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Analyse de la douleur urétrale lors de la pratique de l’autosondage : étude

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ARTICLE ORIGINAL

Analyse de la douleur urétrale lors de la pratique de l’autosondage : étude

rétrospective sur 77 patients

Urethral pain during clean intermittent self catheterization: Retrospective analysis of 77 patients

N. Turmel

, C. Hentzen , G. Miget , C. Chesnel , A. Charlanes , F. Le Breton , E. Tan , G. Amarenco

GRC001,GREENgroupederecherchecliniqueenneuro-urologie,hoˆpitalTenon,Sorbonne université,AP—HP,75020Paris,France

Rec¸ule19avril2019 ;acceptéle19avril2019

MOTSCLÉS Autosondages; Douleurs; Questionnaires; Neurologie

Résumé

Objectif.—Lesautosondagesintermittents(ASI)sontletraitementderéférencedelarétention urinairechronique. Enrègle générale bien tolérés, ilssont parfoiscompliqués de douleurs urétraleslorsdel’insertionouduretraitducathéter,pénalisantainsiadhérenceautraitement.

L’objectifdecetteétudeétaitdedéterminerlaproportiondepatientsayantdesdouleurslors delaréalisationdel’ASIetenvérifierl’impactentermesd’adhérence.

Méthodes.—Étuderétrospective,avecévaluationobjectivedesdouleurslorsdel’ASI,unmois aprèsleurapprentissage.DonnéesrecueilliesparlesscoresICDQ(difficultésauxASI),InCaSaQ (satisfactionauxASI)etICAS(complianceetadhérenceauxASI).

Résultats.—Sur77patients inclus,28(36%)ressentaientunedouleurlorsdel’ASI.Enana- lyseunivariée,unedouleuràl’ASIétaitcorréléeàunemauvaiseadhésionàlaréalisationdu geste(p<0,01).Enanalysemultivariée,lerisquededouleurétaitmultipliépar3,99(IC95% 1,11—14,37)pour lesexe féminin,de même qu’ilétait corréléà unemauvaiseadhésion à l’ASI(OR25,28(IC95%3,72—172,03),p<0,01).Cependant,unIMC>25kg/m2semblaitêtreun facteurprotecteurvis-à-visdecesdouleurs(OR0,31(IC95%0,31—0,99)p=0,04).

Auteurcorrespondant.

Adressee-mail:nicolas.turmel@aphp.fr(N.Turmel).

https://doi.org/10.1016/j.purol.2019.04.005

1166-7087/©2019ElsevierMassonSAS.Tousdroitseserv´es.

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Conclusion.—Danscettesérie,lesdouleursurétralesétaientcorréléesàunemauvaiseadhésion àl’ASIetlesexefémininsemblaitêtreunfacteuraggravantdesdouleurs.

Niveaudepreuve.— 4.

©2019ElsevierMassonSAS.Tousdroitsr´eserv´es.

KEYWORDS Selfcatheterization;

Pains;

Questionnaires;

Neurology

Summary

Objective.—Cleanself-intermittentcatheterization(CIC)isthegoldstandardofthetherapeu- ticapproachofchronicurinaryretention.Usually,CICaresafe,effectivebutinsome cases catheterization candetermineurethralpain duringcatheterinsertionorwithdrawalleading topooradherenceandcompliance.TodetermineprevalenceofpainduringCICandverifyits impactonadherencetotreatment.

Method.—Retrospective study with evaluation of pain during CIC one month following CIC teaching session by means specific and validated questionnaires: ICDQ (Intermittent CatheterizationDifficultiesQuestionnaire),InCasaq(IntermittentCatheterizationSatisfaction Questionnaire),I-CAS(IntermittentCatheterizationAdherenceScale).

Results.—Seventy-sevenpatientswererecruitedand28(36%)describedpainduringCIC.There isastrong relationshipbetween painandpooradherence(P<0.01).Female patientshada higherriskofurethralpainduringCICandincontraryBMI>25kg/m2seemstobeaprotective factorofpain.

