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Surfaces isotropes de O et systèmes intégrables.
Idrisse Khemar
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ccsd-00013717, version 3 - 5 Dec 2005
Surfa es isotropes de
O
et systèmes intégrables.Idrisse Khemar
Introdu tion
Dans etarti le,nousétudions ertainessurfa esisotropesde
O = R
8
.L'idée
des'intéresseràdetellessurfa esvientdelavolontéde her herdesanalogues
aux surfa es lagrangiennes hamiltoniennes stationnaires de
R
4
, dansR
8
. Ces surfa es deR
4
forment un système omplètement intégrable présentant une
stru tureinédite( f.[9℄)etil estnatureld'en her herdesgénéralisationsdans
R
8
.( f.[13℄.)
Considéronsunesurfa e
Σ
lagrangiennedeR
4
.Onpeutlo alementtrouverune
paramétrisation onforme de
Σ
par des oordonnées(u, v) ∈ Ω
,Ω
étant unouvertde
R
2
,i.e.uneimmersion
X : Ω → R
4
telleque
dX = e
f
(e
1
du + e
2
dv)
ave
(e
1
, e
2
)
basehermitiennedeC
2
pourtout
(u, v) ∈ Ω
,f ∈ C
∞
(
R
2
)
. L'iden-ti ationentreR
4
etC
2
estdonnéepar
(x
1
, x
2
, x
3
, x
4
) 7→ (x
1
+ ix
2
, x
3
+ ix
4
)
.Alasurfa e
Σ
estasso ié l'anglelagrangienβ
dénipare
iβ
= det(e
1
, e
2
)
(quinedépend pasdelaparamétrisation hoisie arilne dépend queduplan tangent
T
X(u,v)
Σ =
Re
1
+
Re
2
).Maintenant onsidéronslafon tionnelled'aire
A(Σ) =
R
Σ
dv
surl'ensembledessurfa es orientées lagrangiennesde
R
4
. Un point ritique pour ette
fon tion-nelleest unesurfa elagrangienne
Σ
telle queδA(Σ)(X) = 0
pourtout hampdeve teur
X
àsupport ompa tsurR
4
ave la onditionsupplémentaireque
X
doitêtrelagrangieni.e.sonotpreservelessurfa eslagrangiennes;sionsuppose
que elan'estvraiquesi
X
esthamiltonien,i.e.X = −i∇h
aveh ∈ C
∞
(R
4
,
R)
alors
Σ
est dite hamiltoniennestationnaire. Onmontre alors, f.[9℄, queΣ
esthamiltoniennestationnairesi,etseulementsi,
△β = 0
où△
estlelapla iensurΣ
déniàl'aidedelamétriqueinduite.Dans [9℄, il est montré que les surfa es lagrangienneshamiltoniennes
station-nairesde
R
4
sontsolutionsd'unsystème omplètementintégrable.Dansle
lan-gagedessystèmes omplètementintégrableson onstruitunefamillede
onnex-ionsde ourburenulle
α
λ
,λ ∈ S
1
quis'é rit:
α
λ
= λ
−2
α
′
2
+ λ
−1
α
−1
′
+ α
0
+ λα
′′
1
+ λ
2
α
′′
2
(1)f.[9℄.
Nous nous proposons i i de trouver des surfa es de
R
8
ha unesd'elle,
Σ
, orrespondeunefon tionρ
Σ
: Σ → S
3
(analoguede
e
iβ
: Σ →
S
1
) et que lessurfa es pourlesquelles
ρ
Σ
est harmoniqueforment unsystèmeomplètementintégrable.Pour e fairenousallons pro éderpar analogie ave
lessurfa eslagrangienneshamiltoniennesstationnairesde
R
4
.Commençonspar
formulerleproblèmedans
R
4
àl'aidedesquaternions.Ensuitenouspro èderons
paranalogie enutilisantles o tonions(se tion 2). Lerappeldes dénitions et
onnaissan esné essairessurleso tonionsest faitdanslase tion1.
Pour
x, y ∈ H
,onax · ¯y = hx, yi
R
4
− ω(x, y)i − det
C
2
(x, y)j = hx, yi
C
2
− det
C
2
(x, y)j
où
ω = dx
1
∧ dx
2
+ dx
3
∧ dx
4
. Ainsipour(e
1
, e
2
)
base orthonorméed'unplanlagrangiende
R
4
ona
e
1
· ¯e
2
= −e
iβ
j
où
β
estl'anglelagrangienduplanVe t(e
1
, e
2
)
.Onvoitquel'onpeutexprimerla ontraintelagrangienneainsi quel'angle lagrangienàl'aideduproduitdans
H
.Plus pré isemment,nousavonsappliqué lapro éduresuivante :onformeleproduit
x · ¯y
,avex, y
denorme1,puisonsupposequelesdeuxpremierstermesde
x · ¯y ∈ H
dansladé ompositionH = R ⊕ Ri ⊕ Rj ⊕ Rk
,sontnulsetalorson ax · ¯y ∈ S
1
j
equi nouspermet dere upérer
e
iβ
∈ S
1
.
Nouspro èderonsdemême dans
R
8
enutilisantleproduit deso tonions
(se -tion2). Pour
q, q
′
∈ O = H
2
onaq · q
′
= hq, q
′
i +
7
X
i=1
ω
i
(q, q
′
)e
i
où
(e
i
)
0
≤i≤7
estlabase anoniquedeR
8
,
ω
i
= h·, L
e
i
·i
,etL
e
i
designelamulti-pli ationàgau hepar
e
i
.Nousintroduisonsladé ompositionq.q
′
= (B(q, q
′
), −ρ(q, q
′
)) ∈ H
2
.
Alorsnousregardonslessurfa esisotropespour
ω
1
, ω
2
, ω
3
,quenousappelonssurfa es
Σ
V
.Nousnousinteressonsdon àl'ensembleQ
desplansdeO
isotropespour es 3 formes symple tiques. L'ensemble
V
des bases orthonormées dees plans est l'ensemble des ouples normées
(q, q
′
) ∈ S
7
× S
7
qui vérientB(q, q
′
) = 0
(Vest l'analoguedel'ensembledesbases hermitiennesde
C
2
).On aalorsQ = V /SO(2)
,etρ(q, q
′
) ∈ S
3
pourtout(q, q
′
) ∈ V
(lanormeest
multi-pli ativedans
O
:′
| = |q||q
′
| = 1)
.Onaainsidéniunefon tion
ρ : V → S
3
analogueà
e
iβ
et ettefon tionpasseauquotientenuneappli ation
ρ : Q → S
3
.
