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13 étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild = Treize étoiles : reflets du Valais = Wallis im Bild

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Reflets du Valais 'e année No 9 Septembre 1977 Le num éro 3 fr. 50

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Le best-seller suisse

de 1931 à 1977.

(Un p e tit livre que p ersonne ne lit e t qui p o u r ta n t fa it par aître le v o y a g e m oin s long.)

Passenger ticket and baggage check Flugschein und Gepäckschein

Billet de passage et bulletin de bagages

Biglietto di passaggio e scontrino di bagaglio

Late« check i l Ime Späteste EnfridungMeit Heure limite tf enregstrement Ora fruite di accettatone

Ce petit livre, nous le vendons depuis 46 ans. Avec un succès toujours croissant. Rien que l’année de r­ nière, nous en avons édité plus de trois millions d'exemplaires. Un nom bre impressionnant. D'au­ ta n t plus que cet im prim é c o m p te quelques pages seulem ent - que d’ailleurs personne ne lit, ou presque. C o m m ent expliquer ce succès?

D'abord, sans doute, par le fait q u ’il se renou­ velle sans cesse. Aussi souvent que vous l'ache­ tiez, il est à chaque fois différent. Il a po ur objet ta n tô t un voyage de Tokyo à Bombay. Tantôt un voyage de Rio de Janeiro à Genève, ou de Genève à New York, ou de Vienne à Bâle. Ou to u t autre voyage vers une des 87 destinations de Swissair dans le monde.

Mais il y a une autre raison, plus décisive: bien que ce petit livre analyse chaque voyage le plus s uccinctem e nt, le plus brièvem ent possible, il intéresse le le cte ur plus intensém ent que n’im ­ porte quelle description touristique. Parce qu'il le concerne personnellement.

Existe-t-il encore une raison? Certainem ent. Et nous nous pe rm ettons de croire q u ’elle est dé te r­ minante: l’auteur du pe tit livre est une certaine Swissair.

La couverture de ce best-seller suisse fournit fort peu de renseig nem ents surSwissair. Essayons de c om b ler cette lacune.

A pro p o s de l'auteur: Swissair.

Fondation en 1931, en Suisse. Développem ent sain et rapide: la petite ligne aérienne devient com pagnie aérienne nationale. Cham p d ’action: 87 destinations dans le monde.

Grâce à un réseau d ’excellentes liaisons, notre auteur fait très tô t sensation sur le plan in te rna tio­ nal. Utilisant des m oyens et une tech niq ue t o u ­ jours plus m odernes (actuellem ent le DC-10 et le Boeing 747 B), il étonne les critiques par sa science et sa maîtrise.

Son style dé no te une subtile facu lté de se m ettre à la place des autres. Par exemple, il est essentiel, à son avis, que les gens se sentent à l’aise lorsqu’ils voyagent avec lui. Quelques d é ­ tails typiques à cet égard: sur les vols long-cour- riers, deux menus en classe économ ique, alim en­

tation de régime et kascher sur dem ande préa­ lable, c o m p artim en ts fum eurs et non-fumeurs. Dans la plupart des cas, projection de films et huit program m es de musique. Et, à la disposition de tous dans chaque appareil: nécessaire de couture, rasoir, horaire suisse des chem ins de fer et des com m u nica tion s aériennes.

Disons p o u rfin ir que l’origine suisse de l’auteur se reflète discrètem e nt dans tou te s ses œuvres. C’est peut-être, qui sait, une des raisons de sa popularité croissante en Suisse et à l’étranger. Autres œ uvres connues:

«PARS - Program m ed Airline Reservations Sys­ tem»: Réservations rapides et sûres grâce au systèm e de réservation électronique.

«Le Flâneur»: 26 villes différentes à votre por­ tée - et à prix avantageux. Vol de ligne et hôtel de prem ière classe compris.

«Cargo». Le fret voyage toujours en première classe.

«Tarif week-end»: Vers 20 villes européennes, ju s q u ’à 40% m eilleur marché.

«SACO - Sample Collections Service»: Pour passer vos collectio ns d'échantillons à la douane avec un m inim um de démarches.

«Fly - Drive»: Réservez une voiture de locatio n en m ême tem ps que vous achetez votre billet.

«Tarif époux»: Pour 37 destinations eu ro p é ­ ennes, l’épouse a c c o m pa gne son mari à demi- tarif. (Vols non-stop seulement, billets valables 5 jours.)

«First Class en DC-9»: C o nfortables c o m p a rti­ ments de prem ière classe m êm e sur les vols de cou rte distance.

Nous vous souhaitons, to u t au long de votre p ro ­ chain voyage, d é tente et délassement. Après avoir acheté, bien sûr, votre best-seller suisse auprès de Swissair ou de votre agence de voyages IATA.

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présente son entreprise

Les premiers magasins de vente furent ouverts à l’avenue de la Gare à Sion en 1959.

Ce fut un succès. Il s’avéra tout de suite nécessaire qu'un dépar­ tement de fa brication et de d é c o ­ ration soit créé.

L'ancienne fabrique Widmann de­ venue disponible, c'est dans ces vastes locaux, avec l’aide pré­ cieuse d'une partie de l’ancien personnel de cette entreprise, que débuta la fabrication proprem ent dite.

Après la destruction de cette vétuste fabrique, c ’est à Martigny, au 46 de l'avenue de la Gare, que des locaux suffisamment grands furent trouvés, où, sous le même

p u b l i r e p o r t a g e - P h o to s O s w a l d R u p p e n

toit, il fut possible d'a m énager les magasins de vente et les ateliers. A part Martigny, l'activité actuelle de la maison dépasse largement les frontières valaisannes. De grandes expositions de meubles d ’art et de décoration furent orga­ nisées. Tout d'abord au m anoir de Valeyres sur Rance, près d ’Orbe, à la Grande-Ferme à Chancy, ceci durant plusieurs années ; actuel­ lement, depuis le mois d ’avril 76, au château de la Tour-de-Peilz, où des milliers de visiteurs ont le plaisir d ’adm irer cette grande rétrospective du passé.

Dans nos propres ateliers de dé­ coration et d ’ébénisterie, nos ouvriers qualifiés créent et

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exé-cutent de façon artisanale : meu­ bles sur mesure de tours styles, parois, lambris, bibliothèques, res­ tauration d'ancien.

Nos courtepointières et tapissiers réparent et confectionn ent à la perfection : sièges, rideaux, voi­ lages ; pose parfaite par spécia­ liste de tentures murales.

Notre entreprise fait bénéficier la clientèle d ’un choix consid érable de meubles et m obilier d ’art, de prix particulièrem ent étudiés, d ’un service de livraison et d ’après- vente efficace.

Département ensem blier: conseils gratuits pour transformations, ins­ tallations com plètes ou partielles. Devis et projets sur demande.

