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Étude d'un maser à rubis

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236597

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236597

Submitted on 1 Jan 1961

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Étude d’un maser à rubis

M. Soutif

To cite this version:

M. Soutif. Étude d’un maser à rubis. J. Phys. Radium, 1961, 22 (12), pp.841-842. �10.1051/jphys-

rad:019610022012084101�. �jpa-00236597�

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RÉFÉRENCES

[1] DZIALOSHINSKY (I. E.), J. Phys. Chem. Sol., 1958, 4, 241.

[2] TUROV (E. A.) et NAYS (V. E.), J. Met. URSS, 1960, 9,

10.

[3] BERTAUT (E. F.), C. R. Acad. Sc., 1961, 252, 207 ;

J. Physique Rad.

[4] MORIYA (T.), Phys. Rev., 1960,120, 91.

[5] MORIYA (T.), Phys. Rev., 1960, 117, 635.

[6] BOZORTH (R. M.), KRAMER (V.) et REMEIKA (J. P.), Phys. Rev., Letters, 1958, 1, 3.

[7] BOZORTH (R. M.), Phys. Rev. Letters, 1958, 1, 362.

[8] TUROV (E. A.), C. R. Acad. Sc., Paris, 1961, 252, 3420.

[9] BERTAUT (E. F.), sous presse.

ÉTUDE D’UN MASER A RUBIS Par M. SOUTIF,

Laboratoires d’Électrostatique et Physique du Métal,

Grenoble.

Une équipe mixte comprenant un assistant de la

Faculté, J. Galland et trois ingénieurs de la S. A. C. M.,

R. Buisson, R. Chicault et D. Descamps, a systéma- tiquement étudié dans le cadre du laboratoire les condi- tions du fonctionnement des masers à rubis travaillant dans la bande « S » de fréquence signal, soit autour

de 3 000 MHz.

Le principe de fonctionnement de tels amplificateurs

est bien connu et l’usage du rubis a été développé grâce aux travaux des « Bell Telephone Laboratories » et de l’Université de Stanford [1]. Le niveau fonda- mental de l’ion chrome dans une matrice d’alumine

conduit, en présence d’un champ magnétique çon- tinu Ho, à quatre niveaux dont l’espacement dépend

à la fois de Ha et de l’angle 0 entre Ho et l’axe trigonal

du champ cristallin. Grâce à une irradiation suffi- samment intense à la fréquence de résonance de la

transition 2 --> 1, il est possible (à très basse tempé- rature) de rendre égales les populations des deux

niveaux correspondants. Ce « pompage » peut conduire

à une inversion des populations de 1 et 0 et par suite

à une amplification à la fréquence correspondante,

avec un facteur de bruit extrêmement faible qui confère

un grand intérêt à ce dispositif.

Le problème était d’amplifier un signal très faible à

une fréquence de 3 000 MHz. La fréquence de pompage choisie a été 9 000 MHz pour des raisons de commodité

d’appareillage.

Une disposition convenable des niveaux (fige 1) est

obtenue lorsque l’axe 0 du cristal et le champ magné- tique appliqué Ho font un ange petit, compris entre 0

et 120 suivant la valeur exacte de la fréquence signal

et pour des valeurs de Ho voisines de 1 000 Oe.

FIG. 1.

L’échantillon est placé dans une cavité résonnante qui doit présenter le minimum de perte à son accord

sur la fréquence signal et dont le couplage à cette

même fréquence doit être ajustable pour permettre de régler le gain de l’amplificateur. En raison de son

faible encombrement, une cavité semi coaxiale a été

choisie, le couplage avec le coaxial d’alimentation étant obtenu par une boucle magnétique de surface

variable ( fig: 2).

1 FIG, 2.

La surtension propre de la cavité est de 8 000 à l’ambiante et de 12 000 à la température de fonction- nement dans l’hélium liquide. Le résonateur est égale-

ment accordé sur la fréquence de pompage, ce qui permet d’assurer une saturation complète de la tran-

sition 1-2 avec des puissances de pompage de l’ordre de 20 mW ; un couplage variable avec le guide d’onde

est obtenu grâce à un iris et une antenne dont l’enfon-

cement est commandé par un excentrique.

