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Valeur du signal de la méthode D.L.T.S. à double corrélation

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HAL Id: jpa-00245117

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00245117

Submitted on 1 Jan 1983

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Valeur du signal de la méthode D.L.T.S. à double corrélation

A. Le Bloa

To cite this version:

A. Le Bloa. Valeur du signal de la méthode D.L.T.S. à double corrélation. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1983, 18 (9), pp.561-564.

�10.1051/rphysap:01983001809056100�. �jpa-00245117�

(2)

Valeur du signal de la méthode D.L.T.S. à double corrélation

A. Le Bloa

Groupe d’Electronique

et de

Physique

des Matériaux, Université de Rennes I, Avenue du Général Leclerc, 35042 Rennes Cedex, France

(Reçu le 23 avril 1983, révisé le 30 mai, accepté le 30 mai 1983)

Résumé. 2014 La valeur réelle du

signal

de la méthode D.L.T.S. à double corrélation est calculée ; on montre

qu’il

faut

utiliser cette valeur du signal pour la détermination des

caractéristiques

des défauts.

Abstract. 2014 The real signal of double correlation D.L.T.S. method is calculated; it is shown that it is necessary to use this signal to determine the characteristics of the defects.

Classification

Physics Abstracts 71. 55

La méthode D.L.T.S.

(Deep

Level Transient

Spec- troscopy)

à double corrélation

(D.D.L.T.S.),

décrite

par Lefèvre et al.

[1],

est

plus

intéressante que la méthode D.L.T.S. de

Lang [2]

pour caractériser les défauts dans les semiconducteurs. En effet ces auteurs ont montré

qu’elle permet

une meilleure détermina- tion de la «

signature

» et du

profil

de la concentration des défauts dans les semiconducteurs. Johnson et al.

[3]

ont amélioré cette méthode en mesurant la variation de tension de

polarisation

nécessaire pour maintenir la

capacité

constante entre les

impulsions

de

polarisa-

tion

(méthode C.C.D.L.T.S.);

par la suite Johnson

[4]

a décrit l’intérêt de celle-ci pour évaluer la densité

énergétique

des états à l’interface isolant-semiconduc- teur d’une diode M.I.S.

L’approximation

utilisée par

ces auteurs

[1, 3]

pour évaluer le

signal

D.D.L.T.S.

entraîne une erreur

qui peut

être

importante

lors de la

caractérisation des défauts. Nous nous proposons de donner ici le calcul

complet

de

l’amplitude

de ce

signal

et d’en déduire la valeur de la

probabilité

d’émission à son maximum.

Pour mettre en oeuvre la méthode D. D. L. T. S.

on superpose

périodiquement

à la

polarisation

inverse

de la diode deux

impulsions

de tension de même

durée, d’amplitudes

différentes et décalées d’une

demi-période (polarisation : Yp 1, Vp2) (Fig. 1).

Entre ces deux

impulsions

un asservissement fait varier la

polarisa-

tion

V(t)

de la diode

(la

barrière de

potentiel

de celle-ci

est incluse dans cette

valeur)

pour maintenir sa capa- cité constante; on

peut

mesurer ainsi deux

signaux

D.L.T.S. :

1

Fig.

1. -

Diagramme

des variations, en fonction du temps, de la capacité C(t) (a) et de la tension de

polarisation V(t)

de la diode

(b)

pour la méthode D.L.T.S. où la

capacité

est

maintenue constante.

[Schematic diagrams

of variations versus time of the capaci-

tance C(t)

(a)

and the bias

voltage

V(t) of the diode

(b)

for the

D.L.T.S. method

performed

in the

constant-capacitance mode.]

To

est la

période

du

signal

de

polarisation.

Le

signal

D.D.L.T.S. est la différence entre ces deux valeurs : c’est une fonction de la concentration

N,(x)

des défauts

dans le

semiconducteur,

x étant la distance au contact

Schottky.

