplication
g de I surN
telle que, pour toutTout ultrafiltre non
principal
sur un ensembledénombrable
est(~-incomplet.
Ilexiste sur tout ensemble infini 1 des ultrafiltres
w-incomplets (cf.
parexemple
[2]).
PROPOSITION 1. -Soit U un ultrafiltre
w-incomplet
sur l’ensemble I .L’ultraoroduit
d’une famille corpsvalues ultramétriques
est
sphériquement complet.
Enparticulier
estcomplet.
Considérons
une suitedécroissante r ))
~ de boules ouvertes de2014 ~ ~ n n...
On
peut
donc supposer la deH -
telle que dans IK. i
on ait
Considérons,
avec les notations durappela
uneapplication
g de I sur Ntelle que
>0 l où 1 == On a aussi 1 =L
u J
avecn n n n
La suite
(a~) n~
=( a~’~ 1
deFf.~.
IK. sécrit
sous la forme(an)n0 = (ag(j)i)(j,i)~I I .
Posons a. =
ag(i) .
j ~ I : puisquePosons
ai di
y i~1 ; puisque
on a, pour tout
Puisque,
pour toutet
puisque,
pour tout i EJn
= il existe m > n tel queg(i)
= m ~on a
Mais
J n ~ U ,
doncEn
particulier,
et
2.
Remarques
diverses.(i)
Soit L un corps valuéultramétrique.
Posons K..- L pour tout i El ;
ondit que
D.
1E l estl’ultrapuissance
deL ;
le corps L s’identifiecanonique-
-
ment à un sous-corps valué de
h.
l
L’ultrapuisaance
de tout corps local L 1Eest
égale
à L.L’ultraproduit
conserve leshomomorphismes isométriques
de corpsvalués.
Enparticulier,
si la famille(K. ~ .
1 lE l I estconstituée
de sur-corpsvalués
deL,
on- -
a les extensions de corps valués L ~
ÎÎ. lE
IÏ~. lE
lK . 1 ~~, .
Posons I( =
03A0i~I K. désignons
par A(resp. i)
et(resp. 1TL)
l’anneau de valuation et l’idéal maximal de K
(resp. Ki).
SoitD.
l- 1
iE I
(resp. n.
lJlt
limage canonique
deÏÏ.
l 1B.
(resp. Î1.
l dans iI.El
K.lEI 1. lEI 1 1E]’ iEI a.
On a
La
première
inclusion et la dernièrepouvant
être strictes comme le montrel’exemple
de l’ultrapuissance
d’un corps de valuation dense. Plussimplement,
on ale
résultat
suivant.Exemple
1. - Soit p un nombrepremier ;
qdésignons
parv p
la valuation p-adique
surQ .
Considérons une suite telle que 1v
(a)
et pour tout 1 E
N ,
la valeur absolue surQ définie
par1 al Pi
=03C1ip
.Posons Q03C1i
=(Q , 1 1 Pi) ;
soit tl un ultrafiltre nonprincipal
surN ;
alorsK = est un corps
sphériquement complet
de valuation dense. Pour tout 1 EN ,-...
o’.. =(p) (le localisé
de Z enp)
et Yl. = deplus 1[
c:A ,
car Si a E
lll ,
afl 0 ,
alors1 al
=limU 03C1vp(a)i
= 1 . Enparticulier, aO=(p)iEN
est tei que
a0 ~ JI6 ,
maisao
E doncOn voit que
a-10
= maisa-10
6A ,
ainsiLe
complété
deQ..
étantégal
àQp ,
notonsQ .
lecorps Qp
muni de lavaleur absolue
qui prolonge ||03C1i ;
alors K =H
Qp,i/U (corollaire ly
lemme
2) y
deplus ~ ~
A ._
(iv) Lorsque
la valeur absolue dechaque K.
esttriviale,
. la valeur absolue deK./U
est triviale. On retrouve la notionalgébri,que d’ultraproduit
de corpsque l’on
écrit ( cf . [6]).
(v) Posons,
avec les notations de(iii)y
F =.H A./tL
et M ==03A0i~I Mi/U ;
alorsF est un anneau local d’idéal maximal M : car si a e r et y l’ensemble des i e 1 tels
que |a. j
1 n’appartient
pas àU
y doncil vient que
Lorsque
J!ï~ K y
le localise de F en M estégal
àA y
et est le corpsde fractions de
r/3H .
Désignons
par k. le corps résiduel dechaque
corps K.. On a le lemme suivant.3. -
Le corpsrésiduel
de l’anneau local F ==A./U
estisomorphe
àl’ultraproduit F!. - k./U
des corpsrésiduels k, .
