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Inventaire des produits transformés à base de pomme de terre et leur marketing dans la ville de Yaoundé, Cameroun

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Journal d’Economie, de Management, d’Environnement et de Droit (JEMED) ISSN 2605-6461 Vol 4. N° 1, Février 2021

Inventory of processed potato products and their marketing in the city of Yaounde, Cameroon

Inventaire des produits transformés à base de pomme de terre et leur marketing dans la ville de Yaoundé, Cameroun

Brice Hermann SIMO

Institut de Recherche Agricole pour le Développement.

Department of Agricultural Economics and Agribusiness, Faculty of Agriculture and Veterinary Medicine,

University of Buea, Cameroun bricehsimo@gmail.com

ABSTRACT: Potato is a widely used and highly appreciated food in the world. In Cameroon, potatoes are mainly grown, in order of importance, in the rural areas of the Western, Northwestern and Northern regions. Following cultivation, it is conserved and transported to densely populated urban areas. This population is characterized by a labor force which according to the nature of the business sector, feeds mainly outside the household due to fatigue, lack of time or returning from work at late hours. Given the diversity of potato-based foods and price diversity, this study aims to analyze the marketing-mix of non-household potatoes consumption in urban areas. The study was carried out in the city of Yaounde, notably in the Yaounde 1 and 2 sub- divisions. The analysis of survey data from the administered questionnaires shows that the potato is more consumed in the form of french fries and African style restaurants for an average price of FCFA 1,200 per plate. It appears that this is a promising niche with economic stakes for Cameroon.

KEYWORDS: potato; processing; marketing-mix; non-household consumption; Cameroon

RÉSUMÉ: La pomme de terre est un aliment fortement utilisé et diversement apprécié dans le monde. Au Cameroun, la pomme de terre est principalement cultivée, par ordre d’importance, dans les zones rurales des régions de l’Ouest, du Nord-Ouest et du Nord. A la suite de la culture, elle est conservée et acheminée dans les zones urbaines à forte densité de population. Cette population est caractérisée par une force ouvrière qui selon la nature du secteur d’activités des fois se nourrit essentiellement en dehors du ménage pour raison de fatigue, de manque de temps ou encore de retour du travail à des heures tardives. Au vu entre autres de la diversité d’offre de mets à base de pomme de terre et de la diversité de prix, la présente étude se propose d’analyser le marketing-mix de la consommation de la pomme de terre hors ménage en zone urbaine. Pour ce faire, une enquête à base des questionnaires a été menée dans la ville de Yaoundé, notamment dans les arrondissements de Yaoundé 1 et 2. L’exploitation des questionnaires administrés fait ressortir que la pomme de terre est plus consommée sous la forme de frites dans les tourne-dos et des restaurants de type africain pour un prix moyen de 1 200 FCFA le plat. Il ressort qu’il s’agit d’un créneau porteur avec des enjeux économiques pour le Cameroun dont Yaoundé est la capitale.

MOTS-CLEFS: Pomme de terre; transformation; marketing-mix; consommation hors ménage;

Cameroun.

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Introduction

Du nom scientifique Solanum tuberosum, la pomme de terre est aujourd’hui cultivée dans plus de 350 pays. Elle est une plante herbacée tubéreuse originaire d’Amérique latine. Sa production mondiale s’élevait à 385 millions de tonnes en 2014 (FAO, 2014), ce qui en fait la cinquième plante cultivée après la canne à sucre, le maïs, le riz, et le blé. L’Afrique subsaharienne, avec un taux de croissance de la population de plus de 2 % par an dans plusieurs pays, est désireuse de diversifier son alimentation, et son circuit de distribution de produits agricoles, expérimente plus que partout ailleurs dans le monde la pression sur la production, l’utilisation de la production alimentaire (Scott et al., 2013). De plus, la sécurité alimentaire animée par l’approvisionnement des marchés urbains en croissance et autres villes en extension sont des axes majeurs du développement du secteur agricole et agroalimentaire (Temple et al, 2014). La pomme de terre se révèle ainsi être un enjeu stratégique dans la sécurité alimentaire. La culture de la pomme de terre s’avère donc être une force et une opportunité à saisir, pour pallier aux manques et faiblesses relatifs à l’usage des technologies, priorité du développement rural (Rana et al., 2017).