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C IB A -G E IG Y

Un réel souci

de l'environnement r

Des fours d'incinération permettent d ’éliminer les substances non biodégradables

L ’industrie c him ique pollue, et elle ne s’en soucie guère. Telle est l’impression géné­ rale du public.

Les scientifiques ont un défaut : ils n'aiment pas faire parler d ’eux. Bien faire et laisser dire, voilà leur slogan.

Il y en a, pourtant, des choses à dire sur ce monde mystérieux. Savez-vous par exemple que les chim istes de CIBA-GEIGY ont mis au point des analyses d ’une précision effa­ rante ? Telle analyse d'h e rb icid e s dans les eaux résiduaires revient à détecter la pré­ sence d ’une personne dans un ville de 20 millions d ’habitants !

Ces spécialistes de la pollution possèdent leur propre bâtiment. Dans leurs laboratoi­ res, où travaillent 25 personnes, ils analy­ sent des échantillons d ’eau et d ’air, déve­ loppent des méthodes d'élim ination des produits polluants.

On ignore généralem ent que c ’est à Mon- they que fut réalisée, en 1949, la première station d ’épuration industrielle de Suisse, remplacée depuis 1972 par une installation ultra-moderne.

Depuis quelques années, des fours d 'in c i­ nération, véritables prototypes, permettent de brûler, à 1200°, des eaux contenant des matières nocives pour l’environnement. Dix-huit millions par an, ce sont les frais d ’exploitation du service écologique de CIBA-GEIGY Monthey.

Et il y aurait encore beaucoup à dire... Centre de vente

et service après vente officiel

La-station d ’épuration

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Reflets d u Valais

P a ra ît à M a rtig n y chaq u e mois E d ite u r responsable : Georges Pillet F o n d a te u r et présid en t de la com m ission de ré d ac tio n : M e E d m o n d G ay R é d a c te u r : A m a n d Bochatay P h o to g ra p h es : O sw ald R u p p e n , R en é R itle r A d m in is tra tio n , im pression, expéd itio n : Im p rim e rie P illet S. A., avenue de la G are 19 C H - 1920 M a rtig n y 1 A b o n n e m en ts : Suisse Fr. 38.— ; é tra n g er F r. 42.—

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La r e p r o d u c tio n de textes ou d ’illustrations, m êm e partielle ne p e u t être faite sans u n e a u to risa tio n de la réd actio n

27e année, N ° 9 Septembre 1977

Sommaire

Le livre du m o is D e v a n t la n ature R o b e r t H a in a rd à C h a n d o lin R e t o u r aux sources : C h e z les W alser de B o sc o -G u r in

T h e Secret V a lley Skyll L ’odyssée du C o m p t o i r de M artign y « T o u t n o u v e a u dans l’a m biance de toujou rs » M a rtig n y et ses a u to m o b ile s postales E va s io n E c o le de v o ile au B ou ver et L e ttre du L éman Le bridge M o ts croisés P o tin s valaisans Le C h e m in de Fer du F endant V in s du Valais C ro q u is valaisan : La p e tite p o litiq u e des petits trains

T o u r ism e , p e tite revu e m en suelle U n m o is en Valais

\ i Sons de cloch es

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N o tr e couverture : Le C E R M qu i abritera le C o m p to ir de M artig n y (P h o to O sw a ld R u p p e n )

Dessins de R o b ert H ain a rd et S k y ll Photos Broccard, C en tre -P h o to , Inte rpresse, K e rn en , P illet, Preisig, R u p p e n , Thurre

(14)

*"és»

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Devant la nature

Ecrire passe volontiers, de la part d ’un peintre, pour un

aveu d ’impuissance. Eh bien! j’avoue volontiers me sentir

très petit d eva n t la nature. Mes gravures, sculptures, me

procurent de grandes satisfactions ; par elles, la nature m'a

élevé très au-dessus de m oi-m êm e. Mais lorsque j ’y ai tra­

vaillé un certain temps, un dégoût me vien t de ce papier,

de ces couleurs épaisses où j’ai voulu enferm er l’espace, sa

transparence et sa lumière, la pulpe des végétaux dans sa

fraîcheur et la souplesse de la vie animale. E n retournant

à la nature, je sens combien le contact demeure superficiel

si je ne le travaille pas. Sans conteste, la part inexprimable,

ineffable croît en proportion de l’étroite conquête durem ent

mâchée, ce qui la m ultiplie infinim ent. Peut-être les pauvres

papiers que je salis avec tant de constance ont-ils pour rai­

son dernière ces images plus belles que je suis seul à voir.

J ’espère qu’ils en fo n t éclore chez d ’autres, com me d ’autres

m ’ont appris à regarder.

Alors que j’exposais en Pologne, un vieu x monsieur (les

jeunes pensaient p lu tô t au fru it défendu de l’art abstrait)

m ’a d it: «Vos images ont non seulement des couleurs, mais

une odeur. » N u l com plim ent ne pourrait m ’encourager

davantage. Je ne me fais pourtant pas trop d ’illusions. Si

la peinture, je l’espère, va plus loin que la vue

le m ou­

vem ent, le vent, l’hum idité, n ’y figurent que bien allusive­

m ent. E t surtout, nos impressions sont cueillies dans un vaste

ensemble, un long temps, allégées d ’immenses négligences.

La sévère image peinte ne perm et pas ces libertés, toute

absence y est un vide, tout rapprochement abusif change

la densité, tout rapport y est exact ou fa u x. L ’image verbale

est plus docile à notre vie intérieure.

C ’est donc pour me délivrer de tout ce qui ne passe pas bien

dans la peinture, de to u t ce que je n ’aurai pas le tem ps de

retracer, que j ’ai écrit. A v e u d ’impuissance, oui, mais toute

relative, et heureuse! Ce que j’aime, non seulement me

comble mais me dépasse infinim ent.

Robert Hainard.

(15)

• A yCû-Vt- *f~"f MS^OA. U ~

L E M o N l i . i v o S A V . 3 a/ril /j>7^,

G e l i n o t t e des A l p e s , g r a v u r e d e R o b e r t H a i n a r d

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ROBERT HAINARD

A CHANDOLIN

T exte R e n é -Pierre Bille P h o t o s G eorg es Pillet

C et é té , le h a u t village de C h a n d o li n a eu le privilège d ’a b r i te r sous les p outrai- sons plu sie urs fois c e n t e n a ire s de la salle bourg eoisiale une e x p o s i ti o n p e u banale : celle d u p e i n tre gra veur e t s c u l p te u r ani­ malier R o b e r t H ainard de G enève. Une tr e n ta i n e de gravures e t q u e l q u e s scu lp ­ tu r e s tr a i t a n t plus p a r t ic u l iè r e m e n t de la fau n e m o n t a g n a r d e o n t re t e n u l’a t ­ t e n t i o n des visiteurs qui se s o n t e m p r e s ­ sés dès l’o u v e r t u r e e t les j o u r s qui sui­ vir ent de p r o f it e r de l’au b a in e ... Et q u a n d je dis " a u b a i n e ” , le m o t est e n ­ core bie n faible. Car o n ne saurait rester in d i ff é re n t d e v a n t cet art à la fois dis­ cre t e t subtil, raffiné à l’e x t r ê m e , où l’in s tin ct c ré a t e u r e t la plu s h a u t e sensi­ bilité se rejoig nent avec b o n h e u r , d o n ­ n a n t à la gravure u ne f r a î c h e u r de c o m ­ m e n c e m e n t d u m o n d e .