Conclusion.—Inthisseries,urethralpainwasassociatedwithlowcomplianceandadherence toCIC.

Levelofevidence.—4.

©2019ElsevierMassonSAS.Allrightsreserved.

Introduction

Lesautosondagesintermittentssontletraitementderéfé- rence de la rétention urinaire chronique, principalement danslapopulation despatientsneurologiques[1,2].Cette rétentionchroniquepeutêtreliéeàplusieursélémentsétio- pathogéniquestelsqu’unehypocontractilitédétrusorienne (secondaire à une pathologie neurologique ou mécanique tellequelesmégavessiescongénitales,lesdetrusorsclaqués ou pharmaco induite), une dyssynergie vésico sphinc- térienne (neurologique ou fonctionnelle) ou encore un obstaclesousvésical[3].Letraitementdecetterétention estbiensouventindispensableafind’évitertoutrisquesurle hautappareil,touteinfectionrécurrenteettoutsymptôme directement lié à la mauvaise vidange vésicale (pollakiu- rie,fuitesparregorgement).Bienquel’autosondageaitun impactpositifsur laqualité devie[4] (soitparaméliora- tiondirectedessymptômessoitparlapossibilitéd’associer alorsdesthérapeutiquesdéprimantl’excèsd’activitévési- cale), certains patients décrivent des douleurs lors de la réalisationdel’autosondagepouvantpénaliseradhérenceet complianceautraitement.Dansuneétudesurdesblessés médullaires,Yilmaz etal.[5]retrouvaientque 30,2%des patientscraignaientderessentirdesdouleurs lorsduson- dage.Ladouleuroulessensationsdeblocagepeuventmener àune adhésion faibleauxautosondages etcenotamment dans une population de patients neurologiques avec pré- servationdelasensibilitéurétraleetplusieurstraitements associés[6].Cependant,peud’étudessontdisponiblessur

lafréquencedecesphénomènesdouloureuxlorsdesauto- sondages.

L’objectifdecetteétudeétaitdedéterminerlapropor- tiondepatientsayantdesdouleurslorsdel’autosondageet d’envérifierl’impactentermesd’adhérenceautraitement.

Méthodes

Nousavonsréaliséuneétuderétrospectivemonocentrique sur des patients admis dans un service de neuro- urologiepourapprentissagedel’autosondageentrejanvier 2018 et mars 2019. Les patients inclus avaient réalisé l’apprentissagedel’autosondageavecuneinfirmièrespécia- liséeetsuivantunmêmeprotocolecodifiéd’ETP(éducation thérapeutiquedupatient),unmoisauparavant.

Lescritèresd’inclusionétaientdespatientsdeplusde18 ans,réalisantlesautosondagesaumoinsunefois parjour.

Lespatients ayantapprislesautosondagesà titrepréven- tif(injectionde faibledose detoxine intra-détrusorienne ouavant laposed’une bandelettesousuréthrale)ontété exclus s’ils ne réalisaient aucun sondage au décours de l’apprentissage.Parmiles86patients,9ontétéexclusen raisondedonnéesmanquantes concernantlaprésence ou nond’unedouleuroubiensurlesscoresdesymptômesétu- diés.Autotal,77patientsontétéinclus(Tableau1).

Lors de la consultation de suivi un mois après l’apprentissage, les données concernant le nombre d’autosondages réalisés et leséventuelles difficultés à la

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Tableau1 Analysedeladouleururétralelorsdelapratiquedel’autosondage:populationd’étude.

n(%) Sexe

Hommes 23(29%)

Femmes 54(70%)

Pathologies

SEP 35(45%)

Atteintemédullaire 9(11%)

Syndromedelaqueuedecheval 6(7%)

Idiopathique 6(7%)

Multifactoriel 4(5%)

Autre 17(22%)

Typedesonde

Lofric 29(37%)

Speedicath 34(44%)

VaproouInfyna 9(11%)

Autre 5(6%)

Indicedemassecorporelle(IMC),moyenne(écart-type) 24,1(sd5,5)

<25kg/m2 49(63,6%)

