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(1)

HAL Id: jpa-00205893

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Submitted on 1 Jan 1964

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Le lissage optimisé

Max Tournarie

To cite this version:

Max Tournarie. Le lissage optimisé. Journal de Physique, 1964, 25 (10), pp.909-916.

�10.1051/jphys:019640025010090900�. �jpa-00205893�

(2)

909.

LE LISSAGE OPTIMISÉ Par MAX TOURNARIE,

Service de Physique du Solide et de Résonance Magnétique, C. E. N., Saclay.

Résumé.

2014

On rappelle que les notions de distorsion 0394 et de fluctuation 03A6 permettent l’analyse

de la structure de l’écart quadratique moyen E lorsque ce dernier est défini comme la distance entre les mesures lissées et leur valeur probable. On montre que la connaissance de la fonction de

corrélation du bruit de fond suffit pour mesurer E, 0394 et 03A6 sans qu’il soit nécessaire de connaître les valeurs probables du signal. Ceci permet de se placer facilement dans les conditions optimales de lissage.

Abstract.

2014

It is recalled that the concept of distortion 0394 of a signal and the concept of

fluctuation 03A6 of a noise permit the description of the properties of the mean square error E when E is defined as the distance between the smoothed data and their probable value. It is shown that

only the knowledge of the correlation function of the noise is sufficient to evaluate E, 0394 and 03A6. This property permits optimization of the smoothing.

PHYSIQUE 25, OCTOBRE 1964,

Premi6re partie

Definition, existence et détermination d’un pro- edd6 de lissage.

-

Pour 6tudier un phenomene physique qui depend d’un ou de plusieurs paramè- tres, on realise généralement des series de mesures

dont on cherche ensuite a extraire le maximum d’information. °

L’exploitation des resultats expérimentaux est

f acilitee par l’usage d’un processus de lissage att6-

nuant les erreurs statistiques sans trop alterer les series.

Nous avons tente de mettre au point un proces-

sus de lissage pratique et impersonnel, c’est-h-dire

ne 8supposant pas d’équation pour le phénomène,

mais admettant qu’aucun d6tail important n’a

entibrement échappé a l’experience.

Critdre de 1’6eart quadratique moyen. - On se

propose d’approcher le plus possible de la fonction probable (signal pur) f k au point k, par combi- naison lin6aire des valeurs observees (signal brouillé) /1 + fi, ceci en attribuant un poids Wk à chaque observation. On entend par fk la valeur

moyenne prise sur un ensemble de systèmes iden-

tiques fournissant f au point k, autrement dit 1’esp6rance mathématique du signal, et on entend

par sk 1’ecart entre fk et le tirage unique de f dont

on dispose au point k. (La liste des symboles est

donnée en annexe a la fin de l’article.)

Avec ces definitions la valeur liss6e fk s’ écrit :

L’erreur E est d6finie comme :

Le choix des Wk est précisé plus lqin. En por- tant (1) dans (2), et en developpant le carr6,

1’ erreur s’ ecrit :

On veut rendre minimale Fesperance math6- matique de cette quantite en choisissant conve-

nablement les Akl-

L’intérêt du crit6re de 1’ecart quadratique

moyen r6sulte, outre la simplicité des calculs qu’il permet, du fait qu’il se justifie par des conside- rations de probabilit6s.

La probabilite de ]a s6rie des valeurs apr6s ]is- sage est souvent une fonction d6croissante de E,

notamment dans le cas de grandeurs al6atoires gaussiennes.

Cette probabilite est alors effectivement maxi- mis6e par la minimisation de E.

Solution.

-

Nous ne voulons pas que A (l’en-

semble des Akl) soit optimal pour le f particulier (d’ailleurs inconnaissable) sur lequel porte le lis-

sage. Mais nous voulons que A soit optimal pour l’ensemble moyen des f possibles, ensemble défini par la matrice F, dont les coefficients sont :

L’erreur totale a pour esp6rance mathématique :

On voit que E est une forme quadratique des

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphys:019640025010090900

(3)

910

coefficients Akl- Écrivons que nous sommcs au

minimum de E, c’est-a-dire que :

ou encore

En definissant les matrices C, D et S dont les

coefficients sont :

les relations de minimisation peuvent s’écrire sim-

plement :

La solution est donc :

Remarquons bien, ce resultat est independant

des poids wk choisis pourvu qu’ils ne soient pas nuls. Aussi, pour simplifier, nous prenons par ]a suite :

Si l’inversion de [F + C + D + S] n’est pas

possible, c’est que l’hyper-ellipsoide des 6carts types

est complètement aplati dans certaines directions.