Au-delà du lien établi entre santé, nutrition et revenu pour les ménages, la pomme de terre apparaît à plus d’un titre important dans l’environnement direct de l’homme, en ce sens qu’elle est utilisée dans la valorisation des ordures ménagères ; ce qui ajoute de la valeur à son potentiel économique et énergétique. C’est donc à juste titre que le marché de la pomme de terre est décrit comme radieux avec plusieurs acteurs qui travaillent au développement de sa chaîne de valeur.

Mieux encore, l’aspect genre demeure l’élément clé dans la relation entre nutrition et agriculture.

(Margolies et Buckingam, 2013; Temgoua et al., 2014; Mutunga, 2014; Mudege et al., 2017).

Au Cameroun, Afrique en miniature, la pomme de terre est cultivée de façon importante, par les populations essentiellement rurales. Les rendements obtenus sont bas comparés à ceux de certains pays d’Afrique et de l’Europe. La pomme de terre au Cameroun est cultivée principalement dans les régions de l’Ouest, du Nord-ouest et du Nord avec respectivement pour production en 2010: 107 937 tonnes; 43 262 tonnes et 12 876 tonnes (Fontem et al., 2004; Agri- Stat, 2012). La pomme de terre constitue un aliment de base pour les populations de ces régions.

Elle est autoconsommée et également vendue dans les grandes villes du Cameroun. Elle contribue ainsi au bien-être des producteurs et des autres acteurs de la filière. La contribution de la pomme de terre dans la sécurité alimentaire pouvant être considérée comme un acquis, il est important de s’intéresser à son potentiel économique (Kometa et Yiven, 2017 ; Bonabana-Wabbi et al., 2013 ; Ugonna et al, 2013 ; Reyes et al., 2012). En effet, après que la FAO ait déclaré l’an 2008 comme étant une célébration de l’année internationale de la pomme de terre, le Cameroun a mûri un programme visant à réduire le déficit de production. Ainsi, en août 2015, Yaouba Abdoulaye en sa qualité de Ministre Délégué auprès du Ministre camerounais de l’économie, a procédé au lancement officiel d’un agropole de production, de commercialisation et de transformation des pommes de terre dans la localité de Mbouda située dans la région de l’Ouest Cameroun. Fort de ce qui précède, il convient de s’appesantir sur commercialisation et la transformation des pommes de terre dans les grandes villes camerounaises. A cet effet, après la production et la récolte, suit l’étape d’écoulement de la pomme de terre qui peut s’apprécier grâce à une étude de marché.

Les éléments importants dans l’étude de marché sont la préparation, le recueil, l’analyse et l’exploitation de données et informations relatives à une situation marketing (Kotler et al., 2009). Le marketing quant à lui est le souci dominant de satisfaire la demande en vue de réaliser le profit optimum durable (Vandercammen et Gauthy-Sinéchal, 2014). Le potentiel économique est ancré autour de la valeur. En effet, un produit ne connait du succès que s’il procure de la valeur et de la satisfaction à ses acquéreurs (Kotler et al., 2009). Cette valeur étant le reflet du rapport entre les bénéfices attendus et les coûts tangibles et intangibles perçus par les clients; et la satisfaction correspondant au jugement d’un individu qui compare lors de sa consommation, la performance perçue d’un produit/service avec ses attentes préalables. La valeur peut se créer

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grâce à une transformation et l’écoulement d’un produit et elle peut se capter à travers une étude de marché via le marketing-mix. Le marketing-mix quant à lui est l’ensemble des instruments à la portée d’une entreprise afin qu’elle atteigne ses objectifs auprès du marché visé (Kotler et al., 2009, p 29). Il s’agit de différents leviers d’action regroupés autour des « 4 P » qui sont: prix, place, produit et promotion (figure 2) en vue d’atteindre un marché cible.

Aussi, la présente étude se veut in fine d’examiner le potentiel de transformation culinaire et de marketing des différentes variétés de pommes de terre (Solanum tuberusum) cultivées au Cameroun afin d’apprécier les pistes de valorisation et de promotion des produits de pomme de terre et assurer leur contribution à la sécurité alimentaire, création des emplois directs et indirects ainsi que source de revenus aux populations (Nguyen, 1970). Ce potentiel couvre les différentes technologies de conservation, de transformation connues et utilisées; et enfin le potentiel économique de la pomme de terre cultivée au Cameroun.

Fort de ce qui précède, cette étude se propose de répondre aux questions de recherche suivantes:

Quelle est la principale forme de préparation de pomme de terre dans les établissements de restauration? Quelles sont les connaissances dont les transformateurs disposent sur les variétés de pommes de terre ainsi que leur perception de leur statut social? Quelle est la satisfaction que procure l’activité de transformation de la pomme de terre?