>25kg/m2 28(36,4%)

Intermittentcatheterizationdifficultyquestionnaire(ICDQ): 5,1(sd8,3)

IntermittentCatheterizationAdherenceScale(ICAS) 1,9(sd1,7)

Adhésionfaible(score>3) 24(31,1%)

Adhésionmoyenne(scoreentre1et2) 33(42,9%)

Adhésionforte(score<1) 20(26%)

IntermittentCatheterizationSatisfactionQuestionnaire(InCaSaQ) 18,5(sd3,8)

Satisfait(score>16) 61(79%)

Insatisfait(score<16) 16(20%)

réalisation du geste ont été recueillies. Pour avoir une évaluationobjectivedel’adhésion,delasatisfactionetdes difficultés,lesquestionnairesICAS[7],InCaSaQ[8]etICDQ [9]étaientremplisparlespatients.

La douleur aux autosondages était caractérisée par la réponse au score ICQD. Les résultats ont été binarisés : lespatients répondant«un peu», «moyen» ou«beau- coup»àaumoinsunedes2questionsspécifiquesportant sur l’existence de douleurs entraient dans la catégorie

«douloureux »versus ceuxayant répondu «non »(«non douloureux»).PourlescoreInCaSaQ,deuxgroupesontété définis, ceux qui étaient « satisfaits » de la sonde qu’ils utilisaient (score≥16) versus ceux qui étaient « insatis- faits»(score<16).LesrésultatsduscoreICASontétédivisés en 3 catégories : les patients ayant une forte adhésion (score<1),ceuxayant uneadhésionmoyenne(scoreentre 1et2,75)etceuxayantuneadhésionfaible(score≥3).

Nousavonseffectuéuneanalyseunivariéeàl’aided’un testdeFischerpourrechercheruneassociationentreladou- leuretlesvariables étudiées (âge,sexe, indicede masse corporelle(IMC),dyssynergie vésico sphinctérienne (DVS), typedesonde,scoreInCaSaQ,scoreICAS etautosondages exclusifs ou non). La variable « âge » a été classée en 2 catégories (plus de 50 ans versus moins de 50 ans) et la variable «IMC » a été séparée en IMC≤25kg/m2 ver- susIMC>25kg/m2 afin defaciliter l’analysestatistique et l’interprétationdesrésultats. Nousavonsréalisé uneana- lyse multivariée par régression logistique en incluant les variablesayantunp<0,2enanalyseunivariée.

Touslesrésultatsavecp<0,05étaientconsidéréscomme significatifs.Lesstatistiquesontétéréaliséesaveclelogiciel R-studioversion3,3,1.

Leconsentementoraletécritdespatientsaétéobtenu ainsiquel’accordduCPP.

Résultats

Soixante-dix-septpatientsontétéinclus(Tableau1).L’âge moyen de la population était de 51,6 ans (sd 14,5) avec unepopulationprincipalementatteintedepathologiesneu- rologiques centrales (Tableau 1) dont 52/77 avaient une dyssynergievésicosphinctérienne.

Touscespatientsavaientunesensibilitéurétraleconser- vée, hormis les 6 patients souffrant d’un syndrome de la queuede chevaldont leniveaulésionneldéterminait une hypoesthésieurétrale.

D’après les réponses au questionnaire ICDQ, 28/77 patients (36,4 %) se plaignaient d’une douleur lorsdel’autosondage.Lesautosondagesétaientréalisésen moyenne4,4foisparjour(sd1,8)et38patients(49,4%)les réalisaientdemanièreexclusive.Lesrésultatsdel’analyse univariéesontprésentésdansleTableau2.

Enanalyseunivariée,onretrouvaituneassociationsigni- ficative entre la douleur à l’autosondage et une faible adhésion au traitement (p=0,01). L’analyse multivariée (Tableau 3) a inclus les variables avec p<0,2 en analyse univariée:sexe,scoreICASetIMC.

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Tableau2 Analysedeladouleururétralelorsdelapratiquedel’autosondage:analyseunivariée.