C ’est d ’ailleurs p a r la s c u lp tu r e que R o b e r t H a in a rd a peu à p e u é té am ené à d é c o u v rir sa t e c h n iq u e personnelle de la gravure sur bois e n t o n s dégra dés. Il l’a d it lui-m êm e à m a in te s re prises: ”En p re m ie r lieu, je suis s c u l p t e u r .” L ’inven­ t i o n de c e t te taille q u ’H ainard est seul au m o n d e à p r a t i q u e r exige n o n seule­ m e n t u n doig té re m a r q u a b l e , une m a î ­ trise artisanale hors du c o m m u n , mais e nc o re un la b e u r ach a rn é . Il n ’en fait d ’ailleurs m y s tè r e à p e rs o n n e , certain de n ’être ja m a i s im ité , pareille te c h n iq u e se m b la n t en définitiv e faire p artie de son être le plus in tim e e t ré sulter de t o u t e u ne philo so p h ie q u i, p o u r u n cré a­ t e u r de son espèce, ” n ’est pas l’a p t itu d e à brasser des n uées, mais la capacité d ’a d a p t e r , de re ctifier son outillage in ­ te lle ctu el, une des d é m a rc h e s les plus f é c o n d e s et les plus effic aces qui s o i e n t ” . Et p ré c i s é m e n t, derriè re son oeuvre gra­ vée to u j o u r s adm irable de to n s , de fi­ nesse, de so b r iété, de ju ste sse d

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’observa-I n s t a n t a n é s p r i s le j o u r d u v e r n i s s a g e à C h a n d o l i n : c i - c o n t r e , R e n é - P i e r r e Bi lle e n c o n v e r s a t i o n a v e c R o b e r t e t M m e H a i n a r d ; e n b a s , le c é r a m i s t e A l f r e d W i c k y , R . - P . Bi l le , le c u r é d e C h a n d o l i n e t l ' é c r i ­ v a i n E l l a M a i l l a r t .

tio n e t de m o u v e m e n t , c ’est le p en seu r , le p h il o s o p h e , l’écrivain e t l’a r d e n t d é ­ fe n s eu r d ’u n e n a t u r e entiè re et libre qui tr a n s p a r a î t sans cesse en filigrane, ma is fi n it p a r vous a c c ro c h e r d ’u n e f a ­ ço n singulière, à la fois par le coeur et par t o u t e la fibre. C ’est en e f f e t , à t r a ­ vers son oeuvre gravée et sculptée que l’o n repère peut-être le m i e u x l’h o m m e et sa sensibilité, l’écrivain et ses jo ies, le d e ss in a te u r à l’oeil a r d e n t e t sa longue p a t ie n c e , le c o u r e u r de fo r ê t, l’a m a n t passio nné de la b ê t e furtive saisie visuel­ le m e n t en u n e fr a c ti o n de se c o n d e d an s t o u t e sa p lé n itu d e et son milieu n a t u re l, q ue ce soit les h a u t e s racailles soleillées des Alpes valaisannes o u la d o u c e p é ­ n o m b r e de la f o r ê t you goslave.

C ar c ’est bien d ’u n h o m m e singulier q u ’il s’agit ici, d ’u n - h o m m e tr ès e x c e p ­ tio n n e l, p o u rv u de m u ltip le s ta le n t s , u n h o m m e q u i p eu à p eu s’est forgé une pen sée f o r t e , capable de le so ulever bie n au-delà de lu i-m êm e e t de ses s e m b la ­ bles. Derrière son petit oeil in fatigable , R o b e r t H ain ard m e fait to u j o u r s songer à q u e l q u e d a n g e re u x e xplosif, p rêt à c r a c h e r sa p o u d r e sur les ta b o u s d ’un m o n d e ,”q ui pré p a r e in é lu c t a b le m e n t sa plus m o r te lle d é faite à force de t r i o m ­ p h e r de son m ilieu ” .

Q u ’on ne s ’y t r o m p e pas : H a in a rd , p e i n ­ tr e graveur e t sc u l p te u r anim alie r est avant t o u t u n visionnaire q u i par le t r u ­ c h e m e n t de son oeuvre s’efforce de n o u s t r a n s m e tt r e le plus p u r, le plus grave, le plus urgent de t o u s les m essages: une réco n ciliatio n p r o f o n d e avec la n a t u r e . Sans elle, sans c e t te r é c o n c ilia tio n , sans le re spect le plus sacré p o u r t o u t ce qui reste e n c o re de n a t u r e vraie e n E u r o p e e t d an s le m o n d e , il est clair q ue n o u s c o u r o n s t o u s à n o tr e p e rt e ! L ’écrivain n ’y va pas de m a in m o r t e dan s ses

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ou-v r a g e s 1 p o u r fustiger n o t r e so ciété de c o n s o m m a t i o n et d ’e x p a n s i o n é c o n o ­ m i q u e illimitée. Avec une lucid ité p e u c o m m u n e , u n courage e x e m p la i re , il ne cesse de no u s m e t t r e en gard e e t de d é n o n c e r le m a l : " N o tr e civilisation - écrit-il q u elq u e p art dans ’’E x p a n s i o n et n a t u r e ” — m o n u m e n t d ’in c o h é re n c e , in carn e dans le paysa ge, à gra n d co u p s de b u lld o zers le ch a o s de ses p rin c ip e s .” O r, il n ’est pas b eso in d ’aller bie n loin p o u r vérifier la chose . Un simple c o u p d ’oeil sur la p lu p a r t de n os p e n t e s e t de nos alpages nous fera déco u v rir d ’im ­ m e nses plaies b éantes.

Q u a n d d o n c c o m p r e n d r o n s - n o u s q ue la n a tu re a cessé d ep u is lo n g te m p s d ’être taillable et corv éable à m e rc i? Et q u ’elle p o u r r a it bien se venger un j o u r à sa m a n iè re de t o u t e s les ble ssures q ue l’h o m m e n ’arrête pas de lui infliger! Q u a n d d o n c l’e x p a n s i o n illimitée de n o tr e civilisation industrielle r e n c o n t re - ra-t-elle un obstacle suffis ant p o u r m e t ­ tre fin à ses absurdes ravages? Q u a n d verrons-nous un to u r is m e intellig ent et m o d é r é faire cesser ce m assacre d ’arb res, de te rrains e t de b e a u x paysages , ta ris ­ sant p a r là m ê m e les m eilleures sources de sa ra iso n d ’ê t r e ?