Figure 1: Les 4 composantes du marketing-mix

Marketing-mix

Produit Qualité Caractéristiques

Services Conditionnement

Taille

Marché-cible

Place (Distribution)

Canaux de distribution Zone de chalandise

Moyens de transport

Prix Tarif

Conditions de paiement Conditions de

crédit Remise

Rabais

Promotion (Communication)

Publicité Promotion des ventes Marketing direct Force

de vente

Source: Kotler et al. 2009. Marketing Management, 13e édition, Nouveaux Horizons-ARS, Paris.

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1. Méthodologie

1.1. Zone d’étude

La présente étude s’est déroulée dans la ville de Yaoundé. Encore appelée « la ville aux 07 collines », Yaoundé est la capitale du Cameroun et le chef-lieu du département du Mfoundi dans la région du Centre. La ville de Yaoundé est composée de 07 arrondissements (figure 2) ayant chacun à sa tête un sous-préfet et un maire. La ville de Yaoundé est gérée par la communauté urbaine qui a un droit de regard sur toutes les mairies. La ville a une superficie de 30 954 hectares dont 18 000 hectares sont urbanisés. Sa population est estimée à 2,8 millions d’habitants (ONU Habitat, 2007).

Figure 2: Carte de Yaoundé et ses arrondissements

Source: Communauté Urbaine de Yaoundé

Chacun des arrondissements est subdivisé en différents quartiers (tableau 1). Ceux-ci selon la densité de la population et leur étendue disposent de plusieurs marchés à forte fréquentation par des populations riveraines et même celles provenant d’autres arrondissements.

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Tableau 1: Liste des quartiers choisis en fonction des arrondissements de la ville de Yaoundé Arrondissements Quartiers

Yaoundé I Bastos, Emana, Etoa meki, Etoudi, Olembe, Mballa II, Nlongkak, Elig Edzoa, Nkol- Eton, Centre Commercial

Yaoundé II Tsinga, Nkomkana, Messa, Madagascar, Briqueterie, Carrière, Cité Verte, Mokolo, Mbankolo

Yaoundé III Ngoa Ekelle, Ahala, Nsimeyong, Obili, Nsam, Obobogo, Efoulan, Dakar, Olezoa, Mvolyé, Afano Yoa

Yaoundé IV Mimboman, Ndamvout, Nkoldongo, Awae, Nkomo, Ekounou, Ekié, Mvan, Kondengui, Odza, Messamendongo, Biteng, Ekoumdoum, Anguissa, Foundassi, Mvog- Ada

Yaoundé V Ngousso, Mfandena, Nkol-Ebogo, Essos, Nkol- Ebong, Mvog-Ebanda, Nkoumayat

Yaoundé VI Melen, Biyem-Assi, Mvog-Betsi, Elig Effa, Etoug Ebe, Simbock, Nkolbikok, Mendong

Yaoundé VII Minkoameyos, Nkol-Afame, Oyom-Abang, Etetak, Nkolbisson

Source: D’après le troisième recensement général de la population et du logement (cite par Akoa et al., 2018).

1.2. Collecte des données

Les données secondaires ont été ressorties à la suite de l’exploitation de documents scientifiques tels que des livres, articles et rapports scientifiques disponibles au sein de la bibliothèque de l’Institut de Recherche Agricole pour le Développement et sur internet.

Les données primaires quant à elles ont été obtenues après une démarche structurée. En effet, dans un premier temps, une étude exploratoire a été faite dans la ville de Yaoundé. Elle consistait à identifier les transformateurs des produits à base de pomme de terre dans la ville de Yaoundé. A cet effet, un échantillonnage non probabiliste a été effectué. Cette démarche permet de sélectionner des unités d’une population à l’aide d’une méthode subjective (Statistique Canada, 2010). Ladite méthode subjective a consisté à arpenter les différents arrondissements de la ville de Yaoundé (tableau 1) afin d’identifier les différents acteurs du secteur de la restauration proposant à leur clientèle des mets à base de pomme de terre.

