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Sur la variation de la résistivité électrique des métaux et de leurs alliages due à la torsion

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00240363

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240363

Submitted on 1 Jan 1899

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Sur la variation de la résistivité électrique des métaux et de leurs alliages due à la torsion

Coloman de Szily

To cite this version:

Coloman de Szily. Sur la variation de la résistivité électrique des métaux et de leurs alliages due à la torsion. J. Phys. Theor. Appl., 1899, 8 (1), pp.329-332. �10.1051/jphystap:018990080032901�.

�jpa-00240363�

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3° Les gaz qui ne suivent pas la loi de Berthollet (telle qu’elle a

été énoncée au début), exemple : (C02 et SO2) (H et S02).

-

Pour

ces gaz, il n’y a plus de loi du niélange des gaz; aucun des deux énoncés n’est ricdoureusement applicable.

On peut voir toutefois que l’énoncé des volumes conduirait pour la pression du mélange à une valeur beaucoup plus approchée de la

valeur réelle que l’énoncé des pressions ; soit par exemple) : C02 et S02 primitivement à la pression 76 centimètres et qui, en doublant de

volume, prendraient des pressions (38cm, 10) et (38cm, 38).

SUR LA VARIATION DE LA RÉSISTIVITÉ ÉLECTRIQUE DES MÉTAUX ET DE LEURS ALLIAGES DUE A LA TORSION ;

Par M. COLOMAN DE SZILY.

Toutes les actions physiques et mécaniques, comme le recuit, la trempe, la traction, la torsion, etc., ont une inflnence sur la résistance

électrique des métaux et de leurs alliages. Toutefois les recherches

expérimentales relatives à ces phénomènes sont encore assez incom- plètes. Je me suis proposé d’en reprendre l’étude et de rechercher notamment quelle est la variation de la résistance des fils par suite de la torsion .

Comme, d’après les expériences préliminaires, on devait s’attendre à des variations extrêmement faibles, la plus grande difficulté qu’il

fallait vaincre pour arriver à des mesures exactes était l’élimination de l’influence de la température ambiante. Pour y arriver, j’ai choisi,

d’une part, un alliage dont la résistance électrique peut être consi-

dérée comme constante, pour des petites variations de température

portion en poids, 0,2321, trouvée par lui expérimentalement. Si, au contraire, on appelle y la fraction de la pression totale due à l’oxygène, on devrait écrire d’après renoncé des pressions :

yXL10457 -1- (1 -y) O,97i95=::1,ù’oùy==0,2112,et la proportion en poids est 0,2333,

nouibre qui présente avec les expériences directes des écarts inadmissibles.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018990080032901

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du moins : c’est l’alliage connue sou-s le nom de constantan. D’autre

part, j’ai exécuté les mesures dans une pièce souterraine où les fluc- tuations de la température ambiante ne dépassaient guère un dixième

de degré centigrade et que l’Institut de Physique et de l’École poly- technique fédérale, à Zurich, a bien voulu mettre à ma disposition.

Dans mes expériences, je me suis servi de la méthode de Wheats- tone, modifiée par Kirchhoff, et connue sous le nom de pont à corde.

Le fil de constantan à examiner, bien recuit au préalable, fut sus- pendu à l’intérieur d’un tube de laiton vertical, d’une longueur de 3m,50, et il fut soigneusement tendu par un poids de laiton soudé à son extrémité inférieure. Après chaque torsion, ce poids pouvait

être maintenu dans sa nouvelle position au moyen de deux ergots.

Tous les points de jonction du système furent établis sans exception

par des godets remplis de mercure. Pour la jonction des diverses

branches, je me suis servi de fils de cuivre de 3 millimètres de

diamètre; contre, la corde fut constituée par un fil de constantan de 1. ID, 50 de longueur, tendu horizontalement et alimenté par le courant d’une batterie de trois circuits Daniell.

Les résistances auxiliaires furent choisies de manière que l’on pût atteindre, dans le résultat des mesures de résistance, une approxi-

piation de 0,000001. Au commencement de chaque expérience, le

fil était en équilibre moléculaire au point de vue élastique. Après

l’observation de la position du galvanomètre, le fil fut tordu d’une révolution complète, soit d’un angle de 2r, et fixé dans cette nouvelle position. Trois observations de la déviation de l’aiguille du galvano-

mètre furent alors exécutées, et le fil fut de nouveau tordu de 360°, et

ainsi de suite.