C o m b i e n R o b e rt H ain ard voit ju s te lo r s ­ q u ’il écrit e n c o r e : " A c tu e l le m e n t n o tr e

re sponsabilité co sm iq u e s’im pose. Il

n o u s faut une m orale à l’échelle cos­

1 " E t la n a t u r e ” , E d i t i o n G . d e B ü r e n ; " N a t u r e et m é c a n i s m e ” , E d it i o n d u G r i ff o n , N e u c h â te l ; " E x p a n s i o n e t n a t u r e ”, E d it io n le C o u r r i e r du Livre, Paris 6 e ; "D éf en se d e l’im age ” , L a Ba- co n n iè r e , N e u c h â t e l ; "Chasse au c r a y o n " , La B a co nn iè re ; " C ro q u is de t e r ra in ” , t ' d i t i o n P a y o t, etc.

m i q u e , o u m i e u x , u n e c h a rité , la charité é t a n t l’e x p a n s i o n la plu s g ra n d e , la plus h a u t e , la plu s intense de la vie, de n o tr e p ro p r e vie d ’a b o r d , e t p a r elle, de t o u t e s les autres. C ar ne l’o u b li o n s pas, l’a m o u r de la n a t u r e est seul capable de lim ite r, d a n s un b u t positif, la course d é v o ra n te à la pu issa nce é c o n o m i q u e . ”

Certes, ces dernières années, u ne prise de co nscience collective se fait p e u à peu j o u r dan s b ie n des d o m a in e s e t n o ­ t a m m e n t d a n s celui de la p r o t e c t i o n de la n a t u r e . L ’o n n ’a ja m a is a u t a n t parlé — sans d o u t e à t o r t et à travers — d ’é c o l o ­ gie, de p o ll u ti o n e t d ’e n v i r o n n e m e n t . Mais t o u t reste à faire p o u r sauver l’h o m m e d u ch ao s d a n s lequel n o t r e ci­ vilisation l’e n f o n c e ch a q u e j o u r d a v a n ­ tage. R o b e r t H ainard m i e u x q u e q u i ­ c o n q u e en est c o n s c i e n t ; sans relâche, avec m o d e s ti e , avec dis c ré tio n , mais avec u n e o p in i â tr e té et u ne ferveur qui l’h o n o r e n t , l’artis te n o u s m o n t r e le c h e ­ m i n à suivre.

A c c ro c h é e s aux vieilles paro is de m é ­ lèze de la salle bourg eoisiale d e C h a n d o - lin, ses m erveilleuses gravures s e m b le n t en fin avoir tr o u v é un d é c o r à le ur c o n v e ­ n an ce. Elles n o u s p a rl e n t d ’u n m o n d e à la fois n e u f et très a n cien , un m o n d e p euplé de b ê te s , d ’arb res, d ’h e rb e s folles et de racailles, un m o n d e u n p e u m y s t é ­ rieux o ù c o u r t le frisson de la vie sauvage saisie par le c ra y o n de l’artis te à l’in s tan t m ê m e o ù elle se m a n ife s te sous sa f o r m e la plu s h a u t e ! C e tt e possession i r r e m ­ pla çable, c e tte c o m m u n i o n p r o f o n d e avec la n a t u r e , c e tte " r é v é la t io n ” , H a i­ n ard n o u s les res titu e avec u ne é m o t i o n d ’a u t a n t plu s vive et plus d u ra b l e q u ’elle

R o b e r t H a i n a r d : u n r i r e e t u n s o u r i r e « n a t u r e ». A g a u c h e , l i è v r e b l a n c s u r p r i s p a r l e c r a y o n d e l ' a r t i s t e

est m a îtr isé e e t c o n t e n u e . D ’o ù le p o u ­ voir d ’e n v o û t e m e n t , la magie de cer­ ta in es de ses gravures.

N o u s ne p o u v o n s q u ’être in f in i m e n t r e ­ co n n aissan ts à l’artis te d ’avoir su oeuvrer dep u is de longues a nnées en t o u t e i n d é ­ p e n d a n c e , loin des m o d e s passagères et des th é o rie s en vogue. Et féliciter c h a ­ le u r e u s e m e n t les a u t o r it é s c o m m u n a l e s d u h a u t village de C h a n d o li n d ’avoir su m e t t r e à la dis p o sitio n du célèbre gra­ v e u r la salle bourgeoisiale o ù m i e u x que nulle part ailleurs p e u t -ê tr e son oeuvre se charg eait d ’u n e significatio n p a r t i c u ­ lière, délivrait a r d e m m e n t son p o ig n a n t

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Retour aux sources

Chez les Walser de Bosco-Gurin

T exte G ilberte Favre Photos Oswald Ruppen

De Cevio, d an s le val Maggia, u n e r o u t e te r r i b l e m e n t é t ro it e e t sinueuse c o n d u i t dan s le val di C a m p o . O n s’a c c ro c h e à ces virages imprév isibles, loin des foules de to u r is te s agglutinées sur les plages, en bas. E t n o u s m o n t o n s . N o u s ne cessons de m o n t e r . Diable, B osc o-G urin ( 1 5 0 7 m è tr e s ) est le plus h a u t village du Tessin. Le seul, vous p r o m e t t e n t les j o y e u x d é ­ p liants to u r is t iq u e s , à p o ssé d e r u n e école italienne et une école allem an d e. N o u s irons voir...

A p rè s u n u ltim e lacet, fini le vertige, voici B osco-G urin. N ’é t a i e n t les to its p o in t u s , le c l o c h e r de l’église e t certains détails a r c h i t e c t u r a u x t y p i q u e m e n t tes- sinois, on se cro ira it dan s un village h a u t- valaisan. U n e p a r e n t é qui n ’est pas due au hasard. Bosco-G urin est appelé ”le village des Walser” .

C ’est au X I I e siècle q u e les Walser, partis d u Haut-Valais et plu s p a rt ic u l iè r e m e n t du val de C o n c h e s 1 é m ig rè r e n t d an s le val Bosco. Ils y fo n d è r e n t le village de G u r in , s’in té g rè r e n t à c e t te région avec u ne aisance re m a rq u a b l e . E n 1 8 5 0 , le village de B osco-G urin c o m p t a i t 383 h a b i t a n t s . L e n t déclin p u is q u ’o n n ’y voit plus, a u j o u r d ’h u i, q u e s e p t a n te p e r ­ sonnes. Parc e q ue les resso urc es é c o n o ­ m iq u e s de Bosco-G urin s o n t p l u t ô t m a i ­ gres (a g r ic u ltu re , élevage, un peu de to u r is m e l’été m ais s u r t o u t l’hiv er grâce à des pistes fabuleuses e t à d ’h o n o ra b l e s m o y e n s de r e m o n t é e m é c a n iq u e ) . Parce que le village des Walser est un f o r m i­ dable réservoir de bilingues q u i sero n t b i e n t ô t fo n c t io n n a i r e s a u x d o u a n e s , au x P T T , CEE e t d an s l’a d m in is tr a tio n c a n ­ to n a le .