11 y a donc une ou plusieurs quantités certaines qu’on peut extraire des donn6es. Une fois ceci fait,

on projette dans le sous-espace restant ou 1’inver- sion est possible.

D’autre part, le problème des bords de table est

rigoureusement r6solu. On evite ainsi un def aut inherent a la plupart des m6thodes de lissage, a

savoir qu’il leur est impossible de lisser la totalite d’une s6rie donn6e de mesures.

Par contre ce proc6d6 n’a aucune raison d’être conservatif des moments car, en general, on a :

ce qui entraine :

Bruit de fond quantique.

-

Lorsque le signal f

et sa perturbation s sont independants, les formules pr6c6dentes se simplifient. Ce cas se pr6sente lorsque f + s r6sulte d’un comptage de particules.

Meme si le flux est constant, l’aspect corpusculaire

se manifeste par une sorte d’eff et de grenaille, dont

les caractéristiques sont telles que :

et aiissi

qui est la traduction de l’ind6pendance des 6carts.

La condition de minimisation de E devient alors :

Cas particulier du signal stationnaire d’ordre deux.

-

La mise en pratique de ta solution g6n6-

rale pr6c6dente conduit a des calculs de volume important lorsque le nombre N d’observations

augmente. En eff et A est obtenu par une inversion et un produit de matrices. Le travail croit done

comme N3.

Une methode moins volumineuse consiste a lis,ser par une s6rie de translat6s d’une fonction donn6e

go(x) que nous déterminerons plus loin. Le volume des calculs croit seulement comme N.

Ce cas se pr6sente en toute rigueur lorsque le signal et le bruit sont stationnaires d’ordre deux.

Alors :

Les matrices F et S sont ainsi donn6es par les distributions d’auto-correlation cp du signal et 5

du bruit de fond définies par :

et

ou les observations sont consid6r6es comme ayant

ete r6alis6es sur des points d’abscisses- egalement espac6es. C’est cet intervalle d’abscisse qui est pris comme unite des t dans les transformations de Fourier dont nous avons besoin.

L’espace t porte ainsi des distributions de masses

diverses équidistantes. Les transf ormees de Fourier que nous consid6rons sont alors des fonctions perio- diques de p6riode 1. Les int6grales sur T seront

donc limitées de - 1/2 a 1/2.

La matrice A s’exprime par suite en fonction des valeurs d’une fonction transl atee

En appliquant cette methode 4 un signal non

stationnaire on se prive des avantages que permet

une certaine information sur la localisation du

signal. Par contre on evite ainsi les consequences

d’une localisation r6elle différente de la locali- sation escompt6e. Enfin, pour une puissance donne,

de bruit de fond, un meme signal donnera le meme

lissage quelle que soit sa position, ce qui n’est pas obtenu par les formules 12 ou 18.

Analyse harmonique du lissage.

-

L’analyse harmonique permet d’expliciter et de s6parer les

contributions diverses qui forment l’espérance

math6matique de l’erreur totale E [36].

(4)

911 La densite spectrale FF* du signal pur est

elle est en general assez mal connue.

Par contre la densite spectrale SS* du bruit de

fond

qui est ind6pendante de T (bruit blanc) est souvent

aisee a estimer a priori. Du reste, nous verrons que

sa connaissance préalable n’est pas indispensable

car elle peut etre appr6ei6e au cours du lissage.

Le lissage est analogue a un filtrage linéaire

dont le coefficient G de transmission a ]a fr6- quence T est

La densite spectrale du signal brouillé avant lissage est FF* + SS*. Après lissage elle devient

G2[FF* + SS*].

L’erreur moyenne peut maintenant s’exprimer

comme la somme de deux quantites

est la distorsion subie par le signal pur. C’est une forme quadratique des 6carts entre le signal vrai

et le signal pur liss6.

est ]a fluctuation. Elle traduit les incertitudes res- tantes sur le signal perturb6 liss6.