Plusieurs auteurs [2] ont observé que le fonction- nement Maser ne pouvait pas être obtenu pour un

assez grand nombre de configuration de niveaux théori-

quement acceptables dans la bande de fréquence signal

de 2 800 à 3 200 MHz. Ils ont attribué ce défaut-à des

phénomènes de cross-relaxation entre transitions dont

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:019610022012084101

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les fréquences seraient entre elles dans des rapports plus ou moins élevés. Pour l’étude systématique de ce phénomène, nous avons pu montrer que si le Maser ne

fonctionnait que dans certaines configurations de niveau, c’est au contraire parce qu’il intervient alors

des phénomènes de cross-relaxation beaucoup plus simples qui sont cette fois bénéfiques pour l’ampli-

fication [3, 4]. Ainsi, par exemple, lorsque la tran-

sition 3 - 2 de la figure 1 égale approximativement

celle de 2 -> 1 (pompage) et, bien que le pompage direct 3 - 2 soit interdit par les règles de sélection, la

cross-relaxation provoque des retours de 1 vers 2

accompagnés de montées de 3 vers 2 qui équivalent

à un véritable, pompage de 3 vers 2 avec égalisation

des trois populations de 1, 2 et 3. On peut alors montrer

que l’excès de population disponible pour l’amplifi-

cation est quatre fois plus élevé que dans le cas clas-

sique à 3 niveaux [3].

L’utilisation de ce phénomène impose une condition supplémentaire qui peut être satisfaite à condition de

jouer à la fois sur Ho, 0 et la fréquence de pompage et définit les conditions optima de fonctionnement. Cepen- dant, il existe une assez large plage de .réglage autour

de ces valeurs, grâce au fait que la condition de cross- relaxation v23 = v21 n’est qu’approximative, une

certaine différence entre les deux énergies pouvant être absorbée par des réarrangements des spins entre

eux avec échange d’énergie vers le réseau.

Pour mieux définir les conditions de cross-relaxation,

nous avons étudié les valeurs du temps de relaxation T1 spin-réseau de la transition 2 --> 1 (à 9 000 MHz) en

fonction de la disposition des niveaux. Lorsque la posi-

tion du niveau 3 est convenable, T1 chute brusquement

à cause de l’apparition de ce deuxième processus de

FIG. 3.

relaxation. Ce phénomène est naturellement très sen-

sible à la concentration en ions Cr : il joue très peu et reste négligeable devant Tl si les spins sont trop éloignés les uns des autres, mais il se complique au

contraire de cross-relaxations secondaires défavorables

lorsque la concentration est trop grande. Nous avons

observé un. optimum pour un dopage de 0,07 % en

ions. La figure 3 montre le temps de retour à la normale

d’un signal saturé à 4,2 OK en absence de cross-rela- xation (T1 ~ 150 ms) ou en présence (T1 ~ 20 ms).

Les performances propres du Maser sont dans ces

conditions intéressantes. Elles se caractérisent par une valeur du produit du gain en tension par la bande passant de 12,5 MHz à 1,5 oK et une température équivalente de bruit de l’ordre de 65 oK.

s

Section du Sud-Est, Lyon.

Séance du 19 mai 1961.

BIBLIOGRAPHIE

[1] CHANG (W. S.) et SIEGMAN (A. E.), Stanford Electronics Lab. Technical Report, 156-2, 1958).

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[4] BUISSON (R.), CHICAULT (R.), DESCAMPS (D.), GALLAND (J.) et SOUTIF (M.), C. R. Acad. Sc., 1961, 252, 2197.

POTENTIEL ET FONCTIONS D’ONDE DE MOLÉCULES DIATOMIQUES

EN DEHORS DES CAS CLASSIQUES

Par R. GRANDMONTAGNE,

Institut de Physique Générale de l’Université de Lyon.

Les travaux du Pr J. Janin [1] ont permis de photo- graphier les bandes du système B2 LJ - X2 03A3+g de N+

jusqu’au nombre quantique de vibration v

=

24. Le

potentiel de l’état inférieur suit bien la loi de Morse V

=

D [1

-

exp (- ax)2] dont la fonction d’onde est connue

L’état supérieur s’en écarte nettement [2] dès que v est supérieur à 5. Des études ont donc été entreprises

pour tenter d’obtenir des fonctions d’onde correctes en

dehors des cas classiques (harmonique ou Morse).

La première partie du travail consiste à rechercher la courbe de potentiel à partir des termes spectraux expérimentaux. L’application du principe de Franck-

Condon n’ayant pas donné satisfaction ; on a utilisé,

la quantification de l’action préconisée par Rydberg [3]

On dessine une courbe approchée (de Morse) et’ on

évalue graphiquement l’aire :

qu’on sait être égale à (v + 1/2)h. La mesure graphique

n’étant pas en accord avec la théorie il faut corriger.

Les tâtonnements nécessaires sont considérablement réduits par une méthode suggérée par R. Eido [4]. On

assimile les arcs de courbe y

=

VE - V à des arcs de paraboles et on calcule aisément la correction de l’abscisse d’un point à partir de la différencie entre l’aire théorique et l’aire mesurée. Une deuxième appli-

cation est rarement nécessaire, La valeur absolue de la

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