Plusieurs siècles ap rè s l’in sta lla tio n des Walser à Bosco-G urin, c o m m e n t cette

lo in tain e origine est-elle resse ntie?

existe-t-il e n c o re u n e id e n tit é Walser ou c e t te co nscience a-t-elle disparu au fil des siècles? Pas si facile à dire.

C e rta in s s e r o n t déçus, mais les Walser q u e n o u s av ons r e n c o n t r é s à Bosco-G urin n ’é p r o u v e n t q u ’un in t é r ê t m itigé, q u ’une indifférence polie p o u r la q u e s t io n wal- ser. T o u s se d is en t u n a n i m e m e n t Tessi- nois. Tessinois ”à cause de l’e n t o u ra g e , à cause de n os a ï e u x , nés ici, à cause du t e m p s qui a pass é” .

Et p o u r t a n t , h u i t siècles après, to u s so nt restés in é b ra n la b l e m e n t a t ta c h é s à la langue de leurs a ï e u x , ce dia le cte walser si p ro c h e de celui du val de C onches, selon Osw ald R u p p e n , qui dia lo gua allè­ g r e m e n t avec les c i to y e n s de Bosco- G u rin c o m m e il le fait avec ceu x de Eiesch ou de M ünster.

Née en 1 8 9 7 , M m e T o m a m ic h e l est allée d e u x fois d an s le Haut-Valais (à Brigue

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et à Loèche-les-Bains ), l’u n de ses frères h abite G enève e t des h u i t e n f a n t s q u ’elle a eus, d e u x s o n t restés au village. Elle d it:

— N o u s avons e x a c t e m e n t les m ê m e s dro its q u e les a u t re s T essinois2 . Il n ’y a pas de p ro b l è m e s e n t r e n o u s , n o u s n o u s e n t e n d o n s p a r f a it e m e n t .

Et il est vrai q u e le c o n t a c t est ex c e lle n t entre les d e u x c o m m u n a u t é s , l’italo- ph o n e e t la walser. O u i, M m e T o m a m i- chel reg retterait la dis p aritio n d u d ia ­ lecte walser et d ép lo re q ue les e n f a n t s , au j o u r d ’h ui, aient te n d a n c e à parler l’italien ( c ’est-à-dire le dia lect e tessinois) p lu t ô t q u e l’allem an d (le p ato is walser). — En famille, no u s p arlo n s n o tr e d ia ­ lecte walser. Mes p e tits -e n fa n ts, e u x , s’e x p r i m e n t plu s volo n tiers en italien. Les écoliers de Bosco-G urin suivent l’école en la ngue italienne. L e u r i n s t i t u ­ trice n ’est pas w alser mais it a lo p h o n e . Les co u rs d ’a l le m a n d , à raiso n de trois heures p a r sem ain e, s o n t d o n n é s p a r un hôte lie r suisse a l lém an iq u e établi à Bosco-Gurin d ep u is plu s de q u in z e ans. — Le p ro b l è m e w alser a été inve nté p a r

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u ne é q u ip e d ’in tellectuels de Z u ri c h , n ’hésite-t-il pas à affirm er. Je ne crois pas qu e le dia le cte w alser ressemble à celui d u Haut-Valais. N o n , l’alle m a n d ne risque pas de p erd re d u te rra in , ici, c ’est l’italien q ui est m e n a c é de d is p a ritio n au Tessin car la langue allem an d e y est d e ­ venue e x t r ê m e m e n t im p o r t a n t e . C o m m e n t le Suisse além an iq u e est-il a c c e p té par les Walser de Bosco-G urin, ses frères ” c u itu re ls ” , si je puis d ire? Pas du plus sim ple. E c o u te z :

— Ce n ’est pas parce q u ’o n parle la la n ­ gue allem ande q u ’o n est A lle m an d o u Suisse allem and. Les Walser s o n t plus p ro c h e s des it a lo p h o n e s e t des Italiens q ue des Suisses a lém an iq u es. Moi, depuis le t e m p s que j ’h a b ite Bosco-G urin, je suis to u j o u r s l’étranger.

U n peu plus ta r d , l’h ô te lie r argovien n o u s c o u rr a après p o u r n o u s dire : — Savez-vous q u ’il est très difficile d ’e n ­ seigner une langue à des e n fa n ts qui n ’a im e n t pas les Suisses alé m a n iq u e s? Ils re j e tt e n t le ur r e s s e n tim e n t à n o tr e

égard sur la langue q u ’ils é t u d i e n t . Je d o n n e ces cours p arce q u ’o n m e l’a d e ­ m a n d é , d an s l’i n t é r ê t des en fan ts. Et d ’a j o u te r, a m e r:

— Les Walser s o n t c o m m e les Valaisans q ui o n t ad m is u n é vêque italien — Mgr N e s to r A d a m — m ais a c c e p t e ra ie n t m o in s fac ile m e n t u n Suisse a lé m a n iq u e . S o u p ir.

— Q ue l’on soit P olonais, Péruvien, C h i­ nois o u a u t r e , quelle i m p o r t a n c e ? E n 1 9 7 7 , la fo r ê t des in im itiés e n tre Suisses reste, plus qu e ja m ais, à d é f r i­ c h e r. A B osco-G urin, on le sen t aussi. G .F . 1 Les W a l s e r é m i g r è r e n t a us si d a n s l e V o r a r l b e r g , e n I t a l i e , d a n s le L i e c h t e n s t e i n , les G r i s o n s e t le c a n t o n d ’U r i . 2 II y e u t d ’a i l l e u r s u n b r i l l a n t r e p r é s e n t a n t w a l s e r d a n s la v i e p o l i t i q u e t e s s i n o i s e , l e m a j o r A d o l f o J a n n e r , d é c é d é e n 1974, q u i f u t d é p u t é a u G r a n d C o n s e i l , c o n s e i l l e r d ’E t a t e t c o n s e i l l e r n a t i o n a l .