Un calcul des variations permet de determiner

quel est le filtre G qui tend E minimal. C’est le filtre de Gabor qui vaut

lorsqu’il n’y a pas de correlation entre le signal pur et le bruit de fond, ce que nous supposons. Toute- fois cette hypothèse n’est pas essentielle pour la suite. Elle a seulement l’ avantage de simplifier les

formules. Le traitement en cas de correlation serait le meme, mais avec un filtre optimal diff6rent.

Variation produite par le lissage sur le signal brouillé.

-

La différence entre le signal broui]16 f + s et le signal broul]16 liss6 f’ comporte deux

termes : l’un qui r6sulte de I’att6nuation du bruit de fond et qui est ais6ment calculable a priori,

l’autre qui r6sulte de la distorsion sur le signal.

Le spectre du signal brouillé avant lissage est

F + S, apr6s lissage il devient G(F + S). Nous

définissons la variation comme :

On peut donc exprimer V en fonction des gran-

deurs th6oriques, en explicitant i

ou l’on reconnait dans la premiere somme de droite 1’expression de la distorsion. D’autre part SS* est une constante qui sort de la deuxi6me somme.

Done

On remarque que

Finalement on constate que la variation V, seule quantite observable, est la somme de 1’erreur E entre le signal brouillé liss6 et le signal vrai inconnu,

et de la fluctuation initiale affectee d’un coefficient calculable :

D’où la conclusion, paradoxale en apparence, que l’on peut 6valuer E, A, O bien que f soit inconnue :

ceci parce qu’on sait que Ie bruit de fond est à micro-correlation et qu’on admet qu’on connait SS*, la puissance du bruit. Mais on peut deter-

miner une borne superieure du bruit de fond en

6crivant que A calcule (a fortiori E calcul6e) doit

etre positive. On trouve :

Relations satisfaites au minimum de E.

-

Au minimum de E, les quantités E, A, (D et V s’expri-

ment facilement en fonction de SS*. En effet au

minimum G gr Go. Alors

d’ou

(5)

912

Done

Deuxième partie

RECHERCHE D’UN PROCÉDÉ PRATIQUE APPROCHANT L’OPTIMAL. EXEMPLES.

Ajustage de la bande passante.

-

Supposons qu’on connaisse le filtre optimal sous la forme

d’une fonction reduite G(x) telle que

et que

Ceci revient a dire qu’on connait la forme du filtre optimal, mais qu’on ingore sa bande pas- sante. Alors

Si, en outre, y est plus grand que l’inverse de

largeur totale de bande de G,

Compte tenu que SS* est une constante, que

f dT

=

1, on obtient

Donc l’optimum se caractérise par la verification de la relation

qui porte sur des quantités toutes connues. Une

fois connu le yo solution de (50), on peut eff ectuer

le lissage et 6valuer les quantités th6oriques.

On remarque que le rapport A,I(D. est toujours égal à (1 1

-

C) IC.

Fonetion réduite d’usage général. - Nous avons

montre [34], [36], [37], [38] que le filtre optimal changeait peu de forme dans les cas courants, et

nous avons profit6 de cette propriete pour proposer

une fonction r6duite qui, mise a 1’6chelle conve- nable, permettait de s’approcher du filtre de Gabor,

tout en conservant tous les moments des signaux

liss6s. Cette fonction reduite G(x) est la transfor-

mée de Fourier de g(x) d6finie par

La recherche des conditions optimales se ram6ne

donc au choix de 1’echelle y qui determine la bande passante. Autrement dit, la formule de lissage est

la suivante

Notons que pour cette fonction et

Qualités de g(x) pour Ie lissage.

-

L’avantage qu’il y a a utiliser la fonction g(x) plutbt que le filtre de Gabor r6sulte de l’existence simultan6e des deux propri6t6s suivantes :

1) La d6croissance a l’infini de g(x) est plus rapide que toute puissance inverse de x, c’est-a-dire

qu’il existe toujours un xo tel que

A elle seule cette propriete conditionne une

bonne localisation de l’approximation, c’est-a-dire que l’intervalle sur lequel se fait sentir 1’eff et d’une

singularite est extremement petit ([38], para-

graphe 11, 4°, formule 73, p. 24).