D'autrepartdansle as de
R
4
onalegroupe
U (2)
qui agitlibrementettran-sitivement sur l'ensemble des bases hermitiennes et on peut é rire l'a tion de
U (2)
àl'aidedesquaternions:onalemorphismesurje tifdegroupedenoyau±1
:S
3
× S
3
→ SO(4)
(p, q)
7→ L
p
R
q
¯
= R
q
¯
L
p
= (x 7→ px¯q)
etonpeuté rire
Ainsi
U (2)
est le sous-groupe deSO(4)
qui ommute aveL
i
d'oùU (2) =
{L
p
R
¯
q
, p ∈ S
1
, q ∈ S
3
}
. Quant àSU (2
) 'est le sous-groupe deSO(4)
quiommuteave
L
i
, L
j
, L
k
d'oùSU (2) = {R
q
, q ∈ S
3
}
.D'unemanièregénérale,
pour
g = L
p
R
q
¯
∈ SO(4)
ona(gx)(gy) = p(x¯
y)¯
p
.Paranalogie nousallons her herlegroupequi onserve
B
, i.e.lesous-groupede
SO(8)
qui onserveω
1
, ω
2
, ω
3
. Noustrouveronsle groupeSU (2) × SU(2)
.Lerésultatesttrèsdiérentde equi epassedans
H
mais 'estlebongroupede symétrie. En eet omme
ρ
Σ
est à valeurs dansS
3
et que nous voulons
luiimposer d'être harmonique, nous allonsutiliser la théorie des appli ations
harmoniques dupoint de vue des systèmes intégrables ( f. [3℄) et don é rire
S
3
omme unespa e symétrique:
S
3
= S
3
× S
3
/△
où
△
est ladiagonaledeS
3
× S
3
,
△ = {(a, a) , a ∈ S
3
}
(et est l'analoguede
SU (2)
). Cependantnousnourrissonsl'espoird'avoirungroupequiagittransitivementsur
V
( equin'estpasle asde
S
3
× S
3
)ainsiqu'ilenestpour
U (2)
etlesbaseshermitiennesdeC
2
. Nous allons don her her à grossir le groupe en prenant le sous-groupe
de
SO(8)
qui onservela nullité deB
: nous trouvons alors un groupeG
dedimension9(
V
estde dimension10)qui n'agitdon pastransitivement.Alorsnous regardonsl'a tion de
G
surQ
, qui lui est de dimension 9.Malheureuse-ment nous trouvonsque l'a tion n'est toujours pastransitive. Nous al ulons
alorslesorbites:noustrouvonsquetouteslesorbitessontdedimension8sauf
deuxorbitesdégénéréesl'unededimension7,l'autrededimension6.Enoutre
nous onstruisons unefon tion
p : Q → [0 , 1/2]
dont lesbressontlesorbitesde
G
,lesorbitesdégénéréesétantp
−1
({0})
et
p
−1
({
1
2
})
respe tivement.Ensuitenousarrivonsàtrouverunmoyensimpledepasserd'uneorbiteàuneautre( f.
théorème6). Enn nousterminons la se tion2 en étudiant algébriquementle
groupe
G
etsonalgèbredeLie.Danslase tion3nousétudionslessurfa es
Σ
V
.Nousmontronsque elle dontle
ρ
Σ
estharmonique formentunsystème omplètementintégrable: nouson-truisonsunefamillede onnexionde ourburenulle
α
λ
ommedans (1).Ensuite nous montrons que les surfa es
Σ
V
sont solutionsde deux équationsl'unelinéaire,l'autrenonlinéaire.(Enfait 'estlamêmeéquationoùonreprésente
lasurfa edemanièrediérente).
Danslase tion4,nousexposonslaméthodedesgroupesdela ets,enseréférant
à[3℄et[9℄pourlesdétails.Puisnousobtenonsunereprésentationdetype
Weier-strasspourlessurfa es
Σ
V
.Danslase tion5,nous al ulonsleve teur ourburemoyenned'unesurfa e
Σ
V
(dansl'espoird'obtenirune interprétationvariationnelle).
Dans la se tion 6, nous montrons que e que nous avons fait pour les
sur-fa es
Σ
V
est en fait un as parti ulier de quelque hose de plus général. Eneet,en onsidérantleproduitve torielde
O
,nousdénissonsuneappli ationρ : Gr
2
(
O) → S
6
.Alorsnousmontronsquelessurfa esimmergéesΣ
deO
telles queρ
Σ
: z ∈ Σ 7→ ρ(T
z
Σ) ∈ S
6
est harmonique (surfa es
ρ − harmoniques
)formentun système omplètementintégrable.Le groupede symétrie est alors
Spin(7)
.Plus généralement,soitI
& {1, ..., 7}
alorslessurfa esω
I
− isotropes
,i.e. isotropes pour
ω
i
,i ∈ I
, dont leρ
Σ
(qui est alors à valeurs dansS
I
=
in-tégrable.Legroupedesymétrieestalors
G
I
≃ Spin(7 − |I|)
.PourI = {1, 2, 3}
,onretrouvelessurfa es
Σ
V
.Nous onstruisonsdon unefamille(S
I
)
paramétréepar
I
,d'ensemblesdesurfa essolutionsd'unsystèmeintégrable,tousin lusdansS
∅
,tellequeI ⊂ J
impliqueS
J
⊂ S
I
.Parrestri tionàH
onobtientlessurfa esρ − harmoniques
,ω
I
− isotropes
deH
.Alorsρ(Gr
2
(H)) = S
2
et
|I| = 0, 1
ou2
. Pour|I| = 1
on retrouvelessurfa es lagrangienneshamiltoniennesstation-nairesde
R
4
etpour
|I| = 2
,lessurfa esspé ialeslagrangiennes.Parrestri tionàIm
(
H)
, onretrouvelessurfa es CMC deR
3
. Nous terminonsl'arti le parle
al ulduve teur ourburemoyenned'unesurfa equel onquede
O
enfon tionde
ρ
(nous pensons qu'il existe une interprétation variationnelle des surfa esρ −
harmoniques).1 L'algèbre des o tonions
1.1 Dénitions
Onrappellei ilesdénitionset propriétéssurleso tonionsquinousseront
utiles pourla suite. Pour avoirplus de détails et pour les démonstrations on
pourra onsulter[4℄,[5℄.Onappellealgèbredeso tonionsl'espa eve toriel:
O =
x
−¯y
y
x
¯
, x, y ∈ H
⊂ M
2
(
H)
munidelamultipli ation(i.e.appli ationbilinéairesur
O
):x
−¯y
y
x
¯
·
x
′
−¯y
′
y
′
x
¯
′
=
xx
′
− y
′
y
¯
−¯y¯x
′
− ¯y
′
x
x
′
y + ¯
xy
′
x
¯
′
x − y¯y
¯
′
Onvoitquel'onpeutidentier
O
àH
2
=
R
8
munidelamultipli ation
(x, y) · (x
′
, y
′
) = (xx
′
− y
′
y, x
¯
′
y + ¯
xy
′
)
Ondénit une onjugaison
q 7→ ¯q
àl'aide dela onjugaisonsur lesmatri es :(x, y) = (¯
x, −y)
.Onremarquelaprésen ed'unélémentneutrepourlamultipli- ation:
1 = (1, 0)
etO
estainsiuneR
-algèbreunitaire.En parti ulier,R.1
estunesous-algèbredontlesélémentsserontditsréelset ara tériséspar
q = q
¯
.On dénit sur
O
la normeN (q) = q.¯
q = ¯
q.q = x¯
x + y ¯
y ∈ R
qui n'est autrequelanormeeu lidiennestandardde
H
2
=
R
8
.Cettenormeestmultipli ative :
N (qq
′
) = N (q)N (q
′
)
. En parti ulierS
7
est stableparmultipli ation.Les
o to-nions orthogonaux à
1
,R
⊥
, pourla norme
N
seront dits : o tonions pures,et ara térisés par
q = −q
¯
, ou en oreq
2
∈ R
−
. Si onse restreintàla sphère
S
7
= {q ∈ O , ¯q.q = 1}
alors le sous-ensemble des o tonions purs de
S
7
est ara tériséparq
2
= −1
. Labase anonique deR
8
orrespondené riturematri ielleàlabasedes
o to-nions:
E
↑
=
1
0
0
1
, I
↑
=
i
0
0
−i
, J
↑
=
j
0
0
−j
, K
↑
=
k
0
0
−k
E
↓
=
0
−1
1
0
, I
↓
= E
↓
I
↑
=
0
i
i
0
, J
↓
= E
↓
J
↑
=
0
j
j
0
,
K
↓
= E
↓
K
↑
=
0
k
k
0
.