Che\ les Wâlser de Bosco-Gurin

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The Secret Valley

The Dranse R iver which emerges from a narrow gap in the mountains before it joins the R h one a short distance below Martigny, has three springs: one above the p o w e r reservoir Mauvoisin at the south end o f the valley o f Bagnes; a second in one o f the glaciers o f the Great Saint Bernard a t the to p o f the valley o f E ntrem ont ; and the third in the amphitheatre o f peaks and glaciers closing the Val Ferret. Whereas Bagnes and E ntrem ont are w ell known to tourists f o r their large resorts, the inhabitants o f the Val Ferret had little con tact with the outside w orld until the early tw entieth century. This is w h y they succeeded in preserving the seven villages and hamlets o f their valley fro m drastic change and their stone houses and w ooden barns are still built in the sty le typical o f the region. A t Orsières, the Val Ferret m eets the Val d ’Entrem ont, through which the Great Saint Bernard road passes. The first village o f the Val Ferret is Som-la-Proz - Top o f the Prairie - where the fanners o f Orsières used to send their cow s to graze before the herds m ou n ted to the summer pastures. In the n ext village, Issert, the main street is so narrow that the wooden balconies o f the upper stories o f the houses nearly shut o u t the sky. Across the m ilky glacier waters o f the Dranse lies Arlaches, a hamlet o f w ooden chalets scattered in m eadows and surroun­ ded b y trees. Then the traveller reaches Praz-de-Fort, a village o f grey stone houses situated f o r a splendid view up and down valley. This village has a lovely Baroque chapel. A fte r Pray on, the valley becom es stern and shortly b ey o n d here one reaches real mountain wilderness and in it the largest village o f the val­ ley, La Fouly, b edded a t the base o f high peaks and the glacier o f La Neuva. Farther up, one passés through q u iet alpine pas­ tures to the village o f Ferret, at 1700 meters, and here the road ends.

C ity fo lk s wanting to spend a holiday in a mountain town, will n ot fin d luxury hotels o r social activities in this valley. E xcept for La Fouly, the villages have on ly one o r tw o small hotels or boarding houses. B ut mountain climbers and nature lovers will find qu iet and restful the majestic surroundings o f mountains, glaciers, pastures, larch-wood forests and clear brooks frolic­

king over boulders.

In addition to the f e w hotels La Fouly has vacation houses with dorm itories f o r groups or rooms f o r 4 to 10 beds. In win­ ter, La F ouly plays h ost to pupils from Geneva schools with their teachers f o r a w eek o f ’’snow classes”. They have their lessons in the morning and ski in the afternoons. This village also has a fam ous branch o f the Swiss Mountaineering Schools where beginners and advanced climbers develop mountainee­ ring skills. Guides are a t the disposal o f climbers wishing to make difficu lt excursions on rock and glaciers. A n d hikers o f all ages are n ot forgotten. The valley has well-marked easy trails and a map o f them as w ell as a list o f hotels, boarding

houses and restaurants in the whole valley, is available a t the Bureau de renseignements, La Fouly, 19 3 7 Orsières. People not travelling with their ow n cars, can take the train from Martigny to Orsières and from there the postal m o to r coach, which travels up and dow n the valley two, three o r fo u r times a d ay according to the season, bu t on ly once a day in winter. A private scholl, Maya-Joie, f o r studies and sports takes 10 to

15 years o ld children from S eptem ber to June, and those from 12 to 2 0 years in July and August f o r vacation courses and al­ pine lessons.

And, while staying in the beautiful "Land o f the three Dranse Rivers", w h y n ot pay a visit to the je w e l o f Lake Champex at 14 72 meters ? A winding, bu t g o o d road leads up to the lake from Som-la-Proz. One suddenly com es upon the lake, and here one sees the Grand Combin across the valley o f Entre­ m o n t and its image m irrored in the sparkling water o f the lake. Lake Champex was fo rm e d b y the Dranse o f Ferret which, ages ago, passed over a saddle betw een the Cotogne and the Breya mountains. Much later, the river changed its course to m e et the Dranse o f Entremont. Behind the lake, a rather dif­ ficu lt road descends through a steep and narrow valley toward

Les Valet tes and Martigny. B u t before reaching Les Valet tes, do n o t miss another wonder o f Nature, the wild gorge o f the Durnand. Stairs and bridges have been built in the gorge to allow visitors to see the churning river from a safe distance. A m odest fe e f o r the upkeep o f the stairs and bridges is char­ g ed at the restaurant at the entrance o f the-gorge.

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Revolver de sécurité totale

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au C om ptoir

Crayon rechargeable

Prise pour être au courant

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Lunettes pour regard incisif

Montre pour prendre les rendez-vous à la lettre

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L’odyssée du Comptoir de Martigny

G râce au d y n a m is m e de ses dirig eants, le C o m p t o i r de M artigny c o n n u t , au cours de ses dix-sept années d ’ex isten ce, un essor c o n s t a n t.

Il a pris pied dan s le c a n t o n en s’officia- lisant en q u e lq u e sorte grâce à la p ré ­ sence, c h a q u e année, des h a u t e s a u t o r i ­ té s valaisannes.

Cela lui a p erm is de se d o n n e r la raison sociale plus élargie de "F o ire d u Valais” . Mais u n e fo ire, ce n ’est pas u n e a b s t ra c ­ tion. C ’est une j u x t a p o s i t i o n de stands, d o n c u n besoin d ’espace.

Q u i se s o u v ie n t des t o u t p rem iers c o m p ­ to irs qui se c o n t e n t a i e n t de l’an cienne salle de g y m n a s tiq u e de la Ville, d é n o m ­ m é e a u j o u r d ’hui salle c o m m u n a l e , avec u tilisation de ses p e t ite s pla ces a n n e x e s ? Ce f u t d ’ailleurs de c o u r t e d u ré e , car la M unicip alité a m én ag ea peu après le Pré- G a n io z , ainsi d é n o m m é du n o m des p r o ­ priétaires d ’a u tre fo is e t acquis un q u a r t de siècle aup arav an t.

Le Pré-Ganioz devint place du M anoir e t le M anoir lu i-m êm e f u t aussi a ch eté par la c o m m u n e en 1960 des m ê m e s p r o ­ priétaires p o u r en faire u n e so rte de m a i­ son de la c ulture.

C ’est d o n c su r cet e m p l a c e m e n t e t en b é n é fic ia n t d u M anoir lui-m êm e, de ses étages p o u r des e x p o s i ti o n s t y p i q u e s e t de son sous-sol p o u r servir la r a c le tte

va-laisanne q u ’e u t lieu j u s q u ’à ce j o u r la m a n if e s ta t io n m a rtig n erain e.

Les avantages d ’u n e telle situ a t io n é t a ie n t év id en ts : p re s q u e u n h e c ta re de te rrain d is p o n ib le, p r o x i m i té d u c en tre ville e t des services c o m m u n a u x , d o n c osm ose e n q u e l q u e sorte e n t r e le C o m p ­ t o i r e t ses h a b ita n ts .

Mais les in c o n v é n ie n ts n ’é t a i e n t pas m o in s grands.

D ’a b o r d , pas q u e s t io n de c o n stru ire en ’’d u r ” sur c e tte place réservée au parcage des v o itu re s e t au m a in ti e n d ’espaces d é ­ gagés e n c e tte p artie de la cité.

E t ne p o u v a n t c o n s tru ire , le c o m ité du C o m p t o i r é ta it c h a q u e an n é e c o n d a m n é à d é p e n s e r de fo r te s so m m e s p o u r des halles de d urée précaire, d o n t il ne res­ ta it rien u n e fois la m a n if e s ta t io n te r m i­ née.