En
effet, l’homonorphisme
d’anneauxcomposé
deshomomorphismes canoniques
B
estsurjectif.
Si a = ei
est telque ==
0 ,
il existe J e U tel que, pour tout i ~J y )aJ 1 ;
ainsi(p(a)
=0 ; d’oùy
par passage auquotient,
unhomomorphisme surjectif 03C8
deF = sur dont le noyau
ker 03C8
== K .(vi)
La valeur absolue surK./U, peut
être triviale sans que celles desK_
le soient.
Exemple
2. - Soit P l’ensemble des nombrespremiers.
Considérons
pour p ~ Ple corps
p-adique Q
muni de la valeurabsolue ) ap| (
= p" -’- ;
ici A = Zet M ==
pZ .
Soit U un ultrafiltre sur(? .
nonprincipal ; puisque
pour touta
e|ap| p" ,
, on a, pour tout a =(a )
eP3é , ’
Ainsi
PÔé~~’~ ~ (0) ; 9p/’U
absolue de
03A0p~P %/ù
est triviale. Deplus,
où
3.
Ultraproduits de cor s devaluations discrètes.
. B
1. - Soit
(K.). I une
famille de corps de valuations discrètesvi
telles ue
v.(K.)
--2 ,
et soit(p.). I une
famille de nombres réels tels que_- ~..-_.~._.. 1 J. - l. lE I 0 p.
1 . Considérons
surchaque
corps K, la valeur absolue définie par1
Vllal
J..
la.1 =
1p.l. :L.
1.(i)
SilimU
p .= 0 ,
la valeur absolue den.
l est triviale.- u. 1 lE I 1.
limU p. J. = 1 ,
le corpsU. 1.E
l est de valuation dense.Si U l’ p. -
03C1 1 9
alorsTI.
l est un corps de valuation dis- crète.
On a M
=i~
lJR. 1. /eu et
A -I i /li .
-
(i)
Silin p. J.
_0 ,
on voit comme dansl’exemple
2 que la, valeur absolue den. l
est triviale.Supposons limU
03C1j = 1 . Fixons pER, 0
p1 ;
on a, pour tout i EI, p.
= pec:ï.
, où 03B1i
_p) -:0
etlimU 03B1i =
0 .Désignons
parn. 1.
lapartie entière
de1/03B1i ;
on a1/(
1 +n.) 1. 03B1i 1/ni
etlimU
lA, 11/ni =
0 .Soit n >
1 ,
pour tout ini
s t écri t defaçon unique
n. = +
r.(n)
avec0 , r.(n)
n ; deplus,
.,. ,
Puisque limU 1/nj = 0 ,
il existeJn ~ U
tel que pour tout i EJ ,
nnl ;
u J. n n J.
ainsi
lorsque
i En .
Soit
(03A0i)i~I
l une famille d’uniformisantes des corpsKi . Considérons
a = a..
l
E .
l Ki/ U avec a..- 03A0qi(n)i sl 1 E
J ,
et a. -- 0 sxi ~
J .Puisque i
- p . -03C1i , on
a-
Il vient que
a (n)
Il est clair que1
= 1 . Le corpsest donc de valuation dense.
N.-B. - On a, comme dans
l’exemple 1,
"t,c1 1 ~~..
Q.
Supposons
0limU
R~ p. -. p 1 . On a, pour tout iE I , pi
--p
avec1
~. _
(log p ~
> 0 o t -. 1 .i 1 u 1
On que M ~
1Ï.
l03A0i~
li/U ~ . Si a
=03A0i~I Mi/U ,
puisque,
pour .tout 1 EI , Vi (ai) ’? 1 ,
on ail vient que
donc M
=03A0i~I Mi/U .
Soit a E
A;
ou bien)a) 1 ,
alors....
~-v_(a_)
ou bien
lai = limU|ai| = limU P 1
1 1= 1 , on a alors,
dansR,
comme =
1 ,
on alim v.(a.) == 0 ;
maisv.(a.)
EZ
pour tout i EI ,
donc
Ainsi
Soit une famille d’uniformisantes des corps
K. ;
alorsest tel que
On voit que
~, ;
il vient queK. :t ~~,
est un corps de valuation dis-crète.
COROLLAIRE 1. -
Supposons lin
u 1
03C1i ~ 0 ,
le corps valué non discret03A0i~
lK. 1. /U
est
sphériquement complet (donc complet) lorsque
l’une des conditions suivantes est satisfaite:(i) Chaque
corpsK. 1.
estcomplet.
(1i)
L’ultrafiltre U est03C9-incomplet.