Dans la suite il nous arrivera aussi de noter ette base
(e
i
)
0
≤i≤7
(l'ordre desve teursétanttoujourslemême).
O
n'est pas asso iative:I
↓
(J
↓
K
↓
) = I
↓
(−I
↑
) = E
↓
tandis que(I
↓
J
↓
)K
↓
=
(−K
↑
)K
↓
= −E
↓
. 1.2 Propriétés de la multipli ation Proposition 1(i)
hxz, yzi = N(z)hx, yi, hzx, zyi = N(z)hx, yi
(ii)hxz, ywi + hyz, xwi = 2hx, yihz, wi
(iii) si
x /
∈ R1
,R1 ⊕ Rx
estune algèbre isomorphe (isométrique)àC
.Proposition 2
(i)
xy = ¯
y ¯
x
,x = x
¯
¯
,hx, yi = Re(x¯y) = Re(¯xy)
(ii)x(¯
xy) = N (x)y
,(x¯
y)y = N (y)x
(iii)
x(¯
yz) + y(¯
xz) = 2hx, yiz
,(z ¯
y)x + (z ¯
x)y = 2hx, yiz
(iv) si
hx, yi = 0
,alorsx¯
y = −y¯x
etx(¯
yz) = −y(¯xz)
,(z ¯
y)x = −(z¯x)y
.Dénition1 Ondirad'unélément
x 6= 0
d'unealgèbreA
non asso iativequ'ilest inversible s'il existe
x
′
∈ A
tel que
∀y ∈ A
,x
′
(xy) = x(x
′
y) = (yx)x
′
=
(yx
′
)x = y
.Ce i revientàdireque
L
x
: y 7→ xy
etR
x
: y 7→ yx
sont inversiblesd'inversesrespe tives
L
x
′
etR
x
′
.Proposition 3 Tout
x ∈ O r {0}
est inversible d'inverseN (x)
−1
¯
x
. Enoutre onat
L
x
= L
x
¯
,t
R
x
= R
x
¯
.Proposition 4 Onalespropriétésd'asso iativité suivantes:
(i)
(ax)(ya)
=
a((xy)a)
a(x(ay))
=
(a(xa))y
x(a(ya))
=
((xa)y)a
(ii)(xy)x
=
x(yx)
x(xy)
=
x
2
y
(xy)y
=
xy
2
(iii)
R
x
L
x
= L
x
R
x
,L
2
x
= L
x
2
,R
2
x
= R
x
2
,L
axa
= L
a
L
x
L
a
,R
aya
= R
a
R
y
R
a
.Proposition 5 L'appli ation trilinéaire
{x, y, z} = (xy)z − x(yz)
est alternéedon antisymétrique.
Proposition 6
(i)
x, y ∈ O
ommutent si, et seulement si,(1, x, y)
est liée et alors lasous-algèbre(unitaire)engendréepar
x
ety
estisomorpheàC
(onsupposeque{x, y} * R1
).(ii) s'ilsne ommutentpasalorsla sous-algèbrequ'ilengendrentestisomorphe
(isométrique) au orps
H
desquaternions.(iii) si
D
est une sous-algèbre (unitaire)deO
de dimension 4 (i.e.≃ H
)et sia ∈ D
⊥
r {0}
alors
O = D ⊕ a.D
etona(x + ay)(x
′
+ ay
′
) = (xx
′
− λy
′
y) + a(x
¯
′
y + ¯
xy
′
)
ave
λ = −N(a)
. (iv) soita, b ∈ (R1)
⊥
unitairesetorthogonaux(alors omme
ab = −ba
)lasous-algèbre
D
engendréepara, b
estde dimension 4,et soitc ∈ D
⊥
unitaire
alors
{1, a, b, ab, c, ca, cb, c(ab)}
est une base orthonormée deO
qui a lamême tablede multipli ationquela base anonique.
Proposition 7 Si
x, y
ne ommutentpasi.e.(1, x, y)
estlibrealorsz 7→ {x, y, z}
n'est pas identiquement nulle autrement dit
L
xy
6= L
x
L
y
ou en ore paranti-symétrie
R
yx
6= R
x
R
y
,ouen oreL
x
R
y
6= R
y
L
x
.Théorème 1 Si
L
x
L
y
= L
z
alors obligatoirementz = xy
etdonx, y
ommu-tent,etdemême
R
x
R
y
= R
z
=⇒ z = yx
.Ainsi{L
x
, x ∈ O
∗
}
et
{R
x
, x ∈ O
∗
}
nesont pasdessous-groupesde
GL(O) = GL(R
8
)
.
Proposition 8
L
x
L
y
= L
y
L
x
⇐⇒ xy = yx
(idem pourR
).2 Plans isotropes et Groupes opérants
2.1 Analogie à l'aide des o tonions
Commenousl'avonsexpliquédansl'introdu tion,onvaétudierl'expression
q.q
′
dans
O
paranalogieaveH
. Soitdonq = (x, y), q
′
= (x
′
, y
′
) ∈ O
,alors onaq.q
′
=
x
y
.
x
′
−y
′
=
xx
′
+ y
′
.y
x
′
y − xy
′
.
Onpeutaussié rireennotant
(e
i
)
0
≤i≤7
labase anoniquedeR
8
=
O
dénieà lase tion1:q · q
′
= hq, q
′
i +
7
X
i=1
hq, e
i
· q
′
ie
i
.
Posons
ω
i
(q, q
′
) = hq, e
i
· q
′
i
,
0 ≤ i ≤ 7
,alorsω
i
estlaformesymple tiquesurR
8
asso iéeàl'endomorphismeL
e
i
((L
e
i
)
2
= −Id
).Onaalorsq · q
′
= hq, q
′
i +
7
X
i=1
ω
i
(q, q
′
) e
i
.