En o u tr e , la c o ex isten ce d u r a n t p resque d e u x m o is par an de ces c o n s t r u c t io n s provisoires — le te m p s de c o n stru ire , d ’e x p l o ite r, de d é m o lir e t de r e m e t t r e en é t a t — avec l’école p rim aire q u i d é b u t e à fin a o û t é ta it cause de d é ra n g e m e n t p o u r les élèves. Il f a u t e n fin p arler des en n u is d é c o u l a n t d u b r u i t e n plein c e n tre e t de l ’o c c u p a t io n à d ’a u tre s fins, d u r a n t le m ê m e te m p s , d ’u n p a rking apprécié. D o n c il fallait se m e t t r e à la r e c h e r c h e d ’u n a u tre e m p l a c e m e n t p o u r u n e c o n s ­ tr u c t i o n définitiv e. A un m o m e n t d o n n é , la c o m m u n e e t le C o m p t o i r é t u d i è r e n t la so l u ti o n ”rue des H ôtels-rue d u N o r d ” sur des te rra in s a p ­ p a r t e n a n t à la M unicipalité. Mais la sur­ face é t a it in suffisante e t des a ch ats c o m ­ p lé m e n t a ire s aléatoires o u en to u s cas tr o p o n é re u x .

Puis, la c o m m u n e a y a n t décidé de tr a n s ­ férer ses te rra in s de s p o r ts e n b o r d u r e de la rue du L ev an t, il a p p a r u t qu e le C o m p ­ to i r p o u r r a it s ’édifier sur l ’ancien s tad e, à p r o x i m i té de la piscine e t de la p a t i­ n o ire. La so lu ti o n p a r u t ex c e lle n te et des plans f u r e n t étudié s.

T o u t e f o i s in t e rv i n re n t à ce m o m e n t- là les services officiels de la C o n f é d é r a t io n e t du c a n t o n so u c ie u x de la conserva­ tio n des vestiges ro m a in s e n fo u is d a n s le sol à cet e n d ro it. O n y tr o u v e e n e ff e t l ’ancien fo r u m , l’an cien n e basilique et d ’a u tre s restes n o n e n c o re id e ntifiés m a is c o n s t i t u a n t le c en tre vital de l’a n ­ cienne O c to d u r e .

La M unicipalité d u t se re n d r e à l’évi­ dence. C e tte d e s t r u c t io n , in évitable en cas de c o n s t r u c t i o n , e û t été u n a p p a u ­ v rissem ent c u ltu re l p o u r la cité.

C ’est alors q u e le C onseil m u n icip a l d é ­ cida de vendre à la C o n f é d é r a t io n ces te rra in s co n v o ités par les arch éo lo g u es e t d ’utiliser l’argent o b t e n u p o u r en a c q u é rir d ’a u t r e s o ù va ê tre in a uguré, c e t te a n n ée, le C o m p t o i r en d u r p o u r l ’é d ific a tio n d u q u e l il au ra fallu dix ans de ré fle x io n e t d ’é tu d es.

Les p o u rp a r le rs f u r e n t longs e t délicats. Il fallait e nsuite m e t t r e au p o i n t bien des ch o se s : la c o n c e p t io n , les obje ctifs, l ’a rc h i te c t u re elle-m êm e, puis l’é tu d e d ’un e e x te n s io n possible, la f o r m e j u r i ­ d iq u e de la p e rs o n n e m o ra le q u i c o n s ­ tr u ir a it e t e x p lo ite ra it et le m o d e de mise à dis p o sitio n , p a r la c o m m u n e , des 25 0 0 0 m - acquis, surface q u i p e r m e t de v o ir l’avenir.

C ’est ainsi q u ’est né le C E R M , Société co o p é ra tiv e dirigée p a r u n conseil o ù la c o m m u n e est r e p r é s e n té e e t à q u i il f u t o c t r o y é un d ro it de superfic ie sur ces te rrains p o u r u n e longue durée.

E t ici le soussig né, q u i a vécu in t e n s é ­ m e n t ces p o u rp a r le rs e t le u r a b o u tis s e ­ m e n t , s ’arrête p o u r laisser au c o m ité lui- m ê m e dire ses im pressions e t ses i n t e n ­ tions.

I n d i s c u t a b le m e n t, la nouvelle c o n s t r u c ­ tio n se p ré s e n te bien e t l ’e m p la c e m e n t, d a n s une zo n e q u i n ’avait pas é té dési­ gnée p o u r un e d e s t in a t io n p articu lière, est d ’un accès facile grâce au n o u v e a u réseau r o u t ie r am énagé dans la partie

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Bi en m o d e s t e e n c o r e , é r i g é e n p l e i n c œ u r d e M a r t i g n y

1961 : M . J e a n A c t i s , p r é s i d e n t , o u v r e le d e u x i è m e C o m p t o i r

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sud-est de la cité. Ainsi, le c e n tre p o u r r a conserver sa v o c a tio n de zo n e d ’h a b i t a t av an t t o u t e t les M artignerains s ’h a b i t u e ­ r o n t vite à faire q u e lq u e s pas de plus p o u r aller à leur C o m p t o i r !

B o n n e chance au C E R M , c o m m e c en tre d ’a n i m a t io n de M artigny, car, bien sûr, ce b â t im e n t n ’est pas destiné au seul C o m p t o i r an n u e l e t va p o u v o ir m e ttr e ses lo c au x à dis p o sitio n p o u r de n o m ­ breuses m a n if e s ta t io n s e x ig e a n t un es­ pace c o u v e rt d ’un e c ertain e i m p o r t a n c e : u ne c a n tin e p e rm a n e n te en q u elq u e s o r te , de plu s de 7 0 0 0 m 2 , c ’est u n iq u e e n Valais e t ça se p rê te à de n o m b r e u x usages. E d o u a r d M o ra n d A ncien p ré s id e n t de M artigny.

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Le C o m p t o i r , c ’e s t a us si j o u r s d e liesse d a n s les r u e s : c o r t è g e s p i t t o r e s q u e s e t c o l o r é s , o ù d é f i l e n t les g r o u p e s v a l a i s a n s , c o n f é d é r é s e t é t r a n g e r s , les g e n d a r m e s en g r a n d a p p a r a t ; d a n s les s t a n d s , b o n i m e n t e u r s e t a r t i s a n s r i v a l i s e n t d ’a d r e s s e . C i - d e s s o u s , v u e g é n é r a l e d ’u n r é c e n t C o m p t o i r , d e v e n u F o i r e d u V a l a i s , a u c e n t r e c it é .