Dans un second temps, la collecte de données s’est poursuivie grâce à un questionnaire, qui est un instrument normé, appliqué en totalité par une procédure répétitive au sein de la population d’enquête. De plus, il est susceptible d’être analysé suite à une exploitation statistique (Lacombe, 1997). Le questionnaire est un outil extrêmement flexible des différentes questions qui peuvent être posées (Kotler et al., 2009). Les questions visent à analyser le marché de la transformation et l’écoulement des produits à base de pomme de terre au sein de la population cible. Pour l’essentiel, il a été question de ressortir principalement le marketing-mix et le profil socioéconomique des gestionnaires/responsables, ou des transformateurs, et ensuite de catégoriser leurs clientèles.

Le questionnaire final a été obtenu à la suite de plusieurs tests effectués en plusieurs étapes.

Premièrement, après la conception du questionnaire, il y a eu une phase de test entre les enquêteurs pour critiquer le questionnaire et s’assurer surtout que les enquêteurs ont le même niveau de compréhension des questionnaires. Enfin il y a une phase simulatrice

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219 d’administration de fiches de questionnaires, auprès de quelques transformateurs identifiés à l’issue de l’enquête exploratoire. La finalité étant de s’assurer que le questionnaire est compréhensible des différents opérateurs du secteur de la restauration. Par ailleurs, il a été question d’amender le questionnaire des questions sensibles et non pertinentes au vu d’alléger au maximum le questionnaire et de le rendre simple. Pour finir, s’en est suivie la dernière étape qui a consisté à administrer effectivement des questionnaires auprès des cibles visées.

Ainsi pour mener à bien cette étude, la population cible a été définie des commerçants/transformateurs (restaurants, hôtels, rôtisseries, tourne-dos, etc.) et des clients consommant leurs produits à base de pomme de terre.

La méthode des quotas que nous avons retenue pour cette enquête est généralement employée dans les enquêtes socio-économiques (études de marché, enquêtes d’opinion, etc.).

Elle repose sur l’hypothèse de la corrélation des différents caractères de la population (Grais, 2003). Ici, l’enquêteur a la possibilité de décider qui est ajouté à l’échantillon. Dans le cadre du recueil de données, les unités sollicitées qui ne sont pas disposées à participer sont simplement remplacées par d’autres qui le sont, et dans ce cas, il est fait appel à l’omission des non-réponses (Statistique Canada, 2010).

2. Résultats

L’analyse de données s’est faite à l’aide de plusieurs logiciels: SPSS 20, Excel 2013, et Sphinx.

Ces logiciels en sus des différentes méthodes de collecte et de traitement des informations ont permis d’obtenir les résultats infra (Bourbonnais, 2015; Croizean et al., 2009; Vidal, 2009).

2.1. Recensement et description des espaces commerciaux dans la ville de Yaoundé Plusieurs restaurants cachés ou à découvert, comportant des plaques indicatives ou non, des hôtels, des supermarchés, des espaces informels ou encore tourne-dos ont été répertoriés dans différents quartiers de la ville de Yaoundé. Ces résultats sont compilés dans le tableau infra en fonction des acteurs recensés par arrondissement (tableau 2).

Tableau 2: Recensement des transformateurs de pomme de terre par arrondissement

Arrondissement Hôtel Ambulant Boulangerie/Supermarché Restaurant Tourne-dos Snack bar Total

Yaoundé 1 24 3 23 54 11 50 165

Yaoundé 2 18 2 1 50 25 4 100

Yaoundé 3 1 1 3 13 22 2 42

Yaoundé 4 7 14 3 22 70 5 121

Yaoundé 5 14 8 3 23 8 6 62

Yaoundé 6 13 10 4 15 1 4 47

Yaoundé 7 2 4 2 10 22 3 43

Total 79 42 39 187 159 74 580

Au total, 580 acteurs de la restauration ont été recensés dans tous les arrondissements de la ville de Yaoundé. Ces différents acteurs de la transformation de la pomme de terre se répartissent dans les classes suivantes: hôtel, vendeur ambulant, boulangerie/supermarché, restaurant, tourne-dos et snack-bar. Il en ressort à titre d’illustration que des acteurs de la transformation de la pomme de terre se retrouvent pour à Yaoundé 1 (165) et à Yaoundé 2 (100). Il s’agit de deux arrondissements situés en plein cœur de la cité capitale et qui jouissent d’une forte appréciation des clients.