Nous

désignons

par :

-

W i, W 2, W

la

largeur

de la

région

de

charge d’espace

de la diode

respectivement

à la fin de la pre- mière

impulsion

de

polarisation,

à la fin de la deuxième

et dans l’intervalle de

temps séparant

ces deux

impul-

sions.

- xi, X2, xD les

positions

où les défauts sont à

moitié

remplis

d’électrons

respectivement

à la fin de la

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01983001809056100

(3)

562

première impulsion

de

polarisation,

à la fin de la deuxième et dans l’intervalle de temps

séparant

ces

deux

impulsions.

La durée de celles-ci est souvent

petite

devant la constante de temps d’émission

(en 1)

des électrons par les défauts et nous situerons notre étude dans le cadre de cette

hypothèse.

Le

potentiel

aux

points

xi et x2 n’est pas celui de

l’équilibre thermody- namique :

sa valeur déduite de

l’équation

de Poisson

est la même en ces deux

points (impulsions

de même

durée) : (- qN D Ãi/2 e)où Ã1

=

(W1 - x1) = (W2 -

X2)

avec

ND

concentration des

impuretés dopantes,

e constante

diélectrique

du semiconducteur et q

charge

élémentaire

(l’origine

du

potentiel

est

prise

au

contact

ohmique

du

semiconducteur).

Au

point

xD

l’équilibre thermodynamique

est sensiblement

atteint,

le

potentiel

à ce

point

est alors voisin de :

où À = W - xD. Pour déterminer le

profil

des défauts il faut évaluer xl et X2 c’est-à-dire

03BB1;

ce calcul a été

effectué par Pons

[5]

dans le cas

en tp

1

(tp

=

T ° -

t o

est

la durée des

impulsions

de

polarisa- tion) :

longueur

de

Debye extrinsèque;

on

notera que 03BB1, dépendant

seulement

de en

et

tp,

a même valeur pour les deux

impulsions

de

polarisation :

les valeurs de x, et x2 varieront

légèrement

avec la

température

mais

leur différence

(x2 - x l )

=

( W 2 - W 1 )

sera cons-

tante.

La densité

volumique p(x, t)

des

charges électriques

dans la

charge d’espace

de la diode est donnée dans le tableau 1 pour les intervalles de temps

]0, to[

et

](To/2), 7"o/2)

+

to[; to

est la durée entre deux

impulsions

cor tension successives. Ce tableau suppose

qu’il s’agit

d’un semiconducteur de type n

(cas

de la

Fig. 2).

Dans ce tableau

n,(x, t)

est la concentration

la

distance x et à l’instant

t)

des défauts

remplis

d’élec-

trons et l’on considère

qu’à

la fin de la

première

et de la

deuxième

impulsion

de

polarisation :

Cette

répartition

des

charges électriques

diffère de

celle

qu’utilisent

Lefèvre

[1] et

Johnson

[3]

par

l’expres-

sion de la densité

volumique

des défauts dans la

région

xi x x2 dans l’intervalle de

temps ](To/2), ( To/2)

+

to [ ; en

effet ces défauts ne sont

remplis

d’électrons que par la

première impulsion

de tension

(polarisation Yp 1 )

mais ils réémettent ces électrons

pendant

tout l’intervalle

]0, (To/2)

+

t0[

et non dans

Fig.

2. -

Diagramme,

en fonction de la distance x au contact

Schottky,

des bandes de

conduction Ec

et de valence Ev ; xi, x2, xD sont les

distances

respectives où le niveau

d’énergie Et

du défaut coupe le

quasi-niveau

de Fermi EF pendant la première, la deuxième impulsion de tension de

polarisation

et entre ces impulsions.

[Schematic

diagram versus the distance from the

Schottky-

contact of the conduction

(Ec)

and valence

(Ev)

bands ;

xi, X2, xD are the

respective

distances where the trap level

Et

intersects the quasi-Fermi energy

EF.]

(4)

la

première demi-période

seulement comme les auteurs

précédents

le

supposent

On notera que pour x2 x xp les densités

volumiques

des

charges

dans les deux intervalles de temps considérés dans le tableau sont

égales lorsque t

dans le

premier

intervalle est

égal

à

t -

T o/2

du deuxième intervalle.