Precisions que xo

=

(2/1t)(0153-l)/2.

D’autre part, on ne peut atteindre un ordre élevé d’approximation que si cette condition est remplie

en meme temps que la suivante.

2) Les moments de g(x) sont tels que

xv g(x) dx

=

0 pour p 1 si grand que soit p. (57) Autrement dit dp dxp G = 0 pour x = 0. (58)

Ceci permet de profiter pleinement de la d6crois-

sance a l’infini en autorisant un ordre d’approxi-

mation aussi élevé qu’on veut, limit6 seulement par la precision des ordinateurs [34], paragraphe 5,

p. 2511.

Mise en applieation.

-

La marche est done la

suivante :

Determiner SS* a partir des 6carts types

(6)

913 TABLEAU 1

c’est la densit6 spectrale de la fonction d’auto- correlation du bruit de fond avant lissage.

La variation V(y) est 6gale à

On sait que le y essay6 est le yo optimal lorsque

que nous r6solvons par iteration.

.

On s’arrête lorsque la difference relative entre les valeurs de qui encadrent SS* est

plus petite que la racine de

Le syst6me equivalent aux opérations pratiques pr6c6dentes est sch6matis6 (fig. 2). On voit qu’on peut s’approcher de f sans la connaitre. Par contre il est n6cessaire d’avoir une estimation ext6rieure de ]a puissance du bruit de fond.

Signal pur

FIG. 1.

-

Schéma du syst6me idéal d’ajustage de la bande passante.

Mais, en mgme temps qu’on calcule g,° on calcule

aussi

ce qui permet de s’assurer que la distórsion cal- oul6e est bien positive :

FIG. 2.

-

Schema du dispositif pratique equivalent d’ajus- tage de la bande passante P(y) = (y 2013 2)/y. Memes

conventions que pour la figure 1.

Si ce n’est pas le cas, c’est que SS* est surestim6.

On pourrait 6galer SS* a la valeur qui annule la

distorsion calcul6e et recommencer l’optimisation.

Mais on risquerait d’avoir a estimer SS* A nouveau, et de se trouver ainsi entraine dans un cycle d’it6-

rations peu convergent. Pour éviter cela, on accepte

une incertitude e sur ]a valeur estim6e de SS* et

l’on prend

(7)

914

On aboutit ainsi au processus qui est sch6matis6

sur la figure 3. On y voit qu’il n’est pas n6cessaire de connaitre autre chose que la fonction perturbee

a lisser des que l’on sait que le bruit de fond est un

bruit blanc.

FIG. 3.

-

Schema du dispositif pratique d’ajustage de la

bande passante avec estimation du bruit de fond.

atY)

=

y/(y- 2 + c).

Memes conventions que pour la figure 2.

Verification.

-

Il est clair qu’un lissage optimal

pour 1’ensemble des donn6es s’effectue au d6tri- ment de certaines regions des mesures dont l’infor- mation est utilis6e pour corriger d’autres regions.

On ne peut donc dire qu’une methode de lissage est

meilleure qu’une autre, que :

10 Si 1’on a compare leur action sur une fonction

dont 1’ensomble de 1’6volution a lieu sur l’inter- valle d’observation (sinon le choix d6pendra de la region servant au classement).

20 Si l’on connait la fonction probable a appro- cher.

Malheureusement nous n’avons pas rencontre de

presentation de m6thodes ou ces deux conditions soient simultan6ment r6alis6es.

Aussi s’est-on contenté de proc6der a une veri-

fication num6rique de la pr6sente metbode par simulation arithm6tique du bruit de fond sur une

courbe propos6e par’yVhitatker [41] p. 299, modi-

fi6e pour r6pondre aux conditions 1° et 2°.

Afin de 1’evolution de la fonction soit termin6e dans l’intervalle des points choisis, on a att6nu6 la

fonction sur les bords de l’intervalle :

A cette fonction on a aj oute un bruit blanc gaus- sien d’espérance math6matique nulle et d’écart

type y/12 (correspondant au meme 6cart type

que celui resultant d’erreurs d’arrondi sur l’unit6) engendre par des programmes dont les propri6t6s statistiques ont ete soigneusement v6rifi6es.