Douleurs p

Sexe 0,17

Hommes 11/23(47%)

Femmes 17/54(31%)

Âge 0,40

Moinsde50ans 13/31(41%)

Plusde50ans 15/46(32%)

Indicedemassecorporelle(IMC) 0,12

<25kg/m2 21/49(42%)

>25kg/m2 7/28(25%)

IntermittentCatheterizationAdherenceScale(ICAS) 0,01*

Adhésionfaible 13/24(54%)

Adhésionmoyenne 13/33(39%)

Adhésionforte 2/20(10%)

IntermittentCatheterizationSatisfactionQuestionnaire(InCaSaQ) 0,21

Satisfait 20/61(32%)

Insatisfait 8/16(50%)

Typedesonde 0,56

Lofric 9/29(31%)

Speedicath 13/34(38%)

VaproouInfyna 5/9(55%)

Autre 1/5(20%)

Dyssynergievésicosphinctérienne 0,29

Oui 21/52(40%)

Non 7/25(28%)

Autosondages 0,39

Exclusifs 12/38(31%)

Associésàdesmictionsspontanées 16/39(41%)

*p<0,05.

Tableau3 Analysedeladouleururétralelorsdelapratiquedel’autosondage:analysemultivariée.

OR(IC95%) ORajusté(IC95%) p

IMC

<25kg/m2(Ref)

>25kg/m2 0,44[0,16—1,24] 0,31[0,31—0,99] 0,04*

Sexe

Masculin(Ref)

Féminin 2,00[0,73—5,42] 3,99[1,11—14,37] 0,03*

ICAS

Adhésionforte(Ref)

Adhésionmoyenne 5,85[1,16—29,53] 6,70[1,22—36,89] 0,03*

Adhésionfaible 10,64[2,01—56,33] 25,28[3,72—172,03] <0,01*

*p<0,05.Abréviations: IC :intervalledeconfiance ;ICAS :Intermittent CatheterizationAdherenceScale; IMC: indicede masse corporelle;OR:oddsratio;Ref:référence.

Ces douleurs étaient associées en analyse multiva- riée à une faible ou moyenne adhésion des patients à l’autosondage (OR 25,28 [3,72—172,03]) ou au sexe féminin (OR 3,99 [1,11—14,37]). En revanche, un IMC élevé (>25kg/m2) semblait avoir un effet protecteur sur l’existencededouleurs lorsdel’autosondagesavecunOR 0,31[0,31—0,99].

Discussion

Danscetteétude,36,4%despatientsréalisantdesautoson- dagesdepuisau moinsunmoisseplaignaient dedouleurs lors de la réalisation du geste. Ces données démontrent uneprévalencededouleurslorsducathétérismeintermit- tentlégèrementsupérieuresàcellesdelalittérature.Dans

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uneétudede2011,parKessleretal.[4],chez92patients admisenservice d’urologie,ilétaitretrouvé13/92(14%) des patients qui avaient une douleur modérée ou sévère lors du sondage. Cette différence peut être liée à une population différente, puisque recrutée dans un centre urologique pour Kessler et en neuro-urologie pour notre cohorte.Pourautant,notrepopulationprincipalementneu- rologiquecentralepeutprésenterdesanomaliessensitives avechyperesthésied’originespinaleoucorticale.Deplus, dansl’étude deKessler etal.[4], l’évaluationde ladou- leur se faisaitvia une échelle visuelle analogique etnon pasparunquestionnairevalidé(ICDQ)commenousl’avons réalisé,pouvant ainsirendre plus difficilel’interprétation desrésultats.Dansnotreétude,touslespatientsutilisaient dessondesautolubrifiées.Cessondespermettentaprioride réduirelerisquedemicro-traumatismesetpotentiellement dedouleurslors dusondage,encomparaisonàunesonde sèche[2,10].

Parmilesdifférentessondesutiliséesparlespatients,il n’existe pas de différenceen termesde douleurs lorsdu sondage,enfonctionde lamarquede lasonde etdeson calibre(ch).