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Universit 22.50

Secondaire second 20.80

Secondaire premier 31.20

Pourcentage

Primair 20.80

Alphabétisation/coraniqu 2.90

Aucun 1.70

2.2. Analyse socioéconomique du profil des commerçants des produits à base de pomme de terre

La distribution des dirigeants/gestionnaires est presque paritaire. En effet, 53 % et 47 % des transformateurs sont respectivement des femmes et des hommes. On voit ainsi la gent féminine légèrement plus prépondérante du fait que les femmes sont plus accueillantes que les hommes.

Figure 3: Répartition en pourcentage des restaurateurs par âge

De plus, il y a plus d’hommes dans les moins de 35 ans avec 41 % pour les hommes contre 29 % pour les femmes. Dans les tranches supérieures, il y a plus de femmes que d’hommes avec 51 % dans la tranche 35-45 ans et 20 % dans la tranche plus de 45 ans (Figure 3).

Figure 4: Niveau d’éducation en pourcentage des restaurateurs

Plus de 31 % des restaurateurs ont fait le second cycle du lycée c’est-à-dire de classe de seconde à terminale. Ensuite viennent les universitaires avec plus 22 %; il s’agit de tous ceux qui ont fait au moins une année à l’université. On voit donc qu’il s’agit d’un secteur d’activité où les acteurs s’y lancent après avoir suffisamment muri leur projet.

60

51 50

41 41

40

% 29

20

20 18

Masculin Féminin 10

%

< 35 35- 45 46 ans et

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Figure 5: Répartition en pourcentage des types de restaurant par niveau d’étude

Plus de 13 % des restaurateurs lycée. Plus de 8 % de vendeurs barrières à l’entrée ne sont pas

charges comme le loyer, l’équipement, taxes et impôt.

2.3. Analyse des aspects marketing de produits à base de pomme de terre (4P) milieu urbain

Il s’agit ici de passer en revue

produit, le prix, la place et la promotion.

2.3.1. Analyse de la variable Le produit est caractérisé par conservation du produit.

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Figure 5: Répartition en pourcentage des types de restaurant par niveau d’étude

restaurateurs de cuisine africaine uniquement ont fait le vendeurs ambulants/tourne-dos ont fait le primaire. Pour

pas aussi contraignantes que dans les autres comme le loyer, l’équipement, taxes et impôt.

Analyse des aspects marketing de produits à base de pomme de terre (4P)

revue les principales composantes du marketing promotion.

produit

par la forme de transformation du produit

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221 Figure 5: Répartition en pourcentage des types de restaurant par niveau d’étude

le second cycle du Pour ce secteur, les secteurs avec des

Analyse des aspects marketing de produits à base de pomme de terre (4P) en marketing-mix à savoir le

produit et la durée de

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Tableau 3: Type de transformation de pomme de terre effectué

Type de transformation Effectif Pourcentage

Frites de pommes de terre 122 65,24 %

Pilé de pommes de terre 30 16,04 %

Sautés de pommes de terre 26 13,90 %

Surgelés de pommes de terre 5 2,67 %

Vapeur de pommes de terre 3 1,60 %

Macédoine 1 0,53 %

Total 187 100 %

La forme de pomme de terre la plus consommée est la pomme de terre frite comme premier choix avec plus de 65 % suivi du pilé de pomme de terre avec 15 % et les pommes de terre sautées à près de 14 % (Tableau 3). Pour la plupart, la durée de conservation n’excède pas 24 heures. En effet, avec une clientèle de plus en plus consciente de ce qu’elle consomme, les restaurateurs ne conservent pas dans un réfrigérateur les invendus en vue de revendre les jours suivants aux clients dans une optique de minimisation des pertes.

Les pommes de terre quand elles viennent à manquer sont remplacées de préférence par les frites de plantain et le plantain vapeur. L’étude révèle d’autre part que les transformateurs prennent les pommes de terre sur le tas, c’est-à-dire sans s’attarder sur la variété et l’origine de la pomme de terre.

2.3.2. Analyse de la variable prix

Le prix est fonction de la quantité écoulée, des charges de structure (prix d’achat, loyer, amortissement du matériel de cuisine, du personnel, etc.) du poids de la pomme de terre dans le chiffre d’affaires. Et aussi de l’unité de mesure (masse, visuel, entremet).

Le prix moyen d’un plat de frites de pomme de terre est de 1 200 FCFA (Franc de la Coopération Financière en Afrique); le plat de pomme pilé est de 500 FCFA et le prix de sauté/rôti est de 1 000 FCFA. Les restaurants reçoivent en moyenne 25 clients par jour, ce qui donne pour la figure 6 le chiffre d’affaires mensuel.