OnnoteraB(q, q
′
) = x x
′
+ y
′
y = hq, q
′
i +
3
X
i=1
ω
i
(q, q
′
) e
i
etρ(q, q
′
) = xy
′
− x
′
y = −
7
X
i=4
ω
i
(q, q
′
) e
i
−4
.
SoitalorsV = {(q, q
′
) ∈ S
7
×S
7
/ B(q, q
′
) = 0}
.Onaalorspourtout
(q, q
′
) ∈ V
q · q
′
=
0
−ρ
aveρ ∈ S
3
.Ce is'é rit en ore
q
′
=
0
ρ
· q.
Onaainsidéni unefon tion
ρ : (q, q
′
) ∈ V 7→ ρ(q, q
′
) ∈ S
3
. Onpeut al uler
les oordonnéesde
q
′
enfon tionde ellesde
q
d'aprèsl'expressionpré édente:q
′
=
−y ¯
ρ
xρ
.
En parti ulier on voit que
V
est une sousvariété deS
7
× S
7
diéomorphe à
S
7
×S
3
,lediéomorphismeétantévidemment
(q, q
′
) 7→ (q, ρ)
.Ennonremarque
que
ρ
nedépendqueduplanorientéengendrépar(q, q
′
)
.
2.2 A la re her he de groupes agissant sur
V
Cher hons le sous-groupe de
GL(8)
qui onserveB
, i.e. le groupe desélé-ments
g ∈ SO(8)
qui ommutentaveL
I
↑
, L
J
↑
, L
K
↑
,i.e.ave lesL
(x,0)
,x ∈ H
.On a
L
(x,0)
=
L
x
0
0
L
¯
x
ainsi en posantg =
A
B
C
D
ona pour toutx ∈ H
:L
x
0
0
L
¯
x
A
B
C
D
−
A
B
C
D
L
x
0
0
L
x
¯
=
L
x
A − AL
x
L
x
B − BL
¯
x
L
x
¯
C − CL
x
L
x
¯
D − DL
x
¯
.
Enégalantladernièrematri eà0onobtient:
∀x ∈ H [L
x
, A] = [L
x
, D] = 0
,BL
x
= L
¯
x
B, CL
x
= L
¯
x
.LeséquationssurA, D
signientqueA = R
a
,D = R
d
avea, d ∈ H
.PourB, C
onaB(x.1) = ¯
xB(1)
d'oùB(ax) = axB(1)
maisonaaussi
B(ax) = B(L
a
x) = ¯
aB(x) = ¯
a¯
xB(1)
or ommeax 6= ¯a¯x
en généralonadon
B(1) = 0
etdonB = 0
et demêmepourC
.D'oùThéorème 2
g ∈ SO(8)
onserveB
si,etseulement si,g =
R
a
0
0
R
d
avea, d ∈ S
3
,ainsilegroupe onservant
B
estSU (2) × SU(2)
.Remarque1 Legroupeobtenu n'agitpastransitivement.D'autrepart,
on-trairementà equisepassedans
H
,i i, ommeonl'avudanslase tion1,R
q
et
L
p
ne ommutentpas,{R
q
L
p
, q, p ∈ S
7
}
n'estpasungroupeetonn'apas:
(qb)(q
′
b) = qq
′
.Onpeutse demanderpourquoilerésultat est très diérentde e qui sepasse
ave lesquaternionsoùle groupequi onserve
h·, ·i
C
, i.e.U (2)
,agittransitive-ment sur les bases hermitiennes. Cela s'explique parl'absen e d'asso iativité.
Dans
H
,sig ∈ SO(4)
ommuteaveL
i
etL
j
,il ommutealorsaveL
k
= L
i
L
j
tandisquedans
O
lefaitde ommuteraveL
K
↑
estune onditionsupplémen-taire. D'ailleurs, on peut voir quele sous-groupede
SO(8)
qui ommute aveL
I
↑
, L
J
↑
est de dimension 10 ( ar isomorphe àSp(2) = U (2,
H)
) et don laonditionde ommutativitéave
L
K
↑
, faitpasser la dimensionde 10 à6. Legroupe,
S
3
× S
3
, ainsi obtenu est le bon groupe de symétrie re her hé pour
obtenirunsystème omplètement intégrable, ar pour é rire
S
3
souslaforme
d'unespa esymétrique,onpeuté rire
S
3
= S
3
× S
3
/△
où
△
estladiagonale.Demême dans [9℄, il surait dese restreindreau groupe
S
1
, orlesauteurs y
utilisentlegroupe
U (2)
tout entier quiagittransitivementsurlesbaseshermi-tiennes,ené rivantque
S
1
= U (2)/SU (2)
.Onvoudraiti idelamêmemanière
trouverungroupe( ontenant
S
3
× S
3
)quiagissetransitivement(oudumoins
"leplus transitivementpossible")sur
V
. Cardans le as oùG
agittransitive-mentsur
V
onpeuttoujoursreleverun ouple(q, q
′
) ∈ V
enunélémentde
G
,et lefaitdetravaillersur
G
permet dereprésenter unesurfa eparunélémentde
R
∗
+
.G
(dans [10℄ onobtientainsi une équation de Dira ).D'autre part,onveut omprendrelagéométriede
V
,i.e., lagéométriedesplans isotropespourlestrois formessymple tiques
ω
i
,i = 1, 2, 3
delamêmefaçonquelagéométriedesplanslagrangiensde
C
2
est étudiée(ourappelée)dans[9℄.
Leplusgrosgroupequi onserve
V
estlesousgroupedeSO(8)
qui onservelanullitéde
B
.Ilestdonnépar:Théorème 3 Soit
G = {g ∈ SO(8)/B(q, q
′
) = 0 ⇐⇒ B(g.q, g.q
′
) = 0}
, 'est le
plusgrandsous-groupede
GL(8)
quistabiliseV
.Ilexisteunmorphismesurje tiftelque
θ
−1
(SO(3)) = G
0
,la omposanteneutredeG
,etθ
−1
(O
−
(3)) = L
E
↓
G
0
, donG = G
0
⊔ L
E
↓
G
0
,
ettelquetout
g ∈ G
0
s'é ritg =
R
a
θ(g)
0
0
R
b
θ(g)
.PlusPré isementG
0
=
R
a
L
c
0
0
R
b
L
c
, a, b, c ∈ S
3
Deplusona∀q, q
′
∈ O
,B(g.q, g.q
′
) = θ(g)(B(q, q
′
))
pourtout
g ∈ G
.Enoutre pourtoutg ∈ G
0
,ona
θ(L
E
↓
g) = θ(g)∗ = ∗ θ(g)
où∗
désigne la onjuguaisonde
H
qui est aussi l'élément−I
3
deO(
ImH) = O(3)
. Enn dansG
0
, on a
θ(Diag(R
a
L
c
, R
b
L
c
)) = Int
c
= (x ∈
ImH 7→ cxc
−1
)
.