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Evolution statistique du Comptoir de Martigny

O -O 5 g E “ o -2 .5 ° " l g " d •° 2 A n n e e Invites d ’h o n n e u r Z -o° U O u Z - o O y Z "O 1960 Régie fédérale d e s alcools 76 64 2 2 ’0 0 0 1961 Savoie, Po ste-T élég ra p h e-T élép h o n e 96 80 3 4 ’0 0 0 1962 G e n è v e , O ffice n a tio n a l suisse d u to u ris m e 115 89 3 8 ’0 0 0 1963 Vau d, R a d io -T V , O r i e n t a t i o n p rofe ssionnelle 183 120 4 2 ’0 0 0 1964 Vallée d ’A o s te , D a h o m e y 194 117 4 2 ’8 0 0 1965 F ra n c e , A g ricu ltu re d e de m a in 194 111 4 7 ’8 0 0 1966 Tessin, Swissair 227 132 5 1 ’5 0 0 1967 B ern e, A m é n a g e m e n t d u te rrito ire 231 125 5 5 ’2 0 0 1968 F rib o u r g , A frique d u Su d , Télévision r o m a n d e 284 156 6 5 ’3 0 0 1969 Bâle-Ville, U n io n i n te r n a tio n a le des t é lé c o m m u n ic a tio n s , Régie

féd ér ale des alcools

328 174 7 5 T 2 0 1970 L u c e rn e , R a ffin erie s du Su d -O u est, F é d é r a t i o n é c o n o m i q u e du

Valais, Valais d u vin

326 172 8 0 ’ 111 1971 N e u c h â te l, S a n té p u b liq u e e t O rg a n isa tio n m o n d ia le d e la sa nté,

Forêt-Bois-Valais

3 3 0 177 8 3 ’5 3 8 1972 Z o u g , C o m ité in te r n a tio n a l d e la C r o ix -R o u g e , P ro t e c t i o n civile,

Régie fédérale des alcools, Savièse

33 0 175 9 0 ’ 112 1973 Province de T u ri n , C F F , Je u n e sse e t p rofe ssi ons, Vouvry 3 3 0 175 9 4 ’788 1974 B o u rgogne e t F ra n c h e - C o m t é , Viège, T C S, A s so c ia tio n valaisan-

ne des hor logers

337 177 100’3 4 0 1975 Z u rich , H é r é m e n c e , T r o u p e s d e tran sm issio n , O N S T ’’P ionniers

de l'h ô tellerie"

3 4 0 180 9 8 ’292 1976 A rt e t artis a n a t valaisans, Bagnes, U C O V A , Cercle valaisan des

in venteurs, U n io n valaisanne p o u r la v e n t e des fru its e t légumes

340 180 1 0 5 ' 148

«Tout nouveau

dans l’ambiance

de toujours»

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C ’est sur ce thèm e que le C om ptoir de Martigny, Foire du Valais, marquera sa dix-huitième édition en inaugurant pou r l ’occasion les nouvelles installations du CE RM, abordant ainsi un tournant ex­ trêm em en t im portant de son existence. Le C om ptoir ”en dur" sera devenu une réalité e t c ’est un véritable pari sur l ’avenir d e la part des responsables de la grande manifestation d ’autom ne marti- gneraine. Ils ne f o n t en cela que suivre l ’exem ple de leurs prédécesseurs, ceux de 1960, la poignée d ’audacieux qui créa le prem ier C om ptoir e t qui crut à son avenir.

Ils avaient raison d ’y croire puisque le C om ptoir de 1960, avec ses 2 2 0 0 0 vi­ siteurs, est devenu la Foire du Valais accueillant plus d e 105 0 0 0 visiteurs en 1976, record absolu de la manifestation. Durant ces dix-sept ans d ’existence, que de chemin parcouru, que d e souvenirs amassés, que d ’expériences vécues! Une belle aventure.

E t c ’est f o r t de ces dix-sept années de réussite que le com ité actuel a active­ m en t collaboré à la réalisation du CERM en y apportan t sa f o i en l ’avenir, son en­ thousiasme et son esprit d ’équipe. Car il fau t bien le dire e t le reconnaître, sans le C om ptoir le CERM n ’existerait pas. C ’est le développem ent e t l ’ampleur prise par la foire martigneraine qu i a suscité cet élan, qui a permis ces inves­ tissements e t qui a créé les conditions nécessaires à une telle oeuvre. Une oeuvre qui, par sa conception technique e t ses équipements, d o it non seulement abri­ ter le C om ptoir mais être considérée com m e le fu tu r centre d ’une fou le d ’ac­ tivités bénéfiques p o u r to u te une région. En inaugurant ces nouvelles installa­ tions, le C om ptoir d e Martigny e t son com ité actuel auront une pensée d e re­ connaissance pou r les ouvriers d e la première heure, pou r les membres du permier com ité qu i aujourd’hui voient réalisé un de leurs rêves les plus fou s! Combien étaient-ils en 1960 à penser une telle réalisation possible? Peu sans doute, le souci d e l ’époque étant avant to u t d e faire vivre ce C om ptoir qu ’ils ve­ naient de créer. L ’enfant q u ’ils o n t mis au m onde a grandi e t p e u t se targuer

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d ’avoir acquis sa maturité. A dix-huit ans, c ’est un exploit!

Que sera l ’avenir? Le C om ptoir de Mar- tigny continuera-t-il son développe­ m e n t? Une telle foire apporte-t-elle en ­ core quelque chose ? La réponse est oui, sans hésitation.

Tant qu'il y aura des gens qu i o n t quel­ que chose à vendre e t d ’autres quelque chose à acheter, les foires auront leur raison d ’être. Elles ne sont pas nées d'aujourd ’hui, en témoigne la conces­ sion de foire qu ’accorda en 1392, à Mar- tigny, la com tesse Bonne d e Bourbon en ces termes: ”... nous voulons que dans ces foires tous e t chacun, marchands e t non-marchands, puissent venir, partir, s ’arrêter, demeurer, converser, acheter, avec leurs choses e t bien tranquillement, librem ent e t sûrement... ”

C ’était en 1392. Déjà Martigny, par sa position géographique sans d o u te e t le sens du com m erce de ses habitants, créait le perm ier Comptoir.

E t puis le C om ptoir c ’est aussi e t avant to u t une occasion d e rencontres e t de contacts. A u x côtés des affaires, il y a le besoin de l ’h om m e d ’aller à la rencontre d e l ’h om m e dans une société où chacun a trop tendance à vivre en vase clos. Dans l ’atm osphère déten due e t amicale qui règne dans les halles, on se sent pro­ che de son semblable, le visiteurs que l ’on cotoie ne reste pas longtem ps un inconnu, les relations amicales se créent avec facilité. E t année après année, l ’ép o ­ que du C om ptoir devient celle des ami­ tiés retrouvées. C ’est le rôle social d e la foire e t Martigny de par ses dimensions à la taille de l ’homme, de par son am­ biance à nulle autre pareille, réunit les conditions nécessaires à ces relations si indispensables à l ’hom m e moderne. Oui, le C om ptoir d e Martigny a un ave­ nir, nous y croyons plus que jamais.

R aph y Darbellay Président du Comptoir.

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