Figure 6: Chiffre d’affaires en FCFA mensuel en pourcentage des transformateurs de pomme de terre

Plus de 11.90

De 201000 à 2.00

De 151000 à 19.60

De 126000 à 5.90

De 101000 à 2.00

De 76000 à 19.70

De 51000 à 7.80

De 25000 à 21.70

Moins de 9

0 5 10 15 20 25

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223 De cette figure, il ressort que moins de 10 % de transformateurs perçoivent à la fin du mois, un revenu estimé à moins de 25 000 FCFA, tandis que près de 12 % en perçoivent largement mieux, c’est-à-dire plus de 250 000 FCFA par mois. Cette première catégorie de personnes a souvent des difficultés à joindre les deux bouts, pour ce qui est des dépenses familiales.

Environ 21,70 % ont un retour sur investissement estimé entre 25 000 et 50 000 FCFA le mois. Ces personnes ne sont pas totalement tirées d’affaire, quant aux dépenses dans leurs ménages, en dépit du fait qu’elles perçoivent nettement mieux que les moins de 10 % en termes de revenus. Pour ce qui est des personnes qui ont un bénéfice mensuel dans la marge des 51 000- 75 000 FCFA, leur pourcentage avoisine les 7,80 %. Seulement 2 % de transformateurs perçoivent un bénéfice compris entre les 101 000 et 125 000 FCFA, et 201 000 et 250 000 FCFA. 19,70 % et 19,60 % ont respectivement un bénéfice estimé à 76 000 - 100 000 et 151 000 et 200 000 FCFA. Enfin, légèrement au-dessus des 2 %, 5,90 % des transformateurs ont un bénéfice variant entre 126 000 et 150 000 FCFA (Figure 6).

2.3.3. Analyse de la variable place

Il s’agit de l’emplacement des différents transformateurs. Aussi, les transformateurs choisissent prioritairement les lieux à forte concentration humaine à savoir grands carrefours, lieux populeux et populaires. Par ailleurs, en plus du lieu physique, vient s’ajouter le type de restauration comme facteur de différenciation du choix des transformateurs (Figure 7).

Figure 7: Répartition en pourcentage des types de transformateurs par genre

Ainsi, les restaurants de type africain sont les plus représentés avec une répartition paritaire par genre avec près de 40 % par femme et par homme (Figure 7). Les restaurants de type occidental sont peu représentés avec 4 % en moyenne. Ceci se justifie par le fait que les restaurants de type occidental s’adressent prioritairement aux expatriés et autres aficionados de mets exotiques. En outre, la figure 8 révèle que les rues et les tourne-dos sont le lieu de prédilection de commerce des femmes dans la ville de Yaoundé avec un pourcentage estimé à 31,3 %, contre 18,20 % pour les hommes. De cette figure, il ressort véritablement l’implication des femmes dans le commerce des produits à base de pomme de terre.

Africain et Occidental 11.10%

12.50%

Autre (préciser) 0.00%

2.30

Snack-bar 7.10%

6.80

Supermarché/boulangerie 6.10%

6.80

Vendeuse de rue/tourne-dos 18.20% 31.30

Féminin Masculin Restaurant d’hôtel 1.00%

8.00%

Restaurant de type occidental 4.00%

4.50%

Restaurant de type africain 39.40%

40.90%

0.00% 5.00% 10.00% 15.00% 20.00% 25.00% 30.00% 35.00% 40.00%

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6% 2% 1%

3%

88%

Bouche à oreille

Des offres aux clients Distribution des flyers

2.3.4. Analyse de la variable promotion

L’analyse de la politique de promotion se fait au travers de l’expérience et du personnel entre autres (Figure 8).

Figure 8: Ancienneté dans l’activité en pourcentage

En termes d’ancienneté, 31 % des transformateurs ont moins de 2 ans d’expérience dans l’activité, tandis que 13 % ont une expérience de plus de 12 ans (Figure 8). Toutefois, il est noté une baisse visible de 7 % pour les transformateurs dont l’âge varie entre 8 et 10 ans d’expérience. Cette différence peut être appréhendée de plusieurs façons et dont les plus importantes reposent sur les conditions de stockage des pommes de terre qui demeurent un problème et aussi les tracasseries liées aux impôts et taxes. Dans le monde du commerce des pommes de terre, près du quart, c’est-à-dire 25 % des transformateurs se situent entre 2 et 4 ans. Il s’agit d’un secteur d’activité attrayant. Toutefois, plusieurs opérateurs à leur début s’y lancent en espérant un meilleur emploi. Au-delà de 4 ans, c’est déjà une stabilité, une référence et donc une image de marque qui se met progressivement en place.