Démonstration Direque
g ∈ GL(8)
vérieB(q, q
′
) = 0 =⇒ B(g.q, g.q
′
) = 0
revientàdireque
(hq, L
e
i
q
′
i = 0, 0 ≤ i ≤ 3) =⇒ (hg.q, L
e
i
g.q
′
i = 0, 0 ≤ i ≤ 3)
equiéquivautàt
gL
e
i
g =
3
X
j=0
θ
ij
L
e
i
,
0 ≤ i ≤ 3.
(2)ave
θ
ij
∈ R
. Alorsen posantθ(g) = (θ
ij
)
0
≤i,j≤3
,onaθ(gg
′
) = θ(g)θ(g
′
)
pour toutg, g
′
∈ G
′
= {g ∈ GL(8)/ B(q, q
′
) = 0 ⇐⇒ B(g.q, g.q
′
) = 0}
.Eneetonat
(gg
′
)L
e
i
(gg
′
) =
t
g
′
(
3
X
j=0
θ
ij
(g)L
e
j
)g
′
=
3
X
j=0
3
X
k=0
θ
ij
(g)θ
jk
(g
′
)L
e
k
=
3
X
k=0
(θ(g)θ(g
′
))
ik
L
e
k
d'oùlerésultat.Ainsi
θ : G
′
7→ GL(4)
estunmorphismedegroupe.Prenons
i =
0
dans(2), omparonsl'équationobtenueave sa transposée,alorsenutilisantque
t
L
e
j
= −L
e
j
pourj ≥ 1
,onvoitquel'on doitavoirt
gg = θ
00
Id
etθ
0j
= 0
pour1 ≤ j ≤ 3
. En pro édantde même pouri ≥ 1
on obtientθ
i 0
= 0
pour1 ≤ i ≤ 3
; il enrésulte queθ = Diag(θ
00
, µ)
aveµ ∈ Gl(3)
. Deplus ommet
gg = θ
00
Id
, on doit avoirθ
00
> 0
et donG
′
=
R
∗
+
.G
ave , rappelons le,G = G
′
T SO(8)
.Maintenantené rivant(2)pouri ≥ 1
etg ∈ G
,etenutilisantlefaitqueles
L
e
i
, i ≥ 1
, anti ommutentdeuxàdeux, onobtient:−2δ
ik
Id =
g
−1
(L
e
i
L
e
k
+ L
e
k
L
e
i
)g
=
(g
−1
L
e
i
g)(g
−1
L
e
k
g) + (g
−1
L
e
k
g)(g
−1
L
e
i
g)
=
X
1≤j,l≤3
µ
ij
µ
kl
(L
e
j
L
e
l
+ L
e
l
L
e
j
)
=
3
X
j=1
µ
ij
µ
kj
(−2Id)
d'où
µ(g) ∈ O(3)
sig ∈ G
.Cher hons,ensuiteàquelles onditions
g =
A B
C
D
∈ G
.Pour ela,onutilisetoujours(2), et lefaitque
L
e
i
=
L
e
′
i
0
0
−L
e
′
i
ave(e
′
1
, e
′
2
, e
′
3
) = (i, j, k)
labase anoniquedeIm
H
, eladonne:L
e
′
i
A
L
e
′
i
B
−L
e
′
i
C
−L
e
′
i
D
=
AL
µ
i
−BL
µ
i
CL
µ
i
−DL
µ
i
oùµ
i
=
P
3
j=0
µ
ij
e
′
j
∈ Ri ⊕ Rj ⊕ Rk =
ImH
.AinsipourA
parexemple,onaL
e
′
i
A = AL
µ
i
,d'où
e
′
i
.A(1) = A(µ
i
)
equiimliquequeA.
1
0
0 0
0
0
0
t
µ
= (a, e
′
1
.a, e
′
2
.a, e
′
3
.a) = R
a
ave
a = A(1)
. Finalement on a donA = R
a
.Diag(1, µ) = R
a
.θ
et de mêmeD = R
d
.Diag(1, µ), B = R
b
.Diag(1, −µ), C = R
c
.Diag(1, −µ) =
R
c
.Diag(1, µ)∗
,où∗ = Diag(1, −I
3
)
est la onjuguaisondansH
.Ensuite on é rit qu'on doit avoir
L
e
′
i
.A(e
′
j
) = A(µ
i
.e
′
j
)
pour1 ≤ i, j ≤ 3
enutilisant l'expression de
A
que l'on vient d'obtenir. On trouve, après al ul,que:
(L
e
′
i
= AL
µ
i
, 1 ≤ i ≤ 3 ) ⇐⇒ (µ = com(µ)
ou
a = 0 )
(
com
désignela omatri e), ommeµ ∈ O(3)
elaveutdiredet µ = 1
oua = 0
.Ontrouvelamême hosepour
D
. PourB
onaaussi:(L
e
′
i
= −BL
µ
i
, 1 ≤ i ≤ 3 ) ⇐⇒ (det(µ) = −1
ou
b = 0 )
et de même pour
C
. On a hèvela démonstration en remarquant queL
E
↓
=
0
−Id
Id
0
,etquelegroupedesautomorphismesde
H
estégalaugroupedesautomorphismesintérieursde
H
quin'estautrequeSO(
ImH)
.Cethéorèmepermet devoir omment
ρ : (q, q
′
) 7→ ρ(q, q
′
) = ¯
xy
′
− ¯
x
′
y
se
trans-formesousl'a tionde
G
:ρ(g.q, g.q
′
) = ¯
aρ(q, q
′
)b
pourg = Diag(R
a
L
c
, R
b
L
c
) .
Ainsil'a tion de
G
0
sur
V ∼
=
{(q, ρ) ∈ S
7
× S
3
}
s'é rit
g · (q, ρ) = (g.q, ¯aρ b)
.Enoutre,onvoitquel'a tionde
G
surρ
dénitunea tiontransitivedeG
0
sur
S
3
. Si l'onoublie les
L
c
qui n'ontau uneet surρ
,et quel'on serestreintaugroupe
S
3
× S
3
, ettea tionn'estautrequelerevêtementuniverselde
SO(4)
.Maintenantpour
g
′
= Diag(R
a
L
c
, R
b
L
c
).L
E
↓
onaOn adon trouvé ungroupe
G
de dimension 9 agissant surV
qui est dedi-mension10.Cettea tionnepeutdon pasêtretransitive.Onestdon amenéà
étudierl'a tionde
G
surlesplansengendrésparlesélémentsdeV
,enespérantqu'ellesoittransitive.
2.3 A tion de
G
sur les plans deV /SO(2)
Considérons l'ensemble desplans orientés de
R
8
engendrés parles
(q, q
′
) ∈
V
:Q = {
Plansorientésannulantω
1
, ω
2
, ω
3
}.