Il suffit
d’appliquer,
ou bien le corollaire 2 du lemme 2(un
corps de valuation discrète estsphériquement complet si,
et seulement s’il estcomplet),
ou bien laproposition
1.COROLLAIRE
2. -Supposons
0limU
p 1 .Le corps résiduel k du corps de valuation
discrète
K -03A0i~I Ki/U
est isomor-phe
àl’ultraproduit 03A0i~I ki/U
des corps résiduelsk.
des corpsK.. 1
C’est une
conséquence
immédiate du lemme3,
A =n.
l et m.
= .nI ~~ ’ R~, .
lEI 1. 1E J.
Remarque effet,
dans
l’exemple
1que Q ~ ,
tandis que le corpsrésiduel
de estégal
àCeci montre si besoin
était,
que lanotion,
de caractèremétrique, d’ultraproduit
de corps values
définie
ici estdifférente
de celledonnée
dansE~*
COROLLAIRE
3. - Supposons
0limU p.
= p 1 .Soit
o.
unsystème
dereprésentants
dans A. du corpsrésiduel
k.de K_ . (i) L’image canonique R de 03A0i~I 03C3i
dans Kidentique
àl’ultraproduit
d’ensembles03A0i~I 03C3i/U ,
est unsystème
dereprésentants
dansA= du corps
résiduel
k de K .(ii)
Soitn.
une uniformisantede K..
Si estcomplet (cf.
corol-de
ft. -,. sous la forme unique
~
~n~ ~ ~ ~ ~’ ~~ ~2~ ~~-~o ~L ~==
Exemples 3* -"
Soit L un corps de valuationdiscrète complet~
et soit(K.)..r.
une famille d’extensions finies de L de
degrés
n. et d’indices de ramificatione. ==
[|K*i| : JL |] . Considérons
surchaque
K.l’unique
valeur absoluequi
pro-longe
celle de L .Alors,
ou bienlimU
e. + co etFt.
IK./U
estcomplet
devaluation
discrète y
ou bienlimU ci
==+coet 03A0i~I Ki/U est sphériquement com- valuation dense.
(a)
SiHjn., n.
= + oo et si 1 estdénombrable~
on voit quef!. ~
est uneextension transcendante de L
(cf. [.4j)
(b)
Silim..n. +
~ , si le corpsrésiduel l
de L est infini et si 1 estdénombrable,
alorsFL ... K./U
est encore une extension transcendante de L . Parcontre,
si l estfini, 03A0i~I K./U
est un corps local extension finie de L . On sait(cf. [7j)
que si L est une extension finie deQ~ ~
le nombre des extensions de L dedegré donné
estfini ;
toutultraproduit
de tels corps est donc un de ces corps.Soit ~ 1~ ensemble des nombres
premiers.
Considérons pour p e(P y
le corps p-adique Qp
et le corps des séries formelles de Laurent F((xp)) ,
où F =Soit
0pl;on considère
surQp (resp.
F((X )))
la valeurabsolue
03C1-normalisée ja j
=03C1vp(ap) (resp. )S )
==03C1wp(Sp)), où
v(resp, w )
est la valuation de
Qp (resp.
F((X ))) .
Soit U un ultrafiltre sur(P ,
nonprincipal ;
les corpsK = H p~/~ et S
== îf F ((X ))/U
sont complets,
de
valuation
discrète,
et ont le même corpsrésiduel k = f! P Fp /U (corollaires
1 et2 du
théorème l).
THÉORÈME
2. - Les corps de valuationdiscrète,
ycomplets K et
S
== sontisomorphes.
Enfait. chacun
deces deux corps est isomé- triquement isomorphe
au corpsdes séries
formelles deLaurent kB(X))
muni de lavaleur
absolue JSJ
=p~ ~
y où w est la valuation dek((x)) .
(i) Puisque
F est unsystème
dereprésentants
dans F du corps rési-duel de
F ((X )) y
ondéduit
ducorollaire 3
duthéorème 1 que k,==
estun
système
dereprésentants
dans03A0p~P
F[[X ]]/U
du corpsrésiduel
deS.
etque tout S==
(S ) ~P ~ Sp s’écrit de façon unique
S =03A3n=-no 03B1n Xn
oùet X ==
(X )
~P . D’où 1 identification de S àk((x)) .
°
Soit
A =
l’anneau de deK
sait(cf. [l])
quele corps
k = n p
est decaractéristique zéro.
Il existe donc(,cf. [8],
prop.
6y chap. Il)
un sous-corps dereprésentants
C ~A isomorphe
àk
tel queA
estisomorphe
àC [[X]] ,
donc àk[[X]] (cf. [8],
théor.2, chap. II).