Figure 9: Perception en pourcentage du type de publicité utilisé

La publicité est en majorité dominée par le bouche-à-oreille à près de 90 % (Figure 9). Les transformateurs ont compris et réalisé que ce n’est plus incontournable de relayer les informations pour faire connaître leurs produits par les chaînes de télé ou encore de radio, ou même dans les journaux, mais de convaincre le client du cadre, du goût et du prix qui entrent dans l’offre de son produit. Ces conditions, si elles sont réunies et conformes aux attentes du client, transformeront le client en bon promoteur ou prescripteur selon sa catégorie socioprofessionnelle auprès d’autres potentiels clients. En effet, c’est un client qui recommandera un restaurant à une ou plusieurs de ses connaissances. Ensuite viennent des

35 31

30

25 25

% 20

% 14 13

10

10 7

5

%

0 Moins de 2 ans De 2 à 4 ans De 5 à 7 ans De 8 à 10 ans De 10 à 12 ans Plus de 12

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225 offres ciblées aux clients à 6 %, dont les campagnes de dégustation gratuites, des menus variés et adaptés.

3. Discussion

L’objectif principal de cette étude étant de scruter la consommation de la pomme de terre hors ménage en milieu, l’approche marketing a été retenue. Celle-ci repose principalement sur 4 piliers que sont le produit, le prix, la place et la promotion. La littérature fait ressortir que c’est le marketing qui permet de s’assurer qu’un produit aura un succès durable et viable sur un marché donné. La pensée selon laquelle « toute offre trouve ses débouchés » de Jean- Baptiste Say qui appartient à l’école classique en économie semble révolue. En effet, la demande ou la clientèle a de plus en plus accès à des informations telles que l’apport calorique et la bromatologie de la pomme de terre. Ainsi, à la suite du marketing-mix de la consommation hors ménage de la pomme de terre en milieu urbain, les frites de pommes de terre sont la forme la plus consommée. Cette forme se prépare facilement et prend moins de temps que le ragoût par exemple, ce qui contribue à diminuer le délai d’attente des clients.

Elles sont aussi croustillantes selon le degré de cuisson et se conservent bien. Van de Laer et al. (2001) expliquent que dans le marché de la transformation, le pourcentage de matière sèche et la coloration à la friture sont des facteurs déterminants quant au choix des produits frits. En effet, le pourcentage de matière sèche impacte la texture tandis que la coloration à la friture a une influence sur leur aspect à la présentation. Emana et al. (2015) quant à eux font ressortir le manque de système d’informations et la faiblesse du savoir-faire technologique comme points sur lesquels un travail de fond doit être fait.

Le prix moyen des dérivés de pomme de terre est de 1 200 FCFA. Il est important de souligner que la pomme de terre est plus un complément. Aussi, le prix est-il plus élevé quand la viande de bœuf est utilisée au lieu du poisson. Les prix les plus bas se retrouvent dans les pommes de terre pilées au haricot dont le prix est de 500 FCFA. Les pommes de terre pilées sont considérées pour certains comme un bourratif et les travailleurs de force (manutentionnaire, pousseur, manouvrier, etc.) en raffolent de même que ceux qui ont un petit budget. Quant à la place, le type de restaurant le plus fréquenté c’est le restaurant de type africain à plus de 40 %. Cela s’explique par les habitudes alimentaires des clients qui font un lien avec ce qui est consommé à leur domicile. Ensuite viennent les tourne-dos à plus de 26 %. Il s’agit ici du marché de la restauration rapide avec des mets précuits et même cuits afin de décongestionner la file d’attente.

Le prix fixé est de nature à permettre aux différents restaurateurs de recouvrer les différentes charges et coûts de structure liés à l’activité de restauration; et contribue ainsi en raison de sa forte présence dans les menus proposés aux résultats des différents restaurants. D’une analyse concomitante du prix et de la place, il ressort que le rapport qualité/prix où les mets estimés de faible qualité ont des prix les plus bas en l’occurrence des pommes de terre pilées au haricot et sont distribués par des vendeurs ambulants majoritairement; et des prix élevés des plats sont liés au cadre dans lequel ils sont servis et la qualité du met. C’est ainsi que dans certains restaurants de haut standing où œuvrent des chefs cuisiniers diplômés d’école d’hôtellerie/restauration, les prix de mets à base de pomme de terre sont élevés allant jusqu’à 15 000 FCFA.