Q
est une sous-variété ompa t deGr
2
(
R
8
) = {
plansorientésde
R
8
}
,
diéo-morpheà
V /SO(2)
,l'a tiondeSO(2)
surV
étantdonnéepar(q, q
′
) 7→ (q, q
′
) ·
R
θ
= (cos θ q + sin θ q
′
, − sin θ q + cos θ q
′
)
. En eet, ommeV
est fermé dansY = {(q, q
′
)
orthonorméesde
R
8
}
, le graphe
R
V
de l'a tion deSO(2)
surV
,R
V
= R
Y
∩ (V × V )
,est fermé,puisqueR
Y
,legraphedeY
moduloSO(2)
estfermé(
Y /SO(2) = Gr
2
(R
8
)
aunestru turedevariétéquotient)don
V /SO(2)
admetune stru ture de variétéquotientet munie de ette stru ture 'est une
sous-variétéde
Gr
2
(R
8
)
dedimension9.
Lorsqu'onidentie
V
àS
7
× S
3
l'a tionde
SO(2)
s'é ritR
θ
· (q, ρ) = (cos θ q + sin θ
0
ρ
· q, ρ ) .
G
agit surQ
: si on note[q, q
′
]
le plan engendré par
(q, q
′
)
on a
g.[q, q
′
] =
[g.q, g.q
′
]
. Cette a tion n'estpas transitive. En eet, onsidéronsP
0
= [1, E
↓
]
alors
G
0
.P
0
= {[
ca
0
,
cb
0
], a, b, c ∈ S
3
} = {[
x
0
,
0
y
], |x| = |y| = 1}
est dedi-mension au plus 6 < 9. De plus
L
E
↓
[1, E
↓
] = [E
↓
, −1] = [1, E
↓
]
. Finalement
G.P
0
= G
0
.P
0
estdedimension6.2.3.1 Cal uldu stabilisateur d'un point
Soit
P
0
= [q
0
, q
′
0
] ∈ Q
etStab(P
0
)
le stabilisateur deP
0
, alors ommeG
est ompa t , on sait que
O(P
0
) = G.P
0
est une sous-variété ompa tedeQ
et
G/Stab(P
0
) ∼
= G.P
0
.Ainsisionavaitdim(Stab(P
0
)) = 0
, alorsO(P
0
)
seraitune sous variété de dimension égale à
dim(G) = dim(Q)
, don un ouvert deQ
mais aussi unfermé ar elle est ompa t, don ommeQ
est onnexe ( arV ≃ S
7
× S
3
est onnexe)onauraitque
O(P
0
) = Q
donG
agiraittransitive-mentor en'estpasle as.Don
∀P
0
∈ Q, dim(Stab(P
0
)) > 0
etdim O(P
0
) ≤ 8
.Lesorbitessontenfaitdonnéespar:
Théorème 4
Q
admetla partitionsuivante :Q = G.P
1
⊔ G.P
2
⊔ U
• P
1
= [1, E
↓
]
,P
2
=
"
1
√
2
i
√
2
!
,
−i
√
2
1
√
2
!#
• U = {P =
x
y
,
x
′
y
′
∈ Q, /(x, x
′
)
est libre et|hx, x
′
i| + ||x| − |x
′
|| 6= 0}
estunouvertdeQ
. De plus on aG.P
1
= {P ∈ Q/(x, x
′
)
estliée}
,G.P
2
= {P ∈ Q/hx, x
′
i =
0, |x| = |x
′
|}
etenn∀P ∈ U
,G.P
estunesous-variété ompa tede dimension8.Ainsi,ilyadeuxorbitesdégénérées
G.P
1
,etG.P
2
,ettouteslesautresorbitessontde dimensions 8.
Onpeutajouterque
∀P ∈ Q
,G
0
.P = G.P
et que•
siP ∈ G.P
1
,alorsStab(P )
|P
= {±Id
P
}
•
siP ∈ GP
2
,alorsStab(P )
|P
= SO(P )
•
siP ∈ U
,alorsStab(P )
|P
= {±Id
P
}
.Démonstration Dans un premier temps, on se restreint à l'a tion de
G
0
. SoitdonP = [q, q
′
] ∈ Q
et posonsq = (x, y)
,q
′
= (x
′
, y
′
) = (−y ¯
ρ, xρ)
. Soitg ∈ Stab(P )
,alorsilexisteθ ∈ R
telqueg.(q, q
′
) = (q, q
′
) · R
θ
i.e. g
|P
= R
θ
equis'é rit
cx a = cos θ x + sin θ x
′
cx
′
a = − sin θ x + cos θ x
′
et
aρ b = ρ.
¯
(3)Si
(x, x
′
)
est libre alors ela implique que Mat
(x,x
′
)
(R
a
L
c|[x,x
′
]
) = R
θ
, e quiné essiteque oubien
hx, x
′
i = |x
′
| − |x| = 0
ou bien
θ = 0
modπ
. Ce i nousamèneàdiéren iertrois as:
1.
(x, x
′
)
estlibreet(hx, x
′
i 6= 0
ou|x
′
| − |x| 6= 0
) 2.(x, x
′
)
estlibreethx, x
′
i = |x
′
| − |x| = 0
3.(x, x
′
)
estliée.Dans haque as, ondéterminelesous-groupede
SO(4)
,{R
a
L
c
∈ SO(4)
véri-antles2premièreséquationsde(3)
}
, equinousdonnealorsdim Stab(P )
etStab(P )
|P
.Ontrouvealorsquedim Stab(P ) = 1, 2, 3
dansles as1,2,3respe -tivement.Ce inousdonne
dim O(P )
dans haque as.Ensuite,dansles as2et3,respe tivement,ondéterminefa ilementunélément
g = Diag(R
a
L
c
, R
b
L
c
) ∈
G
0
telque
P = g.P
2
etP = g.P
1
respe tivement.Enn,onvériequeL
E
↓
P
1
=
P
1
,L
E
↓
P
2
= P
2
etque∀P ∈ U, L
E
↓
P ∈ G
0
.P
d'oùG.P = G
0
.P
,∀P ∈ Q
.Ce i a hèveladémonstration.2.3.2 Cara térisation des orbites
On her he une fon tion
p : Q → R
dontlesbres soient lesorbites deG
0
Théorème 5 Soit
p : [q, q
′
] ∈ Q 7→ |
Im
(x. ¯
x
′
)| ∈ [0,
1
2
]
. Alors les orbites deG
sontlesbresde
p
:1.