Pour donner une idée de l’ordre de grandeur de la variation de

résistance, j’inscris ici les résultats d’une série de mesures.

La résistance initiale du fil de constantan était de 10ohms,60020.

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Je fais remarquer que la llllllte d’élasticité dans ce cas se trouvait à peu près à 3,2r.

Les résultats d’un grand nombre de séries de mesures sont suffi- samment concordants et montrent que la résistance électrique va en augmentant avec 1 angle de torsion, et cela non proportionnellement

à l’angle, mais bien plus vite. Si nous déterminons pour chaque cas

la limite de l’élasticité, nous trouvons que, jusqu’à cette limite, l’aug-

mentation de la résistance peut être considérée comme proportion-

nelle à Fangle de torsion.

J’ai examiné en même temps la question suivante, qui s’est posée

au cours de mes expériences : La résistance électrique du fil tordu reste-t-elle constante ou bien varie-t-elle avec le temps ? J’ai trouvé

que la résistance du fil ne reste pas du touteoiistante après la torsion,

mais diminue certainement, quoique extrêmement lentement, avec le temps. De méme j’ai constaté que la résistance électrique du fil,

ramené par des torsions inverses à sa position initiale, va en dimi-

nuant avec le temps et même bien plus vite que dans le premier cas ; probablement parce qu’elle peut atteindre plus rapidement son équi-

libre moléculaire. On sait qu’en faisant subir à un fil une forte torsion et en le laissant ensuite reprendre son état non déformé, la limite

d’élasticité du fil se déplace et atteint une valeur plus élevée qu’avant

la déformation. En examinant la variation de résistance d’un fil déformé et soumis de nouveau à une série de torsions, j’ai pu cons- tater une concordance remarquable avec le fait ci-dessus, car la pro-

portionnalité entre la variation de résistance et l’angle de. torsion

allait plus loin pour le même fil après qu’avant la déformation.

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Si j’ajoute que la comparaison des effets sur des fils de divers dia- mètres m’a démontré que la variation de la résistivité électrique augmente plus rapidement que le diamètre, j’ai fini de résumer les résultats que j’ai pu obtenir pour le constantan.

Il fallait maintenant répéter les mémes recherches sur d’autres métaux. J’ai fait des expériences avec des fils de maillechort et de

nickeline, en me servant des mêmes dispositions que celles décrites

ci-dessus, mais il m’a été impossible d’obtenir une exactitude suffi- sante, à cause de l’influence desvariations de la température ambiante.

Toutefois, autant que j’ai pu le voir, le caractère du phénomène

s emble être, pour ces divers métaux (ainsi, du reste, que pour le

cuivre, pour lequel j’ai également entrepris des recherches), le même

que celui relevé dans le cas du constantan.

II. IIAGA et C.-H. WIND. 2014 Diffraction of Röntgen Rays (Diffraction des rayons de Röntgen). 2014Académie royale des Sciences d’Amsterdam, 25 mars 1899, p. 420.

Devant un tube focus est disposée une fente verticale F de 1 cen-

timètre de hauteur, dont les bords en platine soigneusement aplanis

et polis, épais de 1/2 millimètre, sont parallèles entre eux et dis-

tants, dans les principales expériences, de i4 microns. Le faisceau de rayons X, qui sort de F, rencontre, à 75 centimètres au delà, une

seconde fente, /, de 3 centimètres de hauteur dont les bords sont distants de 14 microns pour l’extrémité supérieure de la fente, et se rapprochent graduellement (jusqu’à près de 1 micron, quand on parcourt la fente de haut en bas. Une plaque photographique dis- posée, dans les principales expériences, à 75 centimètres au-delà de y, enregistre (dans 1"exemple cité, après cent heures de pose) une image de l présentant les particularités suivantes :

Parcourue de haut en bas, l’image se rétrécit d’abord, comme on pouvait s’y attendre, en même temps que la fente f. La zone cen- trale (noyau), palus impressionnée que les bords, se termine en pointe.

Mais, au-dessous de cette pointe, l’image, d’intensité presque uni-

forme dans sa largeur, s’élargit « like a plume ». En même temps

que la fente r, parcourue de haut en bas, continue à se rétrécir, son

image devient, bien entendu, plus pâle, mais elle se rétrécit seule-

înent cle place en place, de sorte quati-dessous de la région le

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