Progrès en urologie (2012)22, 812—814
Disponible en ligne sur
www.sciencedirect.com
COMMUNICATIONS ORALES
Infectieux 夽
O-144
La prevalence de l’infection par Chlamidia trachomatis chez les patients présentant un rétrécissement de l’urètre d’origine non traumatique
J. El Anzaouia, Y. El Harrecha, N. Abakkaa, O. Ghoundala, D. Touitia, Y. Kamounib, L. Arsalaneb, R. Roukhssic, A. Mohcinec, M. Othmanec
aSevice d’urologie, hôpital militaire d’Avicenne, Marrakech, Maroc
bSevice de bactériologie hôpital militaire d’Avicenne, Marrakech, Maroc
cServie de radiologie, hôpital militaire d’Avienne, Marrakech, Maroc
Objectifs.— Le but de notre étude est de déterminer la prévalence de l’infection parChlamidia trachomatis(CT)chez les patients pré- sentant un rétrécissement non traumatique de l’urètre.
Méthodes.— Étude prospective entre janvier 2010 et janvier 2011, 90 patients présentant des sténoses non traumatiques de l’urètre à l’uréthrocystographie mictionnelle et rétrograde (absence d’antécédent de fracture du bassin, de sondage vésical ou de manœuvre urétrale) ont eu un test de recherche antigénique par immunofluorescence de CT sur urines du premier jet au moment du diagnostic de la sténose urétrale.
Résultat.— Vingt-neuf patients, soit 32,2 % des patients ont présenté une infection à CT au moment du diagnostic de la sténose urétrale.
Le diagnostic a été fait par recherche antigénique par immuno- fluorescence sur prélèvement urinaire bien que cela ne soit plus recommandé (non disponibilité dans notre hôpital du test par PCR).
Cela suppose une plus forte prévalence chez nos patients. Vingt patients ont eu un antécédent d’urétrite avec infection prouvée par CT en sept cas. Tous nos patients ont présenté une leucocyturie supérieure à 10 à la puissance de 5 par millilitre.
Conclusion.— La prévalence de l’infection par CT est importante chez les patients présentant une sténose de l’urètre d’origine non traumatique. D’autres études sont nécessaires pour confirmer nos résultats notamment en utilisant la technique recommandée par PCR et pour déterminer l’intérêt d’une recherche systématique de CT chez les patients présentant une sténose de l’urètre non trau- matique Le rôle ce cette infection, si non traitée, dans la genèse
夽Communications présentées lors du 106e Congrès franc¸ais d’urologie. Paris, 21 au 24 novembre 2012.
de récidive après traitement du rétrécissement de l’urètre reste à déterminer.
http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.166
O-145
Intérêt de l’imagerie par résonance magnétique avec étude de la diffusion dans le diagnostic de pyélonéphrite aiguë
P. Sarkisa,b, G. Nawfala,b, G. Kamela,b, E. Nemera,b, N. Ayouba,b, Z. Kassarjiana,b
aHopital Saint-Joseph, Beyrouth, Liban
bHotel Dieu de France, Beyrouth, Liban
Objectifs.— Le diagnostic de pyélonéphrite aiguë (PNA) est prin- cipalement clinique et biologique. Dans certains cas de PNA non obstructive, le diagnostic est équivoque et l’on a recours à la tomodensitométrie rénale avec injection de produit iodé (TDMI) qui visualise des foyers hypodenses corticaux évocateurs de PNA. Cependant, cet examen est contre-indiqué chez les femmes enceintes et les insuffisants rénaux et risqué chez les allergiques à l’iode. L’imagerie rénale par résonance magnétique avec étude de la diffusion (IRMD) sans injection de gadolinium peut visuali- ser les foyers de PNA sans le souci de nephrotoxicité de réactions allergiques et de radiations ionisantes. Le but de cette étude pros- pective est d’évaluer la sensibilité de l’IRMD comparée à la TDMI dans la détection des foyers de PNA.
Méthodes.— Nous avons réalisé une TDMI, suivie immédiatement d’une IRMD, chez 32 patients présentant un tableau clinique et bio- logique de pyélonéphrite aiguë. Une étude comparative des données des deux imageries fut réalisée par un spécialiste en IRM et un autre en TDM. Chacun a relevé la présence ou non de foyers de PNA, le nombre de foyers et la bilatéralité des lésions.
Résultat.— L’IRMD a montré au moins un foyer de PNA chez tous les patients étudiés alors que la TDMI était négative chez quatre d’entre eux. Les foyers étaient bilatéraux à l’IRMD chez neuf patients et à la TDMI chez sept d’entre eux. Le nombre des foyers à l’IRMD était supérieur à celui noté à la TDMI chez 27 patients (p< 0,05).
Conclusion.— L’IRMD est au moins aussi sensible que la TDMI dans la détection des lésions de PNA. La rapidité de sa réali- sation, l’absence de radiations ionisantes et d’administration de produits néphrotoxiques sont autant des avantages qui recom- mandent l’utilisation de cette imagerie à la place de la TDM dans les cas où le diagnostic clinique et biologique de PNA est équivoque.
http://dx.doi.org/10.1016/j.purol.2012.08.167
1166-7087/$ — see front matter