p
−1
(0) = G.P
1
= {P ∈ Q/(x, x
′
)
est liée}
2.p
−1
(
1
2
) = G.P
2
= {P ∈ Q/hx, x
′
i = |x
′
| − |x| = 0}
3.p
−1
(]0,
1
2
[) = U
et∀P, P
′
∈ U
,p(P ) = p(P
′
) ⇐⇒ G.P = G.P
′
.Démonstration D'abord
p
est bien dénie ar Im(x. ¯
x
′
)
ne dépend que duplan
[q, q
′
]
. Ensuite, elle est bien à valeurs dans
[0,
1
2
]
puisque|x
′
|
2
+ |x|
2
=
1
. Elle est invariante sous l'a tion deG
0
: pourg = Diag(R
a
L
c
, R
b
L
c
)
on ap([g.q, g.q
′
]) = |c
Im(x. ¯
x
′
)c
−1
| = |
Im(x. ¯
x
′
)| = p([q, q
′
])
, et sousl'a tion deL
E
↓
onap(L
E
↓
[q, q
′
]) =
Im(−y.(−y
′
))| = |
Im(x. ¯
x
′
)|
.Montrons ré iproquement que toute bre est in luse dans une orbite. On a
p([q, q
′
]) = 0 ⇐⇒ x. ¯
x
′
= α ∈ R ⇐⇒ |x
′
|
2
x = αx
′
⇐⇒ (x, x
′
)
est liée, d'où
p
−1
(0) = G.P
1
. Pourlasuiteonaurabesoindulemmesuivant:Lemme1 Pour tout
P ∈ Q
, il existe un représentant(q, q
′
) ∈ Q
tel que
hx, x
′
i = 0
.DémonstrationdulemmeOnsupposeque
hx, x
′
i 6= 0
alorsona
hcos θ x + sin θ x
′
, − sin θ x + cos θ x
′
i = cos(2θ)hx, x
′
i
+
|x
′
|
2
− |x|
2
2
sin(2θ)
=
A cos(2θ + φ)
et ettedernièrefon tionde
θ
s'annulepour ertainesvaleursdeθ
, e quiveutdirequ'ilexisteunreprésentantde
P
telquehx, x
′
i = 0
.
DémonstrationduthéorèmeDorénavant,onsupposeque
hx, x
′
i = 0
etdon Im(x. ¯
x
′
) = x. ¯
x
′
.
Ainsisi|x. ¯
x
′
| =
1
2
,alors|x||x
′
| =
1
2
et omme|x|
2
+ |x
′
|
2
= 1
onadon|x| = |x
′
| =
√
1
2
, ainsi ommehx, x
′
i = 0
, onaP ∈ G.P
2
. Onabienp
−1
({
1
2
}) = G.P
2
. SoitP, P
′
∈ U
tel quep(P ) = p(P
′
)
aveP = [q, q
′
], P
′
= [q
1
, q
′
1
]
. Alorsp(P ) = p(P
′
) ⇐⇒ ∃µ ∈ SO(3)
telqueIm(x
1
. ¯
x
′
1
) = µ(
Im(x. ¯
x
′
)) = c
Im(x. ¯
x
′
)c
−1
,alors quitte à rempla er
(q, q
′
)
par
(g.q, g.q
′
)
, ave
g = Diag(L
c
, L
c
)
, on estramenéau asoù
Im
(x
1
. ¯
x
′
1
) =
Im(x. ¯
x
′
)
etenprenantdesreprésentants onvenables, e is'é riten ore
x
′
1
. ¯
x
′
1
= x. ¯
x
′
i.e.x
1
ρ
1
y
¯
1
= xρ ¯
y
(4) d'où|x||y| = |x
1
||y
1
|
|x|
2
+ |y|
2
= |x
1
|
2
+ |y
1
|
2
=⇒
|x| = |x
1
|
|y| = |y
1
|
ou
|x| = |y
1
|
|y| = |x
1
|
.
Onpeutseramener àlapremièredes2possibilitées quitteàrempla er
(q, q
′
)
par
(−q
′
, q)
, on peut alors poser
x
1
= x.a
y
1
= y.b
, avea, b ∈ S
3
, et en revenantà(4), onobtient
aρ b = ρ
¯
1
, dong.(q, q
′
) = (q
1
, q
′
1
)
aveg = Diag(R
a
, R
b
)
et nalementG.P = G.P
′
.
Ce ia hèveladémonstrationduthéorème.
Théorème 6 Soit
V
1
=
R
∗
+
.π
−1
SO(2)
(U ) = {(q, q
′
) ∈ O
∗
×O
∗
/|q| = |q
′
|, B(q, q
′
) =
0 et 0 < |
Im(x. ¯
x
′
)| <
1
2
|q|
2
}
.Alors onsidéronsl'a tion de
(R
∗
+
)
2
surV
1
dénie par:(α, β) · (q, q
′
) =
αx
βy
,
βx
′
αy
′
Alors l'a tion de(R
∗
+
)
2
ommute ave elle deG
0
. Soit(q
0
, q
′
0
) ∈ V
1
tel quehx
0
, x
′
0
i = 0
alors∀(q, q
′
) ∈ V
1
, ∃(g, (α, β)) ∈ G
0
× (R
∗
+
)
2
, ∃θ ∈ R tel que
(g · (α, β) · (q
0
, q
′
0
)) · R
θ
= (q, q
′
)
Ilya exa tementdeuxpossibilitéespour
(α, β)
, l'unetelqueα < |q|/(
√
2|x
0
|)
,l'autre tel que
α > |q|/(
√
2|x
0
|)
.R
θ
peut être hangé en−R
θ
(et dong
en−g
),g
peutvarier dansg.Stab([q
0
, q
′
0
])
. DémonstrationPosons(˜
q
0
, ˜
q
′
0
) =
|q
1
0
|
(q
0
, q
′
0
)
et(˜
q, ˜
q
′
) =
1
|q|
(q, q
′
)
.Alorsonap((α
′
, β
′
)·(˜q
0
, ˜
q
′
0
)) = α
′
β
′
p(˜
q
0
, ˜
q
0
′
)
.On hoisitα
′
, β
′
telqueα
′2
|˜x
0
|
2
+β
′2
|˜y
0
|
2
= 1
etα
′
β
′
p([˜
q
0
, ˜
q
0
′
]) = p([˜
q, ˜
q
′
])
,onmontreque e iestpossibleetqu'ilyaexa te-mentdeuxsolutionsparl'étudedelafon tion
α
′
7→
α
′
(1
−α
′2
|˜
x
0
|
2
)
1
2
(1
−|˜
x
0
|
2
)
1
2
dontlavaleur maximaleest1
2
|˜
x
0
||˜
y
0
|
=
1
2p(˜
q
0
,˜
q
′
0
)
. Ensuite,onpose(α, β) = (α
′ |q|
|q
0
|
, β
′ |q|
|q
0
|
)
.Alors(α, β) · (q
0
, q
′
0
)
est denorme|q|
et[
1
|q|
(α, β) · (q
0
, q
′
0
)]
est dansl'orbite de[˜
q, ˜
q
′
]
don il existeg ∈ G
0
etθ ∈ R
telque(g · (α, β) · (q
0
, q
′
0
)) · R
θ
= (q, q
′
)
. Remarque2 L'a tionde(R
∗
+
)
2
permetdepasserd'uneorbiteàl'autretandisque
G
0
agittransitivementsur haqueorbite.Cependant,l'a tionde
(R
∗
+
)
2
n'estpas ompatibleave ellede
SO(2)
:ellen'envoiepasunplansurunautreplan.Comme on le voit sur la démonstration, le théorème est valable pour les
élé-mentsde
G.P
2
,i.e.onauraitpuprendreR
∗
+
.π
−1
SO(2)
(Q
r G.P
1
) = {(q, q
′
) ∈ O
∗
×
O
∗
/|q| = |q
′
|, B(q, q
′
) = 0 et
Im
(x. ¯
x
′
) 6= 0}
aulieudeR
∗
+
.π
−1
SO(2)
(U )
.Dansle as où[q, q
′
] ∈ G.P
2
,(α, β)
estuniqueetdonnépar(α, β) = (|q|/(
√
2|x
0
|), |q|/(
√
2|y
0
|
))
. En e qui on ernele pointde référen e(q
0
, q
′
quel onque; omme on levoit sur la démonstration on abesoinde
|˜x
0
||˜y
0
| =
p(˜
q
0
, ˜
q
′
0
)
,i.e.hx
0
, x
′
0
i = 0
.Onpeutprendreparexemple(q
0
, q
0
′
) =
1
√
2
i
√
2
!