Lorsque

l’émission

des électrons est

prépondérante

par

rapport

à leur

capture, on déduit de

l’équation

de continuité que :

L’expression

de la tension de

polarisation Y(t)

est

déduite de

l’équation

de

Poisson;

elle a été calculée par Crowell et al.

[6], soit,

en considérant

ND

comme

constante.

La valeur du

signal

D.D.L.T.S. déduite des

équations précédentes

est alors :

Par

rapport

à

l’expression

du

signal

D.D.L.T.S. de Johnson

[3]

il

apparaît

dans S un facteur correctif

(1

-

exp(- en T,/2»; le signal S(7)

est maximum

lorsque

la dérivée de la fonction

S,

=

[exp(- en 11) - cxp(- en t2)] [1 - cxp(- en To/2)]

par

rapport à en

est

nulle de. :0

0 pour toute

température

finie

soit :

La résolution

numérique

de cette

équation permet

d’obtenir la valeur em de la

probabilité

au maximum

S1m

de

S,.

Pour

exploiter

leurs résultats

expérimen-

taux Lefèvre

[1]

et Johnson

[3]

utilisent la valeur

em

=

(t2 - t1)-1

ln

(t2/ti)

de la

probabilité

d’émis-

sion au maximum

Sm

du

signal

D.L.T.S. normalisé

de

Lang [2] :

Pour montrer l’erreur introduite par cette

approxima-

tion nous

présentons (Fig. 3)

les variations des rap-

Fig.

3. - Variations, en fonction de

(tl/To)

pour diffé- rentes valeurs de

t2ltl’

des rapports

(emle:)

des

probabilités

d’émission et

(S1m/S*m)

des

amplitudes

des signaux D.D.L.T.S.

et D.L.T.S. normalisés. em et S lm sont évalués au maximum

du signal D.D.L.T.S. et

e*m, Sm

au maximum du signal

D.L.T.S. de Lang.

[Variations

versus

(tl/7-,),

at different values of

t2ltll

of the

emissions

probabilites

ratios

(em/e*m)

and the

amplitudes

ratios

(8 lml S:)

of the normalized D.D.L.T.S. and D.L.T.S.

signals. em and Slm are the values at the maximum of the D.D.L.T.S. signal,

e*m

and

S*m

the values at the maximum of the Lang D.D.L.T.S.

signal.]

(5)

564

ports

(emle;’) = f(t1/T0)

et

(S1m/S*m) = f(t1/T0) (re- présentation semilogarithmique)

pour les valeurs de

(t2ltl)

=

2, 5,

10. L’erreur sur le

rapport (em/e*m)

est

plus importante

que celle sur le

rapport Sm/S:;

ces

erreurs diminuent

lorsque

la valeur de

(t2/ti)

aug- mente ; dans les conditions les

plus

défavorables : t2 =

T o/2 (on

suppose que la durée des

impulsions

de

polarisation

est

négligeable

devant

(To))

et

(t2ltl)

=

2,

l’erreur peut atteindre 35

%

sur

(e/e*m)

et

20 %

sur

(Sm/S;’).

Pour une détermination exacte du

profil

de la

concentration des

défauts,

de la

probabilité

d’émission

et de son

énergie d’activation,

il est donc nécessaire

d’utiliser la vraie valeur du

signal

D.D.L.T.S.

Bibliographie

[1] LEFEVRE, H. et SCHULZ, M., Appl. Phys. 12 (1977) 45.

[2] LANG, D. V., J.

Appl.

Phys. 45 (1974) 3023.

[3] JOHNSON, N. M., BARTELINK, D. J., GOLD, R. B., GIBBONS, J. F., J.

Appl. Phys.

50 (1979) 4828.

[4] JOHNSON, N. M.,

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[5] PONS, D., Thèse, Paris

(1979),

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[6] CROWELL, C. R., ALIPANAHI, S., Solid State Electron.

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