La relation directe que nous avons retrouvée entre douleur et adhérence aux autosondages (via le question- naireI-CAS)estbiencompréhensible.Ladouleurestd’une manièregénéraleunfacteurlimitantd’activités,quelqu’en soitleurtype,motrices,gestuelles,voiresociales.

La crainte de la reproduction des symptômes doulou- reuxparlegested’auto-cathétérismeinduitunetentative àsesoustraire au traitementquelqu’ensoitla légitimité, la nécessité et même le résultat en termes de bénéfices fonctionnels(disparitiondefuitesoud’unepollakiurie)ou organiques(disparitiondes infectionsurinaires,protection duhautappareil).

Concernantlaprévalencedesdouleurssuivantlesexe,on auraitpus’attendreàuneprévalenceplusimportantechez l’hommeenraisondelalongueurdel’urètre,del’existence decouduresanatomiquesetd’éventuellehypertrophiepros- tatiqueassociée.Cen’estpaslecasprobablementenraison deladifficultépournombredefemmesàrepérerdemanière immédiateleméaturétraletàfaireprogresserdemanière anatomiquementaxée,lecathéterlorsdusondage.

La relation entre le BMI et l’existence de douleur mériterait des analyses et des études complémentaires en raison des possibles difficultés d’accessibilité et de progression du cathéter chez les obèses, et de la pos- sibleexistenced’unsyndromemétaboliqueassociépouvant engendrer des micro-neuropathies distales avec hyperes- thésieethyperalgiededéafférentation.L’obésitéresteun facteurdemauvaispronosticd’adhésionàlaréalisationde l’autosondageoùàunmoisdesonapprentissage[11].

Notreétudecomportecependantuncertainnombrede limites.

Lecaractèrerétrospectifenestunemaispeudedonnées sont disponibles dans la littérature concernantla propor- tion de douleurs aux autosondages et les moyens mis en place pour les prendre en charge. L’impact de ces dou- leurs sur l’adhérence aux autosondages invite à proposer dessolutionsthérapeutiquesspécifiquespourprévenir,sup- primer ou réduire les douleurs per- et postcathétérisme.

Plusieurstraitementssonteneffetpossibles,telsquel’ajout

d’alphabloquants,laréalisationd’injectiondetoxinebotu- liniqueintra-sphinctériennequipeutfaciliterlaréalisation des autosondages [12], l’adjonction d’antalgiques neuro- tropes,lechangementdematériel,detyped’embout.

Cessensationsdeblocageoulesdouleursressentieslors d’ungestequ’ilconvientderéaliser,engénéral,demanière pluriquotidienne,peuventimpacterlaqualitédevie.C’est ce queretrouveKessler etal.[4]dans son étude,oùune douleursévère(EVA>7)lorsdusondagediminuaitlaqualité de vie. Cependant, dans notre étude, la satisfactionliée àl’autosondagen’étaitpas associéeà laprésenceounon d’unedouleurlorsducathétérisme.

Denouvelles études prospectives sont nécessaires afin d’évaluerl’impactdusexeetduBMIsurlesdouleursliées auxautosondages.Ilseraitégalementintéressantd’étudier l’adhésion à l’autosondage un peu plus à distance, par exemple à 6 et 12 mois ou encore de vérifier si la dou- leurlorsdusondagepourraitêtreunfacteurd’échecàleur réalisationsurlelongterme.

Conclusion

Dans une population de patients suivis pour des troubles vésico sphinctériens principalement liés à une pathologie neurologique,36%d’entreeuxdécrivaientdesdouleurslors de la réalisation de l’autosondage. Il semble exister une association entrelaprésence dedouleurs etuneadhésion faibleàunmoisdel’apprentissagedel’auto-cathétérisme.

Uneévaluationetunepriseenchargespécifiquesdecesdou- leurssontàprendreencomptelorsdel’introductiond’un traitementparautosondages,notammentdansunepopula- tiondepatientsneurologiques,maisaussitoutau longdu suivi.

Déclaration de liens d’intérêts

Lesauteursdéclarentnepasavoirdeliensd’intérêts.

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