On peut voir les résultats obtenus dans le tableau 2. On y trouve les valeurs

«

mesur6es

»

de 1’erreur totale, de la fluctuation et de la distorsion.

TABLEAU 2

(1) Methode de Whittaker avec crit6re de fidelite. Clas- sement d’apr6s 1’erreur totale de la fluctuation.

(2) Methode propos6e dans cette publication.

Par mesur6es, on entend d6terminees par les for- mules de definition. On trouve d’autre part dans

le tableau 2 les valeurs de ces memes quantités

calcul6es par les formules (26), (28) et (27). Et ce, pour différentes valeurs du rapport y. On a port6

aussi dans le meme tableau le r6sultat donne par la methode de Whittaker combin6e avec un crit6re de

fidelite, en le classant d’après son erreur et sa fluc- tuation. On remarque que pour une meme fluc- tuation notre methode donnerait une distorsion

plus faible, car g est plus proche du filtre optimal

que le filtre de Whittaker. Enfin on a port6 les

résultats correspondant au y optimal calcule par notre methode. On constate qu’on est effectivement dans la region du minimum de 1’erreur totale.

La figure 4 donne une vue du principe du pro-

gramme.

(8)

On y voit repr6sent6s en traits pleins les valeurs calculées de

et de

de E, A et C. Les points sont les valeurs mesur6es de E, A et (D.

FIG. 4. - Valeurs de E, A, (D, V’ et V" en fonction de y.

Les courbes E et 0 partent a gauche (ou y = 1)

de la valeur vraie de SS*. On remarque que cette valeur est correctement évaluée par le minimum de V’. Ce minimum est determine au cours de l’it6ration sur y. La determination du point ou V’

est 6gal au minimum de V" donne une valeur de y voisine du y, oÙ 1’erreur est minimale.

On remarque enfin que les courbes repr6sentant E, A et O calcul6es par le programme de lissage,

et les valeurs réelles repr6sent6es par les points

voisinent suffisamment pour permettre un choix

convenable du y optimal.

REMERCIEMENTS. - Nous tenons a exprimer

toute notre gratitude a MM. les Professeurs R. Fortet et H. Curien, pour les tres fructueuses discussions sur les probl6mes etudies dans cet article.

FIG. 5.

-

Organigramme du sous-programme de lissage,

x7 entree et sortie.

Manuscrit reçu le 11 septembre 1964

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LISTE DES SYMBOLES

Caractéristiques du lissage : D : Transposée de la précédente.

A : Matrice de lissage. FS* : Densite spectrale de la diaphonie.

Akl : Coefficient de la matrice de

lissage.

g,(t) : Fonction de lissage optimale. Relatifs

au

bruit :

Go(t) : Transformée de Fourier de la precedente (filtre de S

:

Matrice de covariance du bruit de fond.

Gabor).

.

Sk

:

Valeur realisee du bruit de fond au point k.

g(x) . Fonction reduite. Qk

:

Valeur quadratique moyenne du bruit de fond au

G(x) Transformee de Fourier de la pr6c6dente. k point k.

C : Aire du carr6 de la fonction reduite. S(t)

:

Distribution d’auto-correlation du bruit de fond.

y : Inverse de la largeur int6grale de la bande passante SS* . Densit6 spectrale du bruit de fond.

du filtre de lissage.

Relati f s

aux

valeurs lissées :

Relati f s

au

signal f k

:

Valeur lissee au point k.

F

:

Matrice d’auto-corrélation probable du signal. V : Variation quadratique totale E ( f k + 2sk - fÍrJ2.

f k

:

Signal probable au point k. E : Erreur quadratique totale I (fk

-

fj) 2.

cp(t) : Distribution d’auto-corrélation du signal. 0

:

Fluctuation quadratique totale.

q>

:

Poids du point k de la distribution precedent. A

:

Distorsion quadratique totale.

FF* : Densite spectrale de 1’ensemble des signaux pro- DiCJers : bables.

8(t)

:

Mesure de Dirac.

Retatifs

au

signal et

au

bruit : P : Probabilités de la série des points observ6s.

Relatifs au signal et au bruit : P’ : Probabilite de la série des points lisses.

C

:

Matrice d’inter-corrélation entre le signal et le bruit. 8fk : Alteration des ordonn6es des points, due au lissage

Références

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