On retrouve ainsi les travaux développés par d’autres auteurs avec des prix de référence internes, les inférences prix-qualité, et fixation de prix (Kotler et al., 2009; Zollinger, 2004).

Enfin, la promotion est essentiellement assurée par le bouche-à-oreille ou le marketing relationnel basée principalement sur la qualité des mets et l’accueil réservé aux clients. Il s’agit d’une promotion informelle. Ceux qui font de la publicité avec des offres promotionnelles sont essentiellement des restaurants chics situés dans des hôtels classés au moins 3 étoiles ou visant une clientèle huppée. Le type de promotion utilisé contribue à

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l’écoulement des produits transformés à base de pomme de terre. En effet, le consommateur est sensible à la promotion des ventes selon la technique promotionnelle utilisée. Et plus la technique promotionnelle est difficilement compréhensible, moins les consommateurs réagissent à la promotion des ventes (Fangué et al., 2014; De Pechpeyrou et al., 2006).

Conclusion

Cette étude avait pour objectif d’analyser les 4 P (produit, prix, place et promotion) de la consommation de la pomme de terre hors ménage. Pour ce qui est du produit, les frites de pommes de terre sont demandées le plus par les clients en premier choix, suivies des pommes pilées et en fin des pommes sautées ou rôties. Une amélioration de la qualité du produit est un gage de fidélisation de la clientèle. Toutefois, les transformateurs ont une faible connaissance de la qualité de la pomme de terre lors de l’approvisionnement. La place quant à elle est fonction des lieux populaires et populeux. En effet, il y a des endroits qui ont déjà une notoriété. Ce qui fait que lorsqu’un client a besoin d’un met précis, il sait dans quelle zone aller pour assouvir son besoin. De ces endroits se greffent des types d’établissements précis de restauration. C’est ainsi qu’on retrouve plus dans le centre-ville des hôtels (3 à 5 étoiles), des restaurants chics et snack-bar. Dans les zones périphériques au centre-ville, on retrouve des tourne-dos, des vendeurs ambulants, des restaurants de fortune, et des hôtels (1 à 2 étoiles). Rares sont les transformateurs qui font des campagnes de publicité formelle. La publicité repose essentiellement sur le bouche-à-oreille. On note des fois la distribution des flyers et très rarement la publicité sur des supports médias tels que la télévision et la radio et enfin la presse écrite. Les transformateurs s’appuient sur les campagnes de dégustation (à l’ouverture de l’établissement le plus souvent) pour mieux faire connaitre leur offre de produits. Les prix de vente des produits sont homogènes par catégories et sont de nature à égaler tout au moins le coût de revient des produits à base de pomme de terre.

La restauration est un service classifié hybride. En effet, il y a une composante consommation de nourriture et une composante prestation de service. Pour capter et fidéliser leur clientèle, les transformateurs veilleront à faire une offre différenciée par la combinaison des leviers d’action des 4 P du marketing-mix. Ainsi, un bon arbitrage des leviers promotion, place, produit et prix entraine une augmentation du chiffre d’affaires des transformateurs. En outre, les transformateurs ayant une bonne connaissance des 4 P du marketing-mix et cherchant sans cesse à les améliorer, augmentent leur chiffre d’affaires.

Par ailleurs, près de la moitié des restaurants trouvent que l’activité est rentable et que la pomme de terre a un poids conséquent dans leur chiffre d’affaires. La quasi-totalité des restaurants trouve que la pomme de terre est très importante pour leur activité; ce qui implique une commande importante et permanente de pommes de terre. Sachant que la population urbaine est sans cesse croissante et qu’il y a un déficit dans la production de pomme de terre et en plus près de 17 % des pommes de terre sont exportées dans les pays voisins, il ressort dès lors une importante opportunité de création d’emplois dans toute la chaine de valeur de pomme de terre. En effet, la croissance de la population entraine une augmentation de la demande de produits à base de pomme de terre et donc plus d’emplois avec plus de main d’œuvre et même la création de nouveaux établissements de restauration pour satisfaire au mieux la demande. Ce qui renvoie également à plus de travailleurs dans la culture de pomme de terre et dans leur logistique. Ceci contribue à la dynamisation de l’agriculture et donc de l’économie camerounaise.

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