,
−i
√
2
1
√
2
!!
et alorsρ(q
0
, q
′
0
) = 1
. On a alorsα
2
+ β
2
= 2|q|
2
et les deux possibilitées pour(α, β)
dansle asdeU
sontα < |q|
etα > |q|
tandisquepourG.P
2
onaα = β = |q|
.Onvoitaussiquelethéorèmeesten orevalablepour(q, q
′
) ∈ G.P
1
etonalors
αβ = 0
etα
2
+ β
2
= 2|q|
2
,maisévidemmentonnepeutpasprendre
(q
0
, q
0
′
) ∈ G.P
1
.Remarque3 L'angle
θ
aunedénitionintrinsèque.Eneet,soitP ∈ U
,alorsilexisteun ouple
(q
1
, q
′
1
) ∈ P
uniqueà±1
prèstelquehx
1
, x
′
1
i = 0
,alorsθ
estl'angledénimodulo
π
telque(q, q
′
) = (q
1
, q
′
1
) · R
θ
pour[q, q
′
] = P
.Onadon
déniunefon tion
(q, q
′
) ∈ V
1
7→ θ(q, q
′
) ∈ R/πZ
Ainsidans haqueplan
P ∈ U
,il existeunaxe privilégié.Cetteaxepermetdemesurerdesanglesdedroitesdans
P
.2.4 Dé omposition de
G
et de son algèbre de Lie.On a déni l'appli ation
ρ
par analogie ave le déterminant sur les baseshermitiennesde
C
2
.Onvoudraitdénirl'analoguedudéterminantsurlegroupe
U (2)
,i.e., une fon tion dénie surG
àvaleursdansS
3
qui orresponde d'une
ertainemanièreà
ρ
. Soit(q
0
, q
′
0
) ∈ V
telqueρ(q
0
, q
′
0
) = 1
.Considéronsρ(g.q
0
, g.q
′
0
)
pourg ∈ G
0
,on aρ(g.q
0
, g.q
0
′
) = ¯
a.1.b = ¯
a.b .
Onsedemande àquelle onditiona-t-on
ρ(g.q
0
, g.q
′
0
) = ρ(g
′
.q
0
, g
′
.q
′
0
)
. C'estleassi,etseulementsi,
a
−1
.b = a
′−1
b
′
⇐⇒ a
′
a
−1
= b
′
b
−1
⇐⇒ ∃d ∈ S
3
/
b
′
= db
a
′
= da
i.e.g
−1
g
′
=
R
d
L
c
0
0
R
d
L
c
. Don sig
0
∈ G
0
est telque
ρ(g
0
.q
0
, g
0
.q
′
0
) = ρ
0
alors
ρ(g.q
0
, g.q
′
0
) = ρ
0
si, etseulementsi,g = g
0
.
R
d
L
c
0
0
R
d
L
c
.Pour
g
0
,onpeutprendreparexemple
g
0
=
Id
0
0
R
ρ
0
.Onaenfaitlethéorèmesuivant:
Théorème 7 Soit
G
0
0
=
R
a
L
c
0
0
R
a
L
c
, a, c ∈ S
3
, G
0
2
=
Id
0
0
R
ρ
, ρ ∈ S
3
Alors:(i)
G
0
2
estunsous-groupedistingué dansG
0
:G
0
2
⊳
G
0
. (ii)G
0
estleproduit semi-dire tde
G
0
2
etG
0
0
:G
0
= G
0
2
⋊ G
0
0
.(iii) Ce ipermet de dénirune appli ation
ρ : G
˜
0
→ S
3
dénieparId
0
0
R
ρ
.
R
a
0
L
c
R
0
a
L
c
7→ ρ .
Enoutresi(q
0
, q
′
0
) ∈ V
est telqueρ(q
0
, q
′
0
) = 1
alorsρ
˜
estaussi donnée parρ : g ∈ G
˜
0
7→ ρ(g.q
0
, g.q
0
′
)
.De plusρ
˜
estinvariante parmultipli ationàdroite par
G
0
0
:ρ(g.h) = ˜
˜
ρ(g) ∀g ∈ G
0
, ∀h ∈ G
0
0
. (iv)ρ(g
−1
· q, g
−1
· q
′
) = 1 ⇐⇒ ˜
ρ(g) = ρ(q, q
′
)
,pourg ∈ G
0
,(q, q
′
) ∈ V
.Démonstration Pour(i),(ii)et(iii), 'estunsimple al ul.Pour(iv)il sut
d'utiliser
ρ(g.q, g.q
′
) = ¯
aρ(q, q
′
)b
.
Remarque4 Onvoitqueles
L
c
nejouentau unrledanslethéorèmepré é-dent.Ilrésulteenparti ulierde e dernierquel'ona:
S
3
= G
0
/G
0
0
= S
3
× S
3
/△
où
△
estladiagonale.Soit
g, g
0
, g
2
lesalgèbresde Lie respe tivesdeG
0
, G
0
0
etG
0
2
. Alorsong
=
g
2
⊕ g
0
etg
2
est un idéal deg
(on a[g, g
2
] ⊂ g
2
) et est stable sousl'a -tionadjointede
G
0
. Onag
=
R
α
+ L
δ
0
0
R
β
+ L
δ
, α, β, δ ∈
ImH
,g
0
=
R
α
+ L
δ
0
0
R
α
+ L
δ
, α, δ ∈
ImH
,g
2
=
0
0
0 R
γ
, γ ∈
ImH
.Considéronslegroupe
G
, omposanteneutredugroupedesisométriesanesde
R
8
onservantlanullitéde
B
,quel'on représente ommeG
0
⋉ R
8
munidu
produit
(G, T ) · (G
′
, T
′
) = (GG
′
, GT
′
+ T ).
Alorsl'algèbredelie
˜
g
deG
s'é ritg
˜
= g ⊕ R
8
= g
0
⊕ g
2
⊕ R
8
,le ro hetétantdonnépar
[(η, t), (η
′
, t
′
)] = ([η, η
′
], ηt
′
− η
′
t)
On a alors les relations suivantes :
[g,
R
8
] =
R
8
,[R
8
,
R
8
] = 0
,[g
0
, g
0
] = g
0
,[g
0
, g
2
] = g
2
,[g
2
, g
2
] = g
2
. 3 Surfa esΣV
3.1 Immersions onformesΣ
V
Dénition2 Ondiraqu'une surfa eimmergée,