Ilvient que les corps K et
k((x))
sontisomorphes.
Remarque 3. -
Soit K un sur-corpsvalue complet
deQ
de valuationdiscrète,
de corps résiduel
k..
Si la valeur absolue dechaque
K est03C1-normalisée,
alors comme
ci-dessus, H .pK /U
estisométriquement isomorphe
à(03A0p~P
kAi)((x)) .
Remarque
4. - Lethéorème
2 ci-dessus estl’analogue
duthéorème
4 de[1].
Ladémonstration
du théorème 1(resp,
du théorème5)
de sur leséquations diophan-
tiennes se
reproduit ici,
àquelques
modificationsprès,
ens’appuyant
sur lethéorème 2.
Remarque 5. - Soit (pp)~p~~ ~ ~~ ’
(i)
Si0 ~
alors~/U
= =F~((Xp))/U .
Si 0
pp 1 .
les corps~/U
etF~((Xp))/~
sont iso-morphes
àk((x)) .
(iii)
SilimU
P=1 .
les corps03A0p~P Qp/U
etFp((Xp))/U
sontsphéri-
quement complets y
de valuationdense ;
leur corps résiduels contiennent chacunk ,
et sont distincts de k . Ces deux corps ont-ils même corps résiduel ?
Auquel
cas~ils seraient
isomorphes.
Soit K un corps ; on
désignera
parK
la clôturealgébrique
de K .La valeur absolue
03C1-normalisée
deQp
s’étend defaçon unique
en une valeur ab-solue sur
Désignons
par C lecomplété de p (
C estindépendant
de lap-normalisation
de la valeur absolue deQ ). Puisque
(P estdénombrable,
si Uest un ultrafiltre non
principal
sur(P y r ultraproduit 03A0p~P p/U
estsphérique-
ment
complet (proposition 1) ,
et estégal
a03A0p~P C /U (corollaire
1 du lemme2).
On pose F =
03A0p~P p/U
=03A0p~P p/U .
Legroupe des valeurs |*03C1|
de03C1
estégal
On voit que F
ultraproduit
de corpsalgébriquement
clos estalgébriquement clos ; 4
contient une clôturealgébrique 03C1
deK
=03A0p~P Qp/U ~ ((X)) ,
oùk
= Tl
et aussi lecomplété K~
de K . On a-
p~0"2014p’
~ 2014p 2014pPuisque 1 r’:;’, = R" ,
le corps r n’est pas une extensionimmédiate
de K(resp. ^p) .
-p-r - -p -p
Le corps
résiduel de K , donc
aussi de estk (resp. F ) .
W ~p T ~ T
Soient A l’ anneau des entiers de
C , et
M sonidéal maximal ; puisque
Aest
hensélien,
on voit que l’anneaud’idéal
maximal M esthensélien
et contient donc un sous-corps dereprésentants isomorphe
à son corpsrésiduel
p ~P p /U .
On voit de la mêmemanière
que l’ anneau des entiers der
contient un sous-corps de
représentants isomorphes
au corpsrésiduel ?
der .
On a les inclusions
k
~ 03A0p~P F/U ~ Rp ;
ces inclusions étant strictes. Le corps estdonc,
à toutpoint
de vue,beaucoup plus "grand"
que K . Tenantcompte
dufait que
K = U ^((X1/n)) ,
onpeut énoncer
laproposition
suivante.PROPOSITION 2.
(i)
Lecomplété K~
dela clôture algébrique K
deK ,
sous-corps de r es tisométriquement isomorphe
au corps(X))
desséries
f orme lles03A3+~j=0 03B1jxqj
à coefficients 03B1j
dans C
et àexposants
rationnels q. finis ou formant unesuite strictenent croissante
dans Q .
(ii)
Il existe dans r unecomplétion sphérique
deisomorphe
au corpsS (6~ ~ W
desséries
formelles à coefficientsdans k
et àexposants
rationnels.Remarque 6. -
On voit facilement que si l’on pose pour toutn > 2 ,
alors
kn
est une extensioncyclique
de k dedegré
n ; deplus k = U
k .On en déduit que le corps k est
quasi
fini(cf. ~8~~ chap. 2) .
Onpeut
donc as socier au corps de valuation
discrète
K ~fi
Ç) me formation de
p~
--=p classes(cf. ~8~9 chap. 4).
, ...
REFERENCES
[1]
AX(J.)
and KOCHEN(S.). - Diophantine problems
over localfields, I,
Amer. J.of
Math.,
t.87, 1965,
p.605-63G .
[2]
BELL(J. L.)
and SLOMSON(A. B.). -
Models andultraproducts. -. Amsterdam,
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